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  • La RASD présente à la fête en Afrique

    Les officiels marocains préfèrent poursuivre leurs attaques anti-algériennes, quitte à chevaucher de nouveau la rosse, comme ce fut le cas hier, du temps de feu Hassan II, avec Layada, avant que la tentative ne connaisse, grâce à Dieu, l’échec.
    M. Z. ( mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Le président de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), M. Mohamed Abdelaziz, assistait hier en tant qu’invité d’honneur à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football, au stade Soccer City de Johannesbourg, en Afrique du Sud. Etat en exil reconnu par quelque 80 pays, la RASD mène, sous la bannière du Front Polisario, une lutte pour l’indépendance depuis 1973. D’abord, contre l’Espagne, puis contre l’invasion militaire de ses voisins mauritaniens et marocains, avant que Nouakchott ne se retire laissant la poursuite de l’entreprise coloniale au seul Maroc. Un royaume qui, contrairement à la RASD, déserte les manifestations africaines, bien sûr celles qui sont authentiquement africaines, pas celles qui se tiennent dans l’esprit de la récente rencontre de Nice. Car il est clair que dans un tel cas, la RASD ne se ferait jamais inviter. Dans leur nostalgie, ses organisateurs glorifient la colonisation et couvent l’ancien tutorat et toutes ses violations, comme font les Etat-Unis d’Amérique pour leur protégé Israël. Abdelaziz et les hauts fonctionnaires de la RASD qui l’accompagnent, dont Mohamed Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères, constitueront sans doute un renfort de qualité pour les supporters des Fennecs. Pour une fois, beaucoup de Marocains l’approuveront et l’imiteront si l’on en croit les échos en provenance du Maroc où, dit-on, les foyers sont globalement acquis aux Verts. Un Mondial où, semble-t-il, seuls les officiels n’enterrent pas la hâche de guerre. Les officiels marocains préfèrent poursuivre leurs attaques anti-algériennes, quitte à chevaucher de nouveau la rosse, comme ce fut le cas hier, du temps de feu Hassan II, avec Layada, avant que la tentative ne connaisse, grâce à Dieu, l’échec. L’invitation de la RASD à l’ouverture du Mondial n’est qu’un juste retour des choses quand on sait que les Sahraouis sont membres fondateurs de l’UA et qu’en son temps, le Polisario appuya du mieux qu’il pouvait la lutte de libération de l’Afrique du Sud. Une époque où Rabat s’équipait militairement auprès du régime de l’apartheid comme le prouve l’armement saisi par l’ALPS (Armée de libération populaire sahraouie) sur les FAR (Forces armées royales) à l’occasion des mémorables tannées des années 1980.
    Le Jeune Indépendant, 12/6/2010
  • Une visite aux camps de réfugiés sahraouis

    Du 4 au 16 mai 2010, à titre individuel, Henri, Claude et Nelly, se sont joints à une mission de l’association Enfants Réfugiés du Monde, dans les campements sahraouis.
    Leurs buts étaient de faire le point sur les actions antérieures, et d’être attentifs aux doléances exprimées. Ils étaient porteurs d’un chèque de la Fédé 44 de 2.500€.
    L’HISTOIRE
    Le Sahara occidental, terre des Saharaouis, a été une colonie espagnole jusqu’en 1976. Lors du départ des espagnols, le Maroc et la Mauritanie se sont partagés ce pays. Les Sahraouis se sont rebellés et ont revendiqué leur indépendance. La guerre a éclaté.
       Une partie des Sahraouis, surtout des femmes et des enfants, ont fuit vers l’Algérie (60.000 personnes, répartis en 4 camps). Ils sont aujourd’hui 150.000.
     LA VIE DANS LE DESERT… ET NOTRE AIDE.
    La vie dans le desert est difficile. Tout y est problème. Le quotidien dépend de pays amis: Espagne, Cuba, Algérie, d’ONG et d’associations.
    Le Secours Populaire est de celles-là: envoi de machines à coudre, de laine et de tissu pour un atelier d’artisanat, achat de matériel médical pour l’école d’infirmières (500€ ont été versé pour l’achat de stétoscopes et de brassards ).
      
    Le voyage de nos 3 amis a permis de constater que les dons étaient utilisés à bon escient, et que nos actions futures correspondent à une attente exprimée.
    Malgré toutes les difficultés auxquelles il est confronté, le peuple Sahraoui essaie de vivre aussi normalement que possible, assurant par lui-même tout ce qu’il peut, mais l’aide extérieure lui est vitale, qu’elle soit matérielle mais surtout morale.
    Ali leur a demandé de transmettre ce message:  » dîtes autour de vous que c’est surtout de liberté dont on a besoin. »
     
     
     
     
     
  • Conférence sur la coopération au développement avec le peuple sahraoui à l’Université de Séville

    Séville (Espagne), 10/06/2010 (SPS) Une Conférence sur la coopération au développement avec le peuple sahraoui sera organisée vendredi à l’Université de Séville sous l’égide du Bureau de la Coopération au Développement de l’Université, a annoncé jeudi l’Association des Amis du peuple sahraoui de Séville.
    Cet acte est destiné à promouvoir les projets de coopération au développement dans le milieu universitaire, tout en favorisant la connaissance historique du conflit Sahara occidental, ont indiqué les organisateurs.
    La Journée comptera avec la participation de la représentation sahraouie en Andalousie, conduite par M. Abidin Buchraya, le recteur de l’Université de Tifariti, Bulahi Habib, le directeur de l’Office de Coopération au Développement de l’Université de Séville, Francisco Medina Díaz, des représentants de l’Association d’amitié avec le peuple sahraoui de Séville et d’autres organisations qui travaillent avec le Sahara occidental, a-t-on indiqué de même source. (SPS)
  • L’initiative du Colonel Terhzaz commence à donner ses fruits

    Le Soir Echos :

    Sahara : Les familles des martyrs invitées au dialogue

    Une première rencontre, le 8 juin, entre les représentants des familles et la Fondation Mohammed VI des œuvres sociales des FAR.

    Les familles des martyrs, disparus et détenus de guerre du Sahara voient pointer une solution à leur situation. La fondation Mohammed VI pour les œuvres sociales des FAR a décidé d’ouvrir le dialogue avec leurs représentants. Une réunion, «la première du genre», précise Mouad Kobais, SG, de l’Association de ces familles (ANFMDPSM), s’est tenue le 8 juin au siège de la wilaya de Rabat. «Nos vis-à-vis nous ont promis d’examiner l’ensemble de nos revendications. En attendant, nous avons décidé de suspendre toutes nos actions de protestations», précise notre source. L’association avait tenté, le 7 juin, d’organiser une marche vers le palais royal. Cette  marche devait prendre le départ devant le siège de la Fondation, «mais, elle a été interdite par les forces de l’ordre», affirme notre interlocuteur. Les dizaines de familles qui devaient marcher vers le palais ont décidé finalement d’observer un sit-in de plusieurs heures devant la Fondation. Outre des indemnisations que l’Etat est appelé à verser aux familles, l’Association revendique également la levée de la limite d’âge (fixée à 30 ans pour les hommes et 27 pour les femmes) pour bénéficier du statut des «pupilles de la nation». «Nous exigeons au moins que la couverture médicale soit maintenue à vie pour les concernés», précise le SG de l’Association. Le responsable associatif propose également des solutions alternatives, des agréments de transport, des licences de petite pêche à accorder en association à plusieurs personnes concernées. Selon des chiffres officiels, il existe quelque 30.000 familles des martyrs, 2.400 familles de détenues de guerre et quelque 700 familles de disparus lors du conflit armé du Sahara qui a pris fin au début des années 90.

    Source : Le Soir-Echo, 11/6/2010


     

  • Les amis de Mohamed VI manquent de dentistes

    En « visite privé » au Maroc depuis avant-hier – De quoi souffre donc Gbagbo?
    Et de deux. Laurent Gbagbo s’est envolé depuis avant-hier pour le Maroc. Soit pour la seconde fois en un an, sa première visite dans ce pays ayant eu lieu le 11 août 2009. Selon le communiqué de presse rendu public par le service de communication de la Présidence de la République, la visite du chef de l’Etat au pays de Mohamed V est à caractère privé et durera cinq bons jours.
    Encore un séjour au Maroc ! pourrait-on s’exclamer. Avec la question évidente qu’un tel déplacement ne manquera pas de susciter et que le communiqué de presse des services de la présidence a volontairement omise : quelle est donc l’objet de cette visite ? La réponse pourrait cependant en être simple, pour peu qu’on se souvienne de celle que Gbagbo lui-même avait donné lors de son premier déplacement au royaume chérifien. Aux journalistes qui l’avaient interrogé à son retour, l’ancien opposant avait alors déclaré ceci : «Je ne suis pas allé me reposer au Maroc. Avant de partir, j`ai appelé le Premier Ministre, les officiers, comme je le fais d`habitude. Et je leur ai dit que je m`absente pour 10 jours au Maroc parce que mon dentiste m`a dit que j`avais un problème sur la dent et qu`il savait ce qu`il fallait faire, mais qu`il n`avait pas le matériel adéquat ici. Un cabinet ami au Maroc pouvait le faire. Il fallait donc qu`on y aille. C`est tout. Il n`y a rien d`autre. Il n`y a rien à cacher dans cette maison».
    Le numéro un ivoirien répétera-t-il les mêmes propos lors de sa descente d’avion à l’aéroport d’Abidjan dans cinq jours ? Tout porte à le croire. Les circonstances de cet autre déplacement au royaume chérifien étant quasiment les mêmes que la dernière fois. Qu’arrive-t-il donc à notre cher Président pour qu’il tourne le dos au système sanitaire de son pays pour accourir chez les autres chaque fois qu’un petit malaise (dentaire) se signale chez lui ? Pourquoi devrait-il tourmenter les Ivoiriens en affichant ce mépris royal pour notre médecine ? Pourquoi surtout devrait-on assister impuissant à la dilapidation de deniers publics par celui qui est censé, par sa politique, renflouer les caisses de l’Etat ? Parce que, et nous l’apprenons à nos dépens, c’est un avion qui a été loué, un personnel pléthorique qui l’y accompagne avec tout ce que cela comporte comme insouciance dépensière. Quand donc va cesser les ravages budgétaires essuyés par notre pays, à cause de cette dent ?
    Au moment où tous les clignotants sont au rouge du fait de la crise qui secoue le pays, le candidat de la minorité présidentielle se rend au Maroc juste pour soigner sa dent. Gbagbo met donc en veilleuse le processus de sortie de crise, faisant mentir son Premier ministre qui avait annoncé récemment un coup d’accélérateur au processus électoral, Gbagbo, Bédié, ADO et lui-même Soro devant se rencontrer cette semaine. Naturellement, il faudra faire le deuil de ce conclave des quatre. D’autant plus que Gbagbo qui est l’un des pions majeurs de cette rencontre va regagner Abidjan le 14 juin prochain. Soit le lundi prochain. L’ancien secrétaire général et président du FPI tient tellement à se dent qu’il va au Maroc au moment où une grave crise mine son parti, avec les coups de sang de Mamadou Koulibaly et la réplique de Affi N’Guessan. Et une autre réaction plus que sévère du même Koulibaly qui n’a pas manqué de donner des leçons de démocratie au président de son parti. C’est cette crise au sommet qui a nécessité, hier un ‘’secrétariat exécutif extraordinaire pour laver le linge sale’’ en famille, selon l’expression du porte-voix du régime. Aller soigner sa dent au moment où son parti se déchire? Il faut vraiment que cette dent lui fasse vraiment mal. Il faut rappeler que lors de son précédent voyage dans ce pays du Maghreb, Gbagbo avait a été accueilli par l`Ambassadeur de la Côte d`ivoire à Rabat, M. Charles Atchimon Aké et le Gouverneur de la Province de Nouaceur, M. Mohamed El Hafi, avant de passer en revue un détachement de la première base navale de la marine royale qui rendait les honneurs.
    Yves-M. ABIET
    Source : Abidjan.net
  • Sahara Occidental: Appelant à la protection des citoyens contre la répression marocaine – Le Conseil consultatif sahraoui interpelle l’ONU

    Par Amar Rafa
    Des détenus politiques sahraouis qui croupissent dans les geôles marocaines, notamment à El Ayoun, dans les territoires occupés, font l’objet quotidiennement de tortures et de harcèlements dans leurs cellules, selon les informations en provenance du Sahara occidental.  
    Ainsi, l’agence de presse sahraouie (SPS) rapporte que le détenu politique Enajem Bouba a été torturé, dimanche dernier, dans sa cellule à la prison d’Ait Melloul au Maroc, où il est incarcéré suite à sa participation aux manifestations pacifiques réclamant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce cas n’est pas isolé. A en croire la source, ils sont légion, poussant les détenus sahraouis à entamer une grève de la faim pour réclamer leurs droits légitimes, exhortant les organismes internationaux à intervenir pour sauver les vies des détenus sahraouis.
    C’est dans ce contexte que le Conseil consultatif sahraoui (CCS) a appelé dimanche dernier l’organisation des Nations unies à assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental et la protection des citoyens sahraouis contre la répression marocaine, à l’issue d’une session ordinaire tenue le même jour à Aousserd (camp de réfugiés sahraouis). Dans une lettre adresse au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, le CCS a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités historiques et juridiques dans le parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique, «avertissant contre toute déviation de la Minurso de son rôle pour lequel elle a été mise en place en 1991, à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental».
    Le CCS lance un appel pressant à l’ONU et aux pays membres du Conseil de sécurité à exercer «toutes les pressions nécessaires contre le gouvernement marocain pour l’amener à se conformer à la légalité internationale, afin de sauver le processus de paix au Sahara occidental» et permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Dans ce contexte, il a appelé à la reprise des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc sous l’égide de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, exigé la création d’un mécanisme onusien chargé de surveiller et de protéger les droits de l’Homme au Sahara occidental, l’arrêt du pillage illicite des ressources naturelles sahraouies, la libération immédiate et sans condition des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines et la divulgation du sort de plus de 500 disparus et de 151 prisonniers de guerre sahraouis aux mains du Maroc depuis le début de l’occupation du Sahara occidental.
    Le CCS a critiqué la position de la France qui s’est opposée récemment au Conseil de sécurité à l’élargissement à la protection des droits de l’Homme des prérogatives de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental. L’Espagne est appelée en sa qualité d’autorité administrative du Sahara occidental à assumer ses responsabilités historiques, juridiques et morales envers le peuple sahraoui et à jouer un rôle «plus actif» dans la décolonisation du Sahara occidental.
    La Tribune, 9/6/2010
  • Alger, la Mecque des révolutionnaires des années 60-70

    Djelloul Malaika. Chargé des mouvements de libération dans les années 1960 et 1970 : « Mandela, Zuma, Cabral… mes amis, mes frères de combat ! »
    Témoin privilégié de ce qu’était « la Mecque des révolutionnaires », Djelloul Malaïka nous replonge dans l’atmosphère d’Alger de l’époque, capitale des exilés politiques et des combattants pour la liberté.
    Par Adlène Meddi
    Quelque chose dans ses yeux gris-bleu brille toujours. Du haut de ses 83 ans, âge qu’il déclare avec une malice de vieux routier, l’homme dans sa villa à Bologhine sur la côte ouest d’Alger parle avec un calme déroutant. Pourtant, c’est une vraie légende. Djelloul Malaïka est l’ancien responsable au sein du FLN des mouvements de libération accrédités en Algérie dans les années 1960 et 1970. Il n’aime pas trop évoquer ses « missions secrètes » d’acheminement d’armes en Amérique latine et en Afrique pour soutenir les mouvements de libération. Juste une phrase : « On a réalisé des coups spectaculaires. » Il se veut modeste. Il préfère juste montrer sa dernière distinction, en juin 2009 : la médaille de Grand officier de l’Ordre de la Liberté de la République du Portugal pour son soutien et sa solidarité avec le Mouvement de libération du Portugal.
    Comment s’est-il retrouvé, lui un ancien de l’ALN, qui sera plus tard vice-président de l’APN entre 1977 et 1992, à ce poste ? « J’étais de l’ALN, je ressentais le malheur des pays africains comme étant le nôtre, nous étions victimes du même système abjecte : le colonialisme. Il y avait une fraternité naturelle contre le colonialisme ! »
    Le passeport algérien de Zuma
    « Après le déclenchement de la Révolution algérienne, tous les peuples opprimés à travers le monde et particulièrement en Afrique ont été largement enthousiasmés par l’évolution de la guerre de Libération. Alger a ensuite ouvert ses portes pour recevoir les combattants africains, leur offrant une tribune, une formation politique, militaire et universitaire. Mais cela a commencé avant l’Indépendance : des militants de l’ANC, dont Nelson Mandela, du MPLA angolais, le PAIGC de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, dont le grand leader était Amilcar Cabral, le Swapo de l’actuel Namibie, etc., sont venus à la frontière marocaine pour suivre une formation militaire.
    Mandela, par exemple, est resté plusieurs jours avec les officiers de l’armée des frontières dans une ferme au Maroc, cédée par El Hadj Mustapha Bouabdallah (père de Wahid Bouabdallah, PDG d’Air-Algérie), transformée en caserne modèle. Par la suite, Olivier Tambo, qui deviendra le président de l’ANC jusqu’en 1991, venait fréquemment à Alger. L’Algérie a ouvert à l’ANC un bureau d’information dans un grand appartement à la rue Larbi Ben M’hidi, non loin de la place de l’Emir Abdelkader. Ce bureau était représenté par de grandes personnalités de la lutte contre l’apartheid comme Robert Reisha ou le responsable des relations extérieures de l’ANC, Johnny Makatini, entre autres.
    A partir d’Alger, ils informaient l’opinion internationale sur les horreurs de l’apartheid et expliquaient les raisons de leurs justes luttes. Même l’actuel président Zuma répète toujours son attachement à Algérie. Il n’a jamais oublié qu’il voyageait avec un passeport algérien ! C’était courageux de la part de l’Algérie de donner un passeport d’un pays souverain à des militants étrangers qui étaient qualifiés par leurs ennemis de ‘‘hors-la-loi’’ ! D’ailleurs, c’est l’Algérie qui a remporté une magnifique victoire contre le régime de l’apartheid lorsque, présidente de l’Assemblée générale de l’ONU en 1974, représentée par le ministre des AE de l’époque, Abdelaziz Bouteflika, elle a réussi à exclure l’Afrique du Sud des travaux de l’AG onusienne !
    Sur le plan militaire aussi, l’Algérie a joué un rôle important : plusieurs militants venaient secrètement en Algérie pour s’entraîner et rentrer en Afrique du Sud pour mener des opérations militaires d’envergure. Et quand Mandela a été libéré en 1990, j’ai été pris d’une joie immense ! Un bonheur ! Je l’avais rencontré quand il était venu à Alger en mai de la même année. » On se souvient de ces moments de retrouvailles entre Mandela et l’Algérie. Le héros sud-africain avait déclaré : « Je suis Algérien, je suis Arabe, je suis musulman ! », avant de demander des nouvelles de Ben Bella, celles des personnes qu’il avait connues au sein de l’ALN et du GPRA et dont il avait gardé les noms en mémoire après 26 ans de captivité, à savoir le « docteur Mostefaï » (Chawki) et « Djamel » (Cherif Belkacem). Il n’avait cessé aussi de rappeler qu’il a été « le premier Sud-Africain à avoir été entraîné aux armes en Algérie. Quand je suis rentré dans mon pays pour affronter l’apartheid, ajoute-t-il, je me suis senti plus fort ».
    Pèlerinage à Alger
    « A l’époque, l’ambiance était empreinte d’une profonde fraternité, c’était de vrais compagnons de lutte, comme des compatriotes, des frères. Lors d’une conférence de presse de Amilcar Cabral à la villa Boumaâraf, à Ghermoul, à Alger, siège des mouvements de libération en Algérie, il répondait à la question d’un journaliste américain sur l’engagement et l’aide de l’Algérie en ces termes : ‘‘Prenez un stylo et prenez note : les musulmans vont en pèlerinage à la Mecque, les chrétiens au Vatican et les mouvements de libération nationale à Alger !’’ J’étais à côté de lui. C’est un souvenir qui restera à jamais dans mon esprit. Après l’indépendance du Mozambique, le président Samora Machel – qui a suivi sa formation militaire à Cherchell et Bouguerra – a fait venir ses instructeurs algériens dans son pays et les a présentés à son peuple : ‘‘Voilà les hommes qui ont formé l’ensemble de nos militants !’’ »
    Allô Lisbonne, ici Alger
    Malaïka parle aussi du soutien de l’Algérie au MPLA angolais et aux mouvements en Guinée Bissau contre le colonialisme portugais. « D’ailleurs, au lendemain de l’Indépendance, l’Algérie a refusé d’établir des relations diplomatiques avec le Portugal du dictateur António de Oliveira Salazar et a offert l’asile politique aux militants politiques qui combattaient la dictature dans un local rue Aubert, à Alger. Tous les jours, ces militants s’adressaient d’Alger par la radio au peuple portugais expliquant que les militants africains n’étaient pas seulement contre le colonialisme, mais aussi contre les dictatures ! L’Algérie ne soutenait pas que les mouvements africains, nous aidions les combattants de la liberté partout, sans distinction, dans leurs luttes contre l’injustice. »
    Qu’en reste-t-il ?
    « Une position algérienne d’amitié avec tous nos frères africains. Ces liens très forts sont restés. Tous ces pays heureusement indépendants aujourd’hui entretiennent de très bonnes relations avec l’Algérie, mais malheureusement il reste sur le continent un pays colonisé : le Sahara occidental. D’ailleurs, tous nos frères africains ont tout de suite compris et soutenu le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique. Parce que en Afrique, nous sommes conscients que ce peuple lutte contre un colonialisme, le colonialisme marocain. Ce sentiment de soutien, de solidarité, c’est quelque chose qui est resté. »
    El Watan, 11/5/2010
  • Sahara occidental: des députés autrichiens plaident pour l’accélération du processus de décolonisation

    VIENNE – Des députés autrichiens ont appelé à l’accélération du processus de décolonisation au Sahara occidental soulignant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué jeudi l’Agence de presse sahraouie. Les députés autrichiens ont appelé, par la voix de Petra Bayer, porte-parole du parti socialiste d’Autriche et membre de la commission des droits de l’homme au Parlement autrichien, le gouvernement de leur pays à tenir compte des principes du Droit international et de la charte des Nations unies concernant la question du Sahara occidental, plaidant pour l’élargissement du mandat de la mission de la Minurso pour englober le contrôle et la protection des droits de l’homme dans les régions occupées du Sahara occidental. (APS)
  • Un parti espagnol s’élève contre la vente d’armes de l’UE au Maroc

    Bruxelles, 10/06/2010 (SPS) Le député européen, Willy Meyer, Izquierda Unida (IU) a déploré, mercredi devant la Commission européenne (CE) et le Conseil de l’Union européenne, que son pays, l’Espagne, s’adonne à la vente d’armes au Maroc au lieu d’assumer ses responsabilités en tant que puissance de la décolonisation du Sahara occidental, rapporte le quotidien espagnol, ABC. « La vente d’armes à un pays qui exerce une occupation illégale est contraire au Traité international sur le contrôle des armements dans le monde du commerce en cours de négociations », a déclaré l’eurodéputé, qui exprime également la plainte de sept associations de solidarité avec le peuple sahraoui, l’ayant mandaté. Pour M. Meyer, « le Maroc montre chaque jour un manque de respect absolu du droit international, et viole la quatrième Convention de Genève qui oblige à protéger les personnes dans les territoires occupés ». (SPS)

  • Le Président Tunisien BEN ALI fait appel à des Soldats américains qui seront désormais présents sur le sol tunisien : Est-ce la fin du projet d’union du Maghreb Arabe et l’avènement de l’Union du Maghreb non arabe sous contrôle Israélo-Américain ?

    Le Président BEN ALI a récemment demandé aux Etats-Unis à ce qu’il y’ait désormais la présence permanente de soldats américains des États-Unis sur le sol tunisien ! Le Président BEN ALI voudrait que ces soldats des Etats-Unis qui font partie du Commandement de l’AFRICOM soient placés le long des frontières tuniso-libyenne ou tuniso-algérienne… Quand on sait que ni l’Algérie, ni la Lybie ne souhaitent à leur frontière la présence des soldats des Etats-Unis appartenant à l’Africom,on comprend que la décision a de quoi irriter de nouveau les voisins de la Tunisie et mettre davantage de discordes sur le projet de l’Union du Maghreb Arabe, idée qui a fait son chemin de puis 1989 mais qui est restée lettre morte à cause du problème du Sahara Occidental qui oppose le Maroc et l’Algérie. La Tunisie de BEN ALI n’a soumis aucune médiation pour trouver une issue à ce litige opposant le Maroc à l’Algérie.
    C’est récemment, que le Général William Ward Commandant de l’Africom, Commandant des Etas-Unis d’Amérique pour l’Afrique, en présence de Gordon Gray, Ambassadeur de Washington à Tunis a rendu visite les 27 et 28 mai à Tunis. L’idée de placer des soldats américains des Etats-Unis appartenant à
    l’Africom le long des frontières ou algériennes ou libyennes avec la Tunisie a été retenue au plus haut niveau avec le Président BEN ALI et son Ministre des affaires étrangères Kamel MORJANE. Déjà, l’Africom est présente en Tunisie mais sa présence est discrète sous forme d’aides humanitaires. Des manœuvres militaires se déroulent chaque année conjointement entre la Tunisie et les forces armées des Etats-Unis en Méditerranée. Cette année ces manœuvres militaires tuniso-américaines se sont déroulées début juin d’une manière toujours discrète en Méditerranée…
    L’Union du Maghreb Arabe a toujours été recherchée par les pays Arabes, notamment par Nasser, depuis plus de cinquantaine d’années dans le but de tendre vers la création d’une Union visant à fédérer les pays Arabes dans l’UNION DU MONDE ARABE. Mais ces tentatives ont été avortées. Elle ont reçu l’opposition des pays occidentaux, notamment l’UNION EUROPÉENNE, les ETATS-UNIS d’AMERIQUE et surtout ISRAEL.
    Quant à Israel, ce pays ne veut pas entendre parler de l’Union du Monde Arabe car il est en guerre avec ces pays Arabes. Israël ne s’oppose pas à l’idée de la création de l’Union du Maghreb englobant la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et Libye. Toutefois, Israël s’oppose catégoriquement à ce que ces cinq pays du Maghreb s’unissent dans le cadre d’une Union du Maghreb Arabe qui rejoindra coûte que coûte l’Union du Monde Arabe !…
    Pour Israël, il faut tout faire pour que les cinq pays du Maghreb doivent s’unir non à travers un Maghreb Arabe mais plutôt à travers une Union du Maghreb non Arabe fédéré dans le cadre de l’Union africaine en coopération étroite avec l’Union Européenne ainsi que les États-unis. Israël considère les cinq pays du Maghreb comme étant des pays non arabes pour les éloigner du conflit israéolo-Arabe ! Israël, aidé par l’Union Européenne et les États-Unis considèrent les populations du Maghreb comme états plutôt des pays Africains et non des pays Arabes, d’où l’idée d’encourager leur intégration dans l’Union Africaine comme étant des Berbères africains ! Et vive l’Union Africaine et à bas l’Union du Monde Arabe : c’est le slogan proclamé actuellement par Israël et qui fait sa route, concrétisé par les puissances occidentales…
    Ce qui est étonnant, c’est qu’actuellement, ce sont les pays occidentaux à savoir les États-unis, l’Union Européenne et Israël qui pressent les cinq pays du Maghreb à s’unir non pas à travers l’Union du Maghreb Arabe fédéré dans la perspective de l’Union du Monde Arabe mais à s’unir à travers l’Union d’un Maghreb Africain et berbère complètement opposé à l’Union du Monde Arabe et sous contrôle des États-unis, afin de les éloigner du conflit israélo-Arabe. Les puissances occidentales à savoir l’Union Européenne et les États-Unis veillent constamment à concrétiser cette Union du Maghreb Africain et Berbère sous contrôle Américain et s’opposent à toute idée d’une Union du Maghreb Arabe rejoignant l’Union du Monde Arabe…
    Aujourd’hui, le Président BEN ALI franchit le pas pour aider les forces armées des États-unis à stationner en permanence sur les frontières tuniso-algériennes ou tuniso-lybiennes, c’est en quelques sortes pour le Président BEN ALI permettre aux États-Unis qui sont le grand allié d’Israël à isoler complètement les pays du Maghreb des autres pays arabes du Machrek et laisser libre cours à Israël, seule puissance du Proche Orient. Pour Israël, ce pays d’une tendance religieuse veut appliquer les préceptes de la THORAH selon la religion juive qui préconise à ISRAËL un ÉTAT d’Israël regroupant dans son sein les cinq pays du Proche Orient pour former avec eux une Union sacrée du Dieu d’ Israël regroupant exclusivement : ISRAËL (comprenant les palestiniens) entouré de Égypte, de La Jordanie jusqu’en Irak, de la Syrie, du Liban, et d’une partie de l’Arabie-Saoudite. C’est cette idée qui fait son chemin actuellement.
    La présence des forces armées des États-Unis le long des frontières tunisiennes, s’inscrivent dans le cadre israélo-américain d’isoler le Maghreb Arabe du Macherek Arabe. Mais, le Président BEN ALI Légitime la présence des forces armées des États-Unis sur le sol tunisien dans le but selon lui, de protéger son régime contre la présence terroriste des islamistes de El Qaaida au Maghreb Islamique (AQMI).
    Quand on sait que l’AQMI est une création typiquement américaine des États-Unis au Maghreb pour légitimer sa présence sur le sol du Maghreb, on comprend très vite que les États-Unis seront désormais présents sur le sol tunisien pour réprimer avec la police tunisienne de BEN ALI toute forme de révolte du Peuple Tunisien et le maintenir pour de longues décennies futures, sous contrôle américain, européen et israélien quitte à sacrifier sa Démocratie, ses libertés fondamentales, ses droits humains les plus élémentaires et son indépendance…C’est ce désire le Président Ben ALi. Déjà, tout l’arsenal policier tunisien du régime de Ben Ali est payé à travers les aides militaires octroyées à BEN ALI par les États-Unis…
    Est-ce la fin de l’Union du Maghreb Arabe ? Est-ce la fin de toute tentative tendant à modifier les statuts de la Ligue Arabe pour aboutir à des statuts donnant naissance à une Organisation fédérative et intégrationniste des États Arabes pour tendre à la naissance de l’Union du Monde Arabe comme l’a faite l’Union Européenne ou tout simplement l’Union Africaine ?
    Pourquoi l’Union du Monde Arabe n’a jamais vu le jour ?
    Abdelkader ELBENZERTI
    Nawaat, 11/5/2010