Mois : août 2010

  • L’Algérie organisera un colloque international sur le droit des peuples à la résistance




    Il sera organisé en septembre prochain et verra la participation de 200 personnalités
    L’Algérie organisera un colloque international sur le droit des peuples à la résistance

    Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari a annoncé la tenue les 25 et 26 septembre à Alger d’un colloque internationale sue le droit des peuples à la résistance.

    M Lamari a en effet déclaré en marge de la clôture des travaux  de l’université d’été des cadres de la république arabe sahraouie démocratique, que ce colloque qui sera organisé par le comité verra la participation de plus de 200 personnalités et représentants d’organismes internationaux officiels ou indépendants, de la société civile et politique ainsi que des défenseurs de droits de l’homme.


    Parmi les principaux thèmes qui seront débattus lors de cet événement « le droit des peuples à l’autodétermination », « le droit à la liberté et à la dignité », « le respect des droits de l’homme » et « le droit des peuples à la résistance ».


    El Khabar, 29/8/2010
  • Répression d’espagnols à El Aaiun : Zapatero interpellé





    Le secrétaire général de ICV (Initiative pour la Catalogne-Verts) a appelé depuis Barcelone, le Gouvernement espagnol a rappeler son ambassadeur au Maroc pour consultation après l’intervention musclée contre des manifestants espagnols, samedi à El Ayoun, qui réclamaient le respect des droits humains au Sahara Occidental et la fin de l’occupation illégale marocaine du territoire. 

    Dans une déclaration reprise par la presse espagnole, Joan Herrera a réclamé du président de l’Exécutif espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, «une attitude ferme face à l’intervention violente de la police marocaine» et suggère «le rappel de l’ambassadeur espagnol au Maroc pour consultation». La police marocaine avait violement agressé 14 ressortissants espagnols qui avaient organisé une manifestation spontanée dans la principale artère de la capitale sahraouie occupée (El Ayoun) pour dénoncer «les violations flagrantes des droits humains et l’occupation illégale du territoire par le Maroc». 

    Une femme âgée de plus de 50 ans, Carmen Roger, souffre d’ecchymoses à l’oeil à la suite d’un coup de matraque de la police marocaine, alors que le reste du groupe s’en sort avec des blessures plus ou moins légères. D’un autre coté, la Coordination nationale espagnole de solidarité avec le Sahara Occidental (CEAS) a vivement condamné «la répression brutale des forces d’occupation marocaine à El Ayoun», survenue samedi contre des manifestants espagnols dans la capitale sahraouie occupée et constate que «le gouvernement marocain provoque à Melilla et réprime à El Ayoun». 

    Dans un communiqué diffusé à Madrid, la CEAS note que cette protestation en faveur de la défense de la liberté du peuple sahraoui, a «intensifié la répression contre les civils sahraouis», citant «trois familles touchées dans les quartiers de Hay Linaâch» à El Ayoun. Relevant la politique de deux poids, deux mesures du Gouvernement marocain, la CEAS relève que Rabat proteste contre «les supposés mauvais traitements» infligés à ses citoyens à Melilla, et «réprime aussi violemment et impitoyablement ceux qui osent dénoncer les violations systématiques des droits de l’Homme et les observateurs internationaux qui souhaitent, par leur présence, mettre fin au système de terreur régnant dans les territoires occupés du Sahara Occidental et accompagner les Sahraouis défenseurs des droits humains». Le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui attend du Gouvernement espagnol «la protection de ses citoyens» et exige du Gouvernement marocain, «de mettre fin immédiatement à la torture, les disparitions forcées, les représailles, la coercition et le régime de terreur imposés aux Sahraouis, ainsi que le respect scrupuleux des droits de l’Homme».

    Mokhtar B. 

  • Le Jeune Indépendant : Une ôtre crisette ?



    A El-Ayoune, la capitale du Sahara occidental qu’ils occupent depuis 1975, les Marocains ont arrêté et tabassé 11 ressortissants espagnols avant de les embarquer sur le premier bateau en partance pour les îles Canaries, d’où ils venaient. Le groupe espagnol n’a pas commis de hold-up, ni de casse, comme il n’a pas provoqué de rixe ni commis d’agressions. Il n’était pas non plus venu voler, lui aussi, le poisson ou le phosphate des Sahraouis. Il était venu à ses frais, juste pour se solidariser avec un peuple opprimé et dénoncer les misères qu’on lui fait. Un geste tout ce qu’il y a de noble, n’est-ce pas ? Mais Rabat n’aime apparemment plus les gestes nobles ! Particulièrement depuis le sacre de… Grenade. 

    Une autre fois Madrid est mise dans la gêne par le makhzen, et sa nouvelle technique répressive qui consiste à envoyer ses policiers faire le sale boulot habillés en civil. A l’équipe Zapatero qui demande des « informations » sur la méchanceté d’El- Ayoune, on pourra dire que l’action et ses dégâts sont imputables aux Sahraouis du coin qu’on présentera comme les farouches défenseurs du commandeur des croyants et de son royaume. 

    Conciliateur comme il est, Zapatero ne trouvera probablement pas de grandes difficultés pour avaler et faire avaler aux siens les craques marocaines. Le hic, c’est que ses opposants connaissent le Maroc et savent que ses policiers sont les seuls dans le monde à savoir offrir aux femmes un œil au beurre noir, sans état d’âme, comme le faisaient les proxénètes « retro ». Donc, l’opposition d’Espagne ne tend pas l’autre joue, elle réagit autrement. Elle réclame du gouvernement une « attitude ferme » face à la violence du Maroc, et certains veulent un rappel de l’ambassadeur d’Espagne au Maroc. Un parlementaire de la gauche unifiée se propose de saisir l’UE pour lui demander de revoir ses relations avec le Maroc. Ce qui semble un peu tôt pour l’instant puisque actuellement, l’UE file le grand amour avec le poisson sahraoui, alors que les parapluies tricolore et sioniste encouragent à la hardiesse. 

    En tout cas, à leur arrivée à Puerto de la Luz à Gran Canaria, les 11 Canariens étaient accueillis en héros avec une grande inscription : « Sahara libre ».

    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Le Jeune Indépendant, 31/8/2010
  • L’Algérie organisera un colloque international sur le droit des peuples à la résistance




    Il sera organisé en septembre prochain et verra la participation de 200 personnalités
    L’Algérie organisera un colloque international sur le droit des peuples à la résistance

    Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari a annoncé la tenue les 25 et 26 septembre à Alger d’un colloque internationale sue le droit des peuples à la résistance.

    M Lamari a en effet déclaré en marge de la clôture des travaux  de l’université d’été des cadres de la république arabe sahraouie démocratique, que ce colloque qui sera organisé par le comité verra la participation de plus de 200 personnalités et représentants d’organismes internationaux officiels ou indépendants, de la société civile et politique ainsi que des défenseurs de droits de l’homme.


    Parmi les principaux thèmes qui seront débattus lors de cet événement « le droit des peuples à l’autodétermination », « le droit à la liberté et à la dignité », « le respect des droits de l’homme » et « le droit des peuples à la résistance ».


    El Khabar, 29/8/2010
  • Répression d’espagnols à El Aaiun : Zapatero interpellé





    Le secrétaire général de ICV (Initiative pour la Catalogne-Verts) a appelé depuis Barcelone, le Gouvernement espagnol a rappeler son ambassadeur au Maroc pour consultation après l’intervention musclée contre des manifestants espagnols, samedi à El Ayoun, qui réclamaient le respect des droits humains au Sahara Occidental et la fin de l’occupation illégale marocaine du territoire. 

    Dans une déclaration reprise par la presse espagnole, Joan Herrera a réclamé du président de l’Exécutif espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, «une attitude ferme face à l’intervention violente de la police marocaine» et suggère «le rappel de l’ambassadeur espagnol au Maroc pour consultation». La police marocaine avait violement agressé 14 ressortissants espagnols qui avaient organisé une manifestation spontanée dans la principale artère de la capitale sahraouie occupée (El Ayoun) pour dénoncer «les violations flagrantes des droits humains et l’occupation illégale du territoire par le Maroc». 

    Une femme âgée de plus de 50 ans, Carmen Roger, souffre d’ecchymoses à l’oeil à la suite d’un coup de matraque de la police marocaine, alors que le reste du groupe s’en sort avec des blessures plus ou moins légères. D’un autre coté, la Coordination nationale espagnole de solidarité avec le Sahara Occidental (CEAS) a vivement condamné «la répression brutale des forces d’occupation marocaine à El Ayoun», survenue samedi contre des manifestants espagnols dans la capitale sahraouie occupée et constate que «le gouvernement marocain provoque à Melilla et réprime à El Ayoun». 

    Dans un communiqué diffusé à Madrid, la CEAS note que cette protestation en faveur de la défense de la liberté du peuple sahraoui, a «intensifié la répression contre les civils sahraouis», citant «trois familles touchées dans les quartiers de Hay Linaâch» à El Ayoun. Relevant la politique de deux poids, deux mesures du Gouvernement marocain, la CEAS relève que Rabat proteste contre «les supposés mauvais traitements» infligés à ses citoyens à Melilla, et «réprime aussi violemment et impitoyablement ceux qui osent dénoncer les violations systématiques des droits de l’Homme et les observateurs internationaux qui souhaitent, par leur présence, mettre fin au système de terreur régnant dans les territoires occupés du Sahara Occidental et accompagner les Sahraouis défenseurs des droits humains». Le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui attend du Gouvernement espagnol «la protection de ses citoyens» et exige du Gouvernement marocain, «de mettre fin immédiatement à la torture, les disparitions forcées, les représailles, la coercition et le régime de terreur imposés aux Sahraouis, ainsi que le respect scrupuleux des droits de l’Homme».

    Mokhtar B. 

  • Le Jeune Indépendant : Une ôtre crisette ?



    A El-Ayoune, la capitale du Sahara occidental qu’ils occupent depuis 1975, les Marocains ont arrêté et tabassé 11 ressortissants espagnols avant de les embarquer sur le premier bateau en partance pour les îles Canaries, d’où ils venaient. Le groupe espagnol n’a pas commis de hold-up, ni de casse, comme il n’a pas provoqué de rixe ni commis d’agressions. Il n’était pas non plus venu voler, lui aussi, le poisson ou le phosphate des Sahraouis. Il était venu à ses frais, juste pour se solidariser avec un peuple opprimé et dénoncer les misères qu’on lui fait. Un geste tout ce qu’il y a de noble, n’est-ce pas ? Mais Rabat n’aime apparemment plus les gestes nobles ! Particulièrement depuis le sacre de… Grenade. 

    Une autre fois Madrid est mise dans la gêne par le makhzen, et sa nouvelle technique répressive qui consiste à envoyer ses policiers faire le sale boulot habillés en civil. A l’équipe Zapatero qui demande des « informations » sur la méchanceté d’El- Ayoune, on pourra dire que l’action et ses dégâts sont imputables aux Sahraouis du coin qu’on présentera comme les farouches défenseurs du commandeur des croyants et de son royaume. 

    Conciliateur comme il est, Zapatero ne trouvera probablement pas de grandes difficultés pour avaler et faire avaler aux siens les craques marocaines. Le hic, c’est que ses opposants connaissent le Maroc et savent que ses policiers sont les seuls dans le monde à savoir offrir aux femmes un œil au beurre noir, sans état d’âme, comme le faisaient les proxénètes « retro ». Donc, l’opposition d’Espagne ne tend pas l’autre joue, elle réagit autrement. Elle réclame du gouvernement une « attitude ferme » face à la violence du Maroc, et certains veulent un rappel de l’ambassadeur d’Espagne au Maroc. Un parlementaire de la gauche unifiée se propose de saisir l’UE pour lui demander de revoir ses relations avec le Maroc. Ce qui semble un peu tôt pour l’instant puisque actuellement, l’UE file le grand amour avec le poisson sahraoui, alors que les parapluies tricolore et sioniste encouragent à la hardiesse. 

    En tout cas, à leur arrivée à Puerto de la Luz à Gran Canaria, les 11 Canariens étaient accueillis en héros avec une grande inscription : « Sahara libre ».

    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Le Jeune Indépendant, 31/8/2010
  • Des Espagnols agressés à Layoune: Madrid interpellée

    BARCELONE – Le parti « Initiative pour la Catalogne » (Verts) a appelé le gouvernement espagnol à rappeler son ambassadeur au Maroc pour consultation après l’intervention musclée, samedi à Layoune, contre des manifestants espagnols qui réclamaient le respect des droits de l’Homme au Sahara occidental et la fin de l’occupation marocaine de ce territoire. Dans un communiqué publié par la presse espagnole et repris par l’agence de presse sahraouie (SPS), le secrétaire général du parti, Joan Herrera, a appelé le président de l’exécutif espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, à « une attitude ferme face à l’intervention violente de la police marocaine », suggérant le rappel de l’ambassadeur espagnol au Maroc pour consultations. (APS)
  • La Tribune Online : Madrid demande des explications à Rabat

    Le gouvernement espagnol a demandé des explications aux Marocains concernant l’arrestation des Espagnols, qui ont manifesté à Laayoune en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui. Un des représentants du ministère des Affaires étrangères espagnols a affirmé, hier aux agences de presse étrangères, que son pays a exigé des «informations» du gouvernement marocain sur l’arrestation par la police marocaine d’Espagnols favorables à l’indépendance du Sahara occidental à Lâayoune occupée.       

    «Aujourd’hui, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Juan Pablo de Laiglesia, a parlé avec son homologue marocain pour demander des informations,  pour établir ce qui s’est passé», a indiqué encore le représentant du ministère des Affaires étrangères espagnols. «La première chose est d’établir les faits», a-t-il ajouté. Ces militants espagnols favorables à l’indépendance du Sahara occidental  avaient dénoncé, dimanche dernier, avoir été interpellés, samedi soir à Lâayoune, après avoir tenté de manifester «en faveur de l’indépendance du peuple sahraoui et du respect des droits de l’Homme par l’occupant marocain». Ces militants de l’association «SaharAcciones» ont dénoncé les mauvais traitements de la part de la police marocaine pour deux des onze militants arrêtés. 

    Dimanche dernier, le ministère des Affaires étrangères espagnol avait confirmé que onze militants pro-indépendance avaient été interpellés par la police marocaine et retenus plusieurs heures au commissariat de Lâayoune. Ces mêmes services diplomatiques espagnols avaient aussi reconnu que deux des militants avaient nécessité des soins pour des blessures d’origine non précisée. Selon l’association espagnole SaharAcciones, organisatrice de la  manifestation, les interpellations ont eu lieu au moment où ses militants cherchaient à déployer des pancartes «en faveur du peuple sahraoui et du respect des droits de l’Homme» à Lâayoune. Selon cette association basée aux Canaries, «un groupe de policiers en civil les a chargés sauvagement, arrêtés et conduits au commissariat», deux  militants ont été blessés à la tête et au corps par des «coups de pied et poing». 

    Dans un communiqué publié dimanche, l’Association du Sahara marocain (ASM, pro-gouvernementale) estime qu’au «moment où l’on s’attend à la reprise des négociations» entre le Maroc et le Polisario, sous les auspices de l’ONU (…), «les séparatistes sous tutelle de l’Algérie ne ménagent pas leurs efforts pour (les) entraver.» De retour hier matin aux Canaries, après avoir pris un navire de Lâayoune, ils ont annoncé qu’ils porteraient plainte auprès de la justice espagnole contre leur interpellation et le mauvais traitement reçu par la police marocaine. 

    Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, dont le peuple réclame le droit à l’autodétermination, reste sous occupation marocaine. Le Maroc avait annexé ce territoire en 1975 et propose, pour sa part, une autonomie élargie. Chose que réfutent les Sahraouis qui ne démordent pas de leurs droits à disposer d’eux-mêmes.  
    Par Ghada Hamrouche

  • Des Espagnols agressés à Layoune: Madrid interpellée

    BARCELONE – Le parti « Initiative pour la Catalogne » (Verts) a appelé le gouvernement espagnol à rappeler son ambassadeur au Maroc pour consultation après l’intervention musclée, samedi à Layoune, contre des manifestants espagnols qui réclamaient le respect des droits de l’Homme au Sahara occidental et la fin de l’occupation marocaine de ce territoire. Dans un communiqué publié par la presse espagnole et repris par l’agence de presse sahraouie (SPS), le secrétaire général du parti, Joan Herrera, a appelé le président de l’exécutif espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, à « une attitude ferme face à l’intervention violente de la police marocaine », suggérant le rappel de l’ambassadeur espagnol au Maroc pour consultations. (APS)
  • Maroc/Sahara occidental : Manifestation réprimée

    Maroc/Sahara occidental : Manifestation réprimée

    Quatorze espagnols ont été arrêtés samedi soir à Lâayoune, capitale du Sahara occidental occupé par le Maroc, au cours d’une manifestation en faveur de l’indépendance du territoire. Membres de l’association espagnole « SaharAcciones », les militants cherchaient à déployer des pancartes en faveur du peuple sahraoui et du respect des droits de l’homme quand un groupe de policiers en civil les a chargés sauvagement, arrêtés et conduits au commissariat.

    Deux militants ont été blessés à la tête et au corps par des coups de pieds et poings. Les 14 manifestants ont été regroupés sur « recommandation des autorités locales » à la Casa Espana (hôtel espagnol) à Lâayoune en attendant d’embarquer dimanche soir à 21HGMT pour les Canaries. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental est l’objet d’un conflit opposant leFront Polisario, partisan de l’indépendance, au Maroc, qui a annexé ce territoire en 1975 et propose une autonomie élargie.

    Secours Rouge, 30 août 2010