Mois : septembre 2009

  • L’administration d’Obama infiltrée par des éléments du gouvernement de Bush

    Sous le titre de « Obama effraie la gauche« , le journal digital hispanophone « Tal Cual » a publié aujourd’hui un intéressant article sur la présence d’éléments de l’administration Bush dans le gouvernement d’Obama qui influencent ses décisions. Voici un modeste traduction de l’article :
    Obama effraie la gauche 
    Pour certains intellectuels progressistes, le programme de santé proposé par Obama a des ingrédients nazis. D’autres soupçonnent que la Maison Blanche a été envahie par des bureaucrates du gouvernement de Bush 
    Par: Harry Blackmouth 
    La main gauche américaine, et non précisément la lunatique, est effrayée. Plus effrayée que jamais. Et quand une personnalité comme Nat Hentoff, l’une des gloires du journalisme nord-américain, exprime sa peur du gouvernement d’Obama, il faut commencer à avoir peur. À la fin de 2008, Hentoff s’est retiré du Village Voice après un demi-siècle de dénonciation des injustices dans une prose parfaite.
    The New York Times lui a offert ce tribut : « À travers ses 83 années, ses trois douzaines de livres et de ses innombrables colonnes dans des journaux et articles dans des revues, monsieur Hentoff a été le champion de la liberté d’expression et il s’est opposé à la censure que ce soit aux libéraux ou aux conservateurs. Le 19 août 2009, dans la publication Jewish World Review, Hentoff a dit qu’il est « effrayé avec un gouvernement de la Maison Blanche » du plan de santé d’Obama, spécialement avec l’une de ses clauses, selon laquelle, une « assemblée fédérale » peut « décider si, en dehors du parti politique auquel il appartient, la vie d’une personne mérite de recevoir des fonds contrôlés par le gouvernement, pour maintenir cette personne vivante « .
    Il arrive que quand la droite lunatique accuse Obama de vouloir imposer des panneaux de la mort, comme dans l’époque du Troisième Reich, elle n’est pas si cinglée comme on pensait. Le même Obama a remarqué dans une interview publiée dans The New York Times le 28 avril 2009, et que Hentoff s’est chargé de sauver, la nécessité de maintenir une « conversation démocratique très difficile » à propos de comment « les malades chroniques et ceux qui s’approchent de la fin de leur vie représentent potentiellement 80 % du (coût) total des soins de santé ». Il en résulte que des membres de l’administration Obama, a dit Hentoff, proposent des méthodes pour décider quand il est nécessaire d’appliquer l’euthanasie aux malades chroniques ou en phase finale.
    Celui qui conseille Obama dans ces questions médicales est le docteur Ezekiel Emanuel, auteur de Principles for allocation of scarce medical interventions (des propositions pour l’allocation d’interventions médicales de ressources limitées). L’article du docteur Emanuel discute la nécessité de réduire les frais de santé en diminuant le soin aux vieillards, et a été publié dans la revue The Lancet, le 31 janvier 2009. Emanuel est, comme on dirait, à la portée de l’oreille du président, puisque son frère, Rahm Emanuel, est chef du cabinet d’Obama.
    Évidemment, la Maison Blanche a nié qu’on a l’intention de créer des panneaux de la mort. Hentoff dit que dans trois projets de la Chambre de Représentants il y a des clauses où cette difficile conversation démocratique entre le médecin et son patient chronique ou en phase finale pour voir s’il convient qu’il reste en vie. Mais cela constitue à peine la moitié du problème. Puisque bien que les lois protègent la vie des patients, « des centaines de bureaucrates d’agences fédérales auront des années pour promulguer des dizaines de régulations qui régissent les détails de la loi ».
    L’INTROMISSION des VOLEURS de CORPS 
     Entre-temps, un autre critique de gauche, Garry Wills, a écrit dans The New York Review of Books, une publication libérale très respectable, que le gouvernement d’Obama est une séquelle du gouvernement de George W. Bush. Mohamed, un Ethiopien qui résidait légalement en Grande-Bretagne, a été capturé en 2002 par les agents secrets britanniques et nord-américains au Pakistan, après avoir fui de l’Afghanistan. Ceux qui l’ont arrêté étaient convaincus que Mohamed avait été recruté par les Talibans, et pour démontrer qu’ils avaient raison, et non le prisonnier, ils l’ont envoyé au Maroc, où il fut arrêté pendant 18 mois et a été soumis à des horribles humiliations. Il a été accusé d’être un complice du portoricain José Padilla dans la tentative de faire exploser une « bombe sale » aux Etats-Unis.
    En octobre 2008, le reste des accusations contre l’Ethiopien ont été annulées. Cependant, Mohamed est resté à Guantánamo où il a présenté une demande à la « High Court » (l’une de deux branches du Tribunal Suprême de la Grande-Bretagne) en exigeant que des documents soient divulgués en détaillant le traitement subi aux mains de ceux qui l’ont emprisonné. Le gouvernement de Bush a expliqué que le cas de Mohamed et d’autres quatre demandeurs devaient être sous-estimés « puisque même sa discussion dans un tribunal pourrait menacer la sécurité nationale et les relations avec d’autres pays ». Le 9 février Douglas N. Letter, un avocat du nouveau gouvernement des États-Unis, a recommencé à défendre la doctrine de préserver des secrets d’État devant le Tribunal d’Appels du Neuvième Circuit du San Francisco.
    Wills a dit dans son article « The entangled giant » (Le géant embrouillé) que beaucoup sont restés « consternés après avoir vu la rapidité avec laquelle les gens d’Obama ont capturé les pouvoirs, le secret, le manque de responsabilité qui a conduit Bush à un opprobre semblable ». Et le chroniqueur a rappelé le commentaire qu’un fonctionnaire de la Maison Blanche a formulé à Jane Mayer, de la revue The New Yorker : « Cela me rappelle le film de « L’invasion des voleurs de corps ». Certes, Wills n’est pas le seul qui soupçonne que les corps des fonctionnaires de la Maison Blanche ont été envahis par des bureaucrates du gouvernement de Bush.
  • L’administration d’Obama infiltrée par des éléments du gouvernement de Bush

    Sous le titre de « Obama effraie la gauche« , le journal digital hispanophone « Tal Cual » a publié aujourd’hui un intéressant article sur la présence d’éléments de l’administration Bush dans le gouvernement d’Obama qui influencent ses décisions. Voici un modeste traduction de l’article :
    Obama effraie la gauche 
    Pour certains intellectuels progressistes, le programme de santé proposé par Obama a des ingrédients nazis. D’autres soupçonnent que la Maison Blanche a été envahie par des bureaucrates du gouvernement de Bush 
    Par: Harry Blackmouth 
    La main gauche américaine, et non précisément la lunatique, est effrayée. Plus effrayée que jamais. Et quand une personnalité comme Nat Hentoff, l’une des gloires du journalisme nord-américain, exprime sa peur du gouvernement d’Obama, il faut commencer à avoir peur. À la fin de 2008, Hentoff s’est retiré du Village Voice après un demi-siècle de dénonciation des injustices dans une prose parfaite.
    The New York Times lui a offert ce tribut : « À travers ses 83 années, ses trois douzaines de livres et de ses innombrables colonnes dans des journaux et articles dans des revues, monsieur Hentoff a été le champion de la liberté d’expression et il s’est opposé à la censure que ce soit aux libéraux ou aux conservateurs. Le 19 août 2009, dans la publication Jewish World Review, Hentoff a dit qu’il est « effrayé avec un gouvernement de la Maison Blanche » du plan de santé d’Obama, spécialement avec l’une de ses clauses, selon laquelle, une « assemblée fédérale » peut « décider si, en dehors du parti politique auquel il appartient, la vie d’une personne mérite de recevoir des fonds contrôlés par le gouvernement, pour maintenir cette personne vivante « .
    Il arrive que quand la droite lunatique accuse Obama de vouloir imposer des panneaux de la mort, comme dans l’époque du Troisième Reich, elle n’est pas si cinglée comme on pensait. Le même Obama a remarqué dans une interview publiée dans The New York Times le 28 avril 2009, et que Hentoff s’est chargé de sauver, la nécessité de maintenir une « conversation démocratique très difficile » à propos de comment « les malades chroniques et ceux qui s’approchent de la fin de leur vie représentent potentiellement 80 % du (coût) total des soins de santé ». Il en résulte que des membres de l’administration Obama, a dit Hentoff, proposent des méthodes pour décider quand il est nécessaire d’appliquer l’euthanasie aux malades chroniques ou en phase finale.
    Celui qui conseille Obama dans ces questions médicales est le docteur Ezekiel Emanuel, auteur de Principles for allocation of scarce medical interventions (des propositions pour l’allocation d’interventions médicales de ressources limitées). L’article du docteur Emanuel discute la nécessité de réduire les frais de santé en diminuant le soin aux vieillards, et a été publié dans la revue The Lancet, le 31 janvier 2009. Emanuel est, comme on dirait, à la portée de l’oreille du président, puisque son frère, Rahm Emanuel, est chef du cabinet d’Obama.
    Évidemment, la Maison Blanche a nié qu’on a l’intention de créer des panneaux de la mort. Hentoff dit que dans trois projets de la Chambre de Représentants il y a des clauses où cette difficile conversation démocratique entre le médecin et son patient chronique ou en phase finale pour voir s’il convient qu’il reste en vie. Mais cela constitue à peine la moitié du problème. Puisque bien que les lois protègent la vie des patients, « des centaines de bureaucrates d’agences fédérales auront des années pour promulguer des dizaines de régulations qui régissent les détails de la loi ».
    L’INTROMISSION des VOLEURS de CORPS 
     Entre-temps, un autre critique de gauche, Garry Wills, a écrit dans The New York Review of Books, une publication libérale très respectable, que le gouvernement d’Obama est une séquelle du gouvernement de George W. Bush. Mohamed, un Ethiopien qui résidait légalement en Grande-Bretagne, a été capturé en 2002 par les agents secrets britanniques et nord-américains au Pakistan, après avoir fui de l’Afghanistan. Ceux qui l’ont arrêté étaient convaincus que Mohamed avait été recruté par les Talibans, et pour démontrer qu’ils avaient raison, et non le prisonnier, ils l’ont envoyé au Maroc, où il fut arrêté pendant 18 mois et a été soumis à des horribles humiliations. Il a été accusé d’être un complice du portoricain José Padilla dans la tentative de faire exploser une « bombe sale » aux Etats-Unis.
    En octobre 2008, le reste des accusations contre l’Ethiopien ont été annulées. Cependant, Mohamed est resté à Guantánamo où il a présenté une demande à la « High Court » (l’une de deux branches du Tribunal Suprême de la Grande-Bretagne) en exigeant que des documents soient divulgués en détaillant le traitement subi aux mains de ceux qui l’ont emprisonné. Le gouvernement de Bush a expliqué que le cas de Mohamed et d’autres quatre demandeurs devaient être sous-estimés « puisque même sa discussion dans un tribunal pourrait menacer la sécurité nationale et les relations avec d’autres pays ». Le 9 février Douglas N. Letter, un avocat du nouveau gouvernement des États-Unis, a recommencé à défendre la doctrine de préserver des secrets d’État devant le Tribunal d’Appels du Neuvième Circuit du San Francisco.
    Wills a dit dans son article « The entangled giant » (Le géant embrouillé) que beaucoup sont restés « consternés après avoir vu la rapidité avec laquelle les gens d’Obama ont capturé les pouvoirs, le secret, le manque de responsabilité qui a conduit Bush à un opprobre semblable ». Et le chroniqueur a rappelé le commentaire qu’un fonctionnaire de la Maison Blanche a formulé à Jane Mayer, de la revue The New Yorker : « Cela me rappelle le film de « L’invasion des voleurs de corps ». Certes, Wills n’est pas le seul qui soupçonne que les corps des fonctionnaires de la Maison Blanche ont été envahis par des bureaucrates du gouvernement de Bush.
  • Mohamed VI, le roi cool

    Au lieu de participer dans la 64e session de l’Assemblé Générale des Nations Unies pour défendre les thèses de son pays sur le Sahara Occidental, le roi Mohamed VI reste au palais royal pour préparer le marriage de son cousin Moulay Ismail avec une allemande convertie à l’Islam ou du moins c’est qu’on dit dans les cercles officiels alaouites. 
    L’une de ses voitures favorites, l’Aston Martin DB7 ne pourra pas défiler à la fête nuptiale. Quelque chose lui faisait défaut. La fastueuse voiture de collection avait besoin d’être révisée et le roi du Maroc n’a pas fait attention aux distances ni aux frais. Il a embarqué sa chère voiture de couleur acier dans un avion des Forces Aériennes Royaleset il l’a envoyée à 2.000 kilomètres de Rabat, à destination du sud de l’Angleterre. 
    A son arrivé à l’aérodrome de Cranfield, où elle a été déposée par l’Hercule C-130, la voiture a été chargée sur un camion de dépannage jusqu’à l’atelier mécanique de la firme, dans le village de Newport Pagnell. Le journal londonien The Sun laissait hier une constance, sur quelques photos, du débarquement de l’Aston Martin, fabriquée il y a 10 ans et achetée à 102.000 euros. 
    les écologistes ont été scandalisés par le gaspillage royal. Le porte-parole de l’organisation « Les Amis de la Terre« , Tony Bosworth, a taché d’ »absurde » toute l’opération. « Les avions sont l’un des moyens de transport les plus polluants », affirma-t-il. « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de chez lui ».

    L’exemple de Carlos 
    Plus près, bien sûr, se trouve l’atelier officiel de la firme automobile ubiqué à Marbella. La ville malaguène est à environ 400 kilomètres de la capitale marocaine, par conséquent, il aurait été un peu plus raisonnable. Par une raison quelconque, le souverain a préféré ne pas envoyer son coûteux jouet en Espagne. Mohamed VI devrait apprendre des équilibres écologiques du prince Charles, un autre grand amant des voitures de luxe. Le futur roi britannique n’a pas renoncé à conduire l’Aston Martin décapotable que la Reine Isabelle II lui a offert lors de son 21e anniversaire. Cependant, pour réduire ses émissions de carbone, il a remplacé le moteur traditionnel d’essence par un autre qui fonctionne avec de l’alcool. 
    Mohamed VI, un des rois les plus riches du monde, possède, selon l’hebdomadaire casablancais Al Ayam, environ 600 véhicules de collection. Parmi elles, plusieurs ont été héritées de son père Hassan II, mais lui-même en a ajouté, au fur à mesure, pour améliorer son impressionnante collection. Rien que le parc automobile du Palais suppose plus de 6 millions d’euros par an pour sa maintenance, et les frais de déplacements dépassent les 30 millions d’euros. 
    S’il y a quelque chose dans laquelle le « roi des pauvres » n’est pas prêt à épargner, c’est dans les voitures, son dada multimillionnaire. Il suffit de faire un peu de mémoire et remonter le temps d’un an. Au Maroc on se rappelle, d’une forme anécdotique, cette date-là parce que c’était quand le monarque alaouite a réalisé pour la première fois une visite officielle en Italie et a dédié du temps à ses penchants, entre autres lorsqu’il a assisté à un circuit de Formule-1 et il a même essayé une voiture de course sur la piste. 
    Mais le souverain marocain n’a pas peur des factures astronomiques des futures réparations mécaniques. La revue Forbes le place dans la liste des huit monarques les plus riches du monde, avec une fortune de 883 millions d’euros, dans un pays où cinq millions de personnes vivent avec moins d’un euro par jour. La richesse de celui qu’on a surnommé sur Internet le roi des phosphates aurait été quintuplée dans presque 10 ans. Exactement le temps depuis lequel il est sur le trône. 
    Avec vêtement de néoprène 
    Les images de Mohamed VI avec costume de néoprène sur sa moto nautique et aussi avec manteau et chapeau de chasse en train de viser avec une carabine continuent d’occuper les couvertures des journaux people qu’ils ont acquises dans les dernières années. De là, on l’appelle le Roi Cool par son penchant pour le sport de vitesse et par son apparente modernité. 
    Même si les vacances du Roi sont l’un des secrets les mieux gardés, la presse indépendante a révélé que Mohamed VI a l’habitude de fréquenter le coeur des Alpes françaises. Au moins une fois par an, il se rend dans la station de Courchevel qui, par la qualité de ses logements et de ses pistes, elle accueille toute la fine fleur et la crème fraîche mondiale que le monarque aime côtoyer.
    Et s’il trouve encore le temps, il se rend au district de Paris où se trouve son couturier favori, l’Italien Gianfranco Ferré. Le monarque non seulement est enveloppé des conceptions de Ferre. Dernièrement – comme révélé par l’hebdomadaire indépendant Tel Quel- on a fait faire des vêtements de veston en laine de lame, considéré l’un des tissus les plus cotés dans le monde. La dernière commande a surpassé les 43 millions d’euros. Il est vrai que George Clooney a aussi sollicité le même, mais l’étoile de Hollywood n’est pas un roi, et encore moins, il se fait appeler l’acteur des pauvres. 
  • Mohamed VI, le roi cool

    Au lieu de participer dans la 64e session de l’Assemblé Générale des Nations Unies pour défendre les thèses de son pays sur le Sahara Occidental, le roi Mohamed VI reste au palais royal pour préparer le marriage de son cousin Moulay Ismail avec une allemande convertie à l’Islam ou du moins c’est qu’on dit dans les cercles officiels alaouites. 
    L’une de ses voitures favorites, l’Aston Martin DB7 ne pourra pas défiler à la fête nuptiale. Quelque chose lui faisait défaut. La fastueuse voiture de collection avait besoin d’être révisée et le roi du Maroc n’a pas fait attention aux distances ni aux frais. Il a embarqué sa chère voiture de couleur acier dans un avion des Forces Aériennes Royaleset il l’a envoyée à 2.000 kilomètres de Rabat, à destination du sud de l’Angleterre. 
    A son arrivé à l’aérodrome de Cranfield, où elle a été déposée par l’Hercule C-130, la voiture a été chargée sur un camion de dépannage jusqu’à l’atelier mécanique de la firme, dans le village de Newport Pagnell. Le journal londonien The Sun laissait hier une constance, sur quelques photos, du débarquement de l’Aston Martin, fabriquée il y a 10 ans et achetée à 102.000 euros. 
    les écologistes ont été scandalisés par le gaspillage royal. Le porte-parole de l’organisation « Les Amis de la Terre« , Tony Bosworth, a taché d’ »absurde » toute l’opération. « Les avions sont l’un des moyens de transport les plus polluants », affirma-t-il. « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de chez lui ».

    L’exemple de Carlos 
    Plus près, bien sûr, se trouve l’atelier officiel de la firme automobile ubiqué à Marbella. La ville malaguène est à environ 400 kilomètres de la capitale marocaine, par conséquent, il aurait été un peu plus raisonnable. Par une raison quelconque, le souverain a préféré ne pas envoyer son coûteux jouet en Espagne. Mohamed VI devrait apprendre des équilibres écologiques du prince Charles, un autre grand amant des voitures de luxe. Le futur roi britannique n’a pas renoncé à conduire l’Aston Martin décapotable que la Reine Isabelle II lui a offert lors de son 21e anniversaire. Cependant, pour réduire ses émissions de carbone, il a remplacé le moteur traditionnel d’essence par un autre qui fonctionne avec de l’alcool. 
    Mohamed VI, un des rois les plus riches du monde, possède, selon l’hebdomadaire casablancais Al Ayam, environ 600 véhicules de collection. Parmi elles, plusieurs ont été héritées de son père Hassan II, mais lui-même en a ajouté, au fur à mesure, pour améliorer son impressionnante collection. Rien que le parc automobile du Palais suppose plus de 6 millions d’euros par an pour sa maintenance, et les frais de déplacements dépassent les 30 millions d’euros. 
    S’il y a quelque chose dans laquelle le « roi des pauvres » n’est pas prêt à épargner, c’est dans les voitures, son dada multimillionnaire. Il suffit de faire un peu de mémoire et remonter le temps d’un an. Au Maroc on se rappelle, d’une forme anécdotique, cette date-là parce que c’était quand le monarque alaouite a réalisé pour la première fois une visite officielle en Italie et a dédié du temps à ses penchants, entre autres lorsqu’il a assisté à un circuit de Formule-1 et il a même essayé une voiture de course sur la piste. 
    Mais le souverain marocain n’a pas peur des factures astronomiques des futures réparations mécaniques. La revue Forbes le place dans la liste des huit monarques les plus riches du monde, avec une fortune de 883 millions d’euros, dans un pays où cinq millions de personnes vivent avec moins d’un euro par jour. La richesse de celui qu’on a surnommé sur Internet le roi des phosphates aurait été quintuplée dans presque 10 ans. Exactement le temps depuis lequel il est sur le trône. 
    Avec vêtement de néoprène 
    Les images de Mohamed VI avec costume de néoprène sur sa moto nautique et aussi avec manteau et chapeau de chasse en train de viser avec une carabine continuent d’occuper les couvertures des journaux people qu’ils ont acquises dans les dernières années. De là, on l’appelle le Roi Cool par son penchant pour le sport de vitesse et par son apparente modernité. 
    Même si les vacances du Roi sont l’un des secrets les mieux gardés, la presse indépendante a révélé que Mohamed VI a l’habitude de fréquenter le coeur des Alpes françaises. Au moins une fois par an, il se rend dans la station de Courchevel qui, par la qualité de ses logements et de ses pistes, elle accueille toute la fine fleur et la crème fraîche mondiale que le monarque aime côtoyer.
    Et s’il trouve encore le temps, il se rend au district de Paris où se trouve son couturier favori, l’Italien Gianfranco Ferré. Le monarque non seulement est enveloppé des conceptions de Ferre. Dernièrement – comme révélé par l’hebdomadaire indépendant Tel Quel- on a fait faire des vêtements de veston en laine de lame, considéré l’un des tissus les plus cotés dans le monde. La dernière commande a surpassé les 43 millions d’euros. Il est vrai que George Clooney a aussi sollicité le même, mais l’étoile de Hollywood n’est pas un roi, et encore moins, il se fait appeler l’acteur des pauvres. 
  • L’ennemi extérieur, un instrument du pouvoir marocain



    Une dépêche de Casafree signale que le ministre de la justice que la justice est un secteur qui joue un rôle important dans la stabilité du pays et l’exercice des libertés.
    La polémique soulevé par la maladie du roi Mohamed VI a été une véritable défaite pour la partie qui prône une certaine liberté de presse à ce sujet. D’après Yabiladi, « le camp des «réfractaires» à toute forme de traitement médiatique sur la base de témoignages ou écrits de personnes ressources non identifiées a pris le dessus sur son…concurrent. Ceci au nom de la stabilité du pays, le souci de préserver la construction démocratique et afin de ne pas servir et cautionner les intérêts des «ennemis»…identifiés du Maroc. A savoir une certaine presse étrangère, plus particulièrement espagnole avec par exemple le journaliste espagnol Pedro Canales, mais aussi le front Polisario. »
    Si ce n’est pas la faute de l’Algérie, c’est la faute de l’Espagne ou du Polisario. Jusqu’à quand les marocains vont admettre ce genre d’arguments qui visent à leur garder soumis à la volonté de ceux qui ont toujours mis en cause la stabilité du pays : ses gouvernants? Ce sont eux qui menacent la stabilité du pays par leurs mesures de répression, par leur corruption et clientélisme qui ont maintenu le peuple marocain dans la pauvreté et la dictature des fassis.
    Ils utilisent l’argument de la stabilité du pays comme instrument de pouvoir tout en mettant en place une société policière pour permettre à une minorité de conserver ses privilèges sur le dos du peuple marocain et en détriment de ses libertés. Ils distillent la peur à travers les médias pour vous faire oublier les vrais problèmes. Les journalistes qui ont vendu leurs âmes au diable, tels que Rachid Nini et les éditorialistes de la presse des faux partis politiques, Libération, El Bayane, al-Alam, etc. participent d’une façon scandaleuse dans cette campagne sophistiquée de manipulation et de désinformation.
    La santé du roi n’aurait jamais été un sujet de discussion si le palais royal n’avait pas diffusé ce communiqué mensonger pour justifier l’absence du roi aux cérémonies du 40e anniversaire de la Révolution Libyenne. Là encore, on a jeté la faute au journal espagnol El IMPARCIAL et à la traduction de son article par un blog sahraoui.
    Ce genre de situation gênante aurait pu être évitée, s’il n’y avait pas cette fâcheuse habitude du régime de lier toute sa politique intérieur et extérieur au dossier du Sahara Occidental. Une affaire qui dure depuis de 34 ans et continue d’être le moyen le plus efficace pour simuler ce faux consensus dont le but réel est de ligoter la société marocaine et l’empêcher d’avancer en matière de libertés et de droits de l’homme.
    Pas plus loin qu’il y a deux semaines, le conseiller royal Mohamed Moâtassim a réuni les leaders de plusieurs partis politiques pour les inciter à condamner la tentative de rupture du jeûne en public, initiée par le mouvement MALI. Selon Moâtassim, un “complot étranger” vise à déstabiliser le royaume à travers ce genre d’actions. Pire encore, Moâtassim a mis dans le même sac les émeutes sociales de Sidi Ifni et Sefrou.
    Le discours du pouvoir marocain glisse dans le délire et les marocains, déconcertés, regardent ce spectacle avec stupeur.

  • L’ennemi extérieur, un instrument du pouvoir marocain



    Une dépêche de Casafree signale que le ministre de la justice que la justice est un secteur qui joue un rôle important dans la stabilité du pays et l’exercice des libertés.
    La polémique soulevé par la maladie du roi Mohamed VI a été une véritable défaite pour la partie qui prône une certaine liberté de presse à ce sujet. D’après Yabiladi, « le camp des «réfractaires» à toute forme de traitement médiatique sur la base de témoignages ou écrits de personnes ressources non identifiées a pris le dessus sur son…concurrent. Ceci au nom de la stabilité du pays, le souci de préserver la construction démocratique et afin de ne pas servir et cautionner les intérêts des «ennemis»…identifiés du Maroc. A savoir une certaine presse étrangère, plus particulièrement espagnole avec par exemple le journaliste espagnol Pedro Canales, mais aussi le front Polisario. »
    Si ce n’est pas la faute de l’Algérie, c’est la faute de l’Espagne ou du Polisario. Jusqu’à quand les marocains vont admettre ce genre d’arguments qui visent à leur garder soumis à la volonté de ceux qui ont toujours mis en cause la stabilité du pays : ses gouvernants? Ce sont eux qui menacent la stabilité du pays par leurs mesures de répression, par leur corruption et clientélisme qui ont maintenu le peuple marocain dans la pauvreté et la dictature des fassis.
    Ils utilisent l’argument de la stabilité du pays comme instrument de pouvoir tout en mettant en place une société policière pour permettre à une minorité de conserver ses privilèges sur le dos du peuple marocain et en détriment de ses libertés. Ils distillent la peur à travers les médias pour vous faire oublier les vrais problèmes. Les journalistes qui ont vendu leurs âmes au diable, tels que Rachid Nini et les éditorialistes de la presse des faux partis politiques, Libération, El Bayane, al-Alam, etc. participent d’une façon scandaleuse dans cette campagne sophistiquée de manipulation et de désinformation.
    La santé du roi n’aurait jamais été un sujet de discussion si le palais royal n’avait pas diffusé ce communiqué mensonger pour justifier l’absence du roi aux cérémonies du 40e anniversaire de la Révolution Libyenne. Là encore, on a jeté la faute au journal espagnol El IMPARCIAL et à la traduction de son article par un blog sahraoui.
    Ce genre de situation gênante aurait pu être évitée, s’il n’y avait pas cette fâcheuse habitude du régime de lier toute sa politique intérieur et extérieur au dossier du Sahara Occidental. Une affaire qui dure depuis de 34 ans et continue d’être le moyen le plus efficace pour simuler ce faux consensus dont le but réel est de ligoter la société marocaine et l’empêcher d’avancer en matière de libertés et de droits de l’homme.
    Pas plus loin qu’il y a deux semaines, le conseiller royal Mohamed Moâtassim a réuni les leaders de plusieurs partis politiques pour les inciter à condamner la tentative de rupture du jeûne en public, initiée par le mouvement MALI. Selon Moâtassim, un “complot étranger” vise à déstabiliser le royaume à travers ce genre d’actions. Pire encore, Moâtassim a mis dans le même sac les émeutes sociales de Sidi Ifni et Sefrou.
    Le discours du pouvoir marocain glisse dans le délire et les marocains, déconcertés, regardent ce spectacle avec stupeur.

  • Panique à Rabat

    Court d’arguments pour légitimer son occupation du Sahara Occidental, le Maroc ainsi que ses lobbies utilise, depuis quelques années, le terrorisme comme arme pour semer la peur au sein de la communauté internationale. 
    Hier, le jour même de l’ouverture de la 64e session de l’Assemblée Générale et pendant que le président algérien Bouteflika prenait la parole pour défendre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, l’agence de presse marocaine MAP annonçait le démantèlement d’un réseau de recruteurs pour Al Qaïda dans les frontières entre le la Mauritanie et le Sahara Occidental. 
    Les débats onusiens ont semé la panique à Rabat qui ne trouve d’autre moyen que propager cette panique à travers une menace terroriste imaginaire. 
    Le Maroc essaie d’utiliser le problème du terrorisme en vue d’éterniser son occupation du Sahara Occidental, objectif qui n’a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme. 
    De toute évidence, la répétition des communiqués médiatiques de Rabat sur des prétendus réseaux islamistes démantelés dans les villes du Sahara Occidental et ailleurs visent à susciter au sein de la communauté internationale la peur d’un peuple pacifique qui se bat pour ses droits légitimes et qui n’a jamais fait usage du terrorisme pour se défendre. 
     Le Maroc est allé loin dans son objectif d’instrumentalisation de la lutte antiterroriste jusqu’à en créer toute une diversité de noms d’organisations islamistes que le monde ignore entièrement. La liste des noms de mouvements intégristes s’est enrichie avec « l’apport marocain ». Ainsi, on a entendu parler, après Al Qaida et Al Qaida au Maghreb Islamisque, de Takfir Wal Hijra, Salafia Jihadia, Ansar Al Mehdi (créée pour emprisonner le défenseur des droits de l’homme du Rif) Jound Allah, Addaawa wa Tabligh, Al Moujahidoun, Jamaat almourabitine aljoudoud…Même en Algérie, il n’y a pas eu autat de noms lors de la l’abominable décennie de terreur traversée dans les années 1990. 
    Si cette mouvance se trouve au Maroc, pourquoi commet-t-elle ses attentats en Algérie et au Mali, et non au Maroc ?
    Cela sent la manipulation dans le but d’incruster dans la pensée que la communauté internationale ne peut se passer des services de sécurité marocains pour sa propre sécurité et, en diabolisant la population sahraouie, légitimer la guerre contre le peuple sahraoui, qui permettra aux seigneurs féodaux de la monarchie de faire main basse sur les ressources naturelles de la région, et réaliser son hégémonie sur la région.
    Certes, il ne faut pas sous-estimer la mouvance terroriste, mais les Etats qui utilisent les mots d’ordre antiterroriste à des fins politiques transforment le problème en bavardage, ce qui est pire encore que l’inefficacité des services secrets. Nous y perdons tous à long terme. Cela réduit l’efficacité de l’activité antiterroriste dans le monde entier et constitue une preuve irréfutable de la volonté des autorités de Rabat de se passer de la sécurité et la stabilité dans le Maghreb et le bassin méditerranéen pour affirmer l’annexion du territoire du Sahara Occidental.
    Malheureusement, l’UMA n’est pas possible en l’absence de toute volonté de la part du Maroc d’en finir avec les litiges frontaliers. C’est à se demander si ses dirigeants ne se seraient-ils pas acclimatés à l’ambiance de tension qui règne depuis plus de trois décennies ?
    La dépêche de la MAP est un indice que l’espoir de diaboliser les sahraouis aux yeux de la communauté internationale n’est pas mort. Après, tout on dit que l’espoir ne meurt jamais et qu’il est un sentiment qui ne meurt qu’avec l’homme. Le gouvernement marocain en est un exemple vivant.
  • Panique à Rabat

    Court d’arguments pour légitimer son occupation du Sahara Occidental, le Maroc ainsi que ses lobbies utilise, depuis quelques années, le terrorisme comme arme pour semer la peur au sein de la communauté internationale. 
    Hier, le jour même de l’ouverture de la 64e session de l’Assemblée Générale et pendant que le président algérien Bouteflika prenait la parole pour défendre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, l’agence de presse marocaine MAP annonçait le démantèlement d’un réseau de recruteurs pour Al Qaïda dans les frontières entre le la Mauritanie et le Sahara Occidental. 
    Les débats onusiens ont semé la panique à Rabat qui ne trouve d’autre moyen que propager cette panique à travers une menace terroriste imaginaire. 
    Le Maroc essaie d’utiliser le problème du terrorisme en vue d’éterniser son occupation du Sahara Occidental, objectif qui n’a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme. 
    De toute évidence, la répétition des communiqués médiatiques de Rabat sur des prétendus réseaux islamistes démantelés dans les villes du Sahara Occidental et ailleurs visent à susciter au sein de la communauté internationale la peur d’un peuple pacifique qui se bat pour ses droits légitimes et qui n’a jamais fait usage du terrorisme pour se défendre. 
     Le Maroc est allé loin dans son objectif d’instrumentalisation de la lutte antiterroriste jusqu’à en créer toute une diversité de noms d’organisations islamistes que le monde ignore entièrement. La liste des noms de mouvements intégristes s’est enrichie avec « l’apport marocain ». Ainsi, on a entendu parler, après Al Qaida et Al Qaida au Maghreb Islamisque, de Takfir Wal Hijra, Salafia Jihadia, Ansar Al Mehdi (créée pour emprisonner le défenseur des droits de l’homme du Rif) Jound Allah, Addaawa wa Tabligh, Al Moujahidoun, Jamaat almourabitine aljoudoud…Même en Algérie, il n’y a pas eu autat de noms lors de la l’abominable décennie de terreur traversée dans les années 1990. 
    Si cette mouvance se trouve au Maroc, pourquoi commet-t-elle ses attentats en Algérie et au Mali, et non au Maroc ?
    Cela sent la manipulation dans le but d’incruster dans la pensée que la communauté internationale ne peut se passer des services de sécurité marocains pour sa propre sécurité et, en diabolisant la population sahraouie, légitimer la guerre contre le peuple sahraoui, qui permettra aux seigneurs féodaux de la monarchie de faire main basse sur les ressources naturelles de la région, et réaliser son hégémonie sur la région.
    Certes, il ne faut pas sous-estimer la mouvance terroriste, mais les Etats qui utilisent les mots d’ordre antiterroriste à des fins politiques transforment le problème en bavardage, ce qui est pire encore que l’inefficacité des services secrets. Nous y perdons tous à long terme. Cela réduit l’efficacité de l’activité antiterroriste dans le monde entier et constitue une preuve irréfutable de la volonté des autorités de Rabat de se passer de la sécurité et la stabilité dans le Maghreb et le bassin méditerranéen pour affirmer l’annexion du territoire du Sahara Occidental.
    Malheureusement, l’UMA n’est pas possible en l’absence de toute volonté de la part du Maroc d’en finir avec les litiges frontaliers. C’est à se demander si ses dirigeants ne se seraient-ils pas acclimatés à l’ambiance de tension qui règne depuis plus de trois décennies ?
    La dépêche de la MAP est un indice que l’espoir de diaboliser les sahraouis aux yeux de la communauté internationale n’est pas mort. Après, tout on dit que l’espoir ne meurt jamais et qu’il est un sentiment qui ne meurt qu’avec l’homme. Le gouvernement marocain en est un exemple vivant.
  • Les caprices du roi Mohamed VI

    Il paraît que dans le pouls entre le gouvernement marocain et les médias sur la liberté de la presse, le premier a fini par gagner grâce à la théorie conspirationniste  basée sur la menace de l’ennemi extérieur. Ainsi, « au nome de la stabilité du pays » et « afin de ne pas servir et cautionner les intérêts des « ennemis » identifiés du Maroc, à savoir la presse espagnole, dans la personne de Pedro Canales et celle du Front Polisario (en allusion à notre blog)
    A ceux-là va s’ajouter aussi Ignacio Cembrero après l’article qu’il vient de publier aujourd’hui sur le journal espagnol EL PAIS dont lequel il dévoile les caprices et la fortune de Mohamed.
    Voici la version française de cet article : 
    La coûteuse réparation de l’Aston Martin de Mohamed VI
    Le monarque alaouite a envoyé la luxueuse voiture dans un avion militaire du Maroc au Royaume-Uni. 
    La prestigieuse firme automobile possède un atelier au sud de l’Espagne, plus près de Rabat. 
    EL PAÍS.com – Madrid – 24/09/2009
    Le roi du Maroc, Mohamed VI, aiment les voitures antiques et luxueuses et il(elle) désire en plus qu’elles soient dans un bon état. Par cela, il n’a pas hésité à envoyer son Aston Martin DB7 pour réparation dans un atelier officiel à Newport Pagnell (au Royaume-Uni) à 2.080 kilomètres de Rabat, d’après ce qu’onts révèlé aujourd’hui les quotidiens britanniques The Sun et The Daily Telegraph.
    Le véhicule, fabriqué il y a dix ans et vendu pour 102.000 euros, a été transporté du Maroc à l’aéroport de Cranfield sur un Hercule de la force aérienne marocaine dont les photos sont publiées par The Sun. De là il a été déplacé dans un camion jusqu’à l’atelier mécanique.
    Aston Martin possède aussi une succursale officielle à Marbella, à 400 kilomètres par route de Rabat, en incluant la traversée du Détroit, mais le palais royal a préféré envoyer la voiture au pays où elle a été fabriquée et dont le plus célèbre conducteur, l’espion James Bond, était aussi britannique. Mohamed VI n’a jamais choisi l’Espagne pour son repos des vacances et, apparemment, il ne veut pas non plus que ses voitures soient réparées dans la Péninsule. 
    Tony Bosworth, porte-parole de l’organisation écologique britannique « Les Amis de la Terre » (Friends of the Earth) a déclaré à The Sun que le voyage a été « absurde ». « Les avions sont l’un des moyens de transport le plus polluant ». « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de la maison ». 
    Mohamed VI possède, comme l’a révélé en mars dernier l’hebdomadaire Al Ayam de Casablanca, environ 600 véhicules de collection, la majorité héritée de son père bien qu’il ait aussi fait quelques acquisitions depuis qu’il a été intronisé il y a dix ans. On le voit fréquemment volant de ses luxueuses voitures surtout pendant les vacances. Il respecte scrupuleusement les panneaux de signalisation. 
    Le roi du Maroc est l’un des huit monarques les plus riches du monde, selon l’hebdomadaire américain Forbes, qui a évalué sa fortune en 883 millions d’euros.
  • Les caprices du roi Mohamed VI

    Il paraît que dans le pouls entre le gouvernement marocain et les médias sur la liberté de la presse, le premier a fini par gagner grâce à la théorie conspirationniste  basée sur la menace de l’ennemi extérieur. Ainsi, « au nome de la stabilité du pays » et « afin de ne pas servir et cautionner les intérêts des « ennemis » identifiés du Maroc, à savoir la presse espagnole, dans la personne de Pedro Canales et celle du Front Polisario (en allusion à notre blog)
    A ceux-là va s’ajouter aussi Ignacio Cembrero après l’article qu’il vient de publier aujourd’hui sur le journal espagnol EL PAIS dont lequel il dévoile les caprices et la fortune de Mohamed.
    Voici la version française de cet article : 
    La coûteuse réparation de l’Aston Martin de Mohamed VI
    Le monarque alaouite a envoyé la luxueuse voiture dans un avion militaire du Maroc au Royaume-Uni. 
    La prestigieuse firme automobile possède un atelier au sud de l’Espagne, plus près de Rabat. 
    EL PAÍS.com – Madrid – 24/09/2009
    Le roi du Maroc, Mohamed VI, aiment les voitures antiques et luxueuses et il(elle) désire en plus qu’elles soient dans un bon état. Par cela, il n’a pas hésité à envoyer son Aston Martin DB7 pour réparation dans un atelier officiel à Newport Pagnell (au Royaume-Uni) à 2.080 kilomètres de Rabat, d’après ce qu’onts révèlé aujourd’hui les quotidiens britanniques The Sun et The Daily Telegraph.
    Le véhicule, fabriqué il y a dix ans et vendu pour 102.000 euros, a été transporté du Maroc à l’aéroport de Cranfield sur un Hercule de la force aérienne marocaine dont les photos sont publiées par The Sun. De là il a été déplacé dans un camion jusqu’à l’atelier mécanique.
    Aston Martin possède aussi une succursale officielle à Marbella, à 400 kilomètres par route de Rabat, en incluant la traversée du Détroit, mais le palais royal a préféré envoyer la voiture au pays où elle a été fabriquée et dont le plus célèbre conducteur, l’espion James Bond, était aussi britannique. Mohamed VI n’a jamais choisi l’Espagne pour son repos des vacances et, apparemment, il ne veut pas non plus que ses voitures soient réparées dans la Péninsule. 
    Tony Bosworth, porte-parole de l’organisation écologique britannique « Les Amis de la Terre » (Friends of the Earth) a déclaré à The Sun que le voyage a été « absurde ». « Les avions sont l’un des moyens de transport le plus polluant ». « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de la maison ». 
    Mohamed VI possède, comme l’a révélé en mars dernier l’hebdomadaire Al Ayam de Casablanca, environ 600 véhicules de collection, la majorité héritée de son père bien qu’il ait aussi fait quelques acquisitions depuis qu’il a été intronisé il y a dix ans. On le voit fréquemment volant de ses luxueuses voitures surtout pendant les vacances. Il respecte scrupuleusement les panneaux de signalisation. 
    Le roi du Maroc est l’un des huit monarques les plus riches du monde, selon l’hebdomadaire américain Forbes, qui a évalué sa fortune en 883 millions d’euros.