Mois : juillet 2010

  • Un étudiant sahraoui arrêté par la police marocaine à la ville occupée d’El Aaiun

    El Aaiun (territoires occupés) 18/07/2010 (SPS) Un étudiant sahraoui, Ahmed Salem Dahi a été arrêté la semaine dernière par la police marocaine dans la ville occupée d’El Aaiun, a rapporté le Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l’Homme (CODESA).
    Selon une déclaration de l’étudiant sahraoui, « il a été arrêté par quatre membres de la police marocaine déguisés en civil et l’ont forcé à monter dans une voiture et l’ont conduit au centre de sécurité de la ville, puis soumis à la torture, aux interrogatoires et aux mauvais traitements pendant plus de trois heures », a indiqué la même source.

    Il a été interrogé sur ses relations avec un groupe d’étudiants sahraouis, sa position sur la question du Sahara occidental et sa participation aux manifestations pacifiques organisées par les étudiants sahraouis et les diplômés chômeurs, avant d’être libéré, a-t-on ajouté.

    L’étudiants sahraouis, Ahmed Salem Dahi est né en 1985 à El Aaiun occupée, au Sahara occidental, étudiant en troisième année à la Faculté des arts et des sciences humaines à l’Université d’Ibn Zohr à Agadir (Maroc). (SPS)
  • Le président de la République gratifie Ricardo Alarcón de Quesada de la médaille du 20 mai

    Chahid El Hafed, 17/07/2010 (SPS) Le Président de la République, Mohamed Abdelaziz, a gratifié samedi, le président de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire de Cuba, Ricardo Alarcon de Quesada, de la médaille du 20 mai, la plus haute distinction de la révolution sahraouie, en reconnaissance au soutien du peuple et du Gouvernement cubains à la juste cause du peuple sahraoui. « J’ai l’honneur de vous octroyer, Monsieur le Président, la médaille du20 mai, en reconnaissance à la République de Cuba, de ses symboles nationaux, son parti et son peuple pour leurs positions historiques en faveur des droits des peuples en général et en particulier le peuple sahraoui », a déclaré le président sahraoui au cours du déjeuner en l’honneur du président de l’Assemblée national du pouvoir populaire de Cuba et la délégation qui l’accompagne. Le président de la République a souligné le rôle de commandant Fidel Castro, dans sa longue lutte pour le droit des peuples d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et dans le monde à vivre dans la liberté, la dignité et la justice. M. Mohamed Abdelaziz a également exprimé sa gratitude pour la position de Cuba avec la juste lutte du peuple sahraoui ont, à travers laquelle des milliers d’étudiants sahraouis ont été diplômés par les universités cubaines dans les différentes spécialités. Par ailleurs, le président de la République a également salué l’Algérie pour sa position de principe en faveur de la décolonisation du Sahara occidental et l’autodétermination de son peuple. L’Algérie, a-t-il dit a ouvert ses bras et son territoire pour accueillir des milliers de femmes, enfants et vieillards sahraouis fuyant les massacres de l’occupation marocaine. « Depuis plus de 30 ans, le Gouvernement du Maroc continue d’occuper une partie de la République sahraouie, divisant le territoire avec un mur militaire de plus de 2000 kilomètres, pratiquant contre les citoyens sahraouis sans défense toutes sortes de répression brutale et pillant les ressources naturelles du Sahara occidental », a-t-il déploré. D’autre part il a rendu hommage à de la résistance pacifique sahraouie à travers l’Intifada de l’indépendance déclenchée depuis 2005 dans les territoires occupés du Sahara occidental , sud du Maroc et dans les universités marocaines appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Enfin rappelé que la visite du président de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire de Cuba, Ricardo Alarcon de Quesada, sera l’occasion pour renforcer les liens de fraternité et d’amitié entre les deux pays frères et la République sahraouie et la République de Cuba, et entre le Conseil national sahraoui (Parlement) et l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire de Cuba. (SPS)
  • Guinée-bissau : Le narco-Etat en ligne de mire ?

    Antonio Pacheco 

    Le pays est au centre du trafic de drogue entre Amérique latine et Europe. Les habitants attendent une intervention armée extérieure pour y mettre fin.
    Correspondant en Afrique lusophone Le 25 juin dernier, dans une décision considérée comme une « provocation » par la communauté internationale, le président de Guinée-Bissau, Malam Bacai, a nommé le peu recommandable général Antonio Indjai commandant des forces armées. Considéré comme un des principaux responsables du dernier coup de force au sein de l’armée de l’ancienne colonie portugaise, le 1er avril dernier, qui a renversé le chef d’état-major, l’officier était jusque-là « numéro 2 » de l’armée.
    Le général Indjai, qui parle uniquement le créole, est installé dans les casernes de Mansoa, qui abritent une unité spéciale, constituée de ses fidèles et jugée particulièrement efficace, à 60 km de Bissau, d’où il contrôle l’accès à la capitale.
    Une lettre des bailleurs de fonds, rendue publique à la veille de la nomination d’Antonio Indjai à la tête de l’armée, exprimait la stupeur et la condamnation de la communauté internationale devant la possibilité d’un tel choix. Le général Indjai s’était notamment illustré en menaçant publiquement la population de Bissau de massacre. L’officier mutin avait porté de graves accusations contre le Premier ministre et le chef d’état-major en fonction, jetant ce dernier en prison, où il se trouve toujours.
    Le coup de force du 1er avril fut aussi organisé par Bubo Natchubo, ex-comandant militaire de la marine. Il est intervenu à partir des installations des Nations Unies à Bissau, où il s’était refugié – dans une démarche très peu claire pour la force de casques bleus! Bubo Natchubo est considéré par Interpol comme un des « barons » locaux de la drogue, de même que le chef d’état-major de l’aviation.
    Il y a des indices de connexions anciennes et importantes entre des secteurs de l’armée et les différents circuits illégaux de narcotrafic et de fourniture d’armes aux mouvements rebelles de Casamance (Sénégal). Tous les assassinats de militaires et cadres politiques des dernières années, singulièrement depuis l’assassinat du president Nino Viera, en mars 2009, semblent, selon des rapports de l’Onu, le résultat de guerres intestines pour contrôler les circuits de la drogue.
    L’administration bissau-guinéenne défend régulièrement le bien-fondé du combat contre la drogue, sans que l’on sache en quoi il consiste. Régulièrement, le chef de l’Etat, le gouvernemernt et les cadres supérieurs relancent l’alerte au sujet du risque, pour le pays, de devenir un « narco-Etat » en « exigeant » des bailleurs de fonds un financement pour mieux combattre cette plaie.
    Pour le trafic, les chefs militaires disposent d’un réseau constitué par les soldats, recrutés surtout dans une logique de fidélité tribale. Des pêcheurs et agriculteurs sont associés au système dans la même logique ethnique. Et les moyens de l’armée sont mis au service du transport de la drogue.
    Le trafic est une tradition locale, qui commence parmi les respectables « mamas » qui font la navette entre Bissau, Paris et Lisbonne. Avec l’ archipel des Bijagos (un site protégé par l’Unesco) et des centaines d’ilôts isolés le long des fleuves, ce pays est l’endroit idéal pour garder la cocaïne de Colombie destinée à l’Europe. Une communauté importante d’immigrés des pays voisins (Mali, Mauritanie) assure les liaisons vers le nord-ouest (Maroc et Iles Canaries), d’où la drogue part pour l’Europe. Les autorités américaines affirment qu’il existe des liens entre les Farc de Colombie et des organisations sahéliennes proches d’Al Qaeda, qui garantissent le transport de la drogue dans le Sahel.
    Les observateurs internationaux considèrent probable une prochaine intervention armée extérieure, comme ce fut le cas au Panama au temps de Bush père, pour éradiquer le narco-Etat guinéen; une telle opération pourrait rassembler les Etats-Unis et une force d’intervention d’alliés africains connaissant la Guinée, soit l’Angola, voire le Cap Vert.
    Les partis politiques proches du pouvoir militaire commencent à en parler; ils rejettent ce risque pour la souveraineté du pays. Mais des Guinéens de la rue en parlent ouvertement comme d’un espoir. 
    La Libre.be, 19/7/2010
  • Belliraj: prison à vie confirmée

    La cour d’appel marocaine a confirmé la sentence du Belgo-Marocain.

    La cour d’appel de Salé (Maroc) a confirmé samedi la peine de prison à perpétuité frappant Abdelkader Belliraj, ce ressortissant belgo-marocain condamné en juillet 2009 pour avoir dirigé un réseau terroriste de trente-cinq membres, démantelé en février 2008. Son frère Salah a, en revanche, vu sa peine réduite de 8 à 5 ans de détention.
    La chambre criminelle a confirmé les jugements prononcés en première instance à l’encontre de Mohamed El Yousfi, Redouane Khalidi, Abdessamad Bennouh, Abdellah Remache, Jamal El Bay, Hossein Brighach et Abdellatif Bekhti, tous condamnés à 30 ans de prison ferme. Elle a aussi confirmé les autres peines prononcées, allant de un an avec sursis à 15 ans ferme.
    La cour a décidé de réduire de 25 à 10 ans de prison ferme les peines prononcées en première instance à l’encontre de Mustapha Moâtassim et Mohamed Marouani, leaders de deux partis, l’un banni et l’autre interdit, et de 20 à 10 ans de prison ferme celles frappant Ma-El Ainin Alaa Badella et Abdelhafid Sriti, ancien correspondant au Maroc de la chaîne de télévision libanaise Al-Manar, proche du Hezbollah. Réagissant à ce verdict, Sakina Kada, épouse d’Abdelhafid Sriti, a déclaré à l’Associated Press qu’elle n’accordait « aucune importance aux sentences prononcées contre les prisonniers politiques et que 25, 20, 10 ou 5 ans de détention restent des chiffres sans valeur ».
    Me Khalid Sefiani, avocat des détenus politiques, a estimé que ces réductions de peine « ne veulent rien dire car le seul verdict que la défense attendait est l’acquittement pur et simple ». Pour lui, « le verdict est de nature politique et le plus grand perdant n’est autre que le Maroc ». (AP)

  • Un "raid" très ludique

    Politique | Liens avec le Maroc
    Un « raid » très ludique

    Frédéric Chardon

    Plusieurs mandataires bruxellois, invités par le Maroc, visitent actuellement le Sahara occidental. Si le lobbying est clair, le programme est light…
    Depuis le 14 juillet (et jusqu’au 21), le gouvernement marocain organise la 7e édition du « Raid des Marocains du Monde ». Officiellement, ce voyage estival à travers le royaume chérifien vise à maintenir un lien avec les émigrés marocains. Sont particulièrement visés : tous les élus européens d’origine marocaine ou considérés comme « amis du Maroc« .
    Sympathique. Toutefois, l’édition 2010 du Raid a pris une tournure nettement plus politique. En effet, l’expédition d’une centaine d’invités, dont un groupe d’élus bruxellois PS, MR et CDH, se déroule actuellement au Sahara occidental, grande région côtière située au sud du Maroc.
    Pour rappel, cette ancienne colonie espagnole avait été annexée de fait en 1975 par le Maroc lors de la « Marche verte » orchestrée par le roi Hassan II. Des centaines de milliers de civils marocains s’étaient rendus dans cette région, considérée par les autorités marocaines comme leur propriété historique, mais dont une partie des habitants réclament l’indépendance. Problème : l’Onu n’a jamais reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Et le Raid 2010 a donc pour objectif de vanter à l’étranger, et singulièrement en Europe, les mérites de la présence marocaine.
    Conséquence : ce périple tous frais payés met mal à l’aise certains mandataires belges. Notamment les Ecolos bruxellois qui ont tous refusé l’invitation du gouvernement marocain. « Ce voyage que l’on m’a proposé manque de fond. Le programme est avant tout ludique. En outre, je n’estimais pas opportun d’y aller car il n’y a pas de liens réels avec mon mandat au Parlement bruxellois« , explique Ahmed Mouhssin, député régional Ecolo.
    Pour lui, l’opération de séduction de la part du gouvernement marocain est évidente.  » On sent bien qu’il veut influencer la position des élus belges sur le Sahara occidental. Même si c’est légitime diplomatiquement, j’espère que les mandataires qui y sont partis n’ont pas laissé leur esprit critique en Belgique « 
    Un programme assez light ? En effet, mais avec une ligne politique assez claire Selon le document en notre possession qui détaille les activités proposées aux « amis du Maroc » (dont les quelques élus belges) prévoit par exemple une course de dromadaires à Dakhla (ville côtière), des animations folkloriques sur la plage, un défilé de mode sahraouie, une exposition photos. Ou encore « l’organisation d’une soirée thématique en commémoration de la Marche verte, en tenue officielle (Gandoura rouge avec étoile verte), sur fond de musique de la Marche verte. »
    A l’égard de ce Raid 2010, Pierre Galand, ex-sénateur PS et président du Centre d’action laïque, a des mots très durs. En sa qualité de responsable de la Coordination européenne des comités de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), il estime que « le Maroc utilise la présence de nombreux marocains dans les pays européens, notamment en Belgique, pour faire pression sur les élus et vendre son projet d’annexion. Mais on visite toujours les mêmes entreprises, les mêmes habitations sociales, mais sans préciser que seuls les colons marocains y ont accès  » Un voyage ludique, oui, mais idéologiquement très cadenassé
    Ironiquement, il ajoute : « Philippe Moureaux a effectué exactement le même périple avant les dernières élections très discrètement. Et c’était vraiment pour séduire l’électorat marocain de Molenbeek Ce voyage me fait penser à la visite parlementaire en Corée du Nord organisée par le gouvernement communiste pour sa propre propagande et où Willy Burgeon s’était ridiculisé. » 
    La Libre.be, 19/7/2010
  • Un étudiant sahraoui arrêté par la police marocaine à la ville occupée d’El Aaiun

    El Aaiun (territoires occupés) 18/07/2010 (SPS) Un étudiant sahraoui, Ahmed Salem Dahi a été arrêté la semaine dernière par la police marocaine dans la ville occupée d’El Aaiun, a rapporté le Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l’Homme (CODESA).
    Selon une déclaration de l’étudiant sahraoui, « il a été arrêté par quatre membres de la police marocaine déguisés en civil et l’ont forcé à monter dans une voiture et l’ont conduit au centre de sécurité de la ville, puis soumis à la torture, aux interrogatoires et aux mauvais traitements pendant plus de trois heures », a indiqué la même source.

    Il a été interrogé sur ses relations avec un groupe d’étudiants sahraouis, sa position sur la question du Sahara occidental et sa participation aux manifestations pacifiques organisées par les étudiants sahraouis et les diplômés chômeurs, avant d’être libéré, a-t-on ajouté.

    L’étudiants sahraouis, Ahmed Salem Dahi est né en 1985 à El Aaiun occupée, au Sahara occidental, étudiant en troisième année à la Faculté des arts et des sciences humaines à l’Université d’Ibn Zohr à Agadir (Maroc). (SPS)
  • Le président de la République gratifie Ricardo Alarcón de Quesada de la médaille du 20 mai

    Chahid El Hafed, 17/07/2010 (SPS) Le Président de la République, Mohamed Abdelaziz, a gratifié samedi, le président de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire de Cuba, Ricardo Alarcon de Quesada, de la médaille du 20 mai, la plus haute distinction de la révolution sahraouie, en reconnaissance au soutien du peuple et du Gouvernement cubains à la juste cause du peuple sahraoui. « J’ai l’honneur de vous octroyer, Monsieur le Président, la médaille du20 mai, en reconnaissance à la République de Cuba, de ses symboles nationaux, son parti et son peuple pour leurs positions historiques en faveur des droits des peuples en général et en particulier le peuple sahraoui », a déclaré le président sahraoui au cours du déjeuner en l’honneur du président de l’Assemblée national du pouvoir populaire de Cuba et la délégation qui l’accompagne. Le président de la République a souligné le rôle de commandant Fidel Castro, dans sa longue lutte pour le droit des peuples d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et dans le monde à vivre dans la liberté, la dignité et la justice. M. Mohamed Abdelaziz a également exprimé sa gratitude pour la position de Cuba avec la juste lutte du peuple sahraoui ont, à travers laquelle des milliers d’étudiants sahraouis ont été diplômés par les universités cubaines dans les différentes spécialités. Par ailleurs, le président de la République a également salué l’Algérie pour sa position de principe en faveur de la décolonisation du Sahara occidental et l’autodétermination de son peuple. L’Algérie, a-t-il dit a ouvert ses bras et son territoire pour accueillir des milliers de femmes, enfants et vieillards sahraouis fuyant les massacres de l’occupation marocaine. « Depuis plus de 30 ans, le Gouvernement du Maroc continue d’occuper une partie de la République sahraouie, divisant le territoire avec un mur militaire de plus de 2000 kilomètres, pratiquant contre les citoyens sahraouis sans défense toutes sortes de répression brutale et pillant les ressources naturelles du Sahara occidental », a-t-il déploré. D’autre part il a rendu hommage à de la résistance pacifique sahraouie à travers l’Intifada de l’indépendance déclenchée depuis 2005 dans les territoires occupés du Sahara occidental , sud du Maroc et dans les universités marocaines appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Enfin rappelé que la visite du président de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire de Cuba, Ricardo Alarcon de Quesada, sera l’occasion pour renforcer les liens de fraternité et d’amitié entre les deux pays frères et la République sahraouie et la République de Cuba, et entre le Conseil national sahraoui (Parlement) et l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire de Cuba. (SPS)
  • La journée mondiale Nelson Mandela célébrée à Alger

    La journée mondiale Nelson Mandela, coïncidant avec sa date de naissance, a été célébrée dimanche à Alger en présence de plusieurs personnalités nationales historiques.
    Organisée par le bureau d’information des Nations-Unies à Alger et l’Association Machaâl Chahid, cette journée est célébrée après que l’Assemblée générale de l’ONU eut adopté en 2009 la résolution instituant le 18 juillet journée internationale Mandela, à compter de l’année 2010.
    Né en 1918, Nelson Rolihlahla Mandela (de son nom tribal Madiba) a été un des leaders historiques de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, lorsqu’il avait intégré l’African national Congres (ANC), dont il deviendra plus tard commandant en chef. Son combat lui a valu un emprisonnement de 27 années et n’a été relâché qu’en 1990.
    Quatre années plus tard, il a été élu premier président noir d’Afrique du Sud et avait alors mené une politique de réconciliation nationale entre les populations noires et blanches d’Afrique du Sud.
    C’est ainsi qu’il reçoit, en 1993, le prix Nobel de la paix en même temps que l’ancien président sud-africain F. W. De Klerk.
    Durant son combat, Mandela avait séjourné en Algérie, dans les années 1960, avant d’y effectuer une visite historique en 1990, juste après sa libération.
    Dans leurs témoignages, les moudjahidine ayant animé cette conférence-débat organisée au forum El Moudjahid, ont rendu hommage à cet homme qui « porte l’Algérie dans le coeur « , pays qu’il avait qualifié « de Mecque des mouvements de libération », ont-il relevé.
    Dans son intervention, M. Abdelhamid Mehri, moudjahid, a rappelé que la direction de la Révolution algérienne avait mené le même combat que celui de l’Afrique du Sud, rappelant que des militants de mouvements de libération d’Afrique, dont Nelson Mandela, avaient séjourné en Algérie et bénéficié d’une formation militaire.

    M. Mehri qui s’est dit « honoré » d’avoir accueilli en Algérie Mandela en 1990, a souligné que ce combattant a réussi à mettre en place les bases d’une réconciliation nationale en Afrique du Sud, faisant remarquer dans le même sillage que l’Algérie continuera de combattre les « séquelles » du colonialisme français.
    En ce sens, il a estimé que « la réconciliation (avec la France) ne peut être possible et effective » tant que de l’autre côté « on continue encore à glorifier le colonialisme ».
    Pour sa part, le moudjahid Abdelkrim Hassani a fait le parallèle entre le combat de Mandela et la Déclaration du 1er-Novembre, affirmant que l’Algérie a consenti des sacrifices pour recouvrir sa liberté et sa dignité alors que le leader sud-africain a réussi à faire des Sud-africains (Noirs et Blancs), « des frères alors qu’ils étaient des ennemis inconciliables ».
    De son côté, la moudjahida Leila Tayeb a affirmé avoir découvert en Mandela un « combattant invétéré, mais aussi une personne pleine d’humilité, de modestie ».
    A l’occasion de cette journée, dans un message du secrétaire général de l’Onu, lu par le Coordonnateur résident du système des Nations-unies en Algérie et directeur du Centre d’information de l’Onu à Alger, M. Mamadou Mbye, Mandela a été qualifiée de « personnalité exceptionnelle », relevant que « sa vie, son énergie et sa droiture sont un exemple pour (…) tous ».
    « L’oeuvre accomplie par Mandela l’a été au prix d’un grand sacrifice personnel pour lui-même et pour sa famille. Son sacrifice a non seulement servi le peuple et sa propre nation, l’Afrique du Sud, mais a rendu aussi le monde meilleur pour tous les peuples », est-il mentionné dans le message du SG de l’Onu, « remerciant » Mandela pour « tout ce qu’il a entrepris pour la liberté, la justice et la démocratie.

    Ministère des Affaires Etrangères (Algérie)
    Commentaire de Diaspora Saharaui :  
    Mandela est un fervent défenseur de la cause sahraouie. L’Afrique du Sud reconnaît la RASD et refuse de se plier au fait accompli par l’invasion militaire du Sahara Occidental par le Maroc et que la France veut imposer aux pays maghrébins.
  • La journée mondiale Nelson Mandela célébrée à Alger

    La journée mondiale Nelson Mandela, coïncidant avec sa date de naissance, a été célébrée dimanche à Alger en présence de plusieurs personnalités nationales historiques.
    Organisée par le bureau d’information des Nations-Unies à Alger et l’Association Machaâl Chahid, cette journée est célébrée après que l’Assemblée générale de l’ONU eut adopté en 2009 la résolution instituant le 18 juillet journée internationale Mandela, à compter de l’année 2010.
    Né en 1918, Nelson Rolihlahla Mandela (de son nom tribal Madiba) a été un des leaders historiques de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, lorsqu’il avait intégré l’African national Congres (ANC), dont il deviendra plus tard commandant en chef. Son combat lui a valu un emprisonnement de 27 années et n’a été relâché qu’en 1990.
    Quatre années plus tard, il a été élu premier président noir d’Afrique du Sud et avait alors mené une politique de réconciliation nationale entre les populations noires et blanches d’Afrique du Sud.
    C’est ainsi qu’il reçoit, en 1993, le prix Nobel de la paix en même temps que l’ancien président sud-africain F. W. De Klerk.
    Durant son combat, Mandela avait séjourné en Algérie, dans les années 1960, avant d’y effectuer une visite historique en 1990, juste après sa libération.
    Dans leurs témoignages, les moudjahidine ayant animé cette conférence-débat organisée au forum El Moudjahid, ont rendu hommage à cet homme qui « porte l’Algérie dans le coeur « , pays qu’il avait qualifié « de Mecque des mouvements de libération », ont-il relevé.
    Dans son intervention, M. Abdelhamid Mehri, moudjahid, a rappelé que la direction de la Révolution algérienne avait mené le même combat que celui de l’Afrique du Sud, rappelant que des militants de mouvements de libération d’Afrique, dont Nelson Mandela, avaient séjourné en Algérie et bénéficié d’une formation militaire.

    M. Mehri qui s’est dit « honoré » d’avoir accueilli en Algérie Mandela en 1990, a souligné que ce combattant a réussi à mettre en place les bases d’une réconciliation nationale en Afrique du Sud, faisant remarquer dans le même sillage que l’Algérie continuera de combattre les « séquelles » du colonialisme français.
    En ce sens, il a estimé que « la réconciliation (avec la France) ne peut être possible et effective » tant que de l’autre côté « on continue encore à glorifier le colonialisme ».
    Pour sa part, le moudjahid Abdelkrim Hassani a fait le parallèle entre le combat de Mandela et la Déclaration du 1er-Novembre, affirmant que l’Algérie a consenti des sacrifices pour recouvrir sa liberté et sa dignité alors que le leader sud-africain a réussi à faire des Sud-africains (Noirs et Blancs), « des frères alors qu’ils étaient des ennemis inconciliables ».
    De son côté, la moudjahida Leila Tayeb a affirmé avoir découvert en Mandela un « combattant invétéré, mais aussi une personne pleine d’humilité, de modestie ».
    A l’occasion de cette journée, dans un message du secrétaire général de l’Onu, lu par le Coordonnateur résident du système des Nations-unies en Algérie et directeur du Centre d’information de l’Onu à Alger, M. Mamadou Mbye, Mandela a été qualifiée de « personnalité exceptionnelle », relevant que « sa vie, son énergie et sa droiture sont un exemple pour (…) tous ».
    « L’oeuvre accomplie par Mandela l’a été au prix d’un grand sacrifice personnel pour lui-même et pour sa famille. Son sacrifice a non seulement servi le peuple et sa propre nation, l’Afrique du Sud, mais a rendu aussi le monde meilleur pour tous les peuples », est-il mentionné dans le message du SG de l’Onu, « remerciant » Mandela pour « tout ce qu’il a entrepris pour la liberté, la justice et la démocratie.

    Ministère des Affaires Etrangères (Algérie)
    Commentaire de Diaspora Saharaui :  
    Mandela est un fervent défenseur de la cause sahraouie. L’Afrique du Sud reconnaît la RASD et refuse de se plier au fait accompli par l’invasion militaire du Sahara Occidental par le Maroc et que la France veut imposer aux pays maghrébins.
  • Fin de la visite d’une délégation des militants sahraouis des droits humains aux camps de réfugiés

    Chahid El Hafed, 17/07/2010 (SPS) La délégation des militants sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés du Sahara occidental a achevé vendredi soir une visite de quelques jours dans les camps et les institutions du peuple sahraoui, a-t-on appris de source proche de la délégation.
    Cette délégation la 7ème du genre a animé durant son séjour des meetings au niveau des wilayas pour exprimer son attachement à l’unique représentant et légitime, le Front Polisario, ainsi que sa détermination à continuer la lutte pacifique dans les territoires sahraouis occupés  par le Maroc jusqu’au recouvrement du peuple du Sahara occidental de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

    La délégation composée de 11 membres et qui porte le nom du défuntés, Mahfoudh Ali Beiba est arrivée depuis dimanche dernier en visite dans les camps de réfugiés sahraouis. Elle a visité plusieurs établissements de la RASD et s’est entretenue avec de hauts responsables du Front Polisario et du Gouvernement de la République sahraouie.

    La délégation a été reçue en première étape de sa visite par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et a eu des rencontres avec quelques membres de la société civile algérienne et a pris part à l’université d‘été et les étudiants tenue à Alger. (SPS)