Mois : août 2010

  • Espagne-Maroc : Tension dans l’air

    Djamel B.

    Des Marocains ont bloqué hier, pour la seconde fois en une semaine, l’entrée de camions de marchandises à Melilla, une enclave espagnole que le Maroc considère comme « ville occupée».
    Jusqu’à dimanche prochain, les véhicules transportant des produits frais ne passeront pas. Les Marocaines employées comme femmes de ménage à Melilla non plus. Raison évoquée : protester contre les abus de la police espagnole. Selon Rabat, 17 Marocains ont subi de mauvais traitements pendant trois semaines de la part de policiers espagnols à Melilla et 8 clandestins originaires de l’Afrique subsaharienne qui tentaient de gagner l’Espagne. Interceptés par la police espagnole, ces derniers auraient été abandonnés au large du Maroc. Raison réelle : ce sont le Comité national pour la libération de Ceuta et Melilla et l’Association le Grand Rif des Droits de l’homme, deux ONG proches du Palais royal, qui auraient décidé de mettre la zone espagnole sous blocus et d’étendre leur protesta prochainement à Ceuta, sur « pression » de Rabat. La capitale marocaine aurait mal pris le « silence » affiché par Madrid aux cinq notes envoyées par le ministère des Affaires étrangères à Madrid pour dénoncer le comportement « raciste » de la police espagnole. Les appels du roi Juan Carlos à Mohammed VI sur les « malentendus et les petits problèmes » qui « ne doivent pas perturber l’excellent climat entre les deux pays » et ceux du président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, aux autorités marocaines pour leur expliquer les « règles » observées par les agents à la frontière, ne semblent pas suffire. Le ministre de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba qui a pris rendez-vous pour lundi prochain à Rabat avec son homologue marocain, Taieb Cherkaoui, pour discuter de coopération policière, era-t-il plus convaincant ? Le Maroc a décidé de profiter de cette crise inattendue pour mettre la pression sur Madrid. Objectif : amener celle-ci à revoir sa position sur le Sahara Occidental. La solution au conflit du Sahara occidental serait-elle en Espagne, comme le disait le défunt Driss Basri, ancien ministre de l’Intérieur ? A la différence de la France qui soutient pleinement le projet d’autonomie sous souveraineté marocaine du Sahara Occidental, l’Espagne a opté pour la « neutralité ».
    Mieux, le gouvernement de Zapatero a émis des réserves à la nomination Ahmedou Ould Souilem, un ancien du Polisario, comme ambassadeur du Maroc. Une question s’impose. Pourquoi le Roi ne fait-il pas de pressions constantes sur l’Espagne pour libérer Ceuta et Melilla et s’entête à occuper le Sahara Occidental ?
    HORIZONS, 18/8/2010

  • Espagne-Maroc : Tension dans l’air

    Djamel B.

    Des Marocains ont bloqué hier, pour la seconde fois en une semaine, l’entrée de camions de marchandises à Melilla, une enclave espagnole que le Maroc considère comme « ville occupée».
    Jusqu’à dimanche prochain, les véhicules transportant des produits frais ne passeront pas. Les Marocaines employées comme femmes de ménage à Melilla non plus. Raison évoquée : protester contre les abus de la police espagnole. Selon Rabat, 17 Marocains ont subi de mauvais traitements pendant trois semaines de la part de policiers espagnols à Melilla et 8 clandestins originaires de l’Afrique subsaharienne qui tentaient de gagner l’Espagne. Interceptés par la police espagnole, ces derniers auraient été abandonnés au large du Maroc. Raison réelle : ce sont le Comité national pour la libération de Ceuta et Melilla et l’Association le Grand Rif des Droits de l’homme, deux ONG proches du Palais royal, qui auraient décidé de mettre la zone espagnole sous blocus et d’étendre leur protesta prochainement à Ceuta, sur « pression » de Rabat. La capitale marocaine aurait mal pris le « silence » affiché par Madrid aux cinq notes envoyées par le ministère des Affaires étrangères à Madrid pour dénoncer le comportement « raciste » de la police espagnole. Les appels du roi Juan Carlos à Mohammed VI sur les « malentendus et les petits problèmes » qui « ne doivent pas perturber l’excellent climat entre les deux pays » et ceux du président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, aux autorités marocaines pour leur expliquer les « règles » observées par les agents à la frontière, ne semblent pas suffire. Le ministre de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba qui a pris rendez-vous pour lundi prochain à Rabat avec son homologue marocain, Taieb Cherkaoui, pour discuter de coopération policière, era-t-il plus convaincant ? Le Maroc a décidé de profiter de cette crise inattendue pour mettre la pression sur Madrid. Objectif : amener celle-ci à revoir sa position sur le Sahara Occidental. La solution au conflit du Sahara occidental serait-elle en Espagne, comme le disait le défunt Driss Basri, ancien ministre de l’Intérieur ? A la différence de la France qui soutient pleinement le projet d’autonomie sous souveraineté marocaine du Sahara Occidental, l’Espagne a opté pour la « neutralité ».
    Mieux, le gouvernement de Zapatero a émis des réserves à la nomination Ahmedou Ould Souilem, un ancien du Polisario, comme ambassadeur du Maroc. Une question s’impose. Pourquoi le Roi ne fait-il pas de pressions constantes sur l’Espagne pour libérer Ceuta et Melilla et s’entête à occuper le Sahara Occidental ?
    HORIZONS, 18/8/2010

  • Festival de solidarité avec la cause sahraouie à Boumerdes

    Boumerdes, 18/08/2010 (SPS) Un festival populaire de solidarité avec le peuple sahraoui s’est déroulé, mercredi, dans la ville de Boumerdes en présence d’une délégation de juristes sahraouis. 

    Organisé dans le cadre de l’université d’été des cadres sahraouis qu’abrite depuis début août cette ville, ce festival a drainé de nombreux participants, notamment de cadres de l’Etat sahraoui et du Front Polisario, ainsi que des personnalités et des représentants d’organisations nationales algériennes.

    Dans une allocution inaugurale de cette manifestation, le militant de la cause sahraouie Ibrahim Essabah a présenté un état des lieux de la résistance sahraouie à l’intérieur des territoires occupés, rendant hommage aux combattants sahraouis pour leur détermination à poursuivre la lutte jusqu‘à l’aboutissement de la cause du peuple sahraoui. 

    Il a également dénoncé les exactions et atteintes aux droits de l’homme dont se rend coupable l’occupant. 

    Pour sa part, le président du comité algérien de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Mahraz Lamari, a salué la résistance sahraouie à l’intérieur des territoires occupés « en ce qu’elle confirme la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat pour la libération de sa patrie ». 

    Dans son intervention, le commissaire politique de l’Armée de Libération Sahraouie, M. Sidi Ougal, a mis en avant « la disponibilité complète et permanente des combattants sahraouis à poursuivre la lutte armée », assurant que « l’armée sahraouie est prête à se sacrifier pour le recouvrement de la souveraineté de son pays. » 

    Il a également dénoncé les « atteintes aux droits de l’homme et autres pratiques sauvages et répressives auxquelles est exposé le peuple sahraoui ». 

    Le festival de solidarité de Boumerdes, a-t-il dit dans ce sens, est « une opportunité pour soutenir la résistance ». 

    Le chef du groupe parlementaire pour l’amitié algéro-sahraouie, M.Tayeb L’houari, a affirmé, pour sa part, que « le message de Novembre ne sera jamais accompli tant qu’il y aura un peuple opprimé et n’ayant pas accédé à son indépendance ». 

    Il a rappelé, à cette occasion, le soutien historique du peuple algérien, « qui n’a jamais perdu l’espoir d’accéder à sa liberté », au combat du peuple sahraoui. 

    Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), M. Mohamed Alioui, lui a succédé à la tribune pour saluer, à son tour, « le combat du peuple sahraoui pour ses droits légitimes », affirmant que « ce juste combat ne peut, au final, que déboucher sur la victoire ». 

    Il a aussi réaffirmé « l’unicité de la position de toutes les institutions et organisations de masse et professionnelles algériennes avec la juste cause sahraouie. » 

    La ministre de l’Education du Gouvernement de la RASD, Mme Mariam Salek, quant à elle, a rendu hommage, au nom de la femme sahraouie, les symboles de la résistance populaire dans les territoires occupés du Sahara Occidental, à l’image de l’activiste Soultana Khaya, invitée de cette université d’été et de ce festival, arrivée en compagnie d’une délégation de femmes sahraouies. 

    Elle a, en outre, mis l’accent sur le « rôle de la femme sahraouie et sa grande détermination dans le combat de son peuple », ainsi que sa « disponibilité à se sacrifier pour ce noble idéal », avant de saluer « le soutien indéfectible du peuple algérien au peuple sahraoui ». (SPS) 
  • Meeting de solidarité algéro-sahraouie à l’université des cadres sahraouis à Boumerdes

    (Envoyés spéciaux)
    Boumerdes (Algérie), 18/08/2010 (SPS) Un meeting de solidarité algéro-sahraouie a été organisé mercredi à l’université d’été des cadres sahraouis qui se tient à la wilaya de Boumerdes du 01 au 28 aout 2010, avec la participation de la délégation des activistes sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés du Sahara occidental.

    Organisé à l’initiative du mouvement algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, le meeting a compté la présence des représentants de la société civile algérienne, des membres du secrétariat national du Front Polisario, Khalil Sidi Mhamed et Brahim Ghali, respectivement : ministre des territoires occupés et de la communauté et ambassadeur de la RASD à Alger.

    Les intervenants ont exprimé leur soutien à l’intifada de l’indépendance que la population sahraouie dans les territoires occupés du Sahara occidental sous la répression marocaine, au sud du Maroc et les étudiants sahraouis dans les universités marocaines.

    Ils ont également réaffirmé le droit du peuple sahraoui à défendre par tous les moyens en sa disposition y compris la lutte armée pour recouvrer ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance à l’instar des pays du monde.

    Les participants ont dénoncé les graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les civils sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines, ainsi que le pillage illicite des ressources naturelles sahraouies.

    Ils ont également appelé au démantèlement du mur de la honte marocain, qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties depuis plus de deux décennies.

    A cet égard, ils ont réitéré l’appel à l’ouverture du territoire sahraoui aux observateurs internationaux, la presse étrangère et aux organisations internationales souhaitant rendre visite dans les territoires occupés sahraouis, afin de s’enquérir de la situation des droits de l’homme qui prévaut au Sahara occidental.

    Ils ont lancé un appel en direction de la communauté internationale afin d’assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental à travers le respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, un droit reconnu par le Droit et la légalité internationale. (SPS)
  • Le candidat de l’Alliance socialiste au Sénat australien demande au Gouvernement à reconnaitre la RASD

    Sydney (Australie) 17/08/2010 (SPS) Le candidat de l’Alliance au sénat australien, M. Ron Guy a appelé lundi, dans un communiqué de presse, le Gouvernement de son pays à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à l’instar de plus de 80 pays dans le monde.

    M. Ron Guy, qui avait représenté le Conseil australien des syndicats (ACTU) lors d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis en 2008, a estimé que « c’est maintenant l’occasion pour l’Australie de mettre fin à son silence au sujet de la dernière colonie d’Afrique et de donner l’espoir aux réfugiés du Sahara occidental ».
    Il a rappelé qu’en 2004, « l’Afrique du Sud a reconnu la RASD comme le cas de quelques 80 autres pays du monde, dont des pays du pacifique, comme le Timor oriental, qui ont également reconnu la RASD », dans l’attente d’un référendum d’autodétermination devant permettre au peuple sahraoui de se prononcer sur le statut final du Sahara occidental.
    « L’Australie doit soutenir l’indépendance du Sahara occidental, comme se fut le cas au Timor oriental », a-t-il ajouté.
    M. Ron Guy, est membre de la campagne menée par l’association australienne pour le Sahara occidental, appelant à arrêter l’exportation du phosphate sahraoui en l’Australie, rappelle-t-on. (SPS)

  • Maroc – Espagne : La crise ne vient pas de Melilla

    Les cartes dans la manche de Mohamed VI sont nombreuses et il ne manque pas d’imagination pour cacher ses véritables intentions. Depuis l’invasion par le Maroc du Sahara Occidental, le régime marocain n’a pas changé de tactique ni de culture politique. Les astuces de Hassan II ont été transmises aux conseillers de Mohamed VI qui les suivent à la lettre.

    Les raisons inventées pour justifier l’agression contre l’Espagne sont un tissu de mensonges préfabriquées et télédirgées par le palais royal. Au Maroc, aucune action politique d’envergure, légale ou consentie, ne peut être réalisée sans la permission préalable du roi. Par conséquent, les derniers évènements de la frontière hispano-marocaine ne sont que le signe d’une demande pressante dirigée au gouvernement espagnole, liée au conflit du Sahara Occidental.

    Le Maroc essaie d’imposer le fait accompli de l’occupation et propose une autonomie que les sahraouis refusent en bloc. Le désir des autorités marocaines est que l’Espagne assume cette proposition, mais Madrid, pour l’instant, s’en tient au processus de paix onusien et au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. L’opinion publique espagnole y compte beaucoup.

    Et si ce n’est pas le Sahara, alors c’est que Mohamed VI a de graves problèmes internes ou bien il a besoin d’un peu de notoriété politique parce que dans une oligarchie comme la marocaine, ce type d’incidents ne peut se produire sans l’aval de Rabat, parce que dans ce régime personne ne peut créer des probloèmes, ni à l’intérieur ni à l’extérieur du pays, si ce n’est pas avec le consentement du Makhzen. Idem pour les médias et les partis politiques dans les libertés d’action sont limitées par le pouvoir central. Par conséquent, la crise de Melilla ne vient pas de Melilla mais de Rabat ou de Fès ou de Marrakeche, ça dépend de l’endroit où se trouve le roi Mohamed VI.
  • Festival de solidarité avec la cause sahraouie à Boumerdes

    Boumerdes, 18/08/2010 (SPS) Un festival populaire de solidarité avec le peuple sahraoui s’est déroulé, mercredi, dans la ville de Boumerdes en présence d’une délégation de juristes sahraouis. 

    Organisé dans le cadre de l’université d’été des cadres sahraouis qu’abrite depuis début août cette ville, ce festival a drainé de nombreux participants, notamment de cadres de l’Etat sahraoui et du Front Polisario, ainsi que des personnalités et des représentants d’organisations nationales algériennes.

    Dans une allocution inaugurale de cette manifestation, le militant de la cause sahraouie Ibrahim Essabah a présenté un état des lieux de la résistance sahraouie à l’intérieur des territoires occupés, rendant hommage aux combattants sahraouis pour leur détermination à poursuivre la lutte jusqu‘à l’aboutissement de la cause du peuple sahraoui. 

    Il a également dénoncé les exactions et atteintes aux droits de l’homme dont se rend coupable l’occupant. 

    Pour sa part, le président du comité algérien de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Mahraz Lamari, a salué la résistance sahraouie à l’intérieur des territoires occupés « en ce qu’elle confirme la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat pour la libération de sa patrie ». 

    Dans son intervention, le commissaire politique de l’Armée de Libération Sahraouie, M. Sidi Ougal, a mis en avant « la disponibilité complète et permanente des combattants sahraouis à poursuivre la lutte armée », assurant que « l’armée sahraouie est prête à se sacrifier pour le recouvrement de la souveraineté de son pays. » 

    Il a également dénoncé les « atteintes aux droits de l’homme et autres pratiques sauvages et répressives auxquelles est exposé le peuple sahraoui ». 

    Le festival de solidarité de Boumerdes, a-t-il dit dans ce sens, est « une opportunité pour soutenir la résistance ». 

    Le chef du groupe parlementaire pour l’amitié algéro-sahraouie, M.Tayeb L’houari, a affirmé, pour sa part, que « le message de Novembre ne sera jamais accompli tant qu’il y aura un peuple opprimé et n’ayant pas accédé à son indépendance ». 

    Il a rappelé, à cette occasion, le soutien historique du peuple algérien, « qui n’a jamais perdu l’espoir d’accéder à sa liberté », au combat du peuple sahraoui. 

    Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), M. Mohamed Alioui, lui a succédé à la tribune pour saluer, à son tour, « le combat du peuple sahraoui pour ses droits légitimes », affirmant que « ce juste combat ne peut, au final, que déboucher sur la victoire ». 

    Il a aussi réaffirmé « l’unicité de la position de toutes les institutions et organisations de masse et professionnelles algériennes avec la juste cause sahraouie. » 

    La ministre de l’Education du Gouvernement de la RASD, Mme Mariam Salek, quant à elle, a rendu hommage, au nom de la femme sahraouie, les symboles de la résistance populaire dans les territoires occupés du Sahara Occidental, à l’image de l’activiste Soultana Khaya, invitée de cette université d’été et de ce festival, arrivée en compagnie d’une délégation de femmes sahraouies. 

    Elle a, en outre, mis l’accent sur le « rôle de la femme sahraouie et sa grande détermination dans le combat de son peuple », ainsi que sa « disponibilité à se sacrifier pour ce noble idéal », avant de saluer « le soutien indéfectible du peuple algérien au peuple sahraoui ». (SPS) 
  • Meeting de solidarité algéro-sahraouie à l’université des cadres sahraouis à Boumerdes

    (Envoyés spéciaux)
    Boumerdes (Algérie), 18/08/2010 (SPS) Un meeting de solidarité algéro-sahraouie a été organisé mercredi à l’université d’été des cadres sahraouis qui se tient à la wilaya de Boumerdes du 01 au 28 aout 2010, avec la participation de la délégation des activistes sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés du Sahara occidental.

    Organisé à l’initiative du mouvement algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, le meeting a compté la présence des représentants de la société civile algérienne, des membres du secrétariat national du Front Polisario, Khalil Sidi Mhamed et Brahim Ghali, respectivement : ministre des territoires occupés et de la communauté et ambassadeur de la RASD à Alger.

    Les intervenants ont exprimé leur soutien à l’intifada de l’indépendance que la population sahraouie dans les territoires occupés du Sahara occidental sous la répression marocaine, au sud du Maroc et les étudiants sahraouis dans les universités marocaines.

    Ils ont également réaffirmé le droit du peuple sahraoui à défendre par tous les moyens en sa disposition y compris la lutte armée pour recouvrer ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance à l’instar des pays du monde.

    Les participants ont dénoncé les graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les civils sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines, ainsi que le pillage illicite des ressources naturelles sahraouies.

    Ils ont également appelé au démantèlement du mur de la honte marocain, qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties depuis plus de deux décennies.

    A cet égard, ils ont réitéré l’appel à l’ouverture du territoire sahraoui aux observateurs internationaux, la presse étrangère et aux organisations internationales souhaitant rendre visite dans les territoires occupés sahraouis, afin de s’enquérir de la situation des droits de l’homme qui prévaut au Sahara occidental.

    Ils ont lancé un appel en direction de la communauté internationale afin d’assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental à travers le respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, un droit reconnu par le Droit et la légalité internationale. (SPS)
  • Le candidat de l’Alliance socialiste au Sénat australien demande au Gouvernement à reconnaitre la RASD

    Sydney (Australie) 17/08/2010 (SPS) Le candidat de l’Alliance au sénat australien, M. Ron Guy a appelé lundi, dans un communiqué de presse, le Gouvernement de son pays à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à l’instar de plus de 80 pays dans le monde.

    M. Ron Guy, qui avait représenté le Conseil australien des syndicats (ACTU) lors d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis en 2008, a estimé que « c’est maintenant l’occasion pour l’Australie de mettre fin à son silence au sujet de la dernière colonie d’Afrique et de donner l’espoir aux réfugiés du Sahara occidental ».
    Il a rappelé qu’en 2004, « l’Afrique du Sud a reconnu la RASD comme le cas de quelques 80 autres pays du monde, dont des pays du pacifique, comme le Timor oriental, qui ont également reconnu la RASD », dans l’attente d’un référendum d’autodétermination devant permettre au peuple sahraoui de se prononcer sur le statut final du Sahara occidental.
    « L’Australie doit soutenir l’indépendance du Sahara occidental, comme se fut le cas au Timor oriental », a-t-il ajouté.
    M. Ron Guy, est membre de la campagne menée par l’association australienne pour le Sahara occidental, appelant à arrêter l’exportation du phosphate sahraoui en l’Australie, rappelle-t-on. (SPS)

  • Maroc – Espagne : La crise ne vient pas de Melilla

    Les cartes dans la manche de Mohamed VI sont nombreuses et il ne manque pas d’imagination pour cacher ses véritables intentions. Depuis l’invasion par le Maroc du Sahara Occidental, le régime marocain n’a pas changé de tactique ni de culture politique. Les astuces de Hassan II ont été transmises aux conseillers de Mohamed VI qui les suivent à la lettre.

    Les raisons inventées pour justifier l’agression contre l’Espagne sont un tissu de mensonges préfabriquées et télédirgées par le palais royal. Au Maroc, aucune action politique d’envergure, légale ou consentie, ne peut être réalisée sans la permission préalable du roi. Par conséquent, les derniers évènements de la frontière hispano-marocaine ne sont que le signe d’une demande pressante dirigée au gouvernement espagnole, liée au conflit du Sahara Occidental.

    Le Maroc essaie d’imposer le fait accompli de l’occupation et propose une autonomie que les sahraouis refusent en bloc. Le désir des autorités marocaines est que l’Espagne assume cette proposition, mais Madrid, pour l’instant, s’en tient au processus de paix onusien et au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. L’opinion publique espagnole y compte beaucoup.

    Et si ce n’est pas le Sahara, alors c’est que Mohamed VI a de graves problèmes internes ou bien il a besoin d’un peu de notoriété politique parce que dans une oligarchie comme la marocaine, ce type d’incidents ne peut se produire sans l’aval de Rabat, parce que dans ce régime personne ne peut créer des probloèmes, ni à l’intérieur ni à l’extérieur du pays, si ce n’est pas avec le consentement du Makhzen. Idem pour les médias et les partis politiques dans les libertés d’action sont limitées par le pouvoir central. Par conséquent, la crise de Melilla ne vient pas de Melilla mais de Rabat ou de Fès ou de Marrakeche, ça dépend de l’endroit où se trouve le roi Mohamed VI.