Mois : août 2010

  • Colloque international les 25 et 26 septembre à Alger sur  »le droit des peuples à la résistance  »

    Boumerdes (Algérie), 28/08/2010.- Un colloque international sur le thème « Le droit des peuples à la résistance » se tiendra les 25 et 26 septembre prochain à Alger, a annoncé samedi, à Boumerdes, le président du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Lamari Mahrez.

    Plus de 200 personnalités et représentants d’organismes mondiaux gouvernementaux ou non, connus pour défendre le droit des peuples à travers le monde, sont attendus à cette manifestation initiée par le Comité algérien de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui en coordination avec des organismes de droit humanitaire de la République arabe sahraouie démocratique, a précisé M. Lamari en marge de la clôture des travaux de l’université d’été des cadres de la RASD. 

    Les participants à ce colloque devraient rendre publique, à sa clôture, « une déclaration de soutien à la cause sahraouie et au combat de son peuple pour le recouvrement de ses droits légitimes et la libération de tout son territoire », a-t-il ajouté. 

    Evoquant les objectifs assignés à cette rencontre internationale, M. Lamari Mahrez a souligné qu’elle constituait une opportunité pour « envoyer un message d’encouragement à la résistance du peuple sahraoui », tout en lui exprimant également « un soutien indéfectible ». 

    Il s’agit également de souligner « le caractère pacifique » de la résistance de ce peuple et de « lever le voile sur la répression dont sont victimes les civils et tous les défenseurs des droits de l’homme en général », a-t-il précisé. 

    Parallèlement, il est question, selon la même source, de « percer le black-out médiatique pratiqué contre la résistance pacifique de ce peuple et le désintérêt de la presse occidentale pour sa cause », tout en « dénonçant les pratiques du Maroc visant à assimiler ce mouvement de résistance légale à du terrorisme. » 

    « Droit des peuples à l’autodétermination », « Droit à la liberté et à la dignité » et « respect des droits de l’homme » figurent parmi les thèmes qui seront débattus durant ce colloque, a-t-il indiqué. 


    Le Maroc occupe le Sahara Occidental depuis son abandon par l’Espagne en 1975. 

  • Le Maroc expulse 72 immigrants africains vers l’Algérie

    Comme à leur accoutumée, les autorités marocaines ont justifié leur décision par une application des conventions diplomatiques et par le fait que les immigrés Africains ont transité par l’Algérie alors que la plupart d’entre eux sont passés par le Sahara occidental et la Mauritanie.

    Le journal marocain El-Sabah reconnaît dans sa dernière livraison que les autorités marocaines ont procédés à l’expulsion abusive de 72 immigrés clandestins de différentes nationalités africaines vers le territoire algérien et ce après leur arrestation au large des côtes d’Al Hoceima  à bord de canots pneumatiques. Dans leur tentative désespérée, ces immigrés clandestins voulaient, d’après cette publication, rejoindre le « paradis » de l’Europe occidentale. Comme à leur accoutumée,  les autorités marocaines ont justifié leur décision d’expulsion vers l’Algérie par une application des conventions diplomatiques et par le fait que les immigrés Africains ont transité par l’Algérie alors que la plupart d’entre eux sont passés par le Sahara occidental et la Mauritanie.  

    Du côté algérien, la ville de Maghnia et les villages frontaliers sont témoins d’une augmentation remarquable de ces africains qui errent dans les rues. Alors que beaucoup pratiquent la mendicité, d’autres en revanche ;  n’hésitent pas à agresser d’honnêtes passants tel que cela vient de se produire récemment  avec un agriculteur du village frontalier d’El Batim qui a été  gravement attaqué par un ressortissant malien. D’après les éléments de l’enquête diligentée par la gendarmerie nationale de la daïra de Maghnia, le vol était le motif de l’agresseur qui a été arrêté et  présenté à la justice.

    Selon les observateurs, la sécurité s’est détériorée dans la région de manière significative à cause de la mise hors d’état de nuire des barons spécialisés dans la traite des êtres humains. Désormais,  les réseaux africains d’immigration clandestine ne font plus confiance aux passeurs Algériens ou Marocains pour le transfert vers Ceuta et Melilla, occupées par l’Espagne.  L’arrêt des activités de ces réseaux reviendrait  à l’incident qui a soulevé une tempête au Mroc après que la Garde civile espagnole ait jeté à la mer, au début du mois d’août, huit immigrants clandestins au large des côtes marocaines.

    Cet évènement avait coïncidé, en outre, avec l’attaque de citoyens marocains à Mellila. Ce qui a fait bouger plusieurs associations ainsi que le gouvernement  marocain qui ont dénoncé l’attitude espagnole et on voulu internationaliser le problème. Cet incident ne va pas sans rappeler une autre péripétie lorsque la police espagnole avait ouvert le feu en 2005 sur des immigrants africains. 500 à 600 Africains avait voulu sauter la clôture de fer séparant Ceuta et la frontière marocaine.  Une clôture d’une hauteur de 6 mètres qui a entraîné la chute de plusieurs victimes parmi les africains. Les africains semblent avoir trouver à Maghnia,  un havre de paix tant au maroc voisin  ils sont maltraités, pourchassés et  dépouillés de leurs biens. Dans les régions frontalières algériennes, ils peuvent trouver de l’aide et accéder aux soins en attendant une nouvelle tentative de passage au Maroc afin de continuer leur voyage vers l’Espagne.

    Par Samih B./ version française M-.C.Lachichi

    Source : Echourouk Online, 28/8/2010
  • La violence redouble contre les activistes sahraouis

    Droit de l’homme au Sahara occidental / La violence redouble contre les activistes sahraouis

    Les forces de répression marocaines poursuivent leur violence contre les activistes sahraouis des droits de l’homme et haussent le niveau de brutalité contre ces deniers à chaque fois que le roi Mohamed VI prononce un discours encouragent le poursuite de l’occupation du Sahara occidental. 

    Des sources sahraouies dans les territoires occupés ont rapporté jeudi dernier, que les militants sahraouis des droits de l’homme, Hamed Hmad, Brahim Sabbar, Sultana Khaya et Anassiri, et même un observateur mexicain nommé Antonio Velázquez, ont été victimes d’exactions de la par des services de répression d’occupation marocains. Cette fois-ci, ces services s’en sont pris à ces militants au moment où ils accueillaient un groupe d’activistes des droits de l’Homme qui revenaient d’Algérie, où il avait participé à l’Université d’été tenue à Boumerdes, a-t-on précisé. «Comme de coutume chez la police marocaine, des dizaines d’agents en uniforme et de Groupes urbains de sécurité avaient envahi, des heures avant, toute la zone, prêts à agir» a rapporté l’agence de presse sahraouie citant des témoins oculaires. L’agence a ajouté qu’à peine les activistes, les policiers marocains «se sont violemment lancés sur la foule, assénant des coups de poings, de coups de pieds et de matraques, aux militant qui ont été «traînés sur le sol». Un observateur étranger témoin de la scène et «complètement indigné», a dit qu’on vit dans les territoires occupés du Sahara Occidental une « guerre de basse intensité », déplorant que la Communauté Internationale, et notamment la MINURSO, qui est sur place là-bas, «ne fassent rien». Cet ami des Sahraouis a regretté que ce soit de «simples touristes qui viennent dans les territoires occupés «pour faire foi de cette situation et en informer le monde entier par la suite». Face à cette escalade de la répression, le Front Polisario a «fermement» condamné l’agression. «La communauté internationale ne peut pas continuer à tolérer les abus de l’Etat marocain à l’encontre des citoyens sans défense, dont leur seul crime est d’appeler pacifiquement à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance, à travers un référendum libre, équitable et impartial», a écrit le président de la République, Mohamed Abdelaziz, au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon. Abdelaziz a ainsi, appelé l’ONU à «assumer sa responsabilité entière dans la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental, dans l’attente de la décolonisation de ce territoire occupé par le Maroc depuis plus de trois décennies». Il a réaffirmé à cet égard, «la nécessité de la création d’un mécanisme onusien chargé de cette mission», invitant l’ONU à faire pressions sur le gouvernement marocain afin qu’il se conforme au droit international et mettre fin aux violations flagrantes des droits de l’homme au Sahara occidental. «Le gouvernement marocain doit assumer l’entièrement responsable des conséquences qui peuvent en découler de ces violations répétées, visant à saper les efforts de la communauté internationale devant parvenir à une solution juste et définitive du conflit au Sahara occidental et instaurer la paix et la stabilité dans la région», a-t-il souligné dans cette lettre à Ban Ki-moon. Les autorités marocaines continuent malheureusement de défier la communauté internationale, aidées qu’elles sont par des puissances étrangères dont la France dans leur sale besogne contre les Sahraouis.

    Le Citoyen, 27/8/2010
  • La traque des barons du cannabis s’amplifie pendant le ramadhan

    Depuis plus de cinq ans, l’Algérie connaît une recrudescence sans précédent des activités des trafiquants de drogue qui semblent s’intéresser au marché algérien.

    Chaque année, une moyenne de 60 tonnes de drogue est saisie par les services de sécurité. Des quantités de cannabis transitent par nos frontières ouest et sud-ouest, en provenance du Maroc. Face à ce danger permanent, les forces de sécurité ont réussi, au cours de leur lutte contre les trafiquants de drogue, à mettre la main sur des barons de la drogue, qualifiés de très actifs et dangereux à la fois. Leur arrestation a permis également la mise hors d’état de nuire de leurs acolytes. Deux grands barons de la drogue ont été localisés puis arrêtés par la police à Alger. Le premier a été arrêté il y a six mois à Alger-Centre, par la police judiciaire de la division Centre après une enquête minutieuse. Le second a été arrêté à Birtouta en compagnie de cinq de ses acolytes, lors d’une souricière soigneusement tendue par la police judiciaire de la division Ouest. Ces deux importants coups de filet, réalisés dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, ont permis à la police algéroise d’identifier un troisième baron, actuellement en fuite. La sûreté d’Alger a déclaré que l’arrestation de ce trafiquant n’est qu’une question de temps, il suffit de procéder à son identification. D’intenses recherches sont en cours grâce à la PDA (une sorte de fichier mobile équipé à chaque point de barrage policier). Pour rappel, il y a quatre mois la police anti-drogue de la division Ouest d’Alger avait réussi un important coup de filet en capturant un grand trafiquant de drogue résidant à Alger, C.M., âgé de 54 ans, repris de justice et recherché dans le cadre de plusieurs affaires de drogue à Alger.

    L’arrestation de cet important trafiquant de drogue, spécialisé dans les grandes quantités, a été opérée à Birtouta, une commune relevant de la wilaya d’Alger, le 23 décembre 2009 après une investigation approfondie menée par la police judiciaire de la division Ouest de la police d’Alger avec la collaboration de celle de Tlemcen. Il a été arrêté à bord d’un véhicule dans lequel se trouvait ses acolytes. Il s’agit de C.K. âgé de 44 ans, R.K. 25 ans et de C.O. 23 ans, dont un seul est un repris de justice. Ce coup de filet réalisé par la police a eu lieu quelques jours après l’arrestation de deux autres personnes faisant partie du même réseau. Il s’agit de B.Y,. 36 ans et de C.L., 37 ans, tous deux sont des repris de justice. C’est à partir de leur arrestation que l’affaire a pu être lancée par la cellule d’investigations relevant de la police judiciaire de la division Ouest d’Alger. La sûreté de la wilaya d’Alger a réalisé d’autres coups de filet spectaculaires dans le cadre de la lutte contre la drogue et le terrorisme. Malgré cela, les activités de certains réseaux de drogue se sont intensifiées ces dernières années. Récemment, la sûreté d’Alger a tiré la sonnette d’alarme lorsque l’une de ses divisions a mis la main sur un émigré en possession d’une quantité importante de morphine.

    La traque se poursuit au ramadhan

    Les résultats réalisés par les services de sécurité durant ces dernières années sont qualifiés d’excellents par les observateurs. Toutefois, un regain sans précédent des activités des trafiquants de drogue a été enregistré depuis le début du mois sacré. La Gendarmerie nationale et la police déploient tous les moyens pour faire face à cette recrudescence. A Alger, le 22 août 2010, la brigade de Gendarmerie nationale de Reghaïa a présenté devant le procureur de la République près le tribunal local, un dealer interpellé en possession de 30,6 grammes de kif traité. Il a été placé sous mandat de dépôt. Le 23 août 2010 à minuit, les gendarmes de la brigade de Menasria, en service de police de la route à hauteur de l’échangeur de Sidi-Rezine, Commune de Baraki, ont interpellé quatre (4) personnes circulant à bord d’un véhicule de marque Peugeot 309, en possession de 200 grammes de kif traité. L’enquête est en cours. Le 24 août dernier, dans la wilaya de Biskra, la brigade de Gendarmerie nationale de Tolga a présenté devant le procureur de la République près le tribunal local trois (3) dealers interpellés le 22 août 2010 en possession d’un (1) kilo et 465 grammes de kif traité. Ils ont été placés sous mandat de dépôt. Le même jour à 17 h45, agissant sur renseignements et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes de la brigade de Biskra ont interpellé une dame âgée de 43 ans et saisi dans son domicile, à la cité des 726 logements au chef-lieu de wilaya, 200 grammes de kif traité et quatre vingt sept (87) faux billets de banque en coupures de 1000 DA. En outre, à 18 heures, les gendarmes de la même unité ont récupéré, à hauteur du quartier précité, 30 grammes de kif traité jetés par un dealer qui a pris la fuite à leur vue. Le 23 août dans la wilaya de Souk-Ahras, les gendarmes de la brigade de Sécurité routière de Sedrata, en service de police de la route au carrefour formé par la RN n° 81 et le chemin de wilaya n° 02, Commune de Sedrata, ont interpellé une personne qui transportait à bord d’un fourgon de marque Peugeot J-5, un lot d’articles scolaires (des tabliers et cartables), d’une valeur de 113 300 DA, sans registre de commerce ni facture. 

    Par Sofiane Abi

    Le Jour d’Algérie, 29/8/2010
  • Le Jeune Indépendant : Girouette plutôt qu’imbécile ?

    «Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas», nous dit le proverbe que le président Sarkozy semble désormais connaître sur le bout des doigts. Le président Sarkozy a su vite changer de philosophie et d’attitude et se faire, selon les circonstances, une fois pour et se dire une fois contre le paiement de rançons aux ravisseurs de l’ancien GSPC qui bossent au Sahel. Dans le cas de Pierre Camatte, l’honorable humanitaire bien connu de Bajolet, lorsque les deux étaient en mission dans la région, la France s’était démenée comme un diable pour payer comme on le lui exigeait. Prévenante, elle accomplissait tous les rites auxquels on la soumettait, dévoilait ses surprenantes capacités de persuasion au pôvre Mali. Une fois sa banque de données ambulante récupérée, Paris plaida le geste humanitaire et prêta par la suite, stoïquement, son dos aux banderilles du voisinage. Par la suite, il y a eu le cas Germaneau qui, n’étant pas du club des Camatte, n’a pas été sauvé. Puis vint le tour des Espagnols qui s’arrangèrent eux aussi pour payer la rançon et liberer les otages, tout comme font les autres. On trouva alors tout à fait normal que Nicolas Sarkozy envoie une lettre de félicitations à José Luis Rodriguez Zapatero pour la réussite de cette libération. Mais la suite l’était moins. Deux jours après la libération, Sarkozy déclarait aux ambassadeurs de France : «La seule stratégie ne doit pas constituer à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers en échange de malheureux innocents.» Une déclaration tout ce qu’il y a de hallal en ce mois de ramadan, ce qui n’empêchera en rien les Espagnols d’y déceler une dose appréciable d’hypocrisie. Sarkozy partisan du : «Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais» ? En tout cas, il a été le seul homme politique, l’unique Président à oser la morale dans ce cas précis. La France rejoindrait-elle la vision des pays du Sahel sur le traitement des kidnappings ? Sinon, en voudrait-on à Madrid de suivre sa propre voie, celle qui sécurise le mieux ses intérêts propres ? 
    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Le Jeune Indépendant, 29/8/2010
  • Colloque international les 25 et 26 septembre à Alger sur  »le droit des peuples à la résistance  »

    Boumerdes (Algérie), 28/08/2010.- Un colloque international sur le thème « Le droit des peuples à la résistance » se tiendra les 25 et 26 septembre prochain à Alger, a annoncé samedi, à Boumerdes, le président du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Lamari Mahrez.

    Plus de 200 personnalités et représentants d’organismes mondiaux gouvernementaux ou non, connus pour défendre le droit des peuples à travers le monde, sont attendus à cette manifestation initiée par le Comité algérien de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui en coordination avec des organismes de droit humanitaire de la République arabe sahraouie démocratique, a précisé M. Lamari en marge de la clôture des travaux de l’université d’été des cadres de la RASD. 

    Les participants à ce colloque devraient rendre publique, à sa clôture, « une déclaration de soutien à la cause sahraouie et au combat de son peuple pour le recouvrement de ses droits légitimes et la libération de tout son territoire », a-t-il ajouté. 

    Evoquant les objectifs assignés à cette rencontre internationale, M. Lamari Mahrez a souligné qu’elle constituait une opportunité pour « envoyer un message d’encouragement à la résistance du peuple sahraoui », tout en lui exprimant également « un soutien indéfectible ». 

    Il s’agit également de souligner « le caractère pacifique » de la résistance de ce peuple et de « lever le voile sur la répression dont sont victimes les civils et tous les défenseurs des droits de l’homme en général », a-t-il précisé. 

    Parallèlement, il est question, selon la même source, de « percer le black-out médiatique pratiqué contre la résistance pacifique de ce peuple et le désintérêt de la presse occidentale pour sa cause », tout en « dénonçant les pratiques du Maroc visant à assimiler ce mouvement de résistance légale à du terrorisme. » 

    « Droit des peuples à l’autodétermination », « Droit à la liberté et à la dignité » et « respect des droits de l’homme » figurent parmi les thèmes qui seront débattus durant ce colloque, a-t-il indiqué. 


    Le Maroc occupe le Sahara Occidental depuis son abandon par l’Espagne en 1975. 

  • Le Maroc expulse 72 immigrants africains vers l’Algérie

    Comme à leur accoutumée, les autorités marocaines ont justifié leur décision par une application des conventions diplomatiques et par le fait que les immigrés Africains ont transité par l’Algérie alors que la plupart d’entre eux sont passés par le Sahara occidental et la Mauritanie.

    Le journal marocain El-Sabah reconnaît dans sa dernière livraison que les autorités marocaines ont procédés à l’expulsion abusive de 72 immigrés clandestins de différentes nationalités africaines vers le territoire algérien et ce après leur arrestation au large des côtes d’Al Hoceima  à bord de canots pneumatiques. Dans leur tentative désespérée, ces immigrés clandestins voulaient, d’après cette publication, rejoindre le « paradis » de l’Europe occidentale. Comme à leur accoutumée,  les autorités marocaines ont justifié leur décision d’expulsion vers l’Algérie par une application des conventions diplomatiques et par le fait que les immigrés Africains ont transité par l’Algérie alors que la plupart d’entre eux sont passés par le Sahara occidental et la Mauritanie.  

    Du côté algérien, la ville de Maghnia et les villages frontaliers sont témoins d’une augmentation remarquable de ces africains qui errent dans les rues. Alors que beaucoup pratiquent la mendicité, d’autres en revanche ;  n’hésitent pas à agresser d’honnêtes passants tel que cela vient de se produire récemment  avec un agriculteur du village frontalier d’El Batim qui a été  gravement attaqué par un ressortissant malien. D’après les éléments de l’enquête diligentée par la gendarmerie nationale de la daïra de Maghnia, le vol était le motif de l’agresseur qui a été arrêté et  présenté à la justice.

    Selon les observateurs, la sécurité s’est détériorée dans la région de manière significative à cause de la mise hors d’état de nuire des barons spécialisés dans la traite des êtres humains. Désormais,  les réseaux africains d’immigration clandestine ne font plus confiance aux passeurs Algériens ou Marocains pour le transfert vers Ceuta et Melilla, occupées par l’Espagne.  L’arrêt des activités de ces réseaux reviendrait  à l’incident qui a soulevé une tempête au Mroc après que la Garde civile espagnole ait jeté à la mer, au début du mois d’août, huit immigrants clandestins au large des côtes marocaines.

    Cet évènement avait coïncidé, en outre, avec l’attaque de citoyens marocains à Mellila. Ce qui a fait bouger plusieurs associations ainsi que le gouvernement  marocain qui ont dénoncé l’attitude espagnole et on voulu internationaliser le problème. Cet incident ne va pas sans rappeler une autre péripétie lorsque la police espagnole avait ouvert le feu en 2005 sur des immigrants africains. 500 à 600 Africains avait voulu sauter la clôture de fer séparant Ceuta et la frontière marocaine.  Une clôture d’une hauteur de 6 mètres qui a entraîné la chute de plusieurs victimes parmi les africains. Les africains semblent avoir trouver à Maghnia,  un havre de paix tant au maroc voisin  ils sont maltraités, pourchassés et  dépouillés de leurs biens. Dans les régions frontalières algériennes, ils peuvent trouver de l’aide et accéder aux soins en attendant une nouvelle tentative de passage au Maroc afin de continuer leur voyage vers l’Espagne.

    Par Samih B./ version française M-.C.Lachichi

    Source : Echourouk Online, 28/8/2010
  • Le Jeune Indépendant : Girouette plutôt qu’imbécile ?

    «Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas», nous dit le proverbe que le président Sarkozy semble désormais connaître sur le bout des doigts. Le président Sarkozy a su vite changer de philosophie et d’attitude et se faire, selon les circonstances, une fois pour et se dire une fois contre le paiement de rançons aux ravisseurs de l’ancien GSPC qui bossent au Sahel. Dans le cas de Pierre Camatte, l’honorable humanitaire bien connu de Bajolet, lorsque les deux étaient en mission dans la région, la France s’était démenée comme un diable pour payer comme on le lui exigeait. Prévenante, elle accomplissait tous les rites auxquels on la soumettait, dévoilait ses surprenantes capacités de persuasion au pôvre Mali. Une fois sa banque de données ambulante récupérée, Paris plaida le geste humanitaire et prêta par la suite, stoïquement, son dos aux banderilles du voisinage. Par la suite, il y a eu le cas Germaneau qui, n’étant pas du club des Camatte, n’a pas été sauvé. Puis vint le tour des Espagnols qui s’arrangèrent eux aussi pour payer la rançon et liberer les otages, tout comme font les autres. On trouva alors tout à fait normal que Nicolas Sarkozy envoie une lettre de félicitations à José Luis Rodriguez Zapatero pour la réussite de cette libération. Mais la suite l’était moins. Deux jours après la libération, Sarkozy déclarait aux ambassadeurs de France : «La seule stratégie ne doit pas constituer à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers en échange de malheureux innocents.» Une déclaration tout ce qu’il y a de hallal en ce mois de ramadan, ce qui n’empêchera en rien les Espagnols d’y déceler une dose appréciable d’hypocrisie. Sarkozy partisan du : «Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais» ? En tout cas, il a été le seul homme politique, l’unique Président à oser la morale dans ce cas précis. La France rejoindrait-elle la vision des pays du Sahel sur le traitement des kidnappings ? Sinon, en voudrait-on à Madrid de suivre sa propre voie, celle qui sécurise le mieux ses intérêts propres ? 
    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Le Jeune Indépendant, 29/8/2010
  • Manifestation pacifique de canariens et sahraouis au Sahara Occupée brutalement réprimée

    Un groupe canarien de différents âges se sont manifestés pacifiquement, aujourd’hui samedi 28 août à 18:00 heure locale dans l’Avenue Smara, face au Café Ibiza, à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.

    D’après un contact direct avec les manifestants, immédiatement après le début de la manifestation, la police marocaine intervena de manière brutale. Ils ont été frappés, détenus et embarqués dans des fourgons de la police. Jusqu’à présent, personne ne sait où ils ont été conduits.

    Le but de cette manifestation était montrer, avec leur présence, leur soutien au peuple sahraoui et à sa lutte constamment réprimée, et dénoncer l’insoutenable situation qui leur imposée : ajournement du référendum, spoliation de ses ressources, violation systématique des DH, sans écho dans la communauté internationale à cause du blocus médiatique. 

    Les autorités espagnoles au Maroc ont été informées des faits qui prouvent encore une fois le caractère fasciste et répressif du royaume du Maroc, en espérant que le gouvernement espagnol fera les gestions nécessaires pour la libération immédiate des ciotyens et citoyennes détenues.

    Source : Tenerife con el Sahara, 28/8/2010
  • « Toutes les options sont ouvertes pour le recouvrement de l’indépendance » (Premier ministre sahraoui)

    Boumerdes (Algérie), 28/08/2010 (SPS) Le Premier ministre, Abdelkader Taleb oumar a déclaré, samedi, que « toutes les options sont ouvertes pour la libération et le recouvrement de l’indépendance », assurant que « le peuple sahraoui est prêt pour le sacrifice. »


    « La direction sahraouie est sur le point d’établir un état des lieux global, conformément à ce qui a été décidé lors du douxième congrès du Front Polisario », a indiqué M. Taleb Oumar à la clôture de l’université d’été des cadres sahraouis, ouverte depuis début août à Boumerdes. 


    Dans son allocution de clôture, M. Taleb Oumar a souligné « la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu’à l’indépendance de son pays », tout en mettant en garde l’occupant contre « des manœuvres destinées à maintenir indéfiniment le statu quo. » 


    Il a réitéré son appel à l’ONU pour « mettre un terme à cette douloureuse situation » et à « œuvrer à l’amélioration des droits de l’homme, à la libération des détenus politiques ainsi qu’à trouver les mécanismes de protection de ces droits. » 


    S’exprimant sur la position de la France, il a invité le gouvernement de ce pays à « cesser de faire obstacle à la solution et à se mettre en conformité avec ses obligations internationales. » 


    S’adressant à l’ancien colonisateur du Sahara Occidental (l’Espagne), M. Taleb Oumar a exigé de ce pays « d’assumer ses responsabilités historiques en matière de décolonisation. » I


    l a demandé également à l’Union Européenne de « geler les avantages accordés au Maroc, tant que celui-ci persiste à violer les droits de l’homme, et à s’abstenir de signer avec lui tout accord touchant le territoire sahraoui occupé. » 


    Evoquant une correspondance de M. Christopher Ross, l’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, envoyée au groupe des amis du SG de l’ONU, le responsable sahraoui a relevé qu’il est indiqué dans celle-ci que c’est « le régime marocain qui entrave les efforts pour un règlement du conflit et à l’origine de l’impasse actuelle. » 


    Il a exprimé le vœu que ce message soit considéré « comme un début sérieux de la part des Nations Unies pour faire entendre raison au régime marocain », permettre « à qui de droit de récupérer son du » et, de là, « permettre aussi à l’ONU de retrouver une crédibilité qu’elle a perdu, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle page des relations avec le Maroc, basée sur le respect mutuel et la coopération ». 


    Le président du Commissariat politique de l’armée sahraouie, M. Sidi Ougal a, pour sa part, exprimé dans un message adressé au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, « sa profonde gratitude pour l’important soutien de l’Algérie à la cause sahraouie », assurant que « le peuple sahraoui n’oubliera jamais la constance des positions algériennes durant toutes les étapes de sa cause. » 


    Dans un message lu à cette occasion, les organisateurs de cette manifestation ont également dénoncé « la répression pratiquée contre les activistes des droits de l’homme, ayant pris part à cette université d’été », et salué « la résistance pacifique dans les territoires occupés ». 


    Ils ont, en outre, lancé un appel pour un « organe international qui enquêtera sur la grave saignée des ressources naturelles du Sahara Occidental par l’occupant. » 


    La clôture de cette université a été marquée par la présence d’une délégation du gouvernement sahraoui et de nombreuses personnalités nationales, ambassadeurs et représentants de la société civile. (SPS)