Mois : juillet 2010

  • Maroc – Mauritanie : La RAM maltraite ses passagers

    La compagnie Royal Air Maroc qui jusqu’ici était quasiment la seule compagnie du sud à survivre à la grande récession des compagnies aériennes des années 80 et 90 commencerait-elle, elle aussi, à battre de l’aile ? C’est en tout cas ce que l’on pourrait penser en voyant le peu d’attention dont elle fait preuve à l’égard de ses clients notamment mauritaniens. Pendant de longues années cette compagnie avait contrebalancé le mépris légendaire d’Air France pour ses clients africains.
    C’étaient les deux seules compagnies qu’on pouvait emprunter pour rallier le monde extérieur. Et cette situation de quasi monopole a fait que les prix pratiqués étaient prohibitifs par rapport à ce qui se fait par les mêmes compagnies ailleurs. La plus part des participants à la table ronde de Bruxelles ont dû emprunter des vols de la RAM qui après une escale à Casablanca devaient les acheminer soit directement sur la capitale belge soit à Paris où ils devront emprunter le Thalys pour rejoindre le lieu de la réunion. Et à chaque fois le retour par la capitale marocaine s’est révélé un véritable calvaire pour les passagers à destination de Nouakchott. Outre que les bagages sont souvent cassés et volés dans l’escale casablancaise, les passagers subissent désormais l’indifférence de la compagnie de transport face aux vexations et au mépris par lequel ils sont traités. Quasiment tous les vols et en particulier celui prévu au départ de Paris ce Dimanche 27 Juin qui au lieu d’amener ses passagers à Nouakchott vers 23 heures ne les y amènera qu’à cinq heures du matin et sans la moindre excuse. Dans la salle d’embarquement de l’aéroport Mohamed V, pas le moindre employé de la RAM en vue. Le départ est reporté à l’affichage de deux heures en deux heurs et sans aucune explication. Il y a là des malades, des ministres, des hommes d’affaires, éprouvés par cette longue attente et des étudiants qui finiront sous la conduite d’un passager marocain offusqué par le comportement de ses compatriotes par mener une véritable révolte qui fera venir des policiers qui calmèrent tout ce petit monde. Un passager qui essayait de filmer la scène a été obligé par un policier à effacer manu militari les images prises de cette mini révolte. Pendant ce temps les passagers à destination de l’Europe, embarquaient sans aucun problème et à l’heure dite. Alors pourquoi ce traitement de « faveur » réservé aux passagers mauritaniens. L’explication en est simple, la compagnie bénéficiant d’un monopole rassemble dans le HUB de Casablanca des passagers venus de divers horizons et pour bien les remplir elle attend parfois un passager en provenance de Dubai Djeddah ou Madrid et comme le font nos taxis de transport l’heure de départ c’est l’heure à laquelle toutes les places sont occupées. Ajoutez à cela les tarifs prohibitifs, et la rigueur extrême lors des pesées de bagages. Le traitement de faveur qu’a cette compagnie par la desserte très avantageuse et très rentable de la destination Mauritanie devrait être compensé au moins par un service de qualité. En dehors des heures auxquelles qu’aucun autres pays n’aurait accepté il ya pas moins de Neuf vols par semaine sans aucune contrepartie. Les autorités mauritaniennes concernées et en premier l’ANAC, qui renouvelle périodiquement l’autorisation accordée à la RAM devraient exiger de celle-ci le respect d’un cahier de charge en tête duquel une qualité de service irréprochable et un service d’accueil à la hauteur de ce privilège.
    MSS
    Source : Le Quotidien de Nouackchot, 1/7/2010
  • Analyse macro économique comparée : Algérie, Maroc, Tunisie

    L’essai s’est avéré bon pour le moral. Bien évidemment, nous ne devons pas réduire l’analyse des économies observées à ces quelque statistiques, ni y voir une sorte de satisfecit accordé à la gouvernance économique du pays. Beaucoup reste à faire et tous les algériens en sont convaincus. Mais ces données méritaient d’être réunies car elles peuvent contribuer à une plus juste appréciation de ce qui « se passe chez nous » dans le domaine économique.
    Nous nous sommes intéressés en premier lieu aux niveaux des richesses nationales des trois pays mesurés par le PIB. En dollars courants, la banque mondiale évalue pour l’année 2008 les PIB de chacun des pays, selon le tableau qui suit:
    L’économie algérienne est la plus riche, c’est un fait.
    Nous avons par la suite construit un tableau qui retrace le solde du compte courant et le solde budgétaire (moyenne des quatre années 2005/2008.

    Financièrement, l’économie algérienne est la mieux lotie aussi bien du point de vue du solde extérieur que de la position budgétaire. C’est un autre fait.
    Les moteurs de la croissance économique
    Dans chacune des trois économies, la croissance économique est tirée par la consommation et l’investissement essentiellement et beaucoup moins par la productivité globale des facteurs qui reste faible dans les trois économies. Mais les trois économies présentent des différences intéressantes à relever quant à la place de la consommation de l’investissement dans cette croissance économique.

    Sur la période 2005-2008, la croissance économique en Algérie a été tirée plus par l’investissement que par la consommation tant privée que publique. Les algériens investissent plus qu’ils ne consomment. Ils prépareraient donc mieux l’avenir que leurs deux voisins Maroc et Tunisie. Mais dans le même temps…. « Il ne faut pas trop tirer sur la corde ».
    La consommation privée en Algérie semble la plus faible de la région mesurée par sa contribution à la croissance du PIB. L’Algérie sort pourtant, d’une décennie dramatique sur tous les plans et les algériens ont besoin d’améliorer leur niveau de consommation. Quand on sait en plus que la loi de finances complémentaire 2009 supprime les crédits à la consommation…?!
    Le Maroc a fait des efforts d’investissement appréciables compte tenu du niveau de ses ressources. La croissance économique en Tunisie par contre, semble être plus le fait de la consommation des ménages, probablement celle des couches moyennes alimentée par les revenus des salariés des secteurs exportateurs largement dominés par les IDE (à 100% ou en partenariat). Ces observations sont confirmées par d’autres données chiffrées que fournit la banque mondiale et notamment celles relatives à la consommation et à l’investissement dans chacun des pays, mesurés par leurs parts respectives du PIB.

    Rapportée au PIB, la consommation privée est la plus faible en Algérie et la plus élevée en Tunisie. Le Maroc semble mieux équilibrer consommation et investissement même si ici,en termes absolus, les niveaux de ces deux agrégats sont bien plus faibles qu’en Algérie.
    Dans le domaine de l’investissement, les efforts de l’Algérie sont incontestables : 26,9% PIB en investissements nets et investissements de remplacements (amortissements) mais il faut surtout souligner les 5,9 % PIB en stocks, c’est-à-dire tous ces biens autres que le capital fixe et qui sont détenus par les unités de production. Cette rubrique (variation des stocks) inclue aussi les travaux en cours. Bien évidemment, on retrouve ici les efforts consentis dans le cadre des Plans de relance pour l’équipement du pays.
    S’agissant du volet commerce extérieur, aussi paradoxal que cela puisse paraître, les importations de l’Algérie mesurées en termes de PIB sont les plus faibles de la région et les exportations moins élevées que celles de la Tunisie (encore une fois mesurée en termes de PIB, c’est-à-dire rapportées aux richesses de la Nation .

    Bien évidemment, en valeur absolue,les importations de l’Algérie sont nettement plus importantes que celles de chacun des deux voisins mais rapportées aux richesses de chacune des nations, l’Algérie est le pays qui consacre le moins de ressources aux importations. S’agissant des exportations, nous savons que nous exportons des hydrocarbures quasi exclusivement au moment où le Maroc mais surtout la Tunisie exportent des produits manufacturés (mais usinés en bout de chaîne).
    Que retenir ?
    Comparée à la situation économique du Maroc et de la Tunisie,celle de l’Algérie apparaît ,si l’on en croit les chiffres de la Banque mondiale, plus « consistante ».
    L’Algérie consacre plus de ressources que ses voisins à l’investissement et l’investisseur principal ici est l’Etat contrairement à la Tunisie et au Maroc où l’investissement privé, national mais aussi étranger, constitue l’essentiel de l’accumulation. Il est important que l’investissement privé en Algérie « bouge » plus qu’il ne le fait actuellement, mais il est à souligner aussi que la rente pétrolière est en bonne partie investie en Algérie même si le taux d’épargne reste excessivement élevé (52%) et qu’une partie de cette épargne devrait être consacrée à préparer les conditions qui aident et soutiennent l’investissement privé et à financer les nécessaires réformes dont à besoin l’économie pour engager l’ère de l’après pétrole.
    S’agissant des équilibres financiers, l’économie algérienne est là aussi en meilleure situation que ses voisins ; c’est une économie désendettée, disposant de réserves importantes et d’un potentiel d’attrait des IDE intéressant que développent actuellement les importants plans d’équipement du pays. L’Algérie dispose aussi d’un fonds de régulation des recettes qui lui garantit une importante marge de manœuvre financière. Mais ces comparaisons étant faites, il faut insister sur les défis auxquels continue de faire face notre pays et dont le plus sérieux est celui de la gestion des recettes des hydrocarbures qui doivent être consacrées à un seul objectif: réduire la vulnérabilité de l’économie nationale en la diversifiant. Le choix des secteurs à développer reste, dans le cas de l’Algérie, un exercice complexe qui mérite une très grande attention.
    Le second défi est bien sûr celui du chômage des jeunes. Les solutions d’attente actuellement mises en œuvre relèvent quoique puissent en dire leurs promoteurs d’un traitement social de ce fléau et la réflexion dans ce domaine est très en retard.
    Le troisième défi est celui de la bataille des exportations hors hydrocarbures,domaine dans lequel nous en sommes encore à la litanie.
    Par Abdelmadjid Bouzidi
    Source : El Djazair.com

  • Maroc – Mauritanie : La RAM maltraite ses passagers

    La compagnie Royal Air Maroc qui jusqu’ici était quasiment la seule compagnie du sud à survivre à la grande récession des compagnies aériennes des années 80 et 90 commencerait-elle, elle aussi, à battre de l’aile ? C’est en tout cas ce que l’on pourrait penser en voyant le peu d’attention dont elle fait preuve à l’égard de ses clients notamment mauritaniens. Pendant de longues années cette compagnie avait contrebalancé le mépris légendaire d’Air France pour ses clients africains.
    C’étaient les deux seules compagnies qu’on pouvait emprunter pour rallier le monde extérieur. Et cette situation de quasi monopole a fait que les prix pratiqués étaient prohibitifs par rapport à ce qui se fait par les mêmes compagnies ailleurs. La plus part des participants à la table ronde de Bruxelles ont dû emprunter des vols de la RAM qui après une escale à Casablanca devaient les acheminer soit directement sur la capitale belge soit à Paris où ils devront emprunter le Thalys pour rejoindre le lieu de la réunion. Et à chaque fois le retour par la capitale marocaine s’est révélé un véritable calvaire pour les passagers à destination de Nouakchott. Outre que les bagages sont souvent cassés et volés dans l’escale casablancaise, les passagers subissent désormais l’indifférence de la compagnie de transport face aux vexations et au mépris par lequel ils sont traités. Quasiment tous les vols et en particulier celui prévu au départ de Paris ce Dimanche 27 Juin qui au lieu d’amener ses passagers à Nouakchott vers 23 heures ne les y amènera qu’à cinq heures du matin et sans la moindre excuse. Dans la salle d’embarquement de l’aéroport Mohamed V, pas le moindre employé de la RAM en vue. Le départ est reporté à l’affichage de deux heures en deux heurs et sans aucune explication. Il y a là des malades, des ministres, des hommes d’affaires, éprouvés par cette longue attente et des étudiants qui finiront sous la conduite d’un passager marocain offusqué par le comportement de ses compatriotes par mener une véritable révolte qui fera venir des policiers qui calmèrent tout ce petit monde. Un passager qui essayait de filmer la scène a été obligé par un policier à effacer manu militari les images prises de cette mini révolte. Pendant ce temps les passagers à destination de l’Europe, embarquaient sans aucun problème et à l’heure dite. Alors pourquoi ce traitement de « faveur » réservé aux passagers mauritaniens. L’explication en est simple, la compagnie bénéficiant d’un monopole rassemble dans le HUB de Casablanca des passagers venus de divers horizons et pour bien les remplir elle attend parfois un passager en provenance de Dubai Djeddah ou Madrid et comme le font nos taxis de transport l’heure de départ c’est l’heure à laquelle toutes les places sont occupées. Ajoutez à cela les tarifs prohibitifs, et la rigueur extrême lors des pesées de bagages. Le traitement de faveur qu’a cette compagnie par la desserte très avantageuse et très rentable de la destination Mauritanie devrait être compensé au moins par un service de qualité. En dehors des heures auxquelles qu’aucun autres pays n’aurait accepté il ya pas moins de Neuf vols par semaine sans aucune contrepartie. Les autorités mauritaniennes concernées et en premier l’ANAC, qui renouvelle périodiquement l’autorisation accordée à la RAM devraient exiger de celle-ci le respect d’un cahier de charge en tête duquel une qualité de service irréprochable et un service d’accueil à la hauteur de ce privilège.
    MSS
    Source : Le Quotidien de Nouackchot, 1/7/2010
  • Un petit détail de l’échec de la politique d’assimilation marocaine au Sahara Occidental

    Voici un article du journal marocain Le Soir qui essaie de donner des vaines explications aux conséquences pitoyables de la politique marocaine au Sahara Occidental basée sur l’assistanat avec un salaire misérable qui suffit à peine pour survivre. Cet assistanat qu’il veulent attribuer aux sahraouis.
    Le soir, 30/06/2010
    Sahara : première manifestation des ralliés. Une quarantaine de nouveaux ralliés observent un sit-in.
    Ils exigent des logements et une assistance à vie 
    Le PAM avait tiré l’alarme. Son SG, Mohamed Cheïkh Biadillah avait lancé un avertissement sur les colonnes de la presse sur «une éventuelle intrusion des éléments subversifs» parmi les groupes de Sahraouis qui continuent de rallier le pays depuis mars dernier. Depuis la fin de la semaine dernière, une quarantaine de personnes, toutes de récents ralliés, observent un sit-in «tapageur», pour reprendre les termes d’une source locale, à Laâyoune. Selon Réda Taoujni, président de l’ASM, «les nouveaux ralliés se disent porte-parole d’un groupe de plus 400 autres ralliés. Ils réclament pour chacun, une maison, la gratuité de l’eau et l’électricité à vie, un salaire de fonctionnaire et exigent des provisions et des produits alimentaires tous les
    quinze jours». Mohamed Taleb, acteur associatif et membre du CORCAS, minimise les revendications de ce groupe. L’acteur associatif local confirme la tenue du sit-in. Ces derniers, assure-t-il, «exigent de bénéficier, à l’instar des autres familles des ralliés d’un logement offert par l’Etat». Or, il se trouve, explique la même source, que «étant encore célibataires, ces jeunes ne peuvent se prévaloir d’un tel droit. Les autorités locales leur ont néanmoins offert de mettre à leur disposition un logement à partager entre groupes constitués chacun de quatre colocataires. Cela en plus d’une carte de l’entraide nationale leur permettant de bénéficier d’une aide de 1.600 DH par mois». Et explique la même source, «une fois rejoints par le reste de leur famille ou quand ils se seront mariés, il pourront bénéficier d’un logement». Pour ce membre du CORCAS, «tout ce tapage a été causé par une minorité d’une demi-douzaine de personnes qui auraient déjà perçu un acompte sur le logement dont ils prévoyaient de prendre possession». Selon la même source, «cela est déjà arrivé dans le passé. Un groupe de 11 ralliés ont cédé leur logement offert par l’Etat contre des voitures 4×4 à bord desquels ils se sont empressés de quitter le Maroc en direction de la Mauritanie. Et cela ne doit plus se reproduire».
    Pour l’heure, la situation est toujours dans l’impasse, les jeunes sit-inneurs «refusent toujours d’entendre raison», affirme cet acteur associatif. Et cela malgré une intervention des chioukhs des tribus et autres responsables associatifs pour tenter de les raisonner. La situation est d’autant plus délicate, confie notre source, qu’ils «refusent toute autre solution. Nous leurs avons même offert de participer à un programme de formation en vue de leur intégration dans le tissu économique local. Sans résultat. Ils ont l’habitude de l’assistanat», soutient notre interlocuteur. Une chose est sûre, tient à préciser ce membre du CORCAS, «la
    patrie est clémente, certes, mais pour ceux mus par de bonnes intentions».

  • Des ONG sahraouies et espagnoles introduisent un recours devant un tribunal espagnol concernant la vente d’armes au Maroc

    Madrid, 30/06/2010 (SPS) Des organisations sahraouies et espagnoles des droits de l’Homme ont introduit, mercredi, un recours devant le tribunal national espagnol au sujet de la réponse du secrétariat d’Etat espagnol au commerce datée du 29 avril dernier, concernant la vente de matériel militaire espagnol au Maroc.
    Parmi les organisations qui ont fait ce recours figurent l’Association des familles des détenus et disparus sahraouis (AFAPREDESA), l’Association espagnole des droits de l’Homme, l’Association internationale des juristes pour le Sahara Occidental, l’Observatoire des Asturies pour les droits de l’Homme et l’Observatoire d’Aragon pour le Sahara occidental.
    Ont également participé à cette initiative, l’Association canarienne des juristes pour la paix et les droits de l’homme et des avocats espagnols, ainsi que des victimes sahraouies, dont les membres ont été amputés lors de l’explosion de mines à proximité du mur marocain.
    Dans une déclaration à la presse, l’avocat espagnol, Luis Magrani, a indiqué que « le gouvernement espagnol a permis durant les trois dernières années la vente de matériel militaire d’une valeur de 300 millions d’euros, ce qui constitue, a-t-il dit, une violation de l’article 8 de la loi espagnole de 2007 ».
    « Il est clair, tant en Espagne qu’ailleurs, que le Maroc viole les droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, comme l’attestent Amnesty international et Human Rights Watch (HRW) (…) », a-t-il précisé, déplorant « le fait que le gouvernement espagnol continue d’ignorer délibérément les preuves qui lui sont fournies à ce propos ». (SPS)
  • L’ambassadeur sahraoui au Nicaragua participe aux réunions du PARLACEN

    Managua, 30/06/2010 (SPS) L’ambassadeur de la République sahraouie au Nicaragua, Suleiman Teyeb, a participé aux assises du Parlement d’Amérique centrale (Parlacen) qui se sont ouvertes mardi à Managua, à l’invitation de son président , Jacinto Suarez, a-t-on appris de source proche de l’ambassade sahraouie au Nicaragua.
    La cérémonie d’ouverture a été annoncée par le vice-président du Nicaragua, Jaime Morales Carazo, en présence du président du Parlement centraméricain, Jacinto Suarez, l’ancien ministre nicaraguayen des Affaires étrangères Miguel D’Escoto, et d’un membre du Comité consultatif auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (ONU ) à Genève.
    Ont pris part également à cet acte des représentants des États membres du PARLACEN et des anciens présidents, notamment du Panama, Nicaragua, Honduras, Guatemala, Salvador et la République dominicaine.
    Pour rappel, les pays de l’Amérique Latine sont unanimes sur la nécessité d’entamer la décolonisation du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975.

  • Un petit détail de l’échec de la politique d’assimilation marocaine au Sahara Occidental

    Voici un article du journal marocain Le Soir qui essaie de donner des vaines explications aux conséquences pitoyables de la politique marocaine au Sahara Occidental basée sur l’assistanat avec un salaire misérable qui suffit à peine pour survivre. Cet assistanat qu’il veulent attribuer aux sahraouis.
    Le soir, 30/06/2010
    Sahara : première manifestation des ralliés. Une quarantaine de nouveaux ralliés observent un sit-in.
    Ils exigent des logements et une assistance à vie 
    Le PAM avait tiré l’alarme. Son SG, Mohamed Cheïkh Biadillah avait lancé un avertissement sur les colonnes de la presse sur «une éventuelle intrusion des éléments subversifs» parmi les groupes de Sahraouis qui continuent de rallier le pays depuis mars dernier. Depuis la fin de la semaine dernière, une quarantaine de personnes, toutes de récents ralliés, observent un sit-in «tapageur», pour reprendre les termes d’une source locale, à Laâyoune. Selon Réda Taoujni, président de l’ASM, «les nouveaux ralliés se disent porte-parole d’un groupe de plus 400 autres ralliés. Ils réclament pour chacun, une maison, la gratuité de l’eau et l’électricité à vie, un salaire de fonctionnaire et exigent des provisions et des produits alimentaires tous les
    quinze jours». Mohamed Taleb, acteur associatif et membre du CORCAS, minimise les revendications de ce groupe. L’acteur associatif local confirme la tenue du sit-in. Ces derniers, assure-t-il, «exigent de bénéficier, à l’instar des autres familles des ralliés d’un logement offert par l’Etat». Or, il se trouve, explique la même source, que «étant encore célibataires, ces jeunes ne peuvent se prévaloir d’un tel droit. Les autorités locales leur ont néanmoins offert de mettre à leur disposition un logement à partager entre groupes constitués chacun de quatre colocataires. Cela en plus d’une carte de l’entraide nationale leur permettant de bénéficier d’une aide de 1.600 DH par mois». Et explique la même source, «une fois rejoints par le reste de leur famille ou quand ils se seront mariés, il pourront bénéficier d’un logement». Pour ce membre du CORCAS, «tout ce tapage a été causé par une minorité d’une demi-douzaine de personnes qui auraient déjà perçu un acompte sur le logement dont ils prévoyaient de prendre possession». Selon la même source, «cela est déjà arrivé dans le passé. Un groupe de 11 ralliés ont cédé leur logement offert par l’Etat contre des voitures 4×4 à bord desquels ils se sont empressés de quitter le Maroc en direction de la Mauritanie. Et cela ne doit plus se reproduire».
    Pour l’heure, la situation est toujours dans l’impasse, les jeunes sit-inneurs «refusent toujours d’entendre raison», affirme cet acteur associatif. Et cela malgré une intervention des chioukhs des tribus et autres responsables associatifs pour tenter de les raisonner. La situation est d’autant plus délicate, confie notre source, qu’ils «refusent toute autre solution. Nous leurs avons même offert de participer à un programme de formation en vue de leur intégration dans le tissu économique local. Sans résultat. Ils ont l’habitude de l’assistanat», soutient notre interlocuteur. Une chose est sûre, tient à préciser ce membre du CORCAS, «la
    patrie est clémente, certes, mais pour ceux mus par de bonnes intentions».

  • Des ONG sahraouies et espagnoles introduisent un recours devant un tribunal espagnol concernant la vente d’armes au Maroc

    Madrid, 30/06/2010 (SPS) Des organisations sahraouies et espagnoles des droits de l’Homme ont introduit, mercredi, un recours devant le tribunal national espagnol au sujet de la réponse du secrétariat d’Etat espagnol au commerce datée du 29 avril dernier, concernant la vente de matériel militaire espagnol au Maroc.
    Parmi les organisations qui ont fait ce recours figurent l’Association des familles des détenus et disparus sahraouis (AFAPREDESA), l’Association espagnole des droits de l’Homme, l’Association internationale des juristes pour le Sahara Occidental, l’Observatoire des Asturies pour les droits de l’Homme et l’Observatoire d’Aragon pour le Sahara occidental.
    Ont également participé à cette initiative, l’Association canarienne des juristes pour la paix et les droits de l’homme et des avocats espagnols, ainsi que des victimes sahraouies, dont les membres ont été amputés lors de l’explosion de mines à proximité du mur marocain.
    Dans une déclaration à la presse, l’avocat espagnol, Luis Magrani, a indiqué que « le gouvernement espagnol a permis durant les trois dernières années la vente de matériel militaire d’une valeur de 300 millions d’euros, ce qui constitue, a-t-il dit, une violation de l’article 8 de la loi espagnole de 2007 ».
    « Il est clair, tant en Espagne qu’ailleurs, que le Maroc viole les droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, comme l’attestent Amnesty international et Human Rights Watch (HRW) (…) », a-t-il précisé, déplorant « le fait que le gouvernement espagnol continue d’ignorer délibérément les preuves qui lui sont fournies à ce propos ». (SPS)
  • L’ambassadeur sahraoui au Nicaragua participe aux réunions du PARLACEN

    Managua, 30/06/2010 (SPS) L’ambassadeur de la République sahraouie au Nicaragua, Suleiman Teyeb, a participé aux assises du Parlement d’Amérique centrale (Parlacen) qui se sont ouvertes mardi à Managua, à l’invitation de son président , Jacinto Suarez, a-t-on appris de source proche de l’ambassade sahraouie au Nicaragua.
    La cérémonie d’ouverture a été annoncée par le vice-président du Nicaragua, Jaime Morales Carazo, en présence du président du Parlement centraméricain, Jacinto Suarez, l’ancien ministre nicaraguayen des Affaires étrangères Miguel D’Escoto, et d’un membre du Comité consultatif auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (ONU ) à Genève.
    Ont pris part également à cet acte des représentants des États membres du PARLACEN et des anciens présidents, notamment du Panama, Nicaragua, Honduras, Guatemala, Salvador et la République dominicaine.
    Pour rappel, les pays de l’Amérique Latine sont unanimes sur la nécessité d’entamer la décolonisation du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975.