Nom : Mariam Mgheizlat
Date de naissance : 1985
Lieu de naissance : El Aaiun, Sahara Occidental occupé par le Maroc
Nom : Mariam Mgheizlat
Date de naissance : 1985
Lieu de naissance : El Aaiun, Sahara Occidental occupé par le Maroc
Le régime de Rabat, on le sait, est un état voyou et illégitime. Cependant, ce n’est pas là la seule caractéristique de ce régime. Il représente également un état-mafia qui pille et brime de manière arbitraire. Cet esprit de mafioso se confirme quand on voit les conditions de vie de la population marocaine et les réponses données aux revendications légitimes que le palais royal n’est jamais arrivé à satisfaire en 54 ans de pouvoir sans partage.
Cela fait 54 ans que le roi et ses complices se prélassent dans la médiocrité et que cette médiocrité est devenue le leitmotiv d’un régime qui n’a d’autre ambition que celle qui consiste à piller et brimer indéfiniment son peuple. Le roi du Maroc est un roi incompétent qui aime à faire de l’incompétence une règle d’or dans un régime qui n’a jamais rien eu à apporter de positif au pays.
Les marocains sont fatigués du régime absolu. Ils sont fatigués de travailler pour enrichir et engraisser une classe politique qui ne leur laisse même pas les miettes de la richesse nationale. Ils ne peuvent plus de voir leur pays sombrer dans la décadence économique et la pauvreté abjecte alors que Mohamed VI et sa mafia étatique continuent de gonfler leurs avoirs d’une façon démesurée.
Le roi Mohamed VI se fait non seulement de plus en plus arrogant, mais de plus en plus incorrigible, non seulement dans son refus obstiné de réformer son système, mais aussi dans son obstination pour le contrôle de l’économie du pays. Il aurait dû utiliser l’opportunité de son intronisation pour faire ce que la communauté internationale attendait de lui : réformer entièrement le système politique marocain. Mohamed VI est devenu tellement orgueilleux qu’il ne veut pas céder à la critique. Pour lui, céder à la critique c’est faire signe de faiblesse. C’est ainsi que, comme au bon vieux temps, il a préféré garder les grands axes de la politique de son père devenu célèbre pour ces pratiques barbares connues comme « les années de plomb ».
Depuis son intronisation, Mohamed VI n’a pour l’instant offert que des discours. Son régime semble de nouveau vaquer, avec une tranquillité surprenante, à ses habituelles occupations: celles de la maladie chronique de la corruption et le pillage. Aucune mesure politique d’ouverture n’a été annoncée et mise en œuvre. C’est l’immobilisme total. Sous d’autres cieux, un nouveau gouvernement s’annonce toujours dans la fanfare de réformes de taille, de manière à galvaniser la nation dans une nouvelle donne qui permet de marquer la différence d’avec le passé. Jusqu’à présent, l’on n’a senti aucune cassure, rien qu’une continuité moribonde.
Cette continuité moribonde a une signification, cependant. Ils se sont tous noyés dans le fleuve du système de Mohamed VI. Démocratisation, régionalisation, droits de l’homme, ce n’est pas pour aujourd’hui. Parce que Mohamed VI et ses conseillers multiethniques s’y refusent.
Six d’entre eux croupissent dans la prison de Salé (Maroc), arrêtés depuis le 8 octobre dernier après leur retour d’une visite familiale aux camps de réfugiés sahraouis et menacés d’être traduits devant un tribunal militaire marocain.
Ce groupe est en grève de la faim depuis dix jours réclamant son droit à « un procès équitable où la libération immédiate et sans conditions », a rappelé M. Abdelaziz, appelant à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.
D’autre part, les familles des prisonniers politiques sahraouis sont contraintes à se déplacer des centaines de kilomètres pour rendre visite à leurs fils dans les prisons marocaines, a déploré le président de la République, dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS. (SPS)
Nom : Mariam Mgheizlat
Date de naissance : 1985
Lieu de naissance : El Aaiun, Sahara Occidental occupé par le Maroc
Six d’entre eux croupissent dans la prison de Salé (Maroc), arrêtés depuis le 8 octobre dernier après leur retour d’une visite familiale aux camps de réfugiés sahraouis et menacés d’être traduits devant un tribunal militaire marocain.
Ce groupe est en grève de la faim depuis dix jours réclamant son droit à « un procès équitable où la libération immédiate et sans conditions », a rappelé M. Abdelaziz, appelant à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.
D’autre part, les familles des prisonniers politiques sahraouis sont contraintes à se déplacer des centaines de kilomètres pour rendre visite à leurs fils dans les prisons marocaines, a déploré le président de la République, dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS. (SPS)
Au lendemain des résultats de dernières élections françaises, Arnaud Montebourg, député à l’Assemblée nationale française et président du Conseil général de Saône-et-Loire, et l’un des principaux dirigeants du Parti socialiste (PS) s’est exprimé sur la question sahraouie dans un entretien publié par le site » Front national des hautes Pyrénées » :
A la question de du positionnement de la France qui donne l’impression de s’aligner systématiquement sur la position marocaine concernant le Sahara occidental, Montebourg, a répondu : « Il est vrai qu’en la matière, la position de la France paraît alignée. Pourtant les socialistes français défendent le principe d’autodétermination, ont des contacts avec le Mouvement POLISARIO et souhaitent une solution de compromis. Ce dossier ne devrait pas entrer en ligne de compte dans la nature déjà complexe de nos relations avec l’Algérie. C’est un dossier qui devrait être traité sur le plan multilatéral et onusien ».
Voilà une déclaration qui révèle un changement dans l’échiquier d’un conflit qui dure depuis 35 ans. Ceux que le vote français contre la supervision de la MINURSO des droits de l’homme au Sahara Occidental révolte pourraient s’en réjouir et le Maroc n’a qu’à bien se tenir, les jours à venir annoncent de fortes secousses pour les thèses annexionnistes de Rabat.
Au lendemain des résultats de dernières élections françaises, Arnaud Montebourg, député à l’Assemblée nationale française et président du Conseil général de Saône-et-Loire, et l’un des principaux dirigeants du Parti socialiste (PS) s’est exprimé sur la question sahraouie dans un entretien publié par le site » Front national des hautes Pyrénées » :
A la question de du positionnement de la France qui donne l’impression de s’aligner systématiquement sur la position marocaine concernant le Sahara occidental, Montebourg, a répondu : « Il est vrai qu’en la matière, la position de la France paraît alignée. Pourtant les socialistes français défendent le principe d’autodétermination, ont des contacts avec le Mouvement POLISARIO et souhaitent une solution de compromis. Ce dossier ne devrait pas entrer en ligne de compte dans la nature déjà complexe de nos relations avec l’Algérie. C’est un dossier qui devrait être traité sur le plan multilatéral et onusien ».
Voilà une déclaration qui révèle un changement dans l’échiquier d’un conflit qui dure depuis 35 ans. Ceux que le vote français contre la supervision de la MINURSO des droits de l’homme au Sahara Occidental révolte pourraient s’en réjouir et le Maroc n’a qu’à bien se tenir, les jours à venir annoncent de fortes secousses pour les thèses annexionnistes de Rabat.
Nicolai Nielsen, un activiste des droits de l’homme, dans un article publié sur le site Foreign Policy Blogs, décrit El Aaiun comme une « ville militaire et civile poussiéreuse où les soldats marocains se trouvent en grande quantité ». « La MINURSO, ajoute-t-il, la mission de Nations Unies pour le Sahara Occidental est barricadée derrière un haut mur. Le mur est entouré par des dizaines de drapeaux marocains qui rendent à peine visible le drapeau bleu des Nations Unies. Elle est la seule mission de l’ONU à ne pas avoir un mandat pour surveiller le respect des droits de l’homme dans ce territoire. » La garnison militaire qui se trouve en face du siège de la MINURSO a un but double : garder un œil sur les mouvements des officiers de la MINURSO et interpeller les sahraouis qui veulent manifester devant le siège onusien. »
Ainsi, les autorités marocaines ont rendu la capitale sahraouie une grande prison à ciel ouvert où ils se livrent aux pires exactions contre cet ennemi qu’ils ne veulent pas avouer à la société marocaine et à la communauté internationale.
Au moment où l’envoyé spécial de l’ONU, Christopher Ross, demande aux parties à une « coopération » avec le Conseil de Sécurité pour « mettre fin à l’impasse actuelle » dans les discussions sur le problème du Sahara Occidental, le Maroc n’hésite pas à fournir les preuves sur sa nature d’Etat voyou et fasciste.
Au moment où il pointe le doigt vers l’Algérie pour l’accuser d’être à l’origine du conflit sahraoui, il lâche ses chiens enragés habillés en forces de sécurité pour tabasser, torturer et emprisonner la population civile sahraouie qui cherche à revendiquer ses droits légitimes à la liberté d’expression et à l’autodétermination.
La chaîne BBC rapporte qu’un militant des droits de l’homme sahraoui a été tabassé pour avoir accordé une interview à la chaîne de télévision anglaise. La BBC assure que « Rachid Sghir et ses collègues étaient conscients des risques qu’ils courent avec cette interview ».
« C’est une belle région du monde, mais aussi un lieu de beaucoup d’injustice, » commente le présentateur Simon Reeve. Et il ajoute que « c’était humiliant de rencontrer Sghir et d’autres militants de la démocratie et activistes de droits de l’homme qui mettent leur liberté en péril quotidiennement pour lutter pour des droits que nous en Grande-Bretagne pouvons prendre pour acquis. »
Ces témoignages et les photos publiées qui les accompagnent sont encore une preuve de la nature sauvage de l’occupation marocaine et constituent un témoignage du degré de détermination des sahraouis à arracher leurs droits coûte que coûte. C’est cette détermination qui a empêché le Maroc d’imposer le fait accompli d’une agression qui date de 35 ans.
Nicolai Nielsen, un activiste des droits de l’homme, dans un article publié sur le site Foreign Policy Blogs, décrit El Aaiun comme une « ville militaire et civile poussiéreuse où les soldats marocains se trouvent en grande quantité ». « La MINURSO, ajoute-t-il, la mission de Nations Unies pour le Sahara Occidental est barricadée derrière un haut mur. Le mur est entouré par des dizaines de drapeaux marocains qui rendent à peine visible le drapeau bleu des Nations Unies. Elle est la seule mission de l’ONU à ne pas avoir un mandat pour surveiller le respect des droits de l’homme dans ce territoire. » La garnison militaire qui se trouve en face du siège de la MINURSO a un but double : garder un œil sur les mouvements des officiers de la MINURSO et interpeller les sahraouis qui veulent manifester devant le siège onusien. »
Ainsi, les autorités marocaines ont rendu la capitale sahraouie une grande prison à ciel ouvert où ils se livrent aux pires exactions contre cet ennemi qu’ils ne veulent pas avouer à la société marocaine et à la communauté internationale.
Au moment où l’envoyé spécial de l’ONU, Christopher Ross, demande aux parties à une « coopération » avec le Conseil de Sécurité pour « mettre fin à l’impasse actuelle » dans les discussions sur le problème du Sahara Occidental, le Maroc n’hésite pas à fournir les preuves sur sa nature d’Etat voyou et fasciste.
Au moment où il pointe le doigt vers l’Algérie pour l’accuser d’être à l’origine du conflit sahraoui, il lâche ses chiens enragés habillés en forces de sécurité pour tabasser, torturer et emprisonner la population civile sahraouie qui cherche à revendiquer ses droits légitimes à la liberté d’expression et à l’autodétermination.
La chaîne BBC rapporte qu’un militant des droits de l’homme sahraoui a été tabassé pour avoir accordé une interview à la chaîne de télévision anglaise. La BBC assure que « Rachid Sghir et ses collègues étaient conscients des risques qu’ils courent avec cette interview ».
« C’est une belle région du monde, mais aussi un lieu de beaucoup d’injustice, » commente le présentateur Simon Reeve. Et il ajoute que « c’était humiliant de rencontrer Sghir et d’autres militants de la démocratie et activistes de droits de l’homme qui mettent leur liberté en péril quotidiennement pour lutter pour des droits que nous en Grande-Bretagne pouvons prendre pour acquis. »
Ces témoignages et les photos publiées qui les accompagnent sont encore une preuve de la nature sauvage de l’occupation marocaine et constituent un témoignage du degré de détermination des sahraouis à arracher leurs droits coûte que coûte. C’est cette détermination qui a empêché le Maroc d’imposer le fait accompli d’une agression qui date de 35 ans.
Le journal signale que deux gouvernements, celui des EU et des Pays-Bas, ont manifesté leur désaccord avec les expulsions, mais ce n’est pas le cas du gouvernement espagnol qui exerce la présidence de l’UE et a organisé le sommet de Grenade. La Fédération d’Organismes Religieux Évangéliques de l’Espagne a demandé par lettre au ministre des affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos, d’intervenir en leur faveur.