Mois : août 2010

  • Le Polisario s’élève contre le silence de la communauté internationale

    La communauté internationale, dont l’ONU et les organisations régionales, doit assumer ses responsabilités dans la protection des civils sahraouis dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc.

    Tel est l’appel lancé hier par le ministre de la Justice et des Affaires religieuses, Hamada Selma, lors d’une allocution prononcée à l’occasion de l’université des cadres sahraouis à Boumerdès. «Elle (la communauté internationale, ndlr) doit assumer ses responsabilités contre la machine de répression marocaine», dit-il devant les participants. 
    Aussi a-t-il tenu à condamner «l’intervention brutale» durant la nuit de dimanche à lundi perpétrée à El Ayoun occupée, contre des citoyens sahraouis venus recevoir un groupe d’activistes de retour d’Alger après avoir participé aux côtés des cadres du Front Polisario et de la RASD aux travaux de l’université Mahfoud-Ali-Beiba. Face à de telles violations graves contre les civils sans défense qui réclament pacifiquement le droit de leur peuple à l’autodétermination et à l’indépendance, souligne-t-il, la communauté internationale reste silencieuse. Pour rappel, et c’est devenu tristement une tradition, les forces de sécurité marocaines ont procédé au blocus des rues menant au domicile de l’activiste sahraoui des droits humains, Hmad Hamad, afin d’empêcher l’accès des citoyens souhaitant accueillir la délégation en provenance d’Alger, ont indiqué des sources. Une brutale intervention s’en était suivie, faisant plusieurs blessés. C’est la cinquième délégation de militants des droits de l’homme à se rendre en Algérie et aux camps de Tindouf qui fait l’objet d’une répression aveugle dès son retour aux territoires du Sahara occidental sous contrôle marocain. La première délégation a été arrêtée dès sa descente à l’aéroport de Casablanca en juin 2009. Ses membres ont été condamnés à plusieurs mois de prison.
    Dans cette optique, Hamada Selma a réitéré l’appel de la partie sahraouie afin de doter la Minurso d’un mécanisme de supervision et de protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    Y. M.

    Le Jeune Indépendant, 25/8/2010
  • Le Polisario s’élève contre le silence de la communauté internationale

    La communauté internationale, dont l’ONU et les organisations régionales, doit assumer ses responsabilités dans la protection des civils sahraouis dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc.

    Tel est l’appel lancé hier par le ministre de la Justice et des Affaires religieuses, Hamada Selma, lors d’une allocution prononcée à l’occasion de l’université des cadres sahraouis à Boumerdès. «Elle (la communauté internationale, ndlr) doit assumer ses responsabilités contre la machine de répression marocaine», dit-il devant les participants. 
    Aussi a-t-il tenu à condamner «l’intervention brutale» durant la nuit de dimanche à lundi perpétrée à El Ayoun occupée, contre des citoyens sahraouis venus recevoir un groupe d’activistes de retour d’Alger après avoir participé aux côtés des cadres du Front Polisario et de la RASD aux travaux de l’université Mahfoud-Ali-Beiba. Face à de telles violations graves contre les civils sans défense qui réclament pacifiquement le droit de leur peuple à l’autodétermination et à l’indépendance, souligne-t-il, la communauté internationale reste silencieuse. Pour rappel, et c’est devenu tristement une tradition, les forces de sécurité marocaines ont procédé au blocus des rues menant au domicile de l’activiste sahraoui des droits humains, Hmad Hamad, afin d’empêcher l’accès des citoyens souhaitant accueillir la délégation en provenance d’Alger, ont indiqué des sources. Une brutale intervention s’en était suivie, faisant plusieurs blessés. C’est la cinquième délégation de militants des droits de l’homme à se rendre en Algérie et aux camps de Tindouf qui fait l’objet d’une répression aveugle dès son retour aux territoires du Sahara occidental sous contrôle marocain. La première délégation a été arrêtée dès sa descente à l’aéroport de Casablanca en juin 2009. Ses membres ont été condamnés à plusieurs mois de prison.
    Dans cette optique, Hamada Selma a réitéré l’appel de la partie sahraouie afin de doter la Minurso d’un mécanisme de supervision et de protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    Y. M.

    Le Jeune Indépendant, 25/8/2010
  • Musique : Les frères Souissi à la Villa des Arts de Rabat

    Les frères Souissi se produisent le samedi 28 août à la Villa des Arts de Rabat.  Le trio Hamza, Hassan et Ali sont de nature très discrets. Ils préfèrent transmettre leur art et leur savoir-faire plutôt que de s’afficher. Portrait.

    Après une grande période silencieuse, les frères Souissi sortent de l’ombre. Le temps d’un concert le samedi 28 août à la Villa des Arts de Rabat. Le trio Hamza, Ali et Hassan, aime la discrétion. Il est très rare de les apercevoir dans un des festivals de musique qui sont légion en période estivale. Les frères Souissi préfèrent se produire dans des cercles très restreints pour respecter leur esprit de modestie et de discrétion. De temps, en temps et pour ne pas se faire oublier, ils enfreignent leur règle et osent aller aux devants de la scène. Mais avant cela, ils étudient d’abord la proposition qui leur est faite avant de se jeter à l’eau. «Les frères Souissi ne sont pas du tout dans le registre de la consommation, leur musique est d’un style très particulier qui nécessite une belle écoute. C’est pour cette raison, ils ne peuvent pas animer des concerts n’importe où», déclare un musicien proche du groupe et préférant garder l’anonymat. Leur musique est beaucoup plus adaptée aux petits espaces plutôt qu’à des scènes grand public. Mais ce n’est pas ici la seule et unique raison qui explique leur retrait de la scène musicale grand public.
    En réalité, les frères Souissi donnent chacun beaucoup plus d’importance à la transmission de ce qu’ils ont à leur tour appris qu’à s’afficher et à exposer ce qu’ils savent faire. «En réalité, ils sont dans une démarche pédagogique, ils n’aiment pas trop s’afficher, ils veulent bien se faire entendre mais faute de belles opportunités et d’infrastructures appropriées, ils préfèrent vaquer à d’autres occuppations comme enseigner la musique par exemple», déclare un compositeur marocain très ami des frères Souissi.
    Anciens élèves de la Schola Cantorum de Paris, les frères Souissi ont étudié entre 1981 et 1986 la musique ancienne et la guitare classique auprès du maître Javier Hinojosa. De retour au Maroc, ils se sont lancés dans une sorte de recherche très personnelle où le maître mot est la fusion entre le Jazz et les musiques traditionnelles. Ils poussent l’improvisation à partir de thèmes aux sources multiples et construisent une musique libre nourrie de leurs sensibilités respectives. Depuis 1987 en collaboration avec leur frère Hamza, ils participent à plusieurs festivals contribuant à l’animation de la scène jazz au Maroc. Ils seront à l’époque à l’affiche  du festival des Orangers, du Jazz aux Oudayas et plus tard du Jazz au Chellah.
    Ils se produisent également avec plusieurs formations dans les clubs de Casablanca et Rabat et dans les centres culturels français. Ils ont également participé au Festival des cordes pincées et à plusieurs éditions des Nuits du Ramadan. Depuis 1990 tout en se consacrant à l’enseignement, ils continuent de mener la difficile bataille de la création, en collaborant régulièrement avec le cinéma marocain pour lequel ils signent les musiques de 10 longs métrages. Avec l’apport du talentueux et renommé percussionniste Fettah Elhussaini, de l’excellent Youssef Madani au Oud,  ils proposent une musique  basée sur l’improvisation à partir de thèmes aux sources multiples qui illustrent leur goût  pour diverses musiques.
    Bien que pris par leur travail d’enseignant, loin des feux de la rampe, les frères Souissi continuent de composer pour le cinéma et de se produire régulièrement dans la minuscule sphère du Jazz et de la musique instrumentale improvisée au Maroc. Ceux qui aimeraient découvrir le nouveau répertoire des frères Souissi tout en revisitant leurs vieux classiques peuvent noter d’ores et déjà dans leur agenda la date du 28 août. Le concert débutera à 22 heures.
    Blog Afrique, 24/8/2010
  • Sahara Occidental : Commentaires des lecteurs

    Deuxième « Palestine »?
    Par Timmy
    Soyons clairs : d’un côté,vous avez l’envahisseur qui, soit dit en passant,n’en est pas à sa première invasion (Mali,songhai,14e/15e siècle, visées expansionnistes sur toute la région de Tindouf…) lequel envahisseur bénéficie d’un soutien infaillible de la part de la France surtout, mais aussi de l’Espagne ,des Etats-Unis, du lobby juif et encore d’autres pays qui n’affichent pas publiquement leur soutien.D’un autre côté,vous avez les Sahraouis, qui ne comptent solidement que sur l’Algérie, laquelle Algérie n’est pas portée dans le cœur de ces pays les plus influents… qui soutiennent justement la politique du Maroc pour des raisons évidentes. Alors,il ne faut pas s’attendre à un règlement rapide de ce conflit. Il se pourrait même qu’il perdure même après la fin de l’épineux dossier de la Palestine. C’est que nous vivons une époque où seuls les intérêts comptent…

    Boulitik
    Par Derbal
    Ce n’est pas nouveaux de la part des amis piromanes et faux pompiers les stocks doivent evidement saigner les potentialites des peuples d’Afriques du Nord comme d’habitude, les images des refugiés qui demendent la charité à Monsieur Totor, le temps del Harka est révolu avec Lyautey, le peuple sahraoui est l’exclusif patron du verbe, le dernier verbe sur son destin et futur.

    La suite logique
    Par Makhlouf 
    Il ne faut pas s’attendre à autre chose, quand le maroc convoitise depuis des décenies ce pays, il ne va pas le lâcher, n’oubliez pas que le Maroc a participé à la guerre contre l’Irak, il faut bien qu’il y est une contre-partie (le roi du Maroc avait dit pour l’intéret du pays, on sait maintenat pourquoi), pas de pression de la part des puissances occidentales. Si tu veux avoir raison dans le monde, même si tu as tort, il faut se mettre du coté des forts, pour le Kuwait, ça n’a pas duré un mois que tout l’armement du monde a été déversé sur l’Irak. Le Maroc sait bien que le Sahara Occidental ne lui appartient pas, qu’en cas de référendun, il le perderait, donc il ne bougera pas d’un cheveux sur ses positions surtout avec l’appui des puissances occidentales qui ont des importants intérêts économiques.

    Le Satan
    Par Calme
    Hormis le monde de l’occident la France est un pays qui aime voir le reste du monde en guerre; et surtout quand il s’agit de l’Afrique ou des arabes entre eux.L’Algérie c’est son plat préféré pour sombrer dans le chaos. A cause de ce satan et à leur tête Sarko, la région ne connaîtra jamais une stabilité ou une vrai paix.
    Source : El Watan, 24/8/2010

  • Musique : Les frères Souissi à la Villa des Arts de Rabat

    Les frères Souissi se produisent le samedi 28 août à la Villa des Arts de Rabat.  Le trio Hamza, Hassan et Ali sont de nature très discrets. Ils préfèrent transmettre leur art et leur savoir-faire plutôt que de s’afficher. Portrait.

    Après une grande période silencieuse, les frères Souissi sortent de l’ombre. Le temps d’un concert le samedi 28 août à la Villa des Arts de Rabat. Le trio Hamza, Ali et Hassan, aime la discrétion. Il est très rare de les apercevoir dans un des festivals de musique qui sont légion en période estivale. Les frères Souissi préfèrent se produire dans des cercles très restreints pour respecter leur esprit de modestie et de discrétion. De temps, en temps et pour ne pas se faire oublier, ils enfreignent leur règle et osent aller aux devants de la scène. Mais avant cela, ils étudient d’abord la proposition qui leur est faite avant de se jeter à l’eau. «Les frères Souissi ne sont pas du tout dans le registre de la consommation, leur musique est d’un style très particulier qui nécessite une belle écoute. C’est pour cette raison, ils ne peuvent pas animer des concerts n’importe où», déclare un musicien proche du groupe et préférant garder l’anonymat. Leur musique est beaucoup plus adaptée aux petits espaces plutôt qu’à des scènes grand public. Mais ce n’est pas ici la seule et unique raison qui explique leur retrait de la scène musicale grand public.
    En réalité, les frères Souissi donnent chacun beaucoup plus d’importance à la transmission de ce qu’ils ont à leur tour appris qu’à s’afficher et à exposer ce qu’ils savent faire. «En réalité, ils sont dans une démarche pédagogique, ils n’aiment pas trop s’afficher, ils veulent bien se faire entendre mais faute de belles opportunités et d’infrastructures appropriées, ils préfèrent vaquer à d’autres occuppations comme enseigner la musique par exemple», déclare un compositeur marocain très ami des frères Souissi.
    Anciens élèves de la Schola Cantorum de Paris, les frères Souissi ont étudié entre 1981 et 1986 la musique ancienne et la guitare classique auprès du maître Javier Hinojosa. De retour au Maroc, ils se sont lancés dans une sorte de recherche très personnelle où le maître mot est la fusion entre le Jazz et les musiques traditionnelles. Ils poussent l’improvisation à partir de thèmes aux sources multiples et construisent une musique libre nourrie de leurs sensibilités respectives. Depuis 1987 en collaboration avec leur frère Hamza, ils participent à plusieurs festivals contribuant à l’animation de la scène jazz au Maroc. Ils seront à l’époque à l’affiche  du festival des Orangers, du Jazz aux Oudayas et plus tard du Jazz au Chellah.
    Ils se produisent également avec plusieurs formations dans les clubs de Casablanca et Rabat et dans les centres culturels français. Ils ont également participé au Festival des cordes pincées et à plusieurs éditions des Nuits du Ramadan. Depuis 1990 tout en se consacrant à l’enseignement, ils continuent de mener la difficile bataille de la création, en collaborant régulièrement avec le cinéma marocain pour lequel ils signent les musiques de 10 longs métrages. Avec l’apport du talentueux et renommé percussionniste Fettah Elhussaini, de l’excellent Youssef Madani au Oud,  ils proposent une musique  basée sur l’improvisation à partir de thèmes aux sources multiples qui illustrent leur goût  pour diverses musiques.
    Bien que pris par leur travail d’enseignant, loin des feux de la rampe, les frères Souissi continuent de composer pour le cinéma et de se produire régulièrement dans la minuscule sphère du Jazz et de la musique instrumentale improvisée au Maroc. Ceux qui aimeraient découvrir le nouveau répertoire des frères Souissi tout en revisitant leurs vieux classiques peuvent noter d’ores et déjà dans leur agenda la date du 28 août. Le concert débutera à 22 heures.
    Blog Afrique, 24/8/2010
  • Les Occidentaux bafouent les résolutions internationales

    Les deux otages espagnols, qui travaillaient pour une organisation humanitaire, enlevés et retenus au Mali durant neuf mois par l’AQMi ont été libérés contre une rançon de de 8 millions d’euros qui ont été versés aux ravisseurs de l’organisation terroriste Une rançon qu’a versée le gouvernement espagnol rapporte le journal espagnol El Mundo. 
    Les tractations menées par le ministère des Affaires étrangères espagnol sont passées outre les décisions de la résolution S/RES 1904 de 2009 du conseil de sécurité des Nations unies qui a introduit la criminalisation des paiements à des personnes et groupes terroristes et entités terroristes. 
    Il se trouve que non seulement le gouvernement espagnol a payé mais ill s’est aussi «incliné» devant la libération du ravisseur malien Omar Sid Ahmed Ould Hamma qui est intervenue quelques jours avant la libération des deux otages espagnols. À ce titre l’Algérie émet des doutes quant à la lutte contre le terrorisme qui est remise en cause. Le 3 juillet 2009, la 13e session ordinaire de la conférence de l’Union africaine avait adopté la décision 256 (Xiii) qui condamne le versement de rançons aux groupes terroristes.
    La réunion du 13 avril 2010 des chefs d’états majors de l’Algérie, du Mali et duNiger à Tamanrasset portait sur l’évaluation de la situation sécuritaire et la mise en place d’une statégie collective et coresponsable de lutte contre le terrorisme et le crime transnational. A ce propos Gaïd Salah avait plaidé pour la mise en œuvre d’une stratégie concertée entre les pays sahélo-sahariens, celle entre autres qui faisait obligation de ne pas verser de rançon contre la libération d’otage.
    Par le passé, les otages occidentaux ont généralement été libérés après le versement de rançons même si les gouvernements concernés ne faisaient jamais officiellement état de la trasaction financière. On se souvient des groupes de touristes allemands et autrichiens qui avaient été enlevés en 2003 au Sahara et qui ont été libérés quelques jours après contre une forte rançon. Seule l’otage allemande de 45 ans décèdera d’une insolation. 
    Ce sera la première fois que l’on entendra parler d’Abderezak le Para. Le gouvernement autrichien en aura fait de même pour la libération du deuxième groupe de touristes enlevé sous le commandement d’un dirigeant du GSPC. 
    Les pays occidentaux bafouent la primauté du principe de la responsabilité des Etats de la région et de leur appropriation de la prise en charge des problèmes et des défis auxquels est confrontée la région sahélo-saharienne. 
    On en veut pour preuve l’ingérence et l’échec cuisant de la France pour libérer l’otage français Michel Germaneau, âgé de 71 ans, qui fut exécuté par l’Aqmi. En juin 2010 l’Aqmi avait exécuté l’otage britannique Edwin Dyer qu’elle détenait depuis janvier 2010, Londres ayant refusé de céder au chantage. 
    Que deviennent les résolutions 1373, 1267 et 1904 du Conseil de sécurité où siègent précisément ces mêmes pays qui ignorent délibérément la convention internationale de 1979 sur la prise d’otage et la convention internationale de 1980 pour la répression du financement au terrorisme. Une question qui mérite d’être posée. 
    Par : Soraya Hakim
    Le Midi Libre, 25/8/2010
  • Al-Qaida libère deux otages et donne une leçon à la France

    Alors qu’Al-Qaida vient de libérer deux otages espagnols, la France a réaffirmé qu’il n’y a jamais eu de négociations pour la libération de Michel Germaneau.
    Après que deux humanitaires espagnols, Roque Pascual et Albert Vilalta, retenus en otages depuis près de neuf mois au Mali ont été libérés lundi, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a affirmé que certaines revendications avaient été satisfaites par les autorités espagnoles.
    Madrid a versé 7millions d’euros pour libérer les otages
    Pour Aqmi, cette double libération constitue donc une «leçon pour les services secrets français», rappelant l’échec d’un raid franco-mauritanien pour libérer l’humanitaire Michel Germaneau et maintenant qu’il y avait eu des«négociations» avec la France. 
    «Jamais, nous n’avons eu la possibilité d’entrer en contact avec Al-Qaïda pour la libération de Michel Germaneau», a répondu hier Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée et principal collaborateur du président Nicolas Sarkozy. 
    Cette position a été constamment réaffirmée par la France depuis l’annonce de l’exécution de Michel Germaneau. «Lorsque la vie d’un Français est en jeu, la France est toujours prête à négocier», a assuré Claude Guéant.
    De son côté, Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, s’est refusé à répondre aux allégations d’Aqmi. «Nous ne commentons pas les déclarations de terroristes», a-t-il dit. 
    «Nous avons appris avec soulagement la libération des deux otages espagnols. Nous nous associons à la joie de leurs familles et des autorités espagnoles», a-t-il ajouté. 
    Selon la presse espagnole, Madrid a payé près de 7millions d’euros pour obtenir la libération des volontaires même si le gouvernement espagnol ne fait mention d’aucune rançon. 
    Par ailleurs, le Malien Omar Sid’Ahmed Ould Hamma, dit «Omar le Sahraoui», considéré comme «mercenaire» d’Aqmi par le parquet de Nouakchott a été libéré lundi, quelques jours après son extradition au Mali. Son retour au Mali était une des exigences d’Aqmi pour la libération des deux humanitaires espagnols. 
    Michel Germaneau, militant humanitaire de 78 ans, malade du coeur, avait été enlevé le 19avril dans le nord du Niger. 
    Dans un enregistrement diffusé le 25juillet par la chaîne Al-Jazira, le chef d’Aqmi avait justifié son exécution par la volonté de «venger»celle de combattants d’Aqmi tués lors d’un raid franco-mauritanien.
    Centre Presse, 25/8/2010
  • Il n’y a « jamais » eu de négociation

    Aqmi – Alors que l’Espagne obligée de satisfaire aux exigences des ravisseurs peine à cacher son embarras Paris réaffirme qu’il n’y avait « jamais » eu de négociations pour la libération du Français Michel Germaneau
    LA FRANCE A RÉAFFIRMÉ qu’il n’y avait « jamais » eu de négociations avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour la libération du Français Michel Germaneau, dont l’exécution avait été annoncée le 25 juillet. Après que les deux humanitaires espagnols, retenus en otages depuis près de neuf mois au Mali ont été libérés lundi, Aqmi a affirmé que certaines revendications avaient été satisfaites par les autorités espagnoles.
    Cette double-libération constitue donc une « leçon pour les services secrets français », a-t-il dit, rappelant l’échec d’un raid franco-mauritanien pour libérer l’humanitaire Michel Germaneau et maintenant qu’il y avait eu des « négociations » avec la France.
    « Jamais, nous n’avons eu la possibilité d’entrer en contact avec Al-Qaïda pour la libération de Michel Germaneau », a répondu hier Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée et principal collaborateur du président Nicolas Sarkozy. Cette position a été constamment réaffirmée par la France depuis l’annonce de l’exécution de Michel Germaneau.
    « Lorsque la vie d’un Français est en jeu, la France est toujours prête à négocier, c’est ce qui s’est passé avec un précédent otage, Pierre Camatte, a assuré Claude Guéant, tout en faisant remarquer que les deux hommes n’étaient pas détenus par le même groupe au sein d’Aqmi. Pierre Camatte, un autre humanitaire détenu dans le désert malien, avait été libéré en février, après qu’Aqmi eut obtenu de Bamako la remise en liberté de quatre islamistes détenus au Mali.
    De son côté, Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, s’est refusé à répondre aux allégations d’Aqmi : « Nous ne commentons pas les déclarations de terroristes ».
    Selon la presse espagnole, Madrid a payé près de 7 millions d’euros pour obtenir la libération des deux Espagnols. Par ailleurs, le Malien Omar Sid’Ahmed Ould Hamma, dit « Omar le Sahraoui », considéré comme « mercenaire » d’Aqmi par le parquet de Nouakchott a été libéré lundi, quelques jours après son extradition au Mali. Son retour au Mali était une des exigences d’Aqmi pour la libération des deux humanitaires espagnols.
    Est Républicain, 25/8/2010
  • Sahara Occidental : Commentaires des lecteurs

    Deuxième « Palestine »?
    Par Timmy
    Soyons clairs : d’un côté,vous avez l’envahisseur qui, soit dit en passant,n’en est pas à sa première invasion (Mali,songhai,14e/15e siècle, visées expansionnistes sur toute la région de Tindouf…) lequel envahisseur bénéficie d’un soutien infaillible de la part de la France surtout, mais aussi de l’Espagne ,des Etats-Unis, du lobby juif et encore d’autres pays qui n’affichent pas publiquement leur soutien.D’un autre côté,vous avez les Sahraouis, qui ne comptent solidement que sur l’Algérie, laquelle Algérie n’est pas portée dans le cœur de ces pays les plus influents… qui soutiennent justement la politique du Maroc pour des raisons évidentes. Alors,il ne faut pas s’attendre à un règlement rapide de ce conflit. Il se pourrait même qu’il perdure même après la fin de l’épineux dossier de la Palestine. C’est que nous vivons une époque où seuls les intérêts comptent…

    Boulitik
    Par Derbal
    Ce n’est pas nouveaux de la part des amis piromanes et faux pompiers les stocks doivent evidement saigner les potentialites des peuples d’Afriques du Nord comme d’habitude, les images des refugiés qui demendent la charité à Monsieur Totor, le temps del Harka est révolu avec Lyautey, le peuple sahraoui est l’exclusif patron du verbe, le dernier verbe sur son destin et futur.

    La suite logique
    Par Makhlouf 
    Il ne faut pas s’attendre à autre chose, quand le maroc convoitise depuis des décenies ce pays, il ne va pas le lâcher, n’oubliez pas que le Maroc a participé à la guerre contre l’Irak, il faut bien qu’il y est une contre-partie (le roi du Maroc avait dit pour l’intéret du pays, on sait maintenat pourquoi), pas de pression de la part des puissances occidentales. Si tu veux avoir raison dans le monde, même si tu as tort, il faut se mettre du coté des forts, pour le Kuwait, ça n’a pas duré un mois que tout l’armement du monde a été déversé sur l’Irak. Le Maroc sait bien que le Sahara Occidental ne lui appartient pas, qu’en cas de référendun, il le perderait, donc il ne bougera pas d’un cheveux sur ses positions surtout avec l’appui des puissances occidentales qui ont des importants intérêts économiques.

    Le Satan
    Par Calme
    Hormis le monde de l’occident la France est un pays qui aime voir le reste du monde en guerre; et surtout quand il s’agit de l’Afrique ou des arabes entre eux.L’Algérie c’est son plat préféré pour sombrer dans le chaos. A cause de ce satan et à leur tête Sarko, la région ne connaîtra jamais une stabilité ou une vrai paix.
    Source : El Watan, 24/8/2010

  • Omar Sahraoui, un chauffeur qui a domestiqué le désert

    « Omar le Sahraoui », Malien de 52 ans libéré en échange de deux otages espagnols qu’il avait lui-même enlevés, est avant tout un trafiquant qui met au service d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), contre rétribution, sa connaissance du désert. Omar Ould Sidi Ahmed alias Omar Sahraoui est arabe malien originaire de la région de Gao, chauffeur de profession, et s’adonnait au trafic de cigarettes, selon des sources sécuritaires algériennes. Cette fonction lui conférait une parfaite connaissance du terrain.
    Il s’est mis au service d’Aqmi après avoir été contacté par un compatriote arabe malien qui était sous les ordres de Mokhtar Bel Mokhtar. Ce « terroriste » répondait au pseudonyme de « Rouget ». Une fois la connexio établie, Omar Sahraoui sera chargé d’intercepter des touristes étrangers lors de ses pérégrinations dans le désert et particulièrement dans la région de Zouiret en échange d’une certaine somme d’argent. C’est en quelque sorte de la sous-traitance de kidnapping d’étrangers.
    Arrêté par les services de sécurité mauritaniens et condamné à 12 ans de prison, il va faire l’objet d’âpres négociations entre Mokhtar Bel Mokhtar et les autorités mauritaniennes qui consentent à le libérer et l’extrader vers le Mali son pays d’origine.