Mois : août 2010

  • Les participants à l’université Mahfoud Ali Beiba condamnent la répression des activistes sahraouis

    Boumerdes (Algérie) 24/08/2010 (SPS) Les participants à l’université Mahfoud Ali Beiba ont condamné avec force « l’agression brutale et injustifiée » perpétrée dimanche soir par les forces d’occupation du Maroc à la ville occupée d’El Aaiun contre des activistes sahraouis des droits humains à leur retour d’Alger où ils avaient pris part à cette université qui se tient à Boumerdes en Algérie.
    Au cours d’une cérémonie de solidarité avec la résistance pacifique menée par le peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara occidental, organisé à Boumerdes, le président du conseil constitutionnel, Mohamed Bouzeid a appelé à l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de cette agression et à traduire les responsables devant un tribunal.
    Il a en outre lancé un appel en direction de la communauté internationale, aux organisations et personnes éprises de paix et de justice de par le monde à protéger les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, notamment les défenseurs des droits humains de la répression marocaine.
    Plusieurs intervenants ont réitéré l’attachement du peuple sahraoui à ses droits légitimes à la liberté et à l’indépendance, précisant que « l’unique solution définitive au conflit du Sahara occidental passe à travers l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination par la voie d’un référendum juste et transparent sous les auspices de l’ONU ».
    D’autre part, les membres de la délégation d’activistes sahraouis, ont réitéré leur engagement « à poursuivre l’Intifada de l’indépendance jusqu’au recouvrement de la liberté et l’indépendance du Sahara occidental quelqu’en soient les sacrifices ».
    « La répression marocaine ne fera que nous donner plus de courage et de détermination, ont-ils dit durant des interventions téléphonique à cette cérémonie, ajoutant qu’ »ils visiteront l’Algérie, les camps de réfugiés et les territoires libérés de la RASD ».
    La délégation d’activistes sahraouis qui s’est rendue la semaine dernière à Alger pour prendre part à l’université d’été des cadres sahraouis est composée de : Ibrahim Sabbar, Hmad Hammad, Enaama Asfari, Hamada Ismaili et Soultana Khaya, rappelle-t-on. (SPS)
  • Le Jeune Indépendant : Ça mange du pain la «sérénité» ?

    Pourquoi tout ce cinéma et que va-t-on dire au peuple marocain après l’avoir fait marcher pour des objectifs qu’il ne connaît pas?
    MM. TAYEB CHERKAOUI et Alfredo Perez Rubalcaba, ministres de l’Intérieur respectifs du Maroc et de d’Espagne, se sont entretenus hier à Rabat, dans un climat qualifié de «cordial et serein» par une source marocaine responsable, rapporte-t-on de source médiatique locale.
    Finalement, la visite effectuée mercredi dernier par l’ancien chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar dans l’enclave de Melilla n’a donc pas du tout perturbé le tête-à-tête maroco-espagnol comme le prévoyait Khaled Naciri, le porte-parole du gouvernement marocain, lorsqu’il s’essayait dans le rôle de chouafa. Aznar avait expliqué que son saut à Melilla c’était juste pour dire son désaccord sur le «harcèlement marocain» des deux présides. Les entretiens d’hier «ont porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la coopération sécuritaire, la lutte contre la migration illégale, le trafic de stupéfiants, le crime organisé ainsi que le terrorisme». La discussion a été riche et variée. Tout y était, sauf l’essentiel, c’est-à-dire la tension née des incidents de ces dernières semaines dans les enclaves de Ceuta et
    Melilla et évidemment la question du Sahara occidental qui pollue les relations maghrébines en raison de la décolonisation ratée du territoire en 1975. Rien n’est venu dire non plus que les discussions ont pris en compte les doléances des manifestants marocains qui assiégeaient les villes occupées, revendiquant plus fort que jamais leur réintégration au Grand Maroc. Revendications qui ne semblent pas pour le moment enflammer le trône et encore moins les populations d’origine marocaine qui vivent dans les deux villes espagnoles. Mais si le tête-à-tête de Rabat n’a pas abordé la libération des présides, comme réclamé durant ces dernières semaines, pourquoi toutes ces bruyantes mobilisations ? Pourquoi tout ce cinéma et que va-t-on dire au peuple marocain après l’avoir fait marcher pour des objectifs qu’il ne connaît pas ? Madrid a choisi de jouer à l’apaisement et le roi Juan Carlos y contribuera par un prochain voyage conciliateur au Maroc. Juan José Ambroza, le gouversneur de Melilla, râlera-t-il moins contre la mollesse de Madrid, lui qui n’a cessé d’interpeller sa hiérarchie sur les provocations subies par la Guarda civile, y compris ses membres féminins ?
    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)

  • Moustapha Ould Chafi, pièce maîtresse dans la libération des otages espagnols

    Moustapha Ould Limam Ould Chafi, pièce clé dans la négocitation
    Sa participation a mis fin à d’autres enlèvements, comme celui d’Alicia Gamez.
    ACN, Ouagadougou. – « Le kidnapping d’occidentaux par AlQaeda ne relève pas de la responsabilité du Burkina ». C’est la position officielle de toutes les sources consultées par ACN à Ouagadugú, la capitale de ce pays africain. Mais ce qui est certain c’est que, officieusement, les espoirs étaient mis sur l’intermédiation de Moustafa Ould Limam Chafi, conseiller du président bourkinabé, Blaise Compaoré, et principal négociateur dans la séquestration des trois cooperantes catalans enlevés en Mauritanie le 29 novembre dernier.
    Son travail de médiateur a été décisif dans la libération d’Alicia Gamez, le 10 mars dernier, et il l’est aussi dans la libération des ccopérants de Barcelona Acción Solidaria, Roque Pascual y Albert Vilalta.
    Devenus les victimes du kidnapping le plus long d’AQMI, les espoirs pour la libération des deux coopérants catalans enlevés en Mauritanie passaient para la médiation de Ould Chafi.
    D’ailleurs, sa participation a déjà permis la libération de citoyens canadiens enlevés par AQMI au Niger au début de 2009 ainsi que dans la libération du couple italien formé par Sergio Cicala et Philomène Kabouré.
    Dans le cas d’Alícia Gàmez, la libération a eu lieu après que Ould Chafi voyagea au nord du Mali, à la région montagneuse de Kidal, dans le désert du Sahara, pour libérer des mains de Mokhtar Bel Moktar la cooperante catalane. D’ici, et par route, ils ont voyagé jusqu’à Gao, la capitale de l’une des trois provinces du nord du Mali, pour prendre un hélicoptère qui les porterait jusqu’à la capitale boukinabaise, où un avion a transporté Gàmez de retour à Barcelone.
    Dans le cas de Roque Pascual y Albert Vilalta, Ould Chafi a été de nouveau une pièce maîtresse pour que la libération des catalans soit effective. Le médiateur, qui a travaillé pour leur libération pendant ces neuf mois de captivité, a réussi que l’enlèvement soit clôturé avec une fin heureuse et que Vilalta et Pascual puissent rentrer chez eux en Catalogne.
    El Mundo, 23/8/2010

  • Trois touristes espagnols agressés à El Aaiun par les forces de sécurité marocaines.

    La police marocaine a frappé les activistes sahraouis et à tous ceux qui se trouvaient autour. Les Espagnoles assurent : « ils nous ont jetés au sol, piétinés et craché dessus ». Ils ont deman dé l’aide du consul et leur a été refusée.
    Emma Pomar, Pilar Fortuño et Isabelle Terraza, de nationalité espagnole, ont été agressées hier à l’aube à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental, par les forces de sécurité marocaines. Les Espagnoles se trouvaient en qualité de touristes « en visitant quelques amis » dans la maison de l’activiste Hmad Hamad, qui revenait d’une Conférence sur les Droits humains en Algérie.
    « Quand nous arrivâmes à l’aéroport de El Aaiun, ils l’ont fermé, nous étions seuls, Doultana Khaya, deux autres activistes et moi, nous venions d’Algérie d’une rencontre sur les Droits humains, avec une grande présence policière et militaire que nous attendait ». Une fois sortis de l’aéroport, ils se sont dirigés vers une maison de l’activiste, où une grande quantité de policiers marocains les attendait.  » C’estg à ce moment-là que, à l’ordre de Mohamed Haisuni « Mustaf » (un policier marocain) ils ont commencé à nous frapper «  » Alors j’ai perdu connaissance et tout ce que je me rappelle c’est que j’étais couvert du sang de l’observateur international Antonio Vélasquez, Mexicain, qui me couvrait de son corps et il emportait les coups « , assure Hamad. Avec le Mexicain se trouvaient les trois Espagnoles, qui ont aussi reçu des coups. Pilar Fortuño a assuré qu’ils » ils nous ont jeté au sol, piétinés et craché dessus « . Quand les coups se sont arrêtés, ils racontent qu’ils se sont enfermés dans la maison de Hamad, où ils ont été obligés d’y rester tout la nuit pour se préserver des menaces qui les attendaient dehors.
    En état de convalescence chez lui, Hmad Hammad ne peut aller à l’hôpital marocain, parce que, parfois, ils injectent des drogues aux sahraouis pour les faire oublier ou pour devenir fous. Une pratique qu’ils ont déjà fait à plusieurs reprises dans le passé. Il lance un appel à la société espagnole pour qu’elle soutienne et protège les citoyennes espagnoles qui se trouvent en danger. 
    Après ces incidents, de nombreux sahraouis sont sortis à la rue pour protester contre ces pratiques et demander un référendum d’autodétermination pour ce territoire occupé par le Maroc depuis 36 ans.
  • Le Jeune Indépendant : Ça mange du pain la «sérénité» ?

    Pourquoi tout ce cinéma et que va-t-on dire au peuple marocain après l’avoir fait marcher pour des objectifs qu’il ne connaît pas?
    MM. TAYEB CHERKAOUI et Alfredo Perez Rubalcaba, ministres de l’Intérieur respectifs du Maroc et de d’Espagne, se sont entretenus hier à Rabat, dans un climat qualifié de «cordial et serein» par une source marocaine responsable, rapporte-t-on de source médiatique locale.
    Finalement, la visite effectuée mercredi dernier par l’ancien chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar dans l’enclave de Melilla n’a donc pas du tout perturbé le tête-à-tête maroco-espagnol comme le prévoyait Khaled Naciri, le porte-parole du gouvernement marocain, lorsqu’il s’essayait dans le rôle de chouafa. Aznar avait expliqué que son saut à Melilla c’était juste pour dire son désaccord sur le «harcèlement marocain» des deux présides. Les entretiens d’hier «ont porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la coopération sécuritaire, la lutte contre la migration illégale, le trafic de stupéfiants, le crime organisé ainsi que le terrorisme». La discussion a été riche et variée. Tout y était, sauf l’essentiel, c’est-à-dire la tension née des incidents de ces dernières semaines dans les enclaves de Ceuta et
    Melilla et évidemment la question du Sahara occidental qui pollue les relations maghrébines en raison de la décolonisation ratée du territoire en 1975. Rien n’est venu dire non plus que les discussions ont pris en compte les doléances des manifestants marocains qui assiégeaient les villes occupées, revendiquant plus fort que jamais leur réintégration au Grand Maroc. Revendications qui ne semblent pas pour le moment enflammer le trône et encore moins les populations d’origine marocaine qui vivent dans les deux villes espagnoles. Mais si le tête-à-tête de Rabat n’a pas abordé la libération des présides, comme réclamé durant ces dernières semaines, pourquoi toutes ces bruyantes mobilisations ? Pourquoi tout ce cinéma et que va-t-on dire au peuple marocain après l’avoir fait marcher pour des objectifs qu’il ne connaît pas ? Madrid a choisi de jouer à l’apaisement et le roi Juan Carlos y contribuera par un prochain voyage conciliateur au Maroc. Juan José Ambroza, le gouversneur de Melilla, râlera-t-il moins contre la mollesse de Madrid, lui qui n’a cessé d’interpeller sa hiérarchie sur les provocations subies par la Guarda civile, y compris ses membres féminins ?
    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)

  • Moustapha Ould Chafi, pièce maîtresse dans la libération des otages espagnols

    Moustapha Ould Limam Ould Chafi, pièce clé dans la négocitation
    Sa participation a mis fin à d’autres enlèvements, comme celui d’Alicia Gamez.
    ACN, Ouagadougou. – « Le kidnapping d’occidentaux par AlQaeda ne relève pas de la responsabilité du Burkina ». C’est la position officielle de toutes les sources consultées par ACN à Ouagadugú, la capitale de ce pays africain. Mais ce qui est certain c’est que, officieusement, les espoirs étaient mis sur l’intermédiation de Moustafa Ould Limam Chafi, conseiller du président bourkinabé, Blaise Compaoré, et principal négociateur dans la séquestration des trois cooperantes catalans enlevés en Mauritanie le 29 novembre dernier.
    Son travail de médiateur a été décisif dans la libération d’Alicia Gamez, le 10 mars dernier, et il l’est aussi dans la libération des ccopérants de Barcelona Acción Solidaria, Roque Pascual y Albert Vilalta.
    Devenus les victimes du kidnapping le plus long d’AQMI, les espoirs pour la libération des deux coopérants catalans enlevés en Mauritanie passaient para la médiation de Ould Chafi.
    D’ailleurs, sa participation a déjà permis la libération de citoyens canadiens enlevés par AQMI au Niger au début de 2009 ainsi que dans la libération du couple italien formé par Sergio Cicala et Philomène Kabouré.
    Dans le cas d’Alícia Gàmez, la libération a eu lieu après que Ould Chafi voyagea au nord du Mali, à la région montagneuse de Kidal, dans le désert du Sahara, pour libérer des mains de Mokhtar Bel Moktar la cooperante catalane. D’ici, et par route, ils ont voyagé jusqu’à Gao, la capitale de l’une des trois provinces du nord du Mali, pour prendre un hélicoptère qui les porterait jusqu’à la capitale boukinabaise, où un avion a transporté Gàmez de retour à Barcelone.
    Dans le cas de Roque Pascual y Albert Vilalta, Ould Chafi a été de nouveau une pièce maîtresse pour que la libération des catalans soit effective. Le médiateur, qui a travaillé pour leur libération pendant ces neuf mois de captivité, a réussi que l’enlèvement soit clôturé avec une fin heureuse et que Vilalta et Pascual puissent rentrer chez eux en Catalogne.
    El Mundo, 23/8/2010

  • Trois touristes espagnols agressés à El Aaiun par les forces de sécurité marocaines.

    La police marocaine a frappé les activistes sahraouis et à tous ceux qui se trouvaient autour. Les Espagnoles assurent : « ils nous ont jetés au sol, piétinés et craché dessus ». Ils ont deman dé l’aide du consul et leur a été refusée.
    Emma Pomar, Pilar Fortuño et Isabelle Terraza, de nationalité espagnole, ont été agressées hier à l’aube à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental, par les forces de sécurité marocaines. Les Espagnoles se trouvaient en qualité de touristes « en visitant quelques amis » dans la maison de l’activiste Hmad Hamad, qui revenait d’une Conférence sur les Droits humains en Algérie.
    « Quand nous arrivâmes à l’aéroport de El Aaiun, ils l’ont fermé, nous étions seuls, Doultana Khaya, deux autres activistes et moi, nous venions d’Algérie d’une rencontre sur les Droits humains, avec une grande présence policière et militaire que nous attendait ». Une fois sortis de l’aéroport, ils se sont dirigés vers une maison de l’activiste, où une grande quantité de policiers marocains les attendait.  » C’estg à ce moment-là que, à l’ordre de Mohamed Haisuni « Mustaf » (un policier marocain) ils ont commencé à nous frapper «  » Alors j’ai perdu connaissance et tout ce que je me rappelle c’est que j’étais couvert du sang de l’observateur international Antonio Vélasquez, Mexicain, qui me couvrait de son corps et il emportait les coups « , assure Hamad. Avec le Mexicain se trouvaient les trois Espagnoles, qui ont aussi reçu des coups. Pilar Fortuño a assuré qu’ils » ils nous ont jeté au sol, piétinés et craché dessus « . Quand les coups se sont arrêtés, ils racontent qu’ils se sont enfermés dans la maison de Hamad, où ils ont été obligés d’y rester tout la nuit pour se préserver des menaces qui les attendaient dehors.
    En état de convalescence chez lui, Hmad Hammad ne peut aller à l’hôpital marocain, parce que, parfois, ils injectent des drogues aux sahraouis pour les faire oublier ou pour devenir fous. Une pratique qu’ils ont déjà fait à plusieurs reprises dans le passé. Il lance un appel à la société espagnole pour qu’elle soutienne et protège les citoyennes espagnoles qui se trouvent en danger. 
    Après ces incidents, de nombreux sahraouis sont sortis à la rue pour protester contre ces pratiques et demander un référendum d’autodétermination pour ce territoire occupé par le Maroc depuis 36 ans.
  • Sahara Occidental : La communauté internationale invitée à assumer ses responsabilités

    La communauté internationale doit assumer ses responsabilités dans la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés (Ministre)

    (Envoyés spéciaux)
    Boumerdes (Algérie) 23/08/2010 (SPS) Le ministre de la justice et des Affaires religieuses, Hamada Selma a appelé lundi à l’université des cadres sahraouis à Boumerdes, la communauté internationale à assumer ses responsabilités dans la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental contre la « machine de répression marocaine.
    Le ministre sahraoui qui s’exprimait devant les participants à cette université a condamné « l’intervention brutale » perpétrée à El Aaiun occupée, la nuit du dimanche à lundi contre des citoyens sahraouis venus recevoir un groupe d’activiste de retour d’Alger après avoir participé au coté des cadres du Front Polisario et de la RASD aux travaux de l’université Mahfoud Ali Beiba qui se tient à Boumerdes du 1er aout.
    A cet égard, il a dénoncé « le silence » de la communauté internationale face à de telles violations graves contre les civils sans défense qui réclament pacifiquement le droit de leur peuple à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Le dirigeant sahraoui a réitéré l’appel de la partie sahraouie à la création d’un mécanisme onusien pour la protection des civils sahraouis et la surveillance de la situation des droits de l’Homme dans les territoiressahraouis  occupés par le Maroc.
    Les forces de répression marocaines ont procédé au blocus des rues menant au domicile de l’activiste sahraoui des droits humains, Hmad Hamad, afin d’empêcher l’accès des citoyens souhaitant accueillir la délégation en provenance d’Alger, a-t-on indiqué de source sur place. (SPS)

  • Sahara Occidental : La communauté internationale invitée à assumer ses responsabilités

    La communauté internationale doit assumer ses responsabilités dans la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés (Ministre)

    (Envoyés spéciaux)
    Boumerdes (Algérie) 23/08/2010 (SPS) Le ministre de la justice et des Affaires religieuses, Hamada Selma a appelé lundi à l’université des cadres sahraouis à Boumerdes, la communauté internationale à assumer ses responsabilités dans la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental contre la « machine de répression marocaine.
    Le ministre sahraoui qui s’exprimait devant les participants à cette université a condamné « l’intervention brutale » perpétrée à El Aaiun occupée, la nuit du dimanche à lundi contre des citoyens sahraouis venus recevoir un groupe d’activiste de retour d’Alger après avoir participé au coté des cadres du Front Polisario et de la RASD aux travaux de l’université Mahfoud Ali Beiba qui se tient à Boumerdes du 1er aout.
    A cet égard, il a dénoncé « le silence » de la communauté internationale face à de telles violations graves contre les civils sans défense qui réclament pacifiquement le droit de leur peuple à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Le dirigeant sahraoui a réitéré l’appel de la partie sahraouie à la création d’un mécanisme onusien pour la protection des civils sahraouis et la surveillance de la situation des droits de l’Homme dans les territoiressahraouis  occupés par le Maroc.
    Les forces de répression marocaines ont procédé au blocus des rues menant au domicile de l’activiste sahraoui des droits humains, Hmad Hamad, afin d’empêcher l’accès des citoyens souhaitant accueillir la délégation en provenance d’Alger, a-t-on indiqué de source sur place. (SPS)

  • Les errances d’un roi paumé

    Le roi du Maroc a parlé. Son discours semble être l’écho de ses anciens discours, à force de répéter la même chose. « Intégrité territoriale, autonomie, régionalisation ». On dirait que c’est tout ce qu’il sait dire ou tout ce que ses conseillers lui ont appris. 
    Hassan II, selon des déclarations de Kadhafi était disposé à accepter la paix au prix d’un Etat sahraoui indépendant. Le nouveau gamin assis sur le trône marocacin et ses acolytes se croient plus visionnaires. Ils utilisent la même tactique de la provocation, mais dopée d’une dose élevée de violence, comme la récente agression sur l’enclave de Melilla ou l’occupation de l’ïlot de Persil. Sans jamais afficher les véritables revendications qui sont, on le sait, toujours liées à l »occupation du Sahara Occidental, ce territoire désertique qui fait baver les souverains marocains. Mais, pour le gouvernement socialiste espagnol, « tout est oublié » et les relations sont « excellentes » même si Melilla a dû supporter l’embargo de la meute de Mohamed VI. Et même si les terroristes qui ont exécuté les attentats de Madrid en 2004 sont marocains.
    Mais notre ami le roi, pour rappeler le livre sorti sur les « péripéties » de son père, n’a pas le courage de parler de ces incidents dans son discours. Comme il n’a jamais les atrocités commises par l’Etat hebreu contre la population civile de Gaza. Au contraire, pour renouveler son allégeance au lobby sioniste, il rompt les relations avec deux des Etats qui affichent le plus de soutien avec la cause palestine : le Vénézuela et l’Iran. 
    Mokhtar Kasbani, secrétaire généralu Conseil Supérieur des Antioquités égyptien, avait toutes les raisons du monde de demander la destitution de Mohamed VI en tant que président du Comité Al-Qods. Si Hassan II livrait des renseignements aux israéliens sur les intentions des arabes envers Israël, Mohamed VI a décidé de rendre cette complicité et cette alliance officielles. Se jeter dans les bras sionistes est un grand signe de faiblesse, c’est le dernier cri de secours dans l’espoir de garder le Sahara Occidental. N’a-t-il pas offert le territoire marocain pour les pratiques de torture pour la CIA? Seulement, à présent, ni la CIA nio Barack Obama ne sont disposés à acheter les services du Maroc. Les Etats-Unis s’orientent plutôt vers l’Algérie, les multiples délégations de tout genre qui se sont rendus à Alger en sont témoin. Les agissements américains dans la région dérangent Paris et Tel Aviv n’est pas contente de la position algérienne qui exige la transition dans le poste de secrétaire général de la Ligue Arabe. C’est le secret de la nouvelle alliance franco-maroco-israélienne contre les algériens et les sahraouis qui ne veulent pas se soumettre au dictat des puissances impérialistes.