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  • Moroccoleaks : L’ambassadeur Omar Hilale manipulé par un fonctionnaire onusien

    Omar Hilale, qui se faisait passer par le grand manipulateur était en réalité manipulé par Sultan Athar Khan, le Chef du Cabinet du Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés.
    Athar Khan aspirait au poste d’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental. Pour réaliser ses desseins, il comptait utiliser la diplomatie marocaine à travers l’ancien ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale, qui représente actuellement son pays auprès des Nations Unies à New York.
    Il faisait semblant de se livrer à des « confidences amicales » en apportant des informations qui n’étaient que des grossiers mensonges à l’instar de ce qu’il a raconté sur Mhamed Khadad, le coordinateur du Polisario avec la MINURSO. C’est lui qui a qualifié M. Ross d’alcoolique.
    Hilale a mordu l’hameçon et a proposé que le Maroc recommande Khan pour succéder M. Christopher Ross, le diplomate américain en charge du dossier du Sahara Occidental à l’ONU.
  • ONU : contributions financières du Maroc « sans affectation spéciale » ou l’art de soudoyer les instances internationales

    Selon une note envoyée le 3 juin 2013, le Maroc a décidé le surseoi de sa contribution au financement des activités du HCDH, qui s’élève à un million de dollars et ce en attendant l’adoption de la résolution sur le Sahara Occidental par le Conseil de Sécurité de l’ONU et l’évaluation de la réaction et des différentes positions de la Haut Commissaire, Mme Navanethem Pillay, au sujet de sa rencontre avec Mohamed Abdelaziz, le 29 mai 2013.
    Après avoir rendu les services exigées par Rabat, Mme Pillay a reçu le montant d’un million de dollars américains.
    La note marocaine rappelle que:
    – Mme Pillay a toujours adopté une position de réserve et fait preuve de neutralité à l’égard aussi bien durant la phase de négociations qu’après l’adoption de la résolution 2099 du CS sur le Sahara Occidental
    – A refusé de prendre une photo avec Mohammed Abdelaziz et s’est abstenue de faire une déclaration à la presse ou de publier un communiqué du HCDH sur sa rencontre avec lui
    – Mme Pillay a inscrit cette dernière démarche dans le cadre des relations de coopération Maroc/CDH et de son estime de l’engagement régulier du Maroc et son soutien aux efforts du HCDH en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme.
    Dans sa lettre de remerciement, « Mme Pillay exprime son appréciation de voir que cette contribution financière soit « sans affectation spéciale », ce qui « lui donne de la souplesse dans son utilisation » et « relève que la contribution volontaire du Maroc « est un exemple qu’elle soulignera dans ses discussions avec d’autres gouvernements de la région ».
    Le Maroc contribue participe aussi avec un montant de 5 millions de dollars dans le cadre des Donateurs pour le Mali. Rabat contribue aussi dans le financement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (UNOCI) et l’Opération hybride Union Africaine-Nations Unies au Darfour (UNAMID).
    Au Sahara Occidental, où le Maroc est une partie béligérante, contribue aussi au financement de la MINURSO avec un montant de 3 millions de dollars US qu’il prend le soin de récupérer moyennant a fraude dans la facturation dans les hotels de El Aaiun. Est-ce la raison pour laquelle l’ONU n’arrive même pas à imposer au Maroc le changement des plaques de ses voitures opérant au Sahara Occidental?

  • L’exception algérienne

    SYRIE, ARABIE SAOUDITE, LIBYE, SAHARA OCCIDENTAL :L’exception algérienne
    A travers ses choix stratégiques en matière de politique extérieure, l’Algérie se démarque aujourd’hui officiellement du reste des pays arabes et particulièrement ceux des monarchies du Golfe, engagées dans des manœuvres évidentes pour s’assurer de leur suprématie dans le monde arabo-musulman.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Ce constat a été notamment établi à la faveur des évènements qui ont frappé la péninsule Arabique à la suite du déclenchement de la guerre du Golfe. 
    Conscient des enjeux géo-stratégiques qui allaient découler de la destruction de l’Irak par les Américains, le royaume saoudien a vite entrepris de rassembler autour de lui tous les constituants de la Oumma musulmane. 
    Les faits les plus récents et les plus évidents surtout ont été particulièrement constatés lors de sa recherche de légitimation de l’invasion du Yémen, la lutte enclenchée pour la chute du régime d’El-Kaddafi et celle en cours pour la destitution de Bachar El-Assad. 
    Pour confirmer davantage sa position de leadership, l’Arabie Saoudite a enclenché y compris une opération pour la mise sur pied d’une espèce d’OTAN sunnite, une organisation axée sur la lutte antiterroriste qui englobe la majorité des pays arabes et ceux de confession musulmane. Excepté l’Algérie, seul pays décidé à maintenir l’indépendance de sa diplomatie et faire prévaloir sa propre vision en matière de politique extérieure. 
    Après avoir refusé de s’allier aux positions de l’Arabie Saoudite pour l’invasion du Yémen, Alger s’est démarquée du projet de création de l’organisation arabe contre le terrorisme qui s’est vu ainsi privée d’un allié de taille connu pour son expérience en matière de lutte contre le terrorisme. La même attitude a été adoptée lorsqu’il s’est agi de classer le Hezbollah parmi les groupes terroristes.
    A travers son ministère des Affaires étrangères, Alger a fait savoir qu’elle refusait de s’inscrire dans la logique de la Ligue arabe, estimant que la décision revenait aux Libanais eux-mêmes, d’une part, et qu’il fallait, d’autre part, prendre en considération le fait que le Hezbollah avait de profonds liens et prolongements au sein de la société libanaise.
    La démarcation de l’Algérie a cependant été perçue de manière beaucoup plus intense à travers l’officialisation de son soutien à la Syrie. Ce qui n’était qu’un constat de position officieuse s’est confirmé d’abord avec l’audience accordée par le président de la République au ministre syrien des Affaires étrangères, récemment en visite à Alger, puis à travers le message de soutien adressé par Bouteflika à Bachar El-Assad lors de la célébration de la fête de l’indépendance de la Syrie. 
    L’évènement a été suivi quelques semaines plus tard par un déplacement officiel de M. Messahel à Damas, pour une visite de travail dans le cadre de la 2e session du Comité de suivi algéro-syrien. La première session de ce comité, doit-on le rappeler, s’était tenue en juillet 2009 à Alger. 
    De la même manière, M. Messahel a effectué dernièrement un déplacement à Tripoli où il a annoncé la réouverture prochaine de l’ambassade d’Algérie, fermée suite à l’attentat à la bombe qui l’avait ciblée en janvier 2015, provoquant la mort de trois personnes. Ce déplacement sur le terrain de prédilection des monarchies du Golfe, le Quatar surtout, est le premier qu’effectue un responsable arabe en Libye depuis la formation du gouvernement d’union nationale.
    Il ne faut pas oublier surtout que les choix stratégiques de l’Algérie l’ont engagée dans un travail profond pour l’affirmation de l’autodétermination du peuple sahraoui en accusant, pour la première fois publiquement, la France d’entraver les accords ONU-OUA en faveur de l’indépendance des Sahraouis à travers son soutien au Maroc. 
    Pour certains spécialistes, cette position, essentiellement axée sur le principe de non-ingérence et de respect d’indépendance des nations, confère aujourd’hui à l’Algérie une position particulière qui lui a notamment permis d’être épargnée jusqu’à l’heure par le Printemps arabe, en dépit des graves difficultés politiques et économiques que traverse le pays. 
    Ce qui fait écrire à des journalistes russes, observateurs de la scène internationale, que l’Algérie ressemble aujourd’hui au «dernier faucon arabe».
    A. C.
  • Sénégal : Une ex-ministre privée de salaire depuis février

    Il n’est visiblement pas bon de contrarier le président sénégalais, Macky Sall. A en croire Amsatou Sow Sidibé, ancienne conseillère spéciale à la Présidence, en raison de prises de position contraires à celle de l’homme fort de Dakar, ce dernier aurait ordonné le blocage de son salaire depuis le mois de février.
    Un sujet sur lequel il ne faut pas aller dans le sens contraire avec le pouvoir de Dakar, c’est bien celui de Karim Wade. Le Pr Amsatou Sow Sidibé, l’apprend à ses dépens. La désormais ex ministre conseiller du président de la République sénégalaise, Macky Sall a eu le tort d’émettre une opinion divergente que celle de son employeur sur l’affaire du fils d’Abdoulaye Wade. 
    Les représailles ne se sont pas fait attendre. Elle sera dans un premier temps, débarquée du gouvernement et à en croire ses récentes déclarations, ses émoluments mensuels ont été bloqués depuis février sans aucune notification officielle.  » J’ai saisi différents services y compris le ministre Secrétaire général mais aucune réaction; ils m’ont manifesté une froideur totale. J’en ai parlé au directeur de cabinet de la Présidence qui, non plus n’a pas répondu à mes appels. Et le directeur de la solde m’a dit que c’est une décision de la Présidence de la République. Et que voulez-vous que je fasse devant cette situation « , a-t-elle déplorée. 
    En effet depuis sa sortie du Gouvernement, aucune attestation de suspension de salaire ne lui a été délivrée, à ce jour, pour lui permettre d’être prise en charge par son Corps d’origine. 
    Aussi pour les associations de défense des droits de l’homme, ces mesures de représailles ne sont pas dignes d’un Etat démocratique. Elles en appellent au respect des dispositions légales afin que le Professeur Amsatou Sow Sidibé soit rétablie dans ses droits. 
    L’AUTEUR 
    Waliyullah.T 
    http://news.africahotnews.com/?idnews=804862&t=Une-ex-ministre-privee-de-salaire-depuis-fevrier 
  • Moroccleaks : Christopher Ross n’est pas « animé d’un sentiment anti-marocain »

    Note Analytique

    « La nouvelle stratégie de l’Envoyé Personnel :
    Quel positionnement pour le Maroc »
    L’Ambassadeur Christopher Ross est Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour le Sahara depuis 2009. Comparativement à ses prédécesseurs et à l’exception notable de James Baker, il a fait preuve d’une certaine longévité dans ses fonctions actuelles.
    C’est un homme ambivalent, ambigu qui dispose d’une réelle capacité à dire à chacun de ses interlocuteurs exactement ce qu’il a envie d’entendre. On ne peut pas dire dans l’absolu qu’il soit animé d’un sentiment anti-marocain. Par contre, il est indéniablement sceptique sur la volonté marocaine d’approfondir les réformes en matière de démocratie et d’Etat de droit.
    Il fait partie d’une frange au sein du Département d’Etat qui a toujours nourri une certaine méfiance vis-à-vis du Maroc.
    Depuis son entrée en fonction en qualité d’Envoyé Personnel, M. Ross ne s’est pas comporté en négociateur. Il n’a jamais jusqu’à présent soumis sa propre proposition de règlement du différend. Il se comporte davantage en médiateur. C’est en cela que son approche est contradictoire et parfois confuse. Il donne le sentiment d’avoir une conception modeste de son rôle et dit vouloir uniquement créer les conditions favorables au lancement d’une réelle dynamique de négociations. En même temps, il agit sur deux tableaux simultanément :
    – Il intervient directement dans la négociation des résolutions du Conseil de Sécurité en proposant des amendements à travers les délégations américaine et britannique.
    Ce type d’intervention qui constitue une approche dangereuse et totalement inédite lui avait été signalée dans le passé. Un médiateur doit rester neutre et objectif dans la négociation des résolutions et ne pas chercher à interférer.
    Royaume du Maroc
    Ministère des Affaires
    Etrangères et de la
    Coopération
    Cabinet
    الديوان
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    – Sur la question des droits de l’Homme, sa position n’a pas varié d’un iota. Il a toujours indiqué officiellement que cette question ne relève pas de son mandat mais il n’a cessé de faire pression sur le Haut Commissariat pour qu’il s’implique davantage sur ce dossier.
    Ces ambiguïtés dans les attitudes et la stratégie de M. Ross ont parfois conduit à des malentendus qui ont altéré la confiance dans sa relation avec le Maroc.
    Sur le plan stratégique, la véritable question est la suivante : que veut M. Ross et quelle est la nature de la solution qu’il pourrait être amené à proposer ?
    L’Envoyé Personnel est toujours resté floue sur la nature de la solution. Il dit que le Maroc n’aurait pas dû proposer l’Initiative d’Autonomie et qu’il aurait été préférable que cette proposition émane du médiateur afin de lui conférer une plus grande légitimité dans la négociation. Il semble oublier que J. Baker avait en 2001 proposé un Accord Cadre (Plan d’Autonomie) et qu’il a été rejeté par l’Algérie et le Polisario. En 2006, le Maroc a été fortement encouragé par ses alliés, en particulier les Etats-Unis à présenter une proposition de compromis.
    L’Envoyé Personnel indique à présent pour la première fois que le moment est venu de réfléchir en terme stratégique et de poser les termes de la solution mutuellement acceptable.
    En d’autres termes, les propositions mises sur la table des négociations par les Parties jusqu’à présent n’ont pas permis d’avancer et donc qu’il faut réfléchir à autre chose. L’Envoyé Personnel arrive progressivement au constat, qu’après cinq ans de médiation, il doit rassembler de part et d’autre les ingrédients nécessaires pour qu’il puisse présenter sa propre Initiative. Dans son esprit, il pourrait s’agir de donner un peu plus que l’autonomie et un peu moins que l’indépendance.
    Pour des raisons tactiques, il ne présentera rien de formel avant les élections en Algérie en avril prochain et va user de la diplomatie de la navette pour donner le sentiment que le Plan qu’il proposera sera l’émanation de ses discussions avec les Parties.
    En réalité, M. Ross y réfléchit depuis au moins deux ans et a recruté deux experts sur les questions de médiation pour l’aider.
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    Fondamentalement, l’élément manquant qui guide l’action de M. Ross consiste à savoir quelle est la stratégie de Washington dans la région ?
    Avant de servir l’ONU sur un plan formel, M. Ross incarne la vision américaine sur ce dossier. Depuis sa nomination, Washington a décentralisé la gestion de ce dossier. En fait la position américaine est fortement influencée par M. Ross lui-même. C’est cette double casquette, l’une officielle et l’autre officieuse qui rend la situation difficile.
    L’unique option qui n’a pas encore été testée sur les Parties jusqu’à présent est la formule confédérale. M. Ross, l’a-t-il à l’esprit ? Elle pose un problème fondamental : dans un système confédéral, le droit à la sécession est garanti par la Constitution.
    A ce stade et au regard de cette donne le positionnement du Maroc pourrait être le suivant :
    – Jouer le jeu avec M. Ross et être à ce stade en mode écoute. Il présentera un questionnaire auquel nous pourrions réagir plus tard. En même temps, nous pourrions le questionner au maximum pour avoir une idée plus précise sur son objectif ultime, la nature de la solution et ses contours.
    – Sur un plan tactique, l’interaction avec M. Ross est utile car elle permet de meubler le Rapport du Secrétaire Général et d’éviter que l’attention en avril se porte de façon démesurée sur les droits de l’Homme.
    – Responsabiliser l’Algérie qui est passive dans le processus de négociations et active dans tous les forums internationaux pour défendre le Polisario.
    – La nouvelle donne stratégique régionale en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme (Sahel) implique une plus grande coopération régionale.
    – Fermeté sur les aspects droits de l’Homme. Le Maroc avance à son rythme et nous n’accepterons aucune forme de « coaching » international. La réaction en avril dernier n’est pas un phénomène passager. Nous réagirons avec la même fermeté pour défendre nos intérêts.
    – Ouvert sur le processus. Le Maroc est un pays responsable. Nous sommes engagés de façon sincère dans le processus de négociation mais nous voulons savoir dans quoi nous nous engageons et quels sont les objectifs recherchés.
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    – Le Maroc a une vision centrée sur une régionalisation (Rapport de l’ECOSOC) respectueuse de plusieurs paramètres : bonne gouvernance, implication directe des populations et nouvelle approche dans la gestion sécuritaire.
    – Le Maroc n’est pas dans une position d’attente face au statu quo imposé par l’Algérie. Nous avançons sur tous les chantiers nationaux et régionaux.

  • Moroccoleaks : Note relative aux Envoyés Personnels pour le Sahara Occidental

    Note élaborée par la Direction des Affaires Américaines du ministère marocain des affaires étrangères le 2 octobre 2014 sur les Envoyés Personnels du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental.
    La note souligne entre autres que «l’actuelle approche se base sur des négociations directes entre les parties prenantes. Chaque année, le Conseil de sécurité émet des résolutions appelant les parties prenantes à obtenir « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » pour l’autodétermination du peuple du Sahara marocain. A cet effet, et pour aider donc les parties prenantes à réaliser des progrès, le Secrétaire Général nomme un Envoyé Personnel qui sert de médiateur et de facilitateur ». 

  • L’effet boomerang de la question du Sahara Occidental

    La Guerre Froide est finie il y a plus de 25 ans. Et avec elles, les raisons qui justifiaient le soutien des Etats-Unis au Maroc dans le conflit qui l’opposait aux sahraouis. Les changements géopolitiques impliquent forcément les changements d’alliances et des intérêts. Le souci politique de la lutte contre l’idéologie socialiste s’est transformé en souci de lutte contre la crise financière.
    Les importantes ressources naturelles du Sahara Occidental ont poussé la France à poursuivre la politique marocaine visant à s’assurer le contrôle définitif de ce territoire.
    Faute de pouvoir contourner le principe d’autodétermination dans ce conflit qui dure depuis la retraie de l’Espagne en 1976, la France a imposé le principe de « solution mutuellement acceptable » en vue de garantir la situation de « ni guerre, ni paix ». Un statu quo qui apparaît, pour certains, bien plus commode que toute sortie de crise qui remettrait en cause la stabilité même relative et les équilibres actuels de la région.
    Le Maroc s’en est bien accommodé en espérant que le temps jouerait en sa faveur et atténuerait la volonté de résistance des sahraouis. C’était sans compter que « le vent peut souffler dans la directions contraire à celle voulue par les marins », dixit le proverbe arabe.
    Cette nouvelle configuration politique est derrière le nouveau discours du roi Mohammed VI, qui, à l’entendre, on dirait que Che Guevara a ressuscité et revenu au monde pour défendre les anciennes thèses de la gauche radicale. 
    Qui avait imaginé que le souverain marocain allait, un jour, èpouser les discours de ses anciens ennemis, tel Kadhafi, Hugo Chavez ? C’est sans doute l’effet boomerang de sa volonté de coloniser le Sahara Occidental qui est derrière les délires de Mohammed VI. 
    Si la configuration politique a changé, la nature du contentieux au Sahara Occidental est restée égale à elle-même : un problème de décolonisation d’un territoire non autonome dont l’unique solution conforme au droit international reste l’autodétermination.
    Le rappel de cette réalité par Ban Ki-moon a été manipulé par les autorités marocaines en vue de neutraliser les actions du chef de l’ONU visant à sortir ce conflit du statu quo. L’essentiel pour Rabat et que rien ne bouge jusqu’au départ du diplomate coréen le 31 décembre 2016.
  • Mauritanie : Interception de faux billets provenant du Maroc

    La police mauritanienne a intercepté lundi, à la frontière avec le Maroc, un camion transportant des marchandises avec à son bord des faux billets de banque de la monnaie nationale, a rapporté mardi le site Sahara Media

    Selon la même source, le camion portait une plaque d’immatriculation marocaine et avait été interceptée au PK 55 à la frontière mauritano-marocaine. 
    « Le camion transportait 65 colis pleins de faux billets de 5000 ouguiya, portant le même numéro de série » a-t-il ajouté. 
    Ainsi, le Maroc a ajouté une nouvelle arme en vue de déstabiliser les pays de la région. Après les tonnes de cannabis introduites en Mauritanie via le mur de défense militaire étendu le long des frontières du Sahara Occidental, s’ajoute un nouvel élément visant à déstabiliser la stabilité économique et financière mauritanienne.
    Pour rappel, les autorités mauritaniennes ont exprimé aux Nations Unies leur souci à cause des drogues qui inondent le pays provenant des frontières septentrionales.  
    Le plan du Maroc consistant à déstabiliser ses voisins bat de l’aile. Rabat inonde les pays voisins

  • Lettre de Jean-Marc Ayrault parlant « d’occupation » du Maroc

    En réponse à une lettre envoyée par l’Association des Amis de la RASD, Jean-Marc Ayrault reconnaissait bel et bien que la présence du Maroc au Sahara Occidental est une « occupation ».
    « Les socialistes dans leurs déclarations publiques s’en tiennent depuis l’occupation du territoire par le Maroc à une position privilégiant le respect du droit international et du droit à l0autodétermination des peuples colonisés », a-t-il dans sa réponse envoyée le 31 mars 2011. 
    Il soulignait aussi la position du PS sur le conflit du Sahara Occidenal selon laquelle « tout doitêtre fait pour permettre aux sahraouis d’exprimer librement leur volonté sous le contrôle des organisations internationales ».
  • Moroccoleaks : Les USA consultent la France concernant l’échéance d’avril (février 2014)

    Les américains avouent subir des pressions des ONG sur le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental et exigent des initiatives à présenter comme réponse à ces ONG
    Parmi ces initiatives : mettre fin au jugements par le Tribunal Militaire; la légalisation des ONG sahraouies ASVDH et CODESA, avec insistance particuière sur la première; et suivi international de la situation des droits de l’homme sous l’égide du Haut Commissariat au Sahara Occidental et dans les camps des réfugiés