Actuellement, la communauté internationale continue à ignorer le problème sahraoui. Les USA se taisent, intéressés pour garder un allié de l’importance géo-politique du royaume allaouite. La France se tait, pour des raisons similaires et d’autres de caractère comercial. Et l’Espagne se tait, sans autre motif que la position de prosternation que l’exécutif de José Luis Rodriguez Zapatero maintient avec le Maroc. Le Ministère des Affaires Etrangères a toujours regardé d’un autre côté devant les abus et provocations continuelles qui arrivent de Rabat d’une façon permanente. A cette occasion, il y a avait trop de raisons aussi humanitaires qu’affectives pour que Trinidad Jimenez arrête de défendre la dictature castriste et qu’elle dédie un peu de son énergie à défendre les droits des sahraouis. Eux qui, soit dit, en ont besoin plus que la gérontocratie cubaine.
Mois : octobre 2010
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Le Maroc doit donner des explications
La situation au Sahara Occidental suite à la mort d’un jeune sahraoui de 14 ans est extrêmément tendue. Jusqu’à présent, la police a déjà blessé plusieurs personnes -tous des sahraouis- tandis que les autorités de Rabat continue à refuser l’accès au territoire aux journalistes internationaux. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Les réfugiés sahraouis vivent dans des conditions de précarité absolue, endossés dans des camps qui dépendent quasi exclusivement de l’aide humanitaire internationale. Et le Maroc se lave les mains parce qau’il sait que tout ce qu’il fera restera dans l’impunité totale.El Imparcial, 27/10/2010 -
Union du Maghreb arabe / Le délire du roi du Maroc
Le roi Mohamed VI a encore une fois, fait montre de délire en accusant l’Algérie, sans la nommer de bloquer la construction de l’Union du Maghreb arabe (UMA), oubliant que c’est son régime qui est le principal obstacle à ce noble objectif chanté par les peuples de la région.Dans une contribution à l’ouverture d’un Forum économique Mondial pour la région de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient qui se tient à Marrakech, le roi Mohamed VI a affirmé que pour la “construction du Maghreb qui reste bloquée par des plans hégémoniques”.Il fait clairement allusion à l’Algérie dans cette histoire qui apporte son soutien à la lutte du peuple sahraoui pour son droit reconnu par les Nations unies à l’autodétermination. Bien entendu, si l’Algérie contre tout principe universel du droit des peuples de disposer de leur destin, se met à soutenir la “marocanité” du Sahara occidental au lieu et place du peuple sahraoui, le roi et ses sujets les plus grincheux envers Alger, tournent aussitôt la veste pour affubler l’Algérie de tous les attributs bienveillants.Pour Mohamed VI, “l’intégration souhaitée par les peuples de la région et dictée par l’esprit du temps se heurte à des plans hégémoniques et à des écueils politiques rendus pourtant obsolètes avec la fin de la guerre froide. C’est le cas notamment de l’Union du Maghreb Arabe qui reste l’otage de calculs étriqués liés au conflit artificiel suscité autour du Sahara marocain”. Poursuivant dans ses errements, le souverain a affirmé que son pays a présenté “une initiative audacieuse pour régler le conflit régional suscité autour de la marocanité de notre Sahara”, ajoutant que “la plus haute autorité marocaine (lui) qui a souligné que cette proposition, présentée depuis avril 2007, n’a cessé de bénéficier du soutien croissant de la communauté internationale, ainsi que de l’appui du Conseil de sécurité, vu son caractère sérieux et sa crédibilité, et compte tenu de son respect des normes démocratiques internationalement admises dans ce domaine”.Il faut rappeler qu’à part la France dont on dit qu’elle n’est jamais sortie du Maroc, aucun autre pays respectable n’a apporté son soutien à cette proposition marocaine qui assimile de facto, un peuple à un autre, sans son consentement préalable. La France avait bien essayé de mettre en oeuvre cette tactique colonialiste en Algérie en voulant assimiler le peuple algérien, qui réclamait son droit à l’autodétermination. Elle avait échoué. De même que le Maroc qui va échouer à le faire avec le peuple sahraoui, tôt ou tard. Et aujourd’hui, si l’UMA n’arrive pas à avancer c’est à cause de l’intransigeance de Rabat à se plier à la volonté de la communauté internationale sur la question du Sahara occidental. Cette intransigeance dicte à Rabat de ne pas s’associer aux initiatives des autres pays de la région qui vont dans le sens de la construction de l’ensemble maghrébin. Toutes les actions entreprises dans ce sens, depuis 1994 ont été sabordées par le Maroc, qui casse toute initiative tant que son objectif de s’accaparer le Sahara occidental n’est pas réalisé. On affirme que l’inertie dans laquelle est plongée l’UMA, par la faute du Maroc, “fait perdre à la population maghrébine, estimée à 90
millions d’âmes, plus de 30 milliards de dollars en termes d’échanges et de coopération économique”. Cela est vrai. Il y a également que la poursuite de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc fait perdre chaque année au peuple marocain des milliards utilisés dans l’entretien des contingents militaires stationnés le long du mur de séparation de ce territoire occupé.Salim OualiLe Citoyen, 27/10/2010 -
Mort du jeune Sahraoui Elgahri Najem : Indignation internationale
L’armée marocaine a enterré mardi soir en catimini, à Al Ayoune, le jeune Sahraoui Elgarhi Najem (14 ans), qu’elle a abattu dimanche, sur fond d’ «indignation» et de « répression » des citoyens sahraouis, indique un communiqué du ministère des territoires occupés et de la diaspora.Mme Bana Hmeidi, la mère du martyr, qui n’a pas assisté à l’inhumation, réclame une enquête sur les circonstances de ce crime crapuleux. Elle rejette en bloc les allégations marocaines selon lesquelles les soldats ont riposté à des tirs en provenance du véhicule transportant son fils et ses camarades.
Les réactions à cette énième provocation marocaine ne se sont pas fait attendre. Nicole Kiil-Nielson, écologiste française et membre de l’intergroupe Sahara occidental du Parlement européen affirme les marocains veulent faire des sahraouis « des citoyens de troisième classe dans leur propre pays ». Les Sahraouis qui assistent à l’épuisement et au pillage de leurs ressources naturelles sans en bénéficier, dit-elle, sont à la fois victimes d’une répression énorme, de discriminations et d’abus de toutes sortes. Pour elle, le règlement définitif de la question sahraouie passe inévitablement par l’autodétermination, un droit inaliénable, et un référendum libre et équitable. Les parlementaires britanniques sont au courant de la brutalité des forces d’occupation marocaines et se solidarisent avec les sahraouis. Comme première action, ils ont signé une pétition où ils dénoncent les agissements de l’armée marocaine et comptent en parler avec leur ministre des Affaires étrangères.Jeremy Corbyn, le président du groupe parlementaire sur le Sahara occidental, qui qualifie cette mort de « tragédie et de honte » demandera au gouvernement britannique d’intervenir pour permettre au peuple sahraoui de décider librement de l’avenir de son pays. La fondation américaine «Defense Forum Foundation» appelle la communauté internationale à réagir face à l’escalade de la violence Sahara occidental. Sa présidente, Suzanne Scholte invite les journalistes et les militants des droits de l’homme de la région à se rendre dans les territoires occupés pour établir des rapports de première main sur la situation. Elle a insisté surtout à ce que l’Onu réagisse rapidement pour protéger les sahraouis, car ces derniers «sont dans une position intenable, étant privés d’emplois, de logement, d’éducation et de toute sorte de commodités». Elle rappelle que les organisations des droits de l’homme réclament depuis longtemps une surveillance renforcée pour éviter ce genre de tragédie.
Devant la montée de la violence qui pourrait bloquer les efforts de paix et cette mort de Najem qui survient au moment où Christopher Ross annonce la tenue de la reprise des pourparlers entre le Maroc et le Polisario en novembre prochain à New York, Mohamed Abdelaziz, le président sahraoui, prend à témoin la communauté internationale qui manifeste son indignation. Dans une missive adressée au secrétaire général de l’Onu, il lui explique que la présence des forces militaires et sécuritaires marocaines qui assiègent les camps sahraouis est une grande préoccupation quant aux véritables intentions de Rabat. La trente-sixième conférence de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui à laquelle prendront part près de quatre cent participants qui s’ouvrira demain à Paris, fera-t-elle entendre raison aux Marocains ?Djamel O.Horizons, 27/10/2010 -
La cause sahraouie à Paris
Dans un exode massif inattendu entamé il y a plus de quinze jours, quelque 20 000 Sahraouis ont quitté la ville d’El-Ayoun pour rejoindre un camp de fortune à plus d’une dizaine de kilomètres de la ville afin de protester contre leur condition de colonisésLa 36e EUCOCO (Conférence internationale de coordination de soutien au peuple sahraoui) entamera ses travaux demain, à Paris, la capitale la plus zélée dans la protection… des atteintes aux droits humains par les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental. Et, cerise sur le gâteau, c’est l’Assemblée nationale française qui abritera aujourd’hui l’acte inaugural de cette manifestation en présence du président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, et de Mme Aminatou Haïder, le cauchemar sublime du commandeur des croyants. La 36e EUCOCO se tient cette année à un moment où la question sahraouie bondit par-desssus la chape de silence qui l’étouffait et force le destin à coups de sacrifices jusqu’au martyre.
Dans un exode massif inattendu entamé il y a plus de quinze jours, quelque 20 000 Sahraouis ont quitté la ville d’El-Ayoun pour rejoindre un camp de fortune à plus d’une dizaine de kilomètres de la ville afin de protester contre leur condition de colonisés. Ce «camp de l’indépendance» désormais cerné par les forces marocaines qui ne lui laissent qu’une seule voie d’accès, a été dernièrement le théâtre de l’assassinat à coups de rafales d’un jeune garçon sahraoui de 14 ans qui tentait d’introduire un peu de vivres dans le camp où tout manque, y compris l’eau et les médicaments.La victime n’a même pas eu droit à une sépulture familiale, alors que trois Sahraouis blessés par les tirs au moment de la tragédie ont été «disparus» de l’hôpital militaire où ils se trouvaient, alors que d’autres manifestants se faisaient étriquer dans d’autres lieux du pays, dit-on. Comme quoi l’armée sioniste n’est plus la seule «armée la plus morale» du monde. La 36e EUCOCO se tient aussi au lendemain de la tournée de M. Christopher Ross, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, dans les pays concernés et intéressés de la région. Une tournée qui s’était achevée par la visite au Maroc.A l’issue de cette étape la plus longue et probablement la plus fatigante pour le diplomate américain, le principe de l’autodétermination comme passage obligé à toute solution du conflit maroco-sahraoui a été clairement réaffirmé et honnêtement repris par… la MAP. Un contexte qui offre à l’EUCOCO l’occasion de faire de Paris, la meilleure caisse de résonnance de la cause sahraouie.
M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.frLe Jeune Indépendant, 28/10/2010 -
Amnesty International demande au Maroc d’engager en urgence une enquête sur le meurtre du jeune Najem Garhi
Washington, 28/10/2010 (SPS) L’association internationale de défense des droits de l’homme Amnesty International a appelé mercredi les autorités marocaines à engager immédiatement une enquête sur le meurtre du jeune sahraoui Najem Garhi (14 ans) abattu dimanche dernier par des militaires marocains.« Les détails troublants sur cet assassinat doivent être étudiés immédiatement et de façon transparente », a déclaré Amnesty International dans un communiqué.
« Le Maroc doit montrer qu’il n’a pas violé les règles établies par l’ONU sur l’utilisation des armes à feu, ou qu’il n’a pas eu recours à un abus de force pour bloquer l’accès aux vivres au camp de protestation des Sahraouis », a-t-elle souligné.
Selon ses proches, note Amnesty international, le jeune Najem Garhi a été abattu le 24 Octobre par des militaires marocains alors qu’il se trouvait dans une voiture transportant des approvisionnements alimentaires vers un camp mis en place par les manifestants sahraouis réclamant la fin de leur marginalisation économique par le gouvernement marocain.
Najem est décédé presque immédiatement après avoir reçu une balle dans les reins tirée par les forces militaires marocaines au niveau d’un poste de contrôle alors qu’il était assis à l’intérieur de la voiture avec six autres personnes, a raconté à Amnesty International la sœur de la victime, Sayida Garhi.
Les victimes survivantes ont été transférées vers un hôpital militaire dans la ville voisine de EL Aain, où ils ont été trouvés menottés à leur lit lorsque des membres de la famille se sont rendus le lendemain à l’hôpital, précise encore cette association internationale de défense des droits de l’homme.
Amnesty international rapporte que selon la famille de la victime, Najem a été enterré le lendemain soir par les autorités marocaines qui n’ont par permis à sa mère, frères et sœurs de voir le corps ou leur dire l’endroit ou il a été enterré.
»L’armée marocaine a maintenu une forte présence dans le camp, mis en place le 10 octobre par les Sahraouis qui ont quitté la ville d ‘EL Aaiun et d’autres villes de l’Ouest du Sahara en masse à la demande d’emploi et de logements », souligne-t-elle.
Par ailleurs, Amnesty international ajoute qu’aujourd’hui mercredi, un groupe d’une dizaine de journalistes espagnols ont été empêchés par la police d’entrer dans le camp, et indique que la semaine dernière, les forces marocaines auraient utilisé des matraques et des gaz lacrymogènes pour empêcher plusieurs personnes arrivées par voitures de rejoindre ces camps afin de les approvisionner en vivres.
Outre cet appel, Amnesty international fait savoir qu’elle avait adressée la semaine dernière une lettre au ministre marocain de l’Intérieur l’appelant »au respect des manifestants sahraouis qui ont le droit à la liberté de réunion » et l’a exhorté de non recours à »l’abus de force » pour disperser les manifestants.
A rappeler que la présidente de la Fondation américaine Défense Forum Foundation, Mme. Suzanne Scholte, avait appelé mardi la communauté internationale à réagir face à l’escalade de la violence par les autorités marocaines au Sahara Occidental.
» La mort tragique du jeune sahraoui Garhi Najem (14 ans), qui a été abattu par des soldats marocains cette semaine, rejoint la longue liste des Sahraouis qui ont été emprisonnés, torturés et tués par les Marocains durant la lutte menée par les Sahraouis depuis près de quarante années pour leur droit à l’autodétermination », a-t-elle souligné dans un communique.
Elle a ajouté que »l’Organisation des Nations Unies doit assumer sa responsabilité dans la protection des Sahraouis dans les territoires occupés, qui a provoqué cette tragédie en occultant le référendum promis ». (SPS)
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Sahara occidental : la 36e conférence de l’EUCOCO tiendra ses assises vendredi au Mans
Paris, 28/10/2010 (SPS) La trente-sixième conférence de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) entamera ses travaux vendredi au palais des Congrès et de la Culture de la ville française du Mans.Près de 400 délégués en provenance d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie prendront part à cette rencontre internationale qui sera inaugurée conjointement par le président de la RASD et secrétaire général du Front Polisario, M. Mohammed Abdelaziz, et le président de l’EUCOCO, M. Pierre Galland.
Elle sera précédée, en préambule, par une conférence qui se tiendra à l’Assemblée nationale française autour du thème « La décolonisation du Sahara occidental : responsabilité des Nations unies et rôle de la France ».
L’Algérie sera représentée par une forte délégation, composée de parlementaires, de représentants du Comité national de soutien au peuple sahraoui (CNASPS), de Scouts musulmans algériens (SMA) et du comité du Croissant-Rouge algérien (CRA).
La conférence européenne, dont les travaux se poursuivront jusqu’au 31 octobre, sera articulée autour de plusieurs ateliers thématiques. Les experts plancheront ainsi sur les thèmes de la politique et l’information, les droits de l’homme, les droits de l’homme et territoires occupés, la coopération et la solidarité populaire et femmes et jeunesse, ont indiqué les organisateurs.
Ce rendez-vous est d’autant plus important que le conflit du Sahara occidental peine à trouver un règlement en application du droit et de la légalité internationale en matière de décolonisation. Le plan de paix des Nations unies accepté par le Maroc et le Front Polisario est depuis 1991 en panne en raison de la volonté du Maroc d’imposer la « marocanité » du Sahara occidental.
L’Assemblé générale et le Conseil de sécurité de l’Onu sont depuis, près de 50 ans, impuissants à mettre en œuvre leurs résolutions. Une situation qui prolonge le conflit et condamne le peuple sahraoui à l’exil sur ses propres territoires.
Cette conférence intervient précisément au moment où près de 20.000 Sahraouis, hommes, femmes et enfants, sont littéralement en train de vider leurs villes et de s’installer dans des tentes aux alentours d’El Aaiun, Smara et Boujdour.
Le mouvement, qui ne cesse de croître, se présente comme une nouvelle forme de protestation contre la situation politique et socio-économique des habitants autochtones des territoires sahraouis occupés.
Cette année, la coordination s’attachera à réfléchir et à promouvoir les formes les plus adaptées, afin que l’Union européenne, les gouvernements nationaux et les Nations unies prennent des mesures fermes à l’égard du Maroc et l’amènent à respecter la légalité internationale et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
La situation dans les territoires occupés, la situation des militants sahraouis des droits de l’homme, soumis à l’arbitraire des forces d’occupation marocaines, la protection des ressources naturelles, seront au centre des discussions et des résolutions qui seront adoptées au terme de cette rencontre qui a pour objectif la mobilisation accrue des volontés conscientes de la justesse de la cause sahraouie pour pouvoir peser davantage sur les décisions nationales, européennes et onusiennes.
L’EUCOCO est une coupole européenne regroupant les individus et organisations qui travaillent sur le conflit du Sahara occidental, la situation des réfugiés dans les camps, ainsi que sur les problèmes rencontrés dans les territoires occupés par le Maroc. Elle fut inaugurée en 1975 sous l’impulsion de l’ONG Oxfam-Solidarité.
Elle réunit un grand nombre de militants européens des comités et associations de soutien, des élus nationaux, européens et des personnalités d’Amérique, d’Europe et d’Afrique.
C’est en 1976 que fut organisée la première EUCOCO. Depuis, elle est devenue un événement annuel, au cours duquel le l’action de solidarité avec le peuple sahraoui, est évalué et planifié.
Un groupe de suivi, appelé Task Force, comprenant des délégués des différents pays, a pour mission de s’assurer que les activités planifiées soient bien mises en œuvre et préparer la prochaine réunion du groupe qui comprend des juristes,
des parlementaires, des militants des droits de l’homme, de représentants de villes et communes jumelées.Il organise également des actions concrètes de solidarité, comme l’accueil d’enfants sahraouis durant la période estivale ou l’envoi de caravanes d’aide.
La ville du Mans, située à 200 Km de Paris, a été jumelée en 1982 avec Haouza, daïra de Smara et première ville du Sahara occidental libérée par les soldats l’Armée populaire de libération sahraouie (ALPS) en 1979.
La 35e conférence de l’EUCOCO s’est déroulée il y a un an dans la ville espagnole de Barcelone. (SPS)
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Le parlement algérien prend part à une table ronde à l’Assemblée nationale française sur la décolonisation au Sahara Occidental
Alger, 28/10/2010 (SPS) Une délégation des deux chambres du Parlement algérien prendra part jeudi à une table ronde à l’Assemblée nationale française sous le thème « la décolonisation du Sahara Occidental : responsabilité des Nations-Unies et rôle de la France », indique mercredi un communiqué de l’Assemblée Populaire Nationale algérienne (APN).La délégation participera également à la 36e conférence de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) qui se tiendra du 29 au 31 octobre dans la ville française du Mans.
Elle est constituée particulièrement de membres du groupe parlementaire d’amitié et de fraternité « Algérie-Sahara Occidental », ajoute la même source.
Quatre thèmes seront débattus lors de cette table ronde qui sera animée par des parlementaires européens, des académiciens et spécialistes en droit international et relations politiques.
Ces thèmes portent sur « Le contexte juridique, droit à la décolonisation, autodétermination et résistance», « La surveillance du respect des droits de l’homme, rôle de la MINURSO et du Conseil des droits de l’Homme », « La protection des ressources naturelles, les relations UE-Maroc, une application du droit à géométrie variable » et « L’Europe et le Sahara occidental ».
La 36e conférence de l’EUCOCO qui verra la participation de parlementaires, juristes et militants sahraouis constituera une occasion pour « réitérer la position de l’Algérie qui soutien l’indépendance du peuple sahraoui et affirmer son droit à l’autodétermination conformément aux décisions de la légalité internationale », a-t-on indiqué de même source. (SPS)
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Conférence sur la décolonisation au Sahara occidental jeudi à l’Assemblée française
Paris, 28/10/2010 (SPS) Une conférence sur la décolonisation au Sahara occidental (envahi par le Maroc en 1975 et 1979, ndds) se tient jeudi après-midi à l’Assemblée nationale française, en présence du président sahraoui Mohamed Abdelaziz qui doit y prononcer un discours.« La décolonisation du Sahara occidental : responsabilité des Nations unies et rôle de la France » sera le thème phare de cette réunion, préambule à la 36e conférence de solidarité européenne avec le peuple sahraoui (EUCOCO) prévue du 29 au 31 octobre au Mans.
Le contexte juridique, le droit à la décolonisation, l’autodétermination et la résistance seront les principaux volets qui seront abordés par Eric David, professeur de droit international, et Maya Sahli, professeur universitaire de droit international, experte auprès du comité des Nations unies pour les droits de l’homme de Genève et député italienne.
La surveillance du respect des droits de l’homme, rôle de la MINURSO et du Conseil des droits de l’homme est l’autre thème qui sera développé par Gianfranco Fattorini, du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples et Aminetou Haidar, militante sahraouie des droits de l’homme.
Une table ronde avec des parlementaires européens sera animée par Pierre Galland, président de l’EUCOCO.
C’est la deuxième fois qu’une conférence sur la Sahara occidental se tient à l’Assemblée française. En 2008, une rencontre de parlementaires s’y était tenue en présence de feu Mahfoud Ali Beiba, alors président du Conseil national sahraoui. (SPS)
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L’assassinat du jeune Nayem El Gharhi, une violation flagrante du cessez le feu (président sahraoui)
Bir Lehlu, 28/10/2010 (SPS) (SPS) Le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, a estimé que l’assassinat par les forces marocaines du jeune Najem El Gharhi (14 ans) constituait une « violation flagrante et grave » du cessez le feu au Sahara occidental soulignant la responsabilité de la communauté internationale dans la protection des citoyens sahraouis sans défense.Dans une lettre au secrétaire général des nations unies Ban Ki-Moon le président sahraoui précise que « l’armée marocaine s’est rendue coupable d’une grave et flagrante violation du cessez le feu en perpétrant un crime abject contre des civils sahraouis sans défense dont le véhicule a été mitraillé causant la mort du jeune Najem El Gharhi et blessant les autres occupants dont le frère de la victime, l’ancien prisonnier Zoubir El Gharhi .
Dans cette lettre, M. Abdelaziz met en garde contre cette nouvelle escalade affirmant que ces agissements ainsi que le déploiement militaire dans la zone de conflit s’inscrivent en violation flagrante des termes de l’accord de cessez le feu conclu entre le front Polisario et le royaume marocain le 6 septembre 1991.
Les craintes formulées auparavant par le front Polisario se confirment, a indiqué le président sahraoui rappelant l’utilisation par les forces d’occupation marocaines de balles réelles contre des civiles désarmés.
Il a appelé à une « intervention d’urgence », afin d’empêcher que le Sahara occidental ne soit transformé en une véritable scène de crimes à l’image du quartier de Soweto en Afrique du Sud sous le régime d’Apartheid.
« Nous vous appelons à intervenir avant qu’il ne soit trop tard, pour empêcher que le Sahara occidental occupé ne connaisse un massacre comme celui qui a ciblé les civils de Soweto en Afrique du Sud sous le régime d’Apartheid, le Maroc ayant montré ses intentions préméditées de répression sauvage et de violation des accords de cessez le feu, a écrit le président sahraoui.
Le président Abdelaziz a appelé le secrétaire général et à travers lui la communauté internationale à assumer ses responsabilités dans la protection de plus de 25000 citoyens sahraouis vivant depuis plus de deux semaines dans des camps de fortune et qui subissent les pires exactions dans un territoire relevant de l’ONU.(SPS)
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Le Maroc doit donner des explications
La situation au Sahara Occidental suite à la mort d’un jeune sahraoui de 14 ans est extrêmément tendue. Jusqu’à présent, la police a déjà blessé plusieurs personnes -tous des sahraouis- tandis que les autorités de Rabat continue à refuser l’accès au territoire aux journalistes internationaux. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Les réfugiés sahraouis vivent dans des conditions de précarité absolue, endossés dans des camps qui dépendent quasi exclusivement de l’aide humanitaire internationale. Et le Maroc se lave les mains parce qau’il sait que tout ce qu’il fera restera dans l’impunité totale.Actuellement, la communauté internationale continue à ignorer le problème sahraoui. Les USA se taisent, intéressés pour garder un allié de l’importance géo-politique du royaume allaouite. La France se tait, pour des raisons similaires et d’autres de caractère comercial. Et l’Espagne se tait, sans autre motif que la position de prosternation que l’exécutif de José Luis Rodriguez Zapatero maintient avec le Maroc. Le Ministère des Affaires Etrangères a toujours regardé d’un autre côté devant les abus et provocations continuelles qui arrivent de Rabat d’une façon permanente. A cette occasion, il y a avait trop de raisons aussi humanitaires qu’affectives pour que Trinidad Jimenez arrête de défendre la dictature castriste et qu’elle dédie un peu de son énergie à défendre les droits des sahraouis. Eux qui, soit dit, en ont besoin plus que la gérontocratie cubaine.
El Imparcial, 27/10/2010