Mois : juillet 2010
-
Une délégation du Front Polisario participe à un séminaire du parti socialiste et démocratique suédois
Stockholm (SPS) Une délégation du Front Polisario a assisté à des journées d’étude organisées par le parti socialiste démocratique (PSD) suédois en collaboration avec l’institut Olof Palme, qui se tiennent à Stockholm du 28 juin au 02 juillet prochain, en présence des représentant des partis et organisations de 16 pays à travers le monde, a-t-on appris de sources proches de la délégation sahraouie. Parmi ces délégations, l’Afrique du Sud, Birmanie, Inde, République de Moldovie, le Brésil, la Macédoine, Belarus, Zimbabwe, Paraguay, Chili, Colombie, Congo, la Serbie, Philippine, la Russie et la Palestine. Ces journées se déroulent sous la supervision des experts internationaux et des personnalités éminentes dans le domaine de la communication et des relations internationales, avec la participation de l’Institut suédois des Relations internationales, lauréat du prix de la meilleure institution mondiale dans ce domaine de l’année dernière. A cette occasion pour la délégation sahraouie a présenté devant les participants un exposé détaillé des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés, la situation humanitaire dans les camps de réfugiés et le processus de paix parrainé par les Nations Unies. Elle a également passé en revue les aspects politiques et juridiques du conflit et le pillage de la richesse naturelles du Sahara occidental par le Maroc et certains pays occidentaux. D’autre part, la délégation a eu plusieurs contacts avec la plus part des délégations participantes, au cours desquels elle a souligné la nécessité de la contribution de ces parties dans la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, afin de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, a conclut la même source. (SPS) -
L’ONU renouvelle le mandat de sa force sur le plateau du Golan pour six mois
NEW YORK– Le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé mercredi de six mois le mandat de la force des Nations unies qui, depuis 36 ans, est chargée de veiller au respect du cessez-le-feu sur les hauteurs du Golan, entre la Syrie et Israël. Le Conseil a pris cette décision dans une résolution adoptée à l’unanimité de ses quinze membres. Le mandat de la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (Fnuod) sur le plateau du Golan, qui expirait mercredi soir, est renouvelé jusqu’au 31 décembre.Les deux conflits du Proche Orient et du Sahara Occidental constituent les deux conflits les plus vieux de la planète. La MINURSO, la force de paix onusienne au Sahara Occidental, se trouve surplace depuis 1991, année de la signature du cessez-le-feu entre le Front Polisario et le Maroc. Le royaume chérifien continue de vouloir jouer le rôle d’Israël dans la région du Maghreb en échange d’un soutien à son agression contre les sahraouis. -
David Pearce : « La bataille contre le terrorisme en Algérie est importante pour le monde entier »
L’ambassadeur américain évoque les priorités de la coopération bilatérales et déclare :
« La bataille contre le terrorisme en Algérie est importante pour le monde entier »
L’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, David Pearce, qui prononçait, avant-hier, un discours à l’ambassade, à l’occasion du 234ème anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis, a exposé certains points de la coopération bilatérale entre son pays et l’Algérie, dans divers domaines, essentiellement le domaine sécuritaire, déclarant à ce sujet que la lutte de l’Algérie, qu’il a décrite comme partenaire essentiel, « est importante pour l’Afrique, l’Europe, le Moyen Orient, et pour le monde entier », et d’ajouter qu’ « à travers une coopération élargie dans le cadre de la lutte anti terroriste et par l’application des lois, nous travaillons main dans main pour mettre fin aux activités terroristes et criminels qui menacent nos deux nations et la régions ».
L’ambassadeur américain s’est par ailleurs félicité de la visite, pour la première fois à Alger, du ministre américain de la justice, pour la signature d’un traité mutuel d’assistance juridique, qui selon l’ambassadeur, renforcera les efforts des deux parties dans la lutte antiterroriste.
Concernant l’aspect économique des relations bilatérales, M Pearce a précisé que l’Algérie et les USA avaient instauré des règles pour des relations économiques plus profondes et diversifiées.Commentaire de Diaspora Saharaui:Voilà une déclaration qui va susciter la jalousie des voyous qui gouvernent le Maroc. Ce qu’ils aimeraient entendre c’est que l’Algérie a été effacée de la carte géographique pour qu’ils puissent s’accaparer des richesses naturelles du Sahara Occidental et ainsi devenir la première puissance militaire et économique de la région. C’était le but de l’appelée Marche Noire que le défunt sanguinaire, Hassan II avait organisée. Seulement, malgré qu’il était un grand visionnaire, il n’avait pas vu qu’un peuple comme les sahraouis allait ses rêves des cauchemars. -
«l’Algérie : sur la voie des dragons»
Le mensuel Afrique-Asie publie, dans sa livraison du mois de juillet, un dossier de 24 pages intitulé «Algérie : sur la voie des dragons» qui coïncide avec le 48e anniversaire du recouvrement de l’indépendance nationale.Le directeur de la rédaction, Madjed Nehmé, dans son éditorial «les raisons de la colère», revient sur les relations algéro-françaises et souligne qu’«entre l’Algérie et la France, ce ne sont ni les sautes d’humeur ni les petites phrases qui forment la trame des relations conflictuelles (à) Des problèmes de fond touchant au passé, au présent et à l’avenir demeurent non résolus qui ne cessent de ressurgir», ajoute-t-il.
Le dossier consacre une grande place au plan quinquennal 2010-2014 initié par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
L’auteur de l’article, «Sur la voie des dragons», a considéré qu’«avec le lancement d’un programme d’investissements massifs de 286 milliards de dollars sur cinq ans, le président Bouteflika entend faire de l’Algérie une puissance économique solide, à l’image des nouveaux pays industrialisés d’Asie». «Le plan quinquennal 2010-2014, annoncé par le chef de l’Etat, est marqué par son ampleur : 286 milliards de dollars. Aucun pays en développement n’a jamais atteint un tel niveau d’investissements. L’Algérie n’a jamais affiché un chiffre aussi colossal depuis son indépendance», écrit l’auteur qui ajoute que ce plan se distingue également par sa finalité.
«Après une décennie de rattrapage économique à marche forcée (300 milliards de dollars investis), l’Etat, à sa manière volontariste, veut parachever ses infrastructures routières, ferroviaires, hydrauliques, énergétiques, portuaires et aéroportuaires», souligne-t-il, en rappelant que «depuis son accession au pouvoir, il y a dix ans, le Président aura ainsi consacré quelque 600 milliards de dollars à la modernisation de son pays pour le préparer à l’après-pétrole.
S’il est encore lointain, ce dernier ne manquera pas d’arriver un jour. Sa croissance consolidée et pérennisée, l’Algérie sera prête à faire ses premiers pas de +dragon de la Méditerranée+ qu’elle ambitionne de devenir».
L’action diplomatique de l’Algérie a été également abordée dans ce dossier qui souligne que «l’Algérie, acteur clé de la scène arabe, s’est bien adaptée au monde changeant du 21e siècle, sans renier les principes qui fondent sa politique étrangère depuis la guerre d’indépendance ni renoncer à la défense des causes justes».Commentaire de Diaspora Saharaui :L’Algérie n’a pas changé sa politique extérieure d’un iota depuis les années 1960 concernant la défense de la liberté et l’indépendance des pays du Tiers Monde, si convoités par les puissances occidentales. Le Maroc, dans le but de rendre son occupation du Sahara Occidental définitive, n’a pas hésité à vendre son âme au diable. Une des phrases les répétées par le roi Mohamed VI et ses courtisans est : « Donnez-moi le Sahara et prenez ce que vous voulez, les phosphates, les poissons, et même si vous voulez installer l’AFRICOM, vous êtes les bienvenus ». -
Une délégation du Front Polisario participe à un séminaire du parti socialiste et démocratique suédois
Stockholm (SPS) Une délégation du Front Polisario a assisté à des journées d’étude organisées par le parti socialiste démocratique (PSD) suédois en collaboration avec l’institut Olof Palme, qui se tiennent à Stockholm du 28 juin au 02 juillet prochain, en présence des représentant des partis et organisations de 16 pays à travers le monde, a-t-on appris de sources proches de la délégation sahraouie. Parmi ces délégations, l’Afrique du Sud, Birmanie, Inde, République de Moldovie, le Brésil, la Macédoine, Belarus, Zimbabwe, Paraguay, Chili, Colombie, Congo, la Serbie, Philippine, la Russie et la Palestine. Ces journées se déroulent sous la supervision des experts internationaux et des personnalités éminentes dans le domaine de la communication et des relations internationales, avec la participation de l’Institut suédois des Relations internationales, lauréat du prix de la meilleure institution mondiale dans ce domaine de l’année dernière. A cette occasion pour la délégation sahraouie a présenté devant les participants un exposé détaillé des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés, la situation humanitaire dans les camps de réfugiés et le processus de paix parrainé par les Nations Unies. Elle a également passé en revue les aspects politiques et juridiques du conflit et le pillage de la richesse naturelles du Sahara occidental par le Maroc et certains pays occidentaux. D’autre part, la délégation a eu plusieurs contacts avec la plus part des délégations participantes, au cours desquels elle a souligné la nécessité de la contribution de ces parties dans la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, afin de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, a conclut la même source. (SPS) -
Le PARLACEN exhorte les deux parties à reprendre les négociations pour parvenir à une solution juste au conflit du Sahara occidental
Managua, 01/07/2010 (SPS) Le président du Parlement centraméricain (Parlacen), Jacinto Espinoza Suarez a exhorté mercredi à Managua, les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, « à faire des efforts pour la reprise des négociations pour parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui respecte l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-on appris de source proche de l’ambassade de la RASD à Mangua. M. Suarez qui recevait mercredi l’ambassadeur sahraoui au Nicaragua, Teyeb Suleiman, en marge des réunions du Parlement d’Amérique centrale, tenues mardi et mercredi derniers, s’est exprimé en faveur « d’une solution dans le cadre des résolutions des Nations Unies et s’est dit vivement préoccupé par la situation des droits de l’homme qui prévaut au Sahara occidental ». Il a également passé les différentes résolutions de son institution en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et son indépendance. Pour sa part, le diplomate sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental, exprimant la gratitude du peuple sahraoui au Parlement d’Amérique centrale pour le soutien à la lutte du peuple du Sahara occidental. (SPS) -
33e anniversaire de la disparition du Président Houari Boumediène : Un révolutionnaire, et un homme d’Etat
33e anniversaire de la disparition du Président Houari Boumediène : Un révolutionnaire, et un homme d’Etat
L’autodétermination des peuples, un principe sacré chez le défunt Président Boumediène
Recueillement, souvenir, évocation de l’itinéraire exceptionnel d’un révolutionnaire et homme d’Etat qui a marqué de sa personnalité et de son engagement pour la cause des opprimés la décennie 1970. C’est tout cela qui a caractérisé, jeudi dernier, la commémoration au Centre de presse d’El Moudjahid, du 30e anniversaire de la disparition du défunt Président de la République, Houari Boumediène. Cette commémoration a été mise sur pied par l’association Machaâl Chahid en coordination avec El Moudjahid. La manifestation a été rehaussée par la présence de la veuve du défunt, Mme Anissa Boumediène, par l’ambassadeur du Niger et des représentants du corps diplomatique, par la présence de personnalités nationales, des moudjahidine et la presse. M. Djelloul Melaïka, ancien vice-président de l’APN, et Abderrezak Bouhara, ancien ministre, sont intervenus au cours de cette rencontre qui a vu aussi Mme Anissa Boumediène évoquer la mémoire du défunt Président en défendant le bilan de l’action de celui-ci.
M. Djelloul Melaïka et Abderrezak Bouhara ont été les compagnons du Président Boumediène. M. Bouhara a cité Jean Lacouture, écrivain et journaliste bien connu, qui notait que 1962 a constitué l’acte de naissance d’un nouvel Etat et l’acte de décès de l’empire colonial français.
M. Djelloul Melaïka a présenté le défunt Président comme un homme qui avait une profonde conviction sur le bien-fondé et la légitimité du principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Mme Anissa Boumediène a rappelé le combat du défunt Président pour l’édification d’un Etat fort et moderne, la construction d’une économie indépendante.
Tous trois ont patiemment évoqué combien l’homme d’Etat a marqué sa décennie dans son propre pays, mais aussi à l’extérieur de celui-ci et notamment dans le milieu si influent à l’époque constituée par les pays du tiers-monde. L’action du défunt Chef d’Etat a été souligné en tant que promoteur d’une action interrompue en faveur de la paix et de la coopération internationale, d’un engagement en faveur de toutes les causes justes et de la liberté des peuples.
Cette position défendue âprement par le Président Boumediène rejoignait, selon les commentateurs de l’époque, les aspirations de la plus grande partie de l’humanité, dont l’évolution normale a été arrêtée par la main-mise coloniale et son expansion.
Tous ces principes ont été aussi présents dans les interventions des deux anciens compagnons du défunt, témoins privilégiés d’une époque où sonnait la libération des chaînes du colonialisme et de l’impérialisme, imposé aux peuples par les multinationales et leur volonté d’exploiter des richesses dont regorgaient les pays du tiers-monde. La politique étrangère de l’époque, dirigée par l’actuel Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, trouvait une expression sans réserve dans l’adhésion de notre pays aux principes du non-alignement et sa capacité à défendre la paix et la sécurité dans le monde. L’Algérie a été d’une grande influence à travers sa diplomatie dans le soutien des mouvements de libération nationale ou de réponse aux dictatures qui maintenaient sous leur étau les peuples d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine. Dans le cadre des Nations-unies, l’OUA (aujourd’hui Union africaine) au sein de la Ligue arabe, comme du Mouvement des non-alignés, l’Algérie à travers sa diplomatie a été très active dans la défense des intérêts des opprimés. Alger était appelée à l’époque la «Mecque des mouvements de libération», en référence à l’accueil sur le sol algérien des représentants de mouvements de libération nationale à travers le monde, où de réfugiés politiques fuyant la dictature dans leurs pays respectifs.
Justice et liberté des peuples étaient les actions fortes que défendait l’Algérie à travers toutes les tribunes internationales.
L’Algérie sous la présidence Boumediène était aussi, comme l’ont rappelé les trois intervenants, celle qui a très tôt revendiqué pour le compte de la communauté internationale un nouvel ordre économique mondial. Alger a été l’inspiratrice de la conférence internationale tenue sous l’égide des Nations unies sur la nécessité d’un nouvel ordre économique international, étendu au social en 1974 et qui a vu l’intervention historique du Président Boumediène à travers un discours retenu comme document de travail.
Jeudi dernier, la Palestine et le Sahara occidental ont été au cœur des préoccupations. Les représentants de ces pays sont intervenus à la tribune pour rappeler combien l’engagement de l’Algérie était grand pour l’émancipation de ces peuples. «Nous sommes avec la Palestine, accusée ou accusatrice», cette réplique du défunt Président Boumediène en évoquant la lutte du peuple palestinien et pour marquer l’engagement de l’Algérie aux côtés de celui-ci, a été rappelée à l’assistance non sans une grande émotion dans le propos. A l’égard de la cause du Sahara occidental, même engagement et même détermination faisant référence au principe sacro-saint de la libre auto-détermination des peuples que défend depuis toujours l’Algérie.
L’évocation de ces deux causes sacrées par les représentants palestinien et saharoui a permis à ces derniers de rappeler la fidélité de la diplomatie algérienne, jusqu’à nos jours, à ce principe fondateur de la lutte de libération des peuples.
La manifestation a été clôturée par la remise par le directeur général d’El Moudjahid, M. Abdelmadjid Cherbal, d’une plaque commémorative à la veuve du défunt Président Houari Boumediène.
La manifestation avait démarré par la projection d’un court métrage éclairé par des extraits du discours prononcé par le défunt Président Boumediène, lors de la tenue de la conférence des non-alignés d’Alger en 1973.
Tahar Mohamed Al AnouarL’autodétermination des peuples, un principe sacré chez le défunt Président Boumediène
Le soutien constant et « sans réserve » apporté par le défunt Président Houari Boumediène à l’autodétermination des peuples en lutte pour le recouvrement de leur liberté avait fait qu’Alger était qualifiée de « la Mecque des révolutionnaires », ont souligné jeudi d’anciens proches de Boumediene.
Lors d’une conférence sur le thème « Boumediene et l’autodétermination des peuples », organisée au centre de presse d’El-Moudjahid, par l’association Machaâl Chahid, l’ancien haut responsable du FLN, M. Djelloul Melaïka, a apporté une somme de témoignages sur le soutien « sans réserve » apporté par Boumediene aux mouvements de libération à travers le monde.
« La défense des causes justes des peuples en lutte pour leur autodétermination et leur indépendance, notamment en Afrique, qui était un principe sacré du président Boumediene, avait fait dire à l’ancien militant indépendantiste bissau-guinéen, feu Amical Cabral, que « si les musulmans font leur prière dans les Lieux saints, les chrétiens au Vatican, les révolutions la font en Algérie ».
D’où le qualificatif « Alger, Mecque des révolutionnaires », donnée par Cabral dans les années 1960, alors en déplacement en Algérie, a expliqué M. Melaïka.
Il a, d’autre part, évoqué des faits relatifs à l’engagement du président Boumediene pour les causes des peuples colonisés, surtout en Afrique, en citant le cas du Mozambique, de la Guinée-Bissau, du Cap vert, alors sous-occupation portugaise, rappelant que Boumediene avait refusé de nouer des relations diplomatiques avec le Portugal du dictateur Salazar.
Le soutien aux militants anti-Apartheid avait conduit Boumediene, selon M. Melaïka, à recevoir Nelson Mandela et ses compagnons à la frontière algéro-marocaine avant l’indépendance de l’Algérie, ce qui avait été la cause de l’arrestation du leader de l’ANC à son retour en Afrique du Sud. « Non seulement, Boumediene soutenait les mouvements de libération dans le continent noir, le monde arabe et l’Amérique latine, mais il accueillait les leaders indépendantistes, en Algérie, où ils étaient formés politiquement et militairement », a-t-il ajouté.
S’agissant de la lutte du peuple palestinien, le président Boumediene avait laissé sa fameuses expression, « l’Algérie est avec la Palestine à tort ou à raison », a-t-il encore rappelé.
Boumediene a également fait du soutien à l’indépendance du peuple sahraoui sous domination marocaine, un principe puisé de l’expérience de l’Algérie en tant qu’ancien pays colonisé, a dit M. Melaïka, ajoutant qu’il a même convaincu le général Franco de reconnaître que la question sahraouie est un problème de décolonisation.
Sur le même sujet, M. Abderrazak Bouhara, vice-président du Conseil de la nation, a apporté son témoignage notamment sur le cas du Vietnam, où il était ambassadeur, en soulignant que Boumediene soutenait « sans réserve » la lutte du peuple vietnamien pour son indépendance dans les années 1960 et 1970.
« La position de l’Algérie vis-à-vis de la lutte du peuple vietnamien avait amené les leaders vietnamiens à demander à Boumediene de nouer des relations diplomatiques avec les Viet-minhs formant le gouvernement du Laos pour, selon eux, aider la cause du Vietnam, en étant en contact avec les ambassades occidentales sur place », a-t-il dit.
M. Bouhara a expliqué que la défense du droit des peuples colonisés à l’autodétermination a été héritée par Boumediene du mouvement national, mais aussi de sa formation politique en Egypte auprès des étudiants qui militaient pour l’indépendance des pays du Maghreb. L’engagement de Boumediene aux côtés des causes justes de par le monde a été également réaffirmé par les représentants de l’Autorité palestinienne et du Front Polisario, qui ont souligné l’aide apportée par l’Algérie à ces causes encore aujourd’hui, sans issue.
Mme Anissa Boumediene, l’épouse du défunt, a quant à elle a affirmé que le président était « pragmatique » dans ses positions de soutien aux peuples en lutte pour leur liberté, « privilégiant les faits aux paroles ».
Mme Boumediene a appelé, à cette occasion, les anciens collaborateurs ayant côtoyé le Président défunt de transmettre aux générations actuelles et à venir leurs témoignages. (APS) -
Le PARLACEN exhorte les deux parties à reprendre les négociations pour parvenir à une solution juste au conflit du Sahara occidental
Managua, 01/07/2010 (SPS) Le président du Parlement centraméricain (Parlacen), Jacinto Espinoza Suarez a exhorté mercredi à Managua, les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, « à faire des efforts pour la reprise des négociations pour parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui respecte l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-on appris de source proche de l’ambassade de la RASD à Mangua. M. Suarez qui recevait mercredi l’ambassadeur sahraoui au Nicaragua, Teyeb Suleiman, en marge des réunions du Parlement d’Amérique centrale, tenues mardi et mercredi derniers, s’est exprimé en faveur « d’une solution dans le cadre des résolutions des Nations Unies et s’est dit vivement préoccupé par la situation des droits de l’homme qui prévaut au Sahara occidental ». Il a également passé les différentes résolutions de son institution en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et son indépendance. Pour sa part, le diplomate sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental, exprimant la gratitude du peuple sahraoui au Parlement d’Amérique centrale pour le soutien à la lutte du peuple du Sahara occidental. (SPS) -
33e anniversaire de la disparition du Président Houari Boumediène : Un révolutionnaire, et un homme d’Etat
33e anniversaire de la disparition du Président Houari Boumediène : Un révolutionnaire, et un homme d’Etat
L’autodétermination des peuples, un principe sacré chez le défunt Président Boumediène
Recueillement, souvenir, évocation de l’itinéraire exceptionnel d’un révolutionnaire et homme d’Etat qui a marqué de sa personnalité et de son engagement pour la cause des opprimés la décennie 1970. C’est tout cela qui a caractérisé, jeudi dernier, la commémoration au Centre de presse d’El Moudjahid, du 30e anniversaire de la disparition du défunt Président de la République, Houari Boumediène. Cette commémoration a été mise sur pied par l’association Machaâl Chahid en coordination avec El Moudjahid. La manifestation a été rehaussée par la présence de la veuve du défunt, Mme Anissa Boumediène, par l’ambassadeur du Niger et des représentants du corps diplomatique, par la présence de personnalités nationales, des moudjahidine et la presse. M. Djelloul Melaïka, ancien vice-président de l’APN, et Abderrezak Bouhara, ancien ministre, sont intervenus au cours de cette rencontre qui a vu aussi Mme Anissa Boumediène évoquer la mémoire du défunt Président en défendant le bilan de l’action de celui-ci.
M. Djelloul Melaïka et Abderrezak Bouhara ont été les compagnons du Président Boumediène. M. Bouhara a cité Jean Lacouture, écrivain et journaliste bien connu, qui notait que 1962 a constitué l’acte de naissance d’un nouvel Etat et l’acte de décès de l’empire colonial français.
M. Djelloul Melaïka a présenté le défunt Président comme un homme qui avait une profonde conviction sur le bien-fondé et la légitimité du principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Mme Anissa Boumediène a rappelé le combat du défunt Président pour l’édification d’un Etat fort et moderne, la construction d’une économie indépendante.
Tous trois ont patiemment évoqué combien l’homme d’Etat a marqué sa décennie dans son propre pays, mais aussi à l’extérieur de celui-ci et notamment dans le milieu si influent à l’époque constituée par les pays du tiers-monde. L’action du défunt Chef d’Etat a été souligné en tant que promoteur d’une action interrompue en faveur de la paix et de la coopération internationale, d’un engagement en faveur de toutes les causes justes et de la liberté des peuples.
Cette position défendue âprement par le Président Boumediène rejoignait, selon les commentateurs de l’époque, les aspirations de la plus grande partie de l’humanité, dont l’évolution normale a été arrêtée par la main-mise coloniale et son expansion.
Tous ces principes ont été aussi présents dans les interventions des deux anciens compagnons du défunt, témoins privilégiés d’une époque où sonnait la libération des chaînes du colonialisme et de l’impérialisme, imposé aux peuples par les multinationales et leur volonté d’exploiter des richesses dont regorgaient les pays du tiers-monde. La politique étrangère de l’époque, dirigée par l’actuel Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, trouvait une expression sans réserve dans l’adhésion de notre pays aux principes du non-alignement et sa capacité à défendre la paix et la sécurité dans le monde. L’Algérie a été d’une grande influence à travers sa diplomatie dans le soutien des mouvements de libération nationale ou de réponse aux dictatures qui maintenaient sous leur étau les peuples d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine. Dans le cadre des Nations-unies, l’OUA (aujourd’hui Union africaine) au sein de la Ligue arabe, comme du Mouvement des non-alignés, l’Algérie à travers sa diplomatie a été très active dans la défense des intérêts des opprimés. Alger était appelée à l’époque la «Mecque des mouvements de libération», en référence à l’accueil sur le sol algérien des représentants de mouvements de libération nationale à travers le monde, où de réfugiés politiques fuyant la dictature dans leurs pays respectifs.
Justice et liberté des peuples étaient les actions fortes que défendait l’Algérie à travers toutes les tribunes internationales.
L’Algérie sous la présidence Boumediène était aussi, comme l’ont rappelé les trois intervenants, celle qui a très tôt revendiqué pour le compte de la communauté internationale un nouvel ordre économique mondial. Alger a été l’inspiratrice de la conférence internationale tenue sous l’égide des Nations unies sur la nécessité d’un nouvel ordre économique international, étendu au social en 1974 et qui a vu l’intervention historique du Président Boumediène à travers un discours retenu comme document de travail.
Jeudi dernier, la Palestine et le Sahara occidental ont été au cœur des préoccupations. Les représentants de ces pays sont intervenus à la tribune pour rappeler combien l’engagement de l’Algérie était grand pour l’émancipation de ces peuples. «Nous sommes avec la Palestine, accusée ou accusatrice», cette réplique du défunt Président Boumediène en évoquant la lutte du peuple palestinien et pour marquer l’engagement de l’Algérie aux côtés de celui-ci, a été rappelée à l’assistance non sans une grande émotion dans le propos. A l’égard de la cause du Sahara occidental, même engagement et même détermination faisant référence au principe sacro-saint de la libre auto-détermination des peuples que défend depuis toujours l’Algérie.
L’évocation de ces deux causes sacrées par les représentants palestinien et saharoui a permis à ces derniers de rappeler la fidélité de la diplomatie algérienne, jusqu’à nos jours, à ce principe fondateur de la lutte de libération des peuples.
La manifestation a été clôturée par la remise par le directeur général d’El Moudjahid, M. Abdelmadjid Cherbal, d’une plaque commémorative à la veuve du défunt Président Houari Boumediène.
La manifestation avait démarré par la projection d’un court métrage éclairé par des extraits du discours prononcé par le défunt Président Boumediène, lors de la tenue de la conférence des non-alignés d’Alger en 1973.
Tahar Mohamed Al AnouarL’autodétermination des peuples, un principe sacré chez le défunt Président Boumediène
Le soutien constant et « sans réserve » apporté par le défunt Président Houari Boumediène à l’autodétermination des peuples en lutte pour le recouvrement de leur liberté avait fait qu’Alger était qualifiée de « la Mecque des révolutionnaires », ont souligné jeudi d’anciens proches de Boumediene.
Lors d’une conférence sur le thème « Boumediene et l’autodétermination des peuples », organisée au centre de presse d’El-Moudjahid, par l’association Machaâl Chahid, l’ancien haut responsable du FLN, M. Djelloul Melaïka, a apporté une somme de témoignages sur le soutien « sans réserve » apporté par Boumediene aux mouvements de libération à travers le monde.
« La défense des causes justes des peuples en lutte pour leur autodétermination et leur indépendance, notamment en Afrique, qui était un principe sacré du président Boumediene, avait fait dire à l’ancien militant indépendantiste bissau-guinéen, feu Amical Cabral, que « si les musulmans font leur prière dans les Lieux saints, les chrétiens au Vatican, les révolutions la font en Algérie ».
D’où le qualificatif « Alger, Mecque des révolutionnaires », donnée par Cabral dans les années 1960, alors en déplacement en Algérie, a expliqué M. Melaïka.
Il a, d’autre part, évoqué des faits relatifs à l’engagement du président Boumediene pour les causes des peuples colonisés, surtout en Afrique, en citant le cas du Mozambique, de la Guinée-Bissau, du Cap vert, alors sous-occupation portugaise, rappelant que Boumediene avait refusé de nouer des relations diplomatiques avec le Portugal du dictateur Salazar.
Le soutien aux militants anti-Apartheid avait conduit Boumediene, selon M. Melaïka, à recevoir Nelson Mandela et ses compagnons à la frontière algéro-marocaine avant l’indépendance de l’Algérie, ce qui avait été la cause de l’arrestation du leader de l’ANC à son retour en Afrique du Sud. « Non seulement, Boumediene soutenait les mouvements de libération dans le continent noir, le monde arabe et l’Amérique latine, mais il accueillait les leaders indépendantistes, en Algérie, où ils étaient formés politiquement et militairement », a-t-il ajouté.
S’agissant de la lutte du peuple palestinien, le président Boumediene avait laissé sa fameuses expression, « l’Algérie est avec la Palestine à tort ou à raison », a-t-il encore rappelé.
Boumediene a également fait du soutien à l’indépendance du peuple sahraoui sous domination marocaine, un principe puisé de l’expérience de l’Algérie en tant qu’ancien pays colonisé, a dit M. Melaïka, ajoutant qu’il a même convaincu le général Franco de reconnaître que la question sahraouie est un problème de décolonisation.
Sur le même sujet, M. Abderrazak Bouhara, vice-président du Conseil de la nation, a apporté son témoignage notamment sur le cas du Vietnam, où il était ambassadeur, en soulignant que Boumediene soutenait « sans réserve » la lutte du peuple vietnamien pour son indépendance dans les années 1960 et 1970.
« La position de l’Algérie vis-à-vis de la lutte du peuple vietnamien avait amené les leaders vietnamiens à demander à Boumediene de nouer des relations diplomatiques avec les Viet-minhs formant le gouvernement du Laos pour, selon eux, aider la cause du Vietnam, en étant en contact avec les ambassades occidentales sur place », a-t-il dit.
M. Bouhara a expliqué que la défense du droit des peuples colonisés à l’autodétermination a été héritée par Boumediene du mouvement national, mais aussi de sa formation politique en Egypte auprès des étudiants qui militaient pour l’indépendance des pays du Maghreb. L’engagement de Boumediene aux côtés des causes justes de par le monde a été également réaffirmé par les représentants de l’Autorité palestinienne et du Front Polisario, qui ont souligné l’aide apportée par l’Algérie à ces causes encore aujourd’hui, sans issue.
Mme Anissa Boumediene, l’épouse du défunt, a quant à elle a affirmé que le président était « pragmatique » dans ses positions de soutien aux peuples en lutte pour leur liberté, « privilégiant les faits aux paroles ».
Mme Boumediene a appelé, à cette occasion, les anciens collaborateurs ayant côtoyé le Président défunt de transmettre aux générations actuelles et à venir leurs témoignages. (APS) -
Analyse macro économique comparée : Algérie, Maroc, Tunisie
L’essai s’est avéré bon pour le moral. Bien évidemment, nous ne devons pas réduire l’analyse des économies observées à ces quelque statistiques, ni y voir une sorte de satisfecit accordé à la gouvernance économique du pays. Beaucoup reste à faire et tous les algériens en sont convaincus. Mais ces données méritaient d’être réunies car elles peuvent contribuer à une plus juste appréciation de ce qui « se passe chez nous » dans le domaine économique.
Nous nous sommes intéressés en premier lieu aux niveaux des richesses nationales des trois pays mesurés par le PIB. En dollars courants, la banque mondiale évalue pour l’année 2008 les PIB de chacun des pays, selon le tableau qui suit:L’économie algérienne est la plus riche, c’est un fait.
Nous avons par la suite construit un tableau qui retrace le solde du compte courant et le solde budgétaire (moyenne des quatre années 2005/2008.
Financièrement, l’économie algérienne est la mieux lotie aussi bien du point de vue du solde extérieur que de la position budgétaire. C’est un autre fait.
Les moteurs de la croissance économique
Dans chacune des trois économies, la croissance économique est tirée par la consommation et l’investissement essentiellement et beaucoup moins par la productivité globale des facteurs qui reste faible dans les trois économies. Mais les trois économies présentent des différences intéressantes à relever quant à la place de la consommation de l’investissement dans cette croissance économique.
Sur la période 2005-2008, la croissance économique en Algérie a été tirée plus par l’investissement que par la consommation tant privée que publique. Les algériens investissent plus qu’ils ne consomment. Ils prépareraient donc mieux l’avenir que leurs deux voisins Maroc et Tunisie. Mais dans le même temps…. « Il ne faut pas trop tirer sur la corde ».
La consommation privée en Algérie semble la plus faible de la région mesurée par sa contribution à la croissance du PIB. L’Algérie sort pourtant, d’une décennie dramatique sur tous les plans et les algériens ont besoin d’améliorer leur niveau de consommation. Quand on sait en plus que la loi de finances complémentaire 2009 supprime les crédits à la consommation…?!
Le Maroc a fait des efforts d’investissement appréciables compte tenu du niveau de ses ressources. La croissance économique en Tunisie par contre, semble être plus le fait de la consommation des ménages, probablement celle des couches moyennes alimentée par les revenus des salariés des secteurs exportateurs largement dominés par les IDE (à 100% ou en partenariat). Ces observations sont confirmées par d’autres données chiffrées que fournit la banque mondiale et notamment celles relatives à la consommation et à l’investissement dans chacun des pays, mesurés par leurs parts respectives du PIB.
Rapportée au PIB, la consommation privée est la plus faible en Algérie et la plus élevée en Tunisie. Le Maroc semble mieux équilibrer consommation et investissement même si ici,en termes absolus, les niveaux de ces deux agrégats sont bien plus faibles qu’en Algérie.
Dans le domaine de l’investissement, les efforts de l’Algérie sont incontestables : 26,9% PIB en investissements nets et investissements de remplacements (amortissements) mais il faut surtout souligner les 5,9 % PIB en stocks, c’est-à-dire tous ces biens autres que le capital fixe et qui sont détenus par les unités de production. Cette rubrique (variation des stocks) inclue aussi les travaux en cours. Bien évidemment, on retrouve ici les efforts consentis dans le cadre des Plans de relance pour l’équipement du pays.
S’agissant du volet commerce extérieur, aussi paradoxal que cela puisse paraître, les importations de l’Algérie mesurées en termes de PIB sont les plus faibles de la région et les exportations moins élevées que celles de la Tunisie (encore une fois mesurée en termes de PIB, c’est-à-dire rapportées aux richesses de la Nation .
Bien évidemment, en valeur absolue,les importations de l’Algérie sont nettement plus importantes que celles de chacun des deux voisins mais rapportées aux richesses de chacune des nations, l’Algérie est le pays qui consacre le moins de ressources aux importations. S’agissant des exportations, nous savons que nous exportons des hydrocarbures quasi exclusivement au moment où le Maroc mais surtout la Tunisie exportent des produits manufacturés (mais usinés en bout de chaîne).
Que retenir ?
Comparée à la situation économique du Maroc et de la Tunisie,celle de l’Algérie apparaît ,si l’on en croit les chiffres de la Banque mondiale, plus « consistante ».
L’Algérie consacre plus de ressources que ses voisins à l’investissement et l’investisseur principal ici est l’Etat contrairement à la Tunisie et au Maroc où l’investissement privé, national mais aussi étranger, constitue l’essentiel de l’accumulation. Il est important que l’investissement privé en Algérie « bouge » plus qu’il ne le fait actuellement, mais il est à souligner aussi que la rente pétrolière est en bonne partie investie en Algérie même si le taux d’épargne reste excessivement élevé (52%) et qu’une partie de cette épargne devrait être consacrée à préparer les conditions qui aident et soutiennent l’investissement privé et à financer les nécessaires réformes dont à besoin l’économie pour engager l’ère de l’après pétrole.
S’agissant des équilibres financiers, l’économie algérienne est là aussi en meilleure situation que ses voisins ; c’est une économie désendettée, disposant de réserves importantes et d’un potentiel d’attrait des IDE intéressant que développent actuellement les importants plans d’équipement du pays. L’Algérie dispose aussi d’un fonds de régulation des recettes qui lui garantit une importante marge de manœuvre financière. Mais ces comparaisons étant faites, il faut insister sur les défis auxquels continue de faire face notre pays et dont le plus sérieux est celui de la gestion des recettes des hydrocarbures qui doivent être consacrées à un seul objectif: réduire la vulnérabilité de l’économie nationale en la diversifiant. Le choix des secteurs à développer reste, dans le cas de l’Algérie, un exercice complexe qui mérite une très grande attention.
Le second défi est bien sûr celui du chômage des jeunes. Les solutions d’attente actuellement mises en œuvre relèvent quoique puissent en dire leurs promoteurs d’un traitement social de ce fléau et la réflexion dans ce domaine est très en retard.
Le troisième défi est celui de la bataille des exportations hors hydrocarbures,domaine dans lequel nous en sommes encore à la litanie.
Par Abdelmadjid Bouzidi
Source : El Djazair.com