Mois : juillet 2010

  • La CIJ à l’aune du Kosovo…

    C’est aujourd’hui que la CIJ (Cour internationale de Justice) fera connaître son avis sur la légitimité de l’indépendance du Kosovo proclamée unilatéralement le 17 février 2008. L’avis de la CIJ n’est certes pas contraignant, mais devra avoir des répercussions sur la stabilité des Balkans. Toutefois, au-delà du cas spécifique de la province serbe, l’avis fera sans doute jurisprudence pour d’autres cas similaires (cf; le cas du Biafra au Nigeria dans les années 70) ou qui peuvent se répéter (singulièrement en Afrique) lequel auront ainsi une réponse argumentée de la part du législateur du droit international (DI), la CIJ, qui agit au nom et dans le cadre de la Charte de l’ONU. De fait, le cas du Kosovo est exemplaire dans le sens où la proclamation de l’indépendance de la province serbe a été immédiatement reconnue par des grandes puissances (France, Grande-Bretagne et les Etats-Unis, notamment, toutes membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU) qui ont constitué un grave et périlleux précédent dans la procédure juridique internationale et la préservation de l’intégrité territoriale des Etats. En effet, les séparatistes ossètes et abkhazes, se sont promptement infiltrés dans cette brèche, proclamant à leur tour leur autonomie vis-àvis de la Géorgie. Or, les mêmes qui ont légitimé le processus indépendantiste au Kosovo, le condamnent pour ce qui est de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, deux territoires de la Géorgie. Ce sont là deux cas caractéristiques de l’interprétation qui est faite par les puissants du droit international. Une interprétation à connotation clairement idéologique. Or, le droit international a défini les principes protecteurs d’inviolabilité et d’intangibilité des frontières conventionnellement reconnues. C’est justement de ce point du droit international que découle la position de l’Afrique sur l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, clause adoptée lors de la fondation de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) en 1963 et remise en cause par le Maroc avec l‘occupation du Sahara occidental en octobre 1975. Pour revenir au cas du Kosovo, son problème essentiel était sa reconnaissance par la société internationale, laquelle est restée très partagée sur cette question, et généralement sur les questions ayant trait à la souveraineté territoriale d’un Etat. Le droit international tel qu’appliqué, actuellement – dans l’optique de surmonter les difficultés inhérentes à cette dichotomie – distingue la reconnaissance de l’Etat de celle du gouvernement. Le Kosovo est ainsi reconnu actuellement par 69 pays sur les 193 membres des Nations unies. Cela n’implique pas pour autant sa légitimité ou sa légalité vis-à-vis du droit international. C’est sur ce point que la CIJ est appelée aujourd’hui à se prononcer, à la demande de l’Assemblée générale de l’ONU. Toutefois, quel que soit cet avis, on est en droit de rester sceptique au regard du peu d’effet qu’ont eu auparavant les avis de la CIJ et les suites qui leur ont été données par la «communauté internationale». Une sorte d’exercice de style sans incidence sur la réalité du terrain, modulée au gré de l’intérêt des grandes puissances. Ainsi, le 16 octobre 1975, la CIJ, si elle reconnaît l’existence de «liens juridiques d’allégeance de certaines tribus avec le sultan du Maroc», les estiment en revanche «insuffisants» pour établir un «droit territorial». Ce qui n’empêche pas la France de soutenir la «marocanité» du territoire sahraoui. A la demande de l’ONU, la CIJ rendait son avis sur la question du mur de séparation israélien. Dans sa réponse, la CIJ affirme: «L’édification du mur qu’Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien occupé, y compris à l’intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est, et le régime qui lui est associé, sont contraires au droit international». Sans commentaire! Mais tout cela reste un jeu d’ou sont exclus les peuples et les Etats. Un avis? C’est en fait le Droit international obsolète, qui est à réformer.
    L’Expression, 22/7/2010
  • Le CNASPS revient à la charge

    Suite à l’agression de militants sahraouis à leur retour d’El Aaiun
    Le CNASPS revient à la charge
    Le Comité nationale algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a tenu, hier mercredi, une session spéciale de «dénonciation et condamnation» suite à l’agression, dimanche dernier, de la délégation de onze militants sahraouis à leur retour à El Aaiun occupée.
    Les participants à l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis à Sidi Fredj (Alger), ont eux également apporté leur soutien aux militants de la 6e délégation. « Face à la violation continuelle des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la politique de répression des autorités coloniales et devant tous ces agissements qui vont à l’encontre de la légalité internationale, nous dénonçons ouvertement et fortement l’agression de la délégation sahraouie à son retour à El Aaiun occupée », a déclaré Mehrez Lamari, président du CNASPS.
    Le combat pacifique des Sahraouis, a estimé M. Lamari, est une phase légitime de la lutte de ce peuple. Les participants à cette session ont exhorté les Nations unies et la communauté internationale de réagir pour mettre fin à cette violation des droits élémentaires d’un peuple, en l’occurrence le peuple sahraoui.
    Le CNASPS a de ce fait annoncé avoir pris la décision, après concertation avec les autorités sahraouies, qu’après la fin des travaux de l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis, le 25 en cours, les participants resteront encore un mois en qualité d’hôtes de l’Algérie. « Notre pays est à votre disposition et nos maisons vous sont ouvertes », a déclaré M. Lamari aux jeunes Sahraouis. Ainsi, a-t-il assuré, les activités de l’université d’été en cours se poursuivront jusqu’en fin août. Par ailleurs, il expliquera qu’il a été procédé à l’accueil de mille enfants sahraouis dans les camps de vacances à partir de la journée d’hier.
    Il annoncera également qu’une seconde université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) sera organisée à Alger du 1er au 31 août et regroupera 500 participants, en sus d’autres participants en provenance des territoires occupés du Sahara Occidental. Cette seconde université d’été accueillera pareillement 150 enfants sahraouis.
    Ces décisions, faut-il le préciser, ont été prises suite à l’agression par les autorités marocaine de la 6é délégation, dimanche dernier, à leur retour chez eux, après avoir participé à l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis, a-t-on indiqué. Ont participé à cette session MM Brahim Ghali et Hector Mujeca, respectivement ambassadeurs de la RASD, du Venezuela à Alger, en sus d’autres membres du CNASPS.
    Par : Massinissa Benlakehal
    Le Midi Libre, 22/7/2010

    Copyright © 2007 Midilibre. All rights reserved.
    Conception et réalisation Alstel

  • LE RÉALISATEUR Mr SALEM BRAHIMI À L’EXPRESSION

    Le Panaf nous a aidés à nous regarder ensemble»Services grauits pour blogs,

    Producteur, notamment du film Cartouche gauloise, avec Chergui Kharroubi, il a coréalisé au profit du ministère de la Culture un film très intéressant sur le Panaf 2010, intitulé Africa is back.
    L’Expression: Quand on voit ce film, une chose nous surprend: le côté politique qui prévaut dans le traitement sur le Panaf 2009, un fil conducteur politique on va dire très apparent, pourquoi ce choix? Finalement, l’objectif est de se demander qu’est devenu l’Afrique après 40 ans?Salem Brahimi: Il y a de ça effectivement. C’est une question qu’on pose. C’est un film éminemment politique. Pourquoi? D’abord parce qu’on a un passé. Le Festival panafricain a un passé. Le cinéma issu du Festival panafricain a un passé aussi, il n y a pas plus politique que le film sur le Panaf 1969. Le message politique en 1969 était très important. Mais peut-être plus simple. Les enjeux étaient les indépendances. L’Algérie s’est posée en leader, a soutenu tous les mouvements d’indépendance. Elle a aussi invité l’Afrique entière à se former culturellement elle-même comme disait… C’est-à-dire loin des clichés, on dit, qui sommes-nous, entre nous. 40 ans après, la plupart des indépendances sont acquises, à part le Sahara occidental, et il y a une question qui se pose qui est celle: «Que sont devenus nos rêves?» La question que pose William Clein au début du film est: «Quels sont les nouveaux combats aujourd’hui?» On ne peut pas dire que c’est l’Indépendance dans les mêmes termes qu’il y a 40 ans. El hamdoulilah ça été acquis. Donc, ce sont des questions plus complexes. Il y a deux manières de lire le film. Si vous voulez voir le film en vous disant: «On va avoir un genre de présentation en trois parties et trois sous-parties parfaites pour parler de plus de 50 pays africains», ce n’est pas possible. C’est très prétentieux, je pense. Cela veut dire qu’en une heure et demie de film, on va dire à 50 pays, voilà ce que vous deviez faire pour trouver les réponses que vous cherchez. Ce n’est pas l’idée. L’idée du film était de montrer qu’il y avait une pertinence à réunir des intellectuels et des artistes africains qui peuvent, d’une part «se formuler» eux-mêmes, c’est-à-dire se définir, loin des maisons de disques, des chaînes de télé françaises et des phantasmes occidentaux sur ce qu’est ou n’est pas l’Afrique. Mais dire l’Afrique selon nos propres termes. Ceci en premier lieu. Deuxièmement, quand on voit de grands intellectuels et des penseurs, des gens qui posent des questions très valides comme Manthia Diawara, Amina Traoré, on voit aussi qu’il y a de la ressource. On n’est pas obligé d’être d’accord avec tout le monde. On voit simplement qu’en Afrique, nous avons une ressource intellectuelle d’engagement, de passion et des questions très graves qui viennent de l’intérieur. Je pense que la mission du Panaf est peut-être de nous aider à parler entre nous et de nous aider à poser des questions ensemble. Bien sûr, il n’y a pas de questions définitives, mais il y en a quand même. Une partie de la réponse serait peut-être de nous éloigner de certaines données et mêmes de règles du jeu qui sont souvent formulées par l’Occident et qui sont biaisées. Il faut compter sur nous- mêmes pour reformuler les règles du jeu sur le plan politique, économique, social, etc. L’autre chose aussi est qu’il y a beaucoup de condescendance en Occident par rapport à tous nos pays. L’Occident devient le modèle suprême et le détenteur de vérité! Là, le film est une réponse, peut- être pas définitive, mais qui consiste à dire que nous savons regarder nos problèmes, ainsi que la vérité en face. On a des intellectuels qui se posent toutes les questions que se posent les Africains. Vous avez raison, c’est un film très politique qui pose beaucoup de questions.Les propos tenus par ces intellectuels interrogés sont âpres et alarmants…C’est-à-dire que les problèmes sont sombres. Notre mission, en tant que documentariste, n’est pas forcément d’être d’accord avec tout le monde. Cela consiste à donner une photo de ce qui s’est dit. De montrer la diversité. Je pense que les questions qu’on pose sont très difficiles. Vous savez, moi je dis toujours: «Il n’y a pas de problème sans solution. S’il n’y a pas de solution, ce n’est pas un problème.» C’est une voie sans issue. Là, nous mettions -nous beaucoup de problèmes sur la table? Absolument. J’espère que cela se ressens dans le film, qu’on sache qu’il existe de la ressource pour trouver les solutions pour chez nous, pour les nôtres. Il y a du talent, de l’intelligence, de l’énergie. Il est vrai que le film n’énumère pas tous les problèmes un à un en donnant pour chacun des solutions, ce serait l’idéal. Ce serait extrêmement prétentieux de notre part. On n’est pas une association humaniste qui vient et apporte avec elle les solutions, non. Il faut respecter les pays qu’on a accueillis, leur complexité. Nous avons acquis notre indépendance il y a presque 50 ans. A l’échelle d’un pays, ce n’est pas beaucoup. Je n’aurai jamais l’arrogance de dire aux Maliens ou Sénégalais, voilà ce qu’il faut faire…Quel est l’avenir de ce film au regard de la célébration du cinquantenaire des indépendances africaines?C’est une très bonne question. Je n’ai pas de réponse, nous, on a géré la production exécutive du film. On a fabriqué le film puis je l’ai coréalisé. J’insiste beaucoup là- dessus, c’est une production du ministère de la Culture. Je trouve aussi formidable qu’on duplique le même dispositif d’il y a 40 ans, avec Wiliam Clein. L’Etat algérien avait aussi produit le film. C’est aussi important intellectuellement et symboliquement au moment où on est dans l’obsession de la privatisation, qu’un Etat ait une politique culturelle et qu’il fasse du Festival panafricain un acte culturel et qu’il fasse aussi un film de cinéma en 35 mm. Cet objet, ils l’ont voulu, ils l’ont produit. Ils ont agi par l’intermédiaire de M.Bedjaoui, comme un vrai producteur.Comment s’est faite l’écriture du scénario, avez-vous une ligne éditoriale à respecter?C’était des rapports très sains. On nous a accordé la même liberté. On avait plutôt des discussions de cinéma. On avait un mandat qui était très large, ce qui était à la fois une grande liberté et une grande angoisse. Il y avait un cahier des charges qui disait, il faut un film de cinéma qui raconte le Festival panafricain. C’est marrant, mais c’est nous qui demandions au début à avoir plus de contraintes. On a eu toute la liberté de formuler notre film. Comme je l’ai toujours dit, il y a trois écritures du film: la première, celle sur papier, la seconde celle du tournage et enfin la troisième qui est le montage. On a joui d’une totale liberté, celle du réalisateur par rapport au producteur. Il n’y avait pas d’exercice imposé.Le côté festif du Panaf est un peu occulté, ce qui a frustré pas mal de personnes en voyant le film.C’est tout à fait voulu. Il y a deux types d’énergies et de fêtes. Il y a celle qu’on a vue et l’autre, celle en quoi on croit, et qu’on est heureux d’être ensemble car on va réaliser quelque chose. Il y a, effectivement, cette fête, mais je pense qu’on ne parle pas de la même. Il y a celle qui est spontanée, populaire, qui est certes très importante et puis il y a cette ferveur.. C’est par sensibilité personnelle, c’est un choix, après le film ne nous appartient plus, mais on voulait axer le film là-dessus. Ce n’est pas pour rien. Une fête aussi belle soit-elle ce n’est qu’un moment. Un film doit durer dans le temps. Que reste t-il au-delà de la célébration? C’est pourquoi on a insisté sur le fond. Aussi, en tant qu’Algérien, ce qui me rend très fier, c’est qu’on a réussi à formuler un discours et un projet, à canaliser des énergies et un respect du monde. C’était à la fois très physique et très intellectuel, ce qui me rend fier, moi en tant qu’Algérien, je l’avoue.
    L’Expression,
  • La CIJ à l’aune du Kosovo…

    C’est aujourd’hui que la CIJ (Cour internationale de Justice) fera connaître son avis sur la légitimité de l’indépendance du Kosovo proclamée unilatéralement le 17 février 2008. L’avis de la CIJ n’est certes pas contraignant, mais devra avoir des répercussions sur la stabilité des Balkans. Toutefois, au-delà du cas spécifique de la province serbe, l’avis fera sans doute jurisprudence pour d’autres cas similaires (cf; le cas du Biafra au Nigeria dans les années 70) ou qui peuvent se répéter (singulièrement en Afrique) lequel auront ainsi une réponse argumentée de la part du législateur du droit international (DI), la CIJ, qui agit au nom et dans le cadre de la Charte de l’ONU. De fait, le cas du Kosovo est exemplaire dans le sens où la proclamation de l’indépendance de la province serbe a été immédiatement reconnue par des grandes puissances (France, Grande-Bretagne et les Etats-Unis, notamment, toutes membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU) qui ont constitué un grave et périlleux précédent dans la procédure juridique internationale et la préservation de l’intégrité territoriale des Etats. En effet, les séparatistes ossètes et abkhazes, se sont promptement infiltrés dans cette brèche, proclamant à leur tour leur autonomie vis-àvis de la Géorgie. Or, les mêmes qui ont légitimé le processus indépendantiste au Kosovo, le condamnent pour ce qui est de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, deux territoires de la Géorgie. Ce sont là deux cas caractéristiques de l’interprétation qui est faite par les puissants du droit international. Une interprétation à connotation clairement idéologique. Or, le droit international a défini les principes protecteurs d’inviolabilité et d’intangibilité des frontières conventionnellement reconnues. C’est justement de ce point du droit international que découle la position de l’Afrique sur l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, clause adoptée lors de la fondation de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) en 1963 et remise en cause par le Maroc avec l‘occupation du Sahara occidental en octobre 1975. Pour revenir au cas du Kosovo, son problème essentiel était sa reconnaissance par la société internationale, laquelle est restée très partagée sur cette question, et généralement sur les questions ayant trait à la souveraineté territoriale d’un Etat. Le droit international tel qu’appliqué, actuellement – dans l’optique de surmonter les difficultés inhérentes à cette dichotomie – distingue la reconnaissance de l’Etat de celle du gouvernement. Le Kosovo est ainsi reconnu actuellement par 69 pays sur les 193 membres des Nations unies. Cela n’implique pas pour autant sa légitimité ou sa légalité vis-à-vis du droit international. C’est sur ce point que la CIJ est appelée aujourd’hui à se prononcer, à la demande de l’Assemblée générale de l’ONU. Toutefois, quel que soit cet avis, on est en droit de rester sceptique au regard du peu d’effet qu’ont eu auparavant les avis de la CIJ et les suites qui leur ont été données par la «communauté internationale». Une sorte d’exercice de style sans incidence sur la réalité du terrain, modulée au gré de l’intérêt des grandes puissances. Ainsi, le 16 octobre 1975, la CIJ, si elle reconnaît l’existence de «liens juridiques d’allégeance de certaines tribus avec le sultan du Maroc», les estiment en revanche «insuffisants» pour établir un «droit territorial». Ce qui n’empêche pas la France de soutenir la «marocanité» du territoire sahraoui. A la demande de l’ONU, la CIJ rendait son avis sur la question du mur de séparation israélien. Dans sa réponse, la CIJ affirme: «L’édification du mur qu’Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien occupé, y compris à l’intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est, et le régime qui lui est associé, sont contraires au droit international». Sans commentaire! Mais tout cela reste un jeu d’ou sont exclus les peuples et les Etats. Un avis? C’est en fait le Droit international obsolète, qui est à réformer.
    L’Expression, 22/7/2010
  • Le CNASPS revient à la charge

    Suite à l’agression de militants sahraouis à leur retour d’El Aaiun
    Le CNASPS revient à la charge
    Le Comité nationale algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a tenu, hier mercredi, une session spéciale de «dénonciation et condamnation» suite à l’agression, dimanche dernier, de la délégation de onze militants sahraouis à leur retour à El Aaiun occupée.
    Les participants à l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis à Sidi Fredj (Alger), ont eux également apporté leur soutien aux militants de la 6e délégation. « Face à la violation continuelle des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la politique de répression des autorités coloniales et devant tous ces agissements qui vont à l’encontre de la légalité internationale, nous dénonçons ouvertement et fortement l’agression de la délégation sahraouie à son retour à El Aaiun occupée », a déclaré Mehrez Lamari, président du CNASPS.
    Le combat pacifique des Sahraouis, a estimé M. Lamari, est une phase légitime de la lutte de ce peuple. Les participants à cette session ont exhorté les Nations unies et la communauté internationale de réagir pour mettre fin à cette violation des droits élémentaires d’un peuple, en l’occurrence le peuple sahraoui.
    Le CNASPS a de ce fait annoncé avoir pris la décision, après concertation avec les autorités sahraouies, qu’après la fin des travaux de l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis, le 25 en cours, les participants resteront encore un mois en qualité d’hôtes de l’Algérie. « Notre pays est à votre disposition et nos maisons vous sont ouvertes », a déclaré M. Lamari aux jeunes Sahraouis. Ainsi, a-t-il assuré, les activités de l’université d’été en cours se poursuivront jusqu’en fin août. Par ailleurs, il expliquera qu’il a été procédé à l’accueil de mille enfants sahraouis dans les camps de vacances à partir de la journée d’hier.
    Il annoncera également qu’une seconde université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) sera organisée à Alger du 1er au 31 août et regroupera 500 participants, en sus d’autres participants en provenance des territoires occupés du Sahara Occidental. Cette seconde université d’été accueillera pareillement 150 enfants sahraouis.
    Ces décisions, faut-il le préciser, ont été prises suite à l’agression par les autorités marocaine de la 6é délégation, dimanche dernier, à leur retour chez eux, après avoir participé à l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis, a-t-on indiqué. Ont participé à cette session MM Brahim Ghali et Hector Mujeca, respectivement ambassadeurs de la RASD, du Venezuela à Alger, en sus d’autres membres du CNASPS.
    Par : Massinissa Benlakehal
    Le Midi Libre, 22/7/2010

    Copyright © 2007 Midilibre. All rights reserved.
    Conception et réalisation Alstel

  • Le Chef de la MINUSRSO se sensibilise à la situation des droits humains –

    Le Chef de la MINURSO, Hany Abdel-Aziz, a exprimé hier sa préoccupation et celle de l’ONU concernant la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. M. Abdel-Aziz a souligné que « la MINURSO n’est pas encore dotée d’une composante de surveillance et de protection des droits de l’homme au Sahara occidental ». Cependant, il affirme demeurer informé des rapports et des déclarations sur le sujet des droits humains au Sahara occidental provenant des organisations sahraouies, des organisations internationales et des ONG.
    source : Opérations de paix, 21/7/2010
  • Deux ans de prison ferme et une amende de 1000 dh marocains contre des étudiants sahraouis à Marrakech

    Marrakech (Maroc) 21/07/ 2010 (SPS) Trois étudiants sahraouis ont été condamnés mardi par la cour d’appel de Marrakech, à deux ans de prison ferme et d’une amende de 1000 dirhams, pour leurs positions en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, selon un communiqué du Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis (CODESA). « Après avoir passé un an et demi en prison, les étudiants sahraouis Brahim Bariaz et Ali Salem Ablag et un an pour Saïd Al Waaban, le tribunal de Marrakech a condamné mardi les trois étudiants sahraouis à deux ans de prison ferme et d’une amende de 1000 dirhams « , a précisé la source. « Les trois prisonniers d’opinion ont pénétré dans la salle d’audience en état d’arrestation et scandant des slogans, appelant au droit de peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance et dénonçant la politique de répression, les arrestations, la torture et les procès iniques, exercée par l’Etat marocain contre les civils, étudiants, chômeurs et défenseurs sahraouis des droits humains », ajoute la même source. Les trois prisonniers politiques sahraouis ont affirmé avoir été arrêtés en raison de leurs positions politiques appelant à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. (SPS)
  • Le Chef de la MINUSRSO se sensibilise à la situation des droits humains –

    Le Chef de la MINURSO, Hany Abdel-Aziz, a exprimé hier sa préoccupation et celle de l’ONU concernant la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. M. Abdel-Aziz a souligné que « la MINURSO n’est pas encore dotée d’une composante de surveillance et de protection des droits de l’homme au Sahara occidental ». Cependant, il affirme demeurer informé des rapports et des déclarations sur le sujet des droits humains au Sahara occidental provenant des organisations sahraouies, des organisations internationales et des ONG.
    source : Opérations de paix, 21/7/2010
  • Deux ans de prison ferme et une amende de 1000 dh marocains contre des étudiants sahraouis à Marrakech

    Marrakech (Maroc) 21/07/ 2010 (SPS) Trois étudiants sahraouis ont été condamnés mardi par la cour d’appel de Marrakech, à deux ans de prison ferme et d’une amende de 1000 dirhams, pour leurs positions en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, selon un communiqué du Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis (CODESA). « Après avoir passé un an et demi en prison, les étudiants sahraouis Brahim Bariaz et Ali Salem Ablag et un an pour Saïd Al Waaban, le tribunal de Marrakech a condamné mardi les trois étudiants sahraouis à deux ans de prison ferme et d’une amende de 1000 dirhams « , a précisé la source. « Les trois prisonniers d’opinion ont pénétré dans la salle d’audience en état d’arrestation et scandant des slogans, appelant au droit de peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance et dénonçant la politique de répression, les arrestations, la torture et les procès iniques, exercée par l’Etat marocain contre les civils, étudiants, chômeurs et défenseurs sahraouis des droits humains », ajoute la même source. Les trois prisonniers politiques sahraouis ont affirmé avoir été arrêtés en raison de leurs positions politiques appelant à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. (SPS)
  • Algérie – Tanzanie : Droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination

    Fin des travaux de la Commission mixte algéro-tanzanienne : signature d un procès-verbal et d une feuille de route Les travaux de la 4ème session de la commission mixte algéro-tanzanienne ont pris fin mardi à Dar Essalam, par la signature d un procès-verbal et d une feuille de route fixant les échéances pour la concrétisation des projets retenus dans le cadre du renforcement et de la diversification de la coopération entre les deux pays.
    Les deux délégations, conduites respectivement par M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, et M. Bernard Membe, ministre tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ont relevé « la faiblesse des échanges économiques » et ont convenu de mettre en uvre « tous les moyens disponibles » pour explorer les opportunités de coopération entre les deux pays et travailler pour l enrichissement du cadre juridique en vue de la promotion de cette coopération ».
    Les deux délégations ont examiné, au cours de cette session, les créneaux de coopération dans les domaines de l agriculture, du commerce, de la santé, de l énergie et des mines, du tourisme, de la culture, de l information et des technologies de communication, du sport, de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du transport, des finances et de la défense et sécurité publique.
    M. Messahel et M. Membe ont également paraphé, à la fin des travaux de la commission, une feuille de route fixant les échéances pour la finalisation d un certain nombre d accords retenus pour la consolidation du cadre juridique de la coopération et la mise en uvre de projets de coopération.
    Les deux parties ont ainsi convenu de finaliser le projet d accord dans le domaine de la santé animale, avant la fin de l année 2010, et celui portant sur la protection des végétaux et de la quarantaine, avant la fin du 1er semestre de 2011.
    Toujours en relation avec le renforcement du cadre juridique, il est prévu la signature du mémorandum d entente entre les chambres de commerce des deux pays avant 2011 et celui prévu entre la direction générale des Archives nationales et la direction des Enregistrements et des Archives de Tanzanie dans les trois prochains mois.
    Dans le domaine de l énergie et des mines, Sonatrach et la compagnie tanzanienne de développement du pétrole entameront, dès le début de l année prochaine, l exploration des opportunités de partenariat.
    En matière d agriculture, les deux délégations ont convenu de mettre en uvre leur coopération dans les domaines qui «  » » »ont été identifiés » » » ».
    S agissant de la santé, la feuille de la route a retenu le principe d une visite de travail en Tanzanie, avant la fin de l année 2011, du groupe pharmaceutique Saïdal.
    Enfin, en matière d éducation, la partie algérienne transmettra à la partie tanzanienne un quota de bourses pour l année universitaire 2011-2012. Un mémorandum d entente entre les deux secteurs sera également étudié dans les prochains mois.
    Au chapitre des questions politiques, le procès-verbal relève «  » » »la totale convergence des points de vue des deux pays concernant les questions régionales et internationales » » » » qui ont été examinées par les deux ministres au cours de leur entretien.
    Les deux parties ont réitéré, également, leur engagement à travailler de concert en vue de promouvoir la paix, la sécurité et le développement en Afrique, à la lumière des objectifs que les pays africains ont fixés dans le cadre de l’UA et du NEPAD.
    S agissant des conflits en Afrique, les deux parties, tout en se félicitant pour la disparition de la plupart des conflits, ont exprimé leur « préoccupation » quant aux conflits persistants dans quelques régions du continent.
    Dans ce contexte, elles ont réaffirmé leur soutien aux efforts en cours de l’UA pour instaurer une paix durable au Darfour et en Somalie.
    Concernant la situation au Sahara occidental, les deux parties ont rappelé qu’il s agit d une question de décolonisation et ont réitéré leur soutien aux résolutions « pertinentes » des Nations unies qui réaffirment le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Elles ont également exprimé le souhait que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc «  » » »aboutissent à une solution juste et durable à ce conflit en respectant le droit du peuple sahraoui de choisir son avenir entre l indépendance et l intégration » » » ». Dans ce contexte, les deux parties ont condamné les violations des droits de l homme au Sahara Occidental.
    Au cours de son séjour à Dar Essalam, M. Messahel, rappelle-t-on, a été reçu par le président Jakaya Mrisho Kikwete auquel il a remis un message écrit du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
    APS, 20/07/2010