Mois : mars 2010

  • Le deuxième colloque international sur la femme et la résistance prévu dimanche dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed.- Le deuxième colloque international sur la femme débutera, dimanche, dans les camps de réfugiés sahraouis, sous le thème « la femme et la résistance », avec la participation de plus de 130 personnalités féminines internationales, a annoncé jeudi la secrétaire générale de l’Union de la femme sahraouie, Mme Fatima El-Mahdi.

    Mme El-Mahdi a indiqué, dans une déclaration à SPS, que les travaux du colloque de deux jours, qui seront animées par des personnalités politiques et des femmes juristes de différents pays du monde, débattront « des expériences de la résistance de la femme dans plusieurs pays dont la résistance contre l’occupation par le Maroc du Sahara Occidental. »

    Des délégations féminines de haut niveau venues de pays d’Amérique Latine dont le Mexique, le Salvador, la Colombie, le Chili, Cuba, le Pérou et le Venezuela, des délégations politiques, des parlementaires femmes et des présidentes d’organisations africaines prendront part à cette rencontre.

    Ce colloque sera rehaussé par la présence de plusieurs organisations et instances arabes et européennes de la femme notamment d’Afrique du sud, d’Espagne, de France, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, d’Italie, ainsi que des journalistes femmes, a précisé Mme El Mehdi. (SPS)

  • Le deuxième colloque international sur la femme et la résistance prévu dimanche dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed.- Le deuxième colloque international sur la femme débutera, dimanche, dans les camps de réfugiés sahraouis, sous le thème « la femme et la résistance », avec la participation de plus de 130 personnalités féminines internationales, a annoncé jeudi la secrétaire générale de l’Union de la femme sahraouie, Mme Fatima El-Mahdi.

    Mme El-Mahdi a indiqué, dans une déclaration à SPS, que les travaux du colloque de deux jours, qui seront animées par des personnalités politiques et des femmes juristes de différents pays du monde, débattront « des expériences de la résistance de la femme dans plusieurs pays dont la résistance contre l’occupation par le Maroc du Sahara Occidental. »

    Des délégations féminines de haut niveau venues de pays d’Amérique Latine dont le Mexique, le Salvador, la Colombie, le Chili, Cuba, le Pérou et le Venezuela, des délégations politiques, des parlementaires femmes et des présidentes d’organisations africaines prendront part à cette rencontre.

    Ce colloque sera rehaussé par la présence de plusieurs organisations et instances arabes et européennes de la femme notamment d’Afrique du sud, d’Espagne, de France, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, d’Italie, ainsi que des journalistes femmes, a précisé Mme El Mehdi. (SPS)

  • Troisième délégation de militants sahraouis en visite à Tindouf

    Alger, 18/03/2010.- La 3e délégation de militants sahraouis des droits de l’homme, en visite en Algérie, a témoigné, jeudi à Alger, sur les « violations des droits humains et les « sévices » infligés aux Sahraouis dans les territoires occupés et au Maroc.

    Constituée de membres de la résistance populaire pacifique des territoires du Sahara Occidental occupés, la délégation a animé un point de presse au cours duquel ces militants ont évoqué leur combat et exhibé les photos de leurs compatriotes torturés.

    L’objet de cette visite en Algérie consiste à attirer l’attention de la communauté mondiale et des organisations internationales sur ce que subit le peuple sahraoui « à huis clos » en raison du black-out total, que ce soit sur le plan de l’information ou de la sécurité, imposé par les autorités marocaines, a expliqué le chef de la délégation de ces militants, M. Sidi Mohamed Dadach, également président du Comité de défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui (CODAPSO).

    Réaffirmant la revendication sahraouie pour une solution juste et équitable, cet ancien condamné à mort incarcéré pendant 24 ans dans les prisons marocaines, a affirmé que le Sahara Occidental « ne baissera jamais les bras tant qu’il n’a pas arraché son indépendance ».

    De son côté, Mme Soukeina Jeddehlou, une autre militante, a apporté son témoignage sur « la tragédie » et les « souffrances » que vit le peuple sahraoui, notamment les populations qui se trouvent sous l’occupation coloniale marocaine, a-t-elle dit. « Personne n’échappe à ces exactions qui touchent aussi bien les enfants, que les jeunes filles et les vieilles personnes », a-t-elle déploré.

    Pour sa part, Awlad Cheikh Mahjoub qui a été enlevé et torturé à l’âge de 14 ans (en 1981), a affirmé que l’ »oppression de l’occupant n’entamera en rien la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu’à la victoire ».

    Il a fait savoir que sa famille et ses proches continuent de subir les « pires humiliations » dans les territoires occupés, rappelant par ailleurs que son frère aîné est porté disparu depuis 1980.

    Dans le même sillage, Mme Najat Khneibila a soutenu que la présence de cette délégation de militants à Alger se veut un message aux Marocains quant à la détermination du peuple sahraoui d’aller jusqu’au bout.

    Exhibant les photographies de jeunes femmes sahraouies torturées et mutilées le 8 mars dernier, date coïncidant avec la Journée mondiale de la femme, Mme Khneibila a assuré que « même si nous arrivons à disparaître, une autre génération de jeunes prendra le relais afin de poursuivre notre noble combat ».

    « Nous sommes un peuple pacifique et nous nous battons pour notre droit légitime de vivre en paix », a-t-elle ajouté.

    Pour sa part, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari a indiqué que les jeunes militants et étudiants sahraouis sont membres d’ associations et unions arabes estudiantines et de jeunes, soulignant ainsi qu’ils mènent un travail de sensibilisation auprès de ces associations.

    Sur un autre registre, M. Dadach qui conduit la délégation des militants sahraouis a annoncé l’entame d’une grève de la faim dès ce jeudi par six détenus sahraouis à la prison de Salé au Maroc. (SPS)

  • Troisième délégation de militants sahraouis en visite à Tindouf

    Alger, 18/03/2010.- La 3e délégation de militants sahraouis des droits de l’homme, en visite en Algérie, a témoigné, jeudi à Alger, sur les « violations des droits humains et les « sévices » infligés aux Sahraouis dans les territoires occupés et au Maroc.

    Constituée de membres de la résistance populaire pacifique des territoires du Sahara Occidental occupés, la délégation a animé un point de presse au cours duquel ces militants ont évoqué leur combat et exhibé les photos de leurs compatriotes torturés.

    L’objet de cette visite en Algérie consiste à attirer l’attention de la communauté mondiale et des organisations internationales sur ce que subit le peuple sahraoui « à huis clos » en raison du black-out total, que ce soit sur le plan de l’information ou de la sécurité, imposé par les autorités marocaines, a expliqué le chef de la délégation de ces militants, M. Sidi Mohamed Dadach, également président du Comité de défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui (CODAPSO).

    Réaffirmant la revendication sahraouie pour une solution juste et équitable, cet ancien condamné à mort incarcéré pendant 24 ans dans les prisons marocaines, a affirmé que le Sahara Occidental « ne baissera jamais les bras tant qu’il n’a pas arraché son indépendance ».

    De son côté, Mme Soukeina Jeddehlou, une autre militante, a apporté son témoignage sur « la tragédie » et les « souffrances » que vit le peuple sahraoui, notamment les populations qui se trouvent sous l’occupation coloniale marocaine, a-t-elle dit. « Personne n’échappe à ces exactions qui touchent aussi bien les enfants, que les jeunes filles et les vieilles personnes », a-t-elle déploré.

    Pour sa part, Awlad Cheikh Mahjoub qui a été enlevé et torturé à l’âge de 14 ans (en 1981), a affirmé que l’ »oppression de l’occupant n’entamera en rien la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu’à la victoire ».

    Il a fait savoir que sa famille et ses proches continuent de subir les « pires humiliations » dans les territoires occupés, rappelant par ailleurs que son frère aîné est porté disparu depuis 1980.

    Dans le même sillage, Mme Najat Khneibila a soutenu que la présence de cette délégation de militants à Alger se veut un message aux Marocains quant à la détermination du peuple sahraoui d’aller jusqu’au bout.

    Exhibant les photographies de jeunes femmes sahraouies torturées et mutilées le 8 mars dernier, date coïncidant avec la Journée mondiale de la femme, Mme Khneibila a assuré que « même si nous arrivons à disparaître, une autre génération de jeunes prendra le relais afin de poursuivre notre noble combat ».

    « Nous sommes un peuple pacifique et nous nous battons pour notre droit légitime de vivre en paix », a-t-elle ajouté.

    Pour sa part, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari a indiqué que les jeunes militants et étudiants sahraouis sont membres d’ associations et unions arabes estudiantines et de jeunes, soulignant ainsi qu’ils mènent un travail de sensibilisation auprès de ces associations.

    Sur un autre registre, M. Dadach qui conduit la délégation des militants sahraouis a annoncé l’entame d’une grève de la faim dès ce jeudi par six détenus sahraouis à la prison de Salé au Maroc. (SPS)

  • Le Parlement chilien « vivement préoccupé » par la détérioration de la situation dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Santiago de Chili, 18/03/2010 (SPS) La président de la Chambre des députés du Chili, Mme Alejandra Sepúlveda a exprimé mercredi sa « vive préoccupation » face à la détérioration des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental à la suite de la répression marocaine contre des militants et des citoyens sahraouis, a-t-on appris des source de la Mission sahraouie auprès de la République du Chili.

    La députée chilienne qui recevait l’ambassadeur de la RASD au Chili, Mohammed Azrouk, a réaffirmé la position « ferme » du parlement chilien, de soutien à la juste cause du peuple sahraoui et la défense des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Pour sa part le diplomate sahraoui a exprimé la solidarité du Gouvernement et du peuple de la République arabe sahraouie avec le Chili après le récent tremblement de terre qui a secoué le pays.

    Il a également passé en revue les derniers développements de la question du Sahara Occidental, notamment la dernière réunion préliminaire des négociations entre le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution qui garantit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    M. Mohamed Azarok a exprimé la préoccupation du gouvernement sahraoui face à la détérioration continue de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    D’autre part, Mme Alejandra Sepúlveda a reçu le président de la Commission des droits de l’homme au Parlement, M. Gonzalo Taborga qui lui a remis une lettre détaillant les violations des droits de l’homme commises par les autorités marocaines le 08 et 09 mars contre des manifestants sahraouis dans les villes d’El Aaiun et Dakhla, sortis accueillir la délégation des militants des droits humains après leur retour d’une visite à des camps de réfugiés.

    Les députés chiliens ont appelé dans cette lettre leur gouvernement à prendre « les mesures nécessaires contre le Royaume du Maroc pour qu’il cesse ses violations, s’abstienne de recourir à la force contre les citoyens sahraouis et garantir l’intégrité physique des défenseurs des droits de l’homme au Sahara Occidental ».

    Le diplomate sahraoui a eu en outre des entretiens avec des députés des différentes formations politiques représentées au Parlement, qui les a informé des derniers développements de la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. (SPS)

  • Un parti politique espagnol condamne les nouvelles violations des droits de l’homme au Sahara Occidental

    Madrid, 18/03/2010.- Un parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPyD) a condamné vigoureusement les nouvelles violations des droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires occupés sahraouis, et appelé de nouveau l’UE à « soutenir activement » l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme dans ces territoires.

    « Le Maroc se moque de l’UE, des citoyens européens et de nos valeurs. Alors qu’à Grenade (sommet UE-Maroc) sa délégation présentait le rôle aimable d’un pays présumé démocratique cherchant le soutien et l’aide économique de Bruxelles, le même gouvernement montrait à El Aaiun (NDLR : la capitale occupée du Sahara Occidental) son véritable visage de puissance occupante et répressive, qui n’hésite pas à harceler, matraquer et emprisonner des civils sans défense », dénonce l’UPD dans un communiqué.

    Le texte signé par le responsable de la Politique internationale du Parti, Fernando Maura, insiste auprès de l’UE à « prendre note » des graves violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc dans l’ancienne colonie espagnole, et à « soutenir activement l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance et protection des droits de l’homme dans le territoire occupé du Sahara Occidental ».

    L’UPyD est l’un des partis espagnols qui défend le principe d’autodétermination du peuple sahraoui et la reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) par l’Espagne. La leader et député de cette formation politique, l’ancienne dirigeante socialiste Rosa Diez, s’est rendue dernièrement dans les territoires sahraouis libérés, à la tête d’une délégation de son parti, pour s’entretenir avec les responsables sahraouis et assister aux festivités du 34ème anniversaire de la proclamation de la RASD. (SPS)

  • Le Parlement chilien "vivement préoccupé" par la détérioration de la situation dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Santiago de Chili, 18/03/2010 (SPS) La président de la Chambre des députés du Chili, Mme Alejandra Sepúlveda a exprimé mercredi sa « vive préoccupation » face à la détérioration des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental à la suite de la répression marocaine contre des militants et des citoyens sahraouis, a-t-on appris des source de la Mission sahraouie auprès de la République du Chili.

    La députée chilienne qui recevait l’ambassadeur de la RASD au Chili, Mohammed Azrouk, a réaffirmé la position « ferme » du parlement chilien, de soutien à la juste cause du peuple sahraoui et la défense des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Pour sa part le diplomate sahraoui a exprimé la solidarité du Gouvernement et du peuple de la République arabe sahraouie avec le Chili après le récent tremblement de terre qui a secoué le pays.

    Il a également passé en revue les derniers développements de la question du Sahara Occidental, notamment la dernière réunion préliminaire des négociations entre le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution qui garantit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    M. Mohamed Azarok a exprimé la préoccupation du gouvernement sahraoui face à la détérioration continue de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    D’autre part, Mme Alejandra Sepúlveda a reçu le président de la Commission des droits de l’homme au Parlement, M. Gonzalo Taborga qui lui a remis une lettre détaillant les violations des droits de l’homme commises par les autorités marocaines le 08 et 09 mars contre des manifestants sahraouis dans les villes d’El Aaiun et Dakhla, sortis accueillir la délégation des militants des droits humains après leur retour d’une visite à des camps de réfugiés.

    Les députés chiliens ont appelé dans cette lettre leur gouvernement à prendre « les mesures nécessaires contre le Royaume du Maroc pour qu’il cesse ses violations, s’abstienne de recourir à la force contre les citoyens sahraouis et garantir l’intégrité physique des défenseurs des droits de l’homme au Sahara Occidental ».

    Le diplomate sahraoui a eu en outre des entretiens avec des députés des différentes formations politiques représentées au Parlement, qui les a informé des derniers développements de la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. (SPS)

  • Un parti politique espagnol condamne les nouvelles violations des droits de l’homme au Sahara Occidental

    Madrid, 18/03/2010.- Un parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPyD) a condamné vigoureusement les nouvelles violations des droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires occupés sahraouis, et appelé de nouveau l’UE à « soutenir activement » l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme dans ces territoires.

    « Le Maroc se moque de l’UE, des citoyens européens et de nos valeurs. Alors qu’à Grenade (sommet UE-Maroc) sa délégation présentait le rôle aimable d’un pays présumé démocratique cherchant le soutien et l’aide économique de Bruxelles, le même gouvernement montrait à El Aaiun (NDLR : la capitale occupée du Sahara Occidental) son véritable visage de puissance occupante et répressive, qui n’hésite pas à harceler, matraquer et emprisonner des civils sans défense », dénonce l’UPD dans un communiqué.

    Le texte signé par le responsable de la Politique internationale du Parti, Fernando Maura, insiste auprès de l’UE à « prendre note » des graves violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc dans l’ancienne colonie espagnole, et à « soutenir activement l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance et protection des droits de l’homme dans le territoire occupé du Sahara Occidental ».

    L’UPyD est l’un des partis espagnols qui défend le principe d’autodétermination du peuple sahraoui et la reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) par l’Espagne. La leader et député de cette formation politique, l’ancienne dirigeante socialiste Rosa Diez, s’est rendue dernièrement dans les territoires sahraouis libérés, à la tête d’une délégation de son parti, pour s’entretenir avec les responsables sahraouis et assister aux festivités du 34ème anniversaire de la proclamation de la RASD. (SPS)

  • Madraza condamne l’intervention sanguinaire de la police contre la population sahraouie à El Aaiun

    Les autorités marocaines s’en sont pris d’une façon cruelle  contre des centaines de citoyens sahraouis qui se manifestaient, pacifiquement, dans le quartier de Maatala de la ville d’El Aaiún, capitale du Sahara Occidental, pour célébrer le retour des onze activistes sahraouis rentrés chez eux après une courte visite aux camps de réfugiés sahraouis à Tindouf (Algérie)

    A leur arrivée, des centaines de familles et amis les attendaient à l’aéroport mais la police marocaine leur a empêché d’accéder à la salle des arrivées. Des dizaines de policiers ont pris les rues de la ville ainsi que l’accès aux domiciles des activistes.

    Le mardi 9 mars, selon les informations des défenseurs de droits de l’homme et des observateurs qui se trouvent dans les territoires occupés, la police a violemment attaqué la population civile désarmée, en réalisant des charges policières de dureté extrême, en frappant tous ceux qui se trouvaient dans la rue avec bâtons, matraques et ceux qui tombaient sur le sol étaient violemment frappés avec des coups de pied. Résultat : de nombreux blessés, parmi eux : Brahim Sabbar, Secrétaire Générak de l’ASVDH, Naama Asfari, Coprésident de CORELSO, Ahmed Sbaï, Secrétaire Général du Comité pour la protection des prisonniers sahraouis, Izana Ameidane, activiste et membre du Grouppe des 11, Ahmed Hammia, blessé sur le dos, Degna Moussawi qui a perdu deux dents, Merien M »Gheïzlate qui présente de fortes contusions dans les yeux et la bouche, et autres. 

    Photo : Meriem M’Gheïzlate, une des victimes de l’agression policière 
  • Ahmed Herzenni, président du CCDH, contre les victimes de la répression à Genève

    Une délégation sahraouie a participé, le 8 mars, à l’événement parallèle aux sessions du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme,  « la réparation communautaire dans le contexte de la justice transitionnelle » organisé au palais de Nations Unies par le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme :

    A la fin des interventions des conférenciers, Mlle N’habouha Lekhlifi, sœur de deux jeunes disparus et membre du Comité des Mères de 15 Jeunes Sahraouis enlevés  le 25 décembre 2005, a pris la parole et fait un exposé de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Ahmed Herzenni, président du Conseil consultatif des droits de l’Homme marocain (CCDH), présent parmi les participants au Conseil des Droits Humains de Genève, au lieu de répondre sur les faits d’enlèvement et disparition forcées des 15 jeunes sahraouis s’est fait ridiculiser devant les assistants à cause de son rôle de simple policier au service des forces de répression marocaines. Dane le but de dévier les intervenants du sujet traité dans le cadre de ce panel, le représentant du Makhzen a accusé Mlle Nhabouha Lakhlifi d’appartenance au Front Polisario comme si une telle chose constituerait un crime. Le modèle de Commission de Vérité à l’image de l’expérience de l’Argentine a été développé par M. Rodolfo Mattrollo, Consultant secrétaire des Droits de l’Homme au Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme de l’Argentine. Le Royaume du Maroc aura tout à gagner de s’inspirer de la dynamique de réconciliation réalisée au Pérou qui a été expliquée par M. Carlos Alberto Chocano.

    A ce panel était également présents le Président du Groupe de Travail sur les disparitions forcées ou involontaires M. Jeremy Sarkini que a largement expliqué le rôle de son groupe, par ailleurs largement apprécié par les organisations des Familles des Disparus, ainsi que M. Gianni Magazzeni, Chef de Section Amériques, Europe et Asie du Centre, OIC, Section des Institutions Nationales et Mécanismes Régionaux, Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. M. Magazzeni, modérateur de ce panel, a fait une importante introduction sur les processus de vérité et les normes internationales en la matière. Lors des prises de paroles des participants lors du débat, M. Magazzeni a signalé trois sahraouis à intervenir en premier lieu mais juste après l’intervention de Mlle Nhabouha il reçu des instructions de l’ambassade du Maroc pour donner exclusivement la parole a ceux qui sont venus spécialement pour redorer l’image d’un pays mis à nu suite à la déportation forcée d’Aminetou Haidar vers Lanzarote (aux Iles Canaries), l’enlèvement, le 8 octobre 2010, des 7 défenseurs des droits de l’homme dont 6 sont toujours détenus dans la prison militaire de Salé au Maroc et les graves atteintes toujours persistantes à l’encontre de la population civile sahraouie dans les territoires occupés du Sahara Occidental.