Mois : août 2010
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Projet de flotille, destination : El Aaiun
Devant l’escalade dans le siége policier et militaire, traduit par l’augmentation de violations flagrantes de DDHH sur la population sahraouie dans les Territoires Occupés du Sahara Occidental, nous avons décidé, depuis l’OBSERVATOIRE de DDHH POUR LES TERRITOIRES OCCUPÉS DU SAHARA OCCIDENTAL, de proposer une méthode de travail à toutes et tous les solidaires, sur une proposition d’action concrète que nous nous sommes posés, afin de trouver une solution idéale qui casse ou aide à casser ce blocage médiatique et l’encerclement permanent auquel la population est soumise depuis plus de 35 ans sur sa propre terre.La proposition consiste à organiser une flottille avec à bord les solidaires de notre cause, ainsi que des sahraouis qui désirent le faire, accompagnés des médias et renforcés par des personnalités notables, en partant des Îles Canaries à destination de El Aaiún, où il essayerait de débarquer.Symboliquement, la date pour cette action devrait être une date importante pour notre peuple, par exemple : le 14 novembre, le 27 février ou le 20 mars, indifféremment. L’un des objectifs principaux de cette action, à notre avis, serait dénoncer l’attitude de « indifférence » de la mission de l’ONU, MINURSO, face aux violations constantes de DDHH qui jour après jour sont commises dans les Territoires Occupés du Sahara Occidental en sa présence et à cause du « Statut social Quo » qui nous est imposé depuis le 1 septembre 1991.L’autre objectif serait essayer DE ROMPRE LE BLOCAGE MEDIATIQUE imposée à notre JUSTE CAUSE, au moyen de cette protestation CIVIQUE ET PACIFIQUE,La « Flottille » (tous les bateaux qui soient utilisés), devront porter un pavillon espagnol, puisque le Territoire est toujours sous souveraineté espagnole, selon la « Légalité Internationale ».A cette initiative sont invitées toutes les personnes solidaires avec les causes des peuples, soit de manière individuelle soient collective : associations, partis politiques, syndicats, ONG’s, institutions politiques, etc. Par conséquent, nous demandons à chacun de vous la plus grande diffusion possible, puisque la situation actuelle l’exige.Email contact: observatorio.saharauiddhh@gmail.comPour plus de détails cliquez iciSource : El Sahara de los Olvidados, 27/8/2010 -
El Pais répond aux critiques de Nicolas Sarkozy sur le paiement des rançons
Sarkozy félicita Zapatero deux jours avant de critiquer le payement de rançons.Paris a négocié depuis les années 80 pour ses citoyens kidnappés.IGNACIO CEMBRERO, 27/08/2010Il est probable que même les deux premiers ministres britanniques, Gordon Brown et David Cameron, leaders du pays le plus inflexible face au terrorisme, puisse jeter la première pierre sur le gouvernement espangol pour avoir payé à Al Qaida une rançon en millions pour la libération, lundi, de Roque Pascual et Albert Vilalta.Sous prétexte qu’il était malade en phase terminale de cancer auquel il ne restait que quelques semaines de vie, le Royaume Uni livra à la Libye, il y a un an, Abdelbassit Almeghrahi, le terroriste qui dynamita, en décembre 1988, un avion de la Pan Am qui survolait l’Ecosse. Ses 270 passagers ont péri. C’est le plus grand attentat terroriste jamais perpétré en Europe. Al Megrahi est toujours en vie.Pour l’instant, le seul qui a critiqué l’Espagne a été le président Nicolas Sarkozy, mercredi, devant les ambassadeurs de France dans le monde. « La seule stratégie ne doit pas constituer à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers en échange de malheureux innocents » leur a dit 48 heures après la libération des deux otages espagnols. Deux jours avant, Sarkozy avait, cependant, envoyé, à l’occasion, une lettre de félicitations à José Luis Rodriguez Zapatero.Depuis le début des années 80, dans lesquels elle a été victime d’une vague d’attentats au Liban, jusqu’à février dernier au Mali, la France a payé pour la liberté de ses citoyens. Au Sahel, toutes les puissances sont passées par le « guichet » d’Al Qaida, et certaines à plusieurs reprises, comme l’Allemagne et l’Autriche. L’exception est le Royaume Uni qui refusa de négocier et c’est la raison pour laquelle Edwin Dyer a été assassiné en mai 2009.Pire encore. En plus de payer la rancçon, le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, obligea le Mali à libérer en février, en échange de la libération de l’otage Pierre Camatte, quatre teroristes, parmi eux un algérien et un mauritanien. L’Algérie et la Mauritanie avaient appelé leurs ambassadeurs à Bamako pour consultation. L’Espagne n’a fait de pression que pour la libération d’un délinquant, Omar Sahraoui, qui n’est même pas membre d’Al Qaida, même s’il l’a aidée.
La seule différence entre laFrance et les autres pays d’Europe continentale est qu’elle a, souvent, essayé de retourner le coup aux terroristes. Elle l’a déjà fait au Liban, en bombardant, en 1984, une caserne du Hezoballoh dans la vallée de le Bekaa y, la dernière fois, en avril 2008, lorsque ses commandos ont tué trois pirates somaliens et ont capturé une autre demi-douzaine des auteurs de la sé&questration d’un yacht de plaisance français.
Le raid réalisé par la France avec la Mauritanie, le 22 juillet contre Al Qaida au nord du Mali ne l’a pas fait en représaille, mais pour essayer de libérer l’otage Michel Germaneau. L’opération a été, selon Sarkozy avant-hier, un « tournant majeur » dans la lutte antiterroriste.Bien sûr, il n’a pas atteint son objectif déclaré -Germaneau a été assassiné le 24 juillet- et, entre-temps, il a mis en danger la vie des deux espagnols. Seulement sept terroristes ont été tués, sue un total de 400 qui pullulent au Sahel, et parmi eux Abdelhamid Abu Zeid, le meneur supposé détenir l’otage français de 78 ans.
Al Qaida s’est réorganisée dans la zone pour esquiver un éventuel deuxième attaque de la France. Elle est plus que jamais décidée à enlever des français et c’est la raison pour laquelle Paris a été obligée d’ordonner, le 16 août, l’évacuation d’une zone remote de Bourkina Fasso considérée, jusqu’à présent, comme sûre.
Le malaise des autorités algériennes face au payement de rançons, mis en évidence par sa presse, est plus compréhensible que le français. Ils accusent l’Espagne et autres payeurs « d’alimenter la bête » pour qu’elle continue à tuer.
Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui -
Projet de flotille, destination : El Aaiun
Devant l’escalade dans le siége policier et militaire, traduit par l’augmentation de violations flagrantes de DDHH sur la population sahraouie dans les Territoires Occupés du Sahara Occidental, nous avons décidé, depuis l’OBSERVATOIRE de DDHH POUR LES TERRITOIRES OCCUPÉS DU SAHARA OCCIDENTAL, de proposer une méthode de travail à toutes et tous les solidaires, sur une proposition d’action concrète que nous nous sommes posés, afin de trouver une solution idéale qui casse ou aide à casser ce blocage médiatique et l’encerclement permanent auquel la population est soumise depuis plus de 35 ans sur sa propre terre.La proposition consiste à organiser une flottille avec à bord les solidaires de notre cause, ainsi que des sahraouis qui désirent le faire, accompagnés des médias et renforcés par des personnalités notables, en partant des Îles Canaries à destination de El Aaiún, où il essayerait de débarquer.Symboliquement, la date pour cette action devrait être une date importante pour notre peuple, par exemple : le 14 novembre, le 27 février ou le 20 mars, indifféremment. L’un des objectifs principaux de cette action, à notre avis, serait dénoncer l’attitude de « indifférence » de la mission de l’ONU, MINURSO, face aux violations constantes de DDHH qui jour après jour sont commises dans les Territoires Occupés du Sahara Occidental en sa présence et à cause du « Statut social Quo » qui nous est imposé depuis le 1 septembre 1991.L’autre objectif serait essayer DE ROMPRE LE BLOCAGE MEDIATIQUE imposée à notre JUSTE CAUSE, au moyen de cette protestation CIVIQUE ET PACIFIQUE,La « Flottille » (tous les bateaux qui soient utilisés), devront porter un pavillon espagnol, puisque le Territoire est toujours sous souveraineté espagnole, selon la « Légalité Internationale ».A cette initiative sont invitées toutes les personnes solidaires avec les causes des peuples, soit de manière individuelle soient collective : associations, partis politiques, syndicats, ONG’s, institutions politiques, etc. Par conséquent, nous demandons à chacun de vous la plus grande diffusion possible, puisque la situation actuelle l’exige.Email contact: observatorio.saharauiddhh@gmail.comPour plus de détails cliquez iciSource : El Sahara de los Olvidados, 27/8/2010 -
Ceuta et Melilla depuis Texas
Par César Vidal
Il y a quelques jours, j’ai reçu un appel de l’une de mes sources au sein des Forces de Sécurité Nationale. Le motif était l’embargo qu’un mouvement indépendantiste de Melilla, apparemment encouragé par le Maroc, avait mené un embargo sur cette ville espagnole. Pendant quelques minutes, il m’a égrené les faits avec tant de consternation que je n’ai pas voulu l’interrompre, en alléguant qu’il m’avait localisé au milieu d’un dîner. Je ne devais pas avoir une tête de grande joie, une fois terminée la conversation, parce que mes amis texans m’ont, immédiatement, demandé le motif de mon chagrin.« Un groupe de marocains a fait un embargo sur Melilla », j’ai répondu, « d’après ce qu’on me raconte, les provisions n’arrivent pas à Melilla avec régularité ». Les espagnols, maltraient-ils les marocains à Melilla?, demande une dame inquiète. « Ceuta et Melilla », je réponds, « sont une corne de l’abondance pour les marocains. Ils leur offrent des postes de travail et des points de vente, en plus de leur offrir une assistance médicale et enseignement gratuits. Bon, gratuits pour eux parce que c’est les contribuables espagnols qui payent la facture. C’est comme si les gens de Tijuana se passaient à El Paso pour être vu par le médecin sans rien payer ».« Alors, dit-elle surprise. « Le problème », je réponds, « est que le Maroc, depuis des décennies, revendique illégitimément ces deux villes espagnoles. Maintenant, il ne fait que profiter de notre faiblesse interne et internationale ». « Je suppose que votre gouvernement a déjà dissolu ces… types avec toute l’énergie possible », commente l’un des présents. « Mon gouvernement », je réponds, « semble ne rien faire jusqu’à présent. Ni le président Zapatero ni le ministre de l’intérieur semblent au courant, malgré que, d’après ce qu’on me dit, plusieurs policiers espagnols ont été agressés, parmi eux une femme ».« Et n’y aura-t-il pas de représailles ? Ne vont-ils pas retirer l’ambassadeur espagnol au Maroc ? », se demande surpris un autre des commensaux. « Ce serait la moindre des choses que n’importe quel gouvernement décent ferait, mais je confesse que je ne l’espère pas », je réponds. « Mais ce que vous me dites est très grave … comment peut le Gouvernement espagnol être si passif face à une telle agression ? ». « Il y a quelques raisons », je lui réponds, « la première est que la politique extérieure de Zapatero se concentre sur l’Alliance de Civilisations, qui n’est qu’une forme de pacification vers les agressions islamiques. Pour le comble, Cajal, l’un de ses conseillers en politique extérieure, est partisan de remettre Ceuta et Melilla au Maroc.Et en plus, détrompons-nous, Zapatero ne croit pas en Espagne. Qui est-ce qui va défendre quelque chose en qui il ne croit pas ? « . » Bien sûr c’est une situation lamentable « , intervient un homme qui jusque-là n’avait pas parlé » mais je vais vous dire ce que nous ferions à Texas avec la racaille qui profite de la richesse de notre pays et en plus elle veut créer des conflits. D’abord, nous arrêterions tous les agitateurs pour avoir violé la loi et, après un séjour dans la prison, nous les expulserions à coups de pied. Après nous prendrons soin qu’aucun ne reviendra et puisse recevoir un seul bénéfice de nos impôts.En ce qui concerne le lieu bloqué nous lui fournirions une aide même par avion comme nous avons fait à Berlin « . » Oui, sûrement vous avez raison « , je reconnais. : » Aiderions-nous l’Espagne en cas d’une attaque du Maroc ? « , demande alors une dame. L’homme fait un geste. »Le Maroc « , répond-t-il, »est un allié loyal des États-Unis, mais Zapatero… « . Je ne sais pas pourquoi, soudain la Marche verte m’est venue à la tête (organisée par Hassan II en 1975 pour couvrir l’invasion du Sahara Occidental, jusque-là colonie espagnole, ndds).
Source : La Razon.Es -
Ceuta et Melilla depuis Texas
Par César Vidal
Il y a quelques jours, j’ai reçu un appel de l’une de mes sources au sein des Forces de Sécurité Nationale. Le motif était l’embargo qu’un mouvement indépendantiste de Melilla, apparemment encouragé par le Maroc, avait mené un embargo sur cette ville espagnole. Pendant quelques minutes, il m’a égrené les faits avec tant de consternation que je n’ai pas voulu l’interrompre, en alléguant qu’il m’avait localisé au milieu d’un dîner. Je ne devais pas avoir une tête de grande joie, une fois terminée la conversation, parce que mes amis texans m’ont, immédiatement, demandé le motif de mon chagrin.« Un groupe de marocains a fait un embargo sur Melilla », j’ai répondu, « d’après ce qu’on me raconte, les provisions n’arrivent pas à Melilla avec régularité ». Les espagnols, maltraient-ils les marocains à Melilla?, demande une dame inquiète. « Ceuta et Melilla », je réponds, « sont une corne de l’abondance pour les marocains. Ils leur offrent des postes de travail et des points de vente, en plus de leur offrir une assistance médicale et enseignement gratuits. Bon, gratuits pour eux parce que c’est les contribuables espagnols qui payent la facture. C’est comme si les gens de Tijuana se passaient à El Paso pour être vu par le médecin sans rien payer ».« Alors, dit-elle surprise. « Le problème », je réponds, « est que le Maroc, depuis des décennies, revendique illégitimément ces deux villes espagnoles. Maintenant, il ne fait que profiter de notre faiblesse interne et internationale ». « Je suppose que votre gouvernement a déjà dissolu ces… types avec toute l’énergie possible », commente l’un des présents. « Mon gouvernement », je réponds, « semble ne rien faire jusqu’à présent. Ni le président Zapatero ni le ministre de l’intérieur semblent au courant, malgré que, d’après ce qu’on me dit, plusieurs policiers espagnols ont été agressés, parmi eux une femme ».« Et n’y aura-t-il pas de représailles ? Ne vont-ils pas retirer l’ambassadeur espagnol au Maroc ? », se demande surpris un autre des commensaux. « Ce serait la moindre des choses que n’importe quel gouvernement décent ferait, mais je confesse que je ne l’espère pas », je réponds. « Mais ce que vous me dites est très grave … comment peut le Gouvernement espagnol être si passif face à une telle agression ? ». « Il y a quelques raisons », je lui réponds, « la première est que la politique extérieure de Zapatero se concentre sur l’Alliance de Civilisations, qui n’est qu’une forme de pacification vers les agressions islamiques. Pour le comble, Cajal, l’un de ses conseillers en politique extérieure, est partisan de remettre Ceuta et Melilla au Maroc.Et en plus, détrompons-nous, Zapatero ne croit pas en Espagne. Qui est-ce qui va défendre quelque chose en qui il ne croit pas ? « . » Bien sûr c’est une situation lamentable « , intervient un homme qui jusque-là n’avait pas parlé » mais je vais vous dire ce que nous ferions à Texas avec la racaille qui profite de la richesse de notre pays et en plus elle veut créer des conflits. D’abord, nous arrêterions tous les agitateurs pour avoir violé la loi et, après un séjour dans la prison, nous les expulserions à coups de pied. Après nous prendrons soin qu’aucun ne reviendra et puisse recevoir un seul bénéfice de nos impôts.En ce qui concerne le lieu bloqué nous lui fournirions une aide même par avion comme nous avons fait à Berlin « . » Oui, sûrement vous avez raison « , je reconnais. : » Aiderions-nous l’Espagne en cas d’une attaque du Maroc ? « , demande alors une dame. L’homme fait un geste. »Le Maroc « , répond-t-il, »est un allié loyal des États-Unis, mais Zapatero… « . Je ne sais pas pourquoi, soudain la Marche verte m’est venue à la tête (organisée par Hassan II en 1975 pour couvrir l’invasion du Sahara Occidental, jusque-là colonie espagnole, ndds).
Source : La Razon.Es -
Guinguinbali : Wade veut être président du Sénégal jusqu’à 91 ans
Par J. NaranjoAbdoulaye Wade a 84 ans. Depuis dix ans qu’il est Président du Sénégal, il n’en a pas eu assez. Il y a onze mois, il a annoncé qu’il se présenterait sa candidature pour un troisième mandat en 2012, ce qui peut signifier, au cas où il gagne, qu’il abandonnera la présidence à 91 ans. L’opposition rejette cette option et l’accuse d’essayer de manipuler la Constitution.Ces derniers jours, le ton du débat est monté au Sénégal. Abdoulaye Wade peut-il opter pour un troisième mandat ? Est-ce bon que le pays soit dirigé par une personne aussi âgée ? Et surtout, est-ce légal ? Depuis le milieu présidentiel, on assure qu’il n’y a aucun problème, que Wade est parfaitement en forme. Cependant, pour l’opposition, il s’agit clairement d’une fraude de la loi.Wade est né le 29 mai 1926. Après s’être présenté à quatre reprises aux élections, à la tête du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), il connaît enfin la victoire, en 2000, au deuxième tour. Un an plus tard, en 2001, et avec les votes à faveur de son parti, il instaure une réforme de la Constitution, limitant ainsi le nombre de mandats présidentiels à deux et réduisant leur durée de sept à cinq ans.Lors des comices de février 2007, Wade, qui avait déjà plus de 80 ans, obtient une grande majorité au premier tour (56 % des votes) se proclamant ainsi, de nouveau, président. Il annonce alors qu’il ne présentera plus sa candidature, comme l’ont rappelé dernièrement les journaux locaux. “Je ne me présenterai pas, parce que la Constitution le défend. J’ai limité à deux le numéro de mandats”, assurait alors Wade.Cependant, deux ans plus tard, en septembre 2009, il déclare : “Si Dieu me donne longue vie et préserve mon cerveau et ma santé, je serai de nouveau candidat.” Ce changement de position du Président a créé une vague d’indignation parmi les partis de l’opposition et les citoyens. “J’ai le droit d’être président. Au Sénégal, il y a des personnes qui exigent la démocratie et qui ne sont elles-mêmes pas démocrates. Il faut laisser le peuple sénégalais décider. Que quiconque veuille se présente, que la partie soit ouverte. Nous vivons sous une démocratie”, a renchéri Wade.La fente à laquelle se cramponnent Wade et ses partisans, c’est que la réforme de la Constitution, qui limite à deux les mandats présidentiels, a été approuvée en 2001, donc un an après son arrivée au pouvoir. Pour cela, ils affirment que le premier mandat de Wade ne rentre pas sous le nouveau texte constitutionnel et, pour autant, ne compte pas dans l’application de la nouvelle loi. Suivant ce raisonnement, Wade serait à son premier mandat à partir de l’approbation de la Constitution de 2001 et pourrait, en ce sens-là, se présenter en 2012.Sous le point de vue de l’opposition, les choses sont vues autrement. Pour Ibrahim Sène, responsable d’un des partis de la coalition opposante, on est devant “un coup d’État constitutionnel”. “Il ne peut se présenter qu’en violant la Constitution”, affirme-t-il. Début août naissait, à Dakar, un mouvement dénommé Terminus 2012, dont l’unique objectif est d’empêcher que Wade se présente pour un troisième mandat.Cependant, ce qui plus a troublé les eaux de la politique sénégalaise ces derniers temps, c’est l’élection, récemment, de Cheikh Tidiane Diakhaté comme président du Conseil Constitutionnel. Diakhaté, ex-président de la Cour d’Appel, est reconnu comme partisan de Wade ; par ailleurs, le Conseil Constitutionnel est l’organe qui devrait se prononcer sur la légalité ou non d’un troisième mandat. Un coup en plein dans le mille…Guinguinbali, 27/8/2010 -
APSO/ASVDH : Agression policière marocaine contre Sahraouis et étrangers
Des militants sahraouis des droits de l’homme et des civils espagnols et méxicain ont été blessés dimanche 22 août au soir, après une intervention brutale des forces de police marocaines dans la ville de El-Aaiun, au Sahara Occidental.Les mesures de sécurité ont été fortement renforcées dans la ville avant l’arrivée de cinq activistes sahraouis des droits humains de retour d’une visite à Alger. Les activistes sont Sultana Khaya, Brahim Sabbar, Neama Asfari et Mhamed Hammad et Hamada Al-IsmailiLes forces de police marocaines ont attaqués le groupe de militant à leur arrivée devant la maison familiale du militant Hammad Hammad où il était prévu de fêter leur retour.Dans l’attaque, le journaliste mexicain Antonio Velazquez Diaz présent sur place, a été sérieusement blessé. Les policiers ont d’autre part frappé sans retenu les trois observatrices espagnoles Emma Pomar Lax, Pilar Almundera Fortuno Aguiran et Isabel Terraza Rebollo, ainsi que de nombreux citoyens sahraouis.Pour sa part, le militant sahraoui des droits humains, Neama Alasfari, membre de la délégation a indiqué que le Wali de la préfecture et le Bacha avaient personnellement supervisé les opérations et donné des ordres pour les interventions violentes.L’activiste Sultana Khaya qui a été blessée au niveau de l’œil, a déclaré que les forces de police avait l’intention de les enlever, et que cela avait été empêché par le soutien des citoyens sahraouis venus assister à la réception.Pendant ce temps, des affrontements violents dans l’avenue du Smara opposaient des agents de la police marocaine en uniforme et en civil et des dizaines de citoyens sahraouis manifestant en signe de protestation contre l’interdiction de s’approcher de la résidence de l’activiste de Hammad Hammad.APSO/ASVDH El Aaiun, 23 août / 27 aout 2010Sahara occidentalADDITIF:Dans la nuit de cette attaque, les observateurs étrangers, bloqués dans la maison de l’activiste Hammad Hammad du fait de l’encerclement de la police, ne sont pas senti soutenus de façon satisfaisante par le représentant à Agadir de l’ambassade d’Espagne au Maroc.Ils ont donc enregistré un appel inquiet aux médias, informant de la situation. -
Guinguinbali : Wade veut être président du Sénégal jusqu’à 91 ans
Par J. NaranjoAbdoulaye Wade a 84 ans. Depuis dix ans qu’il est Président du Sénégal, il n’en a pas eu assez. Il y a onze mois, il a annoncé qu’il se présenterait sa candidature pour un troisième mandat en 2012, ce qui peut signifier, au cas où il gagne, qu’il abandonnera la présidence à 91 ans. L’opposition rejette cette option et l’accuse d’essayer de manipuler la Constitution.Ces derniers jours, le ton du débat est monté au Sénégal. Abdoulaye Wade peut-il opter pour un troisième mandat ? Est-ce bon que le pays soit dirigé par une personne aussi âgée ? Et surtout, est-ce légal ? Depuis le milieu présidentiel, on assure qu’il n’y a aucun problème, que Wade est parfaitement en forme. Cependant, pour l’opposition, il s’agit clairement d’une fraude de la loi.Wade est né le 29 mai 1926. Après s’être présenté à quatre reprises aux élections, à la tête du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), il connaît enfin la victoire, en 2000, au deuxième tour. Un an plus tard, en 2001, et avec les votes à faveur de son parti, il instaure une réforme de la Constitution, limitant ainsi le nombre de mandats présidentiels à deux et réduisant leur durée de sept à cinq ans.Lors des comices de février 2007, Wade, qui avait déjà plus de 80 ans, obtient une grande majorité au premier tour (56 % des votes) se proclamant ainsi, de nouveau, président. Il annonce alors qu’il ne présentera plus sa candidature, comme l’ont rappelé dernièrement les journaux locaux. “Je ne me présenterai pas, parce que la Constitution le défend. J’ai limité à deux le numéro de mandats”, assurait alors Wade.Cependant, deux ans plus tard, en septembre 2009, il déclare : “Si Dieu me donne longue vie et préserve mon cerveau et ma santé, je serai de nouveau candidat.” Ce changement de position du Président a créé une vague d’indignation parmi les partis de l’opposition et les citoyens. “J’ai le droit d’être président. Au Sénégal, il y a des personnes qui exigent la démocratie et qui ne sont elles-mêmes pas démocrates. Il faut laisser le peuple sénégalais décider. Que quiconque veuille se présente, que la partie soit ouverte. Nous vivons sous une démocratie”, a renchéri Wade.La fente à laquelle se cramponnent Wade et ses partisans, c’est que la réforme de la Constitution, qui limite à deux les mandats présidentiels, a été approuvée en 2001, donc un an après son arrivée au pouvoir. Pour cela, ils affirment que le premier mandat de Wade ne rentre pas sous le nouveau texte constitutionnel et, pour autant, ne compte pas dans l’application de la nouvelle loi. Suivant ce raisonnement, Wade serait à son premier mandat à partir de l’approbation de la Constitution de 2001 et pourrait, en ce sens-là, se présenter en 2012.Sous le point de vue de l’opposition, les choses sont vues autrement. Pour Ibrahim Sène, responsable d’un des partis de la coalition opposante, on est devant “un coup d’État constitutionnel”. “Il ne peut se présenter qu’en violant la Constitution”, affirme-t-il. Début août naissait, à Dakar, un mouvement dénommé Terminus 2012, dont l’unique objectif est d’empêcher que Wade se présente pour un troisième mandat.Cependant, ce qui plus a troublé les eaux de la politique sénégalaise ces derniers temps, c’est l’élection, récemment, de Cheikh Tidiane Diakhaté comme président du Conseil Constitutionnel. Diakhaté, ex-président de la Cour d’Appel, est reconnu comme partisan de Wade ; par ailleurs, le Conseil Constitutionnel est l’organe qui devrait se prononcer sur la légalité ou non d’un troisième mandat. Un coup en plein dans le mille…Guinguinbali, 27/8/2010 -
Le président sahraoui fait part au SG de l’ONU de « l’escalade » des violations marocaines dans les territoires occupés
BIR LAHLOU – Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a fait part au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, de « l’escalade » des violations marocaines des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Le président sahraoui a souligné, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, que le gouvernement marocain poursuivait la politique « d’entêtement et de violation » de la légalité internationale, de non-respect des engagements et des accords signés avec la partie sahraouie et d’entrave du processus des négociations directes entre les deux parties du conflit (Maroc et Front Polisario), a indiqué jeudi l’Agence de presse sahraouie (SPS). -
APSO/ASVDH : Agression policière marocaine contre Sahraouis et étrangers
Des militants sahraouis des droits de l’homme et des civils espagnols et méxicain ont été blessés dimanche 22 août au soir, après une intervention brutale des forces de police marocaines dans la ville de El-Aaiun, au Sahara Occidental.Les mesures de sécurité ont été fortement renforcées dans la ville avant l’arrivée de cinq activistes sahraouis des droits humains de retour d’une visite à Alger. Les activistes sont Sultana Khaya, Brahim Sabbar, Neama Asfari et Mhamed Hammad et Hamada Al-IsmailiLes forces de police marocaines ont attaqués le groupe de militant à leur arrivée devant la maison familiale du militant Hammad Hammad où il était prévu de fêter leur retour.Dans l’attaque, le journaliste mexicain Antonio Velazquez Diaz présent sur place, a été sérieusement blessé. Les policiers ont d’autre part frappé sans retenu les trois observatrices espagnoles Emma Pomar Lax, Pilar Almundera Fortuno Aguiran et Isabel Terraza Rebollo, ainsi que de nombreux citoyens sahraouis.Pour sa part, le militant sahraoui des droits humains, Neama Alasfari, membre de la délégation a indiqué que le Wali de la préfecture et le Bacha avaient personnellement supervisé les opérations et donné des ordres pour les interventions violentes.L’activiste Sultana Khaya qui a été blessée au niveau de l’œil, a déclaré que les forces de police avait l’intention de les enlever, et que cela avait été empêché par le soutien des citoyens sahraouis venus assister à la réception.Pendant ce temps, des affrontements violents dans l’avenue du Smara opposaient des agents de la police marocaine en uniforme et en civil et des dizaines de citoyens sahraouis manifestant en signe de protestation contre l’interdiction de s’approcher de la résidence de l’activiste de Hammad Hammad.APSO/ASVDH El Aaiun, 23 août / 27 aout 2010Sahara occidentalADDITIF:Dans la nuit de cette attaque, les observateurs étrangers, bloqués dans la maison de l’activiste Hammad Hammad du fait de l’encerclement de la police, ne sont pas senti soutenus de façon satisfaisante par le représentant à Agadir de l’ambassade d’Espagne au Maroc.Ils ont donc enregistré un appel inquiet aux médias, informant de la situation.