Mois : août 2010

  • Belkhadem l’a affirmé à partir de Mostaganem : " Le FLN sera toujours un grand parti "

    Par Youcef Aouchiche
    Dans son discours inaugural de ce rendez-vous, très attendu chez les militants, Bendahmane Abdelhamid, Mouhafedh de cette wilaya, après avoir souhaité la bienvenue à l’ensemble des participants et invités de cette ville de l’ouest du pays, a indiqué que son parti est  » le plus fort « , cela, a-t-il ajouté, est une réalité, malgré les mauvaises langues qui appellent à sa restitution au musée.  » Nous sommes ici pour désapprouver les mauvaises langues et réaffirmer notre attachement au rajeunissement et à la modernisation de notre formation politique « , a déclaré d’emblée, M. Bendahmane. Lui emboîtant le pas, Abderrahmane Belayat, président de cette université d’été et membre du Bureau politique du vieux parti, a déclaré que le FLN est en  » bonne santé politique « . Avant de céder la parole à l’hôte de cet événement, Abdelaziz Belkhadem, M. Belayat a retracé, dans une brève présentation, tous les ateliers et objectifs de cette édition d’université d’été.
    2 200 participants
    Prenant la parole sous les applaudissements des 2 200 participants à ce rendez-vous, le secrétaire général de l’ex parti unique, il s’est réjoui davantage de la qualité de l’organisation.  » Je félicite tous les militants, notamment ceux de la fédération de Mostaganem qui ont veillé et se sont sacrifiés pour que notre université fasse l’actualité politique du pays.  » Notre parti est né grand et fort et nous allons faire de notre mieux pour qu’il reste à sa place « , a-t-il déclaré sur la même lancée, avant d’estimer que le FLN est la  » première force politique dans le pays « .  » Ce n’est pas le fruit du hasard d’en être arrivé là. Le sacrifice quotidien des militants, cadres et bases, est la cause principale de notre réussite « , a-t-il encore estimé, dans son discours.
     » Les portes sont ouvertes à toutes les forces de bonne volonté « 
    Préférant de ne pas se prononcer sur un bon nombre de questions politiques d’actualité nationale, l’orateur s’est contenté de dire que son parti et la coalition présidentielle sont ouverts à toutes les formations politiques et les idéologies de bonne volonté, afin d’assurer la concrétisation du programme de M. Abdelaziz Bouteflika, synonyme pour lui, de l’accomplissement du sursaut de développement économique et social de la nation. Revenant sur le thème central de cet événement, l’intervenant a tenu, dans une longue liste à énumérer tous les  » acquis et exploits « , qui ont été réalisés dans le cadre du programme quinquennal des deux décennies précédentes. Sans pour autant verser dans la logique, consistant à chanter le passé, M. Belkhadem a recommandé à tous ses militants d’accompagner le troisième quinquennat car, selon lui, il constitue l’élément fondamental pour le parachèvement de la stratégie du développement, comprise dans le programme présidentiel. Sur ce, il a invite les experts à s’impliquer en force dans la réalisation du programme du président. Mais pour la réussite de ce programme, Abdelaziz Belkhadem a indiqué qu’il faudrait beaucoup de rigueur et du courage, faisant ainsi allusion aux multiples problèmes pour sa réalisation. Dans ce sillage, le représentant personnel du président de la République a jugé que la corruption, qui gangrène plusieurs notre société, est l’un des obstacles majeurs qui peuvent compromettre la stratégie de relance économique.  » L’Etat, dans toutes ses composantes, fait face à ce phénomène, avec autant de fermeté que d’ardeur « , a-t-il assuré.
    Le patriotisme économique est toujours d’actualité pour le FLN
    Force est de constater que le premier responsable du FLN tient toujours au patriotisme économique. D’ailleurs, il a focalisé son discours sur les effets néfastes qu’engendrent les sociétés étrangères pour l’économie nationale. En se ressourçant du patriotisme économique de sa formation politique, l’orateur a estimé que ces dernières ont participé activement au bradage des richesses naturelles algériennes. Mais pour lui, ce temps est révolu, d’autant plus que la volonté politique du président, quant à l’encouragement des sociétés locales, s’est confirmée, notamment dans les textes de la loi de finance complémentaire de l’année 2009.  » La priorité actuellement est de trouver une alternative économique en dehors de l’exportation des hydrocarbures « , a-t-il insisté. Pour lui, les dépenses publiques, qui se comptent par centaines de milliards de dollars, ne sont qu’une initiative pour la création et l’encouragement de l’émergence d’une économie alternative.
    Belkhadem répond à Mohamed VI
    Profitant de cette occasion, le SG du FLN a réitéré les positions de son parti, quant au soutien inconditionnel qu’il présente au profit de toutes les causes justes de ce monde.  » Le FLN soutient toutes les causes justes, notamment celle de la libération des Palestiniens et celle du Droit à l’autodétermination du peuple sahraoui (Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975, ndlr). Faisant allusion aux dernières déclarations offensives du roi du Maroc, Mohamed VI, à l’égard de l’Algérie, l’intervenant a indiqué que son parti s’attache à la fondation d’un Maghreb des peuples. Mais cette revendication, selon lui, ne passera jamais au détriment des revendications légitimes du peuple sahraoui.  » Quant aux allégations et manœuvres malsaines de nos voisins, nous répondons par notre attachement à nos valeurs de liberté et de paix, tout en bannissant toute forme de colonialisme « , a-t-il dit en guise de réponse aux responsables de la monarchie Alaouite. Il est à souligner enfin, qu’ un panel de personnalités et d’experts a pris part à l’ouverture de cette université d’été.
    On dénombre parmi les présents, plusieurs ministres dont figurent, Abdelkader Messahel, Amar Tou, Saïd Barkat, Moussa Ben Hemmadi. Notons également, que plusieurs thématiques et ateliers sont programmés au cours de ce rendez-vous qui s’étalera jusqu’à vendredi 6 Août.
    La Tribune des Lecteurs, 5/8/2010
  • Poursuite des travaux de l’université des cadres sahraouis à Boumerdes

    Boumerdes (Algérie), 05/08/2010 (SPS) L’université d’été ‘Mahfoud Ali Beiba’ au profit des cadres du Front Polisario et de la RASD se poursuit pour la troisième journée consécutive à l’instit algérien du pétrole (IAP).
    La troisième journée a été ouverte par une conférence autour de la résistance populaire algérienne contre l’occupation française, animée par le professeur, Amer Rkhaimi, qui a passé en revue les différentes étapes de cette résistance contre l’occupation en Algérie.

    Le professeur algérien a répondu aux questions des participants à cette université ayant trait aux similitudes des deux révolutions algérienne et sahraouie afin d’échanger les expériences des deux révolutions dans la lutte de libération.

    Auparavant, une autre conférence autour de l’accord tripartite de Madrid et les revendications expansionnistes des pays voisins derrière cet accord, a été animée par le professeur algérien, Elhaj Mohamed Taher, dans le cadre d’une série de conférence s programmées durant la période de cette université qui se déroulera jusqu’au 30 aout courant, rappelle-t-on.

    Les intervenants ont condamné cet accord, réaffirmant que l’Espagne demeure la puissance administrative du Sahara occidental, dont elle doit assumer sa responsabilité dans la décolonisation de son ex colonie.
    L’organisation de cette université d’été, conjointement par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraouie (CNASPS) et l’ambassade sahraouie à Alger, intervient après l’université d’été des étudiants et des jeunes sahraouis qui s’est déroulée à Zéralda (Alger) du 7 au 27 juillet dernier.

    Placée sous le signe de « solidarité, résistance et formation », cette rencontre a été ouverte par le ministre de la Justice de la RASD, M. Salma Hamada, en présence d’un panel d’invités, tels que des représentants des ambassades de pays d’Amérique latine et d’Afrique accréditées à Alger, le vice-président du Parlement algérien, M. Boutaleb, le président du groupe parlementaire de l’amitié algéro-sahraouie, M. Tayeb Belhouari, et des représentants du mouvement associatif algérien, rappelle-t-on. (SPS)

  • Un sale été pour Sarkozy (1ère partie) : l’affaire Woerth-Bettencourt

    Par Pierre Morville 
    Cela a commencé comme un épisode tragi-comique dans les appartements feutrés d’une des plus grandes fortunes françaises et ça vire sévère au scandale d’Etat.
    Au départ, Françoise, craint que sa mère, Liliane Bettencourt, une vieille dame qui est la 1ère fortune de France et propriétaire du groupe L’Oréal, ne perde quelque peu la tête. Celle-ci s’est en effet entourée depuis la mort du patriarche de la famille, André Bettencourt, ancien ministre et multimilliardaire, de bien curieux personnages. Prenons le cas de François-Maris Banier, un écrivain, photographe, artiste échevelé et courtisan de profession, qui est devenu « l’ami » de Liliane Bettencourt. Gigolo n’est pas l’appellation exacte car quel gigolo dans l’histoire a réussi, en un tout petit nombre d’années, à toucher pour gages un milliard d’euros (!), en affichant de surcroît son homosexualité ? Symbole de cette générosité sans limite, Liliane a ainsi offert à son favori, l’île d’Arros, dans l’archipel des Seychelles. Pour faire bonne mesure, la vieille milliardaire a fait de son « favori », son légataire universel. En cas de décès de ce dernier, c’est « l’ami » de celui-ci qui devait recevoir sa fortune.
    Tragi-comédie domestique chez les grands-grands-bourgeois et leurs amis
    Un homme d’affaires, Patrice de Maistre, gère le patrimoine de la vieille dame, sa principale activité consistant à mettre l’essentiel de cette fortune hors des griffes du fisc français en plaçant des centaines de millions d’euros entre le Liechtenstein, la Suisse et autres paradis fiscaux. Pour prouver sa reconnaissance, Liliane, outre une rémunération très substantielle, offre à de Maistre un charmant petit yacht de 21 mètres de long. La brave femme ! De Maistre, prudent, engage la vieille milliardaire à ne pas parler de ce modeste présent à sa fille Françoise. Car Françoise qui a toujours été très proche de sa mère, s’inquiète. Elle a de plus en plus de mal à maintenir le contact avec sa mère, Banier et de Maistre organisant un véritable cordon sanitaire autour de la milliardaire âgée de 86 ans. Françoise, tenue à distance, craint une escroquerie et porte plainte devant la justice française pour « abus de faiblesse » sur la personne d’une femme très âgée et qui visiblement n’a plus toute sa tête. Eh oui ! Ça se passe comme ça dans les beaux quartiers de la capitale !
    Et ce n»est pas tout, car, il y a les coulisses, à savoir, les dépendances, buanderies, cuisines où s’agite une très importante domesticité. Comme le dit l’adage, même un très grand homme n’a pas de secret pour son domestique. Et les très nombreux secrétaires, maîtres d’hôtel, gouvernantes, bonnes, femmes de chambre, chauffeurs qui servent jour et nuit Liliane Bettencourt, sont très divisés. Certains ont rejoint le camp Banier, d’autres dénoncent l’influence perverse et intéressé du photographe mondain, celui-ci ayant même réussi à chasser les médecins traditionnels de la vieille dame pour les remplacer par des toubibs amis.
    Pascal Bonnefoy, qui fut le majordome d’André Bettencourt avant de devenir celui de Liliane, horrifié par les pratiques de l’entourage, place un magnétophone dans le bureau ou De Maistre, Banier et Mme Bettencourt tiennent de nombreuses réunions tournant pour l’essentiel sur l’argent à soutirer à la vieille milliardaire. Au résultat, il obtient 21 CD de conversations enregistrées entre mai 2009 et mai 2010. Le majordome visait-il lui-même se livrer à un fructueux chantage ? Pas du tout. Il veut dénoncer le scandale et livre bout par bout les extraits à la presse. Pour l’instant, cette histoire qui ferait passer le très long feuilleton Dallas pour une suite mièvre d’histoires à l’eau de rose, reste ce qu’elle est : une pitoyable et grotesque arnaque dans des splendides hôtels particuliers dont la victime est une pauvre, pauvre vieille femme très, très, très riche et qui n’a plus toute sa tête.
    Au XIX° siècle, cette pantalonnade aurait inspiré une comédie sautillante à Labiche ou une fable grinçante à Octave Mirbeau. Mais le pire est à venir.
    Après la révélation des enregistrements dans la presse, la plainte de Françoise Bettencourt, la Cour d’appel, après d’étonnantes hésitations et tergiversations, se décide enfin à nomme un juge d’instruction. Celle-ci, Isabelle Prevost-Deprez interroge des domestiques comme Dominique Gaspard, l’ex femme de chambre et Henriette Youpatchou qui lui confirment la dégradation de l’état de santé de leur ancienne patronne. Mais quand elle veut accéder aux 21 CD enregistrés, un procureur lui en interdit l’accès ! Ce même procureur veut mettre fin à la plainte de Françoise Bettencourt, invoquant des vices de forme. De même, ce haut magistrat ne semble aucunement s’émouvoir des très nombreux délits fiscaux que l’affaire à révélé. Ce comportement étrange du procureur Philippe Courroye surprend l’ensemble des observateurs, d’autant que, fait fâcheux, ce dernier ne fait pas mystère de sa très forte proximité avec Nicolas Sarkozy. Proximité tellement affichée que le corps des magistrats s’est opposé vivement à sa nomination comme Premier procureur de Paris.
    L’affaire prend donc un détour politique. Répondant aux questions de la Brigade financière, Claire Thibout, l’ex-comptable privée du ménage Bettencourt, qui a noté scrupuleusement toutes ses opérations sur des petits carnets, confirme l’existence d’importantes sommes servant à financer les campagnes de l’UMP. Visiblement pour échapper à l’inquisition fiscale, les Bettencourt ont largement contribué aux campagnes présidentielles : on parle de 150 millions d’euros alors que la contribution versée à un parti par un particulier ne peut excéder 7500 euros.
    Enfin, intervint« l’Etat neutre et impartial »…
    Plus grave, tant les enregistrements que les petits carnets de Claire Thibout mettent en cause un des plus importants ministres du gouvernement Sarkozy.Maire de la jolie et très cossue petite ville de Chantilly, capitale de l’hippisme français, Eric Woerth cumule par ailleurs deux responsabilités apparemment peu conciliables, il est le trésorier de l’UMP, celui qui sollicite les contributions des Français les plus fortunés et en même temps, il est ministre du Budget et donc responsable des enquêtes fiscales. Mieux, Eric Woerth avait demandé à Philippe de Maistre (auquel il a ensuite remis la Légion d’honneur) d’embaucher son épouse pour gérer la fortune de Liliane Bettencourt ! Que le monde est petit ! Choquée, la presse quasiment dans son ensemble, l’opposition et, mezzo voce, un grand nombre d’élus de droite ont évoqué l’évidence d’un « conflit d’intérêts ». Ils ont peut-être tort, il ne s’agit non pas d’un « conflits d’intérêts » mais bien au contraire d’une gestion scientifique et harmonieuse des intérêts privés des uns et des autres !
    La situation est d’autant plus croquignolesque qu’en mars 2010, Eric Woerth quitte le ministère du Budget pour prendre la responsabilité du Ministère du Travail, avec immédiatement la mise en œuvre d’un très gros chantier : le dossier des retraites. Car l’affaire « Bettencourt-Woerth » a comme arrière-fond la très grave crise économico-financière qui a démarré en septembre 2008. Comme tous leurs homologues dans les vieux pays industriels, les salariés et contribuables français savent bien qu’ils devront payer la note des exubérances du grand capitalisme financier et des errements ruineux des banquiers et autres traders…
    La douloureuse se fait particulièrement sentir en France sur le système des retraites. Le poids de la démographie, le vieillissement de la population requièrent d’autant un allongement des cotisations que la conjoncture économique devrait rester mauvaise pendant plusieurs années : la crise financière a entrainé une forte contraction de l’activité et une aggravation des déficits budgétaires : les états ont du « sortir du cash » pour étancher les conneries bancaires et spéculatives.
    Dés qu’il fut arrivé à son poste de grand réformateur des retraites, Eric Woerth, la mine sévère mais attristée, n’a eu de cesse que d’appeler la population laborieuse aux « sacrifices nécessaires » : il faudra nécessairement travailler plus longtemps pour des retraites plus petites !
    Les classes populaires et, depuis deux décennies, les classes moyennes ont pris l’habitude de payer l’addition pour des erreurs qu’elles n’ont pas commises. Les nombreuses mesures d’austérité suscitent en général d’abord de l’agacement voire de la colère pour dans finir dans une lassitude résignée.
    Mais le contexte actuel est tout autre : la politique dite de « rigueur » sera sans précédent et durera plusieurs années.
    Dans un tel climat, les errements des grandes fortunes, (toujours protégées par le scandaleux « bouclier fiscal » qui les protège et qui restera certainement la seule promesse électorale tenue par le candidat Sarkozy), les compromissions révélées entre le monde des affaires, les fortunes privées et le niveau le plus élevé de l’appareil d’Etat, peuvent à tout moment faire surgir des crises de rage chez le Français moyen.
    Même si la somme en question est macro-économiquement infime, les Français ébahis ont ainsi appris qu’un sous-ministre, un certain Blanc, s’était fait payer par l’état sa consommation annuelle et personnelle de cigares pour la modeste somme de 12 000 euros ! Grosso modo, un an de revenu d’un smicard.
    Tous ces petites et grandes fautes morales au mieux, délits au pire, existaient évidement sous d’autres gouvernements : la plupart des énarques, cette nouvelle aristocratie française, combinent et alternent au cours de leur carrière, la gestion des affaires publiques suivie de nominations à des postes de direction dans des groupes industrielles et bancaires avec des émoluments munificents. Mais ce qui est toléré par la population en période de croissance l’est beaucoup moins dans les phases de récession. Ce que n’a toujours pas comprit notre président « bling-bling », pour qui la capacité d’un individu à acquérir une immense fortune reste à l’évidence la plus grande des vertus. C’est pour cette raison que Nicolas conserve, malgré les conseils de son propre camp, le « bouclier fiscal » qui irrite l’immense majorité des contribuables. C’est peut-être également pour cette raison qu’il maintient contre vents et marées à son poste dans le gouvernement, Eric Woerth, qui à l’évidence et en ce moment, est « politiquement mort ». Ce dernier aura en septembre, les plus grandes difficultés à convaincre les syndicats « des sacrifices nécessaires » après que les salariés aient appris ses nombreuses accointances avec les Français les plus fortunés. Mme Woerth qui a du démissionner de son poste de gestionnaire de la fortune des Bettencourt, a néanmoins réussi, la pôôvre, à trouver un petit job, un boulot d’attente : elle vient d’être nommée membre du conseil d’administration du groupe international du luxe, Hermès.
    Tout ça, c’est la faute des Romanichels !
    Là où beaucoup de chefs de gouvernements auraient tranché dans le vif et « démissionner » le ministre fautif, Nicolas Sarkozy a consacré un log moment de sa conférence de presse du 13 juillet à la défense de « l’honnête homme » Eric Woerth. On s’étonne dans Paris d’une telle mansuétude. Fallait-il maintenir Woerth même démonétisé pour sauver la réforme des retraites ? A moins que le fait que l’Elysée et même le nom du Président de la République soient cités par des témoins de l’affaire Bettencourt, ne soit pas un élément anodin. Les épisodes des prochains moins nous le diront.
    Mais le toujours rebondissant Nicolas Sarkozy n’a pas dit son dernier mot. Au plus bas dans les sondages, il tente de rejouer à nouveau sa carte favorite, la sécurité. Il avait espéré que les Français oublieraient leurs ennuis et leurs critiques grâce au Mondial de foot. Hélas ! La pitoyable prestation de l’équipe de France a au contraire ravivé l’irritation les français. Il ne restait donc que la délinquance. Ah ! que ferait Nicolas sans les petits voyous de banlieue ? Le Président a donc alerté les juilletistes et les aoutiens des graves dangers que courre la France en matière de sécurité. Vols, agressions, les chiffres seraient catastrophiques (à noter les homicides baissent chaque année de façon importante mais, baste !). Bref, la France doit avoir peur ! La France a peur !
    On a envie de rappeler que la politique sécuritaire de la France est, depuis huit ans, dirigée par N. Sarkozy, d’abord comme ministre de l’intérieur, puis comme président…
    Comme il fallait faire plus, à défaut de faire mieux, notre président a décidé cet été de cibler une catégorie particulière, le jeune voyou immigré ou d’origine étrangère. Après une campagne odieuse sur les Tziganes, Roms et « gens du voyage » (français ces derniers, rappelons-le), on promet la déchéance de la nationalité française aux délinquants français « d’origine étrangère » ! Mesure évidemment anti-constitionnelle et qui rappelle, comme l’épisode des (200) grandes fortunes, la période frelatée de l’entre-deux guerres.
    Pauvre France ! Pauvre république ! 
    Le Quotidien d’Oran, 6/8/2010 
  • Poursuite des travaux de l’université des cadres sahraouis à Boumerdes

    Boumerdes (Algérie), 05/08/2010 (SPS) L’université d’été ‘Mahfoud Ali Beiba’ au profit des cadres du Front Polisario et de la RASD se poursuit pour la troisième journée consécutive à l’instit algérien du pétrole (IAP).
    La troisième journée a été ouverte par une conférence autour de la résistance populaire algérienne contre l’occupation française, animée par le professeur, Amer Rkhaimi, qui a passé en revue les différentes étapes de cette résistance contre l’occupation en Algérie.

    Le professeur algérien a répondu aux questions des participants à cette université ayant trait aux similitudes des deux révolutions algérienne et sahraouie afin d’échanger les expériences des deux révolutions dans la lutte de libération.

    Auparavant, une autre conférence autour de l’accord tripartite de Madrid et les revendications expansionnistes des pays voisins derrière cet accord, a été animée par le professeur algérien, Elhaj Mohamed Taher, dans le cadre d’une série de conférence s programmées durant la période de cette université qui se déroulera jusqu’au 30 aout courant, rappelle-t-on.

    Les intervenants ont condamné cet accord, réaffirmant que l’Espagne demeure la puissance administrative du Sahara occidental, dont elle doit assumer sa responsabilité dans la décolonisation de son ex colonie.
    L’organisation de cette université d’été, conjointement par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraouie (CNASPS) et l’ambassade sahraouie à Alger, intervient après l’université d’été des étudiants et des jeunes sahraouis qui s’est déroulée à Zéralda (Alger) du 7 au 27 juillet dernier.

    Placée sous le signe de « solidarité, résistance et formation », cette rencontre a été ouverte par le ministre de la Justice de la RASD, M. Salma Hamada, en présence d’un panel d’invités, tels que des représentants des ambassades de pays d’Amérique latine et d’Afrique accréditées à Alger, le vice-président du Parlement algérien, M. Boutaleb, le président du groupe parlementaire de l’amitié algéro-sahraouie, M. Tayeb Belhouari, et des représentants du mouvement associatif algérien, rappelle-t-on. (SPS)

  • Ephémérides du jour : 5 août 1979, accord de paix d’Alger entre la Mauritanie et le Polisario

    Le 5 août 1979, la République Islamique de Mauritanie renonce à ses prétentions sur le Sahara occidental et signe l’accord de paix d’Alger. Le roi du Maroc, Hassan II, craignant que Nouakchott n’abandonne purement et simplement Oued Dahab au Front Polisarion décide d’envoyer ses troupes pour envahir la ville de Dajla avant même que l’armée mauritanienne ne la quitte.
    Sur le front nord du Sahara Occidental, les combats faisaient rage entre les troupes marocaines et les combattants de l’Armée de Libération Sahraouie. Le Maroc adoptait la technique des « murs » de sable pour contenir les combattants sahraouis.

  • Ephémérides du jour : 5 août 1979, accord de paix d’Alger entre la Mauritanie et le Polisario

    Le 5 août 1979, la République Islamique de Mauritanie renonce à ses prétentions sur le Sahara occidental et signe l’accord de paix d’Alger. Le roi du Maroc, Hassan II, craignant que Nouakchott n’abandonne purement et simplement Oued Dahab au Front Polisarion décide d’envoyer ses troupes pour envahir la ville de Dajla avant même que l’armée mauritanienne ne la quitte.
    Sur le front nord du Sahara Occidental, les combats faisaient rage entre les troupes marocaines et les combattants de l’Armée de Libération Sahraouie. Le Maroc adoptait la technique des « murs » de sable pour contenir les combattants sahraouis.

  • Une Université d’été pour la RASD à Boumerdès

    Solidarité avec le Sahara Occidental : Une Université d’été pour la RASD à Boumerdès
    Quelque 650 cadres représentant les différentes institutions de l’Etat sahraoui, de son parti, le Front Polisario, et de l’Armée de libération sahraouie (ALS), prennent part à cette rencontre, qui se poursuivra jusqu’au 30 du mois courant, a indiqué Mohamed Slimani, porte-parole de cette Université d’été.
    Cette manifestation prévoit, à son programme, plusieurs conférences animées par des spécialistes et articulées sur des questions de géostratégie internationale, dont celle traitant des « politiques des superpuissances au Maghreb arabe », mais aussi des thèmes liés à la résistance algérienne et aux négociations des Accords d’Evian, selon M. Slimani, qui a qualifié ce regroupement d’ »opportunité de formation et de valorisation des ressources humaines de l’Etat sahraoui ».
    Une délégation de cadres sahraouis des territoires occupés est « attendue dans les prochains jours pour participer à cette rencontre », a-t-il ajouté.
    L’organisation de cette Université d’été, conjointement par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et l’ambassade sahraouie à Alger, intervient après l’Université d’été des étudiants et des jeunes Sahraouis qui s’est déroulée à Zéralda du 7 au 27 juillet dernier.
    Placée sous le signe de « Solidarité, résistance et formation », cette rencontre a été ouverte par le ministre de la Justice de la RASD, Salma Hamada, en présence d’un panel d’invités, tels que des représentants des ambassades de pays d’Amérique latine et d’Afrique accréditées à Alger, le vice-président du Parlement algérien, M. Boutaleb, le président du groupe parlementaire de l’amitié algéro-sahraouie, Tayeb Belhouari, et des représentants du mouvement associatif algérien.
    Dans son allocution d’ouverture, le représentant du gouvernement sahraoui a rendu hommage à l’Algérie, son président, son peuple et son gouvernement, pour « le soutien indéfectible apporté à la cause sahraouie depuis 35 ans ».
    La position algérienne est « constante et inébranlable, car elle émane des principes fondateurs de la Glorieuse Révolution algérienne », a-t-il affirmé.
    S’agissant de l’évolution de la question sahraouie, M. Hamada a dénoncé la position « des autorités marocaines qui s’entêtent toujours à ressasser l’éternelle rengaine de l’autonomie, faisant fi ainsi de la légalité internationale et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    Dans ce contexte, il a appelé le Maroc à « cesser la mascarade » et à s’engager dans « des négociations sérieuses et crédibles, dans le respect du droit du peuple sahraoui à disposer de soi-même », en signalant que les « négociations entre les deux parties reprendront sous la houlette du représentant des Nations unies pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross ».
    Tout en dénonçant les « violations systématiques des droits de l’homme dans les territoires occupés », il a appelé les autorités marocaines à « relâcher ou juger les trois militants sahraouis toujours maintenus en détention, sur un groupe de sept militants (dont quatre ont été libérés) arrêtés récemment après avoir rendu visite à leurs parents aux camps des réfugiés sahraouis et, surtout, pour avoir pris part à une rencontre internationale ».
    Pour sa part, le président du CNASPS, Mahrez Lamara, a qualifié cette Université d’été des cadres sahraouis de « réponse à la persistance des autorités marocaines dans le déni au peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, à travers l’organisation d’un référendum libre et transparent sous l’égide de la communauté internationale ». « Nous offrons aux Sahraouis cette tribune pour interpeller les instances onusiennes, qui se complaisent dans le silence et le maintien du statu quo, pour assumer leurs responsabilités et faire pression sur le Maroc pour l’amener à se conformer à la légalité internationale », a-t-il déclaré.
    M. Mahrez, qui a rappelé à cette occasion « la constance de l’Algérie dans sa position de soutien à la cause sahraouie », a appelé l’ONU à « mettre en place les mécanismes appropriés pour la protection des civils dans les territoires sahraouis occupés, contre l’arbitraire des forces d’occupation ».
    La Tribune des Lecteurs, 5/8/2010
  • Le président Abdelaziz saisit l’ONU

    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, a appelé hier, à partir de Bir Lahlou, dans les territoires libérés, le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à intervenir auprès des autorités marocaines pour la libération de trois détenus politiques sahraouis.
    Le président sahraoui, qui a dénoncé «les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés», a appelé les autorités marocaines à «libérer ou à juger» les trois détenus sahraouis dans la prison de Salé qui attendent d’être jugés par un tribunal militaire depuis octobre dernier.
    Dans une lettre citée par l’Agence de presse sahraouie (SPS), M. Abdelaziz a sollicité l’intervention urgente de M. Ban Ki-moon pour mettre fin à la détention «arbitraire» de tous les prisonniers sahraouis détenus dans les geôles marocaines.
    Le président sahraoui a adressé des lettres similaires au président de la commission de l’Union africaine, au président de la commission de l’ONU pour les droits de l’homme, à celui de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples à de grandes personnalités et aux organisations régionales et internationales.
    M. Abdelaziz a rappelé dans sa lettre que les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés ont été dénoncées par plusieurs organisations et associations des droits de l’homme internationales et marocaines, à l’instar d’Amnesty International, Human Rights Watch, l’Association marocaine des droits de l’homme, l’Organisation marocaine des droits de l’homme et le Forum marocain des droits de l’homme.
    M. Abdelaziz a souligné dans sa lettre que les autorités marocaines maintiennent volontairement les activistes en détention, estimés à plus de quarante, et ce en dépit de leur état de santé physique et psychique, «faisant fi des appels pour leur libération et du droit humanitaire international». Le président sahraoui a aussi souligné dans sa lettre adressée à M. Ban Ki-moon la nécessité de trouver un mécanisme onusien afin de protéger les droits de l’homme au Sahara occidental, mettre un terme à l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental et démanteler le mur de séparation.
    L’organisation Human Rights Watch a demandé mardi aux autorités marocaines de libérer les trois militants sahraouis des droits de l’homme et de leur assurer un procès «juste et transparent».
    Les trois détenus sahraouis ont été arrêtés avec trois autres militants à Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis. Trois des six accusés ont bénéficié de la liberté provisoire, rappelle-t-on.
    S. T. 
    Le Jeune Indépendant, 5/8/2010
  • «Contre toute ingérence économique des pays puissants en Algérie»

    Le secrétaire général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, a ouvert hier les travaux de l’université d’été dans l’enceinte universitaire de Mostaganem en dénonçant «toute forme d’ingérence des pays puissants dans l’économie algérienne». Pour lui, «l’Algérie, qui s’est dotée d’un ambitieux plan quinquennal 2010-2014, s’est autofinancée grâce à la mobilisation de ses ressources et de ses énergies».

    Dans son allocution d’ouverture, le secrétaire général du FLN a fait une longue synthèse sur le nouveau plan quinquennal en illustrant «les efforts louables du président Bouteflika dans l’élaboration d’un programme global qui correspond aux attentes de tous les secteurs».
    Un plan qui, rappelons-le, a mobilisé 286 milliards de dollars pour sa réussite à moyen terme. M. Belkhadem n’a pas été tendre avec «ceux qui doutent des difficultés d’application de ce plan. Nous leur dirons que la reprise de la croissance en 2010 est un indice positif que les instances internationales tel le FMI viennent de soutenir». Une réponse politique à l’endroit de ceux qui s’opposent au quitus qu’avait accordé le FLN au projet du chef de l’Etat sur les plans économique et social.
    Auparavant, M. Belkhadem a loué les vertus des réalisations précédentes qui ont mené «à une stabilité macro-économique et à une réduction très significative de la dette extérieure, la ramenant à 480 millions de dollars à la fin de 2009».
    Il a notamment insisté sur «la réalisation des milliers d’infrastructures multisectorielles et des œuvres sur les plans sanitaire, pédagogique et social». Il a également demandé aux 2 100 délégués et militants présents «de lutter fermement contre la corruption et les différentes formes d’enrichissement illicite». M. Belkhadem, égal à lui-même, a fait savoir que «le FLN reste solidement ancré dans le paysage politique» et ne reniera pas ses engagements de solidarité envers les autres peuples opprimés. Allusion au peuple sahraoui pour lequel il a réitéré la position classique de soutien pour son autodétermination et au peuple palestinien pour la lutte qu’il mène. Des propos corroborant la dernière résolution des ONG internationales des droits de l’homme sur les violations commises par Israël sur la Flottille de la liberté à Gaza. A noter également l’intervention de Belayat, président de l’université d’été, qui a souligné «l’importance des experts qui vont enrichir les débats».
    De notre envoyé spécial à Mostaganem, F. Abdelghani
    Le Jeune Indépendant, 5/8/2010

  • Une Université d’été pour la RASD à Boumerdès

    Solidarité avec le Sahara Occidental : Une Université d’été pour la RASD à Boumerdès
    Quelque 650 cadres représentant les différentes institutions de l’Etat sahraoui, de son parti, le Front Polisario, et de l’Armée de libération sahraouie (ALS), prennent part à cette rencontre, qui se poursuivra jusqu’au 30 du mois courant, a indiqué Mohamed Slimani, porte-parole de cette Université d’été.
    Cette manifestation prévoit, à son programme, plusieurs conférences animées par des spécialistes et articulées sur des questions de géostratégie internationale, dont celle traitant des « politiques des superpuissances au Maghreb arabe », mais aussi des thèmes liés à la résistance algérienne et aux négociations des Accords d’Evian, selon M. Slimani, qui a qualifié ce regroupement d’ »opportunité de formation et de valorisation des ressources humaines de l’Etat sahraoui ».
    Une délégation de cadres sahraouis des territoires occupés est « attendue dans les prochains jours pour participer à cette rencontre », a-t-il ajouté.
    L’organisation de cette Université d’été, conjointement par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et l’ambassade sahraouie à Alger, intervient après l’Université d’été des étudiants et des jeunes Sahraouis qui s’est déroulée à Zéralda du 7 au 27 juillet dernier.
    Placée sous le signe de « Solidarité, résistance et formation », cette rencontre a été ouverte par le ministre de la Justice de la RASD, Salma Hamada, en présence d’un panel d’invités, tels que des représentants des ambassades de pays d’Amérique latine et d’Afrique accréditées à Alger, le vice-président du Parlement algérien, M. Boutaleb, le président du groupe parlementaire de l’amitié algéro-sahraouie, Tayeb Belhouari, et des représentants du mouvement associatif algérien.
    Dans son allocution d’ouverture, le représentant du gouvernement sahraoui a rendu hommage à l’Algérie, son président, son peuple et son gouvernement, pour « le soutien indéfectible apporté à la cause sahraouie depuis 35 ans ».
    La position algérienne est « constante et inébranlable, car elle émane des principes fondateurs de la Glorieuse Révolution algérienne », a-t-il affirmé.
    S’agissant de l’évolution de la question sahraouie, M. Hamada a dénoncé la position « des autorités marocaines qui s’entêtent toujours à ressasser l’éternelle rengaine de l’autonomie, faisant fi ainsi de la légalité internationale et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    Dans ce contexte, il a appelé le Maroc à « cesser la mascarade » et à s’engager dans « des négociations sérieuses et crédibles, dans le respect du droit du peuple sahraoui à disposer de soi-même », en signalant que les « négociations entre les deux parties reprendront sous la houlette du représentant des Nations unies pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross ».
    Tout en dénonçant les « violations systématiques des droits de l’homme dans les territoires occupés », il a appelé les autorités marocaines à « relâcher ou juger les trois militants sahraouis toujours maintenus en détention, sur un groupe de sept militants (dont quatre ont été libérés) arrêtés récemment après avoir rendu visite à leurs parents aux camps des réfugiés sahraouis et, surtout, pour avoir pris part à une rencontre internationale ».
    Pour sa part, le président du CNASPS, Mahrez Lamara, a qualifié cette Université d’été des cadres sahraouis de « réponse à la persistance des autorités marocaines dans le déni au peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, à travers l’organisation d’un référendum libre et transparent sous l’égide de la communauté internationale ». « Nous offrons aux Sahraouis cette tribune pour interpeller les instances onusiennes, qui se complaisent dans le silence et le maintien du statu quo, pour assumer leurs responsabilités et faire pression sur le Maroc pour l’amener à se conformer à la légalité internationale », a-t-il déclaré.
    M. Mahrez, qui a rappelé à cette occasion « la constance de l’Algérie dans sa position de soutien à la cause sahraouie », a appelé l’ONU à « mettre en place les mécanismes appropriés pour la protection des civils dans les territoires sahraouis occupés, contre l’arbitraire des forces d’occupation ».
    La Tribune des Lecteurs, 5/8/2010