Mois : août 2010

  • Communiqué de FMVJ, AMDH et OMDH sur les prisonniers politiques sahraouis

    Août 2010
    Communiqué
    Le Forum marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ), l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) ont suivi de près la situation des détenus politiques «Groupe Tamek» depuis leur arrestation en octobre 2009. Tout en notant avec satisfaction la mise en liberté provisoire de certains membres du groupe, elles se disent étonnées de la poursuite de la détention de MM. Ali Salem Tamek, Mohammed Naciri et Brahim Dahhane sans aucun procès ni même leur audition par le juge d’instruction depuis décembre 2009.
    Le Forum marocain pour la Vérité et la Justice, l’Association marocaine des droits humains et l’Organisation marocaine des droits humains considèrent que cette situation est inacceptable et appellent à la mise en liberté des détenus ou la tenue de leur procès dans les plus brefs délais, tout en leur garantissant les conditions d’un procès équitable.
    Les signataires :
    Forum marocain pour la Vérité et la Justice
    Association marocaine des droits humains
    Organisation marocaine des droits humains

  • Communiqué de FMVJ, AMDH et OMDH sur les prisonniers politiques sahraouis

    Août 2010
    Communiqué
    Le Forum marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ), l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) ont suivi de près la situation des détenus politiques «Groupe Tamek» depuis leur arrestation en octobre 2009. Tout en notant avec satisfaction la mise en liberté provisoire de certains membres du groupe, elles se disent étonnées de la poursuite de la détention de MM. Ali Salem Tamek, Mohammed Naciri et Brahim Dahhane sans aucun procès ni même leur audition par le juge d’instruction depuis décembre 2009.
    Le Forum marocain pour la Vérité et la Justice, l’Association marocaine des droits humains et l’Organisation marocaine des droits humains considèrent que cette situation est inacceptable et appellent à la mise en liberté des détenus ou la tenue de leur procès dans les plus brefs délais, tout en leur garantissant les conditions d’un procès équitable.
    Les signataires :
    Forum marocain pour la Vérité et la Justice
    Association marocaine des droits humains
    Organisation marocaine des droits humains

  • HRW demande au Maroc de libérer les trois militants sahraouis des droits de l’homme

    NEW YORK, 3 août 2010 (SPS)- Les autorités marocaines ont été interpellées par Human Rights Watch (HRW) pour libérer trois militants sahraouis des droits de l’homme ou leur assurer un procès « équitable » et « transparent ». Selon un rapport publie ce lundi,l’organisation non-gouvernementale (ONG) de défense des droits de l’homme affirme qu’ »aucun élément prouvant la culpabilité des accusés n’a été découvert », rappelant que ces trois militants ont été arrêtés en 2009 et accusés alors d’atteinte à la sécurité extérieure. Selon HRW l’enquête sur ces trois militants a été confiée à ses débuts au tribunal militaire de Rabat et l’ONG exige que le procès ait lieu devant un tribunal civil. En ce sens, l’organisation révèle que le dossier d’accusation est composé de comptes rendus de la télévision et d’articles de la presse écrite. Les trois militants avaient été arrêtés avec trois autres accusés à Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis. Trois des six accusés ont bénéficié d’une liberté provisoire. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le mois de mars dernier avant de l’arrêter pour réclamer des autorités judiciaires marocaines qu’elles fixent le « plus rapidement » la date de leur procès ou qu’elles les libèrent », rappelle-t-on. ( SPS)

  • Sarko et son éternel refrain

    Pour Nicolas Sarkozy «Sa stratégie, c’est d’abord de rassembler son camp de base. Même du côté du cœur de cible, c’est à dire des sympathisants UMP, il commençait y avoir du flottement». «Les signes les plus forts qu’attendent ces électeurs, c’est sur la crise et l’emploi». «Mais comme là il n’y a pas de marge de manœuvre, Nicolas Sarkozy actionne le deuxième levier que sont l’insécurité et l’immigration et précisément le lien assez trouble» que ses électeurs de 2007 «font entre ces deux thèmes. Le F.N de Lepen d’ailleurs a jugé que les propos du président «confirmaient officiellement le caractère criminogène de certaines immigrations». 
    Réflexion, 3/8/2010
  • HRW demande au Maroc de libérer les trois militants sahraouis des droits de l’homme

    NEW YORK, 3 août 2010 (SPS)- Les autorités marocaines ont été interpellées par Human Rights Watch (HRW) pour libérer trois militants sahraouis des droits de l’homme ou leur assurer un procès « équitable » et « transparent ». Selon un rapport publie ce lundi,l’organisation non-gouvernementale (ONG) de défense des droits de l’homme affirme qu’ »aucun élément prouvant la culpabilité des accusés n’a été découvert », rappelant que ces trois militants ont été arrêtés en 2009 et accusés alors d’atteinte à la sécurité extérieure. Selon HRW l’enquête sur ces trois militants a été confiée à ses débuts au tribunal militaire de Rabat et l’ONG exige que le procès ait lieu devant un tribunal civil. En ce sens, l’organisation révèle que le dossier d’accusation est composé de comptes rendus de la télévision et d’articles de la presse écrite. Les trois militants avaient été arrêtés avec trois autres accusés à Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis. Trois des six accusés ont bénéficié d’une liberté provisoire. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le mois de mars dernier avant de l’arrêter pour réclamer des autorités judiciaires marocaines qu’elles fixent le « plus rapidement » la date de leur procès ou qu’elles les libèrent », rappelle-t-on. ( SPS)

  • Les bavures s’accumulent : La France, El Qaïda et le «Guatanamo bis»

    La France chercherait-elle à donner un argument à El Qaïda au Maghreb actuellement, en quête d’un utopique redéploiement dans le Sahel, pour lancer des représailles? Un vrai fait intervenu récemment a engendré une polémique. Il s’agit de l’enlèvement dans un campement d’éleveurs non loin de la base des combattants de l’AQMI, de deux hommes par l’armée mauritanienne. Elle les soupçonne d’appartenance au groupe terroriste. C’est du moins, ce qui ressort de la narration de témoins oculaires. A priori, les auteurs du raid franco- mauritanien semblent à première vue, procéder à l’instar des terroristes, auxquels ils reprochent, pourtant, kidnapping et séquestrations dans cette région infectée de groupuscules terroristes qui s’adonnant au racket et aux enlèvements. Les deux hommes enlevés par l’armée mauritanienne sont des bédouins, soulignent des sources proches du dossier. C’est naturellement dans le but de leur arracher des renseignements. Ce fait bizarre, n’est pas resté sans conséquence. Car les familles des deux  personnes enlevées se sont rendues à Tombouctou le vendredi, pour porter plainte. Les deux hommes répondent aux noms de Cheikna Ould Bolla et de Rabah Ould Messaoud appartenant à la tribu El Wesra installée dans cette partie du Mali. Qui serait derrière l’enlèvement de ces deux Mauritaniens? Un fait qui laisse présager que le Nord du Mali est devenue un «Afghanistan bis», ou de l’Afrique. C’est dire que la situation est devenue presque inextricable. Existe-t-il une sorte de «Guatanamo» en Afrique qui permet de soutirer des renseignements à des hommes du continent? C’est la question que se posent les observateurs. Faut- il par exemple décimer les membres de toute une famille sous prétexte qu’un frère, ou un cousin a des accointances avec Aqmi? s’interroge-t-on. C’est hélas, un scénario identique à  ce qui se passe en Afghanistan et désormais au Nord du Mali. Le recrutement est devenu facile depuis que l’Algérie a durci les conditions d’accession à son territoire freinant du coup, le petit trafic auquel s’adonnait la majeure partie des jeunes des localités du Nord du Mali.
  • La France tente de culpabiliser l’Algérie

    Après l’échec de la libération de Germaneau : La France tente de culpabiliser l’Algérie
    «En raison des menaces actuelles dans la zone sahélienne, il est recommandé aux Français résidents ou de passage de limiter leurs déplacements au strict nécessaire, plus particulièrement dans le Grand Sud, et de faire preuve de la plus extrême vigilance». Ces recommandations sont extraites d’une note du Quai d’Orsay à ses ressortissants qui désirent se rendre an Algérie.
    En exhortant ses ressortissants à limiter au strict minimum leurs déplacements dans notre pays, encore une fois, la France fait une fixation sur l’Algérie. Cette «fiche» Algérie été mise à jour le 30 juillet. Elle rappelle à bien des égards ses semblables de la pire période des années 1990. Selon le site du Quai d’Orsay, la menace terroriste est présente dans «toutes les régions, aussi bien dans le Nord que dans le Grand Sud». Avec la fin de la période hivernale, «le rythme d’action des groupes armés est redevenu dense: plusieurs attentats particulièrement meurtriers se sont produits en juillet en Kabylie et dans la région de Boumerdes. Les forces de sécurité sont les premières visées, mais il ne fait aucun doute que des étrangers figurent aussi parmi les cibles susceptibles d’intéresser les groupes armés», a ajouté le Quai d’Orsay. «Les menaces renouvelées d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) contre des intérêts français, la persistance d’attaques menées par les groupes terroristes, principalement contre les forces de l’ordre dans le quart nord-est du pays, mais susceptibles de concerner aussi bien les étrangers et d’autres régions, et la dangerosité accrue de la zone sahélienne, limitrophe de l’Algérie, aboutissent à ce que le risque terroriste reste élevé en Algérie», argumente encore le Quai d’Orsay. Par cette note, la France vient encore une fois de démonter sa «haine» contre le peuple algérien. S’il est tout à fait normal que les autorités mettent garde contre le risque terroriste, le faire par rapport à des émeutes ou une opération qui a eu lieu au Mali, est navrant.
    «Il n’est pas rare que des conflits sociaux ou des tensions autour de certains quartiers dégénèrent de manière violente sur la voie publique, malgré l’existence d’un état d’urgence qui interdit en théorie toute manifestation», soutient le ministre des Affaires étrangers, comme si en France ce genre de manifestations est inexistant. Pour la France, l’Algérie est un pays de tous les dangers. Terrorisme, émeutes mais aussi «chauffards» et bien entendu les tremblements de terre, voilà comment est présentée l’Algérie par la France officielle. Alors qu’elle est championne en la matière, la France va jusqu’à relever le nombre d’accidents de la circulation particulièrement élevé, qualifiant les Algériens de chauffards et de criminels.
    Ali Karimou
  • Sarko et son éternel refrain

    Pour Nicolas Sarkozy «Sa stratégie, c’est d’abord de rassembler son camp de base. Même du côté du cœur de cible, c’est à dire des sympathisants UMP, il commençait y avoir du flottement». «Les signes les plus forts qu’attendent ces électeurs, c’est sur la crise et l’emploi». «Mais comme là il n’y a pas de marge de manœuvre, Nicolas Sarkozy actionne le deuxième levier que sont l’insécurité et l’immigration et précisément le lien assez trouble» que ses électeurs de 2007 «font entre ces deux thèmes. Le F.N de Lepen d’ailleurs a jugé que les propos du président «confirmaient officiellement le caractère criminogène de certaines immigrations». 
    Réflexion, 3/8/2010
  • Les bavures s’accumulent : La France, El Qaïda et le «Guatanamo bis»

    La France chercherait-elle à donner un argument à El Qaïda au Maghreb actuellement, en quête d’un utopique redéploiement dans le Sahel, pour lancer des représailles? Un vrai fait intervenu récemment a engendré une polémique. Il s’agit de l’enlèvement dans un campement d’éleveurs non loin de la base des combattants de l’AQMI, de deux hommes par l’armée mauritanienne. Elle les soupçonne d’appartenance au groupe terroriste. C’est du moins, ce qui ressort de la narration de témoins oculaires. A priori, les auteurs du raid franco- mauritanien semblent à première vue, procéder à l’instar des terroristes, auxquels ils reprochent, pourtant, kidnapping et séquestrations dans cette région infectée de groupuscules terroristes qui s’adonnant au racket et aux enlèvements. Les deux hommes enlevés par l’armée mauritanienne sont des bédouins, soulignent des sources proches du dossier. C’est naturellement dans le but de leur arracher des renseignements. Ce fait bizarre, n’est pas resté sans conséquence. Car les familles des deux  personnes enlevées se sont rendues à Tombouctou le vendredi, pour porter plainte. Les deux hommes répondent aux noms de Cheikna Ould Bolla et de Rabah Ould Messaoud appartenant à la tribu El Wesra installée dans cette partie du Mali. Qui serait derrière l’enlèvement de ces deux Mauritaniens? Un fait qui laisse présager que le Nord du Mali est devenue un «Afghanistan bis», ou de l’Afrique. C’est dire que la situation est devenue presque inextricable. Existe-t-il une sorte de «Guatanamo» en Afrique qui permet de soutirer des renseignements à des hommes du continent? C’est la question que se posent les observateurs. Faut- il par exemple décimer les membres de toute une famille sous prétexte qu’un frère, ou un cousin a des accointances avec Aqmi? s’interroge-t-on. C’est hélas, un scénario identique à  ce qui se passe en Afghanistan et désormais au Nord du Mali. Le recrutement est devenu facile depuis que l’Algérie a durci les conditions d’accession à son territoire freinant du coup, le petit trafic auquel s’adonnait la majeure partie des jeunes des localités du Nord du Mali.
  • La France tente de culpabiliser l’Algérie

    Après l’échec de la libération de Germaneau : La France tente de culpabiliser l’Algérie
    «En raison des menaces actuelles dans la zone sahélienne, il est recommandé aux Français résidents ou de passage de limiter leurs déplacements au strict nécessaire, plus particulièrement dans le Grand Sud, et de faire preuve de la plus extrême vigilance». Ces recommandations sont extraites d’une note du Quai d’Orsay à ses ressortissants qui désirent se rendre an Algérie.
    En exhortant ses ressortissants à limiter au strict minimum leurs déplacements dans notre pays, encore une fois, la France fait une fixation sur l’Algérie. Cette «fiche» Algérie été mise à jour le 30 juillet. Elle rappelle à bien des égards ses semblables de la pire période des années 1990. Selon le site du Quai d’Orsay, la menace terroriste est présente dans «toutes les régions, aussi bien dans le Nord que dans le Grand Sud». Avec la fin de la période hivernale, «le rythme d’action des groupes armés est redevenu dense: plusieurs attentats particulièrement meurtriers se sont produits en juillet en Kabylie et dans la région de Boumerdes. Les forces de sécurité sont les premières visées, mais il ne fait aucun doute que des étrangers figurent aussi parmi les cibles susceptibles d’intéresser les groupes armés», a ajouté le Quai d’Orsay. «Les menaces renouvelées d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) contre des intérêts français, la persistance d’attaques menées par les groupes terroristes, principalement contre les forces de l’ordre dans le quart nord-est du pays, mais susceptibles de concerner aussi bien les étrangers et d’autres régions, et la dangerosité accrue de la zone sahélienne, limitrophe de l’Algérie, aboutissent à ce que le risque terroriste reste élevé en Algérie», argumente encore le Quai d’Orsay. Par cette note, la France vient encore une fois de démonter sa «haine» contre le peuple algérien. S’il est tout à fait normal que les autorités mettent garde contre le risque terroriste, le faire par rapport à des émeutes ou une opération qui a eu lieu au Mali, est navrant.
    «Il n’est pas rare que des conflits sociaux ou des tensions autour de certains quartiers dégénèrent de manière violente sur la voie publique, malgré l’existence d’un état d’urgence qui interdit en théorie toute manifestation», soutient le ministre des Affaires étrangers, comme si en France ce genre de manifestations est inexistant. Pour la France, l’Algérie est un pays de tous les dangers. Terrorisme, émeutes mais aussi «chauffards» et bien entendu les tremblements de terre, voilà comment est présentée l’Algérie par la France officielle. Alors qu’elle est championne en la matière, la France va jusqu’à relever le nombre d’accidents de la circulation particulièrement élevé, qualifiant les Algériens de chauffards et de criminels.
    Ali Karimou