Mois : août 2010

  • «Aucun douanier algérien n’a été exécuté par Al Qaida»

    L’institution des Douanes algériennes est catégorique : «Aucun douanier algérien n’a été exécuté par Al Qaida»

    Par Kamal Hamed
    L’information rapportée par l’Agence française presse (AFP), selon laquelle un douanier algérien a été exécuté par un groupe d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est apparemment dénuée de tout fondement. 
    «Aucun douanier algérien n’a été exécuté par Al Qaïda pour la simple raison qu’aucun élément de notre institution n’est l’otage de ce groupe terroriste » nous a indiqué hier, Yacine Tanem, chargé de l’information au niveau des Douanes algériennes. Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, « il s’agirait peut-être d’un Malien, mais nullement d’un Algérien. Donc cette information n’a aucun fondement ». 
    L’AFP a rapporté, hier, cette information relative à l’exécution d’un douanier algérien qui était retenu en otage par Al Qaïda depuis le mois de juin dernier. Selon l’agence française, qui cite des sources concordantes, ce douanier a été capturé suite à l’attaque qui avait coûté la vie à onze gendarmes algériens à la frontière entre le Mali et l’Algérie. « La branche d’Aqmi dirigée par Abdelkrim Taleb (un Touareg) a exécuté entre lundi et mardi dans le Sahara le douanier algérien, un retraité fait prisonnier en juin lors de l’attaque de positions algériennes dans le Sud », a confié à l’AFP une source des services de sécurité dans la zone. Comme on le remarque l’AFP omet de citer la nationalité de cette source. Un oubli qui peut, en toute logique donc, soulever moult interrogations. 
    Que cherche l’AFP, à travers cette information ? L’AFP a-t-elle fait dans la manipulation ? Le comble c’est que l’agence de presse cite aussi un notable touareg de la région de Kidal (nord-est du Mali) qui dit que « c’est vrai que le douanier a été abattu. Al-Qaïda dit que c’est parce que l’armée algérienne s’apprêtait à l’attaquer » ajoutant que « le douanier algérien tué nous était apparenté ». Cette supposée exécution d’un douanier algérien à la retraite intervient, faut-il le rappeler, au lendemain de la libération par ce groupe terroriste de deux ressortissants espagnols contre paiement d’une rançon, même si les autorités de Madrid nient cette évidence. Elle intervient aussi dans un contexte ou plusieurs puissances s’adonnent à un jeu trouble dans cette région du Sahel, comme l’atteste l’opération militaire d’un commando de l’armée française qui voulait libérer un ressortissant français retenu en otage. Mais suite à l’échec de cette opération, Michel Germaneau a été finalement exécuté par ses ravisseurs.
    Le Midi Libre, 26/8/2010
  • Le Jour d’Algérie : Le jeu sécuritaire de qui ?

    Par Aïssa Khelladi
    On parle encore du mécontentement d’Alger (sa diplomatie, ses généraux comme sa presse) suite aux tractations entre le Mali et la Mauritanie ayant permis la libération des otages espagnols. L’Algérie aurait donc une nouvelle religion, celle de se mettre à dos toutes les opinions publiques de la planète. Non seulement, elle dénoncerait le principe du paiement de rançon mais aussi les Etats étrangers qui s’y adonneraient pour sauver la vie de leurs propres ressortissants. Tout cela, pour obéir à une espèce de raisonnement dont la logique serait : Si vous acceptez le système des rançons vous allez soutenir les terroristes et par conséquent vous devenez nos ennemis ! Absurde serait une pareille diplomatie – qui plus est implique des non diplomates, militaires ou journalistes. Le Mali, la Mauritanie ou la France font ce qu’ils veulent, hors notre territoire. Ils connaissent la position algérienne sur cette histoire de rançon, mais sont assez grands pour décider par eux-mêmes. Il nous appartient, quant à nous, de mieux surveiller nos frontières et d’assurer la sécurité à nos citoyens. Pourquoi l’Algérie serait-elle contre un événement qui réjouit toute l’Espagne ? Toutes ces fuites organisées autour du mécontentement d’Alger visent à salir une politique de principe que partagent d’ailleurs bien d’autres nations. Lutter contre le terrorisme, oui, mais ne pas être plus royaliste que le roi. Nous n’avons en la matière de leçon à donner à personne, contrairement à ce qui se dit ici et là. Les faits se passent dans des pays voisins avec lesquels nous tentons de coopérer en vue de lutter contre un ennemi commun, qui a pour nom l’Aqmi. Il n’est pas question de laisser croire que, pour des raisons d’influence et autres bêtises de ce genre, nous prenions prétexte de cette lutte pour assouvir des ambitions autres. Si la position de principe algérienne est juste, les premiers à payer le prix de ces marchandages avec le terrorisme, ce ne sera pas l’Algérie, mais tous ceux-là qui ont accepté de le faire. L’Algérie n’a rien à craindre, pour peu que ses responsables soient soucieux de toujours améliorer sa sécurité, d’un autre pays, fut-il voisin ou puissance. Demain, et déjà aujourd’hui, le Mali est devenu un sanctuaire pour l’Aqmi. Déjà, il ne fait pas bon être au Sahel quand on est Européen. Ainsi de suite. Comme on le voit, la logique qui consiste à arrêter le phénomène en commençant par ne plus payer de rançons s’impose d’elle-même. Ce serait une erreur que l’Algérie tente de l’imposer aux autres : elle n’en a ni les moyens ni la vocation – ni même un quelconque intérêt, au contraire. Notre pays en l’occurrence n’a pas besoin, pour plaire à quelque politique américaine ou autre, de s’ingérer dans des pays dont il n’attend, au demeurant, aucune aide particulière.
  • Le Carrefour d’Algérie : Les visées d’Al Qaïda

    Comme il fallait s’y attendre, Al Qaïda n’allait pas trop attendre pour se venger de la Mauritanie après l’attaque militaire par l’armée mauritanienne sur le sol malien avec l’assistance française. Dès que l’AQMI avait exécuté l’otage français en signe de vengeance de ses six morts, l’organisation terroriste allait, sans aucun doute, s’en prendre à la Mauritanie. Heureusement que l’armée mauritanienne a déjoué un attentat suicide qui aurait provoqué un carnage. A cet effet, l’auteur d’une tentative d’attentat suicide a été tué mercredi matin par l’armée mauritanienne alors qu’il s’apprêtait à faire sauter un véhicule bourré d’explosifs contre une caserne à Nema où un véhicule tout terrain a refusé de s’arrêter malgré des tirs de sommation de l’armée, au moment où il fonçait contre la caserne. L’explosion a provoqué d’importants dégâts matériels à proximité de la caserne, sans toutefois faire de blessés. C’est dire que la vigilance devrait être de mise, car l’AQMI recherche des actions spectaculaires pour donner l’impression que sa force de nuisance serait intacte après les derniers coups de démantèlement des réseaux de soutien. L’ex-GSPC veut donner l’impression qu’il contrôlerait le Sahel et qu’aucune force occidentale ne pourrait s’y interposée. Il tente par les marchandages des otages de disloquer le blocus des pays du Sahel quant à la lutte contre le terrorisme. L’affaire de la libération des Espagnols aura des conséquences négatives sur le sommet des pays du Sahel surtout que de sources affirment que l’auteur de l’enlèvement des trois Espagnols « Omar Sahraoui » a été libéré après être extradé par la Mauritanie au Mali. On parle d’une rançon de huit millions d’euros payés par l’Espagne par l’intermédiaire de pays africains. D’ailleurs, le porte-parole de l’AQMI a clairement affirmé dans un enregistrement audio que ‘l’Espagne a bel et bien satisfait leurs exigences, tout en continuant à accabler la France. Le jeu d’Al Qaïda ne vise qu’à troubler la lutte terroriste au Sahel.
  • «Aucun douanier algérien n’a été exécuté par Al Qaida»

    L’institution des Douanes algériennes est catégorique : «Aucun douanier algérien n’a été exécuté par Al Qaida»

    Par Kamal Hamed
    L’information rapportée par l’Agence française presse (AFP), selon laquelle un douanier algérien a été exécuté par un groupe d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est apparemment dénuée de tout fondement. 
    «Aucun douanier algérien n’a été exécuté par Al Qaïda pour la simple raison qu’aucun élément de notre institution n’est l’otage de ce groupe terroriste » nous a indiqué hier, Yacine Tanem, chargé de l’information au niveau des Douanes algériennes. Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, « il s’agirait peut-être d’un Malien, mais nullement d’un Algérien. Donc cette information n’a aucun fondement ». 
    L’AFP a rapporté, hier, cette information relative à l’exécution d’un douanier algérien qui était retenu en otage par Al Qaïda depuis le mois de juin dernier. Selon l’agence française, qui cite des sources concordantes, ce douanier a été capturé suite à l’attaque qui avait coûté la vie à onze gendarmes algériens à la frontière entre le Mali et l’Algérie. « La branche d’Aqmi dirigée par Abdelkrim Taleb (un Touareg) a exécuté entre lundi et mardi dans le Sahara le douanier algérien, un retraité fait prisonnier en juin lors de l’attaque de positions algériennes dans le Sud », a confié à l’AFP une source des services de sécurité dans la zone. Comme on le remarque l’AFP omet de citer la nationalité de cette source. Un oubli qui peut, en toute logique donc, soulever moult interrogations. 
    Que cherche l’AFP, à travers cette information ? L’AFP a-t-elle fait dans la manipulation ? Le comble c’est que l’agence de presse cite aussi un notable touareg de la région de Kidal (nord-est du Mali) qui dit que « c’est vrai que le douanier a été abattu. Al-Qaïda dit que c’est parce que l’armée algérienne s’apprêtait à l’attaquer » ajoutant que « le douanier algérien tué nous était apparenté ». Cette supposée exécution d’un douanier algérien à la retraite intervient, faut-il le rappeler, au lendemain de la libération par ce groupe terroriste de deux ressortissants espagnols contre paiement d’une rançon, même si les autorités de Madrid nient cette évidence. Elle intervient aussi dans un contexte ou plusieurs puissances s’adonnent à un jeu trouble dans cette région du Sahel, comme l’atteste l’opération militaire d’un commando de l’armée française qui voulait libérer un ressortissant français retenu en otage. Mais suite à l’échec de cette opération, Michel Germaneau a été finalement exécuté par ses ravisseurs.
    Le Midi Libre, 26/8/2010
  • Les sahraouis se doivent de promouvoir une stratégie « pragmatique »envers la Chine (Expert)

    Boumerdes.- La République arabe sahraouie démocratique (RASD) « a intérêt à promouvoir une stratégie pragmatique vis-à-vis de la Chine », pour amener ce pays « à soutenir, à l’avenir, sa cause sur la scène internationale », a souligné mercredi le Dr. Berkouk M’hand, expert en politique internationale. 

    « Cette stratégie se doit de s’appuyer sur une bonne étude prospective de ce géant émergeant », a-t-il expliqué dans une intervention à l’occasion de l’université d’été des cadres de la RASD, qui se tient à Boumerdes depuis début août. 

    Dans sa communication intitulée « La construction de la stratégie mondiale à l’horizon 2025 », le conférencier a recommandé aux sahraouis la nécessité d’un « bon investissement dans l’utilisation des potentialités que recèle leur pays, afin de susciter l’adhésion des pays émergents, dont la Chine, à leur cause légale d’indépendance ». 

    Dans la même optique, le Dr. Berkouk a souligné également l’importance « de la construction de réseaux internationaux de soutien à la cause sahraouie à l’échelle des instances internationales, continentales et régionales », tout en leur suggérant d’opter pour « une politique de l’information et une diplomatie efficace, aptes à contrer la propagande de l’occupant ». 

    Devant la persistance de l’occupant à refuser toutes les solutions pacifiques, cet expert en politique internationale prône la nécessité, pour les sahraouis, de « rechercher une alternative aux négociations piétinant depuis 20 ans ». 

    Les diverses statistiques et autres études prospectives contenues dans les rapports de stratégies mondiales démontrent, en outre, selon cet expert, que le « monde de 2025 sera totalement différent de celui d’aujourd’hui, et que des changements interviendront dans la nature des forces agissantes à l’échelle planétaire ». 

    En dépit de ces mutations attendues, M. Berkouk, pense que les « Etats Unis d’Amérique resteront la force la plus agissante au monde, suivie de la Chine « tout en prévoyant pour cette dernière un pouvoir similaire à celui des USA à l’horizon 2030, au même titre que l’émergence d’autres forces telles que l’Inde, la Turquie, l’Indonésie, le Brésil et l’Iran, ainsi que le « retour conditionné de la Russie », a t-il ajouté. 

    L’Union Européenne « sera le plus grand perdant sur les plans militaire, économique et technologique, à la date indiquée », a indiqué le conférencier, qui prévoit un « net recul en la matière pour la France, puis pour l’Angleterre à un moindre degré », tout en relevant, pour la même période, « un début de déclin du pouvoir japonais ». 

    Dans ses réponses aux questions de l’assistance, M. Berkouk a, par ailleurs, affirmé le « rôle capital de l’Algérie » à l’échelle Maghrébine et africaine, tout en prévoyant une importance croissante pour ce rôle au fil des années. 

    S’agissant de l’avenir du contient africain à l’horizon 2025, cet expert mondial le voit « marginal à l’échelle mondiale », tout en prévoyant l’émergence de deux pôles principaux, qui sont, selon lui, « l’Afrique du sud, qui continuera sur sa lancée de développement, peut-être à un rythme plus lent, et l’Algérie au nord qui deviendra la 2eme force politico-économique du continent, garantissant ainsi le maintien de l’axe Pretoria-Alger comme soutien de la cause Sahraoui ».

    L’axe qui soutient l’annexion du Sahara Occidental par le Maroc est connu : Paris-Rabat-Tel Aviv et le Congrès Mondial Juif. 


  • Omar Assahraoui a « réssucité » l’Alliance de civilisations » de Zapatero

    Fallait-il prendre des risques aussi grands pour une poignée d’aventuriers? Le bénévolat, on le sait est devenu un « métier » très lucratif surtout pour ceux qui travaillent en permanence dans les pays visés. « Ton séjours et tous les frais sont payés par l’ONG et ton salaire rentre directement dans ton compte et tu n’as pas besoin d’y toucher ». C’est l’idée la plus répandue parmi les armées d’activistes humanitaires en Europe. 

    Le principe des pays dits « démocratiques » est de « ne jamais négocier avec les terroristes, jamais » et « ne jamais accepter le chantage des terroristes ». Jamais! Les gouvernements espagnol et français n’ont rien à cirer de cette règle. Avec les épisodes du bateau ‘ »Alakrana » et la libérations des trois otages espagnols, AQMI a reçu un montant de 18 millions d’euros. Assez pour se payer 3 chars de la marque Abrams, un char de combat américain, numéroté M1 (voir photo). Le prix unitaire d’un char M1A1 a été évalué à 5,3 millions de dollars en mars 2006 (source: Forecast International). Si on ajoute à cela tous les millions payés pour la libération des otages allemands, canadiens, italiens, cela fait un sacré pactol. En tout cas, assez pour acheter des milliers de mitrailleuses et de bazookas. Sans parler du coup de pouce moral que cela représente pour les criminels. A présent, ils sont convnaincus de l’efficacité de leurs méthodes pour arriver à leurs fins. Et cela, en démocratie, est inacceptable.

    La satisfaction exprimée par les terroristes dans leur communiqué, en signalant avoir réussi « certaines de leurs exigences » ne peut que susciter l’indignation et la honte par l’attitude de ces gouvernements disposés à sacrifier la lutte contre le crime et le terrorisme pour des objectifs purement politiques. 

    Ils sont allés même jusqu’à libérer l’auteur du kidnapping. Pire encore, celui-ci n’a pas manqué d’assister à la « cérémonie » de libération de ses victimes, se balader dans le même véhicule, plaisanter. Un scénario digne du projet de Zapatero, « l’Alliance des civilisations ». Ce thé partagé avec Omar Assahraoui est le symbole de cette alliance si chère à Zapatero. Je me demande si les deux otages ont été assez gentils comme pour aider Omar à compter l’argent. Etant donné que c’est un « homme d’affaires », il est important que le montant soit exact pour garder la crédibilité pour des prochaines transactions.

    Après tout ce qu’il s’est passé dans cette histoire macabre, il est tout à fait légitime de se poser la question de qui se trouve derrière la mouvance criminel du GSPC, baptisée AQMI. Les derniers évènements sont la preuve qu’il n’y a pas une volonté de combattre ce mal. Au contraire, cela est peut-être provoqué pour justifier une intervention étrangère. Des pays comme la France, assisté de son pion, le Maroc, sont capables de pratiques pareilles, ne serait-ce que pour barrer la route au leadership algérien dans la croisade contre le terrorisme et le crime organisé.
  • Le Jour d’Algérie : Le jeu sécuritaire de qui ?

    Par Aïssa Khelladi
    On parle encore du mécontentement d’Alger (sa diplomatie, ses généraux comme sa presse) suite aux tractations entre le Mali et la Mauritanie ayant permis la libération des otages espagnols. L’Algérie aurait donc une nouvelle religion, celle de se mettre à dos toutes les opinions publiques de la planète. Non seulement, elle dénoncerait le principe du paiement de rançon mais aussi les Etats étrangers qui s’y adonneraient pour sauver la vie de leurs propres ressortissants. Tout cela, pour obéir à une espèce de raisonnement dont la logique serait : Si vous acceptez le système des rançons vous allez soutenir les terroristes et par conséquent vous devenez nos ennemis ! Absurde serait une pareille diplomatie – qui plus est implique des non diplomates, militaires ou journalistes. Le Mali, la Mauritanie ou la France font ce qu’ils veulent, hors notre territoire. Ils connaissent la position algérienne sur cette histoire de rançon, mais sont assez grands pour décider par eux-mêmes. Il nous appartient, quant à nous, de mieux surveiller nos frontières et d’assurer la sécurité à nos citoyens. Pourquoi l’Algérie serait-elle contre un événement qui réjouit toute l’Espagne ? Toutes ces fuites organisées autour du mécontentement d’Alger visent à salir une politique de principe que partagent d’ailleurs bien d’autres nations. Lutter contre le terrorisme, oui, mais ne pas être plus royaliste que le roi. Nous n’avons en la matière de leçon à donner à personne, contrairement à ce qui se dit ici et là. Les faits se passent dans des pays voisins avec lesquels nous tentons de coopérer en vue de lutter contre un ennemi commun, qui a pour nom l’Aqmi. Il n’est pas question de laisser croire que, pour des raisons d’influence et autres bêtises de ce genre, nous prenions prétexte de cette lutte pour assouvir des ambitions autres. Si la position de principe algérienne est juste, les premiers à payer le prix de ces marchandages avec le terrorisme, ce ne sera pas l’Algérie, mais tous ceux-là qui ont accepté de le faire. L’Algérie n’a rien à craindre, pour peu que ses responsables soient soucieux de toujours améliorer sa sécurité, d’un autre pays, fut-il voisin ou puissance. Demain, et déjà aujourd’hui, le Mali est devenu un sanctuaire pour l’Aqmi. Déjà, il ne fait pas bon être au Sahel quand on est Européen. Ainsi de suite. Comme on le voit, la logique qui consiste à arrêter le phénomène en commençant par ne plus payer de rançons s’impose d’elle-même. Ce serait une erreur que l’Algérie tente de l’imposer aux autres : elle n’en a ni les moyens ni la vocation – ni même un quelconque intérêt, au contraire. Notre pays en l’occurrence n’a pas besoin, pour plaire à quelque politique américaine ou autre, de s’ingérer dans des pays dont il n’attend, au demeurant, aucune aide particulière.
  • Le Carrefour d’Algérie : Les visées d’Al Qaïda

    Comme il fallait s’y attendre, Al Qaïda n’allait pas trop attendre pour se venger de la Mauritanie après l’attaque militaire par l’armée mauritanienne sur le sol malien avec l’assistance française. Dès que l’AQMI avait exécuté l’otage français en signe de vengeance de ses six morts, l’organisation terroriste allait, sans aucun doute, s’en prendre à la Mauritanie. Heureusement que l’armée mauritanienne a déjoué un attentat suicide qui aurait provoqué un carnage. A cet effet, l’auteur d’une tentative d’attentat suicide a été tué mercredi matin par l’armée mauritanienne alors qu’il s’apprêtait à faire sauter un véhicule bourré d’explosifs contre une caserne à Nema où un véhicule tout terrain a refusé de s’arrêter malgré des tirs de sommation de l’armée, au moment où il fonçait contre la caserne. L’explosion a provoqué d’importants dégâts matériels à proximité de la caserne, sans toutefois faire de blessés. C’est dire que la vigilance devrait être de mise, car l’AQMI recherche des actions spectaculaires pour donner l’impression que sa force de nuisance serait intacte après les derniers coups de démantèlement des réseaux de soutien. L’ex-GSPC veut donner l’impression qu’il contrôlerait le Sahel et qu’aucune force occidentale ne pourrait s’y interposée. Il tente par les marchandages des otages de disloquer le blocus des pays du Sahel quant à la lutte contre le terrorisme. L’affaire de la libération des Espagnols aura des conséquences négatives sur le sommet des pays du Sahel surtout que de sources affirment que l’auteur de l’enlèvement des trois Espagnols « Omar Sahraoui » a été libéré après être extradé par la Mauritanie au Mali. On parle d’une rançon de huit millions d’euros payés par l’Espagne par l’intermédiaire de pays africains. D’ailleurs, le porte-parole de l’AQMI a clairement affirmé dans un enregistrement audio que ‘l’Espagne a bel et bien satisfait leurs exigences, tout en continuant à accabler la France. Le jeu d’Al Qaïda ne vise qu’à troubler la lutte terroriste au Sahel.
  • Les sahraouis se doivent de promouvoir une stratégie « pragmatique »envers la Chine (Expert)

    Boumerdes.- La République arabe sahraouie démocratique (RASD) « a intérêt à promouvoir une stratégie pragmatique vis-à-vis de la Chine », pour amener ce pays « à soutenir, à l’avenir, sa cause sur la scène internationale », a souligné mercredi le Dr. Berkouk M’hand, expert en politique internationale. 

    « Cette stratégie se doit de s’appuyer sur une bonne étude prospective de ce géant émergeant », a-t-il expliqué dans une intervention à l’occasion de l’université d’été des cadres de la RASD, qui se tient à Boumerdes depuis début août. 

    Dans sa communication intitulée « La construction de la stratégie mondiale à l’horizon 2025 », le conférencier a recommandé aux sahraouis la nécessité d’un « bon investissement dans l’utilisation des potentialités que recèle leur pays, afin de susciter l’adhésion des pays émergents, dont la Chine, à leur cause légale d’indépendance ». 

    Dans la même optique, le Dr. Berkouk a souligné également l’importance « de la construction de réseaux internationaux de soutien à la cause sahraouie à l’échelle des instances internationales, continentales et régionales », tout en leur suggérant d’opter pour « une politique de l’information et une diplomatie efficace, aptes à contrer la propagande de l’occupant ». 

    Devant la persistance de l’occupant à refuser toutes les solutions pacifiques, cet expert en politique internationale prône la nécessité, pour les sahraouis, de « rechercher une alternative aux négociations piétinant depuis 20 ans ». 

    Les diverses statistiques et autres études prospectives contenues dans les rapports de stratégies mondiales démontrent, en outre, selon cet expert, que le « monde de 2025 sera totalement différent de celui d’aujourd’hui, et que des changements interviendront dans la nature des forces agissantes à l’échelle planétaire ». 

    En dépit de ces mutations attendues, M. Berkouk, pense que les « Etats Unis d’Amérique resteront la force la plus agissante au monde, suivie de la Chine « tout en prévoyant pour cette dernière un pouvoir similaire à celui des USA à l’horizon 2030, au même titre que l’émergence d’autres forces telles que l’Inde, la Turquie, l’Indonésie, le Brésil et l’Iran, ainsi que le « retour conditionné de la Russie », a t-il ajouté. 

    L’Union Européenne « sera le plus grand perdant sur les plans militaire, économique et technologique, à la date indiquée », a indiqué le conférencier, qui prévoit un « net recul en la matière pour la France, puis pour l’Angleterre à un moindre degré », tout en relevant, pour la même période, « un début de déclin du pouvoir japonais ». 

    Dans ses réponses aux questions de l’assistance, M. Berkouk a, par ailleurs, affirmé le « rôle capital de l’Algérie » à l’échelle Maghrébine et africaine, tout en prévoyant une importance croissante pour ce rôle au fil des années. 

    S’agissant de l’avenir du contient africain à l’horizon 2025, cet expert mondial le voit « marginal à l’échelle mondiale », tout en prévoyant l’émergence de deux pôles principaux, qui sont, selon lui, « l’Afrique du sud, qui continuera sur sa lancée de développement, peut-être à un rythme plus lent, et l’Algérie au nord qui deviendra la 2eme force politico-économique du continent, garantissant ainsi le maintien de l’axe Pretoria-Alger comme soutien de la cause Sahraoui ».

    L’axe qui soutient l’annexion du Sahara Occidental par le Maroc est connu : Paris-Rabat-Tel Aviv et le Congrès Mondial Juif. 


  • Les sahraouis se doivent de promouvoir une stratégie "pragmatique"envers la Chine (Expert)

    Boumerdes.- La République arabe sahraouie démocratique (RASD) « a intérêt à promouvoir une stratégie pragmatique vis-à-vis de la Chine », pour amener ce pays « à soutenir, à l’avenir, sa cause sur la scène internationale », a souligné mercredi le Dr. Berkouk M’hand, expert en politique internationale. 

    « Cette stratégie se doit de s’appuyer sur une bonne étude prospective de ce géant émergeant », a-t-il expliqué dans une intervention à l’occasion de l’université d’été des cadres de la RASD, qui se tient à Boumerdes depuis début août. 

    Dans sa communication intitulée « La construction de la stratégie mondiale à l’horizon 2025 », le conférencier a recommandé aux sahraouis la nécessité d’un « bon investissement dans l’utilisation des potentialités que recèle leur pays, afin de susciter l’adhésion des pays émergents, dont la Chine, à leur cause légale d’indépendance ». 

    Dans la même optique, le Dr. Berkouk a souligné également l’importance « de la construction de réseaux internationaux de soutien à la cause sahraouie à l’échelle des instances internationales, continentales et régionales », tout en leur suggérant d’opter pour « une politique de l’information et une diplomatie efficace, aptes à contrer la propagande de l’occupant ». 

    Devant la persistance de l’occupant à refuser toutes les solutions pacifiques, cet expert en politique internationale prône la nécessité, pour les sahraouis, de « rechercher une alternative aux négociations piétinant depuis 20 ans ». 

    Les diverses statistiques et autres études prospectives contenues dans les rapports de stratégies mondiales démontrent, en outre, selon cet expert, que le « monde de 2025 sera totalement différent de celui d’aujourd’hui, et que des changements interviendront dans la nature des forces agissantes à l’échelle planétaire ». 

    En dépit de ces mutations attendues, M. Berkouk, pense que les « Etats Unis d’Amérique resteront la force la plus agissante au monde, suivie de la Chine « tout en prévoyant pour cette dernière un pouvoir similaire à celui des USA à l’horizon 2030, au même titre que l’émergence d’autres forces telles que l’Inde, la Turquie, l’Indonésie, le Brésil et l’Iran, ainsi que le « retour conditionné de la Russie », a t-il ajouté. 

    L’Union Européenne « sera le plus grand perdant sur les plans militaire, économique et technologique, à la date indiquée », a indiqué le conférencier, qui prévoit un « net recul en la matière pour la France, puis pour l’Angleterre à un moindre degré », tout en relevant, pour la même période, « un début de déclin du pouvoir japonais ». 

    Dans ses réponses aux questions de l’assistance, M. Berkouk a, par ailleurs, affirmé le « rôle capital de l’Algérie » à l’échelle Maghrébine et africaine, tout en prévoyant une importance croissante pour ce rôle au fil des années. 

    S’agissant de l’avenir du contient africain à l’horizon 2025, cet expert mondial le voit « marginal à l’échelle mondiale », tout en prévoyant l’émergence de deux pôles principaux, qui sont, selon lui, « l’Afrique du sud, qui continuera sur sa lancée de développement, peut-être à un rythme plus lent, et l’Algérie au nord qui deviendra la 2eme force politico-économique du continent, garantissant ainsi le maintien de l’axe Pretoria-Alger comme soutien de la cause Sahraoui ».

    L’axe qui soutient l’annexion du Sahara Occidental par le Maroc est connu : Paris-Rabat-Tel Aviv et le Congrès Mondial Juif.