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  • Un rapport accablant

    Dans son dernier rapport sur la situation au Sahara Occidental, le secrétaire général de l’ONU, a clairement déterminé les responsabilités et averti sur les risques qu’encoure toute la région face au blocage qui caractérise ce dossier.
    Pour Ban Ki Moon, il ne fait aucun doute que le Maroc est grandement responsable de cette situation de blocage à cause de son entêtement à considérer son plan d’autonomie comme seule base pour les négociations. Il ne fait aucun doute pour le chef onusien que toute solution à ce conflit doit se faire dans le cadre des résolutions de l’ONU et qu’il est aujourd’hui plus que temps «d’engager des négociations sérieuses sans conditions préalables et de bonne foi pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permet l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental».
    Ainsi, il est clair et évident aujourd’hui que l’autodétermination du peuple sahraoui est la seule base légale sur laquelle peut s’engager une résolution de ce conflit qui empoisonne les relations entre les pays du Maghreb et qui selon le rapport du Sg de l’ONU, et au vu des conséquences de la politique cavalière du Maroc, à gêner le travail de la Minurso pour la bonne exécution de ses tâches entraînerait, à court et à moyen terme, des conséquences importantes sur la stabilité de la région et sur la crédibilité des opérations de maintien de la paix du Conseil de sécurité et des Nations Unies».
    Le Maroc qui ne cesse d’essuyer les revers diplomatiques, s’est rappelons-le, violemment pris à la personne du SG de l’ONU lors de sa dernière visite dans les territoires occupés et les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf.
    Une panique et une réaction violente qui confirme tout le désarroi de la puissance coloniale qui voit ses thèses de plus en plus remises en cause par la communauté internationale et qui s’accroche à la seule France tel un naufragé qui s’accroche à la dernière planche de son bateau.
    Mais quoi qu’il en soit, le vent est en train de tourner et forcément, il ne tourne pas en faveur du Maroc.
    Par Abdelmadjid Blidi
  • Ban Ki-moon à propos du Sahara occidental: «Il est temps de tenir un référendum d’autodétermination»

    par Mahdi Boukhalfa
    Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a, une nouvelle fois lundi soir, appelé le Maroc dans un rapport sur la situation au Sahara occidental, à coopérer pour accélérer une solution politique pour ce territoire colonisé. 
    Après une première visite dans la région qui lui a permis de tâter le pouls de cette question de décolonisation au Sahara occidental encore pendante, M. Ban a estimé dans son rapport qu’il était «temps d’engager des négociations sérieuses sans conditions préalables et de bonne foi pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permet l’autodétermination du peuple (du Sahara occidental)». Il a souligné dans ses recommandations au Conseil de sécurité de l’ONU contenues dans son rapport périodique sur le Sahara occidental qui sera examiné le 27 avril prochain, qu’une «solution politique doit impérativement inclure la résolution du conflit au Sahara occidental» et a au passage dit «regretter» le blocage du processus politique entamé en 2007, qui n’avait pas abouti à l’ouverture de vraies négociations entre les deux parties au conflit. Selon le SG de l’ONU qui a été violemment attaqué par Rabat après sa tournée en mars, «la difficulté fondamentale qui a empêché l’aboutissement de ce processus réside dans le fait que le Maroc a toujours unilatéralement considéré son plan d’autonomie comme seule base pour les négociations». Or, sur la table des négociations, il y a les trois options soumises au Maroc et au Front Polisario: l’intégration au Maroc, l’autonomie sous administration marocaine, ou l’indépendance. Les trois options doivent être validées par le peuple sahraoui à travers un référendum d’autodétermination. Ce que le Maroc, qui a occupé le territoire en 1975, a toujours refusé d’appliquer, faisant prévaloir son option, dite «la troisième voie», ou l’autonomie. 
    Sur le cas de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), M. Ban a rappelé que cette mission a été mise en place pour surveiller le cessez-le-feu et organiser un référendum d’autodétermination. Mais l’expulsion de sa composante civile par le Maroc, mécontent que le SG ait parlé d’occupation du Sahara occidental, «a empêché cette mission de maintien de la paix de l’ONU d’effectuer ses fonctions». Selon Ban Ki-moon, soumis à de terribles pressions depuis sa visite dans la région, «l’incapacité de la Mission à exécuter ses tâches entraînerait, à court et à moyen terme, des conséquences importantes sur la stabilité de la région et sur la crédibilité des opérations de maintien de la paix du Conseil de sécurité et des Nations unies». M. Ban a même indiqué «être très profondément préoccupé» par la situation sécuritaire dans les territoires sahraouis occupés. Il en précise les contours en relevant que «la sécurité dans ces territoires risque de se détériorer avec cette crise qui a fortement impacté la mission de la surveillance du cessez-le-feu de la Minurso». Il a de ce fait recommandé au Conseil de sécurité, qui doit se réunir sur la question à la fin du mois, de rétablir le mandat de la Minurso et «éviter de créer un précédent pour le reste des opérations de maintien de la paix de l’ONU dans le monde». Il a dans la foulée recommandé la prorogation du mandat de la Minurso d’une année, jusqu’au 30 avril 2017, avant de relever qu’il «y aura risque d’une rupture de la trêve et d’une reprise des hostilités si cette mission est contrainte de quitter les territoires sahraouis occupés». D’autre part, il a annoncé avoir proposé une rallonge du budget de la Minurso, qui va passer à 54,3 millions de dollars contre 51,1 millions de dollars pour couvrir ses besoins et les salaires du personnel pour la période allant de juillet 2016 à juin 2017. M. Ban a également relevé dans son rapport sur les droits de l’homme au Sahara occidental qu’il est important de «maintenir une compréhension indépendante et impartiale (de la situation des droits de l’homme) au Sahara occidental» et a rappelé aux autorités marocaines qu’elles doivent coopérer avec le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. 
    Ce chapitre du rapport du SG de l’ONU, notamment après sa visite dans les camps des réfugiés et les territoires libérés, et les rapports des ONG des droits de l’homme, a été au centre d’une vive contestation du Maroc, qui avait refusé que la mission de la Minurso soit étendue à la surveillance des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés où une véritable politique de repeuplement a été mise en place par les autorités d’occupation. Le rapport du SG de l’ONU, après l’intervention de lobbies pro-marocains pour le discréditer, confirme au moins que M. Ban est loin d’être manipulable, ni impressionné par une sauvage campagne de presse du Makhzen, encore moins par quelques soutiens de pays occidentaux pour qui le Maroc est une «dépendance» territoriale et un appendice politique au Maghreb. 
  • La responsabilité du Conseil de sécurité devant l’Histoire

    par Moncef Wafi
    Après le gel des activités de la Minurso dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc après que Rabat ait expulsé son personnel civil, le Polisario a menacé de reprendre les armes. Le message du président sahraoui à l’adresse du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a été clair sur ce sujet. Hier, le Sud-Coréen prenant très au sérieux la volonté des Sahraouis est de nouveau sorti de sa réserve forcée après la tempête médiatique soulevée par le Makhzen accusant Ban de parti pris après sa visite historique dans la région pour relancer les négociations entre les deux parties. 
    A un peu plus d’une semaine de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU qui devra examiner le rapport périodique de son SG sur le Sahara occidental, les tambours de la guerre commencent à résonner. Le Polisario, qui estime que le Maroc ne lui laisse d’autre alternative que de recourir aux armes, met le Conseil de sécurité devant ses responsabilités si ses membres ne font pas l’effort d’interpeller Rabat. Un Conseil où siège en permanence la France, un allié de choix du Maroc. Le rapport de Ban va dans le sens de négociations «sans conditions préalables et de bonne foi» pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permet l’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Pourtant le SG de l’ONU sait qu’il sera difficile d’arracher à son Conseil de sécurité une condamnation du Maroc, ce même Conseil encadré par les alliés du Royaume et qui avait presque désavoué Ban en ne demandant pas aux Marocains de revenir sur leur décision d’expulser la Minurso. En fait, tout converge à croire qu’on se dirige vers une reprise de la lutte armée pour l’indépendance du Sahara du fait même que la Minurso est empêchée de mener sa principale mission qui est d’organiser le référendum sur l’autodétermination du Sahara. Une issue au dossier dont le SG de l’ONU ne veut pas entendre parler. Même s’il a été obligé de présenter ses excuses au Maroc, Ban en a remis une couche accusant ouvertement Rabat d’être derrière l’échec de l’aboutissement du processus des négociations en s’entêtant à considérer son plan d’autonomie comme seule base pour les négociations. 
    Le conflit est loin d’être résolu et ce n’est certainement pas l’attitude pro-marocaine du Conseil de sécurité qui devra le régler. Forcés, les Sahraouis comptent sur le retour de la Minurso auquel cas le Maroc se considérera au-dessus des lois internationales et aura son quitus pour une agression militaire. Les Sahraouis seront alors contraints de défendre leurs droits par tous les moyens légitimes, y compris les armes, certains de la légitimité de leur cause.
  • Moroccoleaks : La France joue aussi le rôle de conseiller du Maroc dans la question du Sahara Occidental

    Dans le conflit du Sahara Occidental, le Maroc jouit du soutien de la France non seulement au Conseil de Sécurité pour bloquer toute résolution qui ne serait pas du goût des autorités marocaines. 
    Les diplomates marocains reçoivent de bons conseils et recommandations de la part des responsables français, à l’instar des conseil donnés par M. Jean-François Girault, Directeu d’Afrique du Nord et du Moyen Orient du MAE français, et m: Emmanuel Bonne, Conseiller Afrique du Nord, Moyen Orient, Nations Unies au Cabinet du Président français et dont le contenu a été rapporté par le Conseiller de l’Ambassade du Maroc à Paris, Riyad Ramzi en date du 10 janvier 2014.
    Entre autres, la nota rapportait :
    – M. Girault a indiqué que les responsables français sont « très attentifs » vis-à-vis des initiatives de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il a ajouté que la France veillera à la pérennité du processus engagé au sein des Nations Unies et à éviter d’éventuelles « perturbations » de la Mission de l’envoyé personnel du SG des Nations Unies pour le Sahara, M. Christopher Ross.
    – De son côté, M. Bonne a précisé que la France n’a pas donné suite à la demande de Mme Zuma d’envoyer à Paris um émissaire de l’Unions Africaine pour discuter de la question du Sahara.
    – A cet égard, les repsonsables français ont fait savoir que la France répondra « courtoiesement » aux initiatives de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine.
    – M. Bonne a souligné que, lors de sa rencontre avec M. Christopher Ross, en décembre 2013, ce dernier a reconnu la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie. M. Ross considére que le fait que cela soit un plan du Maroc le rend inacceptable par le Polisario et au’il convient en abordant différntes thématiques, de créer les conditions de son appropriation par le Polisario.
    – M. Ross, qui a précisé que la mise en place d’un mécanisme des droits de l’homme ne constitue pas une priorité de son agenda, a fait part des pressions de certains membres du ¨Conseil de Sécurité qui défendent ce mécanisme.
    – M. Bonne a proposé, en prévision de la résolution du Conseil de Sécurité du mandat de la MINURSO d’avril 2014, de réitérer les visites à Washington, Londres, Pékin et Moscou, pour leur présenter les avancées réalisées en matière des droits de l’homme, ainsi que le développement économique et social.
    – Il a indiqué que des actions doivent être entreprises envers certains pays africains, notamment le Nigéria, qui sera tenté d’avoir une position dure, mais sans être actviste pour la défendre.
    – Le Conseiller du président français a recommandé de faire acter dans un rapport d’une agence spécialisée de l’ONU les réalisations du Maroc en matière des droits de l’homme. Une invitation à la Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Mme Navanthem Pillay a été évoquée.
  • Un traître au service des renseignements étrangers

    Le rapprochement entre le sioniste Bernard-Henri Lévy et le traître Ferhat Mehenni, est désormais un fait accompli et acquis. Déjà, on parle d’un contrat sous les auspices de Paris, Rabat et Tel-Aviv pour séparer la Kabylie de l’Algérie. Cette aventure dans laquelle Mehenni est considéré comme le cheval de Troie tant il a la double casquette de traître et de taupe à la solde des services secrets de ces capitales, vise à introduire en Algérie l’idée sournoise de l’indépendance de la Kabylie. Une idée soulevée dimanche à Paris par un groupe de disciples de Ferhat Mehenni, désormais une des préoccupations de Bernard- Henri Lévy (BHL) pour déstabiliser l’Algérie et son unité nationale dans le cadre d’un contrat signé entre les services secrets de l’Etat sioniste et Ferhat Mehenni et qui remonte au mois de mai 2012 à l’issue de la visite de cinq jours que ce dernier a effectuée à Jérusalem. En effet, l’Etat hébreu a toujours su comment instrumentaliser les antagonismes culturels et religieux du Monde arabe pour mieux consolider sa supériorité stratégique. Le Liban en a constitué un terrain fertile et un bon exemple de déstabilisation. Aujourd’hui, l’axe Paris, Rabat, Tel- Aviv fait dans un projet visant l’Algérie, pays qui a toujours refusé toute normalisation de ses relations avec Israël. Dans cette optique, ce trio dispose d’un vrai relais via le Mouvement de l’autonomie de la Kabylie, une organisation séparatiste d’extrême droite, qui demeure assez minoritaire en Kabylie, voire rejetée par la grande masse des Kabyles. Quant à la solde de Ferhat Mehenni selon des informations fiables et rapportées il y a quelques temps par notre confrère Echourouk, depuis octobre 2008, Ferhat Mehenni perçoit, une solde mensuelle de 13 000 euros, l’équivalent de 145 millions de centimes, de la part de Toudjni Mohamed, président d’une obscure association dénommée  » Le Sahara marocain. Toudjni n’est en fait qu’un intermédiaire avec les services secrets marocain. Ferhat Mehenni aurait également perçu la somme de 50 000 euros en France dans le double but de promouvoir par différents supports le MAK et la marocanité du Sahara occidental. Il aurait perçu la somme de 200 000 euros pour l’impression et la diffusion de différents dépliants diffusés dans la région parisienne par l’intermédiaire d’un éditeur français acquis aux thèses marocaines sur le conflit du Sahara occidental et possédant de nombreux biens au Maroc. Les services secrets marocains ont épongé 30 000 dollars canadiens, des dettes que Ferhat Mehenni a contractées lors de son séjour à Montréal. Une autre somme de 40 000 euros lui a été versée par les services secrets marocains sous le couvert des activités du pseudo. « Centre européen des affaires stratégiques « , dirigé par Claude Monique, un porte-voix du service de renseignement du Makhzen. La collaboration de Ferhat Mehenni est requise, contre de fortes énumérations matérielles et en espèces, pour répandre la portée de la dynamique d’une autonomie de la Kabylie à la mesure de l’autonomie prônée par la monarchie marocaine au Sahara occidental. L’exploitation de ce traître à sa patrie vise à plonger le pays dans une alliance avec toutes les forces réactionnaires du Monde arabe… et d’ailleurs au service de l’impérialisme et du colonialisme. Mais, l’unité de l’Algérie n’est pas facile à déchirer comme le prétendent BHL et Mehenni, qui avec l’aide des trois pays cités ci-dessus cherchent à faire croire, par des faits calculés, que le peuple kabyle tient à son autonomie. Dans la partie de poker qui se joue autour de cette région, tous les coups sont permis. Surtout le bluff et les fausses nouvelles. En revanche, il est sûr que les Kabyles dans leur quasi-totalité ne laisseront pas le MAK investir leur quiétude sans réagir !
    B. C.
    http://www.lemaghrebdz.com/?page=detail_actualite&rubrique=Internationnal&id=76323
  • POUR LA REPUBLIQUE ARABE SAHRAOUIE DEMOCRATIQUE

    La France doit s’engager pour la reconnaissance de la RASD (République Arabe Sahraouie démocratique)
    Après avoir mené une guerre d’indépendance contre le Maroc qui a occupé le Sahara occidental en novembre 1975, le Front Polisario a accepté en 1991 un cessez-le-feu sous l’égide des Nations unies qui devait se prolonger rapidement par un référendum d’autodétermination. Ce référendum n’a toujours pas eu lieu.
    Tout en menant la lutte armée de 1975 à 1991, le peuple sahraoui a créé le 27 février 1976 la République Sahraouie Démocratique (RASD) qui est devenue membre de l’Union africaine en 1984. Reconnue par plus de quatre-vingts pays dans le monde, la RASD n’est toujours pas membre de l’ONU bien qu’aucun pays dans le monde ne reconnaisse la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    1976-2016, quarante ans après la création de la RASD, la situation est particulièrement dramatique au Sahara occidental occupé par le Maroc : répression des manifestations, disparitions, tortures dans les commissariats et les prisons, arrestations arbitraires et procès avec de lourdes condamnations de militants politiques sahraouis et marocains, expulsions de journalistes et de délégations d’observateurs étrangers…
    Actuellement, des dizaines de militants sahraouis sont incarcérés ou en liberté provisoire en attente de jugement. Ils sont vingt-deux, pour la plupart défenseurs des droits de l’homme, à être détenus depuis novembre 2010 à la prison de Salé suite au démantèlement violent du « camp de protestation » de Gdeim Izik. Alors que ce sont tous des civils qui réclamaient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, ils ont été condamnés le 17 février 2013 par un tribunal militaire à de lourdes peines de prison, allant de vingt ans à la prison à vie.
    L’ACCA dénonce la complicité du gouvernement français avec le pouvoir marocain qui bafoue impunément le droit international. Apportant son soutien total à la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance, l’ACCA demande au gouvernement français de faire pression sur le Maroc pour qu’il libère les prisonniers politiques sahraouis et s’engage dans la mise en oeuvre du référendum d’autodétermination qui permettra au peuple sahraoui de décider librement de son avenir.
    En ce 40e anniversaire de la création de la RASD, le gouvernement français pourrait contribuer utilement à la solution du conflit en s’engageant sur la voie de la reconnaissance de la RASD. ACCA (ACTION CONTRE LE COLONIALISME AUJOURD’HUI)
    Paris, le 22 février 2016
    DÉCLARATION DE L’ACCA
    Ces militants sahraouis pour le droit à l’autodétermination de leur peuple sont incarcérés depuis cinq ans et demi (novembre 2010), après avoir été condamnés le 17 février 2013, à de très lourdes peines (de vingt ans jusqu’à perpétuité) par un tribunal militaire, même si ce sont tous des civils. Ils exigent l’annulation de ce procès d’autant plus inique que la loi marocaine interdit désormais la comparution de civils devant un tribunal militaire. Ils réclament leur libération ou au moins un nouveau jugement devant un tribunal civil. L’état de santé des grévistes de la faim se détériorent : ils ont perdu huit kilos ou plus. Le 21 mars, deux d’entre eux ont dû être transférés à l’hôpital : Sidi Ahmed Lemjayid, ne pouvant plus marcher, et Mohamed Bachir Boutinguiza, tombé dans le coma. Le 22 mars, Cheikh Banga a été transporté d’urgence à l’hôpital. Les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme ont été alertées, des appels urgents aux autorités marocaines ont été lancés sans réponse à ce jour. Il ne nous reste plus qu’à intervenir auprès des autorités françaises pour qu’elles fassent pression sur leurs homologues marocains, avec l’aide des médias et du grand public en France.
  • Acusan al supermercado Ahold de cometer fraude con los tomates del Sahara ilegales

    A mediados de diciembre del año pasado el tribunal Europeo de Justicia canceló el acuerdo de asociación entre la UE y Marruecos en la parte que afecta al comercio de mercancías desde el Sahara Occidental ocupado. Por lo tanto sólo pueden beneficiarse del acuerdo de asociación los productos agrícolas si existe evidencia clara de que proceden de Marruecos y nunca del antiguo Sahara español.
    Según la investigación realizada por Supermacht.nl, los tomates cherry que estaban en los estantes de Albert Heijn en los meses de febrero y marzo se producen en el Sahara Occidental. Ahold (Albert Heijn) los adquiere de la empresa marroquí Azura. Este grupo empresarial es uno de los principales productores privados de tomates del mundo.
    Los tomates de Azura se producen en Dakhla (Sahara Occidental). Después son transportados 1.200 kilómetros hacia el norte a la ciudad de Agadir donde están las centrales de empaquetado. Allí los tomates son envasados ​​y preparados para la exportación. La distribución en el norte de Europa pasa por Frulexxo en Rotterdam.
    Cuando se le preguntó al supermercado cómo distinguía los tomates procedentes de Marruecos de los del Sahara Occidental, se limitaron a responder que Ahold cumple con los requisitos de etiquetado legales ya que en las mismas se indica el país de origen de los tomates.Pero el supermercado no puede lavarse las manos en un asunto tan serio sino que debería realizar auditorías a la empresa Azura y visitar su oficina en Dakhla (Sahara Occidental).
    http://www.agroprecios.com/es/noticias/3265-acusan-al-supermercado-ahold-de-cometer-fraude-con-los-tomates-del-sahara-ilegales
  • Exclusif – Rapport de Ban Ki-moon au Conseil de sécurité : le Maroc sévèrement rappelé à l’ordre

    Dans un rapport classé confidentiel et adressé au Conseil de sécurité ce lundi 18 avril, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois réagi à la décision du Maroc qui a expulsé la plupart des experts civils expatriés de la mission de l’ONU au Sahara Occidental (Minurso) et fait fermer un bureau de liaison militaire empêchant la mission de fonctionner. Cette décision avait été prise en représailles contre la déclaration faite par Ban Ki-moon lors d’un voyage dans la région, début mars, qui a fait état de l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc, des propos qui avaient fortement irrité le Makhzen. Dans son rapport au Conseil de sécurité, dont Algeriepatriotique a pu obtenir une copie, Ban Ki-moon s’est dit «très profondément préoccupé» par l’environnement de sécurité dans la zone de fonctionnement de la Minurso, qui est susceptible de continuer à se détériorer et va encore aggraver les limitations existantes imposées aux activités de surveillance de la Mission. Il attire l’attention sur le risque d’une rupture de la trêve et la reprise des hostilités avec une escalade vers une guerre à grande échelle qui vont croître de manière significative dans le cas où la Minurso est forcée de quitter ou se trouver dans l’impossibilité d’exécuter le mandat que le Conseil de sécurité lui a confié. Il estime que les expulsions décidées par Rabat pourraient être exploitées par des éléments radicaux et terroristes et ainsi menacer la stabilité de la région. Il souligne que «l’expulsion de la plupart des composantes civiles internationale de la Minurso a essentiellement donné lieu à la modification de facto du mandat de la Mission». Ban Ki-moon insiste sur le fait que les composantes militaires et civiles de la Mission sont complémentaires. Les militaires, précise-t-il, créent une situation favorable sur le terrain pour permettre au processus politique d’aller de l’avant, et tous comptent sur le soutien civil à la fonction, selon les besoins. Il met en garde le Maroc qu’«au-delà des conséquences opérationnelles aiguës créées par cette situation, l’incapacité continue de la Mission d’exécuter ses tâches prescrites est en elle-même pas viable et entraînerait, à court et à moyen terme, des conséquences importantes pour la stabilité de la région ainsi que pour la crédibilité des opérations de maintien de la paix du Conseil de sécurité et des Nations unies et les missions politiques à l’échelle mondiale». Le secrétaire général de l’ONU demande au Conseil de sécurité de rétablir et soutenir le rôle de la Minurso et faire respecter les normes de maintien de la paix pour éviter de créer un précédent préjudiciable aux opérations de maintien de la paix menées par l’ONU à travers le monde. Sans une composante civile internationale appropriée et entièrement dotée en personnel, écrit-il, la Mission ne peut remplir ses fonctions et ne pourra répondre aux attentes du Conseil de sécurité. Pour Ban Ki-moon, il n’y a toujours pas de véritables négociations et l’état définitif du Sahara Occidental reste à déterminer. Il estime que le temps est venu d’engager des négociations sérieuses, sans conditions préalables et de bonne foi, pour aller vers une solution politique qui doit inclure la résolution du différend sur le statut du Sahara Occidental. Le rapport transmis lundi au Conseil de sécurité sera examiné le 27 avril.
  • Refugiados sirios versus saharauis

    Juan Francisco Ramírez (Abogado, Analista Político e Investigador)
    La diáspora del pueblo sirio que algunos ya columbrábamos, producto de las revueltas inducidas, al igual a lo ocurrido a partir de 2011 con Libia; quizá haya podido sorprender sobremanera a muchos otros observadores y analistas. Como sorprendente resultan las exacerbadas e ingenuas críticas vertidas, por parte de algunos grupos y organizaciones de diversa clase, contra Europa por haber demorado una respuesta efectiva; así como por la poca sensibilidad mostrada en los primeros momentos, ante el problema de los exiliados sirios; mientras, apenas encontraremos muestras de reproche frente a los países árabes ricos:Emiratos Árabes Unidos, Bahréin, Arabia Saudí, Kuwait, Qatar (1),que se limitan a ofrecer ayudas económicas a las organizaciones y a los países en conflicto, pero se niegan a ofrecerles refugio, o de aquellos otros países árabes de Oriente Próximo, Mediterráneo y de África, que ponen trabas burocráticas (Ej.: Argelia, Egipto, Marruecos, Túnez), para acoger a los ciudadanos sirios.
    De hecho, si las naciones árabes quisieran contribuir en favor de los exiliados sirios que buscan refugio, bastaría que esos países árabes abrieran sus fronteras, facilitándoles los trámites burocráticos. Probablemente, exista cierto razonable recelo al respecto, pues teman pudieran infiltrárseles, cual caballo de Troya, algunos miembros extremistas del IS o ISIS; véase video ofrecido por el digital RT, data 07 de septiembre de 2015: Enlace (2); lo cual acarrearía a los países de acogida, incuestionablemente, problemas de seguridad y estabilidad.
    Dicho lo anterior, debemos reflexionar sobre la situación de otro pueblo ubicado a unos cien kilómetros de distancia de Canarias, que viene sufriendo desde hace cuarenta años una situación parecida a la del pueblo sirio, pero recibe distinto tratamiento; nos referimos al pueblo saharaui; resulta bastante llamativo el doble rasero mostrado, por parte de muchos de los hoy adalides de la solidaridad desplegada en pro de los refugiados sirios, siendo ello muy loable; sin embargo, no se ha visto la misma respuesta respecto a los saharauis; mas referirnos, especialmente a la clase política española en particular, pues llama la atención el hecho que no hayan mostrado, años ha, el mismo nivel de preocupación, iteramos, respecto de los refugiados saharauis; por cierto, tan españoles como un madrileño (3); pues, en tanto los saharauis no ejerzan el derecho de autodeterminación establecido en la Resolución 1514 (XV) de la Asamblea General de las Naciones Unidas, de 14 de diciembre de 1960 (4), el Sahara Occidental Español, se encuentra de “iure” bajo la administración de España (ONU); los saharauis se hallan en la diáspora desde que España les abandonará a su suerte tras la firma del espurio y torticero acuerdo Tripartito (España, Marruecos y Mauritania), signado en Madrid el 14 de noviembre de 1975 (5); acuerdo totalmente nulo de pleno Derecho “ab initio” (6); siendo en todo caso, nulo desde el instante en que uno de los firmantes (Mauritania) en 1979, abandonará la parte del Sahara Occidental Español, que le correspondió en el ilegitimo reparto, pasando a manos de Marruecos; anexionándosela, unilateralmente, dicha parte del territorio. (7)
    De otro lado, referirnos al derecho de opción emitido por el Gobierno español de la época, el cual resultaría, en la praxis, absolutamente inoperante, pues los saharauis se encontraban huyendo de las fuerzas ocupantes marroquíes, en busca del refugio que les ofreció Argelia; además, desconocían el derecho de optar por la nacionalidad española ofrecido a medio del RD 2258/1976 de 10 de agosto, sobre opción de la nacionalidad española por parte de los naturales del Sahara (8);asimismo, con independencia del conocimiento, no podrían ejercer tal derecho al no existir representaciones españolas oficiales a las que poder acudir, pues, iteramos, se encontraban huyendo a través del desierto en dirección a Argelia. (9), (10), (11) y (12)
    A modo de recomendación; deberíamos exigir, en el caso de los saharauis, que los políticos, medios de comunicación, y ciudadanos españoles, en general, mostrasen el mismo interés por los refugiados saharauis que el mostrado por los sirios.
    Ojala, en ninguna parte del planeta, jamás, existiesen seres humanos que se vieren obligados a abandonar sus hogares, huyendo en busca de refugio; lo cierto es, a día de hoy, pese haber transcurrido setenta años desde el final de la II Guerra Mundial (1-9-1939 a 2-09-1945); sin embargo, la humanidad no ha aprendido la lección, pues continúan los conflictos bélicos, causa principal de la problemática sobre la humanidad.
    En el caso concreto de los acontecimientos belicistas actuales; algunos de ellos de carácter exógeno, es decir, elaborados por agentes ajenos y de extraños intereses; cabría preguntarse, quiénes han contribuido a desestabilizar los países del éxodo masivo (Afganistán, Iraq, Libia, Siria, Yemen) y, por supuesto, a quiénes podría beneficiar tal situación. De lo que no cabe duda alguna, es quiénes están resultando perjudicados; en primer lugar, los seres que huyen del conflicto abandonando sus hogares; seguidamente, los países de acogida, que, por razones obvias, a medio plazo, terminarán arruinados en el más amplio sentido. 
    El éxodo humano ha cobrado dimensiones que no se conocían desde la II GM; el drama humano resulta de una magnitud colosal de consecuencias terribles e insospechadas, que están desbordando a todo un continente; la situación es tan grave, que requeriría de una respuesta global por parte de la Comunidad Internacional en su conjunto, es decir, la crisis humanitaria exige la inmediata actuación del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas; de lo contrario, difícil será encontrar una solución acertada y útil a todas las partes afectadas.
    Asimismo; no debemos olvidar a los millones de seres humanos que no pueden huir, y se encuentran atrapados en los países cautivos del caos; conflictos que, en muchos de los casos, podríamos aseverar, sin errar, han sido gestados de manera artificiosa e interesada.
    Por su interés, recomendamos la lectura del texto completo de la Convención sobre el Estatuto de los Refugiados, Adoptado en Ginebra, Suiza, el 28 de julio de 1951, por la Conferencia de Plenipotenciarios sobre el Estatuto de los Refugiados y de los Apátridas (Naciones Unidas), convocada por la Asamblea General en su resolución 429 (V), 14 de diciembre de 1950. (13)
    Citas utilizadas:
    Estos países, curiosamente, no forman parte de la Convención de 1951 sobre el Estatuto de los Refugiados y el Protocolo de 1967:http://www.acnur.org/t3/fileadmin/scripts/doc.php?file=t3/fileadmin/Documentos/BDL/2001/0506
    SOTO TRILLO, Eduardo, “Viaje al abandono” Santillana Ediciones Generales, S. L. AGUILAR- Madrid 2011 (“El Sáhara es tan territorio español como la provincia de Cuenca”: Carrero Blanco, 1961 (Pág. 47)
    DIEGO AGUIRRE, José Ramón, “La verdad de una traición”, KAYDEDA Ediciones, Madrid 1988 (Págs. 784 a 798)
    BÁRBULO, Tomás, “La historia prohibida del Sáhara Español”, Ed. Destino, S.A, Barcelona, 2002 “…dejaron caer toneladas de napalm, fósforo blanco, y bombas de fragmentación sobre los refugiados.” (Pág. 284)
    PINIES (de), Jaime, “La descolonización del Sahara: un tema sin concluir”, Espasa Calpe, S.A., Madrid, 1990.-
    RUIZ MIGUEL, Carlos, “El Sahara Occidental y España”, Ed. Dykinson, Madrid, 1995 (Págs. 804 a 806)
    MANRIQUE GARCÍA, José Mª y MOLINA FRANCO, Lucas,“Sáhara Español. Una historia de traiciones”, Ed. Galland-Books, VA-2011.-
    Bibliografía y web, recomendadas, para un mejor conocimiento:
    ALGUERÓ CUERVO, José Ignacio, “El conflicto del Sahara Occidental, desde una perspectiva canaria”, Colección La Diáspora – Gobierno de Canarias, 2003.-
    GARCIA, Alejandro, “Historia del Sáhara y su conflicto”, Ed. Catarata, Madrid, 2010.
    CARDEÑOSA, Bruno, “El Gobierno Invisible, Think-Tank: los hilos que manejan el mundo”, Ed. Espejo de Tinta, S.L., Madrid 2007.-
    LAPIERRE, Dominique y COLLINS, Larry, “Esta noche la libertad”, Ed. Planeta, Barcelona 2010. (Los autores nos relatan de manera muy bien definida, la caída del Imperio Británico en la India acaecida en 1947, y el nacimiento de la India y de Paquistán, bajo el último Virrey británico, Lord Mountbatten y de Mahtma Gandhi, hasta su asesinato, ejecutado por un exaltado).
    MAYOR ZARAGOZA, Federico, “¡BASTA! Una democracia diferente, un orden mundial distinto.” Ed. Espasa Libros, S.L.U, Barcelona 2012.-
    TUCHMAN, Barbara W., “La marcha de la locura, de Troya a Vietnam”, Ed. RBA/Historia, Barcelona 2013. (Nos narra acerca de la insensatez y la irracionalidad en el gobierno de los hombres, como una constante histórica).
    PILGER, John, “De Pol Pot a ISIS: “Cualquier cosa que vuela en todo lo que se mueve” 8/10/2014:
  • Le Maroc au banc des principaux accusés

    Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, participera du 19 au 21 avril courant à New-York, à la session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU sur les drogues dans le monde.
    La session portera sur l’examen et l’évaluation de la réalisation des objectifs de la stratégie internationale de lutte contre les drogues dans le monde, prévue dans la déclaration politique et le plan d’action adopté par l’Assemblée générale de l’ONU, précise la même source.
    L’Algérie est confrontée depuis peu à une profusion sans précèdent de drogues de toutes sortes en provenance du Maroc, premier producteur de cannabis mondial. Des quantités considérables de drogue de tous genres sont saisies aux frontières terrestres avec le Maroc.
    Rien que pour l’année 2015, près de 90 tonnes ont été saisies selon l’Office de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Un rapport récent de l’Office des Nations unies pour la lutte contre la drogue a confirmé, dans un rapport, que le Maroc est le premier producteur mondial de production de cannabis.
    Selon ce rapport pour l’année 2014, la superficie consacrée à la culture de cannabis au Maroc est estimée à 134 000 h, selon une enquête ayant permis d’évaluer ces superficies. Le royaume du Maroc constitue le plus grand exportateur de cannabis dans le monde destiné notamment aux marchés de l’Europe de l’Ouest et du Centre à travers les canaux de l’Espagne et Portugal, a fait ressortir le rapport qui a concerné 30 Etats européens.
    Les autorités marocaines le cannabis utilisent comme une arme destinée surtout à « empoisonner » la jeunesse algérienne. En fait, la culture du cannabis est pratiquée depuis des décennies dans ce pays qui ne s’en cache pas, d’ailleurs.
    Avant-hier l’agence Frontex a encore épinglé le Maroc dans son rapport annuel de l’année 2015. L’agence européenne a désigné le royaume comme « pays d’origine et d’envoi de la résine de cannabis saisie en Europe ».Frontex rappelle dans son rapport que le cannabis, provenant essentiellement du Maroc, « représente 80% des drogues saisies en Europe ».
    Le Maroc est l’un des plus gros producteurs de résine de cannabis au monde et continue de fournir l’Europe, selon le rapport 2015 publié début mars par l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS).
    La plupart de la résine de cannabis destinée à l’Europe est acheminée clandestinement depuis le Maroc, note le rapport de l’OICS, une institution indépendante chargée de surveiller l’application des conventions internationales des Nations unies relatives aux contrôles des drogues. « Le Maroc faisait partie, ces dix dernières années, des trois pays les plus fréquemment cités comme sources ou zones de transit de la résine saisie dans le monde », ajoute le rapport.
    Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, participera du 19 au 21 avril courant à New-York, à la session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU sur les drogues dans le monde.
    La session portera sur l’examen et l’évaluation de la réalisation des objectifs de la stratégie internationale de lutte contre les drogues dans le monde, prévue dans la déclaration politique et le plan d’action adopté par l’Assemblée générale de l’ONU, précise la même source. L’Algérie est confrontée depuis peu à une profusion sans précèdent de drogues de toutes sortes en provenance du Maroc, premier producteur de cannabis mondial.
    Des quantités considérables de drogue de tous genres sont saisies aux frontières terrestres avec le Maroc. Rien que pour l’année 2015, près de 90 tonnes ont été saisies selon l’Office de lutte contre la drogue et la toxicomanie.
    Un rapport récent de l’Office des Nations unies pour la lutte contre la drogue a confirmé, dans un rapport, que le Maroc est le premier producteur mondial de production de cannabis. Selon ce rapport pour l’année 2014, la superficie consacrée à la culture de cannabis au Maroc est estimée à 134 000 h, selon une enquête ayant permis d’évaluer ces superficies.
    Le royaume du Maroc constitue le plus grand exportateur de cannabis dans le monde destiné notamment aux marchés de l’Europe de l’Ouest et du Centre à travers les canaux de l’Espagne et Portugal, a fait ressortir le rapport qui a concerné 30 Etats européens.
    Les autorités marocaines le cannabis utilisent comme une arme destinée surtout à « empoisonner » la jeunesse algérienne. En fait, la culture du cannabis est pratiquée depuis des décennies dans ce pays qui ne s’en cache pas, d’ailleurs.
    Avant-hier l’agence Frontex a encore épinglé le Maroc dans son rapport annuel de l’année 2015. L’agence européenne a désigné le royaume comme « pays d’origine et d’envoi de la résine de cannabis saisie en Europe ».Frontex rappelle dans son rapport que le cannabis, provenant essentiellement du Maroc, « représente 80% des drogues saisies en Europe ».
    Le Maroc est l’un des plus gros producteurs de résine de cannabis au monde et continue de fournir l’Europe, selon le rapport 2015 publié début mars par l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS).
    La plupart de la résine de cannabis destinée à l’Europe est acheminée clandestinement depuis le Maroc, note le rapport de l’OICS, une institution indépendante chargée de surveiller l’application des conventions internationales des Nations unies relatives aux contrôles des drogues. « Le Maroc faisait partie, ces dix dernières années, des trois pays les plus fréquemment cités comme sources ou zones de transit de la résine saisie dans le monde », ajoute le rapport.