Mois : août 2010

  • Quand Rabat torturait pour la CIA !

    Des documents accablants, découverts chez un agent secret US, le confirment
    Quand Rabat torturait pour la CIA !
    Par Mohamed Abdoun
    Décidément, il y a une justice en ce bas monde. Probablement divine en ce mois sacré. Le Maroc, qui a toujours nié avoir abrité ces fameuses et tristement célèbres  » prisons secrètes  » américaines, où des détenus étaient torturés, voire éliminés et enterrés dans des fosses communes, dans l’anonymat absolu, vient d’être confondu par des documents absolument imparables. Ces derniers, en outre, ont le mérite de remettre en cause le jugement futur de celui que les Américains tentaient de faire passer pour le dangereux, et vingtième kamikaze, des fameux attentats du 11 septembre. Cela remet en cause de facto le plan d’Obama de fermeture de la base, ou prison hors-la-loi, de Guantanamo.
    Mais, venons en aux faits. Des enregistrements découverts par hasard, montrant des interrogatoires menés sur Ramzi Binalshibh, pourraient bien jouer en faveur de ce  » comploteur  » avoué dans les attentats du 11 septembre.
    Découverts en 2007 dans une boîte placée sous un bureau d’un agent de la CIA, ces enregistrements, deux bandes vidéo et une bande audio, pourraient surtout révéler comment certains pays, le Maroc et certains Etats de l’Europe de l’Est en tête, ont aidé les États-Unis à détenir, interroger, et même torturer, voire éliminer physiquement, des suspects.
    Mais ils pourraient également nuire aux efforts des autorités américaines, pour poursuivre Ramzi Binalshibh, décrit comme l’un des principaux complices dans les attaques du 11 septembre 2001.
    Ces bandes montrent en effet les interrogatoires menés, en 2002, auprès de Binalshibh dans une prison marocaine qui était utilisée par la CIA, ont révélé, sous le couvert de l’anonymat, plusieurs représentants et ex-représentants américains à l’Associated Press.
    S’ils étaient présentés durant un éventuel procès du comploteur, ces enregistrements pourraient éclaircir le rôle du Maroc dans un programme de contre-terrorisme, connu sous le nom de Greystone. Ce programme a permis à la CIA de détenir des terroristes dans des prisons secrètes et de les transférer vers des prisons d’autres pays où les droits de l’Homme ne sont pas le premier souci de leurs dirigeants. Ce qui choque le plus, s’agissant du Maroc précisément, c’est que son roi a toujours prétendu être un descendant de la lignée du Prophète Mohamed (que le salut soit sur Lui), se drapant même du statut insigne de  » Commandeur des croyant « , alors qu’il a toujours été le fidèle serviteur, bras assassin et tâché de sang, des criminels sionistes et de leurs alliés occidentaux.
    Ces bandes pourraient également permettre de connaître l’état de la santé mentale de Ramzi Binalshibh, durant les premiers mois de son emprisonnement.
    Dans des documents soumis à la Cour, des avocats de la défense ont demandé les dossiers médicaux de Binalshibh, pour vérifier si la santé mentale de leur client s’était altérée pendant qu’il était sous la garde de la CIA, ou plutôt des sbires de Mohamed VI.
    Arrêté en 2002, à Karachi, au Pakistan, Binalshibh, a été détenu en Afghanistan, au Maroc et en Pologne, avant d’être retourné au Maroc, en juin 2003. Quelques mois plus tard, il était emprisonné à Guantanamo Bay, avant d’être envoyé au Maroc, puis en Roumanie, durant l’automne de 2004. En septembre 2006, Ramzi Binalshibh retournait à Guantanamo Bay.
    Depuis, l’homme affiche un comportement jugé erratique. Il est traité contre la schizophrénie à l’aide d’un puissant mélange de médicaments antipsychotiques, ce qui confirme qu’il a bel et bien subi les pires tortures qui se puissent concevoir.
    Binalshibh, âgé de 38 ans, souffre d’illusions sensorielles, se plaint que la CIA secoue son lit et sa cellule et se gratte de façon compulsive, indiquent des documents soumis à la Cour.
    Jusqu’à l’heure où nous mettions sous presse, ni Washington, ni Rabat, sans doute gênés par des révélations aussi graves parues sur le désormais célèbre site spécialisé dans la divulgation de documents secrets, n’avaient encore réagi…
  • Appel urgent pour l’octroi d’aides alimentaires au profit des réfugiés sahraouis

    Par Hasna Yacoub


    Le Croissant-Rouge sahraoui (CRS) a lancé un appel aux pays donateurs et aux organisations internationales spécialisées pour l’octroi d’aides alimentaires au profit des camps des réfugiés sahraouis. Le CRS a affirmé que «plus de 3 000 familles ont grand besoin de ces aides», a indiqué hier l’agence de presse sahraouie (SPS). Le président du CRS, M. Bouhabini Yahia, a évoqué, dans une déclaration rendue publique par la radio algérienne, «la situation humanitaire précaire» enregistrée dans les camps des réfugiés sahraouis durant ce mois de Ramadhan, qui intervient cette année en plein été. Il a mis l’accent sur les souffrances endurées par les réfugiés sahraouis dans les camps, en raison d’une «forte pénurie» de certains produits alimentaires de base, notamment le lait, une denrée rare. «Plus de 30 000 familles ont grand besoin d’aides alimentaires urgentes et des milliers d’enfants et de femmes souffrent d’anémie et de 

    malnutrition en raison du manque de produits alimentaires», a-t-il précisé. Il faut rappeler qu’il ne s’agit pas là du premier SOS lancé par le CRS. Le 31 juillet dernier, en dépit de la contribution de plusieurs pays donateurs au Programme alimentaire mondial (PAM), le CRS avait également affirmé que l’aide alimentaire acheminée vers les réfugiés sahraouis reste insuffisante. Les responsables sahraouis ont d’ailleurs, à maintes reprises, appelé les Nations unies à prendre au sérieux la question du déficit d’aide humanitaire destinée à la population de réfugiés. Le fait  que l’aide internationale n’arrive plus en quantité suffisante a conduit le Croissant-Rouge sahraoui à tirer la sonnette d’alarme à plusieurs reprises. Plusieurs pays solidaires avec le peuple sahraoui continuent de contribuer, un tant soit peu, à l’acheminement des produits alimentaires de première nécessité. Le dernier en liste est le Brésil, qui a fait un don de 300 000 dollars américains au profit des réfugiés. Cette contribution financière a été remise au PAM par le biais de l’ambassade brésilienne à Alger. Ces fonds alloués aux Sahraouis seront utilisés pour l’achat de produits depremière nécessité. Pour rappel, l’Algérie et le PAM ont signé, en juin dernier à Alger, une lettre d’entente régissant une assistance alimentaire de plus de 31 millions de dollars destinée aux réfugiés sahraouis. La signature de cette lettre d’entente intervient dans le cadre de la poursuite de l’assistance 

    alimentaire accordée par cette organisation onusienne aux réfugiés sahraouis et en application du «Programme d’intervention 

    prolongée de secours et de redressement» adopté en mai dernier par la directrice exécutive du PAM. A préciser, enfin, que les camps regroupent plus de 160 000 réfugiés sahraouis ayant fui, en octobre 1975, l’invasion militaire marocaine du Sahara occidental et subsistant des aides accordées par des pays donateurs, à travers des organisations internationales spécialisées à l’instar du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondial (PAM) et certaines organisations européennes.

  • Quand Rabat torturait pour la CIA !

    Des documents accablants, découverts chez un agent secret US, le confirment
    Quand Rabat torturait pour la CIA !
    Par Mohamed Abdoun
    Décidément, il y a une justice en ce bas monde. Probablement divine en ce mois sacré. Le Maroc, qui a toujours nié avoir abrité ces fameuses et tristement célèbres  » prisons secrètes  » américaines, où des détenus étaient torturés, voire éliminés et enterrés dans des fosses communes, dans l’anonymat absolu, vient d’être confondu par des documents absolument imparables. Ces derniers, en outre, ont le mérite de remettre en cause le jugement futur de celui que les Américains tentaient de faire passer pour le dangereux, et vingtième kamikaze, des fameux attentats du 11 septembre. Cela remet en cause de facto le plan d’Obama de fermeture de la base, ou prison hors-la-loi, de Guantanamo.
    Mais, venons en aux faits. Des enregistrements découverts par hasard, montrant des interrogatoires menés sur Ramzi Binalshibh, pourraient bien jouer en faveur de ce  » comploteur  » avoué dans les attentats du 11 septembre.
    Découverts en 2007 dans une boîte placée sous un bureau d’un agent de la CIA, ces enregistrements, deux bandes vidéo et une bande audio, pourraient surtout révéler comment certains pays, le Maroc et certains Etats de l’Europe de l’Est en tête, ont aidé les États-Unis à détenir, interroger, et même torturer, voire éliminer physiquement, des suspects.
    Mais ils pourraient également nuire aux efforts des autorités américaines, pour poursuivre Ramzi Binalshibh, décrit comme l’un des principaux complices dans les attaques du 11 septembre 2001.
    Ces bandes montrent en effet les interrogatoires menés, en 2002, auprès de Binalshibh dans une prison marocaine qui était utilisée par la CIA, ont révélé, sous le couvert de l’anonymat, plusieurs représentants et ex-représentants américains à l’Associated Press.
    S’ils étaient présentés durant un éventuel procès du comploteur, ces enregistrements pourraient éclaircir le rôle du Maroc dans un programme de contre-terrorisme, connu sous le nom de Greystone. Ce programme a permis à la CIA de détenir des terroristes dans des prisons secrètes et de les transférer vers des prisons d’autres pays où les droits de l’Homme ne sont pas le premier souci de leurs dirigeants. Ce qui choque le plus, s’agissant du Maroc précisément, c’est que son roi a toujours prétendu être un descendant de la lignée du Prophète Mohamed (que le salut soit sur Lui), se drapant même du statut insigne de  » Commandeur des croyant « , alors qu’il a toujours été le fidèle serviteur, bras assassin et tâché de sang, des criminels sionistes et de leurs alliés occidentaux.
    Ces bandes pourraient également permettre de connaître l’état de la santé mentale de Ramzi Binalshibh, durant les premiers mois de son emprisonnement.
    Dans des documents soumis à la Cour, des avocats de la défense ont demandé les dossiers médicaux de Binalshibh, pour vérifier si la santé mentale de leur client s’était altérée pendant qu’il était sous la garde de la CIA, ou plutôt des sbires de Mohamed VI.
    Arrêté en 2002, à Karachi, au Pakistan, Binalshibh, a été détenu en Afghanistan, au Maroc et en Pologne, avant d’être retourné au Maroc, en juin 2003. Quelques mois plus tard, il était emprisonné à Guantanamo Bay, avant d’être envoyé au Maroc, puis en Roumanie, durant l’automne de 2004. En septembre 2006, Ramzi Binalshibh retournait à Guantanamo Bay.
    Depuis, l’homme affiche un comportement jugé erratique. Il est traité contre la schizophrénie à l’aide d’un puissant mélange de médicaments antipsychotiques, ce qui confirme qu’il a bel et bien subi les pires tortures qui se puissent concevoir.
    Binalshibh, âgé de 38 ans, souffre d’illusions sensorielles, se plaint que la CIA secoue son lit et sa cellule et se gratte de façon compulsive, indiquent des documents soumis à la Cour.
    Jusqu’à l’heure où nous mettions sous presse, ni Washington, ni Rabat, sans doute gênés par des révélations aussi graves parues sur le désormais célèbre site spécialisé dans la divulgation de documents secrets, n’avaient encore réagi…
  • Une ONG sahraouie appelle à libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis

    El Aaiun (territoires occupés), 17/08/2010 (SPS) Le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains (CODESA), basé à El Aaiun a appelé les organisations des droits de l’homme et des associations dans le monde à faire pression sur l’Etat marocain pour la libération de tous les défenseurs des droits humains et des prisonniers sahraouis de conscience qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.
    Le CODESA a également exprimé sa « profonde préoccupation » à la suite du report du procès des trois défenseurs sahraouis des droits humains, arrêtés depuis octobre dernier à la prison de Salé (Maroc) pour avoir effectué une visite familiales à leurs proches dans les camps de réfugiés sahraouis en compagnie de quatre autres qui ont été mis en liberté provisoire.
    A cet égard, le CODESA a appelé à libération immédiate de défenseurs sahraouis des droits humains, Ali Salem Tamek, Ahmed Nassiri et Brahim Dahane ou leur jugement, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques qui croupissent encore dans les prisons marocaines.
    Il a en outre appelé l’Etat marocain à respecter les droits de l’homme des Sahraouis, afin de mettre fin aux arrestations et la libérer les militants des droits humains et tous les prisonniers d’opinion sahraouis dans les prisons marocaines. (SPS)

  • La 1ère édition de la semaine africaine au Chili s’est déroulée avec « succès » (diplomate)

    Santiago de Chili, 16/08/2010 (SPS) L’ambassadeur en mission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au Chili, Mohamed Zroug a qualifié de « succès » la célébration de la première édition de la Semaine africaine, tenue du 9 au 14 août en Chili, avec la participation de la RASD, en tant qu’invité d’honneur à cette édition. 


    « Toutes les activités programmées au menu de cette édition ont été effectuées avec un taux de participation élevé, suscitant l’intérêt du dialogue et la compréhension mutuelle entre nos peuples », a indique le diplomate sahraoui dans une déclaration à la SPS.

    Il a également dénoncé les violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental et la « passivité » de la communauté internationale en face de la situation qui prévaut dans ces territoires.

    L’ambassadeur sahraoui a en outre rappelé que « le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique », soulignant que le Maroc jouit malheureusement de la « protection » de la France, qui a servi de parrain de la politique d’occupation Maroc et ses violations des droits humains au Sahara occidental.

    À cet égard, il a appelé la communauté internationale à assume ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental, afin de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination par la voie d’un référendum juste et transparent.

    D’autre part, les organisateurs de cette première édition ont réaffirmé l’engagement de préparer la deuxième édition en 2011 avec une large participation à travers plusieurs activités tout au long de la République du Chili. (SPS) 

  • Chef de la MINURSO se dit compréhensif de la position du Front POLISARIO par rapport à la mission onusienne

    Chahid El Hafed (camps de réfugiés), 17/08/2010 (SPS) Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Chef de la Mission des Nations Unies au Sahara occidental (MINURSO), M. Hany Abdelaziz, a exprimé sa compréhension de la position Front POLISARIO à l’égard de la Mission des Nations unies pour l’Organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) mise en place depuis 1991, dans une lettre adressée au Secrétaire Général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, dont une copie est parvenue à SPS.

    Le Représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara occidental a indiqué que « la voie aux hostilités est court et facile, alors que celle de la paix est longue et difficile », regrettant « l’échec de l’ONU à faire aboutir ses efforts devant parvenir à une solution pacifique au conflit du Sahara occidental qui a trop duré ».

    M. Hany Abdelaziz a exprimé son engagement à œuvrer au sérieux « dans les limites de ses prérogatives » le plus que possible en consultation avec les hauts responsables de l’ONU chargés des négociations.

    Le chef de la Mission des Nations Unies a exprimé sa gratitude au président de la République, Mohamed Abdelaziz et les responsables dans la direction du Front pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et sa délégation qui l’accompagnait durant sa dernière visite dans les camps de réfugiés sahraouis .

    Le chef de la MINURSO, Hany Abdelaziz est arrivé en juillet dernier dans le cadre d’une visite durant laquelle, il a présenté ses condoléances au président de la République, à la suite de la disparition de l’ex président du conseil national sahraoui, Mahfoud Ali Beiba. (SPS)

  • Appel urgent pour l’octroi d’aides alimentaires au profit des réfugiés sahraouis

    Par Hasna Yacoub


    Le Croissant-Rouge sahraoui (CRS) a lancé un appel aux pays donateurs et aux organisations internationales spécialisées pour l’octroi d’aides alimentaires au profit des camps des réfugiés sahraouis. Le CRS a affirmé que «plus de 3 000 familles ont grand besoin de ces aides», a indiqué hier l’agence de presse sahraouie (SPS). Le président du CRS, M. Bouhabini Yahia, a évoqué, dans une déclaration rendue publique par la radio algérienne, «la situation humanitaire précaire» enregistrée dans les camps des réfugiés sahraouis durant ce mois de Ramadhan, qui intervient cette année en plein été. Il a mis l’accent sur les souffrances endurées par les réfugiés sahraouis dans les camps, en raison d’une «forte pénurie» de certains produits alimentaires de base, notamment le lait, une denrée rare. «Plus de 30 000 familles ont grand besoin d’aides alimentaires urgentes et des milliers d’enfants et de femmes souffrent d’anémie et de 

    malnutrition en raison du manque de produits alimentaires», a-t-il précisé. Il faut rappeler qu’il ne s’agit pas là du premier SOS lancé par le CRS. Le 31 juillet dernier, en dépit de la contribution de plusieurs pays donateurs au Programme alimentaire mondial (PAM), le CRS avait également affirmé que l’aide alimentaire acheminée vers les réfugiés sahraouis reste insuffisante. Les responsables sahraouis ont d’ailleurs, à maintes reprises, appelé les Nations unies à prendre au sérieux la question du déficit d’aide humanitaire destinée à la population de réfugiés. Le fait  que l’aide internationale n’arrive plus en quantité suffisante a conduit le Croissant-Rouge sahraoui à tirer la sonnette d’alarme à plusieurs reprises. Plusieurs pays solidaires avec le peuple sahraoui continuent de contribuer, un tant soit peu, à l’acheminement des produits alimentaires de première nécessité. Le dernier en liste est le Brésil, qui a fait un don de 300 000 dollars américains au profit des réfugiés. Cette contribution financière a été remise au PAM par le biais de l’ambassade brésilienne à Alger. Ces fonds alloués aux Sahraouis seront utilisés pour l’achat de produits depremière nécessité. Pour rappel, l’Algérie et le PAM ont signé, en juin dernier à Alger, une lettre d’entente régissant une assistance alimentaire de plus de 31 millions de dollars destinée aux réfugiés sahraouis. La signature de cette lettre d’entente intervient dans le cadre de la poursuite de l’assistance 

    alimentaire accordée par cette organisation onusienne aux réfugiés sahraouis et en application du «Programme d’intervention 

    prolongée de secours et de redressement» adopté en mai dernier par la directrice exécutive du PAM. A préciser, enfin, que les camps regroupent plus de 160 000 réfugiés sahraouis ayant fui, en octobre 1975, l’invasion militaire marocaine du Sahara occidental et subsistant des aides accordées par des pays donateurs, à travers des organisations internationales spécialisées à l’instar du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondial (PAM) et certaines organisations européennes.

  • Une ONG sahraouie appelle à libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis

    El Aaiun (territoires occupés), 17/08/2010 (SPS) Le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains (CODESA), basé à El Aaiun a appelé les organisations des droits de l’homme et des associations dans le monde à faire pression sur l’Etat marocain pour la libération de tous les défenseurs des droits humains et des prisonniers sahraouis de conscience qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.
    Le CODESA a également exprimé sa « profonde préoccupation » à la suite du report du procès des trois défenseurs sahraouis des droits humains, arrêtés depuis octobre dernier à la prison de Salé (Maroc) pour avoir effectué une visite familiales à leurs proches dans les camps de réfugiés sahraouis en compagnie de quatre autres qui ont été mis en liberté provisoire.
    A cet égard, le CODESA a appelé à libération immédiate de défenseurs sahraouis des droits humains, Ali Salem Tamek, Ahmed Nassiri et Brahim Dahane ou leur jugement, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques qui croupissent encore dans les prisons marocaines.
    Il a en outre appelé l’Etat marocain à respecter les droits de l’homme des Sahraouis, afin de mettre fin aux arrestations et la libérer les militants des droits humains et tous les prisonniers d’opinion sahraouis dans les prisons marocaines. (SPS)

  • La 1ère édition de la semaine africaine au Chili s’est déroulée avec « succès » (diplomate)

    Santiago de Chili, 16/08/2010 (SPS) L’ambassadeur en mission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au Chili, Mohamed Zroug a qualifié de « succès » la célébration de la première édition de la Semaine africaine, tenue du 9 au 14 août en Chili, avec la participation de la RASD, en tant qu’invité d’honneur à cette édition. 


    « Toutes les activités programmées au menu de cette édition ont été effectuées avec un taux de participation élevé, suscitant l’intérêt du dialogue et la compréhension mutuelle entre nos peuples », a indique le diplomate sahraoui dans une déclaration à la SPS.

    Il a également dénoncé les violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental et la « passivité » de la communauté internationale en face de la situation qui prévaut dans ces territoires.

    L’ambassadeur sahraoui a en outre rappelé que « le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique », soulignant que le Maroc jouit malheureusement de la « protection » de la France, qui a servi de parrain de la politique d’occupation Maroc et ses violations des droits humains au Sahara occidental.

    À cet égard, il a appelé la communauté internationale à assume ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental, afin de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination par la voie d’un référendum juste et transparent.

    D’autre part, les organisateurs de cette première édition ont réaffirmé l’engagement de préparer la deuxième édition en 2011 avec une large participation à travers plusieurs activités tout au long de la République du Chili. (SPS) 

  • La 1ère édition de la semaine africaine au Chili s’est déroulée avec "succès" (diplomate)

    Santiago de Chili, 16/08/2010 (SPS) L’ambassadeur en mission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au Chili, Mohamed Zroug a qualifié de « succès » la célébration de la première édition de la Semaine africaine, tenue du 9 au 14 août en Chili, avec la participation de la RASD, en tant qu’invité d’honneur à cette édition. 


    « Toutes les activités programmées au menu de cette édition ont été effectuées avec un taux de participation élevé, suscitant l’intérêt du dialogue et la compréhension mutuelle entre nos peuples », a indique le diplomate sahraoui dans une déclaration à la SPS.

    Il a également dénoncé les violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental et la « passivité » de la communauté internationale en face de la situation qui prévaut dans ces territoires.

    L’ambassadeur sahraoui a en outre rappelé que « le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique », soulignant que le Maroc jouit malheureusement de la « protection » de la France, qui a servi de parrain de la politique d’occupation Maroc et ses violations des droits humains au Sahara occidental.

    À cet égard, il a appelé la communauté internationale à assume ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental, afin de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination par la voie d’un référendum juste et transparent.

    D’autre part, les organisateurs de cette première édition ont réaffirmé l’engagement de préparer la deuxième édition en 2011 avec une large participation à travers plusieurs activités tout au long de la République du Chili. (SPS)