Mois : juillet 2010

  • Lecture de la Fatiha au Parlement Mauritanien Pour Mahfoudh Ali Beiba

    A la suite de la mort vendredi du président du parlement sahraoui Mafoudh Ali Beiba, le député abderahmane ould mini, a demandé ce matin aux députés de l’assemblée nationale mauritanienne de lire la fatiha. Au nom du Parlement mauritanien »j’aimerais exprimer notre sympathie et les condoléances à la famille et aux amis du président du parlement sahraoui décédé. » ajoute ould mini.
    Mahfoudh Ali Beiba était un des principaux dirigeants et fondateurs du Front populaire pour la libération de Saquyia El Hamra et du Río de Oro (Front Polisario), membre de son comité exécutif. Il a occupé plusieurs postes au sein de l’Etat sahraoui, notamment Premier ministre pour certains Gouvernements et président du Conseil national jusqu’à son décès.
    Depuis 1997, Mahfoudh Ali beiba préside la délégation sahraouie dans les négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies. Le décès subit de Mafoudh Ali Beiba a été unanimement reçu avec une sincère affliction par tous les mauritaniens et sahraouis 
    OUM TOUNSY, 4/7/2010
  • La purge ethnique continuelle du Maroc

    Par Thérèse ZRIHEN-DVIR  

    En Avril dernier, quelques 7000 chefs religieux musulmans exhortaient les déportations, apposant leurs signatures sur un document diffamatoire sur l’influence des chrétiens au Maroc, qu’ils décrivaient comme « travail de sape morale » et de « terreur religieuse. »

    Si nous avions une évaluation sur la risible équivalence morale, il aurait été bien difficile de l’abattre. Une petite mise à jour sur cette histoire dans laquelle le Maroc, moderne et modéré, continue d’appliquer l’interdiction de propagation stipulée dans la Charia ou même une prétendue propagation de religions non islamiques.
    Istanbul le 1er Juillet 2010 (Compass Direct News) : Les autorités marocaines ont expulsé huit chrétiens étrangers de leur pays la semaine dernière, faisant un total de 128 déportés chrétiens depuis le mois de Mars. Deux femmes étrangères mariées à des ressortissants marocains chrétiens étaient incluses dans la troisième vague de déportations depuis le mois de Mars, soulevant une sérieuse préoccupation sur le projet des autorités locales de harceler la croissante petite communauté protestante dans le pays.
    « Ils vivent tous dans la peur, » déclarait une source de Compass News, « parce que cela vise aussi des gens mariés. »
    Une des femmes, mère d’une fillette de six ans, fut diagnostiquée malade de cancer le mois dernier. Elle se vit forcée de laisser derrière son enfant.
    Une ressortissante espagnole, Sara Domene, âgée de 31 ans fut aussi expulsée le lundi 28 juin dernier, ajoutent les mêmes sources. Domene est une enseignante de langues dans le Sahara occidental, territoire sous souveraineté marocaine.
    Les autorités avaient convoqués les étrangers aux stations de police marocaines le vendredi 25 juin, les sommant de quitter le pays dans les vingt-quatre heures qui suivent, sous l’accusation d’être des « éléments menaçant l’ordre public. »
    D’autres ressortissants qui furent contraints de quitter le pays en fin de semaine venaient de la France, de l’Égypte, du Liban, de la Suisse, du Niger et de l’Espagne.
    Une source bien informée expliquait que les autorités marocaines expulsent essentiellement des chrétiens accusés de prosélytisme qui est illégal au Maroc, et pour mieux justifier ces expulsions, ils déclarent les étrangers comme une menace à l’état.
    La déclaration faite par les chefs religieux musulmans résulte d’une campagne de diffamations couvrant l’ensemble du pays, visant à dénigrer les chrétiens du Maroc les accusant de prosélytisme, soudoyant les locaux afin de les mener à se convertir.

     

  • Il était négociateur du Polisario Avec le Maroc : Décès de Mahfoud Ali Beïba

    Le président du Conseil national sahraoui (CNS, Parlement) et chef de la délégation sahraouie aux négociations avec le Maroc sur le Sahara occidental, Mahfoud Ali Beïba, est décédé vendredi d’une crise cardiaque, a annoncé hier le Front Polisario.

    Agé de 57 ans, Mahfoud Ali Beïba, également membre du secrétariat national du Front Polisario, est décédé dans un camp de réfugiés sahraouis, près de Tindouf, où il vivait depuis 1975. Mahfoud Ali Beïba présidait, depuis 1997, toutes les délégations sahraouies lors des négociations sur l’avenir du Sahara occidental menées avec le Maroc sous l’égide des Nations unies et était président du CNS depuis 2003. Il avait occupé en 1976 le poste de secrétaire général par intérim du Front Polisario, après la mort d’El Ouali Mustapha Sayed, fondateur du mouvement indépendantiste sahraoui. Il fut ensuite remplacé par Mohamed Abdelaziz, qui dirige toujours le mouvement. Mahfoud Ali Beïba fut également Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique, de 1982 à 1985, puis de 1995 à 1999. Né en 1953 dans la région de Saguia El Hamra, au Sahara occidental, il était marié et père de 3 enfants.
    Le Front Polisario a décrété une semaine de deuil à partir d’hier. L’avenir du Sahara occidental a donné lieu à quatre rounds de négociations à Manhasset, dans la banlieue de New York, depuis juin 2007, qui n’ont pas résolu le conflit concernant cette ancienne colonie espagnole, annexée en 1975 par le Maroc. Deux réunions informelles de négociations tenues en Autriche et en février près de New York n’ont pas fourni les progrès permettant d’ouvrir la voie à une cinquième série de négociations sous l’égide de l’ONU.
    EL WATAN, 4/7/2010


  • Le Maroc : un royaume sous protectorat français ?

    Les gestes de complaisance de Paris envers le royaume du Maroc sur le conflit sahraoui se succèdent, sans que cela ne suscite le moindre remous au sein de la communauté internationale, pourtant tenue par les engagements des Nations unies sur la question. Vendredi dernier, le Premier ministre français, François Fillon, a réitéré l’appui de Paris à la proposition d’autonomie marocaine, qu’il conçoit comme étant «la base la plus pertinente pour sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons». «Nous faisons tous nos efforts pour encourager la négociation autour de cette proposition et nous soutenons notamment tous les efforts de l’ONU et de son envoyé spécial pour y parvenir», a-t-il encore asséné, sans juger opportun de rappeler les principales résolutions du Conseil de sécurité de cette même ONU sur la question. Pour comprendre cet enthousiasme qui animait le Premier ministre français, il faut préciser que ce dernier recevait, à l’occasion, son homologue marocain, Abbas El-Fassi, pour signer une dizaine d’accords avec la France, à l’occasion de la 10e rencontre de haut niveau franco-marocaine, qui s’est tenue à Matignon. Plus zélé encore, El-Fassi a pour sa part accusé l’Algérie d’être «dans une position de statu quo». «L’arme de l’Algérie c’est l’achat des armes», pour le Front Polisario, a-t-il accusé, déplorant aussi que «les revenus du pétrole et du gaz algériens» aillent à «la propagande» et au «soutien du Polisario, au détriment du développement du pays et des besoins du peuple algérien». Illusion française Plus cynique, il plaidé pour «une solution politique et juste» qui sauvegarde «les liens d’amitié et de fraternité avec l’Algérie pour pouvoir construire le Maghreb arabe». «Je vous rappelle que la frontière orientale entre le Maroc et l’Algérie est fermée depuis 1995. Comment peut-on concilier un Maghreb arabe, de tous les peuples du Maghreb, avec une frontière fermée ?», a-t-il encore lancé. Tous les observateurs s’accordent à dire que cette rhétorique dont nous abreuvent les responsables et médias marocains, de façon assez récurrente depuis plusieurs années, est symptomatique d’un malaise profond. D’abord, le refus d’Alger de se soumettre au chantage marocain sur la question des frontières : le gouvernement de Sa Majesté a beau appeler à une «normalisation des relations entre les deux pays», mais comme il fait toujours abstraction de toutes les questions litigieuses, il ne pouvait y avoir d’avancée. Il y a entre autres la question de la réouverture des frontières, sur laquelle les Marocains seraient prêts à faire des concessions, eu égard à son caractère vital pour l’économie marocaine qui traverse actuellement une grave crise, et sur laquelle l’Algérie ne pourrait céder sans rien obtenir en contrepartie. Il y a, ensuite, cette épineuse question du Sahara Occidental qui bloque tout. Alors que les Marocains butent sur un nouvel échec après l’impasse des négociations, pour n’avoir pu faire la moindre concession sur son plan d’autonomie factice, ils vont chercher l’appui des puissances occidentales pour sortir de l’impasse. Et c’est de bonne guerre que Paris, en froid avec Alger, se propose pour porter «souverainement» la voix du Maroc. Les motifs de ce soutien indéfectible sont faciles à expliquer : après avoir perdu leurs entrées dans les circuits économiques algériens – résultat d’une succession de maladresses des dirigeants français greffée à la naissance d’une nouvelle conscience en Algérie –, et provoqué un conflit permanent avec Alger sur certains contentieux politiques et historiques, les Français se sont vus contraints de se rabattre sur Rabat, et de s’y accrocher comme une ultime chasse gardée, où ils continueront à bénéficier de toutes les largesses pour investir et exercer une influence indiscutable sur les choix stratégiques de ce pays. Il faut noter que Paris, qui continue à être le premier fournisseur du Maroc en armement, n’a jamais réussi à vendre, à titre d’exemple, ses rafales aux Algériens, en dépit de toutes les démarches entreprises pour reconquérir son ancienne colonie. Cela dit, ces nouvelles déclarations des dirigeants français, appuyant ostentatoirement la position marocaine sur la question sahraouie, ne peut que compliquer davantage les relations, déjà assez vulnérables, entre Alger et Paris. Même si rien ne doit étonner les Algériens qui, loin d’être dupes, n’espèrent plus grand-chose de ces professions de foi que auxquelles le président Sarkozy aime s’adonner épisodiquement pour entretenir l’illusion. Mussa Acherchour



  • Mahfoud Ali Beiba est mort d’une crise cardiaque – Quel avenir pour la cause sahraouie ?

    Mahfoud Ali Beiba, haut dirigeant du Front Polisario et principal négociateur sous l’égide de l’ONU avec le Maroc, est mort avant-hier d’une crise cardiaque dans son domicile au camp du 27-Février.

    Les responsables sahraouis ont décrété un deuil national d’une semaine à partir d’hier et annoncent la constitution d’un comité national dont des membres de la haute instance du Front Polisario pour l’organisation des funérailles qui auront lieu dimanche 4 juillet 2010. «A l’occasion de cette douloureuse occasion, qui constitue une perte pour le Front Polisario et le peuple sahraoui dans son ensemble, la présidence de la République sahraouie a décidé de décréter un deuil national de 7 jours, les drapeaux seront mis en berne et toutes les festivités seront ajournées», a indiqué le communiqué de la présidence sahraouie repris par l’agence SPS.
    «Il a été connu pour son patriotisme et dévouement sincère au profit de son peuple et sa cause nationale, ainsi que sa sagesse et sa sérénité», ajoute le communiqué.
    Mahfoud Ali Beiba, 57 ans, a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du Front Polisario avant de devenir, dès 1997, le président la délégation sahraouie dans les négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’Organisation des Nations unies. L’homme est connu pour son investissement total dans la recherche d’une solution juste et négociée avec le Maroc. Sage dans ses discours, Mahfoud Ali Beiba croyait dur comme fer à la voie pacifique pouvant résoudre le conflit sahraoui vieux de 35 ans, par l’exercice des Sahraouis de leur droit à l’autodétermination. «Nous maintenons toujours la voie de la négociation sous les auspices de l’ONU tant que la finalité est de parvenir à une solution référendaire», avait-il déclaré dans un entretien au Jeune Indépendant en mai 2008.
    Au sein de la direction du Front Polisario, il est l’un des personnages clés à plaider pour la continuité de la voie de la négociation. C’est lui qui avait mené les rounds des négociations à Manhasset (New York) puis en Autriche, et reste le principal interlocuteur du dossier avec la partie marocaine. Le départ de Mahfoud Ali Beiba laisse un vide qui ne sera pas aisé de combler tant son empreinte est grande. C’est aussi un homme politique de taille dont la mort vient de priver la cause sahraouie d’un élément clé puisqu’il occupe aussi le poste de président du conseil national du Front Polisario. A cet effet, le président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, avait adressé au président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, une lettre lui présentant à lui et au peuple sahraoui ses condoléances. «Le regretté avait consacré sa vie à la cause juste du peuple sahraoui. Il a démontré qu’il est l’expression sincère de la volonté de son peuple de briser l’étau du colonialisme, notamment lors de sa présidence du Front Polisario et du gouvernement sahraoui», a souligné M. Ziari. Y. M.

    Le Jeune Indépendant, 3/7/2010

  • Une délégation parlementaire algérienne assiste aux funérailles de Mahfoud Ali Beiba

    Smara (camps de réfugiés sahraouis), 0 4/07/2010 (SPS) Une délégation de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN) a assisté dimanche aux funérailles du président du Conseil national sahraoui (CNS), Mahfoud Ali Beiba.
    La délégation dépêchée par le président de l’APN , M. Abdelaziz Ziari , est conduite par son vice président, M. Mohamed Bourayou , compte également le président du groupe parlementaire d’amitié et de fraternité Algérie-Sahara occidental, M. Tayeb Houari.
    M. Ziari a chargé la délégation de remettre un message de condoléances au président de la République, secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz dans lequel il exprime ses « sincères » condoléances et toute sa compassion au peuple sahraoui.
    « Le peuple sahraoui perd en la personne de Mahfoud Beiba, un dirigeant émérite du Front populaire pour la libération de Saguia El Hamra et Rio de Oro qui mène la lutte du peuple sahraoui pour son droit à l’autodétermination conformément aux résolutions de la légalité internationale », a écrit M. Ziari dans son message.
    « Convaincu de la justesse de la cause de son peuple, le défunt à consacré sa vie pour permettre au peuple sahraoui de recouvrer ses droits reconnus par la légalité internationale », a-t-il indiqué.
    « Tout au long de son parcours, Mahfoud Ali Beiba a exprimé la volonté du peuple sahraoui à mettre fin à l’occupation notamment après sa désignation à la tête du Front Polisario suite à la mort d’El-Ouali Mustapha Sayed et ensuite à la tête du gouvernement et du CNS », a ajouté M. Ziari.
    Le président de l’APN a également précisé que « lors des différents rounds des négociations de Manhasset (Etats Unis), le regretté a exprimé pleinement la volonté de son peuple et son attachement à ses droits inaliénables ».
    Dans ce cadre, M. Ziari a réitéré la disponibilité de l’APN à « renforcer les relations » entre les deux institutions législatives en Algérie et en République arabe sahraouie démocratique.
    Il a également salué les efforts « incessants » du défunt pour consolider les relations entre les deux institutions algérienne et sahraouie, objectif, a-t-il dit, que nous oeuvrerons à concrétiser dans l’intérêt des deux peuples. (SPS)





  • Le président de la République présente ses condoléances à son homologue algérien à la suite de la mort de son frère

    Bir Lahlou, 03/07/2010 (SPS) Le président de République, Mohamed Abdelaziz, a présenté samedi ses « vives condoléances » à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, à la suite de la mort de son frère, Dr. Mostafa Bouteflika, survenue ce vendredi, selon une lettre dont une copie est parvenue à SPS.
    « En ces moments difficiles, permettez-moi de vous adresser en mon nom personnel, au nom du Gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique et du peuple sahraoui, nos vives et sincères condoléances et à travers votre Excellences , tout le peuple algérien et tous les membres de votre respectable famille », a écrit le président de la République dans sa lettre à son homologue algérien.
    Il a enfin imploré Dieu le Tout puissant d’accueillir l’âme du défunt dans son ample Paradis et « à Dieu nous appartenons et à lui nous reviendrons ». (SPS)
  • La RASD décrète un deuil national de 7 jours à la suite du décès tragique du président du conseil national

    Bir Lehlu (territoires libérés), 03/07/2010 (SPS) La Présidence de la RASD a décrété un deuil national d’une semaine à partir de ce samedi, à la suite du décès tragique du président du conseil national, Mafoudh Ali Beiba, mort, vendredi à son domicile au camp du 27 février, en raison d’une crise cardiaque, selon un communiqué parvenu à SPS.
    A cette occasion la Présidence de la République a annonce la constitution d’un comité national dont des membres de la haute instance du front Polisario pour l’organisation des funérailles qui auront lieu dimanche 4 juillet 2010, a ajouté la même source.
    Il s’agit de Mhamed Khadad, coordinateur sahraoui avec la Minurso , Mohamed lamine Ahmed, conseiller à la Présidence, Mbarek Lehdeib, vice président du CN sahraoui, Hammada Selma et Sid’Ahmed Tayeb, respectivement : ministre de la justice et ministre de la santé publique, Mohamed El ouali, directeur de la sécurité, Brahim Beila, procureur de la République, Brahim Mokhtar, représentant du front Polisario en Suède et le directeur du protocole, Habiboullah Elkori.
    M. Mahfoudh Ali Beiba né en 1953 à Saguyia El Hamra, marié et père de trois filles. Il était l’un des principaux dirigeants et fondateurs du Front populaire pour la libération de Saquyia El Hamra et du Río de Oro (Front Polisario), membre de son comité exécutif et a été nommé au poste de secrétaire général adjoint du POLISARIO.
    Il a occupé plusieurs postes au sein de l’Etat sahraoui, notamment Premier ministre pour certains Gouvernements et président du Conseil national s mandats jusqu’à son décès.
    Depuis 1997, Mahfoudh Ali beiba préside la délégation sahraouie dans les négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies..
    Il a été connu par son patriotisme et dévouement sincère au profit de son peuple et sa cause nationale, ainsi que sa sagesse et sa sérénité, a conclu le communiqué. (SPS)
  • Première semaine afro-chilienne en août à Santiago pour faire connaître la cause sahraouie

    Alger,02/07/ 2010 (SPS) La première semaine afro-chilienne se tiendra à Santiago (Chili) entre les 9 et 14 août prochain, en vue de faire connaître la question sahraouie et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, énoncé dans les résolutions onusiennes, a affirmé vendredi le président de l’Association latino-américaine de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Esteban Silva Cuadra.
    Cette semaine verra la participation de plusieurs associations et comités de solidarité représentant plusieurs pays d’Amérique Latine et d’Afrique dont l’Algérie, a précisé M. Cuadra, également secrétaire général chargé des relations internationales du parti Juntos Podemos et enseignant universitaire au Chili, lors d’une rencontre avec le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Mehrez Lamari, qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur sahraoui à Alger, M. Ibrahim Ghali.
    Cette rencontre sera l’occasion de rappeler les principaux mouvements de libération en Amérique Latine et en Afrique dont l’Algérie, a-t-il indiqué. La lutte du peuple sahraoui pour son droit légitime à l’autodétermination, énoncé dans les résolutions onusiennes et la lutte du peuple chilien pour la consécration de la démocratie et le renversement du régime dictateur de Pinochet, seront les principales questions inscrites au programme de cette rencontre.
    Cette rencontre sera l’occasion de souligner l’importance de la solidarité et de l’entraide entre les peuples africains et latino-américains, ainsi que de réitérer l’appel de l’ONU en vue d’accélérer la mise en oeuvre des décisions du Conseil onusien de sécurité au profit du peuple sahraoui et de son droit à l’autodétermination, a-t-il estimé.
    M. Cuadra a salué la qualité des relations historiques existant entre l’Algérie et le Chili, soulignant la nécessité de les approfondir et de les renforcer dans les domaines politique et culturel.
    M. Lamari a souligné, pour sa part, l’importance d’approfondir la coopération avec les pays d’Amérique Latine notamment le Chili en vue de soutenir le peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination et l’instauration d’un état indépendant.
    M. Mehrez Lamari a précisé dans ce sens, qu’une semaine d’ »amitié et de solidarité avec le Sahara occidental » sera organisée du 4 au 10 juillet, dans le cadre du jumelage entre Alger et la ville d’Al Aaiun.
    Une importante délégation politique sahraouie composée de 10 militants de Droits de l’homme, des résistants sahraouis et des représentants de la société civile et du front Polisario prendront part à cette semaine organisée à l’initiative de la commune d’Alger-centre.
    Alger abritera du 7 au 27 juillet l’Université d’été et de la jeunesse à Sidi Fredj avec la participation de près de 100 jeunes sahraouis, ajoute M. Lamari.
    Les thèmes inscrits au programme de cette universités d’été porteront sur la présentation de la cause sahraouie et de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination légitime, l’édification de son Etat indépendant et le recouvrement de ses droits aliénés, outre les questions liées aux droits de l’homme et à la démocratie.
    De son coté, l’ambassadeur du Sahara occidental à Alger a souligné l’importance de l’intensification de ce type de rencontres de solidarité organisées en Algérie ou dans les pays amis dont le Chili.
    Ces rencontres contribueront à faire connaître les derniers développements au Sahara occidental, a-t-il affirmé, qualifiant d’ »excellente » l’initiative du Chili qui devrait être élargie aux pays de l’Amérique latine.
    M. Ghali a fait part de son intention de poursuivre son action en coordination avec le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) afin d’assurer le succès des manifestations de soutien à la cause sahraouie, rappelant la tenue en juillet à Alger de la semaine d’amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui et de l’université d’été. (SPS)



    020/090/700 021500 JUL 010 SPS















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  • L’emprisonnement du fils de l’ex président mauritanien: « une vengeance » contre son père (juristes)

    El Aaiun (territoire occupés), 02/07/2010 (SPS) Le fils de l’ex président mauritanien Sidi Ould Haidalla est toujours emprisonné par l’Etat marocain qui veut « se venger » des positions de son père en faveur de la question sahraouie, a-t-on appris de sources judiciaires sahraouies.
    Dans une lettre récemment adressée au rassemblement des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, le prisonnier Sidi Mohamed Haidalla qui se trouve actuellement à la prison marocaine de Salé a indiqué que son emprisonnement, en date du 13 juillet 2007, vise à ternir son image et celle de son père sur le plan international et à l’amener à renoncer à ses positions à l’égard de la question sahraouie.
    La question du Sahara occidental « nous a coûté nos vies et nous n’y renoncerons pas. Les prisons marocaines ont renforcé notre attachement à celle-ci et à sa légitimité », a-t-il précisé.
    Il a également indiqué que la vengeance de l’Etat marocain contre son père « est une vérité qui a été affirmée par le délégué général de l’administration pénitentiaire marocaine ».
    Dans ce sens, le député Elkassem Ould Belali avait souligné que « les autorités marocaines, qui s’ingèrent dans les affaires de la Mauritanie, punissent le fils de l’ex président Ould Haidalla pour se venger des positions de son père à l’égard de la question sahraouie », appelant Rabat à mettre un terme à ces pratiques. (SPS)