Le Chef de l’Etat sahraoui qui répond ainsi à l’invitation de son homologue sud africain, M. Jacob Zuma, prendra part à cette gigantesque manifestation sportive aux côtés de Chefs d’Etats et de Gouvernements et des célébrités du monde de la politique, du sports, de l’art, qui se tiendra du 11 juin au 11 juillet.Le Président sahraoui est accompagné par le ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek, le Secrétaire d’État à la Jeunesse et au Sport, M. Mohamed mouloud, l’Ambassadeur sahraoui en Afrique du sud, M. Salha El Abd et le conseiller à la présidence de M. Abdati Breika, a-t-on indiqué de même source. (SPS)
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Le Président sahraoui invité d’honneur à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde 2010
Johannesburg 09/06/2010 (SPS) Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, est attendu mercredi à Johannesburg pour participer à la cérémonie d’ouverture, vendredi en Afrique du Sud, de la Coupe du monde de football 2010, selon un communiqué de la Présidence, reçu par SPS.
Le Chef de l’Etat sahraoui qui répond ainsi à l’invitation de son homologue sud africain, M. Jacob Zuma, prendra part à cette gigantesque manifestation sportive aux côtés de Chefs d’Etats et de Gouvernements et des célébrités du monde de la politique, du sports, de l’art, qui se tiendra du 11 juin au 11 juillet.Le Président sahraoui est accompagné par le ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek, le Secrétaire d’État à la Jeunesse et au Sport, M. Mohamed mouloud, l’Ambassadeur sahraoui en Afrique du sud, M. Salha El Abd et le conseiller à la présidence de M. Abdati Breika, a-t-on indiqué de même source. (SPS) -
Il est temps d’imposer des sanctions au Maroc (ambassadeur)
Abuja, 09/06/2010 (SPS) L’ambassadeur sahraoui au Nigeria, M. Ubi Buchraya Bachir a appelé à imposer des sanctions économiques contre le Maroc pour l’amener à respecter la légalité internationale et les résolutions pertinentes de l’ONU au Sahara occidental, dans une interview au journal nigérian « The Nation ».
« En cette étape cruciale du conflit, il est devenue une nécessité aujourd’hui d’imposer des sanctions au Maroc pour donner une impulsion aux efforts internationaux tendant à assurer un règlement pacifique, juste et durable du conflit à travers l’autodétermination du peuple sahraoui », a estimé l’ambassadeur sahraoui.
Il a en outre dénoncé « les violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les civils sahraouis dans les villes occupées du Sahara occidental », rappelant que de telles violations ont été documentés par les grandes organisations internationales des droits de l’homme comme Human Rights Watch, Amnesty International, Front Line, entre autres.Revenant sur le processus de négociations entre le Polisario et le Maroc, M. Ubbi a estimé que « le Maroc sera un jour contraint à reconnaître l’existence de la République, sahraouie, ajoutant que « les concessions faites par les Sahraouis dans le Plan de règlement approuvé en 1991 par l’Organisation des Nations Unies, reflètent « une réelle volonté de résoudre le conflit par des moyens pacifiques ».
Le diplomate sahraoui a enfin souligné que le peuple sahraoui n’a aucun problème avec le peuple marocain, « mais avec les visées expansionnistes du gouvernement marocain », ajoutant que « l’esprit de bon voisinage, le respect mutuel de la souveraineté prévaudra à la fin. » (SPS) -
Création à Tokyo d’une association japonaise de parlementaires pour l’amitié avec le Sahara occidental
Tokyo, 08/06/2010 (SPS) L’Association parlementaire japonaise pour l’amitié avec le Sahara occidental (APJASO) a été officiellement créé le lundi à Tokyo au siège de la Chambre des représentants dans la capitale japonaise, selon un communiqué de ce groupe, reçu par SPS.
Dans une déclaration sanctionnant sa première réunion, l’association a exigé de l’ONU « la décolonisation du Sahara Occidental à travers l’exercice par son peuple de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance ».
L’ONU qui s’est engagée à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental depuis 20 ans n’ pas toujours pas encore accompli ses promesses », a déploré l’APJASO.Elle a en outre appelé à « la protection des ressources naturelles du Sahara Occidental du pillage systématique et de l’exploitation illégale de la part du Maroc ». (SPS) -
Des observateurs dénoncent le harcèlement par la police marocaine de défenseurs sahraouis des droits de l’homme
El Aaiun (Sahara Occidental), 09/06/2010 (SPS) Des observateurs internationaux ont dénoncé mardi « la persécution et le harcèlement « , par un grand nombre d’agents de police marocaine, pour la plupart en civil, de 9 défenseurs sahraouis des droits humains lors de leur réception à leur retour à El Aaiun d’une visite familiales aux camps de réfugiés sahraouis.
« Les observateurs sont logés dans des maisons privées du peuple sahraoui et tous ces logements sont entourés par la police marocaine, pour entraver et même empêcher le passage des citoyens sahraouis qui cherchent à se rendre dans ces maisons, a indiqué un membre de ces observateurs, Alberto Suárez (Espagne), qui avaient accompagné les activistes sahraouis depuis l’aéroport de Casablanca jusqu’à El Aaiun, la capitale sahraouie occupée.
« La police d’occupation a tenté d’obliger les observateurs étrangers venus d’Espagne, France et la Grande-Bretagne à abandonner les maisons où ils étaient hébergés pour les conduire dans un hôtel, avec beaucoup d’insistance », a-t-il encore précisé.
« Tous les membres de la délégation internationale d’observateurs ont refusé d’aller volontairement à la police qui les avait convoqué à cet effet et de quitter les maisons des Sahraouis où ils sont logés », a-t-il dit. (SPS) -
Investisseur norvégien exclue deux sociétés américaines pour pillage « illégal » du phosphate sahraoui
Oslo, 08/06/2010 (SPS) Un investisseur norvégien, KLP, a exclu de son portefeuille d’investissements des entreprises américaines, FMC Corporation et la PCS, pour leur participation au pillage « illégal » du phosphate au Sahara Occidental occupé par le Maroc, a rapporté lundi un communiqué de l’entreprise.« Selon la doctrine des Nations Unies, cette activité ne serait légale qui si la population autochtone du Sahara occidental en bénéficient et qu’elle donne son consentement explicite », a expliqué KLP, pour qui les autorités marocaines, « qui n’ont aucun titre légal sur le territoire, n’ont jamais apporté la preuve que ces conditions sont remplies », a dit M. Jeanett Bergan, directeur des investissements de KLP, dans ce communiqué.« L’exploitation des ressources naturelles dans les zones occupées et en particulier au Sahara occidental a été déclarée illégale par le premier sous-secrétaire général des Nations unies pour les Affaires juridiques [Hans Corell ] en 2002 », a précisé Jeanett Bergan.Selon M. Corell qui a présenté un rapport pour le Conseil de sécurité de l’ONU, les activités économiques dans les territoires en attendant la décolonisation (comme c’est le cas du Sahara occidental) ne devraient pas avoir de conséquences préjudiciables pour les intérêts des peuples qui y vivent, mais doivent être conçus pour les aider à exercer leur droit à l’autodétermination, a rappelé KLP.Le rapport de Corell a également, précisé que « l’exploitation et le pillage des ressources marines et autres ressources naturelles des territoires coloniaux ou non autonomes par des intérêts économiques étrangers, est en violation des résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations Unies, et sont une menace pour l’intégrité et la prospérité de ces territoires ».En outre, poursuit-il, « la puissance colonisatrice, qui prive les peuples coloniaux des territoires de l’exercice de leurs droits légitimes sur leurs ressources naturelles viole les obligations solennelles qui lui incombent en vertu de la Charte des Nations Unies. »KLP est un « investisseur de premier ordre », qui gère les fonds de pension de 333 municipalités et 2.300 sociétés norvégiennes, parmi lesquels 35 sont des entreprises d’Etat, a déclaré Javier García Lachica, de la section espagnole de l’Observatoir des Ressources naturelles au Sahara occidental (WSRW, selon son sigle en anglais).« Le retrait de l’investisseur norvégien de ces entreprises montre que l’exploitation illégalement des ressources naturelles sahraouies est très coûteuse », a déclaré l’activiste de WSRW, qui espère que « les entreprises espagnoles telles que FMC Foret et Rianxeira quittent elles aussi le Sahara Occidental occupé » (SPS) -
Le président du Timor oriental réitère le soutien de son pays à la juste cause du peuple sahraouis
Dili, 07/06/2010 (SPS) Le président du Timor oriental, José Ramos Horta a réitéré lundi le soutien de son pays à la juste cause du peuple sahraoui, lors de sa réception du nouvel ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD ) auprès du Timor de Lest, Salama Mohamed Badi.
L’audience s’est déroulée après la cérémonie de présentation de l’ambassadeur sahraoui de ses lettres de créances au président timorais, en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RASD auprès du Timor oriental, selon un communiqué de l’ambassade sahraouie à Dili.
Ont pris part à la cérémonie plusieurs personnalités des pays asiatiques et le ministre des Affaires étrangères du Timor oriental, Zakaria Dacosta.
L’occasion a permis au diplomate sahraoui d’informer le président timorais des derniers développements du conflit au Sahara occidental, en particulier le processus de négociations entre le Front Polisario et le Maroc et les graves violations des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Mohamed Salama Badi a également exprimé la volonté du gouvernement sahraoui « de renforcer les relations avec le gouvernement du Timor oriental pour le bien des deux pays et des deux peuples frères ».
Auparavant, Mohamed Salama avait eu un entretien avec le ministre des Affaires étrangères du Timor oriental, Dacosta Zakaria. L’entretien a eu trait aux relations bilatérales et les voies et moyens de les renforcer, rappelle-t-on.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères du Timor oriental a réaffirmé « la position de principe de son pays de soutien à la lutte du peuple sahraoui ». « C’est un combat pour une juste et légitime d’un peuple qui résiste pour le recouvrement de ses droits nationaux ». (SPS) -
Le secrétaire général de l’Elysée, de nouveau attendu à Alger. Paris veut rattraper ses faux pas
Par Karim Aimeur
Ces relations, qui ont enduré deux années de mésententes insurmontables sur le plan diplomatique, se retrouvent aujourd’hui coincées dans une impasse qui ne dit pas son nom et baignent, de ce fait, dans un climat de suspicion général. Ni l’Algérie, ni la France ne veulent assumer unilatéralement les conséquences des désaccords nés depuis au moins l’interpellation, le 14 Août 2008, puis la mise sous contrôle judiciaire, trois jours après, du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni à Paris, présumé impliqué dans l’affaire de l’assassinat de l’opposant algérien, Ali Mecili en 1987, en France. Depuis, la crise s’est installée et c’est la dégradation graduelle et totale des liens entre les deux pays. Des affaires comme, entres autres, celle des moines de Tibherine, la liste des pays à risque, la repentance et la criminalisation du colonialisme français, ont envenimé ces relations, au point où le président français, Nicolas Sarkozy, a téléphoné à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, le priant à participer au 25e sommet France Afrique, tenu les 31 mai et 1er juin derniers à Nice.Contre toute attente, la participation de Bouteflika à ce sommet n’a rien apporté de nouveau et les horizons sont devenus plus brouillés que jamais.
C’est justement pour rattraper le temps perdu que l’Elysée veut déléguer son secrétaire général, Claude Guéant, pour chercher de nouveaux compromis du côté d’Alger et décrisper ce qui pouvait l’être dans les relations entre les deux pays.
Selon une source qui se serait confiée à TSA, Claude Guéant va notamment rencontrer le premier ministre, Ahmed Ouyahia. Un entretien avec le président, Abdelaziz Bouteflika, est également envisagé.
Deuxième visite en quatre mois
La visite du Secrétaire général de l’Elysée en Algérie intervient moins de quatre mois après sa dernière visite, infructueuse faut-il le souligner, dans le pays.
Lors de son premier déplacement à Alger, le 21 février dernier, Claude Guéant n’avait même pas été reçu par le chef de l’Etat. A cette époque, les relations algéro-françaises étaient extrêmement tendues, après les propos tenus par le ministre des Affaires étrangères de la France sur la génération de novembre.
En guise de prouver sa bonne intention, Sarkozy avait envoyé Claude Guéant à Alger et en guise de protestation Bouteflika avait refusé de le recevoir, laissant la tâche à son premier ministre de le faire.Ainsi, le 21 février dernier, Claude Guéant a été destinataire de plusieurs demandes formulées par les Algériens, pour améliorer les relations bilatérales.
Le secrétaire général de l’Elysée avait promis d’apporter des réponses aux demandes des Algériens, qui concernent plusieurs dossiers: le cas du diplomate Hasseni, la liste noire des pays à risque terroriste, l’immigration, la libre circulation des personnes, les investissements, le Sahara occidental.
Le 20 juin prochain, les réponses apportées par Claude Guéant aux demandes algériennes seront déterminantes pour l’avenir immédiat des relations bilatérales.
Mais quel avenir peut-on concevoir, dès lors que le président français lui-même dit ne pas avoir beaucoup d’optimisme et qu’il faut encore du temps pour améliorer ces relations ?
La Tribune des Lecteurs, 9 juin 2010 -
Appel à la jeunesse et aux étudiants du monde
WFDY
mardi 8 juin 2010
La jeunesse a toujours été une force vitale dans le développement des sociétés. Avec sa créativité naturelle, sa volonté de changement, de transformation et sa force, la lutte de la jeunesse pour la liberté, la paix et la transformation sociale, pour le droit à l’éducation, à l’emploi, les droits démocratiques et la paix a toujours eu un rôle important dans la lutte générale pour un monde équitable et pacifique. Le passé le démontre, mais également le présent où des grandes manifestations d’étudiants, de jeunes travailleurs et de jeunes en général sont l’avant-garde de la résistance contre l’exploitation, le retrait des droits, le pillage impérialiste des ressources, le racisme, la discrimination sexuelle, le colonialisme, le fascisme, les interventions militaires et la guerre, et pour la survie de l’être humain. Nous appelons la jeunesse à continuer ces luttes.
Dans le même temps où l’impérialisme domine le monde, dans le cadre de l’une des plus profonde crise structurelle du système capitaliste, la situation de la jeunesse empire. C’est très clair avec le nombre croissant de jeunes sans emploi ou qui travaillent dans des relations de travail précaires tandis que le profit des grands groupes économiques continue d’augmenter. Le nombre de gens qui résistent augmente chaque jour, dans tout les pays, où la jeunesse et le peuple sont victimes de l’impérialisme et résistent avec bravoure, ajouté aux nombreux pays sous sanctions, embargos ou occupation. La crise montre les limites historiques du système et l’énorme potentiel pour des luttes plus fortes contre ce système et pour des changements en faveur de forces progressistes dans le monde. Nous appelons toute la jeunesse à s’aligner dans notre lutte de résistance contre l’exploitation des peuples et de l’environnement, pour la satisfaction réelle des besoins des peuples. Dans des temps où les forces impérialistes augmentent la militarisation du monde, en implémentant davantage de bases militaires, en se concurrençant l’une l’autre pour les marchés et les ressources naturelles, augmentant la puissance de feu des armées et leurs budgets, développant des armes de haute technologie, et dévastant l’environnement et les ressources naturelles, prouvant ainsi le caractère éco–prédateur de l’impérialisme. La terre est devenue un endroit plus dangereux à vivre pour les jeunes. Avec le renforcement des structures impérialistes, comme l’OTAN, l’Union Européenne, l’AFRICOM et d’autres organisations, l’impérialisme est chaque jour plus agressif envers les organisations progressiste, démocratique et communiste, ce qui demande de nous un renforcement de la lutte pour la paix. L’augmentation des offensives militaires et des provocations contre tous les gouvernements et peuples progressistes d’Amérique Latine et des Caraïbes ; la persécution de la jeunesse et du mouvement étudiant en Colombie, ainsi que des forces progressistes, anti-impérialistes et des organisations de jeunes dans les pays d’Europe de l’Est ; l’assimilation du communisme au Nazisme ; les attaques contre le peuple, la jeunesse du Sahara Occidental ; les crimes contre le peuple et la jeunesse de Palestine par l’occupation sioniste israélienne sponsorisée par l’impérialisme ; l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan, la continuation de l’occupation de Chypre ; l’oppression des peuples indigènes, parmi plein d’autres exemples, démontre que la tentative de l’impérialisme de détruire les droits démocratiques n’est pas seulement un événement isolé dans un pays, mais est vraiment un des éléments–clés de la stratégie offensive de l’impérialisme.
La jeunesse lutta, lutte et va continuer de se battre pour un enseignement public, gratuit de qualité et démocratique, pour le droit à l’emploi avec des droits du travail complets, pour les droits démocratiques, pour le droit exclusif à l’accès gratuit à la santé, au sport et à la culture, pour la protection de l’environnement, pour la souveraineté, pour une vie décente, pour l’amitié, la solidarité et la paix entre tous les peuples du monde. Il n’y a aucune campagne impérialiste, aucun livre scolaire non scientifique, aucune industrie de la culture, aucun sentiment nationaliste, aucun préjudice racial, aucun mouvement sécessionniste promu par l’impérialisme, aucun conflit ethnique ou religieux promu par l’impérialisme qui ne pourra empêcher la lutte de la jeunesse et de tous les travailleurs contre l’exploitation de l’homme par l’homme d’avoir lieu et d’être victorieuse.
Le 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants va se dérouler avec devant lui un riche passé d’expérience, en particulier l’expérience du 16ème Festival, qui s’est tenu à Caracas, au Venezuela, en août 2005, dont le succès, et dont le succès représente une grande responsabilité et un grand espoir pour le 17ème Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants, qui aura lieu à Pretoria, en Afrique du Sud, en décembre 2010.
Le 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants déclare et souligne son caractère anti-impérialiste. L’opposition ferme à l’impérialisme était l’élément–clé de la résistance dans les anciens Festivals, avec une contribution importante des pays progressistes et socialistes. La participation massives et internationale de la jeunesse et des étudiants et les caractéristiques politiques et culturelles sont des éléments que nous devons renforcer, à côté de la solidarité avec la résistance de l’Afrique du Sud à n’importe quel type d’intervention impérialiste, construisant un pays multiculturel de paix, souverain et de justice sociale, maintenant que la brave lutte de la jeunesse et du peuple sud-africain a brisé les grilles de l’apartheid.
De plus, organiser le 17ème Festival sur le continent africain est un signe de soutien à la jeunesse africaine, qui se bat si héroïquement contre les nouvelles vagues d’impérialisme que ce soit dans son expression militaire, en implémentant des bases militaires partout sur le continent (particulièrement le dangereux projet américain d’AFRICOM), ou dans son expression politique et économique en essayent de forcer tous les pays de se courber devant les volontés impérialistes, punissant avec des sanctions tout ceux qui refuse d’accepter cette nouvelle sorte d’offensive néo-colonialiste contre leur peuple.
Le Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants est organisé collectivement et représente les millions de jeunes qui luttent pour un futur de paix sans l’impérialisme et ses structures. Son processus démocratique, depuis le premier moment préparatoire jusqu’à la cérémonie de clôture, est unique et doit être préservé et approfondi afin d’être encore plus connecté avec les luttes quotidiennes et concrètes de la jeunesse et des étudiants dans tous les pays du monde.
Nous appelons toute la jeunesse et les étudiants progressistes à se joindre à la lutte pour la paix et contre l’impérialisme, de travailler activement à partir de maintenant à renforcer le 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants dans leur propre pays et de participer au Festival en Afrique du Sud.
Vainquons l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de transformation sociale ! Travaillons à la réussite du 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants en Afrique du Sud, du 13 au 21 décembre 2010.
Source : WFDY -
Les Sahraouis contre l’indépendance?
La preuve? Ils traversent les longues distances désertiques aux parcours minés, pour aller convaincre leurs compatriotes qu’ils ont tort de réclamer la liberté et que leur intifada est contre-productive et mène à l’impasse. A écouter Ould Souilem, personnage sahraoui devenu célèbre depuis qu’il a tourné casaque et troqué la rudesse de la Hamada contre les conforts du Palais, la marge de manœuvres du Frente POLISARIO se réduirait telle une peau de chagrin. Le projet libérateur du Front ne trouverait plus d’écho chez les populations sahraouies. Son rôle viserait seulement à habiller de légitimité les thèses algériennes, explique-t-il. Des propos en appui à la propagande du makhzen qui nous raconte quotidiennement les évasions massives des Sahraouis des camps de refugiés près de Tindouf. Des évasions merveilleuses dignes d’être entendues de la bouche de la belle Shéhérazade elle-même. Des histoires à dormir debout qui vous vident sans frais, sans coup férir, toute la Hamada en un clin d’œil. Comme seuls les génies des mille et une nuits peuvent le faire! Les Marocains ont découvert l’astuce: ils inversent les rôles et, tout d’un coup, contrairement à 1975, les Sahraouis se mettent à fuir non plus les forces armées royales et leurs bombardements meurtriers, mais le mouvement qui a pris les armes pour libérer le pays conformément à leurs aspirations. Dans leur évolution, les Sahraouis auraient-ils enfin assimilé les bienfaits de la colonisation? Car la propagande du Maroc et de ses relais est claire. Les Sahraouis tiennent à vivre l’occupation et le manifestent bruyamment dans les camps de Tindouf, nous assure Rabat. La preuve? Ils traversent les longues distances désertiques aux parcours minés, pour aller convaincre leurs compatriotes qu’ils ont tort de réclamer la liberté et que leur intifada est contre-productive et mène à l’impasse. Il n y a qu’à voir le conflit israélo-palestinien pour s’en rendre compte, pour comprendre. L’ONU, la légalité, les valeurs, l’Occident, les droits de l’homme? Rabat sera condamné autant que Tel-Aviv, d’autant qu’entre les droits de l’homme et un plat de poissons, l’Europe a jugé que se remplir le ventre était plus intéressant. Et c’est là, la raison qui fait que le Maroc se complaît à refuser la visite d’une délégation parlementaire européenne au Sahara occidental. Rabat a peur qu’on se rende compte que les consultations légales sur l’accord de pêche n’ont jamais eu lieu avec les populations sahraouies. Le Jeune Indépendant, 07.06.10 -
Sidi Ifni: Sons d’une rébellion
Auteur et réalisateur français d’origine marocaine, Mehdi Ahoudig signe pour Arteradio un passionnant documentaire sonore sur la révolte de Sidi Ifni. Juin 2008: le petit port de Sidi Ifni se réveille en état de siège. Des citoyens sont frappés, des portes de domiciles enfoncées, des étudiants emprisonnés. Durant l’hiver 2009, le procès de ces derniers incite Mehdi Ahoudig à enquêter sur cette « révolte emblématique des mutations en cours au Maghreb ». Réalisateur de bandes-son et auteur de documentaires radio (Ma cité va parler, 2007), ce Parisien de 41 ans, attaché à cette « ville de cœur, cette belle endormie », recueille les témoignages dans les maisons, fait le guet à la sortie de prison, déjoue les intimidations et esquisse le portrait d’une génération. Il tend son micro aux complaintes des habitants comme au ressac infini des vagues. « Je me suis rendu compte de la spécificité de Sidi Ifni, son atmosphère calme, désuète, et les rares traces d’une splendeur passée qui contrastent avec ce présent de ville délaissée et révoltée. En plus de revenir sur les évènements de juin 2008, j’ai voulu cerner en sons, son identité ». Documentaire sonore de 42 minutes, Ifni, la révolte est à écouter sur le site Arteradio.com.
TelQuel, 05/06/10
Photo . Tel Quel