Mois : mars 2010

  • A Malaga, un homme trouvé calciné dans le moteur d’un camion provenant du Maroc

    A Benalmádena (Málaga)
     

    Trouvé un homme calciné dans le creux du moteur d’un camion

    MÁLAGA, 12 Mar. (EUROPA PRESS)

    Le camion qui a pris feu sue l’A-7, à la hauteur de la municipalité malaguène de Benalmádena (Malaga), dans lequel ils ont trouvé le corps calciné d’une personne, venait de Tanger (Maroc), a signalé le Corps National de Police, qui a pris en charge l’enquête sur l’affaire.

    Ainsi, les sources cités ci-dessus ont précisé à Europa Press que le camion a fait le trajet Tanger – Algésiras (Cadix), et lors de son passage à Benalmádena il a pris feu, en trouvant le corps sans vie de cette personne dans le creux du moteur. Le conducteur du camion, dont les déclarations ont déjà été prises, s’en est sorti sauf.

    La ligne Urgences 112 Andalousie a informé qu’autour des 22.10 heures, elle a reçu de nombreux appels de personnes alertant qu’un camion avait pris feu dans le kilomètre 220 de l’autoroute A-7, direcgtion Malaga. 

    Europe Press

  • Le Maroc négocie avec la junte militaire du Niger l’accueil de Tandja

    Peu de temps après le coup d’Etat du 18 février, et suite à la visite d’une délégation marocaine qui a rencontré la junte militaire, certaines sources ont dit que Mamadou Tandja pourrait être envoyé à l’exil au Maroc. Au fur et à mesure que la nouvelle trouvait écho dans les médias, le gouvernement de Rabat a été forcé à déclarer qu’il n’avait aucun plan dans ce sens.

    La captivité de Tandja suppose un risque pour l’image du nouveau pouvoir à Niamey qui ne sait pas quoi faire avec le puissant leader précédent. Mais le Maroc est un partenaire facile pour demander cette faveur. Le royaume est connu pour avoir accueilli généreusement des dirigeants africains délogés et en plus c’est le seul pays africain qui n’est pas membre de l’Union Africaine. Celle-ci est à l’origine de plus en plus de problèmes pour la junte de Niger. A titre d’exemple, hier, le leader du corps de paix et de sécurité Ramdane Lamamra a exigé la libération de Tandja. « C’est une source constante de préoccupation pour l’Union Africaine. C’est autant une obligation morale que politique », a dit Lamamra après la réunion du Conseil de la Paix et la Sécurité de l’Union Africaine à Addis Abeba.

    Hier, Mohamed VI a reçu à Tétouan une délégation de haut niveau de la junte militaire, en présence de son Ministre des Affaires Etrangères, Taib Fassi Fihri. La délégation du Niger était dirigée par le colonel Hassan Moussi, membre influent de la junte, le lieutenant-colonel Chaibou Idrissa et le ministre de l’Education au Niger, Mahamane Laouali Dan Dah, en qualité de porte-parole du leader de la junte et président Salou Djibo.

    Convaincre le roi de Mohamed VI d’accueillir Tandja ne sera pas une tâche difficile. Il suffit de soutenir ses thèses pour l’annexion du Sahara Occidental pour obtenir tous ses faveurs.

  • Des instances latino-américaines des droits de l’homme condamnent la répression marocaine contre les sahraouis

    Chahid ElHafed.- Plusieurs instances activant dans le domaine des droits de l’Homme en Amérique Latine ont condamné la répression exercée par les autorités d’occupation marocaines dans les villes occupées d’El Aaiun et de Dakhla.

    Dans un communiqué parvenu à SPS, la Coordination populaire des droits de l’homme à Panama a dénoncé les actes de répression commis contre un groupe de militants et de manifestants sahraouis dans les villes occupées d’El Aaiun et de Dakhla.

    Cette instance humanitaire a appelé le gouvernement marocain à respecter la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la communauté internationale à condamner le gouvernement marocain pour les dernières violations commises à l’encontre du peuple sahraoui en exerçant une pression sur Rabat pour l’amener à respecter les libertés et les droits de l’homme au Sahara Occidental et libérer les prisonniers politiques sahraouis.

    A Buenos Aires, capitale de l’Argentine, la Conférence internationale des droits de l’homme et de la démocratie a condamné « la répression barbare » subie par les citoyens sahraouis à El Aaiun lorsqu’ils avaient reçu un groupe de militants des droits de l’hommes venus des camps de réfugiés sahraouis et des territoires libérés de la RASD.

    Les conférenciers ont écouté une communication de l’ambassadeur sahraoui chargé de mission, M. Mohamed Salem Hamada qui a informé les personnes présentes des actes de répression ayant ciblé les manifestants sahraouis à El Aaiuun et Dakhla, a indiqué la Représentation du Front Polisario en Argentine.

    D’autre part, le parlement chilien a « vigoureusement » condamné les actes de violence commis par les forces d’occupation marocaine dans ces deux villes, selon un communiqué de la mission sahraouie au Chili.

    Les parlementaires chiliens ont exprimé leur « stupéfaction » après avoir visionné « des photos atroces » retransmises par les médias internationaux appelant le gouvernement chilien à « agir » immédiatement et à demander à Rabat des explications sur « ces actes barbares » commis contre les sahraouis notamment les militants des droits de l’homme, rappelle-t-on.

    Ils ont également appelé leur gouvernement à informer toutes les organisations -notamment celles dont le Chili est membre- des violations commises contre les droits de l’homme et qui ont fait des victimes parmi les détenus d’opinion dans les prisons marocaines. (SPS)

  • Le Maroc négocie avec la junte militaire du Niger l’accueil de Tandja

    Peu de temps après le coup d’Etat du 18 février, et suite à la visite d’une délégation marocaine qui a rencontré la junte militaire, certaines sources ont dit que Mamadou Tandja pourrait être envoyé à l’exil au Maroc. Au fur et à mesure que la nouvelle trouvait écho dans les médias, le gouvernement de Rabat a été forcé à déclarer qu’il n’avait aucun plan dans ce sens.

    La captivité de Tandja suppose un risque pour l’image du nouveau pouvoir à Niamey qui ne sait pas quoi faire avec le puissant leader précédent. Mais le Maroc est un partenaire facile pour demander cette faveur. Le royaume est connu pour avoir accueilli généreusement des dirigeants africains délogés et en plus c’est le seul pays africain qui n’est pas membre de l’Union Africaine. Celle-ci est à l’origine de plus en plus de problèmes pour la junte de Niger. A titre d’exemple, hier, le leader du corps de paix et de sécurité Ramdane Lamamra a exigé la libération de Tandja. « C’est une source constante de préoccupation pour l’Union Africaine. C’est autant une obligation morale que politique », a dit Lamamra après la réunion du Conseil de la Paix et la Sécurité de l’Union Africaine à Addis Abeba.

    Hier, Mohamed VI a reçu à Tétouan une délégation de haut niveau de la junte militaire, en présence de son Ministre des Affaires Etrangères, Taib Fassi Fihri. La délégation du Niger était dirigée par le colonel Hassan Moussi, membre influent de la junte, le lieutenant-colonel Chaibou Idrissa et le ministre de l’Education au Niger, Mahamane Laouali Dan Dah, en qualité de porte-parole du leader de la junte et président Salou Djibo.

    Convaincre le roi de Mohamed VI d’accueillir Tandja ne sera pas une tâche difficile. Il suffit de soutenir ses thèses pour l’annexion du Sahara Occidental pour obtenir tous ses faveurs.

  • Des instances latino-américaines des droits de l’homme condamnent la répression marocaine contre les sahraouis

    Chahid ElHafed.- Plusieurs instances activant dans le domaine des droits de l’Homme en Amérique Latine ont condamné la répression exercée par les autorités d’occupation marocaines dans les villes occupées d’El Aaiun et de Dakhla.

    Dans un communiqué parvenu à SPS, la Coordination populaire des droits de l’homme à Panama a dénoncé les actes de répression commis contre un groupe de militants et de manifestants sahraouis dans les villes occupées d’El Aaiun et de Dakhla.

    Cette instance humanitaire a appelé le gouvernement marocain à respecter la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la communauté internationale à condamner le gouvernement marocain pour les dernières violations commises à l’encontre du peuple sahraoui en exerçant une pression sur Rabat pour l’amener à respecter les libertés et les droits de l’homme au Sahara Occidental et libérer les prisonniers politiques sahraouis.

    A Buenos Aires, capitale de l’Argentine, la Conférence internationale des droits de l’homme et de la démocratie a condamné « la répression barbare » subie par les citoyens sahraouis à El Aaiun lorsqu’ils avaient reçu un groupe de militants des droits de l’hommes venus des camps de réfugiés sahraouis et des territoires libérés de la RASD.

    Les conférenciers ont écouté une communication de l’ambassadeur sahraoui chargé de mission, M. Mohamed Salem Hamada qui a informé les personnes présentes des actes de répression ayant ciblé les manifestants sahraouis à El Aaiuun et Dakhla, a indiqué la Représentation du Front Polisario en Argentine.

    D’autre part, le parlement chilien a « vigoureusement » condamné les actes de violence commis par les forces d’occupation marocaine dans ces deux villes, selon un communiqué de la mission sahraouie au Chili.

    Les parlementaires chiliens ont exprimé leur « stupéfaction » après avoir visionné « des photos atroces » retransmises par les médias internationaux appelant le gouvernement chilien à « agir » immédiatement et à demander à Rabat des explications sur « ces actes barbares » commis contre les sahraouis notamment les militants des droits de l’homme, rappelle-t-on.

    Ils ont également appelé leur gouvernement à informer toutes les organisations -notamment celles dont le Chili est membre- des violations commises contre les droits de l’homme et qui ont fait des victimes parmi les détenus d’opinion dans les prisons marocaines. (SPS)

  • Le Parlement péruvien condamne la répression  »brutale » marocaine dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Lima, 12/03/2010 (SPS) Le Parlement de la République du Pérou a condamné jeudi dans une motion la « brutale » répression marocaines dans les territoires sahraouis occupés, appelant le Gouvernement de son pays de solliciter auprès de l’ONU, l’envoi « en urgence » d’une mission pour enquêter sur les violations des droits humains commises par le Maroc contre les civils sahraouis dans les zones occupées du Sahara Occidental.

    Le Parlement péruvien a « approuvé » jeudi dans une session plénière sa condamnation des incidents « du 8 et 9 mars dans les villes occupées de Dakhla et El Aaiun » dans lesquels la police marocaine aurait « brutalement réprimées » les civils sahraouis qui venaient accueillir des militants des droits humains de retour d’une visite aux camps de réfugiés sahraouis.

    La motion, déposée par 12 députés de différentes formations politiques, demande également au président de la République, « d’exprimer au royaume du Maroc sa profonde préoccupation face à la brutale répression contre la population sahraouie dans les territoires occupés » du Sahara Occidental.

    Elle exige enfin, le respect total des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et l’ »urgence » de la mise en place d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc. (SPS).

  • Le Parlement péruvien condamne la répression  »brutale » marocaine dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Lima, 12/03/2010 (SPS) Le Parlement de la République du Pérou a condamné jeudi dans une motion la « brutale » répression marocaines dans les territoires sahraouis occupés, appelant le Gouvernement de son pays de solliciter auprès de l’ONU, l’envoi « en urgence » d’une mission pour enquêter sur les violations des droits humains commises par le Maroc contre les civils sahraouis dans les zones occupées du Sahara Occidental.

    Le Parlement péruvien a « approuvé » jeudi dans une session plénière sa condamnation des incidents « du 8 et 9 mars dans les villes occupées de Dakhla et El Aaiun » dans lesquels la police marocaine aurait « brutalement réprimées » les civils sahraouis qui venaient accueillir des militants des droits humains de retour d’une visite aux camps de réfugiés sahraouis.

    La motion, déposée par 12 députés de différentes formations politiques, demande également au président de la République, « d’exprimer au royaume du Maroc sa profonde préoccupation face à la brutale répression contre la population sahraouie dans les territoires occupés » du Sahara Occidental.

    Elle exige enfin, le respect total des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et l’ »urgence » de la mise en place d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc. (SPS).

  • Le président sahraoui interpelle l’Onu pour la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés

    Bir Lahlou.- Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a appelé mercredi dans une lettre au Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, afin d’ »intervenir en urgence » pour la protection des citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara Occidental, contre la répression pratquée par le Maroc.

    « L’Etat marocain poursuit sa politique d’intransigeance, la violation des exigences du droit international et du droit international humanitaire, en plus de sa campagne permanente de la répression et l’intimidation » dans la partie occupée du Sahara Occidental, a écrit le président de la République dans sa lettre à Ban, après l’intervention sauvage des forces marocaines contre une manifestation pacifique à El Aaiun, faisant plusieurs blessés dont des défenseurs sahraouis des droits humains. .

    « La récente intervention brutale de la police marocaine au cours d’une manifestation pacifique dans les villes occupées d’El Aaiun et Dakhla, prouve de la brutalité des autorités marocaines contre les Sahraouis qui appellent pacifiquement au droit de leur peuple à l’autodétermination », a assuré M. Abdelaziz, dans sa deuxième lettre en moins de 48 heures, dont une copie est parvenue à SPS.

    Le président de la République, a déploré que la répression perpétrée par la police marocaine contre une manifestation pacifique dans la ville occupée de Dakhla, s’est déroulée le jour de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8 mars.

    « La nuit de mardi a mercredi, une manifestation pacifique s’est déclenchée à la ville d’El Aaiun, en particulier dans le quartier légendaire, Hay Maatala, exigeant l’autodétermination du peuple sahraoui, la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, le respect des droits de l’homme et la fin du pillage intensif des ressources naturelles du Sahara Occidental » a indiqué le président de la République.

    « En moins d’une heure, les citoyens sahraouis, dont un groupe de militants des droits de l’homme qui vient de rentrer d’une visite familiale dans les camps de réfugiés sahraouis. Ils furent surpris par une aveugle et violente répression de plusieurs forces tyranniques marocaines conduite par le tortionnaire, Khaled Touhima, pour disperser les manifestants », a-t-il ajouté.

    « Nous réitérons notre demande que vous assumez la pleine responsabilité de l’Organisation des Nations Unies en vue d’assurer la sécurité et la sûreté et les libertés des citoyens sahraouis pacifiques et sans défense, dans un territoire se trouvant sous la tutelle de l’ONU en attente de décolonisation », par la voie d’un référendum qu’elle avait promis d’organiser depuis plus de 18 ans, a souligne le président de la République.

    Selon la lettre du président de la République, cette intervention a fait au moins 16 blessés, citant un premier bilan, il s’agit de : Brahim Sabbar, secrétaire général de l’Association sahraouie des victimes des graves violations des droits de l’homme commises par l’Etat marocain (ASVDH), qui a de larges contusions sur la tête, Asfari Ennemoser président du Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’homme dans le Sahara Occidental (CORELSO) endure des blessures à la tête au visage et sur le dos.

    Ahmed Sbai Secrétaire général du Comité pour la protection des prisonniers sahraouis, Izana Ameidane militante des droits de l’homme, souffrent des blessures dans différentes parties du corps, alors que Ahmed Hammia défenseur des droits humains, a été blessé au dos.

    Quant à Dagna ElMoussaoui, elle a perdu deux dents et a été blessée sur la tête et sur d’autres parties du corps, Mariam Amghaizlat, a été tabassée sur le visage, ainsi que Houda Mena, Hayat Rgaibi et Dahba Ayach.

    D’autre part, plusieurs domiciles sahraouis situés dans le quartier Hay Maatala, demeurent assiégés par les forces d’occupation marocaines, notamment les familles de Habib Ould Mohamed Fadel, Hamdi Ould Moulay, Aziz Wadadi.

    « Nous vous renouvelons notre appel afin d’intervenir immédiatement auprès de l’Etat marocain à mettre fin à cette odieuse campagne de répression, qui s’est accrue ces jours-ci, la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, la divulgation du sort de plus de 500 civils disparus et 151 prisonniers de guerre sahraouis, et arrêter immédiatement le pillage de la richesse des ressources naturelles du Sahara Occidental », a conclut le président de la République sa la lettre à Ban Ki-Moon. (SPS).

  • Le président sahraoui interpelle l’Onu pour la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés

    Bir Lahlou.- Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a appelé mercredi dans une lettre au Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, afin d’ »intervenir en urgence » pour la protection des citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara Occidental, contre la répression pratquée par le Maroc.

    « L’Etat marocain poursuit sa politique d’intransigeance, la violation des exigences du droit international et du droit international humanitaire, en plus de sa campagne permanente de la répression et l’intimidation » dans la partie occupée du Sahara Occidental, a écrit le président de la République dans sa lettre à Ban, après l’intervention sauvage des forces marocaines contre une manifestation pacifique à El Aaiun, faisant plusieurs blessés dont des défenseurs sahraouis des droits humains. .

    « La récente intervention brutale de la police marocaine au cours d’une manifestation pacifique dans les villes occupées d’El Aaiun et Dakhla, prouve de la brutalité des autorités marocaines contre les Sahraouis qui appellent pacifiquement au droit de leur peuple à l’autodétermination », a assuré M. Abdelaziz, dans sa deuxième lettre en moins de 48 heures, dont une copie est parvenue à SPS.

    Le président de la République, a déploré que la répression perpétrée par la police marocaine contre une manifestation pacifique dans la ville occupée de Dakhla, s’est déroulée le jour de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8 mars.

    « La nuit de mardi a mercredi, une manifestation pacifique s’est déclenchée à la ville d’El Aaiun, en particulier dans le quartier légendaire, Hay Maatala, exigeant l’autodétermination du peuple sahraoui, la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, le respect des droits de l’homme et la fin du pillage intensif des ressources naturelles du Sahara Occidental » a indiqué le président de la République.

    « En moins d’une heure, les citoyens sahraouis, dont un groupe de militants des droits de l’homme qui vient de rentrer d’une visite familiale dans les camps de réfugiés sahraouis. Ils furent surpris par une aveugle et violente répression de plusieurs forces tyranniques marocaines conduite par le tortionnaire, Khaled Touhima, pour disperser les manifestants », a-t-il ajouté.

    « Nous réitérons notre demande que vous assumez la pleine responsabilité de l’Organisation des Nations Unies en vue d’assurer la sécurité et la sûreté et les libertés des citoyens sahraouis pacifiques et sans défense, dans un territoire se trouvant sous la tutelle de l’ONU en attente de décolonisation », par la voie d’un référendum qu’elle avait promis d’organiser depuis plus de 18 ans, a souligne le président de la République.

    Selon la lettre du président de la République, cette intervention a fait au moins 16 blessés, citant un premier bilan, il s’agit de : Brahim Sabbar, secrétaire général de l’Association sahraouie des victimes des graves violations des droits de l’homme commises par l’Etat marocain (ASVDH), qui a de larges contusions sur la tête, Asfari Ennemoser président du Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’homme dans le Sahara Occidental (CORELSO) endure des blessures à la tête au visage et sur le dos.

    Ahmed Sbai Secrétaire général du Comité pour la protection des prisonniers sahraouis, Izana Ameidane militante des droits de l’homme, souffrent des blessures dans différentes parties du corps, alors que Ahmed Hammia défenseur des droits humains, a été blessé au dos.

    Quant à Dagna ElMoussaoui, elle a perdu deux dents et a été blessée sur la tête et sur d’autres parties du corps, Mariam Amghaizlat, a été tabassée sur le visage, ainsi que Houda Mena, Hayat Rgaibi et Dahba Ayach.

    D’autre part, plusieurs domiciles sahraouis situés dans le quartier Hay Maatala, demeurent assiégés par les forces d’occupation marocaines, notamment les familles de Habib Ould Mohamed Fadel, Hamdi Ould Moulay, Aziz Wadadi.

    « Nous vous renouvelons notre appel afin d’intervenir immédiatement auprès de l’Etat marocain à mettre fin à cette odieuse campagne de répression, qui s’est accrue ces jours-ci, la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, la divulgation du sort de plus de 500 civils disparus et 151 prisonniers de guerre sahraouis, et arrêter immédiatement le pillage de la richesse des ressources naturelles du Sahara Occidental », a conclut le président de la République sa la lettre à Ban Ki-Moon. (SPS).

  • L’AARASD dénonce « vigoureusement » la répression des populations sahraouies dans les territoires occupés

    Paris, 11/03/2010 (SPS) L’Association des amis de la RASD (AARASD) a dénoncé jeudi « vigoureusement » la vague de répression qui s’est abattue sur les populations sahraouies des territoires occupés par le Maroc, après le retour à El Aaiun des onze défenseurs des droits de l’homme après leur visite dans les camps des réfugiés sahraouis.

    « L’AARASD dénonce vigoureusement cette nouvelle atteinte aux droits de l’homme et ce déni de toute expression démocratique à l’encontre des militants et défenseurs sahraouis des droits de l’homme », a souligné dans un communiqué la Secrétaire générale de cette ONG, Mme Régine Villemont.

    L’ONG française a indiqué que « deux de ses membres qui ont été depuis le début aux côtés de ces onze militants, ont pu témoigner avec émotion de leur stupeur face à la brutalité de la répression d’une manifestation pacifique, simplement destinée à réclamer l’application d’un droit reconnu par la Communauté internationale ».

    L’AARASD, tout en témoignant son soutien aux victimes de la répression et à leurs familles, « constate que l’heure n’est plus aux déclarations de principe et aux engagements de fin de conférence sans effet sur le terrain mais à la fermeté ».

    « La Communauté internationale doit se donner les moyens de protéger la population civile sahraouie en élargissant le mandat de la MINURSO à la surveillance effective du respect des droits de l’homme et en mettant le Maroc en situation de respecter au Maroc comme au Sahara Occidental, ses engagements internationaux » souligne-t-on dans le communiqué, précisant qu’il s’agit là d’une « première étape pour qu’enfin le référendum d’autodétermination devienne possible et permette au dernier peuple colonisé d’Afrique de choisir librement son destin ». (SPS)