Mois : août 2010

  • RASD : Université d’été pour ses cadres

    Des centaines – plus de 500 selon les organisateurs – de cadres sahraouis ont envahi, ces derniers jours, les structures de l’université M’Hamed- Bougara de Boumerdès. Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique — RASD — organise à leur intention du 3 au 28 août une université d’été.
    Cette rencontre dédiée à feu Mahfoud Ali Beidha, ancien président du Parlement de cette République, décédé récemment, est placée d’après les organisateurs, sous le signe de la solidarité, résistance et formation. Elle concerne des cadres civils et militaires des camps de réfugiés. Une vingtaine de personnes du territoire sahraoui occupé par le Marocsont attendues à Boumerdès dans les prochaines 48 heures. Hier vers la mi-journée, les organisateurs de ce conclave ne pouvaient dire si les autorités marocaines les empêchaient de rejoindre la ville de l’ex-Rocher noir. Le ministre de la Justice et des Affaires religieuses de la RASD, Hamed Salma, ne cache pas que cette rencontre n’a été rendue possible que grâce à l’appui de la Commission algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui. Ce qui laisse entendre que les pouvoirs publics algériens y contribuent également. La cérémonie d’ouverture, présidée par le ministre sahraoui de la Justice et des Affaires religieuse, s’est déroulée hier matin à la salle omnisports de la ville de Boumerdès. On y notait la présence des représentants en Algérie de certaines chancelleries africaines, du président de la Commission algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui, des autorités locales et des ministres et dirigeants sahraouis. Selon le ministre sahraoui, des cadres des instances exécutives ou élues, des cadres supérieurs, des secrétaires généraux de certaines instances étatiques sahraouies et des officiers de l’ALS (Armée de libération sahraouie) ont été conviés à suivre cette formation. Des universitaires algériens donneront des conférences axées essentiellement sur la gestion des instances étatiques. «A travers l’organisation de cette ampleur, nous voulons échanger des expériences, découvrir de nouvelles méthodes de gestion et approfondir la solidarité avec le peuple algérien», nous confie un cadre de l’ambassade de la RASD à Alger qui précise, par ailleurs, que les conférences aborderont également les volets politique, historique et culturel.
    «Mohammed VI se contredit »

    A l’issue de la cérémonie d’ouverture, le ministre sahraoui de la Justice et des Affaires religieuses, Hamed Salma a animé un point de presse. Bien entendu, la première question qu,i a été adressée au conférencier concerne le dernier discours du roi du Maroc, Mohamed VI. D’aucuns jugeaient, en effet, cette sortie du chef du Royaume chérifien particulièrement virulente à l’endroit de l’Algérie, principal soutien des Sahraouis dans leur combat pour leur indépendance. Cela n’inquiète pas outre mesure le ministre sahraoui. «Ce n’est pas la première fois que le roi du Maroc fait des déclarations de cette nature. En novembre, il a dit qu’il n’y aucune existence de la cause sahraouie. Il est revenu, par la suite, sur ses déclarations», dira Hamed. L’orateur laisse entendre que le roi marocain a fait un discours pour la consommation interne à son royaume. «Dans le cadre du discours du trône, il devait dire quelque chose. Mais ce discours ne concorde pas avec la réalité.» Sur un ton mesuré, le conférencier met cependant en garde le commandeur des croyants marocains contre toute velléité d’action unilatérale. La réalité, c’est que le Maroc et la RASD avancent chacun des arguments dans leur processus de négociations. Il est donc clair que la solution ne pourrait venir exclusivement d’une seule partie du conflit. Sur, justement, le processus de négociations, l’orateur reste prudent et dit que le gouvernement sahraoui attend que l’envoyé spécial de l’ONU se manifeste.
    Abachi L. 

  • L’Algérie réitère sa position de principe en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination (CNASPS)

     Boumerdes (Algérie), 03/08/2010 (SPS) Le président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mehrez Alamari a réitéré mardi la position constante de l’Algérie de soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. 

    M. Alamari qui s’exprimait devant les participants de l’université ‘Mahfoud Ali Beiba’ des cadres de la RASD et du Front Polisario a indiqué que « la direction algérienne et les composantes confondues de la société civile algérienne sont à la disposition peuple sahraoui jusqu’au recouvrement de son indépendance ». 

    Il a en outre précisé que cette université est un message fort de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui dans sa lutte pour la liberté et l’indépendance.

    M. Alamari a également dénoncé l’intransigeance du Maroc visant à imposer son fait accompli colonial au Sahara occidental et ses violation des droits humains des Sahraouis qui manifestent pacifiquement pour leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance. 

    Plus de six cent cadres de la RASD et du Front Polisario profiteront à travers l’Université ‘Mahfoud Ali Beiba’ qui se poursuivra jusqu’au 29 aout courant de plusieurs conférences concernant différents domaines, rappelle-t-on. (SPS)

  • Khadija Ryadi, présidente de l’AMDH : «L’Etat doit respecter les conventions internationales»

    Khadija Ryadi, présidente de l’AMDH brosse un tableau presque sombre de la situation des droits de l’Homme au Maroc,  taxant  le CCDH d’être juste un défenseur de la politique officielle de l’Etat. Pour elle,  la première revendication de son association,  c’est que l’Etat doit  d’abord respecter les conventions internationales  relatives aux droits humains.Al Bayane : Quelle évaluation faites-vous de la situation des droits de l’Homme au Maroc, notamment les actions entreprises par  les institutions officielles, tel le CCDH ?
    Khadija Ryadi : l’AMDH a toujours refusé d’être représenté au sein du CCDH. Et pour cause, nous considérons que cette instance n’est nullement dotée des normes  et de  fondements conformes à la culture des droits de l’Homme. Pis !
    Cette institution s’est transformée ces dernières années en un porte-parole de l’Etat, donnant un blanc-seing aux diverses actions de violation des droits de l’Homme. On peut également avancer, qu’elle est devenue l’un des défenseurs de la politique officielle de l’Etat.
    Vous avez récemment publié un rapport de l’année 2009 et du début de l’année 2010 où vous   évoquez plusieurs échecs en matière des droits de l’Homme, pouvez-vous nous éclairer encore plus ?

    Notre première revendication c’est que l’Etat doit  d’abord respecter les conventions internationales qu’il a signées et relatives aux droits humains. Nous avons en outre relevé divers dépassements, voire une régression : des procès iniques, enlèvements, tortures, conditions désastreuses dans les prisons, entre autres. Je fais allusion à titre d’exemple à Chakib El Khiyari.
    Dans cette optique, je souligne que le procès de ce qu’on  appelle « l’affaire Belliraje » constitue  une mascarade. Nous avons la ferme conviction que les 6 détenus ont été jugés à cause de leurs convictions politiques.
    Idem pour les dossiers du terrorisme. La majorité des détenus ont été jugés sans qu’on retienne   contre eux des preuves d’accusation.
    Comment considérez –vous l’appel du CCDH de donner de l’importance à une nouvelle génération des droits économiques et sociaux, sachant que plusieurs voix s’élèvent encore,  indiquant que les droits fondamentaux, politiques et civiques n’ont pas encore eu la place qu’ils méritent ?  
    D’abord, je dois souligner que les droits de l’Homme sont UN.
    Toute distinction entre les droits socio-économiques et les droits civiques et politiques serait absurde. Il n’en demeure pas moins que le Maroc a réalisé des avancées en matière des droits civiques, contrairement aux droits socio-économiques. Personne ne peut nier aujourd’hui que l’indicateur du développement humain est en dégringolade, suite aux choix de l’Etat depuis les années 80. L’accès à la santé n’est plus gratuit aujourd’hui. Au sein de l’AMDH ont a enregistré plusieurs cas de décès dans les villes de Casablanca, Rabat, et El Jadida. (Cas de Khadija Lahdichi : Hôpital de Rabat). Le Maroc enregistre également l’un des taux les plus élevés concernant les naissances : 270 cas de décès sur 100 mille accouchements). Dans le domaine de l’emploi, n’en parlons plus. Seulement 15% des employeurs respectent le code du travail.
    Comment évaluez-vous la relation entre le politique et les droits humains, surtout après les événements qu’a connus votre dernier congrès ?
    Je dois mentionner que l’association a été toujours accusé d’être une section du parti Attaliâa, et ce depuis les années 80. Actuellement, il y a une reconnaissance internationale que nous sommes une organisation indépendante. S’agissant du dernier congrès, certains opportunistes ont voulu pêcher en eau trouble. On nous a accusé d’avoir reçu une délégation du polisario, et l’appui de l’autodétermination. Ce qui est archi-faux. Notre attitude n’a pas changé. Le pire, c’est que certains journalistes n’ont même pas pris le soin de lire le communiqué final.
    Il est certain que d’autres voient en nous une association qui s’adonne à la politique. Ce qui est tout à fait normal. En l’absence des positions claires prises par les autres acteurs envers la politique de   l’Etat  en matière des droits humains, toute action entreprise par nous est vue d’un mauvais œil.    
    Avez-vous des propositions concrètes pour donner une nouvelle dynamique à la défense des droits de l’homme avec les autres acteurs ?
    A mon avis, la Constitution actuelle demeure un handicap de taille pour donner un coup de pouce aux droits de l’Homme et instaurer par conséquent l’Etat de droit. Nous appelons à la mise en place   d’une Constitution démocratique, où il y aurait une nette séparation entre l’Etat et la religion.
    Nous plaidons en outre pour une véritable séparation entre les pouvoirs. Aussi, la justice doit-elle être  reconnue constitutionnellement en tant que pouvoir. A cela s’ajoute la problématique de la langue. Nous demandons que l’amazighité soit incluse dans la Constitution en tant que  langue officielle… Bref, notre action s’inscrit dans le référentiel international  des droits de l’Homme.   
    AlBayane, 4/8/2010
  • Human Rights Watch épingle le Maroc

    Droits de l’Homme au Sahara Occidental :Human Rights Watch épingle le Maroc

    L’organisation humanitaire Human Rights Watch (HRW) a appelé, hier, les autorités du royaume chérifien à libérer trois activistes sahraouis des Droits de l’Homme, arrêtés en 2009 et accusés, rappelons-le, d’atteinte à la sécurité extérieure, ou à leur assurer un procès juste. « Les autorités marocaines doivent soit libérer trois activistes sahraouis arrêtés en octobre 2009 et accusés d’atteinte à la sécurité extérieure, soit leur assurer un procès équitable et transparent », lit-on dans un communiqué rendu public, hier, par cette organisation de défense des Droits de l’Homme. Une enquête a commencé devant le tribunal militaire de Rabat et HRW demande que, s’il doit y avoir procès, il ait lieu devant un tribunal civil. Les trois militants ont été arrêtés avec trois autres accusés à Casablanca à leur retour de Tindouf où, est concentré l’essentiel des réfugiés sahraouis ayant fui le régime du Makhzen. En mai dernier, trois des six accusés ont bénéficié d’une liberté provisoire. « Jusqu’à présent aucun élément prouvant la culpabilité des accusés n’a été découvert », lit-on dans le même communiqué de HRW. Selon l’un de ces accusés, interrogé par HRW, le dossier d’accusation est composé de comptes rendus de la télévision et d’articles de la presse écrite », selon l’ONG, dont le siège est à New York. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le 18 mars, mais l’ont arrêtée fin avril, tout en réclamant des autorités judiciaires marocaines qu’elles fixent le « plus rapidement la date de leur procès, ou qu’elles les libèrent ». Parallèlement à cet appel de HRW adressé aux autorités marocaine, une commission du Sénat américain a appelé le département d’Etat (ministère américain des Affaires Etrangères) à établir un rapport sur la situation des Droits de l’Homme au Sahara Occidental et sur les mesures prises par l’Etat marocain, pour améliorer cette situation durant l’année écoulée. La commission des crédits budgétaires, a ajouté la même source, a invité le département d’Etat américain à présenter le rapport dans un délai n’excédant pas 45 jours, dans lequel il doit « détailler les pas franchis par le gouvernement marocain durant l’année dernière sur la situation des Droits de l’Homme au Sahara Occidental ». La commission a relevé la nécessité de mentionner dans ce rapport si l’Etat marocain permet « aux individus de défendre, en toute liberté, leurs opinions sur la situation et l’avenir du Sahara Occidental par le biais de l’exercice de leur droit pacifique d’expression, de constitution d’associations et de consignation des violations des Droits de l’Homme sans contrainte aucune ». Créée en 1867, la Commission des Crédits qui comprend 29 membres, est la plus importante au Sénat américain et est chargée de contrôler les financements de l’Etat américain. Le front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, réclame un referendum d’autodétermination, sous l’égide de l’ONU, conformément aux dispositions du Conseil de sécurité.                    

    Hakim Aichiou
    Le Carrefour d’Algérie, 4/8/2010
  • Khadija Ryadi, présidente de l’AMDH : «L’Etat doit respecter les conventions internationales»

    Khadija Ryadi, présidente de l’AMDH brosse un tableau presque sombre de la situation des droits de l’Homme au Maroc,  taxant  le CCDH d’être juste un défenseur de la politique officielle de l’Etat. Pour elle,  la première revendication de son association,  c’est que l’Etat doit  d’abord respecter les conventions internationales  relatives aux droits humains.Al Bayane : Quelle évaluation faites-vous de la situation des droits de l’Homme au Maroc, notamment les actions entreprises par  les institutions officielles, tel le CCDH ?
    Khadija Ryadi : l’AMDH a toujours refusé d’être représenté au sein du CCDH. Et pour cause, nous considérons que cette instance n’est nullement dotée des normes  et de  fondements conformes à la culture des droits de l’Homme. Pis !
    Cette institution s’est transformée ces dernières années en un porte-parole de l’Etat, donnant un blanc-seing aux diverses actions de violation des droits de l’Homme. On peut également avancer, qu’elle est devenue l’un des défenseurs de la politique officielle de l’Etat.
    Vous avez récemment publié un rapport de l’année 2009 et du début de l’année 2010 où vous   évoquez plusieurs échecs en matière des droits de l’Homme, pouvez-vous nous éclairer encore plus ?

    Notre première revendication c’est que l’Etat doit  d’abord respecter les conventions internationales qu’il a signées et relatives aux droits humains. Nous avons en outre relevé divers dépassements, voire une régression : des procès iniques, enlèvements, tortures, conditions désastreuses dans les prisons, entre autres. Je fais allusion à titre d’exemple à Chakib El Khiyari.
    Dans cette optique, je souligne que le procès de ce qu’on  appelle « l’affaire Belliraje » constitue  une mascarade. Nous avons la ferme conviction que les 6 détenus ont été jugés à cause de leurs convictions politiques.
    Idem pour les dossiers du terrorisme. La majorité des détenus ont été jugés sans qu’on retienne   contre eux des preuves d’accusation.
    Comment considérez –vous l’appel du CCDH de donner de l’importance à une nouvelle génération des droits économiques et sociaux, sachant que plusieurs voix s’élèvent encore,  indiquant que les droits fondamentaux, politiques et civiques n’ont pas encore eu la place qu’ils méritent ?  
    D’abord, je dois souligner que les droits de l’Homme sont UN.
    Toute distinction entre les droits socio-économiques et les droits civiques et politiques serait absurde. Il n’en demeure pas moins que le Maroc a réalisé des avancées en matière des droits civiques, contrairement aux droits socio-économiques. Personne ne peut nier aujourd’hui que l’indicateur du développement humain est en dégringolade, suite aux choix de l’Etat depuis les années 80. L’accès à la santé n’est plus gratuit aujourd’hui. Au sein de l’AMDH ont a enregistré plusieurs cas de décès dans les villes de Casablanca, Rabat, et El Jadida. (Cas de Khadija Lahdichi : Hôpital de Rabat). Le Maroc enregistre également l’un des taux les plus élevés concernant les naissances : 270 cas de décès sur 100 mille accouchements). Dans le domaine de l’emploi, n’en parlons plus. Seulement 15% des employeurs respectent le code du travail.
    Comment évaluez-vous la relation entre le politique et les droits humains, surtout après les événements qu’a connus votre dernier congrès ?
    Je dois mentionner que l’association a été toujours accusé d’être une section du parti Attaliâa, et ce depuis les années 80. Actuellement, il y a une reconnaissance internationale que nous sommes une organisation indépendante. S’agissant du dernier congrès, certains opportunistes ont voulu pêcher en eau trouble. On nous a accusé d’avoir reçu une délégation du polisario, et l’appui de l’autodétermination. Ce qui est archi-faux. Notre attitude n’a pas changé. Le pire, c’est que certains journalistes n’ont même pas pris le soin de lire le communiqué final.
    Il est certain que d’autres voient en nous une association qui s’adonne à la politique. Ce qui est tout à fait normal. En l’absence des positions claires prises par les autres acteurs envers la politique de   l’Etat  en matière des droits humains, toute action entreprise par nous est vue d’un mauvais œil.    
    Avez-vous des propositions concrètes pour donner une nouvelle dynamique à la défense des droits de l’homme avec les autres acteurs ?
    A mon avis, la Constitution actuelle demeure un handicap de taille pour donner un coup de pouce aux droits de l’Homme et instaurer par conséquent l’Etat de droit. Nous appelons à la mise en place   d’une Constitution démocratique, où il y aurait une nette séparation entre l’Etat et la religion.
    Nous plaidons en outre pour une véritable séparation entre les pouvoirs. Aussi, la justice doit-elle être  reconnue constitutionnellement en tant que pouvoir. A cela s’ajoute la problématique de la langue. Nous demandons que l’amazighité soit incluse dans la Constitution en tant que  langue officielle… Bref, notre action s’inscrit dans le référentiel international  des droits de l’Homme.   
    AlBayane, 4/8/2010
  • Human Rights Watch épingle le Maroc

    Droits de l’Homme au Sahara Occidental :Human Rights Watch épingle le Maroc

    L’organisation humanitaire Human Rights Watch (HRW) a appelé, hier, les autorités du royaume chérifien à libérer trois activistes sahraouis des Droits de l’Homme, arrêtés en 2009 et accusés, rappelons-le, d’atteinte à la sécurité extérieure, ou à leur assurer un procès juste. « Les autorités marocaines doivent soit libérer trois activistes sahraouis arrêtés en octobre 2009 et accusés d’atteinte à la sécurité extérieure, soit leur assurer un procès équitable et transparent », lit-on dans un communiqué rendu public, hier, par cette organisation de défense des Droits de l’Homme. Une enquête a commencé devant le tribunal militaire de Rabat et HRW demande que, s’il doit y avoir procès, il ait lieu devant un tribunal civil. Les trois militants ont été arrêtés avec trois autres accusés à Casablanca à leur retour de Tindouf où, est concentré l’essentiel des réfugiés sahraouis ayant fui le régime du Makhzen. En mai dernier, trois des six accusés ont bénéficié d’une liberté provisoire. « Jusqu’à présent aucun élément prouvant la culpabilité des accusés n’a été découvert », lit-on dans le même communiqué de HRW. Selon l’un de ces accusés, interrogé par HRW, le dossier d’accusation est composé de comptes rendus de la télévision et d’articles de la presse écrite », selon l’ONG, dont le siège est à New York. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le 18 mars, mais l’ont arrêtée fin avril, tout en réclamant des autorités judiciaires marocaines qu’elles fixent le « plus rapidement la date de leur procès, ou qu’elles les libèrent ». Parallèlement à cet appel de HRW adressé aux autorités marocaine, une commission du Sénat américain a appelé le département d’Etat (ministère américain des Affaires Etrangères) à établir un rapport sur la situation des Droits de l’Homme au Sahara Occidental et sur les mesures prises par l’Etat marocain, pour améliorer cette situation durant l’année écoulée. La commission des crédits budgétaires, a ajouté la même source, a invité le département d’Etat américain à présenter le rapport dans un délai n’excédant pas 45 jours, dans lequel il doit « détailler les pas franchis par le gouvernement marocain durant l’année dernière sur la situation des Droits de l’Homme au Sahara Occidental ». La commission a relevé la nécessité de mentionner dans ce rapport si l’Etat marocain permet « aux individus de défendre, en toute liberté, leurs opinions sur la situation et l’avenir du Sahara Occidental par le biais de l’exercice de leur droit pacifique d’expression, de constitution d’associations et de consignation des violations des Droits de l’Homme sans contrainte aucune ». Créée en 1867, la Commission des Crédits qui comprend 29 membres, est la plus importante au Sénat américain et est chargée de contrôler les financements de l’Etat américain. Le front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, réclame un referendum d’autodétermination, sous l’égide de l’ONU, conformément aux dispositions du Conseil de sécurité.                    

    Hakim Aichiou
    Le Carrefour d’Algérie, 4/8/2010
  • Energie solaire du Sahara: d’une dépendance à l’autre ?

    L’utilisation de l’énergie solaire du Sahara, au moyen de miroirs couvrant de vastes surfaces de désert, fait saliver de grands groupes industriels et nombre d’éléments de la nébuleuse écologiste, opposés notamment au développement ou au renouvellement de centrales nucléaires en Europe.
    Cette utilisation de l’énergie solaire du Sahara se concrétise dans le projet Desertec, qui vise notamment à interconnecter, d’une part, de grandes centrales thermiques solaires à concentration, entre le Maroc et l’Arabie saoudite et, d’autre part, les réseaux de distribution d’électricité d’Afrique du Nord, d’Europe et du Moyen-Orient.
    A l’horizon 2050, le projet Desertec table sur la possibilité de produire quelque 15% de l’électricité consommée en Europe et une bonne part de l’électricité consommée dans les pays «producteurs», pour un montant pharaonique de quelque 550 milliards de francs suisses, soit l’équivalent de près de dix ans de dépenses de la Confédération suisse.
    Las! L’assassinat au Sahara, fin juillet, par un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, d’un citoyen français humanitaire bénévole, a tristement rappelé que la situation politique de cette région n’est pas idéale pour produire de l’énergie, fût-elle politiquement correcte!
    A ceux qui nous accuseront de peindre la menace terroriste sur la muraille, on rappellera la rivalité permanente de l’Algérie et du Maroc, illustrée par le conflit récurrent du Sahara occidental, la récente guerre civile algérienne et la méfiance de l’Algérie par rapport à l’Occident, les régimes égyptien, jordanien, saoudien et tunisien pour le moins musclés et, last but not least, la conception très personnelle de l’Etat de droit par le colonel Kadhafi.
    Autant de motifs de craindre de passer de la dépendance du pétrole arabe à la dépendance du solaire saharien.
    Patrick Eperon
  • Energie solaire du Sahara: d’une dépendance à l’autre ?

    L’utilisation de l’énergie solaire du Sahara, au moyen de miroirs couvrant de vastes surfaces de désert, fait saliver de grands groupes industriels et nombre d’éléments de la nébuleuse écologiste, opposés notamment au développement ou au renouvellement de centrales nucléaires en Europe.
    Cette utilisation de l’énergie solaire du Sahara se concrétise dans le projet Desertec, qui vise notamment à interconnecter, d’une part, de grandes centrales thermiques solaires à concentration, entre le Maroc et l’Arabie saoudite et, d’autre part, les réseaux de distribution d’électricité d’Afrique du Nord, d’Europe et du Moyen-Orient.
    A l’horizon 2050, le projet Desertec table sur la possibilité de produire quelque 15% de l’électricité consommée en Europe et une bonne part de l’électricité consommée dans les pays «producteurs», pour un montant pharaonique de quelque 550 milliards de francs suisses, soit l’équivalent de près de dix ans de dépenses de la Confédération suisse.
    Las! L’assassinat au Sahara, fin juillet, par un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, d’un citoyen français humanitaire bénévole, a tristement rappelé que la situation politique de cette région n’est pas idéale pour produire de l’énergie, fût-elle politiquement correcte!
    A ceux qui nous accuseront de peindre la menace terroriste sur la muraille, on rappellera la rivalité permanente de l’Algérie et du Maroc, illustrée par le conflit récurrent du Sahara occidental, la récente guerre civile algérienne et la méfiance de l’Algérie par rapport à l’Occident, les régimes égyptien, jordanien, saoudien et tunisien pour le moins musclés et, last but not least, la conception très personnelle de l’Etat de droit par le colonel Kadhafi.
    Autant de motifs de craindre de passer de la dépendance du pétrole arabe à la dépendance du solaire saharien.
    Patrick Eperon
  • Le conseil du comté de travail dans la caravane humanitaire pour le Sahara

    La Diputación de Toledo (Province de Tolède) travaille en collaboration avec les Amis du peuple sahraoui de Toledo pour l’organisation de la traditionnelle Caravane humanitaire pour combler les besoins nutritionnels de la population de réfugiés sahraoui de Tindouf, en particulier les Wilayas Camps (Aaiun, Smara, Aousserd et Dakhla) , où environ 75% de la population sont des femmes, enfants et personnes âgées.
    Le président de la Diputación de Toledo Tofiño José Manuel Pérez, et le président de l’Association des «Amis du peuple sahraoui”, Ana Garrido Adeva, ont signé un accord de collaboration pour développer un projet de solidarité avec le peuple sahraoui.
    Le projet présenté par l’Association, recevra 15.000 euros de la Diputación de Toledo, fournit une caravane humanitaire de denrées non périssables récoltés et des fournitures scolaires et de produits d’hygiène de base donnés par différentes entités, qui seront transportés aux camps de réfugiés à Laayoune, Smara, Aousserd et Dakhla. Un montant de 3.000 $ sera destiné à cet effet et les 12000 restant iront au projet «Vacances en paix”, qui est actuellement actif et bien rempli pour l’accueil temporaire des 176 enfants sahraouis pendant l’été par les différentes familles de Tolède, dans le cadre du programme d’échange et de éducation à la paix.
    Depuis environ douze ans, l’association joue un important travail de sensibilisation à la défense des droits de l’homme du peuple sahraoui, parce que ses membres exercent différentes activités et actions sociales pour améliorer les conditions de vie de ceux qui survivent dans les domaines de réfugiés. Chaque année, nous effectuons le programme “Vacances en paix”, visant à promouvoir la famille d’accueil pour des centaines d’enfants des camps qui se trouvent dans la province de Tolède dans le but de les faire oublier leurs difficultés et recevoir l’amour de Tolède .-
    Source : La Cerca, 4/8/2010
  • Le conseil du comté de travail dans la caravane humanitaire pour le Sahara

    La Diputación de Toledo (Province de Tolède) travaille en collaboration avec les Amis du peuple sahraoui de Toledo pour l’organisation de la traditionnelle Caravane humanitaire pour combler les besoins nutritionnels de la population de réfugiés sahraoui de Tindouf, en particulier les Wilayas Camps (Aaiun, Smara, Aousserd et Dakhla) , où environ 75% de la population sont des femmes, enfants et personnes âgées.
    Le président de la Diputación de Toledo Tofiño José Manuel Pérez, et le président de l’Association des «Amis du peuple sahraoui”, Ana Garrido Adeva, ont signé un accord de collaboration pour développer un projet de solidarité avec le peuple sahraoui.
    Le projet présenté par l’Association, recevra 15.000 euros de la Diputación de Toledo, fournit une caravane humanitaire de denrées non périssables récoltés et des fournitures scolaires et de produits d’hygiène de base donnés par différentes entités, qui seront transportés aux camps de réfugiés à Laayoune, Smara, Aousserd et Dakhla. Un montant de 3.000 $ sera destiné à cet effet et les 12000 restant iront au projet «Vacances en paix”, qui est actuellement actif et bien rempli pour l’accueil temporaire des 176 enfants sahraouis pendant l’été par les différentes familles de Tolède, dans le cadre du programme d’échange et de éducation à la paix.
    Depuis environ douze ans, l’association joue un important travail de sensibilisation à la défense des droits de l’homme du peuple sahraoui, parce que ses membres exercent différentes activités et actions sociales pour améliorer les conditions de vie de ceux qui survivent dans les domaines de réfugiés. Chaque année, nous effectuons le programme “Vacances en paix”, visant à promouvoir la famille d’accueil pour des centaines d’enfants des camps qui se trouvent dans la province de Tolède dans le but de les faire oublier leurs difficultés et recevoir l’amour de Tolède .-
    Source : La Cerca, 4/8/2010