Mois : août 2010
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Projections du Forum de Sao Paulo
Ont participé à la Rencontre environ 600 délégués et hôtes de 54 organisations provenantes de 33 pays : tous de la région, les îles caribéennes Trinidad-Tobago et la Martinique, des pays européens comme l’Espagne, la France, l’Italie, le Portugal et l’Allemagne (Die Linke, qui porte en avant un processus effectif d’unité), la République Sahraoui de l’Afrique et la République populaire Chine de l’Asie. Les débats ont été centrés, entre-autres, par le grand sujet de la paix en Amérique et dans le monde e bonne partie des délibérations ont pointé sur les plénières.Une résolution spéciale sur la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), dont le représentant a parlé dans la plénière, dénonce la persistance de l’occupation de territoires du Sahara Occidental par les troupes du Royaume du Maroc; il réaffirme son soutien à la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et indépendance; il appelle les gouvernements latino-américains qui ne l’ont pas encore fait à reconnaître le gouvernement de la République Sahraouie et exiger dans l’ONU la décolonisation de la dernière colonie africaine; il condamne la violation systématique des DDHH aux territoires occupés du Sahara Occidental et réclame la libération de tous les prisonniers politiques dans les prisons marocaines.La Republica, 27/8/2010 -
Le PJD dénonce la politique pro-sioniste de Mohamed VI
Un parti dénonce: Polémique autour d’un rapprochement marocain avec IsraëlUne nouvelle polémique au Maroc sur ses relations avec l’entité sioniste semble prendre forme ces derniers jours avec les accusations d’un parti islamiste de l’opérateur historique de faire des affaires avec des entreprises israéliennes. Et d’encourager, dans la foulée, un nouveau rapprochement entre le Maroc et Israël.C’est en tout cas ce qu’affirme dans une véhémente protestation le Parti pour la Justice et le Développement (PJD, opposition), qui menace de porter cette affaire devant le parlement.Lahcène Daoudi, n°2 du parti (SG-adjoint), accuse Maroc Télécoms d’avoir conclu des contrats avec des entreprises israéliennes dans le secteur de la téléphonie mobile. Le secrétaire général adjoint du PJD demande à l’opérateur historique marocain «d’annuler ces contrats», qui portent notamment sur les services du roaming.Le PJD, un des partis les plus ancrés dans l’électorat marocain avec l’association islamique El-Irchad Wal Ihsane de Cheikh Yacine, assigné à résidence dans sa demeure à Salé (près de Rabat), a menacé, par la voie de Lahcène Daoudi, de saisir le parlement pour une séance débat et annuler ces contrats. «Ces contrats (avec des entreprises israéliennes) ne sont qu’un encouragement gratuit au rapprochement avec Israël, et qui ne bénéficient qu’à l’entité sioniste», souligne le 2e homme fort du PJD. «Le Maroc (officiel) n’a pas de relations avec Israël, et le peuple marocain est contre tout rapprochement avec Israël», estime encore Lahcène Daoudi, relevant que «la politique de Maroc Télécoms (de travailler avec des entreprises israéliennes) va à contresens de la position officielle du Maroc et du peuple marocain». Pour le coordinateur du mouvement national de solidarité avec les peuples palestinien et irakien, Khaled Essefiani, «l’Etat marocain doit faire cesser cette mascarade. Il y a une autorité nationale, et le gouvernement doit faire appliquer ce principe, même si des entreprises étrangères ont des actions dans une entreprise marocaine», a-t-il dit, sans citer l’opérateur de téléphonie marocain.De son côté, Maroc Télécoms a répondu à ces accusations, légitimant ces contrats avec des entreprises israéliennes du fait de la forte présence de la communauté marocaine d’origine juive en Israël, réfutant toute accusation de rapprochement ou de relations avec l’entité sioniste. Plus important opérateur de téléphonie au Maroc, le groupe de Abdeslam Ahizoune a réalisé au 1er semestre 2010 un chiffre d’affaires consolidé de 15,4 milliards de dirhams (1,4 milliard d’euros), soit une hausse de 6% par rapport à 2009. Détenu à 51% par le groupe multimédia français Vivendi Universal, Maroc Télécoms a réalisé un résultat net part (bénéfice) du groupe de 4,4 milliards de dirhams (environ 410 millions d’euros) en «retrait» de 4,1% par rapport à 2009.Mais, malgré les démentis de Maroc Télécoms, implanté dans plusieurs pays africains francophones, le Maroc reste l’un des partenaires les plus proches d’Israël, même aux plus forts moments des crises israélo-arabes. Il y avait d’abord le défunt roi Hassan II qui utilisait la carte juive pour se mettre dans la peau d’un interlocuteur incontournable dans les négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens. En 1994, dans l’euphorie des accords d’Oslo, Hassan II ordonne l’ouverture d’un bureau de liaison marocain à Tel-Aviv et d’un bureau de liaison israélien à Rabat.Lobbying pour l’annexion du Sahara OccidentalCe ne sont pas des ambassades, mais c’est tout comme, puisque l’aspect politique et commercial est prépondérant. Pour plusieurs observateurs, jusqu’en 1999, le roi du Maroc utilisait le conflit israélo-palestinien autant pour briller sur la scène internationale que pour ériger son pays en interlocuteur incontournable dans le processus de paix au Proche-Orient, profondément convaincu, semble-t-il, qu’une solution politique reste la seule issue. En mars 2005, la télévision publique israélienne affirme qu’un accord de principe est finalement conclu entre Mohammed VI et le vice-Premier ministre de l’époque, Shimon Pérès, à l’issue d’une rencontre lors de la commémoration du premier anniversaire des attentats de Madrid en Espagne. Et en 2007, le Maroc réitère non officiellement son désir de rétablir ses relations avec l’Etat hébreu. Selon certaines sources, cette offre reposerait sur un échange avec Israël en vue d’un fort lobbying israélien en faveur de la politique annexionniste marocaine du Sahara Occidental. Et si officiellement le Maroc n’a pas de relations diplomatiques «ouvertes» avec Israël, cela n’a jamais empêché des ministres de se rendre au royaume chérifien.Les relations intimes entre le Maroc et Israël ne sont en fait un secret pour personne, au point que Mohammed VI a gardé dans son cabinet le conseiller politique de son père, André Azoulay, natif d’Essaouira et représentant des juifs du Maroc. Feinte ou réelle, l’inquiétude de l’opposition politique vis-à-vis d’une position ambiguë du gouvernement avec Israël a de quoi jeter le trouble au sein de l’électorat marocain. Et la polémique ne fait que commencer.Le Quotidien d’Oran, 28/8/2010 -
Démantèlement d’un réseau international de trafic de stupéfiants à Oran
Cinq personnes arrêtées et cinq autres recherchées.L’affaire remonte, selon le colonel Elouennas Aouragh, commandant du groupement de gendarmerie d’Oran, à la mi-août, quand des des renseignements indiquant l’existence d’une quantité importante de psychotropes dans un domicile suspect sont parvenus à la brigade locale de gendarmerie. La surveillance des lieux et le mandat de perquisition établi par le procureur de la République près le tribunal d’Oran ont permis l’arrestation de trois malfaiteurs. A noter que ces derniers ont résisté aux éléments des services de sécurité en les agressant avec des armes blanches et des bombes lacrymogènes et ce, avant qu’ils ne soient définitivement immobilisés. La perquisition du domicile a permis la saisie de près de 3 500 comprimés psychotropes, plus de 100 g de kif traité, plusieurs armes blanches, des bombes lacrymogènes et une quantité de poudre blanche qui ressemblait à la cocaïne mais qui s’est avérée un produit cosmétique de couleur blanche commercialisé par les malfaiteurs en tant que cocaïne. L’enquête enclenchée ensuite a confirmé l’inexistence desdits médicaments psychotropes dans le répertoire de la pharmacie centrale (marchandise importée illégalement) et mené à l’arrestation de deux autres membres du réseau de trafiquants de stupéfiants alors que cinq autres sont identifiés et activement recherchés dans différentes wilayas, le réseau investissant tout le territoire national. A noter que le chef de ce réseau, identifié et qui demeure en fuite sur le territoire marocain, est un narcotrafiquant âgé de moins de 30 ans et connu sous l’appellation de Zaïm (le chef). Selon les enquêteurs, cet individu dangereux est impliqué dans plusieurs affaires de trafic de stupéfiants et dans d’autres affaires de criminalité ; il fait ainsi objet de nombreux mandats de recherche. L’enquête a également révélé que le réseau de drogue acheminait clandestinement le kif traité et les médicaments psychotropes du Maroc avant de le transporter vers des dépôts à Oran en utilisant généralement des véhicules de location spécialement aménagés. La marchandise est par la suite préparée à la distribution dans différentes régions à partir d’Oran en optant toujours pour les véhicules de location ou les voyages par train. Selon d’autres éléments de l’enquête, les malfaiteurs utilisaient ce mode opératoire pour la vente de 16 000 comprimés psychotropes et 50 kg de kif traité par mois. Un marché douteux de 4 milliards détecté à l’APC d’Oran Une autre affaire traitée au cours de ce mois par les gendarmes à Oran concerne un marché douteux qui aurait coûté plus de 4 milliards à la commune d’Oran. Selon les services de sécurité, l’affaire remonte à la fin du mois de juillet quand le département de l’organisation générale et la gestion des biens de la commune a saisi la direction des services de l’hygiène en vue de procéder à l’inventaire et communiquer la liste des biens mobiliers et immobiliers à assurer. Un cahier de charges a été établi avant de lancer un appel d’offres auquel ont soumissionné la CAT, Salama Assurance et la Cash. Cette dernière remporte le marché mais les autres soumissionnaires dénoncent un marché douteux et saisissent le procureur de la République qui instruit la brigade territoriale d’ouvrir une enquête. Cette dernière confirme la fraude où sont impliqués plusieurs cadres de l’Assemblée populaire nationale d’Oran dont un vice-président, un cadre retraité de la Sonelgaz, un ex-cadre dirigeant de la Cash et un dirigeant du service de l’organisation générale et la gestion des bien de la commune. Présentés devant le procureur de la République, trois mis en cause ont été mis en liberté provisoire et sept autres sous contrôle judiciaire. 23 gangs démantelés en sept mois A noter, par ailleurs, que les éléments du groupement de gendarmerie d’Oran ont démantelé durant les sept premiers mois de l’année, 23 associations de malfaiteurs spécialisées surtout dans les agressions, les vols et le faux et usage de faux. 96 malfaiteurs organisés en bandes ont été arrêtés dans la capitale de l’Ouest, laquelle s’est débarrassée ces dernières années de l’étiquette de capitale du crime mais qui reste victime de plusieurs formes de criminalité et de délinquance notamment en ce qui concerne les atteintes aux biens, aux personnes et aux bonnes mœurs. En effet, les services de la Gendarmerie nationale, qui assurent actuellement un taux de couverture de 80,77% dans la wilaya d’Oran, ont enregistré durant l’année en cours 1 337 affaires de criminalité engendrant l’arrestation de 1 440 personnes dont 33 femmes et 51 mineurs. Il s’agit, entre autres, de 129 affaires de détention et consommation de drogue impliquant 165 délinquants, et la saisie de plus d’un kilogramme de kif destiné à la consommation ainsi que 1 824 comprimés psychotropes. Le bilan de l’année indique 39 affaires de faux et usage de faux impliquant 40 personnes, 15 affaires de trafic de véhicules impliquant 29 personnes, 60 affaires de véhicules recherchés dont 11 ont été récupérés suite au démantèlement de trois réseaux de trafic de véhicules. Pour ce qui est des opérations coup-de-poing que le groupement de gendarmerie d’Oran effectue en moyenne quatre fois par mois, la dernière, qui a eu lieu les mardi et mercredi derniers, a vu la mobilisation de plus de 480 hommes et 109 véhicules. Elle s’est soldée par l’identification de 1 479 personnes et 111 véhicules dont 10 se sont avérés recherchés, l’arrestation de 15 personnes impliquées dans différentes affaires de criminalité, et la saisie de cinq automobiles et cinq motocyclettes ainsi que quelques armes blanches détenues par les délinquants. De notre envoyée spéciale à Oran, Radia Zerrouki Voir sur Internet ..HORIZONS, 28/82010 -
Gardez-le et ça ira !
En clair, il dit qu’il compte mener campagne en faveur de la proposition du makhzen et contre celle des Sahraouis, bien que moins pauvre et plus démocratique puisqu’elle compte trois optionsMustapha Selma Ould Sidi Mouloud, ancien «numéro deux» de la police sahraouie, craindrait les représailles de la part de la direction du Polisario s’il regagnait les camps de refugiés de Tindouf, déclarait jeudi dernier M. Khalid Naciri, porte-parole du gouvernement marocain. Pourquoi alors ne pas le garder et l’encarter dans le club de Khelihelkoum ? Peut-être qu’on pourrait même l’envoyer en renfort mettre au pas les rebelles de Matallah, plutôt que de tenir l’Algérie responsable de tous les crachats qui l’attendraient légitimement dans les camps de réfugiés sahraouis. Si Ould Sidi Mouloud nourrit des craintes, c’est tout simplement parce qu’il n’a pas la conscience tranquille et qu’il agit contre la volonté de son peuple. Comme le faisaient les harkis chez nous dans le temps. Une attitude blâmable partout dans le monde et qu’on ne glorifie qu’en France. Le 9 août dernier, il avait annoncé à partir de la ville de Smara, la capitale religieuse du Sahara occidental sous occupation marocaine, son «intention de soutenir le projet d’autonomie parmi les habitants des camps de Tindouf». En clair, il dit qu’il compte mener campagne en faveur de la proposition du makhzen et contre celle des Sahraouis, bien que moins pauvre et plus démocratique puisqu’elle compte trois options. Ce qui est quand même sidérant ! Tous les gens qui connaissent un petit peu les Sahraouis vous diront qu’en règle générale, ce sont des gens sages, mais personne ne vous dira que ce sont des attardés mentaux capables de mettre leur bourreau dans les meilleures conditions pour les égorger. Au niveau de la direction du Polisario, aucune décision ne semble prise sur un cas aussi saugrenu, et on ne sait trop s’il pourra rejoindre les camps de Tindouf comme si de rien n’était. Ce qui semble par contre moins sûr, c’est que ce personnage puisse organiser et tenir des rassemblements et des meetings dans les camps pour y vendre la bonne parole du roi, au moment où l’on réprime à tour de bras les Sahraouis chez eux, dans les territoires occupés. Donc, s’il y a un taré à trouver obligatoirement dans l’affaire, les regards se tourneront forcément du côté de Ould Sidi Mouloud. Une carte brûlée avant même de servir ?M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)Le Jeune Indépendant, 28/8/2010 -
Le PJD dénonce la politique pro-sioniste de Mohamed VI
Un parti dénonce: Polémique autour d’un rapprochement marocain avec IsraëlUne nouvelle polémique au Maroc sur ses relations avec l’entité sioniste semble prendre forme ces derniers jours avec les accusations d’un parti islamiste de l’opérateur historique de faire des affaires avec des entreprises israéliennes. Et d’encourager, dans la foulée, un nouveau rapprochement entre le Maroc et Israël.C’est en tout cas ce qu’affirme dans une véhémente protestation le Parti pour la Justice et le Développement (PJD, opposition), qui menace de porter cette affaire devant le parlement.Lahcène Daoudi, n°2 du parti (SG-adjoint), accuse Maroc Télécoms d’avoir conclu des contrats avec des entreprises israéliennes dans le secteur de la téléphonie mobile. Le secrétaire général adjoint du PJD demande à l’opérateur historique marocain «d’annuler ces contrats», qui portent notamment sur les services du roaming.Le PJD, un des partis les plus ancrés dans l’électorat marocain avec l’association islamique El-Irchad Wal Ihsane de Cheikh Yacine, assigné à résidence dans sa demeure à Salé (près de Rabat), a menacé, par la voie de Lahcène Daoudi, de saisir le parlement pour une séance débat et annuler ces contrats. «Ces contrats (avec des entreprises israéliennes) ne sont qu’un encouragement gratuit au rapprochement avec Israël, et qui ne bénéficient qu’à l’entité sioniste», souligne le 2e homme fort du PJD. «Le Maroc (officiel) n’a pas de relations avec Israël, et le peuple marocain est contre tout rapprochement avec Israël», estime encore Lahcène Daoudi, relevant que «la politique de Maroc Télécoms (de travailler avec des entreprises israéliennes) va à contresens de la position officielle du Maroc et du peuple marocain». Pour le coordinateur du mouvement national de solidarité avec les peuples palestinien et irakien, Khaled Essefiani, «l’Etat marocain doit faire cesser cette mascarade. Il y a une autorité nationale, et le gouvernement doit faire appliquer ce principe, même si des entreprises étrangères ont des actions dans une entreprise marocaine», a-t-il dit, sans citer l’opérateur de téléphonie marocain.De son côté, Maroc Télécoms a répondu à ces accusations, légitimant ces contrats avec des entreprises israéliennes du fait de la forte présence de la communauté marocaine d’origine juive en Israël, réfutant toute accusation de rapprochement ou de relations avec l’entité sioniste. Plus important opérateur de téléphonie au Maroc, le groupe de Abdeslam Ahizoune a réalisé au 1er semestre 2010 un chiffre d’affaires consolidé de 15,4 milliards de dirhams (1,4 milliard d’euros), soit une hausse de 6% par rapport à 2009. Détenu à 51% par le groupe multimédia français Vivendi Universal, Maroc Télécoms a réalisé un résultat net part (bénéfice) du groupe de 4,4 milliards de dirhams (environ 410 millions d’euros) en «retrait» de 4,1% par rapport à 2009.Mais, malgré les démentis de Maroc Télécoms, implanté dans plusieurs pays africains francophones, le Maroc reste l’un des partenaires les plus proches d’Israël, même aux plus forts moments des crises israélo-arabes. Il y avait d’abord le défunt roi Hassan II qui utilisait la carte juive pour se mettre dans la peau d’un interlocuteur incontournable dans les négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens. En 1994, dans l’euphorie des accords d’Oslo, Hassan II ordonne l’ouverture d’un bureau de liaison marocain à Tel-Aviv et d’un bureau de liaison israélien à Rabat.Lobbying pour l’annexion du Sahara OccidentalCe ne sont pas des ambassades, mais c’est tout comme, puisque l’aspect politique et commercial est prépondérant. Pour plusieurs observateurs, jusqu’en 1999, le roi du Maroc utilisait le conflit israélo-palestinien autant pour briller sur la scène internationale que pour ériger son pays en interlocuteur incontournable dans le processus de paix au Proche-Orient, profondément convaincu, semble-t-il, qu’une solution politique reste la seule issue. En mars 2005, la télévision publique israélienne affirme qu’un accord de principe est finalement conclu entre Mohammed VI et le vice-Premier ministre de l’époque, Shimon Pérès, à l’issue d’une rencontre lors de la commémoration du premier anniversaire des attentats de Madrid en Espagne. Et en 2007, le Maroc réitère non officiellement son désir de rétablir ses relations avec l’Etat hébreu. Selon certaines sources, cette offre reposerait sur un échange avec Israël en vue d’un fort lobbying israélien en faveur de la politique annexionniste marocaine du Sahara Occidental. Et si officiellement le Maroc n’a pas de relations diplomatiques «ouvertes» avec Israël, cela n’a jamais empêché des ministres de se rendre au royaume chérifien.Les relations intimes entre le Maroc et Israël ne sont en fait un secret pour personne, au point que Mohammed VI a gardé dans son cabinet le conseiller politique de son père, André Azoulay, natif d’Essaouira et représentant des juifs du Maroc. Feinte ou réelle, l’inquiétude de l’opposition politique vis-à-vis d’une position ambiguë du gouvernement avec Israël a de quoi jeter le trouble au sein de l’électorat marocain. Et la polémique ne fait que commencer.Le Quotidien d’Oran, 28/8/2010 -
Démantèlement d’un réseau international de trafic de stupéfiants à Oran
Cinq personnes arrêtées et cinq autres recherchées.L’affaire remonte, selon le colonel Elouennas Aouragh, commandant du groupement de gendarmerie d’Oran, à la mi-août, quand des des renseignements indiquant l’existence d’une quantité importante de psychotropes dans un domicile suspect sont parvenus à la brigade locale de gendarmerie. La surveillance des lieux et le mandat de perquisition établi par le procureur de la République près le tribunal d’Oran ont permis l’arrestation de trois malfaiteurs. A noter que ces derniers ont résisté aux éléments des services de sécurité en les agressant avec des armes blanches et des bombes lacrymogènes et ce, avant qu’ils ne soient définitivement immobilisés. La perquisition du domicile a permis la saisie de près de 3 500 comprimés psychotropes, plus de 100 g de kif traité, plusieurs armes blanches, des bombes lacrymogènes et une quantité de poudre blanche qui ressemblait à la cocaïne mais qui s’est avérée un produit cosmétique de couleur blanche commercialisé par les malfaiteurs en tant que cocaïne. L’enquête enclenchée ensuite a confirmé l’inexistence desdits médicaments psychotropes dans le répertoire de la pharmacie centrale (marchandise importée illégalement) et mené à l’arrestation de deux autres membres du réseau de trafiquants de stupéfiants alors que cinq autres sont identifiés et activement recherchés dans différentes wilayas, le réseau investissant tout le territoire national. A noter que le chef de ce réseau, identifié et qui demeure en fuite sur le territoire marocain, est un narcotrafiquant âgé de moins de 30 ans et connu sous l’appellation de Zaïm (le chef). Selon les enquêteurs, cet individu dangereux est impliqué dans plusieurs affaires de trafic de stupéfiants et dans d’autres affaires de criminalité ; il fait ainsi objet de nombreux mandats de recherche. L’enquête a également révélé que le réseau de drogue acheminait clandestinement le kif traité et les médicaments psychotropes du Maroc avant de le transporter vers des dépôts à Oran en utilisant généralement des véhicules de location spécialement aménagés. La marchandise est par la suite préparée à la distribution dans différentes régions à partir d’Oran en optant toujours pour les véhicules de location ou les voyages par train. Selon d’autres éléments de l’enquête, les malfaiteurs utilisaient ce mode opératoire pour la vente de 16 000 comprimés psychotropes et 50 kg de kif traité par mois. Un marché douteux de 4 milliards détecté à l’APC d’Oran Une autre affaire traitée au cours de ce mois par les gendarmes à Oran concerne un marché douteux qui aurait coûté plus de 4 milliards à la commune d’Oran. Selon les services de sécurité, l’affaire remonte à la fin du mois de juillet quand le département de l’organisation générale et la gestion des biens de la commune a saisi la direction des services de l’hygiène en vue de procéder à l’inventaire et communiquer la liste des biens mobiliers et immobiliers à assurer. Un cahier de charges a été établi avant de lancer un appel d’offres auquel ont soumissionné la CAT, Salama Assurance et la Cash. Cette dernière remporte le marché mais les autres soumissionnaires dénoncent un marché douteux et saisissent le procureur de la République qui instruit la brigade territoriale d’ouvrir une enquête. Cette dernière confirme la fraude où sont impliqués plusieurs cadres de l’Assemblée populaire nationale d’Oran dont un vice-président, un cadre retraité de la Sonelgaz, un ex-cadre dirigeant de la Cash et un dirigeant du service de l’organisation générale et la gestion des bien de la commune. Présentés devant le procureur de la République, trois mis en cause ont été mis en liberté provisoire et sept autres sous contrôle judiciaire. 23 gangs démantelés en sept mois A noter, par ailleurs, que les éléments du groupement de gendarmerie d’Oran ont démantelé durant les sept premiers mois de l’année, 23 associations de malfaiteurs spécialisées surtout dans les agressions, les vols et le faux et usage de faux. 96 malfaiteurs organisés en bandes ont été arrêtés dans la capitale de l’Ouest, laquelle s’est débarrassée ces dernières années de l’étiquette de capitale du crime mais qui reste victime de plusieurs formes de criminalité et de délinquance notamment en ce qui concerne les atteintes aux biens, aux personnes et aux bonnes mœurs. En effet, les services de la Gendarmerie nationale, qui assurent actuellement un taux de couverture de 80,77% dans la wilaya d’Oran, ont enregistré durant l’année en cours 1 337 affaires de criminalité engendrant l’arrestation de 1 440 personnes dont 33 femmes et 51 mineurs. Il s’agit, entre autres, de 129 affaires de détention et consommation de drogue impliquant 165 délinquants, et la saisie de plus d’un kilogramme de kif destiné à la consommation ainsi que 1 824 comprimés psychotropes. Le bilan de l’année indique 39 affaires de faux et usage de faux impliquant 40 personnes, 15 affaires de trafic de véhicules impliquant 29 personnes, 60 affaires de véhicules recherchés dont 11 ont été récupérés suite au démantèlement de trois réseaux de trafic de véhicules. Pour ce qui est des opérations coup-de-poing que le groupement de gendarmerie d’Oran effectue en moyenne quatre fois par mois, la dernière, qui a eu lieu les mardi et mercredi derniers, a vu la mobilisation de plus de 480 hommes et 109 véhicules. Elle s’est soldée par l’identification de 1 479 personnes et 111 véhicules dont 10 se sont avérés recherchés, l’arrestation de 15 personnes impliquées dans différentes affaires de criminalité, et la saisie de cinq automobiles et cinq motocyclettes ainsi que quelques armes blanches détenues par les délinquants. De notre envoyée spéciale à Oran, Radia Zerrouki Voir sur Internet ..HORIZONS, 28/82010 -
Gardez-le et ça ira !
En clair, il dit qu’il compte mener campagne en faveur de la proposition du makhzen et contre celle des Sahraouis, bien que moins pauvre et plus démocratique puisqu’elle compte trois optionsMustapha Selma Ould Sidi Mouloud, ancien «numéro deux» de la police sahraouie, craindrait les représailles de la part de la direction du Polisario s’il regagnait les camps de refugiés de Tindouf, déclarait jeudi dernier M. Khalid Naciri, porte-parole du gouvernement marocain. Pourquoi alors ne pas le garder et l’encarter dans le club de Khelihelkoum ? Peut-être qu’on pourrait même l’envoyer en renfort mettre au pas les rebelles de Matallah, plutôt que de tenir l’Algérie responsable de tous les crachats qui l’attendraient légitimement dans les camps de réfugiés sahraouis. Si Ould Sidi Mouloud nourrit des craintes, c’est tout simplement parce qu’il n’a pas la conscience tranquille et qu’il agit contre la volonté de son peuple. Comme le faisaient les harkis chez nous dans le temps. Une attitude blâmable partout dans le monde et qu’on ne glorifie qu’en France. Le 9 août dernier, il avait annoncé à partir de la ville de Smara, la capitale religieuse du Sahara occidental sous occupation marocaine, son «intention de soutenir le projet d’autonomie parmi les habitants des camps de Tindouf». En clair, il dit qu’il compte mener campagne en faveur de la proposition du makhzen et contre celle des Sahraouis, bien que moins pauvre et plus démocratique puisqu’elle compte trois options. Ce qui est quand même sidérant ! Tous les gens qui connaissent un petit peu les Sahraouis vous diront qu’en règle générale, ce sont des gens sages, mais personne ne vous dira que ce sont des attardés mentaux capables de mettre leur bourreau dans les meilleures conditions pour les égorger. Au niveau de la direction du Polisario, aucune décision ne semble prise sur un cas aussi saugrenu, et on ne sait trop s’il pourra rejoindre les camps de Tindouf comme si de rien n’était. Ce qui semble par contre moins sûr, c’est que ce personnage puisse organiser et tenir des rassemblements et des meetings dans les camps pour y vendre la bonne parole du roi, au moment où l’on réprime à tour de bras les Sahraouis chez eux, dans les territoires occupés. Donc, s’il y a un taré à trouver obligatoirement dans l’affaire, les regards se tourneront forcément du côté de Ould Sidi Mouloud. Une carte brûlée avant même de servir ?M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)Le Jeune Indépendant, 28/8/2010 -
Mohamed Abdelaziz : « Le reportage sur Dakhla a mis à nu les abus du colonialisme marocain »
Le président Sahraoui rend hommage à Echorouk : « Le reportage sur Dakhla a mis à nu les abus du colonialisme marocain »Le président sahraoui a tenu à saisir cette occasion pour féliciter Echorouk qui aura réussi à travers ce reportage une première mondiale. Il rappellera que le reporter a réussi à pénétrer dans les territoires occupés pour faire état de la souffrance et l’oppression que subissent quotidiennement les sahraouis et le bafouement de la part des services de sécurité du Makhzen de leurs droits légitimes.Dans une déclaration exclusive à Echorouk le président Mohamed Abdelaziz a loué la contribution à la cause sahraouie le reportage réalisé par l’écrivain et journaliste Anouar Malek et publié par notre quotidien qui a ouvert ses colonnes pour montrer les excès et les mensonges du Maroc sur la situation des droits de l’homme dans les territoires et rappeler l’aspiration du peuple saharoui pour l’indépendance et la liberté. Le président a voulu saisir cette occasion pour féliciter Echorouk qui aura réussi à travers ce reportage une première mondiale. Il rappellera que le reporter a réussi à pénétrer dans les territoires occupés pour faire état de la souffrance et l’oppression que subissent quotidiennement les sahraouis et le bafouement de la part des services de sécurité du Makhzen de leurs droits légitimes. Le président sahraoui évoquera en outre qu’Anouar Malek avait réussi à déjouer la vigilance les services de renseignements marocains en profitant en profitant de la possibilité qui lui était offerte au cours d’un colloque international tenu à l’occasion des célébrations de la fête du trône. Cette manifestation n’avait pour but, rappelle-t-il, que de dénigrer l’image du Front Polisario en l’accusant d’entretenir des liens avec l’organisation terroriste d’el Qaïda. Une velléité du makhzen dénoncée dans le reportage de notre confrère. Le Président sahraouie nous a déclaré par téléphone toute sa reconnaissance dans le rétablissement de la vérité dénonçant au passage les manipulations du Makhzen habitué à soudoyer les journalistes étrangers en visite dans la zone de Dakhla. Le président s’est dit convaincu que si le séjour d’Anouar Malek à Dakhla avait pu être prolongé d’une semaine seulement, il aurait pu révéler des abus et des atrocités que l’esprit humain ne peut imaginer. Le journaliste aurait sûrement fait part, selon lui, de l’extrême pauvreté de la population saharouie ainsi que la torture pratiquée dans des prisons secrètes. Ce reportage, décliné en plusieurs parties a, néanmoins, permis de révéler à la face du monde la véritable nature du régime marocain qui, selon lui, excelle dans la tromperie et la dissimulation. Les habitants des territoires occupés gardent selon lui la foi dans l’indépendance et l’autodétermination et rejettent la proposition d’autonomie que veut consacrer envers et contre tout le makhzen marocain par le biais de ses médias. Une vérité que les délégations de journalistes étrangers en visites régulières dans le royaume doivent occulter. Le président ne manquera pas de saluer les efforts de Chorouk dans sa contribution au rétablissement de la vérité auprès de l’opinion internationale en ajoutant que le peuple sahraoui a suivie les différentes parties de cette enquête qui a provoqué un vif débat en Maroc. La divulgation de ces informations pertinentes sur les conditions de subsistance des saharouis, la torture, les prisons secrètes etc. Il rappellera que les contrôles de sécurité auxquels est soumise la zone occupée de Dakhla visent à empêcher tout étranger d’y pénétrer et de rendre compté de ses tristes réalités. Pour le président Mohamed Abdelaziz, ce qu’a accompli Anouar malek procède de la fidélité que voue l’Algérie à la cause sahraouie.Echourouk Online, 27/8/2010 -
Mohamed Abdelaziz : « Le reportage sur Dakhla a mis à nu les abus du colonialisme marocain »
Le président Sahraoui rend hommage à Echorouk : « Le reportage sur Dakhla a mis à nu les abus du colonialisme marocain »Le président sahraoui a tenu à saisir cette occasion pour féliciter Echorouk qui aura réussi à travers ce reportage une première mondiale. Il rappellera que le reporter a réussi à pénétrer dans les territoires occupés pour faire état de la souffrance et l’oppression que subissent quotidiennement les sahraouis et le bafouement de la part des services de sécurité du Makhzen de leurs droits légitimes.Dans une déclaration exclusive à Echorouk le président Mohamed Abdelaziz a loué la contribution à la cause sahraouie le reportage réalisé par l’écrivain et journaliste Anouar Malek et publié par notre quotidien qui a ouvert ses colonnes pour montrer les excès et les mensonges du Maroc sur la situation des droits de l’homme dans les territoires et rappeler l’aspiration du peuple saharoui pour l’indépendance et la liberté. Le président a voulu saisir cette occasion pour féliciter Echorouk qui aura réussi à travers ce reportage une première mondiale. Il rappellera que le reporter a réussi à pénétrer dans les territoires occupés pour faire état de la souffrance et l’oppression que subissent quotidiennement les sahraouis et le bafouement de la part des services de sécurité du Makhzen de leurs droits légitimes. Le président sahraoui évoquera en outre qu’Anouar Malek avait réussi à déjouer la vigilance les services de renseignements marocains en profitant en profitant de la possibilité qui lui était offerte au cours d’un colloque international tenu à l’occasion des célébrations de la fête du trône. Cette manifestation n’avait pour but, rappelle-t-il, que de dénigrer l’image du Front Polisario en l’accusant d’entretenir des liens avec l’organisation terroriste d’el Qaïda. Une velléité du makhzen dénoncée dans le reportage de notre confrère. Le Président sahraouie nous a déclaré par téléphone toute sa reconnaissance dans le rétablissement de la vérité dénonçant au passage les manipulations du Makhzen habitué à soudoyer les journalistes étrangers en visite dans la zone de Dakhla. Le président s’est dit convaincu que si le séjour d’Anouar Malek à Dakhla avait pu être prolongé d’une semaine seulement, il aurait pu révéler des abus et des atrocités que l’esprit humain ne peut imaginer. Le journaliste aurait sûrement fait part, selon lui, de l’extrême pauvreté de la population saharouie ainsi que la torture pratiquée dans des prisons secrètes. Ce reportage, décliné en plusieurs parties a, néanmoins, permis de révéler à la face du monde la véritable nature du régime marocain qui, selon lui, excelle dans la tromperie et la dissimulation. Les habitants des territoires occupés gardent selon lui la foi dans l’indépendance et l’autodétermination et rejettent la proposition d’autonomie que veut consacrer envers et contre tout le makhzen marocain par le biais de ses médias. Une vérité que les délégations de journalistes étrangers en visites régulières dans le royaume doivent occulter. Le président ne manquera pas de saluer les efforts de Chorouk dans sa contribution au rétablissement de la vérité auprès de l’opinion internationale en ajoutant que le peuple sahraoui a suivie les différentes parties de cette enquête qui a provoqué un vif débat en Maroc. La divulgation de ces informations pertinentes sur les conditions de subsistance des saharouis, la torture, les prisons secrètes etc. Il rappellera que les contrôles de sécurité auxquels est soumise la zone occupée de Dakhla visent à empêcher tout étranger d’y pénétrer et de rendre compté de ses tristes réalités. Pour le président Mohamed Abdelaziz, ce qu’a accompli Anouar malek procède de la fidélité que voue l’Algérie à la cause sahraouie.Echourouk Online, 27/8/2010 -
El Pais répond aux critiques de Nicolas Sarkozy sur le paiement des rançons
Sarkozy félicita Zapatero deux jours avant de critiquer le payement de rançons.Paris a négocié depuis les années 80 pour ses citoyens kidnappés.IGNACIO CEMBRERO, 27/08/2010Il est probable que même les deux premiers ministres britanniques, Gordon Brown et David Cameron, leaders du pays le plus inflexible face au terrorisme, puisse jeter la première pierre sur le gouvernement espangol pour avoir payé à Al Qaida une rançon en millions pour la libération, lundi, de Roque Pascual et Albert Vilalta.Sous prétexte qu’il était malade en phase terminale de cancer auquel il ne restait que quelques semaines de vie, le Royaume Uni livra à la Libye, il y a un an, Abdelbassit Almeghrahi, le terroriste qui dynamita, en décembre 1988, un avion de la Pan Am qui survolait l’Ecosse. Ses 270 passagers ont péri. C’est le plus grand attentat terroriste jamais perpétré en Europe. Al Megrahi est toujours en vie.Pour l’instant, le seul qui a critiqué l’Espagne a été le président Nicolas Sarkozy, mercredi, devant les ambassadeurs de France dans le monde. « La seule stratégie ne doit pas constituer à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers en échange de malheureux innocents » leur a dit 48 heures après la libération des deux otages espagnols. Deux jours avant, Sarkozy avait, cependant, envoyé, à l’occasion, une lettre de félicitations à José Luis Rodriguez Zapatero.Depuis le début des années 80, dans lesquels elle a été victime d’une vague d’attentats au Liban, jusqu’à février dernier au Mali, la France a payé pour la liberté de ses citoyens. Au Sahel, toutes les puissances sont passées par le « guichet » d’Al Qaida, et certaines à plusieurs reprises, comme l’Allemagne et l’Autriche. L’exception est le Royaume Uni qui refusa de négocier et c’est la raison pour laquelle Edwin Dyer a été assassiné en mai 2009.Pire encore. En plus de payer la rancçon, le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, obligea le Mali à libérer en février, en échange de la libération de l’otage Pierre Camatte, quatre teroristes, parmi eux un algérien et un mauritanien. L’Algérie et la Mauritanie avaient appelé leurs ambassadeurs à Bamako pour consultation. L’Espagne n’a fait de pression que pour la libération d’un délinquant, Omar Sahraoui, qui n’est même pas membre d’Al Qaida, même s’il l’a aidée.
La seule différence entre laFrance et les autres pays d’Europe continentale est qu’elle a, souvent, essayé de retourner le coup aux terroristes. Elle l’a déjà fait au Liban, en bombardant, en 1984, une caserne du Hezoballoh dans la vallée de le Bekaa y, la dernière fois, en avril 2008, lorsque ses commandos ont tué trois pirates somaliens et ont capturé une autre demi-douzaine des auteurs de la sé&questration d’un yacht de plaisance français.
Le raid réalisé par la France avec la Mauritanie, le 22 juillet contre Al Qaida au nord du Mali ne l’a pas fait en représaille, mais pour essayer de libérer l’otage Michel Germaneau. L’opération a été, selon Sarkozy avant-hier, un « tournant majeur » dans la lutte antiterroriste.Bien sûr, il n’a pas atteint son objectif déclaré -Germaneau a été assassiné le 24 juillet- et, entre-temps, il a mis en danger la vie des deux espagnols. Seulement sept terroristes ont été tués, sue un total de 400 qui pullulent au Sahel, et parmi eux Abdelhamid Abu Zeid, le meneur supposé détenir l’otage français de 78 ans.
Al Qaida s’est réorganisée dans la zone pour esquiver un éventuel deuxième attaque de la France. Elle est plus que jamais décidée à enlever des français et c’est la raison pour laquelle Paris a été obligée d’ordonner, le 16 août, l’évacuation d’une zone remote de Bourkina Fasso considérée, jusqu’à présent, comme sûre.
Le malaise des autorités algériennes face au payement de rançons, mis en évidence par sa presse, est plus compréhensible que le français. Ils accusent l’Espagne et autres payeurs « d’alimenter la bête » pour qu’elle continue à tuer.
Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui