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  • Acculé, le Maroc encore une fois actionne ses relais terroristes contre les civiles sahraouis

    Dans une vidéo postée sur Youtube, et dans un scénario à la daeshien, le dénommé Said Zalmat, marocain barbu au style terroriste et l’apparence d’un membre inféodé à des groupes terroristes, tient un discours plein de coups de gueules contre le Polisario et l’Algerie. Une épée à la main, la tête bandée en noir aux lettres en blanc portant le slogan officiel du régime monarchique, Dieux, patrie, roi et vêtu d’une uniforme militaire, ce terroriste sort d’une grotte et marche sur une colline rocailleuse dans les périphéries de Mekness et commence à user et abuser de la terminologie islamique pour avertir et menacer ceux qu’il qualifie d’ennemies de l’intégrité territorial du Maroc, notamment les sahraouis et les algériens. A la fin de son discours plein de haine insatiable, il met au feu le drapeau de la république sahraouie et celle de l’Algerie promettant leurs états et peuples de représailles et répercussions horribles. 

    Néanmoins, c’est pas la première fois que le régime monarchique de Rabat actionne ses relais terroristes pour menacer les sahraouis au vu et au su des autorités sécuritaires marocaines sans que ces derniers prennent des mesures pour dissuader ces gestes terroristes et extrêmement dangereuses. Ainsi, un dénommé Amine Baroudi, affilié au Jeunesse Royaliste montée en toutes pièces par le Makhzen, a posté, il n’y a pas longtemps, une vidéo ( voir dessous) dont il s’en prend violemment contre les indépendistes sahraouis, les menaçant de mort, pistolet à la main. En dépit, aucune poursuite judiciaire n’était faite à son encontre. 
    Pire encore, dans un article paru dans le journal marocain “l’observateur du Maroc”, le directeur de cette publication Hakim Arif lui-même, déguisé dans un appel de guerre cyber-terroriste, incite les jeunes marocains à commettre des actions terroristes contre les sahraouishttp://lobservateurdumaroc.info/2014/10/10/hackers-a-vos-claviers/ Pour le régime coloniale de Rabat, tout est permis pour défendre son occupation du Sahara Occidental y compris l’utilisation du terrorisme.

     Khalil Asmar. 

    https://www.youtube.com/watch?v=47rjSVG52oU&feature=youtu.be
  • Résolution du Conseil de Sécurité du 29 avril 2016 sur le Sahara Occidental

    Résolution du Conseil de Sécurité du 29 avril 2016 sur le Sahara Occidental

  • Sahara occidental : Nécessité d’effectuer un suivi des droits humains par l’ONU

    Le suivi de la situation des droits humains par les Nations unies doit être au premier rang des discussions qui porteront cette semaine sur le futur de leur présence au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés sahraouis, a déclaré Amnesty International mardi 26 avril, alors que les journalistes, les soldats chargés du maintien de la paix et les militants pacifiques font l’objet de restrictions croissantes.
    Le Conseil de sécurité est censé se prononcer aujourd’hui 28 avril sur l’extension de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Il s’agit de la seule mission moderne de maintien de la paix des Nations unies n’ayant pas de mandat relatif aux droits humains, et pourtant des atteintes à ces droits ont été commises par les deux camps – les autorités marocaines et le Front Polisario, mouvement indépendantiste – au cours des 40 années de conflit autour de ce territoire. Dans un rapport adressé au Conseil de sécurité ce mois-ci, Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, a rappelé la nécessité d’un suivi indépendant et impartial au Sahara occidental, ainsi que dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie.
     » Un suivi impartial et continu des droits humains par les Nations unies accorderait une certaine protection à une population vivant sous la menace quotidienne de violations perpétrées par les autorités marocaines et le Front Polisario « .
    À l’heure où les autorités marocaines essaient de plus en plus souvent de barrer la route à tout examen approfondi, en expulsant les journalistes étrangers et en arrêtant des militants non violents, et où la situation des droits humains dans les camps de Tindouf reste opaque, cela est plus important que jamais. Toute absence de suivi des droits humains perpétue les violations et l’impunité « , a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe par intérim du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
    Au cours de l’année écoulée depuis la dernière prorogation en date du mandat de la MINURSO, les autorités marocaines ont continué à étouffer la dissidence dans le Sahara occidental, en restreignant de manière arbitraire la liberté d’expression, d’association et de réunion. Les manifestations pacifiques sont régulièrement interdites ou dispersées par la force par les forces de sécurité. Les organisations de défense des droits humains se voient rarement accorder un statut légal.
     » Toute absence de suivi des droits humains perpétue les violations et l’impunité « 
    Le mois dernier, les Nations unies ont été forcées par les autorités marocaines à procéder au retrait de dizaines de membres de son personnel civil et à fermer un bureau de liaison militaire pour la MINURSO, après que Ban Ki-moon a fait référence à l’ » occupation  » du Sahara occidental par le Maroc lors d’une visite dans les camps de Tindouf.
    Parmi ceux qui ont dû partir figuraient des personnels mettant en place des programmes coordonnés par le Service de la lutte antimines de l’ONU. Le Service de la lutte antimines considère le Sahara occidental comme l’un des territoires les plus minés au monde, et le nombre de victimes depuis 1975 dépasserait 2 500. Cet organe affirme jouer un rôle clé dans la réduction des risques humanitaires et l’amélioration des conditions de vie pour les Sahraouis.
    L’absence de suivi indépendant régulier des droits humains expose les résidents aux abus. Le Front Polisario n’a pas non plus pris de mesures pour obliger à rendre des comptes les responsables présumés d’atteintes aux droits humains commises durant les années 1970 et 1980 dans les camps qu’il contrôlait.
    La Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été établie en 1991 dans le territoire annexé par le Maroc en 1975, ainsi que dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (sud-ouest de l’Algérie). Son mandat l’engage à veiller au respect du cessez-le-feu entre les forces armées marocaines et le Front Polisario, et à mettre sur pied un référendum afin de déterminer le statut définitif du Sahara occidental.
  • Le projet américain de résolution sur le Sahara Occidental modifié sous la pression de la France

    WASHINGTON– Le projet américain de résolution sur le Sahara occidental, exigeant au Maroc de rétablir dans l’immédiat le mandat de la Minurso a été modifié mercredi sous la pression de la France qui a « réduit sa valeur et enlevé son caractère d’urgence», ont indiqué mercredi des sources onusiennes concordantes.
    La nouvelle mouture de la résolution, dont l’APS a obtenu une copie, prévoit qu’un briefing du secrétaire général de l’ONU sur l’état du rétablissement des activités de la Minurso soit tenu dans 120 jours, c’est à dire dans quatre mois.
    Le projet initial accordait au chef de l’ONU 60 jours (deux mois) pour informer le Conseil de sécurité si la Minurso fonctionnait pleinement à cette date.
    La même source a précisé que la France et le Maroc «veulent gagner du temps et enlever le caractère d’urgence» à la proposition américaine en retardant le briefing de Ban Ki-moon de deux mois.
    En outre, le nouveau texte est particulièrement moins rigoureux envers le Maroc.
    Il évoque «l’examen de la meilleure façon» de rétablir la Minurso après le délai de quatre mois, alors que le premier texte prévoit des mesures immédiates du Conseil de sécurité si cet objectif n’est pas atteint.
    «Ils ont diminué la valeur du projet de résolution américain», affirme-t-on de même source.
    L’adoption de la résolution risque d’ être reportée à vendredi
    Mais les tractations mercredi au sein du Conseil de sécurité n’étaient pas des plus simples. Les représentants de la Russie, du Venezuela, de l’Uruguay et de l Angola ont demandé un temps supplémentaire pour pouvoir consulter leurs capitales respectives sur la nouvelle mouture, selon la même source.
    Les représentants de ces pays ont refusé de s’engager dans un tel projet avant de prendre les avis de leurs gouvernements.
    Ces actions de coordination avec les gouvernements pourraient retarder l’adoption de la résolution jusqu’à vendredi, précise-t-on de même source.
    En attendant, les consultations sur ce projet de résolution se poursuivront demain au niveau des experts et des représentants permanents des membres du Conseil de sécurité.
    Mercredi, le représentant du Front Polisario aux Nations unies, Ahmed Boukhari, a déclare à l’APS que «la France menait une action très agressive pour paralyser l’initiative américaine».
    «En jouant ce rôle la France assume toute la responsabilité sur un possible retour de la guerre au Sahara occidental avec son soutien aveugle à la politique du Maroc», dans les territoires occupés, a-t-il mis en garde.
    En réalité, la France essaye de trouver «une issue honorable au Maroc, puisque la décision d’expulser la composante civile et politique de la Minurso a été prise par le Roi du Maroc lui-même qui prétend que cette décision est irrévocable», soulignent des médias américains.
  • Guerre de gangs à El Aaiun

    Au moins quatre blessés graves hier soir au quartier El Wifaq, dans la ville d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental sous occupation du Maroc qui connaît depuis plus d’une semaine une véritable guerrilla urbaine entre les gangs qui monopolisent le trafic de haschich dont le Maroc est le premier exportateur du monde.
    Tout a commencé le jour où un des gangs a dérobé une cargaison de haschich appartenant à un autre gang. La Marchandise était chargée dans un véhicule Toyota 4×4. Ce modèle de voitures, avec Nissan, constituent le principale moyen de transport de ces gangs qui bénéficient de complicités dans le mur de défense pour acheminer la drogue jusqu’aux camps des réfugiés sahraouis et la ville algérienne de Tindouf.
    Dans ces combats, toutes les armes ont été utilisées. Des épées, des accrochages de voitures et même des balles réelles en plus des assauts aux domiciles. Tout cela en absence des forces de sécurité marocaines qui constituent plus de 20% de la population de El Aaiun, puisque les membres des forces de police, des unités anti-émeutes, de l’armée, des forces auxiliaires, la gendarmerie, les caids, les mouqadems et les agents de la DST et de la DGED, constituent l’ensemble du « système de sécurité du Maroc » au Sahara Occidental. El Aaiun détient le record mondial en matière de concentration de forces de sécurité.
    Des sources au fait de la situation dans la capitale sahraouie, affirment que les membres de ces gangs dirigent les campagnes électorales des candidats d’origine sahraouie qui ne sont, en réalité, que des capos du trafic des drogues, dont ils tirent des milliards de dirhams pour financer leur campagnes électorales.
    Les autorités marocaines tentent de donner au conflit une teinte tribale dans le but de créer la division au sein de la population sahraouie et pousser les citoyens à participer dans ce conflit et ainsi défendre les élus qui se trouvent à la tête des gangs impliqués.
    Les services secrets marocains tirent les ficelles de ce trafic en vue de salir la réputation des sahraouis autant dans les territoires occupés que dans les camps des réfugiés au sud de l’Algérie. Les Généraux qui commandent l’armée stationnée dans le mur de la honte assurent le passage de la « marchandise » vers les territoires libérés et l’Algérie.
  • El Makhzen acculé à l’Onu

    Affaire du Sahara Occidental
    El Makhzen acculé à l’Onu
    28 Avril 2016
    Le Conseil de sécurité appelle au retour immédiat de la mission de l’Onu, la Minurso, dont l’expulsion de ses membres au mois de mars dernier a significativement impacté ses capacités à remplir ses fonctions.
    Le Maroc, qui s’attendait peut-être à passer facilement le cap du Conseil de sécurité de l’Onu, a été contrarié dans ses plans. Car le Conseil de sécurité de l’Onu a explicitement désavoué l’attitude de ce pays s’agissant de l’affaire de l’expulsion de la composante civile de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso). 
    En effet la résolution du Conseil de sécurité est on ne peut plus claire sur cette question puisque le Maroc est vivement interpellé afin qu’il revienne sur sa décision. Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, est d’ailleurs chargé de mettre en application les termes de cette décision.
    Cette résolution, qui est l’oeuvre des États-Unis, un allié traditionnel du Maroc, exprime vivement ses « inquiétudes » face à cet acte du gouvernement marocain qui atteste du grand dédain de ce pays vis-à-vis de la communauté internationale et de la plus grande organisation internationale, à savoir l’Onu, qui est chargée de mener le processus de règlement de la question de décolonisation du Sahara occidental.
    Et par voie de conséquence cette résolution, qui devrait être adoptée par le Conseil de sécurité aujourd’hui jeudi, appelle « au retour immédiat de cette mission de l’Onu, la Minurso, dont l’expulsion de ses membres au mois de mars dernier a significativement impacté ses capacités à remplir ses fonctions ».
    De plus, selon les termes de cette résolution, un délai de soixante jours (60) est accordé au Maroc pour permettre aux membres de la Minurso de revenir au Sahara occidental. Faute de quoi le Conseil de sécurité a chargé le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, de mettre en oeuvre les modalités nécessaires pour ce retour. 
    En soi cela traduit l’attachement du Conseil de sécurité au processus de paix devant conduire à l’autodétermination du peuple sahraoui. D’ailleurs cette instance de l’Onu a appelé les deux parties, à savoir le Maroc et le Front Polisario, à la « poursuite des négociations (…) sans conditions préalables et de bonne foi ». Ban Ki-moon et son envoyé spécial au Sahara occidental, Christopher Ross, sont par ailleurs confortés par le Conseil de sécurité de l’Onu. 
    Ainsi il a pleinement réaffirmé « son plein soutien à l’engagement du secrétaire général et de son envoyé personnel dans la recherche d’une solution à la question du Sahara occidental ». Autant dire que le Maroc a été désavoué puisque, à travers cette résolution, il a subi un véritable camouflet. 
    Un camouflet d’autant plus retentissant que même l’envoyé spécial de l’Union africaine pour le Sahara occidental, Joaquim Chissano, a lui aussi réussi à transmettre un rapport au Conseil de sécurité de l’Onu. Un rapport dans lequel cette organisation continentale a dénoncé les atteintes par le Maroc des droits de l’Homme dans les territoires occupées du Sahara occidental. 
    Comme elle a dénoncé, en s’appuyant sur le verdict de la Cour de justice internationale de la Haye, tous les accords commerciaux passés par l’occupant pour l’exploitation des richesses de ce territoire. C’est dire que le Maroc, qui a accentué les manoeuvres au point d’irriter les dirigeants sahraouis qui menacent de revenir aux armes, est acculé et se trouve dos au mur.
    Par : KAMAL HAMED
  • L’ennemi juré

    Tout en apportant son soutien au régime d’Al Assad, ennemi juré d’Obama et de Salmane, l’Algérie qualifie ses relations avec Washington et Ryad d’ »exceptionnelles ».
    Par Amirouche El hadi :
    Tout en apportant son soutien au régime d’Al Assad, ennemi juré d’Obama et de Salmane, l’Algérie qualifie ses relations avec Washington et Ryad d’ »exceptionnelles ». Présent à Damas pour réitérer le « soutien de l’Algérie au peuple syrien dans sa lutte contre le terrorisme », le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a précisé, lundi, que ces deux pays sont des « partenaires de l’Algérie », au cours d’une conférence de presse animée avec le ministre syrien de l’Economie et du Commerce extérieur, Hammam El-Jazairi, après avoir été reçu par le président syrien. 
    A cette occasion, il a réaffirmé la position inébranlable d’Alger contre l’ingérence dans les affaires internes des autres pays et contre l’ingérence de tiers dans ses affaires intérieures. Un message fort à l’adresse tout, particulièrement, de l’Arabie saoudite qui continue de reprocher à l’Algérie des positions qui vont à l’encontre de ses intérêts, malgré des déclarations de bonnes intentions des deux côtés. Rappelons qu’à la première semaine de ce mois, le ministre d’Etat, conseiller spécial auprès du président de la République, Tayeb Belaiz, était en visite à Ryad, en mission d’éclaircissement et de réconciliation. 
    Citant Bouteflika, il a précisé que les positions de l’Algérie par rapport à certaines questions arabes, relèvent de son principe sacro-saint de « non-ingérence dans les affaires internes d’autres pays », loin, comme cela aurait pu être suggéré, d’une quelconque « opposition à des partenaires arabes ». Belaïz avait, également, indiqué avoir transmis au souverain saoudien une invitation de la part du président algérien, à visiter l’Algérie « dans les meilleurs délais ». Ce à quoi le roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud a répondu, favorablement. Mais c’était avant le soutien franc et total des pays du Conseil économique du Golfe (CEG) à la marocanité du Sahara Occidental. 
    De Damas, Messahel a, également, répondu, peut-on dire, au soutien inconditionnel des monarchies du Golfe au Maroc, au sujet du dossier sahraoui, défendu par les Algériens sur la base des résolutions onusiennes. 
    Alger persiste et signe, affichant, clairement, ses positions à l’étranger, s’émancipant de la feuille de route tracée par des Saoudiens très agressifs dans leurs attaques contre Alger. Messahel a, également, réaffirmé son soutien à une solution politique de la crise syrienne. Un rappel, en opposition à la volonté saoudienne de mener une guerre conjointe avec les Turcs, pour chasser Al Assad du pouvoir. L’Algérie, en affichant ouvertement son soutien à Al Assad, ne veut, certainement, pas refaire l’erreur libyenne où sa position n’était pas sans équivoque. 
    L’escale libanaise pour « renforcer les relations bilatérales privilégiées » peut également être perçue comme une réponse algérienne à la décision du CEG, sous l’impulsion saoudienne, d’estampiller le Hezbollah, groupe terroriste. Une décision imposée à la Ligue arabe après la décision de l’Arabie Saoudite d’interrompre son aide de trois milliards de dollars, à l’armée libanaise et suspendu le reste d’un financement d’un milliard destiné aux forces de sécurité libanaises, pour protester contre les prises de position du Liban, qualifiées d’hostiles à son égard, sous l’impulsion du Hezbollah. 
    La Syrie, le Liban mais aussi la Russie, comme pour mieux marquer ses distances vis-à-vis de la politique extérieure saoudienne. En effet, le Premier ministre, Sellal, est attendu à partir d’aujourd’hui à Moscou, à l’invitation de son homologue russe, Dimitri Medvedev. Au programme, « l’examen de l’état des relations bilatérales ainsi que les perspectives de leur consolidation », mais pas que puisque la politique n’est jamais très loin lorsque Algériens et Russes se rencontrent. 
    Le dossier syrien sera certainement au menu, au même titre que le Sahara Occidental pour rapprocher les points de vue des deux pays. La coopération militaire et économique sera, aussi, au centre des discussions, histoire de prendre un peu plus de distance avec le partenariat, en quasi monopole avec la France.
    AEH
  • Sahara Occidental: Le Maroc défie l’ONU

    par Bachir Ben Nadji
    Au même titre qu’Israël, le roi du Maroc et son Makhzen défient l’ONU. Dans ce cas précis, il y a aussi le gendarme du monde, les USA, qui prennent un mandat de l’Onu pour attaquer l’Afghanistan, l’Irak, pour pousser l’Arabie saoudite à financer et à s’investir dans la guerre en Syrie et au Yémen. 
    Le gendarme régional, la France, demande mandat à l’Onu pour être au Mali, en République centrafricaine et un peu partout dans le continent noir. 
    Israël assassine les Palestiniens, les emprisonne, les terrorise, spolie les biens des Palestiniens depuis 1948, terrorise ses voisins arabes, au vu et au su du monde entier, et mène en barque l’Onu et toutes les instances internationales et la Communauté internationale pour se faire passer pour la victime des malheureux Palestiniens armés de pierres et de courage. 
    Les soldats d’Israël ont le courage d’assassiner froidement, de détruire des maisons, et là l’ONU ne fait rien. Le gendarme du monde décide seul qui doit s’aligner, qui marche droit, qui a tort, qui a raison. Les USA font la loi et l’ONU ne dit rien. Tout se fait en silence, et qui ne dit mot consent, tout se fait avec du bruit, du grand bruit, et tout le monde se bouche les oreilles, les avions de guerre vont et viennent, les navires de guerre sont sur toutes les mers du globe terrestre, encerclant tout ce qui menace la sécurité de l’Amérique, les G’is sont prêts à tout et partout. 
    Les USA interviennent là ou ils veulent, ils ont envahit l’Irak, l’ont détruit, l’ont partagé entre chiites et kurdes, ont assassiné Saddam et tous ceux qui tenaient tête à l’impérialisme d’hier et au sionisme de toujours. Les USA ont détruit l’Afghanistan, ils ont soutenu, tour à tour, Massoud, les talibans, Ben Laden et bien d’autres, lesquels se sont retournés contre eux et ont tourné leurs armes contre l’Amérique. Les USA mobilisent l’OTAN et leurs alliés pour punir tous ceux qui se mettent en travers de leurs plans ou leur tiennent tête tant en Amérique du Sud, qu’au Proche-Orient, ou ailleurs. 
    Al Qaida a tété le biberon des USA et utilisé les armes de guerre qui lui ont été fournies, par le passé, pour défendre la démocratie du monde occidental. Daech ou l’EI (état islamique) a aussi bien appris la leçon. Il a été formé, armé et équipé contre Bachar Al Assad et l’armée syrienne pour faire plaisir aux hommes d’Al Nosra auxquels, on a tout fait pour qu’ils puissent renverser le régime syrien. Daech a même son calife comme Al Qaida avait son Ben Laden. Ils ont tous fait l’école américaine et appliqué les cours dispensés gratuitement sur le terrain, de tous les conflits par la CIA et consorts, les services secrets du monde libre. Les USA abritent le siège de l’ONU mais ne contribuent pas à son budget. Ils n’ont pas de soldats dans la force des Nations unies, constituée de soldats du Tiers et du Quart monde qui meurent, sans savoir pourquoi, défendant des causes perdues et des conflits que en gèrent d’autres. 
    La France fout la m…. au Mali, fait et défait les tenants du pouvoir depuis toujours, place et remplace les chefs d’Etat, et celui qui ne lui plaît pas est vite destitué par un coup de force ou d’Etat, comme ce fut, toujours, le cas en Afrique francophone dans les années 80 du siècle dernier. 
    La France dispose de bases militaires, un peu partout dans ces mêmes pays africains francophones, s’ingérant du coup dans toutes les affaires intérieures de ces pays indépendants et l’ONU sait, pertinemment, que si stabilité il y a dans ces pays africains, l’armée française serait priée de lever le camp, ce qui ne fera pas plaisir à la France officielle, à la France politique, celle qui s’embourbe dans ses crises sociales, économiques et sécuritaires, pas la France du peuple qui ne cherche que la liberté, l’égalité et la fraternité. 
    L’ONU est au courant de ce qui se fait dans le monde, mais ne dit rien car par son silence on tue froidement, on occupe des territoires, comme ce fut le cas de la Libye, démantelée et lâchée à l’anarchie, une anarchie qui profite aux marchands d’armes et au terrorisme. Les USA et la France défient l’ONU et font ce qu’ils veulent, là ou ils veulent. La France a envoyé des volontaires en Syrie, et les reçoit dans la clandestinité, lesquels volontaires deviennent des terroristes et des fous de Dieu qui ont causé des dégâts là ou ils ont voulu et qui constituent une vraie menace pour le reste du temps, tant que les choses ne sont pas encore claires, au Proche-Orient. 
    Le Maroc demande à l’ONU d’inscrire le Sahara Occidental sur la liste des territoires éligibles à l’autodétermination, donc à être libérés du joug colonial, du temps ou il était sous la domination espagnole, c’était au début des années soixante du siècle dernier. Quand l’Espagne a voulu s’en débarrasser reconnaissant que ces territoires appartiennent aux Sahraouis, le Maroc se rebiffe et en prend possession de force, et ce après avoir voulu soudoyer les Algériens et les Mauritaniens à se partager ce territoire. Au départ, et sur proposition des Espagnols, la Mauritanie a accepté, puis après quelque temps a fait marche arrière. 
    Une poignée de Sahraouis crée le Front Polisario et décide d’aller vers l’indépendance de leur pays, le Makhzen s’énerve et s’emballe en menant le petit peuple marocain vers une marche soi-disant verte qu’encadrait l’armée du roi. Depuis 50 ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, beaucoup de sang a coulé, beaucoup de salive a été consommée dans cette affaire. Le Maroc a déclaré la guerre aux Sahraouis, il terrorise, assassine, emprisonne, torture et fait ce qu’il veut aux Sahraouis qui refusent l’occupation de leur pays. Il fait, exactement, ce que font les Israéliens aux Palestiniens, il a, aussi, construit un mur pour séparer le territoire du Sahara Occidental. Devant le refus déguisé et l’entêtement du Maroc à collaborer avec l’ONU, avec l’envoyé spécial du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, et les tergiversations lors des différents rounds de négociations indirectes entre les Marocains et les Sahraouis, le Secrétaire général de l’Onu a effectué une visite dans la région du Maghreb, a rencontré les Sahraouis, et les voisins directs du Maroc, la Mauritanie et l’Algérie. Ban Ki Moon a entendu les cris des Sahraouis et leur désir de vivre indépendants dans leur pays et de profiter de leurs ressources naturelles que le Maroc brade. Dans cette histoire, le SG de l’Onu semble avoir bien entendu les Sahraouis et compris leur détresse. Bien sûr, le Maroc se défend bec et ongles, accuse Ban Ki Moon de partialité, accuse comme toujours l’Algérie et ne veut que son prétendu projet d’autonomie pour le Sahara, un projet d’occupation coloniale ou il fait semblant d’investir en s’investissant beaucoup plus militairement et en mobilisant ses services de police et de gendarmerie, réprimant toutes les voix qui s’élèvent contre cette situation malheureuse. Le Maroc se rebelle contre l’Onu, il essaie de dribbler toutes les instances internationales, mobilisant, par la même occasion, ses alliés, la France qui le soutient contre nature et, semble-t-il les monarchies du Golfe ; Arabie saoudite en tête. Jusque-là, le Maroc fait de la résistance, « dénonce » l’attitude du SG de l’ONU qui a appelé un chat un chat, l’accusant de bloquer la situation et l’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Dans ce cas précis, le Makhzen et son roi sont mécontents, réagissent négativement malgré la position du Conseil de sécurité, vis-à-vis de la Minurso (Mission de surveillance du cessez-le-feu et d’organisation du référendum au Sahara occidental). Le Maroc agit, exactement, comme Israël, il veut défier l’ONU et son secrétaire général, ne tient pas compte du choix du peuple sahraoui et de la position de l’Union africaine qui milite pour un référendum de la population sahraoui. Le roi du Maroc a peur d’être débouté par le peuple, un peuple qu’il nomme sujets beaucoup plus qu’êtres humains, ayant le droit de jouir de sa liberté. Israël en fait autant avec le peuple palestinien.
  • Et si le Conseil de sécurité tirait la première balle

    par Moncef Wafi
    Après Ban l’onusien, c’est au tour de Chissano de l’Union africaine (UA) de s’inquiéter des conséquences des actes marocains sur la région. Le monde attend avec impatience le Conseil de sécurité, qui doit se réunir avant la fin de ce mois, pour décider de renouveler le mandat de la Minurso au Sahara occidental ou pas. 
    Pour l’UA, le tort de ce blocage incombe aux Marocains qui ont exclu 84 membres civils de la mission, l’empêchant ainsi de remplir son mandat. Rabat, qui joue pour gagner du temps et excelle dans l’ambiguïté, fait valoir ses appuis au sein du Conseil pour se prémunir de toute résolution contre elle. Les Sahraouis qui ont clairement affiché leurs intentions ne veulent plus d’une Minurso alibi, incapable de mener sa principale mission à bien. Au-delà de l’opposition diplomatique, le conflit peut dégénérer sur le terrain des opérations et le Conseil, quelle que soit sa décision, risque de ne pas contenter le Polisario. Chissano, évoquant un précédent grave, a souligné «la frustration croissante dans les camps de réfugiés», prémices d’une reprise de la lutte armée soutenue par des manœuvres militaires de grande envergure. Ce qui est dorénavant certain, c’est que les Sahraouis ne vont plus se satisfaire d’un nouveau mandat de la Minurso qui consacre le statu quo actuel au profit du Maroc. Et les expulsions de Rabat ont déclenché un sentiment irrémédiable dans l’esprit des Sahraouis. 
    Aujourd’hui, il y a un avant et un après dans le dossier sahraoui puisque on est plus proche des bruits des kalachnikovs que des chuchotements des diplomates. Et le non-renouvellement de ce mandat pourrait être la meilleure chose qui arrive aux Sahraouis puisque mettant tous les acteurs du dossier devant leurs responsabilités. Le Conseil de sécurité de l’ONU, plombé par des appuis très actifs du Maroc, a déjà donné un aperçu de sa position en renvoyant dos à dos Ban Ki-moon et Rabat à propos de l’expulsion des civils de la Minurso. Et le SG a lui-même reconnu le parti pris de ce Conseil qui n’a presque jamais dérogé à la règle générale des intérêts économiques au détriment du droit international. En apportant sa voix au dossier, l’UA ne pèsera pas lourd dans la décision finale puisque, même dans son sein, les avis divergent. Reste à savoir le poids des Sahraouis et leur indépendance devant l’hypothèse de piller leurs richesses naturelles sous le parapluie marocain.
  • Le projet US de résolution sur le Sahara Occidental modifié sous la pression de la France

    Les américains voulaient un projet de résolution coercitif sur le Sahara occidental, qui exige du Maroc de rétablir dans l’immédiat le mandat de la Minurso. Cela n’a pas été possible puisque la France a usé de pressions afin de «réduire sa valeur et enlevé son caractère d’urgence», ont indiqué mercredi plusieurs sources onusiennes.
    La nouvelle mouture de la résolution, prévoit qu’un briefing du secrétaire général de l’ONU sur l’état du rétablissement des activités de la Minurso soit tenu dans 120 jours, c’est à dire dans quatre mois. Le projet initial accordait au chef de l’ONU 60 jours (deux mois) pour informer le Conseil de sécurité si la Minurso fonctionnait pleinement à cette date.
    A l’ONU, il se dit que la France et le Maroc «veulent gagner du temps et enlever le caractère d’urgence» à la proposition américaine en retardant le briefing de Ban Ki-moon de deux mois. En outre, le nouveau texte est particulièrement moins rigoureux envers le Maroc. Il évoque «l’examen de la meilleure façon» de rétablir la Minurso après le délai de quatre mois, alors que le premier texte prévoit des mesures immédiates du Conseil de sécurité si cet objectif n’est pas atteint.
    «Ils ont diminué la valeur du projet de résolution américain», affirme-t-on de même source. L’adoption de la résolution risque d être reportée à vendredi. Mais les tractations mercredi au sein du Conseil de sécurité n’étaient pas des plus simples. Les représentants de la Russie, du Venezuela, de l’Uruguay et de l’Angola ont demandé un temps supplémentaire pour pouvoir consulter leurs capitales respectives sur la nouvelle mouture, selon la même source. Les représentants de ces pays ont refusé de s’engager dans un tel projet avant de prendre les avis de leurs gouvernements.
    Ces actions de coordination avec les gouvernements pourraient retarder l’adoption de la résolution jusqu’à vendredi, précise-t-on de même source. En attendant, les consultations sur ce projet de résolution se poursuivront demain au niveau des experts et des représentants permanents des membres du Conseil de sécurité.
    Mercredi, le représentant du Front Polisario aux Nations unies, Ahmed Boukhari, a déclare à l’APS que «la France menait une action très agressive pour paralyser l’initiative américaine». «En jouant ce rôle la France assume toute la responsabilité sur un possible retour de la guerre au Sahara occidental avec son soutien aveugle à la politique du Maroc», dans les territoires occupés, a-t-il mis en garde.
    En réalité, la France essaye de trouver «une issue honorable au Maroc, puisque la décision d’expulser la composante civile et politique de la Minurso a été prise par le Roi du Maroc lui-même qui prétend que cette décision est irrévocable», soulignent des médias américains.(Avec Aps)