Mois : septembre 2009
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La vengeance du roi Mohamed VI
Le quotidien « Akhbar Al-Youm » a été saisi par les autorités marocaines et sa rédaction fermée.Le Ministère de l’Intérieur n’a pas eu besoin d’attendre une décision judiciaire malgré le fait qu’il est ainsi prescrit par la loi marocaine. Il s’accroche au fait qu’ »Akhbar Al-Youm » a publié sur une couverture une caricature de Khalid Gueddar, d’un cousin du roi Mohamed VI qui vient de se marier avec une jeune dame allemande convertie à l’Islam.En plus d’offensant à la Monarchie, ils considèrent insultant l’emploi de l’ »étoile de David » dans le dessin, qui est devinée dans sa forme mais pas dans sa couleur, par son « antisémitisme flagrant ».En octobre 2008 l’hebdomadaire Tel Quel, le plus lu en français au Maroc, rappelait l’histoire du drapeau du royaume alaouite dans un reportage sur des Juifs. Le magazine racontait que les cinq branches actuelles du drapeau est quelque chose de nouveau, puisqu’elle est née avec six branches et rappelle que le prophète biblique David non seulement est reconnu par les Juifs, mais aussi par les musulmans sous le nom de Daoud. La dynastie Alaouíte, actuellement sur le trône, a maintenu le drapeau de l’étoile de six branches que les Mérinides ont choisi et ce n’est que dans les temps récents du Maréchal français Lyautey, en plein protectorat français, que l’étoile perd une de ses branches et reste avec les cinq actuelles.Aucune autorité compétente du royaume n’a considéré ce reportage comme une insulte, ni saisi les exemplaires de Tel Quel.L’auteur de ce dessin, Khalid Gueddar est le même qui publie les caricatures du roi Mohamed VI sur Backchich, considéré par le palais comme un journal qui « cherche à déstabiliser le Maroc » (la fameuse théorie du complot que le gouvernement utilise pour tout se permettre) On se rappelle du BD « Le roi qui ne voulait plus être roi ». Il y a lieu de se demander si sa dernière caricature n’est pas le prétexte recherché depuis longtemps pour faire payer à Khalid son « insolence ».Si la censure, les saisies, les amendes astronomiques n’ont pas pu imposer l’autocensure voulue par le Makhzen, celui-ci a trouvé « l’occasion idéale » pour se venger de Khalid et au même temps introduire une nouvelle punition : La fermeture définitive d’un journal.Un nouvel épisode du célèbre feuilleton « Le Maroc change » avec l’avènement d’un nouveau roi qui est l’un des hommes les plus riches de la planète, qui tire des rennes d’un pays dont on dit qu’il devient la nouvelle Thaïlande et qui a doublé la production du cannabis pour combler le déficit dudgétaire causé par la corruption et la malversation. Et pour imposer le silence sur ses malfaits s’acharne sur la presse indépendante. -
La vengeance du roi Mohamed VI
Le quotidien « Akhbar Al-Youm » a été saisi par les autorités marocaines et sa rédaction fermée.Le Ministère de l’Intérieur n’a pas eu besoin d’attendre une décision judiciaire malgré le fait qu’il est ainsi prescrit par la loi marocaine. Il s’accroche au fait qu’ »Akhbar Al-Youm » a publié sur une couverture une caricature de Khalid Gueddar, d’un cousin du roi Mohamed VI qui vient de se marier avec une jeune dame allemande convertie à l’Islam.En plus d’offensant à la Monarchie, ils considèrent insultant l’emploi de l’ »étoile de David » dans le dessin, qui est devinée dans sa forme mais pas dans sa couleur, par son « antisémitisme flagrant ».En octobre 2008 l’hebdomadaire Tel Quel, le plus lu en français au Maroc, rappelait l’histoire du drapeau du royaume alaouite dans un reportage sur des Juifs. Le magazine racontait que les cinq branches actuelles du drapeau est quelque chose de nouveau, puisqu’elle est née avec six branches et rappelle que le prophète biblique David non seulement est reconnu par les Juifs, mais aussi par les musulmans sous le nom de Daoud. La dynastie Alaouíte, actuellement sur le trône, a maintenu le drapeau de l’étoile de six branches que les Mérinides ont choisi et ce n’est que dans les temps récents du Maréchal français Lyautey, en plein protectorat français, que l’étoile perd une de ses branches et reste avec les cinq actuelles.Aucune autorité compétente du royaume n’a considéré ce reportage comme une insulte, ni saisi les exemplaires de Tel Quel.L’auteur de ce dessin, Khalid Gueddar est le même qui publie les caricatures du roi Mohamed VI sur Backchich, considéré par le palais comme un journal qui « cherche à déstabiliser le Maroc » (la fameuse théorie du complot que le gouvernement utilise pour tout se permettre) On se rappelle du BD « Le roi qui ne voulait plus être roi ». Il y a lieu de se demander si sa dernière caricature n’est pas le prétexte recherché depuis longtemps pour faire payer à Khalid son « insolence ».Si la censure, les saisies, les amendes astronomiques n’ont pas pu imposer l’autocensure voulue par le Makhzen, celui-ci a trouvé « l’occasion idéale » pour se venger de Khalid et au même temps introduire une nouvelle punition : La fermeture définitive d’un journal.Un nouvel épisode du célèbre feuilleton « Le Maroc change » avec l’avènement d’un nouveau roi qui est l’un des hommes les plus riches de la planète, qui tire des rennes d’un pays dont on dit qu’il devient la nouvelle Thaïlande et qui a doublé la production du cannabis pour combler le déficit dudgétaire causé par la corruption et la malversation. Et pour imposer le silence sur ses malfaits s’acharne sur la presse indépendante. -
Les camps de réfugiés sahraouis vus par les autres
Thierry Mezerette : Les Sahraouis sont les oubliés du désert. C’est l’histoire d’une décolonisation inaboutie. C’est l’histoire d’une page d’histoire qui ne se tourne pas. C’est l’histoire d’un petit groupe, environ 160 000 personnes qui aux portes du désert attend qu’on lui redonne sont territoire. C’est l’histoire d’un peuple, affaibli par le temps, abîmé par l’aridité de sa terre. Sa fierté est intacte, elle est source d’énergie pour livrer cette bataille de l’absurde, cette guerre contre la puissance coupable de dirigeants installés dans le velours confortable des palais. L’espoir fait vivre dit-on, chez les sahraouis il fait survire….
Julien Dedenis : Les camps de réfugiés sahraouis sont installés à l’Ouest du grand Sud algérien depuis 1976 sur une surface aussi vaste qu’un département français. Cet espace de camps de réfugiés est aussi le siège de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) créée au début de l’exil. Ainsi, l’espace des camps est devenu le territoire d’un Etat exilé.Sopihie Caratini : Au premier regard, tout visiteur est frappé par la bonne tenue des camps, la santé des enfants, les bienfaits de l’organisation et surtout cette apparente insouciance qui fait l’hospitalité légère. Tous ceux qui sont passés là l’ont dit et l’ont écrit : le peuple sahraoui en exil ne s’est laissé envahir ni par la mélancolie, ni par la paresse, ni par cet excès de fatalisme qu’on prête parfois aux sociétés arabes quand on ne les connaît pas. Pas une plainte ne s’élève, pas une main n’est tendue, chacun se prend en charge, participe, travaille au bien commun, et reçoit l’étranger avec la grâce d’antan.
Alice Corbet : Malgré les espoirs envers l’étranger, il existe une véritable « conscience sahraouie ». Tous souhaitent avidement l’indépendance : les camps devraient être une solution temporaire, un départ pour l’Occident doit l’être aussi, et revenir habiter un territoire perdu –même méconnu par les jeunes, demeure un objectif fermement ancré dans les mémoires et dans les cœurs. Car le Sahara Occidental, c’est une attache, un lieu d’expression de cette société qui s’est révélée dans les camps, mais aussi le lieu de la mémoire, de l’ancestralité, où se sont figées les généalogies… C’est aussi, possiblement, une région où il existe des moyens de production de l’existence d’un Etat indépendant (ressources minières, piscicoles, phosphate, prairies…).
Cédric Omet : Fait marquant, il est rare de rencontrer un jeune Sahraoui qui ne sait pas lire ni écrire. Une grande partie de la population des camps de réfugiés sahraouis est donc alphabétisée et dotée d’une formation professionnelle grâce à ce système qui privilégie l’école et qui permet au Front Polisario d’avoir une aide internationale d’envergure dans le domaine de l’éducation. On ne peut pas en dire autant du taux d’alphabétisation au Maroc, par exemple.
Patrick Lavaud : Vingt-cinq ans après, les progrès sont considérables : écoles, crèches, maternités, hôpitaux, centre pour handicapés mentaux (à Smara), système de réservoirs d’eau, panneaux solaires pour l’électricité, etc.… Les premières petites boutiques, dans lesquelles on peut acheter quelques produits de base, ont même fait leur apparition il y a quelques années. Malgré ces améliorations, dues au soutien de l’Algérie, aux aides des organisations humanitaires (couvertures, vêtements, nourriture, etc.…) et aux qualités d’organisation des Sahraouis, la vie dans les camps demeure encore très précaire.
Ali Sassi : Peu d’hommes dans ce camp, surtout des femmes, très actives. Parmi elles, des femmes élégamment vêtues et dotées d’une solide instruction reçue dans les universités européennes grâce à l’aide d’un vaste réseau d’Ong et de gouvernements : médecins généralistes, professeurs… Elles sont partout : si elles ne font pas de la politique aux côtés des hommes, elles s’occupent des centres de santé, des écoles, des postes administratifs. « Nous nous organisons progressivement, en prévision de la fin de la guerre », explique un responsable sahraoui.Bérangère Musseau : Si l’espoir fait vivre, le peuple sahraoui en est la preuve incarnée. 31 ans après avoir été chassés de leur territoire par l’armée marocaine, les réfugiés sahraouis de la hamada de Tindouf, vaste désert isolé du reste de l’Algérie gardent l’espoir d’un retour sur leur terre, libres.
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Les camps de réfugiés sahraouis vus par les autres
Thierry Mezerette : Les Sahraouis sont les oubliés du désert. C’est l’histoire d’une décolonisation inaboutie. C’est l’histoire d’une page d’histoire qui ne se tourne pas. C’est l’histoire d’un petit groupe, environ 160 000 personnes qui aux portes du désert attend qu’on lui redonne sont territoire. C’est l’histoire d’un peuple, affaibli par le temps, abîmé par l’aridité de sa terre. Sa fierté est intacte, elle est source d’énergie pour livrer cette bataille de l’absurde, cette guerre contre la puissance coupable de dirigeants installés dans le velours confortable des palais. L’espoir fait vivre dit-on, chez les sahraouis il fait survire….
Julien Dedenis : Les camps de réfugiés sahraouis sont installés à l’Ouest du grand Sud algérien depuis 1976 sur une surface aussi vaste qu’un département français. Cet espace de camps de réfugiés est aussi le siège de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) créée au début de l’exil. Ainsi, l’espace des camps est devenu le territoire d’un Etat exilé.Sopihie Caratini : Au premier regard, tout visiteur est frappé par la bonne tenue des camps, la santé des enfants, les bienfaits de l’organisation et surtout cette apparente insouciance qui fait l’hospitalité légère. Tous ceux qui sont passés là l’ont dit et l’ont écrit : le peuple sahraoui en exil ne s’est laissé envahir ni par la mélancolie, ni par la paresse, ni par cet excès de fatalisme qu’on prête parfois aux sociétés arabes quand on ne les connaît pas. Pas une plainte ne s’élève, pas une main n’est tendue, chacun se prend en charge, participe, travaille au bien commun, et reçoit l’étranger avec la grâce d’antan.
Alice Corbet : Malgré les espoirs envers l’étranger, il existe une véritable « conscience sahraouie ». Tous souhaitent avidement l’indépendance : les camps devraient être une solution temporaire, un départ pour l’Occident doit l’être aussi, et revenir habiter un territoire perdu –même méconnu par les jeunes, demeure un objectif fermement ancré dans les mémoires et dans les cœurs. Car le Sahara Occidental, c’est une attache, un lieu d’expression de cette société qui s’est révélée dans les camps, mais aussi le lieu de la mémoire, de l’ancestralité, où se sont figées les généalogies… C’est aussi, possiblement, une région où il existe des moyens de production de l’existence d’un Etat indépendant (ressources minières, piscicoles, phosphate, prairies…).
Cédric Omet : Fait marquant, il est rare de rencontrer un jeune Sahraoui qui ne sait pas lire ni écrire. Une grande partie de la population des camps de réfugiés sahraouis est donc alphabétisée et dotée d’une formation professionnelle grâce à ce système qui privilégie l’école et qui permet au Front Polisario d’avoir une aide internationale d’envergure dans le domaine de l’éducation. On ne peut pas en dire autant du taux d’alphabétisation au Maroc, par exemple.
Patrick Lavaud : Vingt-cinq ans après, les progrès sont considérables : écoles, crèches, maternités, hôpitaux, centre pour handicapés mentaux (à Smara), système de réservoirs d’eau, panneaux solaires pour l’électricité, etc.… Les premières petites boutiques, dans lesquelles on peut acheter quelques produits de base, ont même fait leur apparition il y a quelques années. Malgré ces améliorations, dues au soutien de l’Algérie, aux aides des organisations humanitaires (couvertures, vêtements, nourriture, etc.…) et aux qualités d’organisation des Sahraouis, la vie dans les camps demeure encore très précaire.
Ali Sassi : Peu d’hommes dans ce camp, surtout des femmes, très actives. Parmi elles, des femmes élégamment vêtues et dotées d’une solide instruction reçue dans les universités européennes grâce à l’aide d’un vaste réseau d’Ong et de gouvernements : médecins généralistes, professeurs… Elles sont partout : si elles ne font pas de la politique aux côtés des hommes, elles s’occupent des centres de santé, des écoles, des postes administratifs. « Nous nous organisons progressivement, en prévision de la fin de la guerre », explique un responsable sahraoui.Bérangère Musseau : Si l’espoir fait vivre, le peuple sahraoui en est la preuve incarnée. 31 ans après avoir été chassés de leur territoire par l’armée marocaine, les réfugiés sahraouis de la hamada de Tindouf, vaste désert isolé du reste de l’Algérie gardent l’espoir d’un retour sur leur terre, libres.
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Interdit de caricaturiser un membre de la famille royale du Maroc
Le Ministère de l’Intérieur ferme le quotidien « Akhbar al Yaoum » pour avoir publié une vignette dans laquelle apparaît Moulay Ismael, cousin du roi Mohamed VI, qui a célébré le samedi sa noce.
IGNACIO CEMBRERO | Madrid 29/09/2009Au Maroc, l’été a été éclaboussé de sanctions et d’accusations du ministère public contre des journaux et des hebdomadaires qui ont écrit ou commenté la popularité du roi Mohamed VI ou sa maladie de fin août. Les premiers jours de l’automne confirment que les autorités ont décidé de serrer l’étau à la déjà amputée liberté de presse.Cette fois-ci, c’est le tour du journal Akhbar Al Yaoum pour avoir publié une caricature du prince Moulay Ismael qui a célébré samedi passé, une fête de noce Anissa Lehmkuhl, présidée par son cousin Mohamed VI, comme annoncé par le communiqué du protocole royal. L’épouse est allemande, mais elle s’est converti à l’Islam quand, encore petite, vivait à Rabat où son père était conseiller militaire de l’Ambassade d’Allemagne.Dans la vignette, publiée sur la couverture samedi, le prince apparaît en saluant sur un fond rouge, la couleur du drapeau du Maroc, « décoré avec l’étoile marocaine », selon Khalid Gueddar, le dessinateur, et Taoufic Bouachrin, le directeur du journal.Il s’agit d’une « offense au respect dû à un membre de la famille royale », comme l’a signalé, lundi soir, le Ministère de l’Intérieur marocain dans un communiqué. En plus, poursuit, on a fait une « utilisation tendancieuse du drapeau national ». Par conséquent, il annonce qu’il poursuivra le journal en Justice. Le prince Moulay Ismael fera autant pour sa part.« L’utilisation de l’Étoile de David » dans la caricature, ajoute le communiqué » met en relief un antisémitisme flagrant ». « Le fonctionnaire qui a confondu l’étoile verte marocaine avec le symbole bleu du judaïsme est mauvais de la vue », réplique le dessinateur.Mais, la quelle que soit la rapidité de la Justice marocaine lorsqu’il s’agit d’instruire les dénonciations des autorités, le ministère de l’Intérieur n’a pas voulu attendre la sentence. C’est pour cela qu’il annonce dans le communiqué qu’il prendra des mesures contre « les moyens et les locaux du journal ». Il n’a pas réagi à temps pour séquestrer l’édition qui est arrivée à la rue samedi, mais il l’a fait avec celles étaient en route pour la vente lundi et aujourd’hui mardi. Pendant deux jours consécutifs, Akhbar Al Yaoum n’est pas arrivé aux kiosques.« La police a clôturé nos locaux à Rabat et à Casablanca et a bloqué nos comptes », dénonce Bouachrin, directeur d’Akhbar Al Yaoum. « En réalité, je ne peux plus sortir le journal à la rue parce qu’ils me l’ont fermé », poursuit-il indigné. « La loi ne permet pas à l’Intérieur d’agir de cette façon, mais on l’a sautée ». « Seulement les tribunaux peuvent interdire une publication ».En plus des deux plaintes portées contre ce journal, les tribunaux marocains devront se prononcer, fin août, sur les accusations formulées par le ministère public de Rabat contre le rotatif Al Jarida Al Oula et l’hebdomadaire Al Michaal, qui ont osé commenter le communiqué du médecin du monarque dans lequel on a annoncé qu’il avait besoin quelques jours de repos parce qu’il souffrait d’une infection par rotavirus.Au début du même mois, le Ministère de l’Intérieur a ordonné la confiscation et la destruction des cent mille exemplaires des hebdomadaires Tel Quel et Nichane que, en collaboration avec le journal français Le Monde essayaient de publier un sondage sur la popularité de Mohamed VI qui donnait des résultats très favorables au souverain. Et encore, l’Intérieur a estimé que, selon la Constitution marocaine, la « personne sacrée du monarque » ne pouvait pas être soumise à un sondage n’importe quels que soient ses résultats.Source : EL PAISTraduction : Diaspora Saharaui -
Interdit de caricaturiser un membre de la famille royale du Maroc
Le Ministère de l’Intérieur ferme le quotidien « Akhbar al Yaoum » pour avoir publié une vignette dans laquelle apparaît Moulay Ismael, cousin du roi Mohamed VI, qui a célébré le samedi sa noce.
IGNACIO CEMBRERO | Madrid 29/09/2009Au Maroc, l’été a été éclaboussé de sanctions et d’accusations du ministère public contre des journaux et des hebdomadaires qui ont écrit ou commenté la popularité du roi Mohamed VI ou sa maladie de fin août. Les premiers jours de l’automne confirment que les autorités ont décidé de serrer l’étau à la déjà amputée liberté de presse.Cette fois-ci, c’est le tour du journal Akhbar Al Yaoum pour avoir publié une caricature du prince Moulay Ismael qui a célébré samedi passé, une fête de noce Anissa Lehmkuhl, présidée par son cousin Mohamed VI, comme annoncé par le communiqué du protocole royal. L’épouse est allemande, mais elle s’est converti à l’Islam quand, encore petite, vivait à Rabat où son père était conseiller militaire de l’Ambassade d’Allemagne.Dans la vignette, publiée sur la couverture samedi, le prince apparaît en saluant sur un fond rouge, la couleur du drapeau du Maroc, « décoré avec l’étoile marocaine », selon Khalid Gueddar, le dessinateur, et Taoufic Bouachrin, le directeur du journal.Il s’agit d’une « offense au respect dû à un membre de la famille royale », comme l’a signalé, lundi soir, le Ministère de l’Intérieur marocain dans un communiqué. En plus, poursuit, on a fait une « utilisation tendancieuse du drapeau national ». Par conséquent, il annonce qu’il poursuivra le journal en Justice. Le prince Moulay Ismael fera autant pour sa part.« L’utilisation de l’Étoile de David » dans la caricature, ajoute le communiqué » met en relief un antisémitisme flagrant ». « Le fonctionnaire qui a confondu l’étoile verte marocaine avec le symbole bleu du judaïsme est mauvais de la vue », réplique le dessinateur.Mais, la quelle que soit la rapidité de la Justice marocaine lorsqu’il s’agit d’instruire les dénonciations des autorités, le ministère de l’Intérieur n’a pas voulu attendre la sentence. C’est pour cela qu’il annonce dans le communiqué qu’il prendra des mesures contre « les moyens et les locaux du journal ». Il n’a pas réagi à temps pour séquestrer l’édition qui est arrivée à la rue samedi, mais il l’a fait avec celles étaient en route pour la vente lundi et aujourd’hui mardi. Pendant deux jours consécutifs, Akhbar Al Yaoum n’est pas arrivé aux kiosques.« La police a clôturé nos locaux à Rabat et à Casablanca et a bloqué nos comptes », dénonce Bouachrin, directeur d’Akhbar Al Yaoum. « En réalité, je ne peux plus sortir le journal à la rue parce qu’ils me l’ont fermé », poursuit-il indigné. « La loi ne permet pas à l’Intérieur d’agir de cette façon, mais on l’a sautée ». « Seulement les tribunaux peuvent interdire une publication ».En plus des deux plaintes portées contre ce journal, les tribunaux marocains devront se prononcer, fin août, sur les accusations formulées par le ministère public de Rabat contre le rotatif Al Jarida Al Oula et l’hebdomadaire Al Michaal, qui ont osé commenter le communiqué du médecin du monarque dans lequel on a annoncé qu’il avait besoin quelques jours de repos parce qu’il souffrait d’une infection par rotavirus.Au début du même mois, le Ministère de l’Intérieur a ordonné la confiscation et la destruction des cent mille exemplaires des hebdomadaires Tel Quel et Nichane que, en collaboration avec le journal français Le Monde essayaient de publier un sondage sur la popularité de Mohamed VI qui donnait des résultats très favorables au souverain. Et encore, l’Intérieur a estimé que, selon la Constitution marocaine, la « personne sacrée du monarque » ne pouvait pas être soumise à un sondage n’importe quels que soient ses résultats.Source : EL PAISTraduction : Diaspora Saharaui -
La diaspora marocaine s’en prend aux sahraouis
Être femme et porter la melhfa, la toilette typique des femmes du Sáhara Occidental étaient hier les motifs pour lesquels la chanteuse sahraouie, Mariem Hassan et quelques membres de son groupe, ont été, d’abord, insultés à cause des vêtements qui dénonçaient son origine, et ensuite, physiquement agressés. Ainsi l’a expliqué à la presse le représentant de la célèbre artiste, Manuel Domínguez.Les faits se sont produits à environ 08.45, lorsque Mariem, accompagnée par la danseuse et percussionniste Vadiha Mint El Hanevi et le guitariste Lamgaifri Brahim se disposaient à déjeuner dans un snack-bar situé dans la place de Tirso de Molina (Madrid) avant de commencer les essais d’enregistrement de son dernier disque, dont les studios se trouvent dans les environs.Soudain, ils ont été surpris par les insultes de cinq jeunes marocains, trois garçons et deux filles, qui leur ont lancé tout type d’injures, motivés par ses vêtements et origine. La situation a empiré quand les musiciens ont répondu aux proclamations politiques comme : « Sahara marocain! », en répliquant « : Sahara libre! » ou : « Sahara Polisario! ».Loin de finir, l’échange verbal a passé au plus grave quand divers marocains se sont élancés contre la chanteuse et ses accompagnateurs. La danseuse corpulente et le guitariste ont évité que Mariem soit agressée et ont essayé de repousser l’agression. Malgré cela, ils ont reçu des coups de poing. Le son d’une sirène proche a fait fuir les attaquants. Trois d’eux, les garçons, ont réussi à prendre un taxi et ont abandonné le lieu.La première agression physiqueHier soir, après une journée marathonienne d’essais matinaux dans le studio Nube Negra, et l’enregistrement l’après-midi de quelques chansons, les musiciens sont allés porter plainte dans un commissariat. « Pour laisser une constance, plus qu’autre chose, des coups reçus par les deux personnes qui accompagnaient l’artiste, l’une d’elles, la percussionniste, dans un bras », expliquait son représentant, Domínguez.Il a signalé qu’ils « sont habitués à être insultés par des Marocains mais, jusqu’à présent, ils n’avaient jamais été physiquement agressés. C’est la première fois que cela arrive en Espagne ». Finalement, il a expliqué que « c’était une attaque au groupe sahraoui, non à la chanteuse, qu’ils ne l’ont pas reconnue ».Mariem, connue comme « la voix du désert », est considérée comme la voix la plus représentative du Sahara Occidental. Elle est toute une idole dans son pays. Elle venait d’arriver à Madrid provenant de l’Italie, après avoir participé au Womad Sicily (Taormina).« Mon mari m’a déjà dit de ne pas sortir seule avec la melhfa », a déclaré Mariem. Ce n’est pas le premier incident de cette nature. Elle a connu des problèmes semblables à Stockholm, à Amsterdam ou Caceres.Les ambassades et consulats marocains mobilisent des contingents de la diaspora marocaine pour provoquer les diverses manifestations organisées par les associations de solidarité européennes et les représentations du Front Polisario en Europe. L’un des membres de la diaspora sahraouie à Bruxelles a déjà été menacé par un membre de ces groupes.L’athlète sahraoui Salah Eddine Ameidan a été, à son tour agressé le 29 mai dernier lors d’un meeting international à Pézenas, ville du département de l’Hérault dans le sud de la France. L’agression s’est soldée de plusieurs blessures au dos et l’a empêché de participer à la compétition. Les agresseurs ont été identifiés comme d’origine marocaine et vivant dans la ville de Béziers, ville de l’Hérault.Ces agressions sont le fruit de la haine qui sème le gouvernement marocain parmi les citoyens marocains. Les autorités marocaines n’hésitent pas à mobiliser les masses marocaines comme c’était la pratique du régime nazi qui a poussé la population civile à perpétrer le massacre des juifs dans plusieurs pays européens pendant la 2ème Guerre Mondiale. -
La diaspora marocaine s’en prend aux sahraouis
Être femme et porter la melhfa, la toilette typique des femmes du Sáhara Occidental étaient hier les motifs pour lesquels la chanteuse sahraouie, Mariem Hassan et quelques membres de son groupe, ont été, d’abord, insultés à cause des vêtements qui dénonçaient son origine, et ensuite, physiquement agressés. Ainsi l’a expliqué à la presse le représentant de la célèbre artiste, Manuel Domínguez.Les faits se sont produits à environ 08.45, lorsque Mariem, accompagnée par la danseuse et percussionniste Vadiha Mint El Hanevi et le guitariste Lamgaifri Brahim se disposaient à déjeuner dans un snack-bar situé dans la place de Tirso de Molina (Madrid) avant de commencer les essais d’enregistrement de son dernier disque, dont les studios se trouvent dans les environs.Soudain, ils ont été surpris par les insultes de cinq jeunes marocains, trois garçons et deux filles, qui leur ont lancé tout type d’injures, motivés par ses vêtements et origine. La situation a empiré quand les musiciens ont répondu aux proclamations politiques comme : « Sahara marocain! », en répliquant « : Sahara libre! » ou : « Sahara Polisario! ».Loin de finir, l’échange verbal a passé au plus grave quand divers marocains se sont élancés contre la chanteuse et ses accompagnateurs. La danseuse corpulente et le guitariste ont évité que Mariem soit agressée et ont essayé de repousser l’agression. Malgré cela, ils ont reçu des coups de poing. Le son d’une sirène proche a fait fuir les attaquants. Trois d’eux, les garçons, ont réussi à prendre un taxi et ont abandonné le lieu.La première agression physiqueHier soir, après une journée marathonienne d’essais matinaux dans le studio Nube Negra, et l’enregistrement l’après-midi de quelques chansons, les musiciens sont allés porter plainte dans un commissariat. « Pour laisser une constance, plus qu’autre chose, des coups reçus par les deux personnes qui accompagnaient l’artiste, l’une d’elles, la percussionniste, dans un bras », expliquait son représentant, Domínguez.Il a signalé qu’ils « sont habitués à être insultés par des Marocains mais, jusqu’à présent, ils n’avaient jamais été physiquement agressés. C’est la première fois que cela arrive en Espagne ». Finalement, il a expliqué que « c’était une attaque au groupe sahraoui, non à la chanteuse, qu’ils ne l’ont pas reconnue ».Mariem, connue comme « la voix du désert », est considérée comme la voix la plus représentative du Sahara Occidental. Elle est toute une idole dans son pays. Elle venait d’arriver à Madrid provenant de l’Italie, après avoir participé au Womad Sicily (Taormina).« Mon mari m’a déjà dit de ne pas sortir seule avec la melhfa », a déclaré Mariem. Ce n’est pas le premier incident de cette nature. Elle a connu des problèmes semblables à Stockholm, à Amsterdam ou Caceres.Les ambassades et consulats marocains mobilisent des contingents de la diaspora marocaine pour provoquer les diverses manifestations organisées par les associations de solidarité européennes et les représentations du Front Polisario en Europe. L’un des membres de la diaspora sahraouie à Bruxelles a déjà été menacé par un membre de ces groupes.L’athlète sahraoui Salah Eddine Ameidan a été, à son tour agressé le 29 mai dernier lors d’un meeting international à Pézenas, ville du département de l’Hérault dans le sud de la France. L’agression s’est soldée de plusieurs blessures au dos et l’a empêché de participer à la compétition. Les agresseurs ont été identifiés comme d’origine marocaine et vivant dans la ville de Béziers, ville de l’Hérault.Ces agressions sont le fruit de la haine qui sème le gouvernement marocain parmi les citoyens marocains. Les autorités marocaines n’hésitent pas à mobiliser les masses marocaines comme c’était la pratique du régime nazi qui a poussé la population civile à perpétrer le massacre des juifs dans plusieurs pays européens pendant la 2ème Guerre Mondiale. -
Le comble de l’hypocrisie
Les responsables marocains, et à leur tête leur ambassadeur à Genève, qui ont l’habitude de s’emberlificoter dans des théories abracadabrantesques assimilées à des délires de mythomanie, dans le but de duper l’opinion publique marocaine, veulent s’afficher en défenseurs des intérêts des réfugiés sahraouis en Algérie.Ainsi, ces responsables et leurs complices dans les médias marocains, reprochent à l’Algérie de refuser le recensement de la population sahraouie exilée à Tindouf, dans le but d’éloigner le débat sur la raison qui a poussé ces réfugiés à quitter leurs terres et familles. Pour détourner l’attention des marocains sur ce qui se passe dans les territoires qui se trouvent sous contrôle marocain.Ces prétendus « défenseurs » des intérêts sahraouis sont les mêmes qu’il y a cinq mois, plus exactement le 30 avril 2009, se sont opposés, via la France, à l’élargissement du mandat de la force des Nations Unies au Sahara Occidentale (Minurso) aux questions de droits de l’homme.Au moment même où « la France empêche l’ONU de veiller sur les droits de l’homme au Sahara », le Maroc condamnait Khalihenna Aboulhassan, le militant sahraoui défenseur des droits de l’homme, à deux ans de prison pour un délit sans preuve. Cela s’est passé deux jours avant, le 28 avril à Marrakech.Grâce au veto français, le pouvoir judiciaire marocain peut continuer à violer la loi, même si nous démontrons sa connivence dans les violations des droits de l’homme.
Oui, ceux qui se lèvent maintenant pour pointer du doigt l’Algérie sont les mêmes qui tous les jours sont dénoncés par Amnesty International, Human Rights Watch, etc, pour violer quotidiennement les droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, où ces ONG ont constaté avec inquiétude que les personnes sont emprisonnées pour leur seule participation à des manifestations pacifiques, au cours desquelles ils expriment pacifiquement leur opinion et que les sit-in organisés en solidarité avec ces détenus ne sont pas autorisés, en violation du droit fondamental et universellement reconnu à la liberté d’expression et de réunion.Le soulagement de la population des camps n’est pas leur recensement, mais l’intervention de la MINURSO pour arrêter le massacre, la torture, la persécution dont sont victimes leurs parents à Laayoune, à Smara, à Boujdour et à Dakhla.Si le Maroc est intéressé par la situation de ces réfugiés, pourquoi refuse-t-il de laisser les casques bleus y surveiller la situation des droits de l’homme? N’est-ce pas là une preuve des mensonges marocains?Le gouvernement marocain a sollicité le veto français pour avoir une carte blanche pour sa politique barbare d’oppression de la population civile, parce que depuis 2005, les manifestations contre l’occupation marocaine se succèdent dans toutes les villes sahraouies, parce que le cessez-le-feu a été substitué par une résistance populaire pacifique qui a déjoué le plan marocain de maintenir le statu quo.Le gouvernement s’est caché derrière la France pour continuer à piétiner la population sahraouie et défier la communauté internationale. Sans le soutien de la France, le roi du Maroc se trouverait dans un de ses palais au pays gaulois, chassé par le peuple marocain qu’il laisse mourir de faim.Ceux qui croient que la France fait cela pour « défendre la juste cause des marocains » se trompent. L’Elysée, à l’instar de Rabat, continue à nourrir de la haine à l’égard de l’Algérie. Paris n’a jamais pardonné aux algériens de l’avoir combattu et vaincu. Si elle fait tout pour plaire à la monarchie alaouite, c’est pour faire regretter, voire « payer » à l’Algérie sa révolution et son indépendance. C’est cela sa politique officielle et officieuse, depuis 1962 et ce, quelles que soient les orientations politiques de ses gouvernements. Le Maroc est devenu son cheval de Troie dans le Maghreb contre l’Algérie insoumise et rebelle.L’histoire nous a toujours démontré qu’en Afrique du Nord et en particulier avec l’Algérie, la France s’était toujours trompée. Le Maroc se trompe, depuis 34 ans, dans son aventure saharienne. -
Le comble de l’hypocrisie
Les responsables marocains, et à leur tête leur ambassadeur à Genève, qui ont l’habitude de s’emberlificoter dans des théories abracadabrantesques assimilées à des délires de mythomanie, dans le but de duper l’opinion publique marocaine, veulent s’afficher en défenseurs des intérêts des réfugiés sahraouis en Algérie.Ainsi, ces responsables et leurs complices dans les médias marocains, reprochent à l’Algérie de refuser le recensement de la population sahraouie exilée à Tindouf, dans le but d’éloigner le débat sur la raison qui a poussé ces réfugiés à quitter leurs terres et familles. Pour détourner l’attention des marocains sur ce qui se passe dans les territoires qui se trouvent sous contrôle marocain.Ces prétendus « défenseurs » des intérêts sahraouis sont les mêmes qu’il y a cinq mois, plus exactement le 30 avril 2009, se sont opposés, via la France, à l’élargissement du mandat de la force des Nations Unies au Sahara Occidentale (Minurso) aux questions de droits de l’homme.Au moment même où « la France empêche l’ONU de veiller sur les droits de l’homme au Sahara », le Maroc condamnait Khalihenna Aboulhassan, le militant sahraoui défenseur des droits de l’homme, à deux ans de prison pour un délit sans preuve. Cela s’est passé deux jours avant, le 28 avril à Marrakech.Grâce au veto français, le pouvoir judiciaire marocain peut continuer à violer la loi, même si nous démontrons sa connivence dans les violations des droits de l’homme.
Oui, ceux qui se lèvent maintenant pour pointer du doigt l’Algérie sont les mêmes qui tous les jours sont dénoncés par Amnesty International, Human Rights Watch, etc, pour violer quotidiennement les droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, où ces ONG ont constaté avec inquiétude que les personnes sont emprisonnées pour leur seule participation à des manifestations pacifiques, au cours desquelles ils expriment pacifiquement leur opinion et que les sit-in organisés en solidarité avec ces détenus ne sont pas autorisés, en violation du droit fondamental et universellement reconnu à la liberté d’expression et de réunion.Le soulagement de la population des camps n’est pas leur recensement, mais l’intervention de la MINURSO pour arrêter le massacre, la torture, la persécution dont sont victimes leurs parents à Laayoune, à Smara, à Boujdour et à Dakhla.Si le Maroc est intéressé par la situation de ces réfugiés, pourquoi refuse-t-il de laisser les casques bleus y surveiller la situation des droits de l’homme? N’est-ce pas là une preuve des mensonges marocains?Le gouvernement marocain a sollicité le veto français pour avoir une carte blanche pour sa politique barbare d’oppression de la population civile, parce que depuis 2005, les manifestations contre l’occupation marocaine se succèdent dans toutes les villes sahraouies, parce que le cessez-le-feu a été substitué par une résistance populaire pacifique qui a déjoué le plan marocain de maintenir le statu quo.Le gouvernement s’est caché derrière la France pour continuer à piétiner la population sahraouie et défier la communauté internationale. Sans le soutien de la France, le roi du Maroc se trouverait dans un de ses palais au pays gaulois, chassé par le peuple marocain qu’il laisse mourir de faim.Ceux qui croient que la France fait cela pour « défendre la juste cause des marocains » se trompent. L’Elysée, à l’instar de Rabat, continue à nourrir de la haine à l’égard de l’Algérie. Paris n’a jamais pardonné aux algériens de l’avoir combattu et vaincu. Si elle fait tout pour plaire à la monarchie alaouite, c’est pour faire regretter, voire « payer » à l’Algérie sa révolution et son indépendance. C’est cela sa politique officielle et officieuse, depuis 1962 et ce, quelles que soient les orientations politiques de ses gouvernements. Le Maroc est devenu son cheval de Troie dans le Maghreb contre l’Algérie insoumise et rebelle.L’histoire nous a toujours démontré qu’en Afrique du Nord et en particulier avec l’Algérie, la France s’était toujours trompée. Le Maroc se trompe, depuis 34 ans, dans son aventure saharienne.