Mois : octobre 2009

  • Tolérance, dites-vous ?

    Par T. Hocine

    Depuis quelques jours, une intense campagne de promotion d’un concert occupe les médias lourds d’un pays occidental. Jusque-là, rien d’anormal, et même des chanteurs connus sont annoncés. Il faut tout de même préciser qu’il s’agit d’un « concert pour la tolérance » et que cela se passe au Maroc. Sauf à vouloir la précéder et poursuivre la mystification, les médias en question, et là on ne parlera pas des initiateurs car ceux-là ont beaucoup à dire quant à la tolérance dont il est question, auraient été plus avisés de tendre l’oreille du côté de l’ONU qui traitait le Maroc de puissance occupante du Sahara occidental, et qui rappelait avec vigueur le droit du peuple de ce territoire à l’autodétermination.
    L’ONU reste tout de même la référence en restituant avec exactitude la mémoire des noms et des faits mondiaux. Ne pas pouvoir toujours défendre ses idéaux est une autre question. Mais visiblement, là n’est pas la préoccupation de ces médias même s’ils se font les complices d’une puissance qui prive tout un peuple de ses droits les plus élémentaires. Ou encore, interroger les éléments les plus en vue de ce pays, victimes de l’intolérance. Pour rester dans le cadre de ce conflit à titre d’exemple, toutes les aberrations sont permises, comme le fait de ne pas qualifier le territoire en question, c’est-à-dire interdiction est faite d’aller utiliser les cartes de géographie les plus banales. Contre toute logique, interdiction est faite de parler du Sahara occidental comme l’indiquent tous les documents de l’ONU que l’on ne pourrait accuser de parti-pris. Il y a un lexique bien déterminé imposé à la corporation.
    La seule liberté autorisée est celle qui consiste à défendre l’occupation et le déni de justice. C’est accepter de travestir la réalité telle que constatée par les organisations internationales. Tous ceux qui veulent briser ce carcan ont été privés de liberté. L’intolérance est aussi constatée par différentes ONG de défense des droits de l’homme, avec ces barrières interdisant tout simplement tout débat autour d’une série de sujets bien déterminés. Comme le souverain et sa famille. Ceux qui croyaient pouvoir le faire se sont exposés aux pires sanctions, se rendant compte à quel point la liberté dont ils jouissaient était factice. Que dire alors de ces Sahraouis qui viennent de rencontrer d’autres Sahraouis vivant dans les camps de réfugiés en Algérie ? Eux voulaient savoir et connaître ceux qui ont été chassés en 1975 de leur territoire par l’envahisseur marocain. L’intolérance les conduit tout droit devant un tribunal militaire, rien que cela. Et dire qu’avec tout cela, l’on va chanter la tolérance. Cela ne fait pas sérieux. C’est de la mystification. L’accepter, c’est s’en faire les complices. Cela devient du parti-pris, et les Sahraouis au moins, eux, en savent quelque chose.

    EL WATAN, 18/10/2009

  • Tolérance, dites-vous ?

    Par T. Hocine

    Depuis quelques jours, une intense campagne de promotion d’un concert occupe les médias lourds d’un pays occidental. Jusque-là, rien d’anormal, et même des chanteurs connus sont annoncés. Il faut tout de même préciser qu’il s’agit d’un « concert pour la tolérance » et que cela se passe au Maroc. Sauf à vouloir la précéder et poursuivre la mystification, les médias en question, et là on ne parlera pas des initiateurs car ceux-là ont beaucoup à dire quant à la tolérance dont il est question, auraient été plus avisés de tendre l’oreille du côté de l’ONU qui traitait le Maroc de puissance occupante du Sahara occidental, et qui rappelait avec vigueur le droit du peuple de ce territoire à l’autodétermination.
    L’ONU reste tout de même la référence en restituant avec exactitude la mémoire des noms et des faits mondiaux. Ne pas pouvoir toujours défendre ses idéaux est une autre question. Mais visiblement, là n’est pas la préoccupation de ces médias même s’ils se font les complices d’une puissance qui prive tout un peuple de ses droits les plus élémentaires. Ou encore, interroger les éléments les plus en vue de ce pays, victimes de l’intolérance. Pour rester dans le cadre de ce conflit à titre d’exemple, toutes les aberrations sont permises, comme le fait de ne pas qualifier le territoire en question, c’est-à-dire interdiction est faite d’aller utiliser les cartes de géographie les plus banales. Contre toute logique, interdiction est faite de parler du Sahara occidental comme l’indiquent tous les documents de l’ONU que l’on ne pourrait accuser de parti-pris. Il y a un lexique bien déterminé imposé à la corporation.
    La seule liberté autorisée est celle qui consiste à défendre l’occupation et le déni de justice. C’est accepter de travestir la réalité telle que constatée par les organisations internationales. Tous ceux qui veulent briser ce carcan ont été privés de liberté. L’intolérance est aussi constatée par différentes ONG de défense des droits de l’homme, avec ces barrières interdisant tout simplement tout débat autour d’une série de sujets bien déterminés. Comme le souverain et sa famille. Ceux qui croyaient pouvoir le faire se sont exposés aux pires sanctions, se rendant compte à quel point la liberté dont ils jouissaient était factice. Que dire alors de ces Sahraouis qui viennent de rencontrer d’autres Sahraouis vivant dans les camps de réfugiés en Algérie ? Eux voulaient savoir et connaître ceux qui ont été chassés en 1975 de leur territoire par l’envahisseur marocain. L’intolérance les conduit tout droit devant un tribunal militaire, rien que cela. Et dire qu’avec tout cela, l’on va chanter la tolérance. Cela ne fait pas sérieux. C’est de la mystification. L’accepter, c’est s’en faire les complices. Cela devient du parti-pris, et les Sahraouis au moins, eux, en savent quelque chose.

    EL WATAN, 18/10/2009

  • 16 octobre 1975 : décision de la CIJ sur le Sahara occidental

     Aujourd’hui, pour marquer l’anniversaire de la décision de la Cour Internationale de Justice sur le Sahara Occidental, un athlète sahraoui a fait 34 fois le tour de la Palce du Parlement à Londres. Une fois pour chaque année écoulée que le Maroc n’a pas respecté cette décision. L’athlète Salah Amaidane a été joint par plusieurs parlementaires anglais et d’autres personnalités pour rappeler leur préoccupation pour le sort des sept activistes sahraouis emprisonnés à Casablance il y a une semaine.
    Le 16 octobre 1975, la Cour de la Haye faisait part de sa décision à la demande du Royaume du Maroc et de la République Islamique de Mauritanie.
    Voici le texte de sa décision :
    Les éléments et renseignements portés à la connaissance de la Cour montrent I’existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental. Ils montrent également l’existence de droits, y compris certains droits relatifs à la terre, qui constituaient des liens juridiques entre l’ensemble mauritanien, au sens où la Cour l’entend, et’le territoire du Sahara occidental. En revanche, la Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent I’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La Cour n’a donc pas constaté I’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.
  • 16 octobre 1975 : décision de la CIJ sur le Sahara occidental

     Aujourd’hui, pour marquer l’anniversaire de la décision de la Cour Internationale de Justice sur le Sahara Occidental, un athlète sahraoui a fait 34 fois le tour de la Palce du Parlement à Londres. Une fois pour chaque année écoulée que le Maroc n’a pas respecté cette décision. L’athlète Salah Amaidane a été joint par plusieurs parlementaires anglais et d’autres personnalités pour rappeler leur préoccupation pour le sort des sept activistes sahraouis emprisonnés à Casablance il y a une semaine.
    Le 16 octobre 1975, la Cour de la Haye faisait part de sa décision à la demande du Royaume du Maroc et de la République Islamique de Mauritanie.
    Voici le texte de sa décision :
    Les éléments et renseignements portés à la connaissance de la Cour montrent I’existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental. Ils montrent également l’existence de droits, y compris certains droits relatifs à la terre, qui constituaient des liens juridiques entre l’ensemble mauritanien, au sens où la Cour l’entend, et’le territoire du Sahara occidental. En revanche, la Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent I’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La Cour n’a donc pas constaté I’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.
  • LES REVES D’UN ATHLETE SAHRAOUI POUR LONDRES 2010

    Par Paul Collins, Community Newswire

    SPORT Olympics, 16 oct. 2009 – 10:46

     

    Un athlète africain qui s’exerce avec la coureuse britannique de marathon Paula Radcliffe est arrivé au Royaume Uni pour parler de la situation difficile de son pays et demander au Comité Olympique International de le laisser participer à Londres 2012.
    Salah Amaidane, du Sahara Occidental, n’a jamais pu participer dans les Jeux Olympiques parce que son pays n’est pas reconnu par le COI.
    Le Sahara occidental a été illégalement géré par le Maroc depuis qu’il a été annexé par la force en 1975. En dépit de la décision de la Cour internationale de Justice, et de plus de 100 résolutions de l’ONU, le Maroc a continué à bloquer le droit à l’autodétermination.
    Amaidane a déclaré : « J’ai deux rêves. Le premier est de participer aux Jeux Olympiques. Si ce n’est pas à Londres, à Rio en 2016. Mais un rêve encore plus grand que gagner une médaille d’or olympique est celui de voir mon pays du Sahara Occidental libre » 
    Amaidane, âgé de 26 ans, vit en France et s’exerce régulièrement dans les Pyrénées avec Radcliffe. Il vit dans l’exil depuis 2003 lorsqu’il a brandit le drapeau de la de République Arabe Sahraouie Démocratique, le symbole du défit sahraoui, pendant qu’il courrait pour le Maroc dans une compétition en France.
    Il invitera également tout le groupe parlementaire des partis à Westminster à faire davantage de pression politique sur le Maroc pour l’amener à respecter le droit international, et il espère rencontrer Lord Sebastian Coe, président du comité d’organisation de Londres 2012.
    Amaidane dit : « Quand j’avais 10 ans, j’avais l’habitude de m’approcher doucement des policiers marocains par derrière et d’enlever leurs chapeaux de leurs têtes. Ils m’auraient rattrapé mais j’étais toujours trop rapide pour eux. Je devine que j’étais chanceux qu’ils n’ont jamais sorti leurs pistolets. Les gens ont dit que j’étais plus rapide qu’une balle mais heureusement je n’ai jamais été mis à l’épreuve. » 
    Sandblast vise à informer davantage sur la situation au Sahara Occidental en encourageant les Sahraouis à raconter leur propre histoire à travers les événements culturels et les arts. La charité finance des projets culturels et artistiques dans les camps de réfugiés, et encourage la collaboration avec des artistes mondiaux.
    Elle recherche actuellement des candidats du Royaume Uni pour participer à l’événement Running the Sahara 2010 pour aider à récolter £50,000 pour financer son travail avec le peuple du Sahara Occidental. Les débutants peuvent choisir de courir 5 km, 10km, une course de demi-marathon ou pleine course de marathon autour des camps des réfugiés en février.
    Pour plus d’information visiter www.sandblast-arts.org.
    Traduction : Diaspora Saharaui
  • LES REVES D’UN ATHLETE SAHRAOUI POUR LONDRES 2010

    Par Paul Collins, Community Newswire

    SPORT Olympics, 16 oct. 2009 – 10:46

     

    Un athlète africain qui s’exerce avec la coureuse britannique de marathon Paula Radcliffe est arrivé au Royaume Uni pour parler de la situation difficile de son pays et demander au Comité Olympique International de le laisser participer à Londres 2012.
    Salah Amaidane, du Sahara Occidental, n’a jamais pu participer dans les Jeux Olympiques parce que son pays n’est pas reconnu par le COI.
    Le Sahara occidental a été illégalement géré par le Maroc depuis qu’il a été annexé par la force en 1975. En dépit de la décision de la Cour internationale de Justice, et de plus de 100 résolutions de l’ONU, le Maroc a continué à bloquer le droit à l’autodétermination.
    Amaidane a déclaré : « J’ai deux rêves. Le premier est de participer aux Jeux Olympiques. Si ce n’est pas à Londres, à Rio en 2016. Mais un rêve encore plus grand que gagner une médaille d’or olympique est celui de voir mon pays du Sahara Occidental libre » 
    Amaidane, âgé de 26 ans, vit en France et s’exerce régulièrement dans les Pyrénées avec Radcliffe. Il vit dans l’exil depuis 2003 lorsqu’il a brandit le drapeau de la de République Arabe Sahraouie Démocratique, le symbole du défit sahraoui, pendant qu’il courrait pour le Maroc dans une compétition en France.
    Il invitera également tout le groupe parlementaire des partis à Westminster à faire davantage de pression politique sur le Maroc pour l’amener à respecter le droit international, et il espère rencontrer Lord Sebastian Coe, président du comité d’organisation de Londres 2012.
    Amaidane dit : « Quand j’avais 10 ans, j’avais l’habitude de m’approcher doucement des policiers marocains par derrière et d’enlever leurs chapeaux de leurs têtes. Ils m’auraient rattrapé mais j’étais toujours trop rapide pour eux. Je devine que j’étais chanceux qu’ils n’ont jamais sorti leurs pistolets. Les gens ont dit que j’étais plus rapide qu’une balle mais heureusement je n’ai jamais été mis à l’épreuve. » 
    Sandblast vise à informer davantage sur la situation au Sahara Occidental en encourageant les Sahraouis à raconter leur propre histoire à travers les événements culturels et les arts. La charité finance des projets culturels et artistiques dans les camps de réfugiés, et encourage la collaboration avec des artistes mondiaux.
    Elle recherche actuellement des candidats du Royaume Uni pour participer à l’événement Running the Sahara 2010 pour aider à récolter £50,000 pour financer son travail avec le peuple du Sahara Occidental. Les débutants peuvent choisir de courir 5 km, 10km, une course de demi-marathon ou pleine course de marathon autour des camps des réfugiés en février.
    Pour plus d’information visiter www.sandblast-arts.org.
    Traduction : Diaspora Saharaui
  • Sacré Monsieur Quelconque!

    Par Younes Fennich 
    Mesdames et messieurs, les gens sont satisfaits. En voici les raisons selon des uns et des autres : 
    Certains communiqués officiels, certains avis, certaines notes justificatives écrites, certaines précisions, corrections ou rectifications verbales etc. sont choses courantes à chaque fois qu’une plainte ou une critique -aussi constructive soit-elle-est adressée à un ministère. Et, il est vrai qu’en matière de communication -en général- la langue de bois est chose courante aussi…Or, le ministère des Habous et des Affaires Islamiques -lequel est un ministère de souveraineté- vient « d’inaugurer » « le concept » de la communication officielle par les actes, selon des observateurs avertis. 
    Historique : Les habitants d’un certain quartier de Rabat s’étaient plaints en août 2009 du fait que l’Imam d’une mosquée ne pouvait pas y assurer la prière d’Assobh parce que ce dernier habitait 20 km plus loin etc.etc…. 
    Réaction du ministère des Habous et des Affaires Islamiques : Dès que le délégué de ce ministère aurait été mis au courant de ce manquement intolérable, la riposte a été, au grand bonheur des gens -et ô surprise !-, immédiate puisque le ministère de monsieur Ahmed Tawfiq -lequel est un ministère de souveraineté- a résolu le problème de manière efficace : Un Imam permanent a aussitôt été affecté à la dite mosquée avec un salaire respectable -dit-on- et un logement de fonction assortit d’indemnités suffisantes de transport. Les gens sont heureux. Le nouveau Imam psalmodie merveilleusement -tout comme son prédécesseur- les versets du Coran et les gens sont de plus en plus nombreux à s’acquitter de la prière d’Assobh dans la belle mosquée au toit ouvrant qui avait été construite par un bienfaiteur qui n’est plus de ce monde, puisse Dieu avoir son âme en sa sainte miséricorde. Le Maroc va bien. Le saint Coran est désormais psalmodié -derechef après, certes, un relâchement auquel le ministère des Habous et des Affaires Islamiques a vite remédié- dès l’aube dans la belle mosquée au toit ouvrant dans la capitale du royaume du Maroc. Et dès l’aube, les fidèles peuvent, désormais, y prier -de plus belle- pour tous les bienfaiteurs qui construisent des mosquées à la gloire de l’Islam. Le Maroc va bien. Un grand merci au ministère des Habous et des Affaires Islamiques. Un grand merci au Maroc. Bien. 
    La royale Air Maroc aurait déclaré une perte de cent milliards de centimes (100 !)durant l’année en cours. 2M aurait déclaré une perte de quarante cinq milliards de centimes (45 !) durant les cinq dernières années. La fédération royale de football dépenserait quarante milliards de centimes (40 !) par an avec les résultats que l’on connaît… (Almassae n°952 du 13.10.2009 page 20). Par ailleurs, un passant dans un boulevard de la capitale aurait été questionné au hasard à ces sujets. Voici quelques-unes unes de ses réponses spontanées et immédiates : 
    « 1- Pour la RAM, cela est dû à la grève des pilotes marocains qui voulaient être traités comme les pilotes étrangers etc.… : Une direction valable aurait, dès les premières manifestations internes des mécontentements, fait son calcul en catimini en chiffres exacts à savoir combien pouvait coûter (-en argent liquide-) la location d’avions de lignes étrangers, et combien pouvait coûter (-en argent liquide-) quelque augmentation des salaires ou autres revendications des pilotes marocains. Ce n’est que sur cette base que devait agir, en toute objectivité et sans aucune subjectivité déplacée…, la direction de la RAM. 
    2- Concernant 2M, les gens n’aiment pas ce que cette chaîne présente comme programmes. L’entêtement mène à la faillite, c’est normal…C’est là un sujet qui fait mal à la tête, il vaut mieux ne pas y penser en tant que citoyen marocain car le manque de logique, de compétence et de professionnalisme perpétré à répétition par les responsables de cette chaîne risque de mener à la folie si on y réfléchi sérieusement.  
    3- Quant au football, quatre entraîneurs nationaux à la foi, le manque de discipline de certains joueurs professionnels arrivistes qui méprisent tout ce qui est national et qui ne pensent qu’à aller en boite de nuit lorsqu’ils jouent pour le Maroc, la Patrie, mais qui sont parfaitement disciplinés au niveau des clubs dans lesquels ils évoluent en championnats étrangers, le comportement douteux de certains parmi ceux qui disposent des budgets publics et l’absence de réalisme et de patriotisme chez bon nombre de dirigeants, autant de raisons logiques de l’Echec ! »
    Que dire de plus ? Monsieur quelconque prouve qu’il est aussi « savant » que n’importe quel responsable, sans parler de la volonté réelle -ou pas- de bien faire –éventuellement…- dans l’intérêt général, dans l’intérêt du Maroc, de la part de certains responsables… 
    Mesdames et messieurs, même si l’on veut éviter le sujet de la corruption -sachant pertinemment que l’unique mal dont souffre le Maroc c’est la corruption…- pour ne pas en fâcher certains, comment expliquer, par exemple, ne serait-ce que le manque de compétence concernant « les débilités » -il faut le dire tout en s’en excusant, car nous serions à une époque où il faudrait s’excuser d’être franc…- qui colleraient sur 2M comme une fatalité flasque et maladive inexorable… ? Comment expliquer la surévaluation de tout ce qui vient de l’extérieur comme si les patriotes compétents qui restent chez eux et qui tiennent à exercer leurs métiers chez eux -dans tous les domaines- étaient de simples éternels mineurs que ce soit en football (-au fait, où sont des gens comme Mohammed Timoumi… ?-) ou en aéronautique etc.…. ? Ce sont là des questions -parmi tant d’autres- qui reviennent comme un leitmotiv dans la pensée marocaine, chez les gens, des questions que se pose monsieur quelconque…Autant de sujets qui seront, en principe, traitésconvenablement, lors des développements dans le cadre de ce même complot pacifique contre le sous développement, si Dieu le veut. Dieu est le plus grand. 
    82.000 baraques en zinc (quatre vingt deux mille !?), et 98.000 familles à reloger(quatre vingt dix huit mille !?) -encore !?- dans la capitale économique… ! S.O.S monsieur le ministre Hjira… ! – sans commentaires……!  En un mois, 95 morts(quatre vingt quinze !) sur les routes marocaines… ! Quelle est donc cette guerre civile qui ne veut pas avouer son nom… ? La guerre des bandits des grands et petits chemins cause 28.000 (vingt huit mille !) crimes en un mois ! (Voir Almassae n°952 page 19) 
    Monsieur Abbas El Fassi est notre Premier ministre suite aux résultats des urnes, et par conséquent grâce au choix du Peuple qui a voté –activement ou passivement-dans le cadre de la démocratie… Monsieur quelconque pose quand même une question qu’il pense fondamentale
    « Monsieur le Premier ministre, jusqu’à quand devrions-nous encore attendre et supporter tant d’échecs successifs, c’est qu’un mandat électoral est beaucoup trop long lorsqu’on n’enregistre pas le moindre  succès… ? » 
    Mais, monsieur quelconque est-il important… ? Le problème c’est qu’il n’est même pas nécessaire de faire le tour du monde pour se rendre compte de l’ampleur de la catastrophe, il suffit de lire un ou deux quotidiens nationaux par jour et un ou deux hebdomadaires nationaux par semaine pour être au courant, et le bouche à oreille se charge du reste en plus…Qui a dit que l’autruche était un animal intelligent ? Ou alors, qui oserait le dire… ? Encore des questions posées par monsieur quelconque ! Sacré monsieur quelconque !
    Amicalement.
  • La dernière caricature de Khalid

    Censure, saisie, persécution, amendes axorbitantes… La presse marocaine a fait face dans les dernières semaines à des épisodes de ce calibre. L’inquiétude est croissante dans les médias, qui voient comment les règles de jeu changent, et spécialement envers les journalistes indépendants. 
    Le caricaturiste Khalid Gueddar, de 34 ans, fait partie des derniers inculpés pour avoir dessiné le prince Moulay Ismail, le cousin du monarque Mohamed VI. Le local du journal a été fermé, et les peines allant d’un an de prison, pour le directeur, à trois mois pour deux employés. 
    La personne du roi et sa famille, l’Islam et le Sahara Occidental sont les lignes rouges du régime. Même un sondage favorable au roi sur ses dix ans de règne a été interdit. Pour le directeur du magazine TelQuel « La presse libre et indépendante est terminée ». 
    La situation de la presse libre au Maroc était le sujet de la dernière caricature de Khalid. Aucun journal n’a voulu la publier. C’est une femme qui représente la presse avec une corde au cou et le prince Moulay Ismaïl prêt à donner l’ordre d’exécution. 
    Le nouveau président de la Chambre des Conseillers, Biadillah, l’a dit clairement dans un article publié par le quotidien Al-Massae, le nouveau porte-parole du palais royal. L’Etat doit adopter la théorie d’Althusser sur la légitimité de la répression pour s’imposer. 
    Alors, si vous ne voulez pas attirer les foudres du pouvoir au Maroc voici le discours à suivre: « Au Maroc tout va bien. Depuis l’avènement du Commandeur des croyants, Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le glorifie, une dynamique nouvelle s’est impulsée dans le pays. Une stratégie de développement économique et social a été élaborée. Fort de ses institutions, solide par la cohésion de ses habitants et attaché à ses valeurs ancestrales, le Maroc a réussi à bâtir un Etat de justice et de droit. Son processus de démocratisation fait de lui un pays modèle dans la région », etc…
  • Sacré Monsieur Quelconque!

    Par Younes Fennich 
    Mesdames et messieurs, les gens sont satisfaits. En voici les raisons selon des uns et des autres : 
    Certains communiqués officiels, certains avis, certaines notes justificatives écrites, certaines précisions, corrections ou rectifications verbales etc. sont choses courantes à chaque fois qu’une plainte ou une critique -aussi constructive soit-elle-est adressée à un ministère. Et, il est vrai qu’en matière de communication -en général- la langue de bois est chose courante aussi…Or, le ministère des Habous et des Affaires Islamiques -lequel est un ministère de souveraineté- vient « d’inaugurer » « le concept » de la communication officielle par les actes, selon des observateurs avertis. 
    Historique : Les habitants d’un certain quartier de Rabat s’étaient plaints en août 2009 du fait que l’Imam d’une mosquée ne pouvait pas y assurer la prière d’Assobh parce que ce dernier habitait 20 km plus loin etc.etc…. 
    Réaction du ministère des Habous et des Affaires Islamiques : Dès que le délégué de ce ministère aurait été mis au courant de ce manquement intolérable, la riposte a été, au grand bonheur des gens -et ô surprise !-, immédiate puisque le ministère de monsieur Ahmed Tawfiq -lequel est un ministère de souveraineté- a résolu le problème de manière efficace : Un Imam permanent a aussitôt été affecté à la dite mosquée avec un salaire respectable -dit-on- et un logement de fonction assortit d’indemnités suffisantes de transport. Les gens sont heureux. Le nouveau Imam psalmodie merveilleusement -tout comme son prédécesseur- les versets du Coran et les gens sont de plus en plus nombreux à s’acquitter de la prière d’Assobh dans la belle mosquée au toit ouvrant qui avait été construite par un bienfaiteur qui n’est plus de ce monde, puisse Dieu avoir son âme en sa sainte miséricorde. Le Maroc va bien. Le saint Coran est désormais psalmodié -derechef après, certes, un relâchement auquel le ministère des Habous et des Affaires Islamiques a vite remédié- dès l’aube dans la belle mosquée au toit ouvrant dans la capitale du royaume du Maroc. Et dès l’aube, les fidèles peuvent, désormais, y prier -de plus belle- pour tous les bienfaiteurs qui construisent des mosquées à la gloire de l’Islam. Le Maroc va bien. Un grand merci au ministère des Habous et des Affaires Islamiques. Un grand merci au Maroc. Bien. 
    La royale Air Maroc aurait déclaré une perte de cent milliards de centimes (100 !)durant l’année en cours. 2M aurait déclaré une perte de quarante cinq milliards de centimes (45 !) durant les cinq dernières années. La fédération royale de football dépenserait quarante milliards de centimes (40 !) par an avec les résultats que l’on connaît… (Almassae n°952 du 13.10.2009 page 20). Par ailleurs, un passant dans un boulevard de la capitale aurait été questionné au hasard à ces sujets. Voici quelques-unes unes de ses réponses spontanées et immédiates : 
    « 1- Pour la RAM, cela est dû à la grève des pilotes marocains qui voulaient être traités comme les pilotes étrangers etc.… : Une direction valable aurait, dès les premières manifestations internes des mécontentements, fait son calcul en catimini en chiffres exacts à savoir combien pouvait coûter (-en argent liquide-) la location d’avions de lignes étrangers, et combien pouvait coûter (-en argent liquide-) quelque augmentation des salaires ou autres revendications des pilotes marocains. Ce n’est que sur cette base que devait agir, en toute objectivité et sans aucune subjectivité déplacée…, la direction de la RAM. 
    2- Concernant 2M, les gens n’aiment pas ce que cette chaîne présente comme programmes. L’entêtement mène à la faillite, c’est normal…C’est là un sujet qui fait mal à la tête, il vaut mieux ne pas y penser en tant que citoyen marocain car le manque de logique, de compétence et de professionnalisme perpétré à répétition par les responsables de cette chaîne risque de mener à la folie si on y réfléchi sérieusement.  
    3- Quant au football, quatre entraîneurs nationaux à la foi, le manque de discipline de certains joueurs professionnels arrivistes qui méprisent tout ce qui est national et qui ne pensent qu’à aller en boite de nuit lorsqu’ils jouent pour le Maroc, la Patrie, mais qui sont parfaitement disciplinés au niveau des clubs dans lesquels ils évoluent en championnats étrangers, le comportement douteux de certains parmi ceux qui disposent des budgets publics et l’absence de réalisme et de patriotisme chez bon nombre de dirigeants, autant de raisons logiques de l’Echec ! »
    Que dire de plus ? Monsieur quelconque prouve qu’il est aussi « savant » que n’importe quel responsable, sans parler de la volonté réelle -ou pas- de bien faire –éventuellement…- dans l’intérêt général, dans l’intérêt du Maroc, de la part de certains responsables… 
    Mesdames et messieurs, même si l’on veut éviter le sujet de la corruption -sachant pertinemment que l’unique mal dont souffre le Maroc c’est la corruption…- pour ne pas en fâcher certains, comment expliquer, par exemple, ne serait-ce que le manque de compétence concernant « les débilités » -il faut le dire tout en s’en excusant, car nous serions à une époque où il faudrait s’excuser d’être franc…- qui colleraient sur 2M comme une fatalité flasque et maladive inexorable… ? Comment expliquer la surévaluation de tout ce qui vient de l’extérieur comme si les patriotes compétents qui restent chez eux et qui tiennent à exercer leurs métiers chez eux -dans tous les domaines- étaient de simples éternels mineurs que ce soit en football (-au fait, où sont des gens comme Mohammed Timoumi… ?-) ou en aéronautique etc.…. ? Ce sont là des questions -parmi tant d’autres- qui reviennent comme un leitmotiv dans la pensée marocaine, chez les gens, des questions que se pose monsieur quelconque…Autant de sujets qui seront, en principe, traitésconvenablement, lors des développements dans le cadre de ce même complot pacifique contre le sous développement, si Dieu le veut. Dieu est le plus grand. 
    82.000 baraques en zinc (quatre vingt deux mille !?), et 98.000 familles à reloger(quatre vingt dix huit mille !?) -encore !?- dans la capitale économique… ! S.O.S monsieur le ministre Hjira… ! – sans commentaires……!  En un mois, 95 morts(quatre vingt quinze !) sur les routes marocaines… ! Quelle est donc cette guerre civile qui ne veut pas avouer son nom… ? La guerre des bandits des grands et petits chemins cause 28.000 (vingt huit mille !) crimes en un mois ! (Voir Almassae n°952 page 19) 
    Monsieur Abbas El Fassi est notre Premier ministre suite aux résultats des urnes, et par conséquent grâce au choix du Peuple qui a voté –activement ou passivement-dans le cadre de la démocratie… Monsieur quelconque pose quand même une question qu’il pense fondamentale
    « Monsieur le Premier ministre, jusqu’à quand devrions-nous encore attendre et supporter tant d’échecs successifs, c’est qu’un mandat électoral est beaucoup trop long lorsqu’on n’enregistre pas le moindre  succès… ? » 
    Mais, monsieur quelconque est-il important… ? Le problème c’est qu’il n’est même pas nécessaire de faire le tour du monde pour se rendre compte de l’ampleur de la catastrophe, il suffit de lire un ou deux quotidiens nationaux par jour et un ou deux hebdomadaires nationaux par semaine pour être au courant, et le bouche à oreille se charge du reste en plus…Qui a dit que l’autruche était un animal intelligent ? Ou alors, qui oserait le dire… ? Encore des questions posées par monsieur quelconque ! Sacré monsieur quelconque !
    Amicalement.
  • La dernière caricature de Khalid

    Censure, saisie, persécution, amendes axorbitantes… La presse marocaine a fait face dans les dernières semaines à des épisodes de ce calibre. L’inquiétude est croissante dans les médias, qui voient comment les règles de jeu changent, et spécialement envers les journalistes indépendants. 
    Le caricaturiste Khalid Gueddar, de 34 ans, fait partie des derniers inculpés pour avoir dessiné le prince Moulay Ismail, le cousin du monarque Mohamed VI. Le local du journal a été fermé, et les peines allant d’un an de prison, pour le directeur, à trois mois pour deux employés. 
    La personne du roi et sa famille, l’Islam et le Sahara Occidental sont les lignes rouges du régime. Même un sondage favorable au roi sur ses dix ans de règne a été interdit. Pour le directeur du magazine TelQuel « La presse libre et indépendante est terminée ». 
    La situation de la presse libre au Maroc était le sujet de la dernière caricature de Khalid. Aucun journal n’a voulu la publier. C’est une femme qui représente la presse avec une corde au cou et le prince Moulay Ismaïl prêt à donner l’ordre d’exécution. 
    Le nouveau président de la Chambre des Conseillers, Biadillah, l’a dit clairement dans un article publié par le quotidien Al-Massae, le nouveau porte-parole du palais royal. L’Etat doit adopter la théorie d’Althusser sur la légitimité de la répression pour s’imposer. 
    Alors, si vous ne voulez pas attirer les foudres du pouvoir au Maroc voici le discours à suivre: « Au Maroc tout va bien. Depuis l’avènement du Commandeur des croyants, Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le glorifie, une dynamique nouvelle s’est impulsée dans le pays. Une stratégie de développement économique et social a été élaborée. Fort de ses institutions, solide par la cohésion de ses habitants et attaché à ses valeurs ancestrales, le Maroc a réussi à bâtir un Etat de justice et de droit. Son processus de démocratisation fait de lui un pays modèle dans la région », etc…