Mois : juillet 2010

  • Le Maroc applique sa loi mais pas la justice pour les Sahraouis

    Brahim Dahan, Hammadi Nassiri, Ali Salem Tamec, trois éminents défenseurs Sahraouis des droits de l’homme sont détenus depuis le 8 novembre 2009 dans la prison militaire de Salé, au Maroc. Ils n’ont toujours pas été libérés ni jugés. Le silence international actuel est inconcevable.
    Ils étaient parmi un groupe de 7 militants Sahraouis, partis rendre visite à leur familles et amis dans les campements de réfugiés Sahraouis dans le sud-ouest algérien. Les 4 autres membres du groupe sont en liberté provisoire depuis les 28 janvier et 18 mai 2010.
    La communauté internationale a soutenu le groupe dans ses revendications de libération inconditionnelle et cela depuis leur disparition puis incarcération, et les 41 jours de leur grève de la faim.
    Si depuis 19 ans la Minurso, mission de l’Onu (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental n dlr), n’accomplit pas son mandat de mettre en place un référendum d’autodétermination du peuple Sahraoui – démagogiquement empêchée par des grandes puissance comme la France – l’ONU a depuis quelques années affirmé la nécessité que les familles se retrouvent après plus de 35 ans de séparation, ersatz hypocritement correct à un règlement digne de la situation.
    Un 7ème groupe de militants Sahraoui est revenu hier d’un même voyage d’une dizaine de jour dans les campements de réfugiés.
    Une soixantaine de militants ont ainsi fait le voyage aller retour. Pour certains, ils ont été agressés, battus, frappés par la police ou par les colons marocains à leurs retours, mais aucun n’a plus été arrêté et incarcéré à grand renfort de superlatif.
    C’est parce que la pseudo démocratie Marocaine ne gère pas respectueusement ce dossier, à l’encontre du droit national et du droit international que ces trois hommes sont toujours enfermés et leur demande de libération ignorée.
    Ils sont le symbole à étouffer éternellement de la lutte pour le respect et la liberté du peuple Sahraoui.
    APSO, le 19 juin 2010.

  • Le Sahara Occidental au festival « Les Temps Chauds »

    Jeudi 15 juillet, le festival Les Temps Chauds de Bourg-en-Bresse a accueilli le groupe basque Oreka TX pour un « concert multimedia ». Le spectacle, alternance de concert et vidéo a fait partager le tour du Monde du groupe à la recherche des sons et des musiciens. Le voyage nous a emmèné en Inde, en Laponie, en Mongolie et… au Sahara Occidental.
    « Nous avons découvert beaucoup de gens durant notre voyage, certains vivant dans des conditions difficiles, mais nous avons été tout spécialement marqué par la rencontre avec le peuple sahraoui des campements de Tindouf » a introduit Igor Otxoa avant de présenter Aziza Brahim. La jeune chanteuse Sahraouie enrichit la fusion des styles de sa voix et de la culture du désert.
    Aziza est née dans les campements de réfugiés sahraouis, a fait ses études à Cuba et vit aujourd’hui en Espagne. « Ma vie ressemble à celle de nombreux Sahraouis : une génération née dans les campements, en dehors de notre véritable pays, sans la possibilité de connaître une vie meilleure. »
    Pour Aziza, la musique est un moyen de faire connaître la cause sahraouie.
    « Nous sommes tous les ambassadeurs de notre cause : les artistes, les sportifs, les enfants qui viennent passer l’été en Europe. Mais à travers la musique et les arts, les idées passent parfois plus vite que par la politique. Celle-ci ne fonctionne pas depuis 35 ans, alors nous devons utiliser d’autres moyens, lutter de toutes les manières possibles. »Avec Oreka TX ainsi qu’avec son propre groupe, Aziza utilise la musique pour parler en Europe du Sahara Occidental et pour essayer de « trouver plus de soutien à un peuple trop souvent oublié. » La voix de la résistance transporte dans ses chansons l’espoir d’indépendance des Sahraouis et a touché le public en leur faisant découvrir la réalité du Sahara Occidental (envahi par le Maroc depuis 1975, ndlr)
    APSO, le 19 juillet 2010. 
  • Le Maroc applique sa loi mais pas la justice pour les Sahraouis

    Brahim Dahan, Hammadi Nassiri, Ali Salem Tamec, trois éminents défenseurs Sahraouis des droits de l’homme sont détenus depuis le 8 novembre 2009 dans la prison militaire de Salé, au Maroc. Ils n’ont toujours pas été libérés ni jugés. Le silence international actuel est inconcevable.
    Ils étaient parmi un groupe de 7 militants Sahraouis, partis rendre visite à leur familles et amis dans les campements de réfugiés Sahraouis dans le sud-ouest algérien. Les 4 autres membres du groupe sont en liberté provisoire depuis les 28 janvier et 18 mai 2010.
    La communauté internationale a soutenu le groupe dans ses revendications de libération inconditionnelle et cela depuis leur disparition puis incarcération, et les 41 jours de leur grève de la faim.
    Si depuis 19 ans la Minurso, mission de l’Onu (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental n dlr), n’accomplit pas son mandat de mettre en place un référendum d’autodétermination du peuple Sahraoui – démagogiquement empêchée par des grandes puissance comme la France – l’ONU a depuis quelques années affirmé la nécessité que les familles se retrouvent après plus de 35 ans de séparation, ersatz hypocritement correct à un règlement digne de la situation.
    Un 7ème groupe de militants Sahraoui est revenu hier d’un même voyage d’une dizaine de jour dans les campements de réfugiés.
    Une soixantaine de militants ont ainsi fait le voyage aller retour. Pour certains, ils ont été agressés, battus, frappés par la police ou par les colons marocains à leurs retours, mais aucun n’a plus été arrêté et incarcéré à grand renfort de superlatif.
    C’est parce que la pseudo démocratie Marocaine ne gère pas respectueusement ce dossier, à l’encontre du droit national et du droit international que ces trois hommes sont toujours enfermés et leur demande de libération ignorée.
    Ils sont le symbole à étouffer éternellement de la lutte pour le respect et la liberté du peuple Sahraoui.
    APSO, le 19 juin 2010.

  • Le Sahara Occidental au festival « Les Temps Chauds »

    Jeudi 15 juillet, le festival Les Temps Chauds de Bourg-en-Bresse a accueilli le groupe basque Oreka TX pour un « concert multimedia ». Le spectacle, alternance de concert et vidéo a fait partager le tour du Monde du groupe à la recherche des sons et des musiciens. Le voyage nous a emmèné en Inde, en Laponie, en Mongolie et… au Sahara Occidental.
    « Nous avons découvert beaucoup de gens durant notre voyage, certains vivant dans des conditions difficiles, mais nous avons été tout spécialement marqué par la rencontre avec le peuple sahraoui des campements de Tindouf » a introduit Igor Otxoa avant de présenter Aziza Brahim. La jeune chanteuse Sahraouie enrichit la fusion des styles de sa voix et de la culture du désert.
    Aziza est née dans les campements de réfugiés sahraouis, a fait ses études à Cuba et vit aujourd’hui en Espagne. « Ma vie ressemble à celle de nombreux Sahraouis : une génération née dans les campements, en dehors de notre véritable pays, sans la possibilité de connaître une vie meilleure. »
    Pour Aziza, la musique est un moyen de faire connaître la cause sahraouie.
    « Nous sommes tous les ambassadeurs de notre cause : les artistes, les sportifs, les enfants qui viennent passer l’été en Europe. Mais à travers la musique et les arts, les idées passent parfois plus vite que par la politique. Celle-ci ne fonctionne pas depuis 35 ans, alors nous devons utiliser d’autres moyens, lutter de toutes les manières possibles. »Avec Oreka TX ainsi qu’avec son propre groupe, Aziza utilise la musique pour parler en Europe du Sahara Occidental et pour essayer de « trouver plus de soutien à un peuple trop souvent oublié. » La voix de la résistance transporte dans ses chansons l’espoir d’indépendance des Sahraouis et a touché le public en leur faisant découvrir la réalité du Sahara Occidental (envahi par le Maroc depuis 1975, ndlr)
    APSO, le 19 juillet 2010. 
  • Le Sahara Occidental au festival "Les Temps Chauds"

    Jeudi 15 juillet, le festival Les Temps Chauds de Bourg-en-Bresse a accueilli le groupe basque Oreka TX pour un « concert multimedia ». Le spectacle, alternance de concert et vidéo a fait partager le tour du Monde du groupe à la recherche des sons et des musiciens. Le voyage nous a emmèné en Inde, en Laponie, en Mongolie et… au Sahara Occidental.
    « Nous avons découvert beaucoup de gens durant notre voyage, certains vivant dans des conditions difficiles, mais nous avons été tout spécialement marqué par la rencontre avec le peuple sahraoui des campements de Tindouf » a introduit Igor Otxoa avant de présenter Aziza Brahim. La jeune chanteuse Sahraouie enrichit la fusion des styles de sa voix et de la culture du désert.
    Aziza est née dans les campements de réfugiés sahraouis, a fait ses études à Cuba et vit aujourd’hui en Espagne. « Ma vie ressemble à celle de nombreux Sahraouis : une génération née dans les campements, en dehors de notre véritable pays, sans la possibilité de connaître une vie meilleure. »
    Pour Aziza, la musique est un moyen de faire connaître la cause sahraouie.
    « Nous sommes tous les ambassadeurs de notre cause : les artistes, les sportifs, les enfants qui viennent passer l’été en Europe. Mais à travers la musique et les arts, les idées passent parfois plus vite que par la politique. Celle-ci ne fonctionne pas depuis 35 ans, alors nous devons utiliser d’autres moyens, lutter de toutes les manières possibles. »Avec Oreka TX ainsi qu’avec son propre groupe, Aziza utilise la musique pour parler en Europe du Sahara Occidental et pour essayer de « trouver plus de soutien à un peuple trop souvent oublié. » La voix de la résistance transporte dans ses chansons l’espoir d’indépendance des Sahraouis et a touché le public en leur faisant découvrir la réalité du Sahara Occidental (envahi par le Maroc depuis 1975, ndlr)
    APSO, le 19 juillet 2010. 
  • Catalogne se manifeste en faveur du peuple sahraoui

    Plus de 600 enfants sahraouis accueillis au sein des familles catalanes dans le cadre du projet « Vacances en paix » et des citoyens solidaires avec le peuple sahraoui ont participé le 14 juillet dans une marche pour la paix dans la ville de Barcelone. Les manifestants ont revendiqué le droit à l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui qui devrait permettre à ces enfantns et leurs parents de retourner vers leur terre spoliées par les hordes marocaines depuis plus de 36 ans. Des hordes pire encore que les attaques de crickets qui ravagent les champs agricoles.
    La marche était organisée par la Délégation du Front Polisario en Catalogne avec le soutien du mouvement solidaire avec le Sahara Occidental et de toutes les personnes, organisations et entittés sensibles à la cause sahraouie.
    Au bout de la manifestation, des discussions ont eu lieu avec David Minoves, directeur de l’Agence Catalane de Coopératione t Développement , Miguel Carrillo, président de l’intergroupe Paix Au Sahara dans le Parlement Catalan, et Ouallad Moussa, délégué du Front Polisario en Catalogne. Le manifeste a été lu par un enfant sahraouie.
    L’acte a commencé avec une minute de silence en hommage à Mahfud Ali Beiba, membre du Secrétariat National du Front Polisario et Président du Parlement de la République Arabe Sahraouie Democratique, décédé récemment. Tous les intervenants ont coïncidé que la résolution du conflit n’est peut être que politique, que l’Espagne est responsable et qu’il faut exiger que la légalité internationale s’accomplisse. On a demandé que la communauté internationale oblige le Maroc à respecter les Droits de l’homme et les résolutions de l’ONU. Une ONU dévaluée et complice qui ne réagit pas face aux abus commis par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental. En ce qui concerne l’Union Européenne et au gouvernement espagnol, les manifestants ont dénoncé les relations privilégiées avec la monarchie féodale de Mohamed VI, avec l’exploitation illégale des richesses naturelles du Peuple Saharaui ou la vente d’armes.
    Les manifestants ont réclamé au gouvernement espagnol d’assumer sa responsabilité historique dans le processus de décolonisation et qu’il facilite la seule solution possible et juste : un référendum d’autodétermination qui fasse du Sahara Occidental un pays indépendant et souverain.
  • Brutale agression contre les militants des DH sahraouis

    El Aaiun: 18/07/2010 / 23 h 45mn GMT
    Lieu: Avenu Boukraa / El Aaiun, Sahara Occidental:
    Objet: Intervention marocaine brutale contre des défenseurs des droits de l’homme Sahraouis après leurs arrivée d’une visite familaie dans les camps des réfugiés Sahraouis a Tindouf / Sud Algérie.
    Dés l’arrivée des militants sahraouis, les autorités marocaines dans la ville de El Aiun (capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc) ont rassemblé toutes leurs force de sécurité devant l’aéroport de la ville, en interdisantt tous les citoyens Sahraouis d’y accéder.
    Après l’atterrissage de leur avion, ils ont été bloqués pendant plus de trois heures, ensuite ils se sont dirigés vers la maison de la famille Ahl Ndour, le domicile de l’un des membres de ce groupe, dont laquelle des citoyens Sahraouis se sont rassemblés malgré le haut siége sécuritaire autour d’elle.
    Avant même que les activistes descendent des voitures qui les transportaient, les éléments de la brigade d’intervention rapide marocaine ont reçu l’ordre d’attaquer les militants, ainsi que les citoyens Sahraouis. Et d’après nos contactes téléphoniques le Codapso a su que c’était une intervention très violente, avec un usage excessif de la force contre les Sahraouis sur le lieu. Voila une liste préliminaire des victimes:
    Khadijatou Moloud Ahmed Baba: membre du groupe d’activiste: Gravement blessée au niveau du visage et de la tête.
    Bourhim Mariam: blessures au niveau de la cage thoracique.
    Hayat Rguibi: membre du groupe: blessures au niveau de la tête.
    Mohamed Manolo: membre du groupe, lui aussi il a été brutalement torturé.
    Comme nous signalons que le militant Hassana Alaya a été arrêté devant le domicile de la famille Ndour vers 4H am Gmt. Cela ne s’arrête pas là, puisque les forces marocaine présentent sur les lieu ont totalement cassé la voiture (Mercedes 240) de l’activiste des droits de l’homme vice président du Codapso Mr Hmad Hamad.
    Et jusqu’au moment de la rédaction de cette lettre d’information la maison Ndour est totalement encerclée par la police marocaine, et dans ce domicile se trouve un grand nombre de militants sahraouis, les membres de la famille Ndour, et presque une centaine de citoyens Sahraouis (femmes, hommes, et enfants), ainsi que deux observatrices internationales.
    Source : Codapso
  • Harcèlement d’un militant sahraoui à la ville occupée de Dakhla

    Dakhla (territoires occupés) 19/07/2010 (SPS) Un militant sahraoui, membre du comité sahraoui pour le soutien au plan de règlement onusien, Ahmed Hamia a été arrêté à deux reprises vendredi soir aux points de contrôle dans les villes occupées de Boujdour et Dakhla par la police marocaine, a indiqué une source du ministère des territoires occupés et des communautés.
    M. Hamia a été arrêté au poste de police de Boujdour, interrogé pendant presque une heure avant d’être libéré. Il fut arrêté de nouveau à son arrivée à la ville occupée de Dakhla, où il a été de nouveau interrogé sur ses relations avec l’Intifada de l’Indépendance et les militants des droits humains sahraouis, selon la même source.

    M. Hamia est connu pour sa participation aux manifestations qui ont eu lieu dans la ville occupée de Dakhla pour dénoncer les violations flagrantes des droits de l’homme, demander l’arrêt du pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental par l’e Maroc et ses alliés et permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Enfin, le Comité de soutien au Plan de règlement des Nations Unies a exprimé sa condamnation et sa dénonciation de cet « acte odieux », à l’encontre de ses membres, appelant les organisations internationales et les personnes éprises de paix et de justice de par le monde à exercer des pressions sur le Maroc pour l’amener à respecter les engagements et accords internationaux en ce qui concerne la protection des droits humains des Sahraouis et des ressources naturelles du Sahara occidental. (SPS)
  • Catalogne se manifeste en faveur du peuple sahraoui

    Plus de 600 enfants sahraouis accueillis au sein des familles catalanes dans le cadre du projet « Vacances en paix » et des citoyens solidaires avec le peuple sahraoui ont participé le 14 juillet dans une marche pour la paix dans la ville de Barcelone. Les manifestants ont revendiqué le droit à l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui qui devrait permettre à ces enfantns et leurs parents de retourner vers leur terre spoliées par les hordes marocaines depuis plus de 36 ans. Des hordes pire encore que les attaques de crickets qui ravagent les champs agricoles.
    La marche était organisée par la Délégation du Front Polisario en Catalogne avec le soutien du mouvement solidaire avec le Sahara Occidental et de toutes les personnes, organisations et entittés sensibles à la cause sahraouie.
    Au bout de la manifestation, des discussions ont eu lieu avec David Minoves, directeur de l’Agence Catalane de Coopératione t Développement , Miguel Carrillo, président de l’intergroupe Paix Au Sahara dans le Parlement Catalan, et Ouallad Moussa, délégué du Front Polisario en Catalogne. Le manifeste a été lu par un enfant sahraouie.
    L’acte a commencé avec une minute de silence en hommage à Mahfud Ali Beiba, membre du Secrétariat National du Front Polisario et Président du Parlement de la République Arabe Sahraouie Democratique, décédé récemment. Tous les intervenants ont coïncidé que la résolution du conflit n’est peut être que politique, que l’Espagne est responsable et qu’il faut exiger que la légalité internationale s’accomplisse. On a demandé que la communauté internationale oblige le Maroc à respecter les Droits de l’homme et les résolutions de l’ONU. Une ONU dévaluée et complice qui ne réagit pas face aux abus commis par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental. En ce qui concerne l’Union Européenne et au gouvernement espagnol, les manifestants ont dénoncé les relations privilégiées avec la monarchie féodale de Mohamed VI, avec l’exploitation illégale des richesses naturelles du Peuple Saharaui ou la vente d’armes.
    Les manifestants ont réclamé au gouvernement espagnol d’assumer sa responsabilité historique dans le processus de décolonisation et qu’il facilite la seule solution possible et juste : un référendum d’autodétermination qui fasse du Sahara Occidental un pays indépendant et souverain.
  • Autodétermination du peuple sahraoui : Un parti malien sensibilise la jeunesse

    La jeunesse africaine est appelée à se mobiliser pour soutenir le peuple sahraoui en lutte pour son indépendance », a affirmé, hier à Alger, le président de la jeunesse du Parti de la renaissance nationale du Mali (Parena), Seidou Djimdé.

    « Nous pensons que la jeunesse africaine doit unir ses efforts pour soutenir le combat du peuple sahraoui pour l’indépendance et le parachèvement du processus de décolonisation du continent africain », a estimé M. Djimdé lors de sa visite au siège de l’Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), rentrant dans le cadre de la semaine de solidarité avec le peuple sahraoui. « Nous devons conjuguer nos efforts afin de parvenir à impliquer toutes les couches sociales des peuples africains, pour soutenir la revendication légitime des Sahraouis à l’autodétermination », a-t-il ajouté. « Notre combat s’inscrit dans le cadre de la légitimité internationale et ne saura être contraire au principe de l’autodétermination consacré dans la charte des Nations unies », a-t-il poursuivi.
    S’adressant au secrétaire général de l’ONEC, Tayeb Houari, le responsable de l’organisation de la jeunesse de PARENA a souligné « l’importance de coordonner les efforts des deux parties pour ramener la paix dans la région du Sahel ». De son côté, Hassen Dah, un ancien prisonnier politique sahraoui et membre de la délégation des militants des droits de l’homme sahraouis des territoires occupés, que « la répression du régime colonialiste marocain ne va pas décourager les Sahraouis des territoires occupés à poursuivre leur insurrection pacifique jusqu’à l’indépendance ».
    El Watan, 11/7/2010