Le commissaire de l’UA à la paix et à la sécurité, M. Ramtane Lamamra a affirmé hier, que la première conférence des représentants de la sécurité et de la paix en Afrique, qui a débuté jeudi au Caire, constituait « un tournant en vue de passer à la vitesse supérieure dans la réalisation des objectifs de « 2010: année de la paix et de la sécurité », décrétée par les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, lors du sommet d’Addis-Abeba, en février 2010.
Mois : août 2010
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“Année de la paix et de la sécurité”
Dans une déclaration à l’APS en marge de ces travaux, M. Lamamra a indiqué que cette conférence est « une rencontre, à un haut niveau, des émissaires de la paix de l’ensemble des organisations internationales » (UA, ONU, Ligue arabe, UE, OCI et OIF). « En vue de trouver une cohésion entre l’ensemble des activités de ces organisations, nous oeuvrons à organiser des rencontres de réflexion, d’échanges d’informations et de coordination avec les actions de l’UA, dans le cadre de l’année de la paix et de la sécurité en Afrique », a souligné M. Lamamra. Cela expliquerait la présence d’ambassadeurs de la paix, désignés par l’UA lors de cette réunion, dont l’ancienne star internationale de football, Rabah Madjer », a-t-il ajouté.La commission de l’UA avait désigné, en juillet dernier, les douze membres du conseil consultatif et les 14 ambassadeurs de la paix dont Rabah Madjer. La création du conseil consultatif et du groupe d’ambassadeurs de la paix vise à soutenir les efforts de la commission de l’UA pour le règlement des conflits et la consolidation de la paix en Afrique. Celui-ci est chargé de la promotion de ratification des instruments juridiques africains dont la charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance. M. Lamamra a affirmé que le principal objectif de cette réunion était la consécration de la cohésion et de la coordination pour une meilleure efficacité de l’action de l’UA, à l’occasion de l’année de la paix et de la sécurité en Afrique.A cet égard, les intervenants à cette réunion ont souligné la nécessité de continuer à organiser de telles rencontres.A l’issue de cette réunion, les participants devront convenir de la tenue de cette rencontre de façon annuelle ou biennale, a-t-il précisé. Concernant les questions abordées à cette rencontre, M. Lamamra a cité le terrorisme, la piraterie, le trafic d’armes et la criminalité en général. Il sera également question de passer en revue les expériences des différentes organisations internationales en vue de tirer les enseignements nécessaires, d’éviter des interférences entres les actions des différentes organisations et de fournir davantage d’efforts pour l’optimisation de l’action commune. Les participants ont, durant la première journée, examiné la situation en Somalie et aborderont notamment durant la deuxième et troisième journées la situation au Soudan de manière générale, dans les grands lacs et au Sahara Occidental ainsi que les problèmes de la région du Sahel. M. Lamamra a indiqué que la réunion sera sanctionnée par l’adoption de la « déclaration du Caire » pour la paix, soulignant que le choix du Caire pour abriter cette réunion fait suite à l’invitation du gouvernement égyptien, outre la présence du centre des opérations de maintien de la paix et du siège de la Ligue arabe, d’où la nécessité pour les deux organisations arabe et africaine d’intensifier la coordination entre elles d’autant que les foyers de tension en Afrique concernent des pays membres de ces deux organisations.L’autre objectif de cette rencontre, a-t-il dit, est « la mobilisation » de l’ensemble des représentants de l’Union Africaine sur le terrain et les ambassadeurs de la paix afin de faire de la journée mondiale de la paix, le 21 septembre, journée « sans conflits ni violence ». Puisque la plupart des conflits se situent en Afrique, a-t-il noté, « Nous oeuvrons à cette occasion à apporter notre contribution pour faire de cette date, une journée sans conflits ni violence ». Si cet objectif est atteint, a-t-il poursuivi, cela signifiera que le continent africain pourra « aller vers l’élimination à jamais de la violence et l’adoption de la culture de la paix ». Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine avait souligné les principales activités qui doivent être exécutées durant la journée de la paix prévue le 21 septembre. Il s’agit notamment de cesser les actes d’agression dans toutes les régions en conflit, de procéder à des aides humanitaires et matérielles et d’autres services au profit des populations locales qui vivent dans les zones de conflit ainsi que les régions en difficulté qui ont grand besoin de ces aides.Le sommet a également recommandé d’observer une minute de silence à 10h (heure universelle) pour la paix dans toutes les parties de l’Afrique et d’amener les éléments des forces armées et des forces de sécurité des pays membres de l’UA à exécuter des actions de développement au profit des populations locales et de les soutenir.El Moudjahid, 29/8/2010 -
“Année de la paix et de la sécurité”
Le commissaire de l’UA à la paix et à la sécurité, M. Ramtane Lamamra a affirmé hier, que la première conférence des représentants de la sécurité et de la paix en Afrique, qui a débuté jeudi au Caire, constituait « un tournant en vue de passer à la vitesse supérieure dans la réalisation des objectifs de « 2010: année de la paix et de la sécurité », décrétée par les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, lors du sommet d’Addis-Abeba, en février 2010.
Dans une déclaration à l’APS en marge de ces travaux, M. Lamamra a indiqué que cette conférence est « une rencontre, à un haut niveau, des émissaires de la paix de l’ensemble des organisations internationales » (UA, ONU, Ligue arabe, UE, OCI et OIF). « En vue de trouver une cohésion entre l’ensemble des activités de ces organisations, nous oeuvrons à organiser des rencontres de réflexion, d’échanges d’informations et de coordination avec les actions de l’UA, dans le cadre de l’année de la paix et de la sécurité en Afrique », a souligné M. Lamamra. Cela expliquerait la présence d’ambassadeurs de la paix, désignés par l’UA lors de cette réunion, dont l’ancienne star internationale de football, Rabah Madjer », a-t-il ajouté.La commission de l’UA avait désigné, en juillet dernier, les douze membres du conseil consultatif et les 14 ambassadeurs de la paix dont Rabah Madjer. La création du conseil consultatif et du groupe d’ambassadeurs de la paix vise à soutenir les efforts de la commission de l’UA pour le règlement des conflits et la consolidation de la paix en Afrique. Celui-ci est chargé de la promotion de ratification des instruments juridiques africains dont la charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance. M. Lamamra a affirmé que le principal objectif de cette réunion était la consécration de la cohésion et de la coordination pour une meilleure efficacité de l’action de l’UA, à l’occasion de l’année de la paix et de la sécurité en Afrique.A cet égard, les intervenants à cette réunion ont souligné la nécessité de continuer à organiser de telles rencontres.A l’issue de cette réunion, les participants devront convenir de la tenue de cette rencontre de façon annuelle ou biennale, a-t-il précisé. Concernant les questions abordées à cette rencontre, M. Lamamra a cité le terrorisme, la piraterie, le trafic d’armes et la criminalité en général. Il sera également question de passer en revue les expériences des différentes organisations internationales en vue de tirer les enseignements nécessaires, d’éviter des interférences entres les actions des différentes organisations et de fournir davantage d’efforts pour l’optimisation de l’action commune. Les participants ont, durant la première journée, examiné la situation en Somalie et aborderont notamment durant la deuxième et troisième journées la situation au Soudan de manière générale, dans les grands lacs et au Sahara Occidental ainsi que les problèmes de la région du Sahel. M. Lamamra a indiqué que la réunion sera sanctionnée par l’adoption de la « déclaration du Caire » pour la paix, soulignant que le choix du Caire pour abriter cette réunion fait suite à l’invitation du gouvernement égyptien, outre la présence du centre des opérations de maintien de la paix et du siège de la Ligue arabe, d’où la nécessité pour les deux organisations arabe et africaine d’intensifier la coordination entre elles d’autant que les foyers de tension en Afrique concernent des pays membres de ces deux organisations.L’autre objectif de cette rencontre, a-t-il dit, est « la mobilisation » de l’ensemble des représentants de l’Union Africaine sur le terrain et les ambassadeurs de la paix afin de faire de la journée mondiale de la paix, le 21 septembre, journée « sans conflits ni violence ». Puisque la plupart des conflits se situent en Afrique, a-t-il noté, « Nous oeuvrons à cette occasion à apporter notre contribution pour faire de cette date, une journée sans conflits ni violence ». Si cet objectif est atteint, a-t-il poursuivi, cela signifiera que le continent africain pourra « aller vers l’élimination à jamais de la violence et l’adoption de la culture de la paix ». Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine avait souligné les principales activités qui doivent être exécutées durant la journée de la paix prévue le 21 septembre. Il s’agit notamment de cesser les actes d’agression dans toutes les régions en conflit, de procéder à des aides humanitaires et matérielles et d’autres services au profit des populations locales qui vivent dans les zones de conflit ainsi que les régions en difficulté qui ont grand besoin de ces aides.Le sommet a également recommandé d’observer une minute de silence à 10h (heure universelle) pour la paix dans toutes les parties de l’Afrique et d’amener les éléments des forces armées et des forces de sécurité des pays membres de l’UA à exécuter des actions de développement au profit des populations locales et de les soutenir.El Moudjahid, 29/8/2010 -
Fin de l’université d’été de la RASD à Boumerdès
Abdelkader Taleb Omar, Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique, a présidé, à Boumerdès, la cérémonie de clôture de l’université d’été organisée en direction des cadres de la jeune République sahraouie.Parmi les personnalités qui ont participé à ces festivités, on notait la présence des ambassadeurs de l’Afrique du Sud, de Cuba et des chargés d’affaires du Congo et du Venezuela. Côté algérien, on a remarqué le président de la Commission nationale de soutien au peuple sahraoui, de Moussa Touati, président du parti FNA, et d’autres hauts responsables, notamment ceux de la wilaya hôte de ce conclave. Quant à la championne olympique Hassiba Boulmerka, qui affirme avec force qu’elle soutient depuis des années la cause juste et pacifique du peuple sahraoui, elle était parmi les siens. En retour, aussi bien les responsables sahraouis que les simples participants lui ont témoigné une grande affection. Cette université, entamée le 3 août, a abordé des thèmes politiques, économiques et historiques. 25 conférences animées par des experts et des universitaires ont été organisées à l’intention des participants. Les organisateurs de cette session de formation ont programmé, à mi-chemin de ce conclave, une journée d’étude d’un haut niveau animée par Razag Bara en sa qualité d’homme de loi et l’ancien ministre de la Défense malienne. Elle a porté sur le traitement du terrorisme transnational par la communauté internationale. En matière d’animation politique, des organisations féministes algériennes ont animé, en présence de la ministre sahraouie de l’Enseignement, Mme Meriem Salek-Hamada, et d’un grand nombre de femmes qui participaient à cette université d’été, un meeting de soutien aux femmes sahraouies. Hassiba Boulmerka et la célèbre militante sahraouie des droits de l’homme, Mlle Soltana Khaya, venue des territoires occupés, se sont partagé la vedette. Lors de cette cérémonie de clôture, le commissaire politique de l’ALS (Armée de libération sahraouie) a lu une lettre destinée au président de la République Abdelaziz Bouteflika, le remerciant du soutien de l’Algérie pour la poursuite du combat du peuple sahraoui en vue d’obtenir son indépendance. D’autres orateurs ont également adressé leurs remerciements au ministère de l’Energie et des Mines, à la Sonatrach et à la wilaya de Boumerdès pour leur contribution à la réussite de cette rencontre de formation.Abachi L.Le Soir d’Algérie, 29/8/2010 -
Fin de l’université d’été de la RASD à Boumerdès
Abdelkader Taleb Omar, Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique, a présidé, à Boumerdès, la cérémonie de clôture de l’université d’été organisée en direction des cadres de la jeune République sahraouie.Parmi les personnalités qui ont participé à ces festivités, on notait la présence des ambassadeurs de l’Afrique du Sud, de Cuba et des chargés d’affaires du Congo et du Venezuela. Côté algérien, on a remarqué le président de la Commission nationale de soutien au peuple sahraoui, de Moussa Touati, président du parti FNA, et d’autres hauts responsables, notamment ceux de la wilaya hôte de ce conclave. Quant à la championne olympique Hassiba Boulmerka, qui affirme avec force qu’elle soutient depuis des années la cause juste et pacifique du peuple sahraoui, elle était parmi les siens. En retour, aussi bien les responsables sahraouis que les simples participants lui ont témoigné une grande affection. Cette université, entamée le 3 août, a abordé des thèmes politiques, économiques et historiques. 25 conférences animées par des experts et des universitaires ont été organisées à l’intention des participants. Les organisateurs de cette session de formation ont programmé, à mi-chemin de ce conclave, une journée d’étude d’un haut niveau animée par Razag Bara en sa qualité d’homme de loi et l’ancien ministre de la Défense malienne. Elle a porté sur le traitement du terrorisme transnational par la communauté internationale. En matière d’animation politique, des organisations féministes algériennes ont animé, en présence de la ministre sahraouie de l’Enseignement, Mme Meriem Salek-Hamada, et d’un grand nombre de femmes qui participaient à cette université d’été, un meeting de soutien aux femmes sahraouies. Hassiba Boulmerka et la célèbre militante sahraouie des droits de l’homme, Mlle Soltana Khaya, venue des territoires occupés, se sont partagé la vedette. Lors de cette cérémonie de clôture, le commissaire politique de l’ALS (Armée de libération sahraouie) a lu une lettre destinée au président de la République Abdelaziz Bouteflika, le remerciant du soutien de l’Algérie pour la poursuite du combat du peuple sahraoui en vue d’obtenir son indépendance. D’autres orateurs ont également adressé leurs remerciements au ministère de l’Energie et des Mines, à la Sonatrach et à la wilaya de Boumerdès pour leur contribution à la réussite de cette rencontre de formation.Abachi L.Le Soir d’Algérie, 29/8/2010 -
Le Timor oriental préoccupé par l’obstruction du Maroc dans la décolonisation du Sahara occidental (ministre)
Dili (Timor oriental), 28/08/2010 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères du Timor oriental, Zakaria Dacosta, a exprimé la préoccupation de son pays au sujet de l’obstruction du Maroc devant le parachèvement du processus de décolonisation du Sahara Ouest, selon un communiqué de l’ambassade sahraouie à Dili, rendu public jeudi dernier.M. Dacosta qui recevait l’ambassadeur sahraoui Mohammed Salama Badi, au siège du ministère des Affaires étrangères, a indiqué que son gouvernement est « préoccupé par les obstacles continus du Maroc visant à retarder le processus de décolonisation et le déni jet de Rabat à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre et démocratique. «Les deux parties ont également passé en revue les derniers développements du conflit du Sahara occidental, notamment les violations des droits humains commises par le Maroc dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine et le pillage continu des ressources naturelles de ce territoire occupé depuis plus de 35 ans par le Maroc.Ils ont également discuté d’autres questions d’intérêt commun, notamment les voies et moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux gouvernements et peuples frères, du Timor oriental et la République sahraouie, a conclu le communiqué. (SPS). -
Appel à des sanctions contre le Maroc
C’est hier que l’université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique a clos ses portes à la salle omnisport «Mohamed-Belaaredj» de Boumerdès. Cette manifestation a regroupé plus de 670 participants, dont des parlementaires sahraouis et des élus municipaux, au cours de laquelle plusieurs questions géostratégiques internationales ayant trait à la mondialisation et autres points politico-socio-économiques ont été débattus durant un mois. A l’issue de cette université d’été, 25 conférences politico-socio-économiques ont été organisées, et pas moins de 75 communications ont été développées par les différents intervenants parmi les militants et cadres de la RASD. Lors dans son intervention de clôture, le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a rendu hommage au peuple sahraoui en lutte pour son indépendance. Il a appelé les Nations unies à plus de détermination quant à l’application de ses résolutions relatives à l’autodétermination du peuple sahraoui et l’Union européenne à des sanctions économiques contre le Maroc, l’annulation de tous les accords de partenariat avec le Maroc dans le domaine politico-économique et l’intervention de l’Espagne, ancien pays colonisateur, à soutenir les résolutions de l’organisation des Nations unies. Par ailleurs, le diplomate sahraoui n’a pas manqué d’appeler la France à sursoir à toutes les options de soutien au régime monarchique du Maroc. Evoquant les déclarations diffusées par les différents médias marocains quant à l’intégration des Sahraouis au Maroc, il dira que «ce ne sont que des mensonges perpétrés par les services secrets du royaume auxquels nous n’accordons aucun égard». Il ajoutera : «Pour notre part, nous lançons un défi à la monarchie pour ouvrir un débat et l’organisation d’un référendum conformément aux résolutions des Nations unies. Le peuple sahraoui est convaincu que la lutte continue jusqu’à sa libération et son indépendance». A la fin de son intervention le diplomate a affirmé que le Polisario n’est pas une organisation terroriste, comme l’affirme le colonisateur marocain, mais une organisation de lutte contre le colonisateur et a appelé le régime du Maroc à la libération des militants sahraouis détenus dans les geôles marocaines. Il est à rappeler que cette université d’été a été baptisée au nom du chahid Mahfoud Ali Biya. Cette manifestation a été clôturée par l’hymne national de la RASD «Ya bani Assahra» repris par tous les participants qui arboraient les drapeaux de la RASD et de l’Algérie.
A.KichniLe Jour d’Algérie, 29/8/2010 -
Le Timor oriental préoccupé par l’obstruction du Maroc dans la décolonisation du Sahara occidental (ministre)
Dili (Timor oriental), 28/08/2010 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères du Timor oriental, Zakaria Dacosta, a exprimé la préoccupation de son pays au sujet de l’obstruction du Maroc devant le parachèvement du processus de décolonisation du Sahara Ouest, selon un communiqué de l’ambassade sahraouie à Dili, rendu public jeudi dernier.M. Dacosta qui recevait l’ambassadeur sahraoui Mohammed Salama Badi, au siège du ministère des Affaires étrangères, a indiqué que son gouvernement est « préoccupé par les obstacles continus du Maroc visant à retarder le processus de décolonisation et le déni jet de Rabat à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre et démocratique. «Les deux parties ont également passé en revue les derniers développements du conflit du Sahara occidental, notamment les violations des droits humains commises par le Maroc dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine et le pillage continu des ressources naturelles de ce territoire occupé depuis plus de 35 ans par le Maroc.Ils ont également discuté d’autres questions d’intérêt commun, notamment les voies et moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux gouvernements et peuples frères, du Timor oriental et la République sahraouie, a conclu le communiqué. (SPS). -
Appel à des sanctions contre le Maroc
C’est hier que l’université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique a clos ses portes à la salle omnisport «Mohamed-Belaaredj» de Boumerdès. Cette manifestation a regroupé plus de 670 participants, dont des parlementaires sahraouis et des élus municipaux, au cours de laquelle plusieurs questions géostratégiques internationales ayant trait à la mondialisation et autres points politico-socio-économiques ont été débattus durant un mois. A l’issue de cette université d’été, 25 conférences politico-socio-économiques ont été organisées, et pas moins de 75 communications ont été développées par les différents intervenants parmi les militants et cadres de la RASD. Lors dans son intervention de clôture, le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a rendu hommage au peuple sahraoui en lutte pour son indépendance. Il a appelé les Nations unies à plus de détermination quant à l’application de ses résolutions relatives à l’autodétermination du peuple sahraoui et l’Union européenne à des sanctions économiques contre le Maroc, l’annulation de tous les accords de partenariat avec le Maroc dans le domaine politico-économique et l’intervention de l’Espagne, ancien pays colonisateur, à soutenir les résolutions de l’organisation des Nations unies. Par ailleurs, le diplomate sahraoui n’a pas manqué d’appeler la France à sursoir à toutes les options de soutien au régime monarchique du Maroc. Evoquant les déclarations diffusées par les différents médias marocains quant à l’intégration des Sahraouis au Maroc, il dira que «ce ne sont que des mensonges perpétrés par les services secrets du royaume auxquels nous n’accordons aucun égard». Il ajoutera : «Pour notre part, nous lançons un défi à la monarchie pour ouvrir un débat et l’organisation d’un référendum conformément aux résolutions des Nations unies. Le peuple sahraoui est convaincu que la lutte continue jusqu’à sa libération et son indépendance». A la fin de son intervention le diplomate a affirmé que le Polisario n’est pas une organisation terroriste, comme l’affirme le colonisateur marocain, mais une organisation de lutte contre le colonisateur et a appelé le régime du Maroc à la libération des militants sahraouis détenus dans les geôles marocaines. Il est à rappeler que cette université d’été a été baptisée au nom du chahid Mahfoud Ali Biya. Cette manifestation a été clôturée par l’hymne national de la RASD «Ya bani Assahra» repris par tous les participants qui arboraient les drapeaux de la RASD et de l’Algérie.
A.KichniLe Jour d’Algérie, 29/8/2010 -
La violence redouble contre les activistes sahraouis
Droit de l’homme au Sahara occidental / La violence redouble contre les activistes sahraouisLes forces de répression marocaines poursuivent leur violence contre les activistes sahraouis des droits de l’homme et haussent le niveau de brutalité contre ces deniers à chaque fois que le roi Mohamed VI prononce un discours encouragent le poursuite de l’occupation du Sahara occidental.Des sources sahraouies dans les territoires occupés ont rapporté jeudi dernier, que les militants sahraouis des droits de l’homme, Hamed Hmad, Brahim Sabbar, Sultana Khaya et Anassiri, et même un observateur mexicain nommé Antonio Velázquez, ont été victimes d’exactions de la par des services de répression d’occupation marocains. Cette fois-ci, ces services s’en sont pris à ces militants au moment où ils accueillaient un groupe d’activistes des droits de l’Homme qui revenaient d’Algérie, où il avait participé à l’Université d’été tenue à Boumerdes, a-t-on précisé. «Comme de coutume chez la police marocaine, des dizaines d’agents en uniforme et de Groupes urbains de sécurité avaient envahi, des heures avant, toute la zone, prêts à agir» a rapporté l’agence de presse sahraouie citant des témoins oculaires. L’agence a ajouté qu’à peine les activistes, les policiers marocains «se sont violemment lancés sur la foule, assénant des coups de poings, de coups de pieds et de matraques, aux militant qui ont été «traînés sur le sol». Un observateur étranger témoin de la scène et «complètement indigné», a dit qu’on vit dans les territoires occupés du Sahara Occidental une « guerre de basse intensité », déplorant que la Communauté Internationale, et notamment la MINURSO, qui est sur place là-bas, «ne fassent rien». Cet ami des Sahraouis a regretté que ce soit de «simples touristes qui viennent dans les territoires occupés «pour faire foi de cette situation et en informer le monde entier par la suite». Face à cette escalade de la répression, le Front Polisario a «fermement» condamné l’agression. «La communauté internationale ne peut pas continuer à tolérer les abus de l’Etat marocain à l’encontre des citoyens sans défense, dont leur seul crime est d’appeler pacifiquement à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance, à travers un référendum libre, équitable et impartial», a écrit le président de la République, Mohamed Abdelaziz, au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon. Abdelaziz a ainsi, appelé l’ONU à «assumer sa responsabilité entière dans la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental, dans l’attente de la décolonisation de ce territoire occupé par le Maroc depuis plus de trois décennies». Il a réaffirmé à cet égard, «la nécessité de la création d’un mécanisme onusien chargé de cette mission», invitant l’ONU à faire pressions sur le gouvernement marocain afin qu’il se conforme au droit international et mettre fin aux violations flagrantes des droits de l’homme au Sahara occidental. «Le gouvernement marocain doit assumer l’entièrement responsable des conséquences qui peuvent en découler de ces violations répétées, visant à saper les efforts de la communauté internationale devant parvenir à une solution juste et définitive du conflit au Sahara occidental et instaurer la paix et la stabilité dans la région», a-t-il souligné dans cette lettre à Ban Ki-moon. Les autorités marocaines continuent malheureusement de défier la communauté internationale, aidées qu’elles sont par des puissances étrangères dont la France dans leur sale besogne contre les Sahraouis.Le Citoyen, 27/8/2010 -
La traque des barons du cannabis s’amplifie pendant le ramadhan
Depuis plus de cinq ans, l’Algérie connaît une recrudescence sans précédent des activités des trafiquants de drogue qui semblent s’intéresser au marché algérien.Chaque année, une moyenne de 60 tonnes de drogue est saisie par les services de sécurité. Des quantités de cannabis transitent par nos frontières ouest et sud-ouest, en provenance du Maroc. Face à ce danger permanent, les forces de sécurité ont réussi, au cours de leur lutte contre les trafiquants de drogue, à mettre la main sur des barons de la drogue, qualifiés de très actifs et dangereux à la fois. Leur arrestation a permis également la mise hors d’état de nuire de leurs acolytes. Deux grands barons de la drogue ont été localisés puis arrêtés par la police à Alger. Le premier a été arrêté il y a six mois à Alger-Centre, par la police judiciaire de la division Centre après une enquête minutieuse. Le second a été arrêté à Birtouta en compagnie de cinq de ses acolytes, lors d’une souricière soigneusement tendue par la police judiciaire de la division Ouest. Ces deux importants coups de filet, réalisés dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, ont permis à la police algéroise d’identifier un troisième baron, actuellement en fuite. La sûreté d’Alger a déclaré que l’arrestation de ce trafiquant n’est qu’une question de temps, il suffit de procéder à son identification. D’intenses recherches sont en cours grâce à la PDA (une sorte de fichier mobile équipé à chaque point de barrage policier). Pour rappel, il y a quatre mois la police anti-drogue de la division Ouest d’Alger avait réussi un important coup de filet en capturant un grand trafiquant de drogue résidant à Alger, C.M., âgé de 54 ans, repris de justice et recherché dans le cadre de plusieurs affaires de drogue à Alger.L’arrestation de cet important trafiquant de drogue, spécialisé dans les grandes quantités, a été opérée à Birtouta, une commune relevant de la wilaya d’Alger, le 23 décembre 2009 après une investigation approfondie menée par la police judiciaire de la division Ouest de la police d’Alger avec la collaboration de celle de Tlemcen. Il a été arrêté à bord d’un véhicule dans lequel se trouvait ses acolytes. Il s’agit de C.K. âgé de 44 ans, R.K. 25 ans et de C.O. 23 ans, dont un seul est un repris de justice. Ce coup de filet réalisé par la police a eu lieu quelques jours après l’arrestation de deux autres personnes faisant partie du même réseau. Il s’agit de B.Y,. 36 ans et de C.L., 37 ans, tous deux sont des repris de justice. C’est à partir de leur arrestation que l’affaire a pu être lancée par la cellule d’investigations relevant de la police judiciaire de la division Ouest d’Alger. La sûreté de la wilaya d’Alger a réalisé d’autres coups de filet spectaculaires dans le cadre de la lutte contre la drogue et le terrorisme. Malgré cela, les activités de certains réseaux de drogue se sont intensifiées ces dernières années. Récemment, la sûreté d’Alger a tiré la sonnette d’alarme lorsque l’une de ses divisions a mis la main sur un émigré en possession d’une quantité importante de morphine.La traque se poursuit au ramadhanLes résultats réalisés par les services de sécurité durant ces dernières années sont qualifiés d’excellents par les observateurs. Toutefois, un regain sans précédent des activités des trafiquants de drogue a été enregistré depuis le début du mois sacré. La Gendarmerie nationale et la police déploient tous les moyens pour faire face à cette recrudescence. A Alger, le 22 août 2010, la brigade de Gendarmerie nationale de Reghaïa a présenté devant le procureur de la République près le tribunal local, un dealer interpellé en possession de 30,6 grammes de kif traité. Il a été placé sous mandat de dépôt. Le 23 août 2010 à minuit, les gendarmes de la brigade de Menasria, en service de police de la route à hauteur de l’échangeur de Sidi-Rezine, Commune de Baraki, ont interpellé quatre (4) personnes circulant à bord d’un véhicule de marque Peugeot 309, en possession de 200 grammes de kif traité. L’enquête est en cours. Le 24 août dernier, dans la wilaya de Biskra, la brigade de Gendarmerie nationale de Tolga a présenté devant le procureur de la République près le tribunal local trois (3) dealers interpellés le 22 août 2010 en possession d’un (1) kilo et 465 grammes de kif traité. Ils ont été placés sous mandat de dépôt. Le même jour à 17 h45, agissant sur renseignements et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes de la brigade de Biskra ont interpellé une dame âgée de 43 ans et saisi dans son domicile, à la cité des 726 logements au chef-lieu de wilaya, 200 grammes de kif traité et quatre vingt sept (87) faux billets de banque en coupures de 1000 DA. En outre, à 18 heures, les gendarmes de la même unité ont récupéré, à hauteur du quartier précité, 30 grammes de kif traité jetés par un dealer qui a pris la fuite à leur vue. Le 23 août dans la wilaya de Souk-Ahras, les gendarmes de la brigade de Sécurité routière de Sedrata, en service de police de la route au carrefour formé par la RN n° 81 et le chemin de wilaya n° 02, Commune de Sedrata, ont interpellé une personne qui transportait à bord d’un fourgon de marque Peugeot J-5, un lot d’articles scolaires (des tabliers et cartables), d’une valeur de 113 300 DA, sans registre de commerce ni facture.Par Sofiane AbiLe Jour d’Algérie, 29/8/2010