Mois : août 2010

  • Totale solidarité avec les membres de l’AMDH poursuivis pour antisémitisme ….

    Le groupe de soutien de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) à Paris exprime sa totale solidarité avec les membres de l’AMDH entendus par la police marocaine suite à une plainte pour de supposés propos antisémites.
    Le groupe de soutien de l’Association Marocaine des Droits Humains à Paris vient d’apprendre que trois membres de l’association ont été convoqués ou entendus par la police marocaine suite à une plainte déposée par le dénommé « Noam Nir » pour de supposés propos « antisémites ».
    Il s’agit de Samira Kinani membre du Bureau Central, Fouad Jarid membre de la Commission Administrative de l’AMDH et du Bureau de la section d’Essaouira et Houcine Boukbir militant de cette même section ; ces deux derniers ont été entendus le 5 et le 6 août par la police judiciaire locale sur instruction du procureur du roi auprès du tribunal de première instance de la ville
    Après avoir contacté des responsables de l’association qui nous ont expliqué que les militants scandaient des slogans pro-palestiniens dans les rues de la ville d’Essaouira dans le cadre des activités des colonies de l’AMDH, nous avons constaté que le dénommé « Noam Nir » les a filmés et a posté la vidéo sur internet avec comme titre « Anti-Semitism in Morocco ». Interviewé par un journal électronique israélien il a avancé l’idée que « l’antisémitisme au Maroc est profondément enraciné dans l’histoire du Maroc et continue de nos jours. Il a identifié l’islam et le processus de l’arabisation au Maroc comme deux facteurs qui contribuent fortement à des actes d’antisémitisme dans le pays.
    Il a mentionné la peur de marcher dans la rue au Maroc portant une kippa et a ajouté que les citoyens arabes du Maroc expriment souvent le dégoût pour leurs voisins juifs au cours de conversations.1 »
    Il a également porté plainte contre trois personnes de l’Association Marocaine des Droits Humains.
    Ce qui est davantage regrettable c’est que « Nir a exprimé sa conviction que l’absence d’intervention de la police est la preuve qu’il ya eu une détérioration des relations entre les musulmans et les populations juives du pays.2 »
    Plusieurs militants de gauche (issus de familles juives et musulmanes) ayant enduré la torture durant les années de plomb considèrent cet appel à une intervention policière comme une volonté d’établir un régime policier capable de faire taire toute critique que porteraient les forces progressistes etdémocratiques marocaines à l’égard des crimes israéliens.
    Nous répondons à cet appel en disant à M. Nir que si son souhait se réalisait et que les forces de répression policière mettent en prison et éradiquent tous les militants de droits humains il n’aura peut-être en face de lui que des forces obscurantistes qui penseraient que tout juif est sioniste et pro-israélien.
    L’un des combats que notre association mène au Maroc est la distinction claire et nette entre juif et sioniste et nous pensons que ce travail mérite d’être soutenu et défendu. La lutte pour la libération du peuple palestinien est un combat de tous les démocrates et progressistes qu’ils soient juifs, musulmans, chrétiens, athées, bouddhistes, etc.
    Nous déclarons qu’il ne saurait y avoir d’amalgame entre d’un côté la défense de la cause palestinienne, la lutte contre le sionisme et l’impérialisme et d’un autre côté l’antisémitisme. Nous rappelons également que l’AMDH a déclaré dans le préambule de ses statuts qu’elle « combat la mondialisation libérale sauvage, l’impérialisme en tant que mouvement ennemi du droit des peuples à l’autodétermination et le sionisme en tant que mouvement raciste, colonialiste et agressif ».
    Suite aux dispositions prises lors de son dernier congrès L’AMDH défend la laïcité et les libertés individuelles qui offriraient à n’importe quelle personne quelle que soit sa religion le libre exercice de ses cultes. Notre association combat également toute forme de racisme quelle que soit la personne qui le pratique3.
    Nous déclarons que le combat contre le sionisme en tant que mouvement raciste n’est pas un combat contre les juifs. Très loin de là. Nous considérons que ces accusations colportées contre des militants de défense des droits humains n’est qu’une vaine tentative pour décrédibiliser notre soutien à la cause du peuple palestinien et aux opprimés du Maroc et partout ailleurs dans le monde.
    Groupe de soutien de l’Association Marocaines des Droits Humains (AMDH) à Paris
    Mail : amdh.paris@gmail.com
    Source : moqawama, 15/8/2010
  • Droits à Melilla, non-droits à El Aaiun

    Ces derniers jours, le Maroc remue ciel et terre parce que, dans la ville espagnole de Melilla, la police espagnole se serait, à ses dires, rendue coupable d’atteinte à la dignité d’émigrés marocains de retour au pays. Confuse, Madrid qui se voit accusée de racisme ne sait plus où se mettre, se fait conciliante et décide de dépêcher dans les prochains jours son ministre de l’Intérieur pour voir comment calmer le jeu. Pourtant, l’Espagne n’a jamais été accusée nulle part d’incitation au racisme. Ça n’a rien à voir avec la France de Sarkozy qui va jusqu’à s’opposer à ce que l’ONU assure la protection des droits humains dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc. Car dans cette ancienne colonie espagnole, le Maroc réprime les populations autochtones, comme font Israël et toutes les puissances coloniales. Le Maroc les réprime parce qu’elles manifestent justement contre l’occupant et réclament son départ. Les manifestations ne cessent pas depuis le déclenchement de l’intifada en mai 2005. La répression non plus, bien que les rassemblements et les marches sahraouies soient toujours pacifiques. Rabat qui accuse partout Alger d’être responsable de ses déboires au Sahara occidental n’a pas encore trouvé le moyen de l’accuser de téléguider les actions des Sahraouis de l’intérieur. De plus, le Makhzen ne peut même pas les qualifier de « séquestrés », comme il le fait pour les dizaines de milliers de refugiés, dans les camps de Tindouf. Le week-end passé, les populations sahraouies d’El-Ayoun avaient saisi l’occasion du rituel du 40e jour du décès de Mahfoud Ali Beiba pour revendiquer encore le droit à l’autodétermination et à l’indépendance, et exprimer leur solidarité avec les détenus politiques sahraouis. A El-Ayoun, les forces de l’ordre tabassent en y mettant de l’ardeur, mais le Makhzen s’arrange pour qu’on en parle le moins possible. Pas du tout comme pour Melilla. Le secret ? A Melilla les victimes sont des Marocains, à El-Ayoun, elles ne le sont pas !

    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr )

    Le Jeune Indépendant, 14/8/2010
  • Sahara Occidentag : attaque à la bombe

    Les graffitis sont une forme d’art éphémère, mouvant et changeant.
    Déjà présents dans la Grèce antique, ces dessins clandestins ornent maintenant nos murs de silhouettes, de noms, de messages personnels ou politiques …

    Au détour des rues d’Avignon, dans le Vaucluse, un imposant drapeau et les quatre lettres RASD revendiquent leur message politique et leur espoir de liberté, d’indépendance.

    Ces symboles de la République Arabe Sahraouie Démocratique sont peut-être un message silencieux au gouvernement français. La république en exil est celle de la dernière colonie d’Afrique. Son colonisateur, le Maroc est soutenu dans ses exactions par le gouvernement français, qui cautionne l’éternel report de la mise en place du referendum d’autodétermination.

    Dans les territoires occupés du Sahara Occidental, c’est aussi à la bombe mais au risque de la détention arbitraire et de la torture que les jeunes résistants sahraouis s’opposent à l’occupation, en dessinant sur les murs de leurs villes les symboles de la république qu’ils reconnaissent.

    Drapeau, RASD en arabe ou lettres latines, même recouverts de peinture par les agents de la sécurité marocaine conservent leurs valeurs de message politique.

    Quand il est tellement difficile de parler du Sahara occidental ou d’alerter sur la gravité de la situation, peut être le graph devient-il l’une des rare expression qui attire l’attention.

    APSO, 13 août 2010.  
    Voir aussi « les murs d’El Aaiun » http://www.youtube.com/watch?v=xsPoIU8yUpk

  • Droits à Melilla, non-droits à El Aaiun

    Ces derniers jours, le Maroc remue ciel et terre parce que, dans la ville espagnole de Melilla, la police espagnole se serait, à ses dires, rendue coupable d’atteinte à la dignité d’émigrés marocains de retour au pays. Confuse, Madrid qui se voit accusée de racisme ne sait plus où se mettre, se fait conciliante et décide de dépêcher dans les prochains jours son ministre de l’Intérieur pour voir comment calmer le jeu. Pourtant, l’Espagne n’a jamais été accusée nulle part d’incitation au racisme. Ça n’a rien à voir avec la France de Sarkozy qui va jusqu’à s’opposer à ce que l’ONU assure la protection des droits humains dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc. Car dans cette ancienne colonie espagnole, le Maroc réprime les populations autochtones, comme font Israël et toutes les puissances coloniales. Le Maroc les réprime parce qu’elles manifestent justement contre l’occupant et réclament son départ. Les manifestations ne cessent pas depuis le déclenchement de l’intifada en mai 2005. La répression non plus, bien que les rassemblements et les marches sahraouies soient toujours pacifiques. Rabat qui accuse partout Alger d’être responsable de ses déboires au Sahara occidental n’a pas encore trouvé le moyen de l’accuser de téléguider les actions des Sahraouis de l’intérieur. De plus, le Makhzen ne peut même pas les qualifier de « séquestrés », comme il le fait pour les dizaines de milliers de refugiés, dans les camps de Tindouf. Le week-end passé, les populations sahraouies d’El-Ayoun avaient saisi l’occasion du rituel du 40e jour du décès de Mahfoud Ali Beiba pour revendiquer encore le droit à l’autodétermination et à l’indépendance, et exprimer leur solidarité avec les détenus politiques sahraouis. A El-Ayoun, les forces de l’ordre tabassent en y mettant de l’ardeur, mais le Makhzen s’arrange pour qu’on en parle le moins possible. Pas du tout comme pour Melilla. Le secret ? A Melilla les victimes sont des Marocains, à El-Ayoun, elles ne le sont pas !

    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr )

    Le Jeune Indépendant, 14/8/2010
  • La pêche au Sahara et Afrikadibon

    Les amis du peuple du Sahara Occidental se sont installés pour deux jours au festival Afrikabidon, les 7 et 8 août 2010, à deux pas du site archéologique de l’aven grotte Marzal.

    Le 27 juillet déjà, APSO avait présenté une série de courts-métrages sur les sahraouis vivant en exil et sous l’occupation Marocaine.
    Dans le sous-bois ardéchois, autour de la cérémonie du thé sahraoui, il a été beaucoup question de l’accueil des enfants réfugiés dans les familles françaises, mais surtout de l’accord de pêche UE–Maroc.
    Les explications géographique et historique de la situation du Sahara Occidental étaient indispensables tant la décolonisation toujours en attente du Sahara Occidental est une affaire oubliée des Français.
    La centaine de festivalier a avoir partagé parfois de longs moments avec les membres de l’association a déploré n’avoir pas d’information sur la situation de violation quotidienne des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    Chacun a interrogé l’absence d’intérêt des médias pour l’accord de pêche illégale pour l’ONU et le Parlement Européen par lequel le Maroc autorise les navires européens à pêcher dans les eaux du Sahara Occidental, alors que les sahraouis expriment clairement leur opposition et qu’ils n’en bénéficient absolument pas.
    APSO, 14 août 2010
    Infos droits de l’homme : http://asvdh.net

    Infos pillage des ressources naturelles :http://www.wsrw.org,  http://www.fishelsewhere.eu

  • Ramtane Lamamra rencontre une délégation sahraouie : un forcing pour la paix au Sahel et dans la Corne africaine

    Par Abou Hatem / Version française M-C. Lachichi
    Lamamra révélera aux hôtes de l’Algérie l’existence d’un groupe de travail de l’U.A chargé de mettre en place un nouveau dispositif en matière de lutte contre le terrorisme au Sahel et dans la corne de l’Afrique. Il révélera, ensuite, dans un point de presse, la mise en place d’un groupe d’étude chargé de suivre l’évolution du terrorisme en Afrique ainsi que l’établissement de listes des personnes d’origine africaines impliquées et arrêtées pour faits de terrorisme.
    Le représentant de l’Union Africaine pour la paix et la sécurité Ramdane Lamamra a rencontré la fin de la semaine dernière à Boumerdès une délégation du Front du Polisario composée de cadres et de hauts responsables. Cette délégation sahraouie qui séjourne actuellement dans le cadre d’une université d’été organisée à l’ex-Rocher Noir. Les deux parties ont abordé la question sécuritaire au Maghreb et dans le Sahel. Dans un long exposé, Ramdane Lamamra rappellera à ses interlocuteurs sahraouis les multiples efforts entrepris par différentes parties africaines face aux groupes terroristes affiliés à Al Qaïda. Pour les contrebandiers et les trafiquants de drogue au sahel, le terrorisme est devenu, selon lui, «un compagnon d’armes». Il révélera s’agissant de la Corne d’Afrique que la Somalie est devenue, désormais, un sanctuaire pour des combattants Djihadistes provenant d’Afghanistan, de pays arabes et africains et même d’Europe. Il ne manquera pas de dénoncer dans son intervention la confusion entre les mouvements de libération et les groupes terroristes. D’aucuns feront la liaison avec les positions marocaines qui tentent d’assimiler le Front du Polisario à une organisation terroriste relevant au passage que la RASD est un membre à part entière de l’organisation de l’Union Africaine. Ce travestissement de la réalité ne vise, selon lui, qu’à brouiller les pistes. Il appellera de tous ses vœux l’organisation des Nations Unies à fournir davantage d’efforts pour mettre fin au conflit sahraoui. Le représentant de l’Union Africaine pour la paix et la sécurité estimera que le terrorisme est un phénomène condamné à disparaître. La lutte contre ce fléau mondial exige une vigilance permanente. L’Union Africaine considère le terrorisme comme une menace grave contre l’intégrité du continent africain. Un mal dont il faut extirper les racines. La lutte contre la violence et l’extrémisme doit avoir, selon Lamamra, une assise juridique et militaire. Nonobstant la dimension politique qui elle doit viser la participation de la jeunesse dans le développement social et économique de leurs pays respectifs. La lutte contre l’exclusion sociale et la marginalisation sont, d’après lui, d’une nécessité vitale surtout lorsque l’on sait que les jeunes chômeurs et les personnes démunies étaient souvent la cible préférée des recruteurs des organisations religieuses extrémistes. Lamamra révélera aux hôtes de l’Algérie l’existence d’un groupe de travail de l’U.A chargé de mettre en place un nouveau dispositif en matière de lutte contre le terrorisme au Sahel et dans la corne de l’Afrique. Il révélera, ensuite, dans un point de presse, la mise en place d’un groupe d’étude chargé de suivre l’évolution du terrorisme en Afrique ainsi que l’établissement de listes des personnes d’origine africaines impliquées et arrêtées pour faits de terrorisme.
    Echourouk Online, 14/8/2010

  • La pêche au Sahara et Afrikadibon

    Les amis du peuple du Sahara Occidental se sont installés pour deux jours au festival Afrikabidon, les 7 et 8 août 2010, à deux pas du site archéologique de l’aven grotte Marzal.

    Le 27 juillet déjà, APSO avait présenté une série de courts-métrages sur les sahraouis vivant en exil et sous l’occupation Marocaine.
    Dans le sous-bois ardéchois, autour de la cérémonie du thé sahraoui, il a été beaucoup question de l’accueil des enfants réfugiés dans les familles françaises, mais surtout de l’accord de pêche UE–Maroc.
    Les explications géographique et historique de la situation du Sahara Occidental étaient indispensables tant la décolonisation toujours en attente du Sahara Occidental est une affaire oubliée des Français.
    La centaine de festivalier a avoir partagé parfois de longs moments avec les membres de l’association a déploré n’avoir pas d’information sur la situation de violation quotidienne des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    Chacun a interrogé l’absence d’intérêt des médias pour l’accord de pêche illégale pour l’ONU et le Parlement Européen par lequel le Maroc autorise les navires européens à pêcher dans les eaux du Sahara Occidental, alors que les sahraouis expriment clairement leur opposition et qu’ils n’en bénéficient absolument pas.
    APSO, 14 août 2010
    Infos droits de l’homme : http://asvdh.net

    Infos pillage des ressources naturelles :http://www.wsrw.org,  http://www.fishelsewhere.eu

  • Ramtane Lamamra rencontre une délégation sahraouie : un forcing pour la paix au Sahel et dans la Corne africaine

    Par Abou Hatem / Version française M-C. Lachichi
    Lamamra révélera aux hôtes de l’Algérie l’existence d’un groupe de travail de l’U.A chargé de mettre en place un nouveau dispositif en matière de lutte contre le terrorisme au Sahel et dans la corne de l’Afrique. Il révélera, ensuite, dans un point de presse, la mise en place d’un groupe d’étude chargé de suivre l’évolution du terrorisme en Afrique ainsi que l’établissement de listes des personnes d’origine africaines impliquées et arrêtées pour faits de terrorisme.
    Le représentant de l’Union Africaine pour la paix et la sécurité Ramdane Lamamra a rencontré la fin de la semaine dernière à Boumerdès une délégation du Front du Polisario composée de cadres et de hauts responsables. Cette délégation sahraouie qui séjourne actuellement dans le cadre d’une université d’été organisée à l’ex-Rocher Noir. Les deux parties ont abordé la question sécuritaire au Maghreb et dans le Sahel. Dans un long exposé, Ramdane Lamamra rappellera à ses interlocuteurs sahraouis les multiples efforts entrepris par différentes parties africaines face aux groupes terroristes affiliés à Al Qaïda. Pour les contrebandiers et les trafiquants de drogue au sahel, le terrorisme est devenu, selon lui, «un compagnon d’armes». Il révélera s’agissant de la Corne d’Afrique que la Somalie est devenue, désormais, un sanctuaire pour des combattants Djihadistes provenant d’Afghanistan, de pays arabes et africains et même d’Europe. Il ne manquera pas de dénoncer dans son intervention la confusion entre les mouvements de libération et les groupes terroristes. D’aucuns feront la liaison avec les positions marocaines qui tentent d’assimiler le Front du Polisario à une organisation terroriste relevant au passage que la RASD est un membre à part entière de l’organisation de l’Union Africaine. Ce travestissement de la réalité ne vise, selon lui, qu’à brouiller les pistes. Il appellera de tous ses vœux l’organisation des Nations Unies à fournir davantage d’efforts pour mettre fin au conflit sahraoui. Le représentant de l’Union Africaine pour la paix et la sécurité estimera que le terrorisme est un phénomène condamné à disparaître. La lutte contre ce fléau mondial exige une vigilance permanente. L’Union Africaine considère le terrorisme comme une menace grave contre l’intégrité du continent africain. Un mal dont il faut extirper les racines. La lutte contre la violence et l’extrémisme doit avoir, selon Lamamra, une assise juridique et militaire. Nonobstant la dimension politique qui elle doit viser la participation de la jeunesse dans le développement social et économique de leurs pays respectifs. La lutte contre l’exclusion sociale et la marginalisation sont, d’après lui, d’une nécessité vitale surtout lorsque l’on sait que les jeunes chômeurs et les personnes démunies étaient souvent la cible préférée des recruteurs des organisations religieuses extrémistes. Lamamra révélera aux hôtes de l’Algérie l’existence d’un groupe de travail de l’U.A chargé de mettre en place un nouveau dispositif en matière de lutte contre le terrorisme au Sahel et dans la corne de l’Afrique. Il révélera, ensuite, dans un point de presse, la mise en place d’un groupe d’étude chargé de suivre l’évolution du terrorisme en Afrique ainsi que l’établissement de listes des personnes d’origine africaines impliquées et arrêtées pour faits de terrorisme.
    Echourouk Online, 14/8/2010

  • Urgent : Deux touristes menacés dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Un mexicain et une espagnole sont coincés dans la maison de la militantes des droits de l’homme sahraouie Soultana Khaya dans la ville de Bojador, au Sahara Occidental occupé par le Maroc. Ecoutez-le. Ils ont peur, la maison est entourée de policiers en civil. Ils craignent le pire.




  • Urgent : Deux touristes menacés dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Un mexicain et une espagnole sont coincés dans la maison de la militantes des droits de l’homme sahraouie Soultana Khaya dans la ville de Bojador, au Sahara Occidental occupé par le Maroc. Ecoutez-le. Ils ont peur, la maison est entourée de policiers en civil. Ils craignent le pire.


    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=40GTbQvMxTQ?fs=1&hl=fr_FR&w=480&h=385]