Mois : mars 2010

  • Elections régionales françaises : Une mauvaise nouvelle pour le Maroc

    La défaite de la droite dans les régionales françaises est une mauvaise nouvelle pour les autorités marocaines. Cela veut dire qu’à partir de 2012, le Maroc n’aura plus de protecteur dans le Conseil de Sécurité des Nations Unies.


    La gauche française ne soutient pas les aspirations du peuple sahraoui, mais il n’est pas prévu qu’ils adoptent des positions aussi grossières que le vote contre l’élargissement du mandat de la MINURSO au contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental. Cela ne manquera pas de susciter l’angoisse à Rabat qui ne bénéficie plus du soutien de Washington.


    A cela s’ajoute que les dirigeants du Parti Socialiste n’apprécient pas la main marocaine qui se trouve derrière le financement occulte des campagnes électorales de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

    Les financements illégaux de la droite française n’est pas un fait nouveau. Le président Giscard d’Estaing s’est ainsi offusqué auprès d’Omar Bongo du soutien financier occulte apporté à Jacques Chirac, son concurrent de l’époque à l’élection présidentielle française de 1981, par le président gabonais . D’ailleurs, le défunt leader gabonais l’avait clairement reconnu. Ah, vous le savez?, exclama-t-il. Pour lui, comme pour les rois du Maroc, c’est un fait « normal ».

    Il ne vous a pas échappé que Jacques Chirac, aussitôt élu président de la République française, s’est empressé de rendre visite à son ami Hassan II, pour déverser une pluie de subventions sur celui qui avait si gracieusement aidé à financer sa campagne électorale – avec l’argent de la drogue, bien sûr, cet argent « noir » si précieux dans une élection dont les financements sont réglementés rigoureusement par la loi française.

    Le roi du Maroc, dans sa grande munificence, a aussitôt remercié son ami en offrant au président français un magnifique domaine où il passe actuellement une grande partie de son temps de retraite.

    Pour remercier Mohamed VI de son soutien, Nicolas Sarkozy soutient la colonisation marocaine du Sahara Occidental. Les vacances au Maroc du président français et son épouse témoignent des liens forts qu’unissent les deux personnages. Des liens qui incarnent les relations entre un gigolo et un voyou qui n’hésite pas à prostituer tout son royaume en échange du soutien des occidentaux à son agression contre le peuple sahraoui.

  • Le choix des sahraouis est la seule solution au conflit du Sahara Occidental

    La seule solution pour le conflit originé par l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc est que l’on respecte ce que le peuple sahraoui décide, a déclaré Zahra Ramdan, présidente de l’Association de Femmes Sahraouies en Espagne.


    Dans des termes similaires s’est prononcé cette semaine l’Américain Christopher Ross, l’envoyé spécial de l’Organisation des Nations Unies (ONU), après avoir fini une tournée au Maroc, Algérie, Italie, France, Espagne et au Sahara Occidental.


    L’objectif de ses visites, expliqua-t-il,  » est d’arriver à une solution politique acceptable qui permette d’arriver à l’organisation d’un referendum dans le cadre de la Charte des Nations Unies ».

    Ce jeudi 25 mars, une concentration a été organisée devant le siège du Ministère des Affaires étrangères de l’Espagne, au centre de Madrid, promue par la Plate-forme Universitaire de Soutien au Sahara, dans le contexte des activités pour la défense de son autodétermination initiées le 15 de ce mois sous le nom de « Campée pour le Sahara ».

    Le slogan de la campée est « 35 ans, c’est déjà suffisant. Liberté pour le Peuple Sahraoui », en référence à l’anniversaire du retrait des troupes espagnoles du Sahara et de l’occupation du territoire par le Maroc. Ramdan a confirmé que le Front Populaire de Libération de Saguía El Hamra et Río de Oro (le Front Polisario) maintient le cessez-le-feu établi par l’ONU et considère que la solution proposée par cet organisme international est positive.

    Mais, ajoute-t-elle, « le problème continue d’être au Maroc, dont la monarchie ne veut pas permettre, à travers le referendum, que le peuple sahraoui puisse décider ». Cependant, Ross, envoyé spécial pour le conflit depuis janvier 2009, ne s’est pas montré très optimiste à ce sujet, lorsqu’il a reconnu que la recherche de solution « se trouve dans un point mort ».

    Pour cette raison, conclue-t-il, les positions des parties étant très éloignées, il a fixé comme objectif de sa visite aux autres pays européens et aux États-Unis, « demander de l’aide à tous pour réfléchir à la manière de sortir de l’impasse actuelle ».

    Dans ce point, il a montré plus d’optimisme, parce qu’il croit qu’il y a une « bonne foi des parties ».

    Pour Ramdan, la résolution positive des Nations Unies affronte le fait que « le Maroc prouve qu’il ne respecte ni l’ONU ni les résolution de son Conseil de Sécurité ».

    A cause de cela, la responsable sahraoui considère indispensable que l’ONU impose au régime de Rabat l’accomplissement des dispositions du Conseil, « surtout en tenant en compte qu’elles sont été soutenues par toutes les nations concernées, d’une manière ou d’une autre, à l’exception du Maroc ».

    Le Sahara Occidental continue d’être un territoire aride, sans développement économique mais très riche en ressources naturelles comme des phosphates, pétrole et gaz. De plus, il possède une banque de pêche très importante dans ses côtes de l’océan Atlantique. Cela explique, selon des analyses indépendantes, l’entêtement des autorités du Maroc et son allié français pour contrôler le territoire.

    Entre le 28 mars et le 3 avril, les réfugiés sahraouis auront une autre visite, cette fois de milliers de personnes, la majorité des jeunes qui onr répondu à la convocation de deux organisations non gouvernementales espagnoles, Volonté et Détermination et Conscience Sahraouie.

    La consigne du voyage est « Colonne 2010. Abattons le mur. Construisons la liberté », pour transmettre le messahe qu’il est temps que le conflit soit résolu d’une manière juste et que les sahraouis puissent retourner à leur terre et vivre en liberté.

    Pendant leur séjour, ils organiseront une marche le long du « mur de la honte », une muraille de 2.500 kilomètres de longueur, construite par le Maroc dans les années 80 et qui a divisé le Sahara Occidental en deux parties.

    Le Sahara a été occupé par l’Espagne dès 1509, année dans laquelle elle a signé un accord avec le Portugal pour s’établir sur les côtes atlantiques, pour annexer, peu à peu, le reste du territoire.

    Quelques siècles plus tard, quand l’Espagne était encore gouvernée par la dictature du général Francisco Franco (1939-75), ont commencé les revendications independentistes.

    Ces revendications ont incité l’intervention de l’ONU en 1965, qui après avoir étudié la situation a deùandé à l’Espagne d’organiser un référendul d’autonomie que Franco a accepté même s’il ne l’a jamais fait.

    Mais le 14 novembre 1975, six jours avant que le dictateur ne décède, l’Espagne a décidé de retirer ses forces militaires de la colonie pour donner lieu à l’occupation marocaine qui, depuis lors, persiste. 

    Photo : La chaîne humaine face au mur de la honte

  • Le choix des sahraouis est la seule solution au conflit du Sahara Occidental

    La seule solution pour le conflit originé par l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc est que l’on respecte ce que le peuple sahraoui décide, a déclaré Zahra Ramdan, présidente de l’Association de Femmes Sahraouies en Espagne.


    Dans des termes similaires s’est prononcé cette semaine l’Américain Christopher Ross, l’envoyé spécial de l’Organisation des Nations Unies (ONU), après avoir fini une tournée au Maroc, Algérie, Italie, France, Espagne et au Sahara Occidental.


    L’objectif de ses visites, expliqua-t-il,  » est d’arriver à une solution politique acceptable qui permette d’arriver à l’organisation d’un referendum dans le cadre de la Charte des Nations Unies ».

    Ce jeudi 25 mars, une concentration a été organisée devant le siège du Ministère des Affaires étrangères de l’Espagne, au centre de Madrid, promue par la Plate-forme Universitaire de Soutien au Sahara, dans le contexte des activités pour la défense de son autodétermination initiées le 15 de ce mois sous le nom de « Campée pour le Sahara ».

    Le slogan de la campée est « 35 ans, c’est déjà suffisant. Liberté pour le Peuple Sahraoui », en référence à l’anniversaire du retrait des troupes espagnoles du Sahara et de l’occupation du territoire par le Maroc. Ramdan a confirmé que le Front Populaire de Libération de Saguía El Hamra et Río de Oro (le Front Polisario) maintient le cessez-le-feu établi par l’ONU et considère que la solution proposée par cet organisme international est positive.

    Mais, ajoute-t-elle, « le problème continue d’être au Maroc, dont la monarchie ne veut pas permettre, à travers le referendum, que le peuple sahraoui puisse décider ». Cependant, Ross, envoyé spécial pour le conflit depuis janvier 2009, ne s’est pas montré très optimiste à ce sujet, lorsqu’il a reconnu que la recherche de solution « se trouve dans un point mort ».

    Pour cette raison, conclue-t-il, les positions des parties étant très éloignées, il a fixé comme objectif de sa visite aux autres pays européens et aux États-Unis, « demander de l’aide à tous pour réfléchir à la manière de sortir de l’impasse actuelle ».

    Dans ce point, il a montré plus d’optimisme, parce qu’il croit qu’il y a une « bonne foi des parties ».

    Pour Ramdan, la résolution positive des Nations Unies affronte le fait que « le Maroc prouve qu’il ne respecte ni l’ONU ni les résolution de son Conseil de Sécurité ».

    A cause de cela, la responsable sahraoui considère indispensable que l’ONU impose au régime de Rabat l’accomplissement des dispositions du Conseil, « surtout en tenant en compte qu’elles sont été soutenues par toutes les nations concernées, d’une manière ou d’une autre, à l’exception du Maroc ».

    Le Sahara Occidental continue d’être un territoire aride, sans développement économique mais très riche en ressources naturelles comme des phosphates, pétrole et gaz. De plus, il possède une banque de pêche très importante dans ses côtes de l’océan Atlantique. Cela explique, selon des analyses indépendantes, l’entêtement des autorités du Maroc et son allié français pour contrôler le territoire.

    Entre le 28 mars et le 3 avril, les réfugiés sahraouis auront une autre visite, cette fois de milliers de personnes, la majorité des jeunes qui onr répondu à la convocation de deux organisations non gouvernementales espagnoles, Volonté et Détermination et Conscience Sahraouie.

    La consigne du voyage est « Colonne 2010. Abattons le mur. Construisons la liberté », pour transmettre le messahe qu’il est temps que le conflit soit résolu d’une manière juste et que les sahraouis puissent retourner à leur terre et vivre en liberté.

    Pendant leur séjour, ils organiseront une marche le long du « mur de la honte », une muraille de 2.500 kilomètres de longueur, construite par le Maroc dans les années 80 et qui a divisé le Sahara Occidental en deux parties.

    Le Sahara a été occupé par l’Espagne dès 1509, année dans laquelle elle a signé un accord avec le Portugal pour s’établir sur les côtes atlantiques, pour annexer, peu à peu, le reste du territoire.

    Quelques siècles plus tard, quand l’Espagne était encore gouvernée par la dictature du général Francisco Franco (1939-75), ont commencé les revendications independentistes.

    Ces revendications ont incité l’intervention de l’ONU en 1965, qui après avoir étudié la situation a deùandé à l’Espagne d’organiser un référendul d’autonomie que Franco a accepté même s’il ne l’a jamais fait.

    Mais le 14 novembre 1975, six jours avant que le dictateur ne décède, l’Espagne a décidé de retirer ses forces militaires de la colonie pour donner lieu à l’occupation marocaine qui, depuis lors, persiste. 

    Photo : La chaîne humaine face au mur de la honte

  • Ouvriers de SMESI : la lutte continue

    Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI- CSOS
    COMMUNIQUÉ
    Transmis par Ali Fkir, coordinateur du CSOS , 26/3/2010
    Les 850 ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l’OCP ont décidé d’annuler le sit in d’aujourd’hui vendredi 26 mars 2010, suite à l’initiative du gouverneur de la province de Khouribga qui s’engage à revoir le bureau syndical d’ici vendredi 2 avril, et qui laisse entendre qu’il serait porteur de propositions intéressantes.
    Rappelons que le sit in du jeudi 25 mars a connu un grand succès. Le rapport et photos du dit sit in seront mis à la disposition du public.
    Les victimes de l’arbitraire ont toutefois maintenu le sit in de mardi 30 mars 2010 qui sera observé devant le siège central de l’OCP à Casablanca.
    La direction de l’OCP et l’Etat qui ont compté sur la démobilisation avec le temps des prolétaires se sont lamentablement trompés.
    Les victimes de l’OCP ainsi que les militants solidaires de ce mouvement ne sont pas prêts à baisser les bras.
    Le CSOS tient à réaffirmer son soutien inconditionnel aux victimes de l’arbitraire et à dénoncer la connivence OCP-Etat.
    Le CSOS exige la réintégration sans condition des 850 ouvriers de SMESI licenciés arbitrairement, leur titularisation, et le respect de leur choix syndical.
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
  • Condamnation au Maroc d’un Français à 5 ans de prison ferme pour pédophilie et viols sur mineurs

    Par Bouliq, le 20/3/2010
    Le journal marocain Al Ahdate Al-Maghribia dans ses éditions du 19 et 20 mars 2010 a fait état de la condamnation le 18 mars d’un ressortissant français de 56 ans dénommé Jean Bernard Ernest à 5 ans de prison ferme par le tribunal de Marrakech pour pédophilie et viol de mineurs.
    Des détails sordides ont été donnés par ce journal qui a précisé que les poursuites ont été enclenchées suite à un rapport rédigé par des instituteurs d’Ait Faska (région de Marrakech) adressé aux services de la Gendarmerie Royale.
    Les enquêtes effectuées ont permis d’établir que l’intéressé exerçait et filmait ses forfaits sur de jeunes enfants profitant de la pauvreté et de la misère ambiante.
    L’enquête a révélé aussi que l’intéressé qui avait une compagne utilisait aussi des chiens dans ses forfaits contre les jeunes enfants. Je m’arrête ici parce que le reste risque d’être censuré par le Post.
    Toujours est-il que des associations de la société civile à Marrakech notamment l’association « Ne touche pas à mon enfant » qui lutte contre la pédophilie se sont élevés contre la clémence du verdict prononcé à l’encontre du pédophile en cause.
    Des actions de protestations sous différentes formes sont prévues d’après le journal.
    Ci-aprés le communiqué de l’association « Touche pas à mon enfant »
    « L’association « Touche pas à mon enfant » a suivi avec émoi à travers la presse nationale et les communications de son réseau le dossier objet de la poursuite du ressortissant français Baradat Jean Bernard Ernest, âgé de 56 ans résidant à Marrakech suite aux abus sexuels répétitifs sur des mineurs et l’incitation à la débauche ainsi que les actes sexuels des mineurs en leur faisant subir divers supplices par l’entremise de chiens tout en filmant les scènes pornographiques. L’accusé a été condamné à 5 ans de prison ferme.

    L’association salue les efforts déployés par la presse nationale qui intervient conformément à sa noble mission pour mettre au grand jour ce genre de pratiques viles, immondes et abjectes.
    Fidèle à ses engagements, l’association informe l’opinion publique de ce qui suit :
    • Elle dénonce de manière ferme et résolue ce crime odieux et appelle le gouvernement, à tout mettre en œuvre en vue de mettre fin à ces atteintes physiques aux conséquences psychologiques graves infligées aux enfants mineurs de notre pays. Des atteintes inqualifiables et condamnés au nom des principes de la morale et de nos convictions religieuses.
    • Elle déclare son soutien total et sans condition aux enfants victimes de tout abus de ce genre et demande la prise en charge psychologique des victimes.
    • Elle s’interroge sur l’impunité dont bénéficie la complice du prévenu, qui a pu se rendre en France. La responsabilité de cette complice est établie dans la mesure où c’est bien elle qui préparait les mineurs aux supplices et autres actes sexuels dépravés et c’est aussi elle qui s’occupait de les filmer.
    • Elle invite les autorités marocaines à prendre leurs responsabilités entières et intervenir avec fermeté pour éviter et prévenir ce genre de crimes atroces.
    • Elle lance un appel au gouvernement de la république française pour assumer sa responsabilité historique et humanitaire dans ce genre d’affaires. L’association invite les autorités françaises dans le cadre de leur coopération avec les autorités marocaines en établissant une liste de ses ressortissants poursuivis pour crime de pédophilie et la diffuser en vue d’empêcher que ces personnes puissent exporter leur forfaits sur le territoire marocain sous couvert de tourisme.

    • L’association propose la mise en œuvre d’une opération de mobilisation et de vigilance à travers son réseau en collaboration avec l’ensemble du tissu associatif et les autorités compétentes pour lutter contre ce fléau.
    • Elle revendique un jugement équitable dans cette affaire et qui soit sanctionné par une peine exemplaire dissuasive, une fois la responsabilité pénale établie par la justice.
    • Elle lance un appel à la société civile et toute l’opinion publique en vue de leur mobilisation ardente en usant de tous les moyens protestation permis.
    L’association « Touche pas à mon enfant » envisage d’organiser un sit-in et informera l’opinion publique de la date et le lieu de sa tenue. « 
    Najat Anwar
    Présidente

     

  • Ouvriers de SMESI : la lutte continue

    Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI- CSOS
    COMMUNIQUÉ
    Transmis par Ali Fkir, coordinateur du CSOS , 26/3/2010
    Les 850 ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l’OCP ont décidé d’annuler le sit in d’aujourd’hui vendredi 26 mars 2010, suite à l’initiative du gouverneur de la province de Khouribga qui s’engage à revoir le bureau syndical d’ici vendredi 2 avril, et qui laisse entendre qu’il serait porteur de propositions intéressantes.
    Rappelons que le sit in du jeudi 25 mars a connu un grand succès. Le rapport et photos du dit sit in seront mis à la disposition du public.
    Les victimes de l’arbitraire ont toutefois maintenu le sit in de mardi 30 mars 2010 qui sera observé devant le siège central de l’OCP à Casablanca.
    La direction de l’OCP et l’Etat qui ont compté sur la démobilisation avec le temps des prolétaires se sont lamentablement trompés.
    Les victimes de l’OCP ainsi que les militants solidaires de ce mouvement ne sont pas prêts à baisser les bras.
    Le CSOS tient à réaffirmer son soutien inconditionnel aux victimes de l’arbitraire et à dénoncer la connivence OCP-Etat.
    Le CSOS exige la réintégration sans condition des 850 ouvriers de SMESI licenciés arbitrairement, leur titularisation, et le respect de leur choix syndical.
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
  • Condamnation au Maroc d’un Français à 5 ans de prison ferme pour pédophilie et viols sur mineurs

    Par Bouliq, le 20/3/2010
    Le journal marocain Al Ahdate Al-Maghribia dans ses éditions du 19 et 20 mars 2010 a fait état de la condamnation le 18 mars d’un ressortissant français de 56 ans dénommé Jean Bernard Ernest à 5 ans de prison ferme par le tribunal de Marrakech pour pédophilie et viol de mineurs.
    Des détails sordides ont été donnés par ce journal qui a précisé que les poursuites ont été enclenchées suite à un rapport rédigé par des instituteurs d’Ait Faska (région de Marrakech) adressé aux services de la Gendarmerie Royale.
    Les enquêtes effectuées ont permis d’établir que l’intéressé exerçait et filmait ses forfaits sur de jeunes enfants profitant de la pauvreté et de la misère ambiante.
    L’enquête a révélé aussi que l’intéressé qui avait une compagne utilisait aussi des chiens dans ses forfaits contre les jeunes enfants. Je m’arrête ici parce que le reste risque d’être censuré par le Post.
    Toujours est-il que des associations de la société civile à Marrakech notamment l’association « Ne touche pas à mon enfant » qui lutte contre la pédophilie se sont élevés contre la clémence du verdict prononcé à l’encontre du pédophile en cause.
    Des actions de protestations sous différentes formes sont prévues d’après le journal.
    Ci-aprés le communiqué de l’association « Touche pas à mon enfant »
    « L’association « Touche pas à mon enfant » a suivi avec émoi à travers la presse nationale et les communications de son réseau le dossier objet de la poursuite du ressortissant français Baradat Jean Bernard Ernest, âgé de 56 ans résidant à Marrakech suite aux abus sexuels répétitifs sur des mineurs et l’incitation à la débauche ainsi que les actes sexuels des mineurs en leur faisant subir divers supplices par l’entremise de chiens tout en filmant les scènes pornographiques. L’accusé a été condamné à 5 ans de prison ferme.

    L’association salue les efforts déployés par la presse nationale qui intervient conformément à sa noble mission pour mettre au grand jour ce genre de pratiques viles, immondes et abjectes.
    Fidèle à ses engagements, l’association informe l’opinion publique de ce qui suit :
    • Elle dénonce de manière ferme et résolue ce crime odieux et appelle le gouvernement, à tout mettre en œuvre en vue de mettre fin à ces atteintes physiques aux conséquences psychologiques graves infligées aux enfants mineurs de notre pays. Des atteintes inqualifiables et condamnés au nom des principes de la morale et de nos convictions religieuses.
    • Elle déclare son soutien total et sans condition aux enfants victimes de tout abus de ce genre et demande la prise en charge psychologique des victimes.
    • Elle s’interroge sur l’impunité dont bénéficie la complice du prévenu, qui a pu se rendre en France. La responsabilité de cette complice est établie dans la mesure où c’est bien elle qui préparait les mineurs aux supplices et autres actes sexuels dépravés et c’est aussi elle qui s’occupait de les filmer.
    • Elle invite les autorités marocaines à prendre leurs responsabilités entières et intervenir avec fermeté pour éviter et prévenir ce genre de crimes atroces.
    • Elle lance un appel au gouvernement de la république française pour assumer sa responsabilité historique et humanitaire dans ce genre d’affaires. L’association invite les autorités françaises dans le cadre de leur coopération avec les autorités marocaines en établissant une liste de ses ressortissants poursuivis pour crime de pédophilie et la diffuser en vue d’empêcher que ces personnes puissent exporter leur forfaits sur le territoire marocain sous couvert de tourisme.

    • L’association propose la mise en œuvre d’une opération de mobilisation et de vigilance à travers son réseau en collaboration avec l’ensemble du tissu associatif et les autorités compétentes pour lutter contre ce fléau.
    • Elle revendique un jugement équitable dans cette affaire et qui soit sanctionné par une peine exemplaire dissuasive, une fois la responsabilité pénale établie par la justice.
    • Elle lance un appel à la société civile et toute l’opinion publique en vue de leur mobilisation ardente en usant de tous les moyens protestation permis.
    L’association « Touche pas à mon enfant » envisage d’organiser un sit-in et informera l’opinion publique de la date et le lieu de sa tenue. « 
    Najat Anwar
    Présidente

     

  • « La colonne des 1000 », en guise de solidarité avec les sahraouis, mobilise 200 personnes.

    Environ 200 personnes partiront dimanche de l’aéroport de Madrid Barajas en direction de Tindouf pour, encore un an, former la « Colonne des 1.000 », une chaîne humaine en face du mur qui divise le Sahara Occidental pour dénoncer que « le conflit continue sans une solution juste et définitive ».


    Les organisateurs expliquent que 33 ans se sont écoulé « depuis que le gouvernement marocain a occupé par la force ce territoire, trois décennies d’un conflit marqué par la passivité révoltante de la Communauté Internationale, la guerre et les négociations au sein de l’ONU, mais aussi par la solidarité internationale en soutien au Peuple Sahraoui et sa lutte légitime ».

    Donner la voix aux sahraouis
     

    Pour ce motif, par la troisième année consécutive l’on convoque la « Colonne des 1.000 » sous la devise « la Colonne 2010. Abattons le mur. Construisons la liberté » et avec l’objectif de « mettre au premier plan de l’opinion publique internationale que le conflit persiste encore ».

    L’acte central consiste en la réalisation d’une chaîne humaine en face du mur construit par le Maroc, qui servira aussi pour rappeler qu’un jeune sahraoui a perdu une jambe à cause de l’explosion d’une mine pendant la dernière « Colonne des 1.000 », ont informé les organisateurs, un groupe de citoyens qui ont participé aux éditions précédentes.


  • « La colonne des 1000 », en guise de solidarité avec les sahraouis, mobilise 200 personnes.

    Environ 200 personnes partiront dimanche de l’aéroport de Madrid Barajas en direction de Tindouf pour, encore un an, former la « Colonne des 1.000 », une chaîne humaine en face du mur qui divise le Sahara Occidental pour dénoncer que « le conflit continue sans une solution juste et définitive ».


    Les organisateurs expliquent que 33 ans se sont écoulé « depuis que le gouvernement marocain a occupé par la force ce territoire, trois décennies d’un conflit marqué par la passivité révoltante de la Communauté Internationale, la guerre et les négociations au sein de l’ONU, mais aussi par la solidarité internationale en soutien au Peuple Sahraoui et sa lutte légitime ».

    Donner la voix aux sahraouis
     

    Pour ce motif, par la troisième année consécutive l’on convoque la « Colonne des 1.000 » sous la devise « la Colonne 2010. Abattons le mur. Construisons la liberté » et avec l’objectif de « mettre au premier plan de l’opinion publique internationale que le conflit persiste encore ».

    L’acte central consiste en la réalisation d’une chaîne humaine en face du mur construit par le Maroc, qui servira aussi pour rappeler qu’un jeune sahraoui a perdu une jambe à cause de l’explosion d’une mine pendant la dernière « Colonne des 1.000 », ont informé les organisateurs, un groupe de citoyens qui ont participé aux éditions précédentes.


  • "La colonne des 1000", en guise de solidarité avec les sahraouis, mobilise 200 personnes.

    Environ 200 personnes partiront dimanche de l’aéroport de Madrid Barajas en direction de Tindouf pour, encore un an, former la « Colonne des 1.000 », une chaîne humaine en face du mur qui divise le Sahara Occidental pour dénoncer que « le conflit continue sans une solution juste et définitive ».


    Les organisateurs expliquent que 33 ans se sont écoulé « depuis que le gouvernement marocain a occupé par la force ce territoire, trois décennies d’un conflit marqué par la passivité révoltante de la Communauté Internationale, la guerre et les négociations au sein de l’ONU, mais aussi par la solidarité internationale en soutien au Peuple Sahraoui et sa lutte légitime ».

    Donner la voix aux sahraouis
     

    Pour ce motif, par la troisième année consécutive l’on convoque la « Colonne des 1.000 » sous la devise « la Colonne 2010. Abattons le mur. Construisons la liberté » et avec l’objectif de « mettre au premier plan de l’opinion publique internationale que le conflit persiste encore ».

    L’acte central consiste en la réalisation d’une chaîne humaine en face du mur construit par le Maroc, qui servira aussi pour rappeler qu’un jeune sahraoui a perdu une jambe à cause de l’explosion d’une mine pendant la dernière « Colonne des 1.000 », ont informé les organisateurs, un groupe de citoyens qui ont participé aux éditions précédentes.