C’est donc dans un contexte de soutien actif partagé de plus en plus par de nouvelles parties à travers le monde que les Marocains tentent leur énième diversion dans la provocation d’un incident diplomatique avec la Suède, alors qu’elle préside l’Union européenne jusqu’à la fin du mois de décembre. Quant à l’évocation de l’Algérie dans cette offensive marocaine, il semblerait qu’Alger opte encore une fois pour le silence face aux ruades d’un colonisateur de toute façon démasqué. Comme dit le proverbe sahraoui : « Le silence est la meilleure réponse aux canailles ».
Année : 2009
-
l’entêtement, signe d’échec politique
Dans un discours de « célébration », transformé en mise en garde contre les « adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc », le roi Mohammed VI s’en prend vertement, et en usant de propos peu amènes, à l’Algérie qu’il accuse de vouloir « contrarier la dynamique de négociation sur le projet d’autonomie marocain ». Empruntant un ton de menace et affichant une mine sévère, le roi du Maroc, qui s’exprimait lors d’un discours à l’occasion du 34e anniversaire de l’invasion marocaine du Sahara occidental, baptisée « Marche verte » par le Maroc, qualifie l’Algérie d’« adversaire » et l’accuse d’« hypothéquer les relations bilatérales ».Enfin, comme de coutume, le souverain marocain ne s’est pas privé de pointer son doigt accusateur en direction de l’Algérie, qu’il rend pour responsable de tous les maux et problèmes que vit le Maroc. M6, le petit dictateur qui deviendra grand ?
Un conflit que pas moins de 12 membres du Congrès américain ont évoqué hier dans un message au roi Mohammed VI. «Après plus de 30 ans, le conflit du Sahara occidental n’est toujours pas résolu, en dépit des nombreuses négociations (…) Nous nous adressons à vous pour vous exprimer notre préoccupation quant à l’arrestation de sept activistes sahraouis des droits de l’homme le 8 octobre 2009 à l’aéroport Mohamed-V de Casablanca à leur retour des camps de réfugiés sahraouis.»D’un autre côté, il y a cette reconnaissance de la RASD, il y a quelques jours, par le congrès du Parti socio-démocrate suédois considéré comme la force politique la plus influente du pays. Ensuite il y a eu, ce même mercredi 4 novembre où l’ambassadeur a été convoqué, la remise d’un prix au profit d’un militant sahraoui des droits de l’homme à Stockholm. Le prix suédois «Per Anger» 2009 doit être décerné à Brahim Dahane, détenu dans les prisons marocaines pour ses efforts dans la défense des droits de l’homme au Sahara occidental, selon un communiqué de la Commission internationale de juristes qui a décerné le prix. Il faut savoir que la distinction prend un caractère politique officiel car son attribution est supervisée par le gouvernement suédois. D’ailleurs, c’est la ministre de la Culture Lena Adelsohn Liljeroth qui devra le remettre symboliquement, puisque son lauréat croupit de nouveau dans les geôles du royaume alaouite, lors d’une cérémonie prévue pour le 16 novembre. Deux événements se déroulant certes bien loin d’El-Ayoun ou de Dakhla, mais qui n’ont pas dû plaire au Palais, habitué à une réserve complice de la part de nombreux pays d’Europe, dont la France, sur le dossier de la décolonisation du Sahara occidental.
C’est donc dans un contexte de soutien actif partagé de plus en plus par de nouvelles parties à travers le monde que les Marocains tentent leur énième diversion dans la provocation d’un incident diplomatique avec la Suède, alors qu’elle préside l’Union européenne jusqu’à la fin du mois de décembre. Quant à l’évocation de l’Algérie dans cette offensive marocaine, il semblerait qu’Alger opte encore une fois pour le silence face aux ruades d’un colonisateur de toute façon démasqué. Comme dit le proverbe sahraoui : « Le silence est la meilleure réponse aux canailles ».Les méthodes de provoction sont fort bien connues. Il y a deux mois, nous avons vécu la même situation loros de la partcipation de la délégation du Front Polisario aux festivités de conmémoration de la Revolution Libyenne. -
LA CNT SOLIDAIRE DES MINEURS MAROCAINS DE L’OCP
Depuis début septembre 850 mineurs de l’OCP (entreprise étatique qui extrait du phosphate), dans la région de Khouribga, sont en grève. Ce mouvement est la conséquence de leurs licenciements secs pour leur refus d’accepter les nouvelles conditions de travail au sein de l’entreprise.
En effet, la Direction de l’OCP entend revenir sur des acquis sociaux (CDI, salaire, sécurité sociale). Or ces droits, les mineurs les ont conquis dans le passé au prix de luttes souvent très dures. Parmi cette remise en cause, il y a entres autres l’idée de systématiser des CDD (contrats à la semaine) et de diviser les salaires par deux.Le mouvement de grève est soutenu au Maroc par nombres d’organisations dont l’ANDCM (Association nationale des diplômés chômeurs marocains), l’AMDH (Asoociation marocaine des Droits de l’Homme) et le syndicat UMT.Comme cela arrive souvent au Maroc, ce qui prouve que le Maroc de Mohamed VI n’est pas très éloigné de la réalité des « années de plomb » du Maroc des années 80 et de Hassan II, la seule réponse est la politique de la matraque. La police attaque systématiquement tous les rassemblements de soutien. Les leaders syndicaux de l’OCP sont emprisonnés et torturés. Quatre d’entres eux passeront d’ailleurs en procès en novembre pour atteinte « à l’ordre public ».La CNT en tant qu’organisation se réclamant de la lutte des classes et de l’internationalisme entend apporter tout son soutien aux mineurs en grève de l’OCP.La CNT fait d’ailleurs partie du Comité de soutien aux mineurs.La CNT exige :La réintégration des 850 mineurs licenciés abusivement ;
Le respect des droits syndicaux au sein de l’OCP et ses filiales ;
La libération immédiate des syndicalistes inculpés.
Afin de contribuer au succès de la lutte légitime des mineurs contre l’arrogance des riches, la CNT multiplie les actions de solidarité (collages, rassemblements devant les consulats, diffusions de tracts etc.) à Nîmes, Lyon, Marseille, Dijon, Nanterre, Limoges, Orléans, Brest, Grenoble et Nantes.D’autres sont prévues dans les semaines à venir. Les photos de ces actions sont consultables sur : -
l’entêtement, signe d’échec politique
Dans un discours de « célébration », transformé en mise en garde contre les « adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc », le roi Mohammed VI s’en prend vertement, et en usant de propos peu amènes, à l’Algérie qu’il accuse de vouloir « contrarier la dynamique de négociation sur le projet d’autonomie marocain ». Empruntant un ton de menace et affichant une mine sévère, le roi du Maroc, qui s’exprimait lors d’un discours à l’occasion du 34e anniversaire de l’invasion marocaine du Sahara occidental, baptisée « Marche verte » par le Maroc, qualifie l’Algérie d’« adversaire » et l’accuse d’« hypothéquer les relations bilatérales ».Enfin, comme de coutume, le souverain marocain ne s’est pas privé de pointer son doigt accusateur en direction de l’Algérie, qu’il rend pour responsable de tous les maux et problèmes que vit le Maroc. M6, le petit dictateur qui deviendra grand ?
Un conflit que pas moins de 12 membres du Congrès américain ont évoqué hier dans un message au roi Mohammed VI. «Après plus de 30 ans, le conflit du Sahara occidental n’est toujours pas résolu, en dépit des nombreuses négociations (…) Nous nous adressons à vous pour vous exprimer notre préoccupation quant à l’arrestation de sept activistes sahraouis des droits de l’homme le 8 octobre 2009 à l’aéroport Mohamed-V de Casablanca à leur retour des camps de réfugiés sahraouis.»D’un autre côté, il y a cette reconnaissance de la RASD, il y a quelques jours, par le congrès du Parti socio-démocrate suédois considéré comme la force politique la plus influente du pays. Ensuite il y a eu, ce même mercredi 4 novembre où l’ambassadeur a été convoqué, la remise d’un prix au profit d’un militant sahraoui des droits de l’homme à Stockholm. Le prix suédois «Per Anger» 2009 doit être décerné à Brahim Dahane, détenu dans les prisons marocaines pour ses efforts dans la défense des droits de l’homme au Sahara occidental, selon un communiqué de la Commission internationale de juristes qui a décerné le prix. Il faut savoir que la distinction prend un caractère politique officiel car son attribution est supervisée par le gouvernement suédois. D’ailleurs, c’est la ministre de la Culture Lena Adelsohn Liljeroth qui devra le remettre symboliquement, puisque son lauréat croupit de nouveau dans les geôles du royaume alaouite, lors d’une cérémonie prévue pour le 16 novembre. Deux événements se déroulant certes bien loin d’El-Ayoun ou de Dakhla, mais qui n’ont pas dû plaire au Palais, habitué à une réserve complice de la part de nombreux pays d’Europe, dont la France, sur le dossier de la décolonisation du Sahara occidental.
C’est donc dans un contexte de soutien actif partagé de plus en plus par de nouvelles parties à travers le monde que les Marocains tentent leur énième diversion dans la provocation d’un incident diplomatique avec la Suède, alors qu’elle préside l’Union européenne jusqu’à la fin du mois de décembre. Quant à l’évocation de l’Algérie dans cette offensive marocaine, il semblerait qu’Alger opte encore une fois pour le silence face aux ruades d’un colonisateur de toute façon démasqué. Comme dit le proverbe sahraoui : « Le silence est la meilleure réponse aux canailles ».Les méthodes de provoction sont fort bien connues. Il y a deux mois, nous avons vécu la même situation loros de la partcipation de la délégation du Front Polisario aux festivités de conmémoration de la Revolution Libyenne. -
LA CNT SOLIDAIRE DES MINEURS MAROCAINS DE L’OCP
Depuis début septembre 850 mineurs de l’OCP (entreprise étatique qui extrait du phosphate), dans la région de Khouribga, sont en grève. Ce mouvement est la conséquence de leurs licenciements secs pour leur refus d’accepter les nouvelles conditions de travail au sein de l’entreprise.
En effet, la Direction de l’OCP entend revenir sur des acquis sociaux (CDI, salaire, sécurité sociale). Or ces droits, les mineurs les ont conquis dans le passé au prix de luttes souvent très dures. Parmi cette remise en cause, il y a entres autres l’idée de systématiser des CDD (contrats à la semaine) et de diviser les salaires par deux.Le mouvement de grève est soutenu au Maroc par nombres d’organisations dont l’ANDCM (Association nationale des diplômés chômeurs marocains), l’AMDH (Asoociation marocaine des Droits de l’Homme) et le syndicat UMT.Comme cela arrive souvent au Maroc, ce qui prouve que le Maroc de Mohamed VI n’est pas très éloigné de la réalité des « années de plomb » du Maroc des années 80 et de Hassan II, la seule réponse est la politique de la matraque. La police attaque systématiquement tous les rassemblements de soutien. Les leaders syndicaux de l’OCP sont emprisonnés et torturés. Quatre d’entres eux passeront d’ailleurs en procès en novembre pour atteinte « à l’ordre public ».La CNT en tant qu’organisation se réclamant de la lutte des classes et de l’internationalisme entend apporter tout son soutien aux mineurs en grève de l’OCP.La CNT fait d’ailleurs partie du Comité de soutien aux mineurs.La CNT exige :La réintégration des 850 mineurs licenciés abusivement ;
Le respect des droits syndicaux au sein de l’OCP et ses filiales ;
La libération immédiate des syndicalistes inculpés.
Afin de contribuer au succès de la lutte légitime des mineurs contre l’arrogance des riches, la CNT multiplie les actions de solidarité (collages, rassemblements devant les consulats, diffusions de tracts etc.) à Nîmes, Lyon, Marseille, Dijon, Nanterre, Limoges, Orléans, Brest, Grenoble et Nantes.D’autres sont prévues dans les semaines à venir. Les photos de ces actions sont consultables sur : -
La Marche De La Honte De La Monarchie Marocaine
Droit des peuples et pluralisme culturel : la question du Sahara occidental
Le Front Polisario a été créé le 10 mai 1973. Il a lutté contre le colonialisme espagnol avant d’être confronté aux prétentions marocaines.Par les accords de Madrid, signés en novembre 1975, l’Espagne transfère au Maroc et à la Mauritanie des pouvoirs administratifs sur les territoireq qu’elle a occupés depuis 1884. Ces accords consacrent un partage de richesses entre 2 pays qui les convoitent. Défendre le droit du Peuple Sahraoui, c’est lutter contre la mondialisation capitaliste.
La lutte des peuples rejoint le combat altermondialiste. Le conflit qui oppose le Front Polisario et le Maroc sur la question du devenir du territoire de l’ex-Sahara Espagnol est sans équivoque sur le plan juridique : l’occupation de ce territoire par le Maroc constitue une violation du droit à l’autodétermination des peuples. Le recours à la force par ces derniers ainsi spoliés est légitime au regard du droit international. Par ailleurs, les conflits entre une métropole et sa colonie ne sont pas considérés comme des problèmes intérieurs, mais comme des questions d’ordre international.
Entre la situation des Sahraouis et celle des Palestiniens, il est légitime d’établir un parallèle dans la mesure où il s’agit de violations de même nature.
La Mauritanie s’étant retirée du conflit, le Maroc entreprend à travers le territoire, au début des années 1980, la construction d’un mur destiné à protéger ce qu’il estime utile pour lui. En 1988, le Maroc et le Front Polisario acceptent le principe d’un cessez-le-feu devant aboutir à une autodétermination sur la base du recensement espagnol de 1974. En avril 1991, le Conseil de Sécurité créé la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’Organisation d’un Référendum au Sahara Occidental) et le plan de règlement semble enfin en marche.
Mais la perspective de la tenue d’un référendum s’éloigne. En 1997, un processus de négociations directes est mis en place sous l’égide de l’ONU avec James Baker. Les accords de Huston, en septembre 1997, permettent de définir le code de conduite à observer par les 2 parties pour la tenue d’un référendum. Le PAM et l’UNHCR préparent le retour de réfugiés Sahraouis. En juillet 2003, l’ONU décide de mettre en œuvre le second plan Baker…
Le Maroc pratique une politique de blocage et d’obstruction qui empêche le processus de se dérouler. Des pays influents, dont notamment le France, encouragent ce comportement.
La persistance depuis 1975 de ce conflit de décolonisation, le plus ancien après ceux de Chypre et de la Palestine, met en lumière l’immobilisme des Nations-Unies.
L’exploitation des ressources naturelles (pêche, phosphates) du Sahara Occidental par le Maroc est illégale et ce pays exerce une forte répression dans les zones qu’il occupe.
Les Sahraouis, comme les Erythréens, ont été capables d’organiser leur Etat dès leur séjour dans les camps de réfugiés. Mais les instances internationales voudraient que les Sahraouis ne soient pas des partenaires, qu’ils se contentent de dire merci à l’aide. Alors, on les accuse de la détourner … Par contre, on tolère les occupants qui ont un protecteur influent. Pour le Maroc, c’est la France (c’est-à-dire le gouvernement français). Pour Israël, ce sont les Etats-Unis.
Dans ce contexte, beaucoup de ceux qui soutiennent la cause du Peuple Sahraoui craignent que celle-ci ne devienne qu’une note en bas de page du mouvement anti-mondialisation. Le risque de marginalisation vient de ce que les Sahraouis ont fait confiance à l’ONU et à la communauté internationale et ont décidé de ne plus mener de lutte armée, s’exposant ainsi à donner à penser qu’ils n’ont plus envie de se battre. Il tient aussi au fait que c’est une cause qui divise et que l’ONU ne se donne pas les moyens de faire appliquer ses résolutions.
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La Marche De La Honte De La Monarchie Marocaine
Droit des peuples et pluralisme culturel : la question du Sahara occidental
Le Front Polisario a été créé le 10 mai 1973. Il a lutté contre le colonialisme espagnol avant d’être confronté aux prétentions marocaines.Par les accords de Madrid, signés en novembre 1975, l’Espagne transfère au Maroc et à la Mauritanie des pouvoirs administratifs sur les territoireq qu’elle a occupés depuis 1884. Ces accords consacrent un partage de richesses entre 2 pays qui les convoitent. Défendre le droit du Peuple Sahraoui, c’est lutter contre la mondialisation capitaliste.
La lutte des peuples rejoint le combat altermondialiste. Le conflit qui oppose le Front Polisario et le Maroc sur la question du devenir du territoire de l’ex-Sahara Espagnol est sans équivoque sur le plan juridique : l’occupation de ce territoire par le Maroc constitue une violation du droit à l’autodétermination des peuples. Le recours à la force par ces derniers ainsi spoliés est légitime au regard du droit international. Par ailleurs, les conflits entre une métropole et sa colonie ne sont pas considérés comme des problèmes intérieurs, mais comme des questions d’ordre international.
Entre la situation des Sahraouis et celle des Palestiniens, il est légitime d’établir un parallèle dans la mesure où il s’agit de violations de même nature.
La Mauritanie s’étant retirée du conflit, le Maroc entreprend à travers le territoire, au début des années 1980, la construction d’un mur destiné à protéger ce qu’il estime utile pour lui. En 1988, le Maroc et le Front Polisario acceptent le principe d’un cessez-le-feu devant aboutir à une autodétermination sur la base du recensement espagnol de 1974. En avril 1991, le Conseil de Sécurité créé la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’Organisation d’un Référendum au Sahara Occidental) et le plan de règlement semble enfin en marche.
Mais la perspective de la tenue d’un référendum s’éloigne. En 1997, un processus de négociations directes est mis en place sous l’égide de l’ONU avec James Baker. Les accords de Huston, en septembre 1997, permettent de définir le code de conduite à observer par les 2 parties pour la tenue d’un référendum. Le PAM et l’UNHCR préparent le retour de réfugiés Sahraouis. En juillet 2003, l’ONU décide de mettre en œuvre le second plan Baker…
Le Maroc pratique une politique de blocage et d’obstruction qui empêche le processus de se dérouler. Des pays influents, dont notamment le France, encouragent ce comportement.
La persistance depuis 1975 de ce conflit de décolonisation, le plus ancien après ceux de Chypre et de la Palestine, met en lumière l’immobilisme des Nations-Unies.
L’exploitation des ressources naturelles (pêche, phosphates) du Sahara Occidental par le Maroc est illégale et ce pays exerce une forte répression dans les zones qu’il occupe.
Les Sahraouis, comme les Erythréens, ont été capables d’organiser leur Etat dès leur séjour dans les camps de réfugiés. Mais les instances internationales voudraient que les Sahraouis ne soient pas des partenaires, qu’ils se contentent de dire merci à l’aide. Alors, on les accuse de la détourner … Par contre, on tolère les occupants qui ont un protecteur influent. Pour le Maroc, c’est la France (c’est-à-dire le gouvernement français). Pour Israël, ce sont les Etats-Unis.
Dans ce contexte, beaucoup de ceux qui soutiennent la cause du Peuple Sahraoui craignent que celle-ci ne devienne qu’une note en bas de page du mouvement anti-mondialisation. Le risque de marginalisation vient de ce que les Sahraouis ont fait confiance à l’ONU et à la communauté internationale et ont décidé de ne plus mener de lutte armée, s’exposant ainsi à donner à penser qu’ils n’ont plus envie de se battre. Il tient aussi au fait que c’est une cause qui divise et que l’ONU ne se donne pas les moyens de faire appliquer ses résolutions.
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Mohamed VI investit son argent dans des casinos
La nouvelle que le roi Mohamed VI a investi des dizaines de millions de dollars dans un complexe touristique à Macao, premier paradis asiatique des casinos, a agité l’opinion publique marocaine. Le Commandeur des Croyants, comme le jeune souverain se considère par rapport à ses sujets, a placé un volumineux capital dans les jeux de hasard, interdits rigoureusement par la doctrine islamique. La cour alaouite cherche passionnément un bouc émissaire sur lequel jeter les fautes pour sortir du pétrin.Pedro Canales. Rabat, 03-11-2009« Le roi Mohamed VI fait partie d’un groupe d’investisseurs victimes d’un placement infructueux à Macao ». Sous ce titre l’agence de presse française AFP, annonçait mardi 27 octobre, la nouvelle, suivie par les détails de la scabreuse affaire. En faisant l’écho du journal de Hong Kong, South China Morning Post, l’agence française informait que les investisseurs, qu’avaient fait confiance au manager chinois David Chow, cherchaient à tout prix à être indemnisés, à partir du moment où les promesses de l’homme d’affaires de mettre en bourse la Fisherman’s Wharf, un complexe touristique de haut standing à Macao dont la principale attraction est le jeu de casinos, se sont envolées. La société SIGER (acronyme inverti de Regis, roi en latin), qui gère le patrimoine personnel du Roi et de la Famille royale alaouite, voulait seulement récupérer le capital de plusieurs dizaines de millions de dollars placés entre les mains de Chow.En effet, Mohamed VI et le multimillionnaire britannique David Ross, co-fondateur de Carphone Warehouse, groupe de téléphonie britannique, avaient acquis dans la banque Merrill Lynch un lot d’actions de Macau Legend d’une valeur de 400 millions de dollars.Cependant, un malheur ne vient jamais seul. À l’infructueuse affaire, on a soudainement ajouté le scandale des nouvelles diffusées par l’AFP. Les moyens de communication du Palais royal ont rapidement dû réagir pour contrecarrer l’effet médiatique néfaste. La société SIGER a émis un communiqué annonçant que « le projet (dans lequel a été investie la grosse somme) avait, outre son parc de jeux et les hôtels correspondants, un secteur consacré au jeu de hasard. Ce qui est contraire à l’éthique de l’investisseur marocain », c’est-à-dire du Roi. C’est la raison qui, toujours selon Regis, se trouve derrière la décision du retrait du capital investi dans le projet.Mais, étant donné que plusieurs mois se sont écoulées sans que cet retrait soit effectuée, Regis l’attribue au fait qu’elle espérait que la société (Fisherman’ s Wharf) entre en Bourse, et alors vendre ses actions ». Une explication rocambolesque qui n’a pas convaincu l’opinion publique. D’autant plus que Macao (7.500 millions de dollars d’entrées en devises par jeu en 2007) est connu dans le monde, non par ses parcs d’attractions familiales, ni par ses plages, ni par sa nature exubérante, mais pour être le premier paradis mondial du jeu, devant Las Vegas (7.000 millions de dollars de devises par jeu en 2007). En 2001, ke jeu a été libéralisé à Macao, qui, en plus de paradis fiscal, s’est transformé en la principale place de paris de toute l’Asie, destinée des grandes entreprises du jeu. Pour essayer de couvrir le scandale, quelques moyens de presse proches du Palais royal marocain, insinuent que derrière la filtration de la nouvelle se cache une manipulation, que le Maroc Hebdo attribue « aux adversaires traditionnels du nouveau régime marocain ». ET pour ne pas laisser l’accusation dans l’ambiguïté, on dit que ces adversaires peuvent être « dans la famille ou en dehors d’elle ». Curieusement, « dans la famille », la seule personne à laquelle on a attribué l’intention « de faire retourner le pays dix ans en arrière » est le cousin du roi, le prince Moulay Hicham. L’insinuation de l’hebdomadaire ne laisse pas lieu à des doutes : le prince, un véritable Machiavelo, veut ternir l’image du Roi en prétendant une affaire de «purement capitalistique».Cependant, ce que les loueurs de l’investissement royal dans des casinos oublient de mentionner c’est que Moulay Hicham continue à attendre l’accord du Roi pour effectuer un investissement au Maroc de cent cinquante millions de dollars dans sa première phase, et construire une nouvelle ville proche de Rabat, avec toutes les prestations et conforts modernes, capable de loger 80.000 habitants. Le projet, qui permettrait la création de milliers de postes de travail, continue à attendre, depuis plus de deux ans, que le Palais donne son accord. -
Mohamed VI investit son argent dans des casinos
La nouvelle que le roi Mohamed VI a investi des dizaines de millions de dollars dans un complexe touristique à Macao, premier paradis asiatique des casinos, a agité l’opinion publique marocaine. Le Commandeur des Croyants, comme le jeune souverain se considère par rapport à ses sujets, a placé un volumineux capital dans les jeux de hasard, interdits rigoureusement par la doctrine islamique. La cour alaouite cherche passionnément un bouc émissaire sur lequel jeter les fautes pour sortir du pétrin.Pedro Canales. Rabat, 03-11-2009« Le roi Mohamed VI fait partie d’un groupe d’investisseurs victimes d’un placement infructueux à Macao ». Sous ce titre l’agence de presse française AFP, annonçait mardi 27 octobre, la nouvelle, suivie par les détails de la scabreuse affaire. En faisant l’écho du journal de Hong Kong, South China Morning Post, l’agence française informait que les investisseurs, qu’avaient fait confiance au manager chinois David Chow, cherchaient à tout prix à être indemnisés, à partir du moment où les promesses de l’homme d’affaires de mettre en bourse la Fisherman’s Wharf, un complexe touristique de haut standing à Macao dont la principale attraction est le jeu de casinos, se sont envolées. La société SIGER (acronyme inverti de Regis, roi en latin), qui gère le patrimoine personnel du Roi et de la Famille royale alaouite, voulait seulement récupérer le capital de plusieurs dizaines de millions de dollars placés entre les mains de Chow.En effet, Mohamed VI et le multimillionnaire britannique David Ross, co-fondateur de Carphone Warehouse, groupe de téléphonie britannique, avaient acquis dans la banque Merrill Lynch un lot d’actions de Macau Legend d’une valeur de 400 millions de dollars.Cependant, un malheur ne vient jamais seul. À l’infructueuse affaire, on a soudainement ajouté le scandale des nouvelles diffusées par l’AFP. Les moyens de communication du Palais royal ont rapidement dû réagir pour contrecarrer l’effet médiatique néfaste. La société SIGER a émis un communiqué annonçant que « le projet (dans lequel a été investie la grosse somme) avait, outre son parc de jeux et les hôtels correspondants, un secteur consacré au jeu de hasard. Ce qui est contraire à l’éthique de l’investisseur marocain », c’est-à-dire du Roi. C’est la raison qui, toujours selon Regis, se trouve derrière la décision du retrait du capital investi dans le projet.Mais, étant donné que plusieurs mois se sont écoulées sans que cet retrait soit effectuée, Regis l’attribue au fait qu’elle espérait que la société (Fisherman’ s Wharf) entre en Bourse, et alors vendre ses actions ». Une explication rocambolesque qui n’a pas convaincu l’opinion publique. D’autant plus que Macao (7.500 millions de dollars d’entrées en devises par jeu en 2007) est connu dans le monde, non par ses parcs d’attractions familiales, ni par ses plages, ni par sa nature exubérante, mais pour être le premier paradis mondial du jeu, devant Las Vegas (7.000 millions de dollars de devises par jeu en 2007). En 2001, ke jeu a été libéralisé à Macao, qui, en plus de paradis fiscal, s’est transformé en la principale place de paris de toute l’Asie, destinée des grandes entreprises du jeu. Pour essayer de couvrir le scandale, quelques moyens de presse proches du Palais royal marocain, insinuent que derrière la filtration de la nouvelle se cache une manipulation, que le Maroc Hebdo attribue « aux adversaires traditionnels du nouveau régime marocain ». ET pour ne pas laisser l’accusation dans l’ambiguïté, on dit que ces adversaires peuvent être « dans la famille ou en dehors d’elle ». Curieusement, « dans la famille », la seule personne à laquelle on a attribué l’intention « de faire retourner le pays dix ans en arrière » est le cousin du roi, le prince Moulay Hicham. L’insinuation de l’hebdomadaire ne laisse pas lieu à des doutes : le prince, un véritable Machiavelo, veut ternir l’image du Roi en prétendant une affaire de «purement capitalistique».Cependant, ce que les loueurs de l’investissement royal dans des casinos oublient de mentionner c’est que Moulay Hicham continue à attendre l’accord du Roi pour effectuer un investissement au Maroc de cent cinquante millions de dollars dans sa première phase, et construire une nouvelle ville proche de Rabat, avec toutes les prestations et conforts modernes, capable de loger 80.000 habitants. Le projet, qui permettrait la création de milliers de postes de travail, continue à attendre, depuis plus de deux ans, que le Palais donne son accord.