Mois : juillet 2010

  • Brutale agression contre les militants des DH sahraouis

    El Aaiun: 18/07/2010 / 23 h 45mn GMT
    Lieu: Avenu Boukraa / El Aaiun, Sahara Occidental:
    Objet: Intervention marocaine brutale contre des défenseurs des droits de l’homme Sahraouis après leurs arrivée d’une visite familaie dans les camps des réfugiés Sahraouis a Tindouf / Sud Algérie.
    Dés l’arrivée des militants sahraouis, les autorités marocaines dans la ville de El Aiun (capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc) ont rassemblé toutes leurs force de sécurité devant l’aéroport de la ville, en interdisantt tous les citoyens Sahraouis d’y accéder.
    Après l’atterrissage de leur avion, ils ont été bloqués pendant plus de trois heures, ensuite ils se sont dirigés vers la maison de la famille Ahl Ndour, le domicile de l’un des membres de ce groupe, dont laquelle des citoyens Sahraouis se sont rassemblés malgré le haut siége sécuritaire autour d’elle.
    Avant même que les activistes descendent des voitures qui les transportaient, les éléments de la brigade d’intervention rapide marocaine ont reçu l’ordre d’attaquer les militants, ainsi que les citoyens Sahraouis. Et d’après nos contactes téléphoniques le Codapso a su que c’était une intervention très violente, avec un usage excessif de la force contre les Sahraouis sur le lieu. Voila une liste préliminaire des victimes:
    Khadijatou Moloud Ahmed Baba: membre du groupe d’activiste: Gravement blessée au niveau du visage et de la tête.
    Bourhim Mariam: blessures au niveau de la cage thoracique.
    Hayat Rguibi: membre du groupe: blessures au niveau de la tête.
    Mohamed Manolo: membre du groupe, lui aussi il a été brutalement torturé.
    Comme nous signalons que le militant Hassana Alaya a été arrêté devant le domicile de la famille Ndour vers 4H am Gmt. Cela ne s’arrête pas là, puisque les forces marocaine présentent sur les lieu ont totalement cassé la voiture (Mercedes 240) de l’activiste des droits de l’homme vice président du Codapso Mr Hmad Hamad.
    Et jusqu’au moment de la rédaction de cette lettre d’information la maison Ndour est totalement encerclée par la police marocaine, et dans ce domicile se trouve un grand nombre de militants sahraouis, les membres de la famille Ndour, et presque une centaine de citoyens Sahraouis (femmes, hommes, et enfants), ainsi que deux observatrices internationales.
    Source : Codapso
  • Le président du Conseil national cubain  » L’Algérie nous a appris beaucoup de choses « 

    Le président du Conseil national du pouvoir populaire de la République de Cuba, M. Ricardo Alarcon de Quesada, a affirmé hier à Alger que les liens de solidarité et d’amitié entre l’Algérie et Cuba évoluent d’une façon « très satisfaisante ». « J’ai constaté comment les liens de solidarité et d’amitié entre les deux gouvernements et les deux peuples, algérien et cubain, évoluent d’une façon très satisfaisante et nous sommes sûrs que nous réussirons à les développer (davantage) à l’avenir », a indiqué le président du Conseil national cubain à la presse, au terme d’une visite officielle de six jours en Algérie. « Ma visite en Algérie était excellente et nous avons profité de la possibilité de s’entretenir avec le président, Bouteflika, et les principaux responsables du gouvernement algérien », a-t-il souligné.
    M. Ricardo Alarcon de Quesada a ajouté : « Nous avons appris beaucoup et constaté comment l’Algérie continue de se développer en paix et d’être plus que jamais une source de fierté pour tous les peuples du tiers-monde ».
    Au sujet de sa visite dans les camps de réfugiés du Sahara Occidental occupé par le Maroc , où il a rencontré le président Mohamed Abdelaziz et les dirigeants sahraouis, le responsable cubain a déclaré que « c’était pour moi et toute la délégation cubaine, une expérience que nous n’oublierons jamais ».
    La visite de M. Alarcon de Quesada en Algérie, à la tête d’une importante délégation, à l’invitation du président de l’APN, Abdelaziz Ziari, s’inscrit dans le cadre du « développement des relations parlementaires et le renforcement du dialogue et de la concertation entre les deux pays ».
    Le responsable cubain a été reçu, à l’occasion de sa visite par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a qui il a rendu un hommage, affirmant que « c’est un devoir (pour moi) de rendre hommage au président Bouteflika et de le remercier pour les excellentes relations qui existent entre nos deux pays ».
    M. De Quesada a été également reçu par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.
    Les rencontres ont été « une occasion pour passer en revue les relations algéro-cubaines séculaires, qui se caractérisent par une convergence de vues et des positions, lors des foras internationaux sur des questions importantes internationales et régionales ».
    Il a été convenu, par la même occasion, de « tout mettre en oeuvre », pour que cette coopération bilatérale soit « à la hauteur » des relations historiques qui lient l’Algérie et Cuba et des relations fraternelles et d’amitié qu’entretiennent les présidents des deux pays.
    Sur le plan parlementaire, les discussions entre les délégations des deux institutions législatives ont porté sur « les moyens de développer la coopération parlementaire, à travers la redynamisation du rôle des deux groupes parlementaires d’amitié ».
    L’Algérie et Cuba, qui entretiennent des « relations très fortes » depuis plus d’un demi siècle, sont liés par plusieurs conventions et accords, dont la plupart concernent le domaine de la santé, inhérents notamment à l’industrie pharmaceutique.
    Le président de l’Assemblée populaire, du pouvoir public de le République de Cuba, a été salué hier à son départ d’Alger par le président de l’APN, M. Ziari.
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010
  • J’avoue que je mens : K.O. ou OK

    « Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé « . André Guillois
    Par Wassim Benrabah
    Vous savez quoi ? Ce serait vraiment trop facile, là, de parler de la Tunisie ou du Maroc, nos voisins, qui ont encore pas mal d’efforts à faire avant d’atteindre les standards requis de par le monde. Des journalistes, pas spécialement  » au-dessus de tous soupçons  » comme l’on dit chez nous, y connaissent quelques soucis. Mais n’oublions pas que leur indépendance ne remonte quand même pas à l’avènement des démocraties et des Républiques du monde occidental. Commençons, donc, par le « modèle  » que l’Occident propose de nous imposer chez nous. Je parle ici de l’entité sioniste. Une députée représentant ce que l’on appelle les  » Arabes de 48 « , jouissant d’une totale immunité, a été agressée physiquement au siège de leur hémicycle, la Knesset si mes souvenirs sont bons (et pourquoi ne le seraient-ils pas d’ailleurs?), avant d’être privée de son immunité pour pouvoir être traînée devant les tribunaux et jetée en prison. Tout ça parce qu’elle a osé soutenir la flottille de la liberté et appelé à lever l’embargo criminel imposé à Ghaza. Des modèles comme ça, moi je m’en tape, je m’en balance ! Allez, et les USA ! Deux journalistes, dont une vedette du JT (dialhoume, chez nous y a plus de vedettes depuis le départ de Zahia Benarous), et la doyenne des professionnels accrédités auprès de la Maison Blanche ont toutes deux été mises à la porte sans ménagement ni autre forme de procès pour (à peu près) la même raison. Elles se sont toutes deux estimées heureuses d’avoir échappé à la prison.
    Un soldat risque la perpétuité, quant à lui, parce qu’il a eu l’outrecuidance de rendre public un film accablant, filmé à partir d’un hélicoptère Apache, à partir duquel on voit les amères loques tirer des Irakiens désarmés comme des lapins, s’en marrer comme des bossus, puis commencer à éliminer les blessés et leurs secouristes à l’artillerie lourde. Un modèle comme ça, franchement, je vous en fais cadeau bien volontiers.
    Au Liban, l’ambassadrice britanouille a été forcée de se confondre en excuses, et a vu son article retiré de son site officiel, rien que parce qu’elle a osé dire le vrai : témoigner à partir de sa propre expérience sur les hautes qualités morales du regretté et défunt guide spirituel des chiites de ce pays et, donc, du Hezbollah. Des royaumes aussi tordus, aussi craintifs devant le lobby sioniste et devant la vérité, moi je n’en veux pas. Pour sûr, je n’en veux pas. En Italie, le Berluscoco contrôle tous les journalistes. Même ceux qui ne travaillent pas chez lui craignent de devoir le faire un jour. De plus, il gagne tous ses procès. L’on sait trop pourquoi. L’Italie
    de Franco, revisitée par Berluscoco, c’est beaucoup plus de maux que de mots.
    La France, je n’en parlerai pas, simplement parce que le défilé des chefs  » des tas  » africains chez Sarko le jour de sa fête nationale me reste encore en travers de la gorge, pire qu’une  » arrête  » de poisson pourri ! La France, cette caricature de l’image sélecte qu’elle essaie de refléter envers le monde ! Reuzement, me restent les miroirs réfléchissants et le principe inverse du retour de la lumière !
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010

  • Harcèlement d’un militant sahraoui à la ville occupée de Dakhla

    Dakhla (territoires occupés) 19/07/2010 (SPS) Un militant sahraoui, membre du comité sahraoui pour le soutien au plan de règlement onusien, Ahmed Hamia a été arrêté à deux reprises vendredi soir aux points de contrôle dans les villes occupées de Boujdour et Dakhla par la police marocaine, a indiqué une source du ministère des territoires occupés et des communautés.
    M. Hamia a été arrêté au poste de police de Boujdour, interrogé pendant presque une heure avant d’être libéré. Il fut arrêté de nouveau à son arrivée à la ville occupée de Dakhla, où il a été de nouveau interrogé sur ses relations avec l’Intifada de l’Indépendance et les militants des droits humains sahraouis, selon la même source.

    M. Hamia est connu pour sa participation aux manifestations qui ont eu lieu dans la ville occupée de Dakhla pour dénoncer les violations flagrantes des droits de l’homme, demander l’arrêt du pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental par l’e Maroc et ses alliés et permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Enfin, le Comité de soutien au Plan de règlement des Nations Unies a exprimé sa condamnation et sa dénonciation de cet « acte odieux », à l’encontre de ses membres, appelant les organisations internationales et les personnes éprises de paix et de justice de par le monde à exercer des pressions sur le Maroc pour l’amener à respecter les engagements et accords internationaux en ce qui concerne la protection des droits humains des Sahraouis et des ressources naturelles du Sahara occidental. (SPS)
  • Rabat veut “ empoisonner ” l’Algérie

    65,5 kilos de kif traité saisis à la frontière algéro-marocaine 
    Une quantité de pas moins de 65,5 kg de kif traité a été saisie ce samedi à la frontière algéromarocaine, a annoncé hier de la gendarmerie nationale. Les gardes-frontières de Chaïb-Rassou ont découvert samedi 3 sacs en plastique contenant 65,5 kg de kif traité à Bin Ladjref, commune de Marsa Ben M’hidi, dans la
    wilaya de Tlemcen, a précisé la même source. Celle-ci ajoute que les sacs étaient dissimulés à Oued Kiss, longeant le tracé frontalier algéro-marocain, par un narcotrafiquant qui a regagné pédestrement le territoire marocain. Les derniers bilans établis par les mêmes services indiquent qu’ » au total, 11.407,399 kg de résine de cannabis et 2.133 plants de cannabis ont été saisis durant le premier trimestre de l’année par les services de lutte contre la drogue  « . En outre,  » 157.750 comprimés de substances psychotropes de différentes
    marques  » ont été également été saisis durant la même période. Dans le même temps, les services de lutte contre le trafic ont arrêté 2.531 individus, soit 618 trafiquants et 1.627consommateurs de cannabis et
    d’opium, 142 trafiquants et 123 usagers de substances psychotropes, quatre usagers de cocaïne, cinq usagers
    d’héroïne et 12 cultivateurs de cannabis et d’opium, selon M. Sayeh. Parmi  ces personnes interpellées, figurent 18 étrangers dont cinq Maliens, deux Nigériens, un Nigérian, un Marocain, un Tunisien et un Espagnol. La nationalité des sept autres personnes n’a pas été précisée. Pour avoir un aperçu sur l’ampleur de ce phénomène, signalons que plus de 74 tonnes de cannabis ont été saisies en 2009 contre seulement 38 l’année précédente. La drogue, qui vient du Maroc, entre très certainement dans le cadre du complot ourdi par nos voisins de l’Ouest, après l’échec de leur tentative de nous jeter dans les bras de l’intégrisme sanglant lorsque le GIA jouissait au Maroc de la protection, l’aide financière et militaire ainsi que le pouvoir de s’y replier lorsqu’il était poursuivi par les services de sécurité algériens. C’est là une des raisons, car l’autre a trait au règlement pacifique et légal de la question de la colonisation du Sahara Occidental, qui a fait dire à l’Algérie que la demande marocaine de réouverture des frontières terrestres doit être traitée dans un cadre global.
    A. O.
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010
  • Autodétermination du peuple sahraoui : Un parti malien sensibilise la jeunesse

    La jeunesse africaine est appelée à se mobiliser pour soutenir le peuple sahraoui en lutte pour son indépendance », a affirmé, hier à Alger, le président de la jeunesse du Parti de la renaissance nationale du Mali (Parena), Seidou Djimdé.

    « Nous pensons que la jeunesse africaine doit unir ses efforts pour soutenir le combat du peuple sahraoui pour l’indépendance et le parachèvement du processus de décolonisation du continent africain », a estimé M. Djimdé lors de sa visite au siège de l’Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), rentrant dans le cadre de la semaine de solidarité avec le peuple sahraoui. « Nous devons conjuguer nos efforts afin de parvenir à impliquer toutes les couches sociales des peuples africains, pour soutenir la revendication légitime des Sahraouis à l’autodétermination », a-t-il ajouté. « Notre combat s’inscrit dans le cadre de la légitimité internationale et ne saura être contraire au principe de l’autodétermination consacré dans la charte des Nations unies », a-t-il poursuivi.
    S’adressant au secrétaire général de l’ONEC, Tayeb Houari, le responsable de l’organisation de la jeunesse de PARENA a souligné « l’importance de coordonner les efforts des deux parties pour ramener la paix dans la région du Sahel ». De son côté, Hassen Dah, un ancien prisonnier politique sahraoui et membre de la délégation des militants des droits de l’homme sahraouis des territoires occupés, que « la répression du régime colonialiste marocain ne va pas décourager les Sahraouis des territoires occupés à poursuivre leur insurrection pacifique jusqu’à l’indépendance ».
    El Watan, 11/7/2010

  • COOPÉRATION : Messahel poursuit son périple africain

    Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a été reçu samedi à Dar Essalam par le président de la République de Tanzanie, M. Jakaya Kikwete,auquel il a remis un message écrit du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Ce message a trait au renforcement des relations de coopération entre les deux pays et à l’approfondissement de la concertation sur les questions politiques africaines et internationales d’intérêt commun, a-t-on appris auprès de la délégation algérienne.
    L’entretien, qui s’est déroulé en présence du ministre tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Bernard Kamilius Membe, a donné lieu à un échange de vues sur les questions inscrites à l’ordre du jour du prochain sommet de l’Union africaine, les derniers développements qu’a connus la question du Sahara occidental, la situation au Soudan, la Somalie et la lutte antiterroriste, ainsi que les prochaines échéances africaines et internationales. « Une large convergence de vues s’est dégagée sur l’ensemble des questions évoquées », a-t-on indiqué de même source. Les deux ministres ont, par ailleurs, exposé au président tanzanien l’ordre du jour de la réunion de la commission mixte de coopération dont les travaux s’ouvriront lundi à Dar Essalam et qui, indique-t-on, « doit redonner un souffle nouveau à la coopération bilatérale traduisant ainsi la volonté des présidents Bouteflika et Kikwete. Le ministre délégué dirige une
    importante délégation composée de représentants notamment les secteurs de l’Economie, des Finances, de la Défense, de l’Education et de l’Agriculture. M. Messahel, qui a entamé lundi un périple africain, s’est rendu mardi au Lesotho et jeudi au Botswana pour des visites de travail. Au cours de ces visites, rappelle-t-on, le ministre délégué a remis des messages écrits du président Bouteflika aux chefs d’Etat de ces pays et a fait le point avec les responsables sur l’état de la coopération bilatérale et sur les perspectives de son  développement et de son élargissement afin de « valoriser au mieux les potentialités respectives de partenariat
    mutuellement bénéfique ». Il s’est également entretenu avec les responsables des pays visités sur les questions politiques régionales et internationales d’intérêt commun et ce à la veille de la tenue de la 15e conférence
    ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui aura lieu à Kampala (Ouganda) du 25 au 27 juillet 2010. Le périple du ministre délégué intervient après les visites de travail qu’il a effectuées récemment au Zimbabwe, en Namibie, au Burundi, au Rwanda et en Ouganda.
    R. N.
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010
  • Le président du Conseil national cubain " L’Algérie nous a appris beaucoup de choses "

    Le président du Conseil national du pouvoir populaire de la République de Cuba, M. Ricardo Alarcon de Quesada, a affirmé hier à Alger que les liens de solidarité et d’amitié entre l’Algérie et Cuba évoluent d’une façon « très satisfaisante ». « J’ai constaté comment les liens de solidarité et d’amitié entre les deux gouvernements et les deux peuples, algérien et cubain, évoluent d’une façon très satisfaisante et nous sommes sûrs que nous réussirons à les développer (davantage) à l’avenir », a indiqué le président du Conseil national cubain à la presse, au terme d’une visite officielle de six jours en Algérie. « Ma visite en Algérie était excellente et nous avons profité de la possibilité de s’entretenir avec le président, Bouteflika, et les principaux responsables du gouvernement algérien », a-t-il souligné.
    M. Ricardo Alarcon de Quesada a ajouté : « Nous avons appris beaucoup et constaté comment l’Algérie continue de se développer en paix et d’être plus que jamais une source de fierté pour tous les peuples du tiers-monde ».
    Au sujet de sa visite dans les camps de réfugiés du Sahara Occidental occupé par le Maroc , où il a rencontré le président Mohamed Abdelaziz et les dirigeants sahraouis, le responsable cubain a déclaré que « c’était pour moi et toute la délégation cubaine, une expérience que nous n’oublierons jamais ».
    La visite de M. Alarcon de Quesada en Algérie, à la tête d’une importante délégation, à l’invitation du président de l’APN, Abdelaziz Ziari, s’inscrit dans le cadre du « développement des relations parlementaires et le renforcement du dialogue et de la concertation entre les deux pays ».
    Le responsable cubain a été reçu, à l’occasion de sa visite par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a qui il a rendu un hommage, affirmant que « c’est un devoir (pour moi) de rendre hommage au président Bouteflika et de le remercier pour les excellentes relations qui existent entre nos deux pays ».
    M. De Quesada a été également reçu par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.
    Les rencontres ont été « une occasion pour passer en revue les relations algéro-cubaines séculaires, qui se caractérisent par une convergence de vues et des positions, lors des foras internationaux sur des questions importantes internationales et régionales ».
    Il a été convenu, par la même occasion, de « tout mettre en oeuvre », pour que cette coopération bilatérale soit « à la hauteur » des relations historiques qui lient l’Algérie et Cuba et des relations fraternelles et d’amitié qu’entretiennent les présidents des deux pays.
    Sur le plan parlementaire, les discussions entre les délégations des deux institutions législatives ont porté sur « les moyens de développer la coopération parlementaire, à travers la redynamisation du rôle des deux groupes parlementaires d’amitié ».
    L’Algérie et Cuba, qui entretiennent des « relations très fortes » depuis plus d’un demi siècle, sont liés par plusieurs conventions et accords, dont la plupart concernent le domaine de la santé, inhérents notamment à l’industrie pharmaceutique.
    Le président de l’Assemblée populaire, du pouvoir public de le République de Cuba, a été salué hier à son départ d’Alger par le président de l’APN, M. Ziari.
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010
  • J’avoue que je mens : K.O. ou OK

    « Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé « . André Guillois
    Par Wassim Benrabah
    Vous savez quoi ? Ce serait vraiment trop facile, là, de parler de la Tunisie ou du Maroc, nos voisins, qui ont encore pas mal d’efforts à faire avant d’atteindre les standards requis de par le monde. Des journalistes, pas spécialement  » au-dessus de tous soupçons  » comme l’on dit chez nous, y connaissent quelques soucis. Mais n’oublions pas que leur indépendance ne remonte quand même pas à l’avènement des démocraties et des Républiques du monde occidental. Commençons, donc, par le « modèle  » que l’Occident propose de nous imposer chez nous. Je parle ici de l’entité sioniste. Une députée représentant ce que l’on appelle les  » Arabes de 48 « , jouissant d’une totale immunité, a été agressée physiquement au siège de leur hémicycle, la Knesset si mes souvenirs sont bons (et pourquoi ne le seraient-ils pas d’ailleurs?), avant d’être privée de son immunité pour pouvoir être traînée devant les tribunaux et jetée en prison. Tout ça parce qu’elle a osé soutenir la flottille de la liberté et appelé à lever l’embargo criminel imposé à Ghaza. Des modèles comme ça, moi je m’en tape, je m’en balance ! Allez, et les USA ! Deux journalistes, dont une vedette du JT (dialhoume, chez nous y a plus de vedettes depuis le départ de Zahia Benarous), et la doyenne des professionnels accrédités auprès de la Maison Blanche ont toutes deux été mises à la porte sans ménagement ni autre forme de procès pour (à peu près) la même raison. Elles se sont toutes deux estimées heureuses d’avoir échappé à la prison.
    Un soldat risque la perpétuité, quant à lui, parce qu’il a eu l’outrecuidance de rendre public un film accablant, filmé à partir d’un hélicoptère Apache, à partir duquel on voit les amères loques tirer des Irakiens désarmés comme des lapins, s’en marrer comme des bossus, puis commencer à éliminer les blessés et leurs secouristes à l’artillerie lourde. Un modèle comme ça, franchement, je vous en fais cadeau bien volontiers.
    Au Liban, l’ambassadrice britanouille a été forcée de se confondre en excuses, et a vu son article retiré de son site officiel, rien que parce qu’elle a osé dire le vrai : témoigner à partir de sa propre expérience sur les hautes qualités morales du regretté et défunt guide spirituel des chiites de ce pays et, donc, du Hezbollah. Des royaumes aussi tordus, aussi craintifs devant le lobby sioniste et devant la vérité, moi je n’en veux pas. Pour sûr, je n’en veux pas. En Italie, le Berluscoco contrôle tous les journalistes. Même ceux qui ne travaillent pas chez lui craignent de devoir le faire un jour. De plus, il gagne tous ses procès. L’on sait trop pourquoi. L’Italie
    de Franco, revisitée par Berluscoco, c’est beaucoup plus de maux que de mots.
    La France, je n’en parlerai pas, simplement parce que le défilé des chefs  » des tas  » africains chez Sarko le jour de sa fête nationale me reste encore en travers de la gorge, pire qu’une  » arrête  » de poisson pourri ! La France, cette caricature de l’image sélecte qu’elle essaie de refléter envers le monde ! Reuzement, me restent les miroirs réfléchissants et le principe inverse du retour de la lumière !
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010

  • Le roi Mohamed VI sera de nouveau orphélin en 2012

    On le sait, le clan Sarkozy et avec lui le lobby pro-marocain de l’UMP sont finis. Les scandales qui secouent le premier gigolo de la France et plus grand ami du roi de la corruption au Maroc, Mohamed VI, annoncent du mauvais temps pour le soutien dont bénéficie Rabat depuis plus de 20 ans. L’an 2010 connaîtra la plus grand défaite de la droite franmaçonne française et par conséquent les voyous qui gouvernent le royaume corrompu du Maroc se verront orphélins d’un soutien décisif au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Rappelos que l’ambassadeur de la France a empêché le CS de voter une résolution en faveur de l’élargissement des prérrogatives de la MINURSO pour contrôler la situation des droits de l’homme au Sahara occidental.
    Le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, qui a passé 36 heures en garde à vue jeudi et vendredi avec trois autres proches de l’héritière de L’Oréal, leur a ainsi affirmé qu’Eric Woerth lui avait « demandé de recevoir sa femme pour la conseiller sur sa carrière », selon des extraits du procès-verbal publié par le site du quotidien.
    Les quatre hommes étaient auditionnés dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de conflit d’intérêt entre les fonctions occupées par Florence Woerth auprès de lui et celles de son mari au ministère du Budget (2007-2010).
    Mention sibylline sur le CV de Florence Woerth

    Au cours de sa garde à vue, le gestionnaire a notamment été interrogé sur le contenu d’une note datée du 31 août 2007, saisie lors d’une perquisition dans les bureaux du gestionnaire de fortune, qui comporte un curriculum vitae de Florence Woerth avec une mention sibylline en bas de page : « rémunération environ 200.000 euros (…) Je suis obligé d’en parler à LB (Liliane Bettencourt, ndlr) vu le mari 120.000 euros », rapporte pour sa part le journal Le Monde. Patrice de Maistre a expliqué aux policiers qu’il « s’agissait d’une note (qu’il a) dû amener à M. et Mme Bettencourt pour évoquer le recrutement de Florence Woerth dans (son) équipe », selon un extrait de PV d’audition. « Cette démarche était due au fait que son mari était ministre, et que c’était donc sensible », a-t-il précisé, assurant que « Mme Woerth ne représentait pas un risque majeur ». Il a encore précisé avoir vu l’actuel ministre du Travail « deux ou trois fois en 2007 (…) parce qu’il m’a demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière alors, me disait-il, qu’elle n’était pas entièrement satisfaite ». Florence Woerth, embauchée le 12 novembre 2007, a quitté en juin ses fonctions chez Clymène, le « family office » chargé de faire fructifier la fortune de Liliane Bettencourt. Eric Woerth avait assuré le 21 juin qu’il n’était pas intervenu pour faire embaucher sa femme.
    Patrice de Maistre innocent, selon son avocat

    L’avocat de Patrice de Maistre, Me Pascal Wilhelm, a assuré ce samedi à Europe 1 que son client n’avait pas organisé de fraude fiscale. Le gestionnaire est « très serein et très fatigué », selon son conseil, mais « cette garde à vue lui a permis de s’expliquer longuement sur les nombreuses questions que se posent les enquêteurs ». Concernant les comptes à l’étranger dont dispose la milliardaire, Me Wilhelm a décrit Patrice de Maistre comme un « homme qui arrive très tard » dans l’entourage de Liliane Bettencourt et « prend connaissance de comptes gérés depuis des années par des professionnels à l’étranger ». Il « a essayé de vérifier ce qui se passait en accord avec Mme Bettencourt, en aucun cas on ne peut lui reprocher un blanchiment