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  • Le président de la République achève sa visite en Afrique du Sud

    Johannesburg (Afrique du Sud) 13/06/2010 (SPS) Le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz, a achevé samedi une visite de quelques jours en Afrique du Sud , où il a assisté à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde 2010, aux cotés des dizaines de chefs d’Etats, de Gouvernements et des délégations venus des différents continents du monde. Le président de la République s’est réuni samedi au cours d’une cérémonie organisée par l’ambassade en son honneur en présence des représentants du mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui en Afrique du Sud, en plus des avocats, des journalistes sud-africains. A cette occasion le président de l’Association sud africaine d’amitié avec le peuple sahraoui, M. Steve Mkwaki, a exprimé la solidarité et le soutien de la société civile en ‘Afrique du Sud à la lutte du peuple sahraoui, et l’insistance des membres de l’Assemblée à « activer et élargir ce mouvement solidaire en Afrique et dans le monde ». Le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz a salué la position de l’Afrique du sud en faveur de la question du Sahara occidental, estimant que l’organisation de l’Afrique du Sud de la Coupe du Monde, « est une succès pour tous les Africains ». Il a également rappelé les relations historiques entre le Front Polisario, le Congrès national africain (ANC) et le reste des symboles de la résistance en Afrique, appréciant le mouvement de solidarité en Afrique du Sud et dans le monde. Le président de la République a appelé à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, en permettant au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, par la voie d’un référendum d’autodétermination. Il a en outre réitéré son appel à l’ONU pour assumer ses responsabilités dans la protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouie occupés par le Maroc , arrêter le pillage des richesses naturelles sahraouies et démanteler le mur de la honte marocain qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties depuis plus de trois décennies. Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, est arrivé à Johannesburg sur ‘invitation officielle de son homologue sud-africain, Jacob Zuma, pour prendre part à la cérémonie d’ouverture de Coupe du monde de football, qui a eu lieu vendredi dernier au Stade Suksr City à Johannesburg. Il est accompagné d’une importante délégation comprenant, Mohamed Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères, Mohamed Mouloud Mohamed Fadel, secrétaire d’État à la Jeunesse et des Sports, Abdati Breika, Conseiller à la Présidence de la République, et Salha Alabd, Ambassadeur de la RASD en Afrique du Sud. (SPS)
  • Dits et non-dits de l’exercice Flinlock 10 au Sahel

    Il y a une vingtaine de jours, le 23 mai dernier, prenait fin l’exercice stratégique Flintlock 10. Ces manœuvres, qui ont duré trois semaines, du 3 au 23 mai, se sont déroulées dans plusieurs pays de la région du Sahel et du Sahara. Elles ont réuni quelque 1 200 soldats de huit pays africains, de cinq autres européens et des Etats-Unis. Mais au-delà de l’aspect opérationnel militaire, quelle conclusion peut-on tirer de ces manœuvres qui se sont déroulées dans des pays limitrophes de l’Algérie ? Une lecture du théâtre opérationnel et des enjeux sous-jacents peut éclairer certains aspects de Flintlock 10.
    L’exercice stratégique Flintlock 10 (10 pour l’année 2010) n’est pas le premier du genre. Lancé en 2005, Flintlock, qui en anglais signifie littéralement fusil à pierre, est un exercice militaire multinational impulsé par les Etats-Unis et regroupant les pays du Trans Sahara Counterterrorism Partnership (TSCTP), certains pays partenaires européens, le Special Operations Command Africa (SOCAFRICA) rattaché à l’Africom et le Joint Special Operations Task Force – Trans Sahara (JSOTF-TS) du commandement militaire américain.
    Même l’observateur non averti remarquera la prépondérance des Américains dans cette affaire, qui en dit long sur certains tenants et aboutissants relatifs à ce que Washington qualifie de «sécurité nationale américaine» qui est, insistent les officiels du Pentagone et du Département d’Etat, «menacée» à partir de la bande sahélo-saharienne au Sud de l’Algérie.
    Ainsi, Flintlock 10, dont le centre de commandement pour le présent exercice est établi dans la capitale burkinaise, s’est déroulé du 3 au 23 mai au Sénégal, au Mali, en Mauritanie, au Tchad, au Nigeria et au Maroc.
    Huit pays africains (Burkina Faso, Mali, Maroc, Mauritanie, Nigeria, Sénégal, Tchad et Tunisie) et cinq pays d’Europe (Belgique, Espagne, France, Pays-Bas, Royaume-Uni) ont pris part à l’opération dont le commandement est assuré par les Etats-Unis et le Burkina. Sur le terrain, environ 1 200 soldats ont participé à l’exercice, dont 600 des forces spéciales américaines, plus de 400 Africains et 150 Européens.
    Ces opérations se sont déroulées en grande partie dans la zone sahélo-saharienne, investie depuis quelques années par le GSPC qui y pratique des prises d’otages occidentaux et s’adonne à de nombreux trafics (êtres humains, drogue, cigarettes…).
    Une stratégie impériale américaine
    Selon le site du Commandement américain unifié pour l’Afrique (Africom), «Flintlock 10 est un exercice militaire conçu pour développer les capacités des unités militaires et des états-majors des nations africaines, européennes et américaines». Il «sera une opportunité supplémentaire pour générer une vision unifiée pour la coopération et la stabilité dans la région transsaharienne.» Vision unifiée dans la terminologie américaine ne peut pas sortir de la logique globalisante et impériale que Washington a du monde et de sa place dans ce monde. Ainsi, sous-entendu «vision unifiée», selon le prisme américain !
    Toujours selon le site d’Africom, «cet exercice cherche à renforcer l’interopérabilité militaire comme fondement pour la sécurité et la stabilité régionale». Dans ce cas de figure, l’interopérabilité s’effectue sous la supervision de l’armée américaine, donc la marge de manœuvre des pays africains et même européens se trouve réduite de facto.
    Cet exercice «facilitera la coopération régionale en matière de sécurité et de lutte contre les organisations terroristes», a déclaré le commandant adjoint des activités civilo-militaires d’Africom, Anthony Holmes. «Il s’agit de poursuivre la mise en œuvre d’une véritable vision stratégique pour les pays de la zone sahélo-saharienne avec tous les voisins les plus proches, afin de parvenir à l’éradication du terrorisme et de la criminalité transfrontalière sous toutes ses formes», a estimé, pour sa part, le ministre burkinais de la Défense, Yéro Boly, dont le pays a coordonné avec les Etats-Unis le commandement de Flintlock 10.
    C’est donc un agenda stratégique américain qui est proposé sous la dénomination de Flintlock. La menace est identifiée par les Américains. «Al-Qaïda est la menace la plus grave dans le Sahara», a déclaré le colonel Crytzer, qui s’exprimait depuis la base de l’état-major de Flintlock 10 à Ouagadougou. Loquace, le militaire américain dévoile les axes de la stratégie de son pays dans la région. «En tant que militaire, on joue un petit rôle, le reste des solutions au terrorisme est à la fois politique et économique», a-t-il estimé. «Dans la région, les armées de certains pays manquent d’entraînement, d’autres de matériels», a ajouté le colonel Crytzer après avoir écouté des officiers de pays africains participant à l’exercice évoquer leurs difficultés. «Nous avons constaté la volonté des pays de la zone sahélo-saharienne de combattre le terrorisme», s’est-il félicité.
    Menace identifiée, plan d’action (militaire, politique et économique) conçu et volonté de coopération des pays de la région, autant dire du pain béni pour les officiels à Washington qui semblent garantir ainsi un solide point d’ancrage dans cette région stratégique.
    Les propositions d’Alger
    Mais qu’en est-il de la position de l’Algérie ? Intéressée au plus haut point par les soubresauts de la sous-région, Alger a, depuis longtemps, apporté des réponses aux défis posés au Sahel. D’où sa mise à l’écart de l’exercice Flintlock 10. Le 21 avril dernier, soit une dizaine de jours avant le début des manœuvres Flintlock 10, le comité d’état-major opérationnel a été installé à Tamanrasset, la grande ville de l’extrême Sud algérien. Ce comité regroupe l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger. Le centre opérationnel de Tamanrasset a pour objectif de «coordonner les opérations de lutte contre le terrorisme dans chacun des pays concernés». En proposant une véritable interopérabilité régionale, l’Algérie joue activement le rôle de leader régional dans la lutte antiterroriste.
    Lors de la réunion des chefs des armées de sept pays du Sahel (Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) le 13 avril dernier à Alger, le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a identifié les lacunes de la coopération régionale proposant par là même l’unification des efforts des pays aux prises au fléau du terrorisme.
    «Forts que nous sommes par l’engagement résolu de nos pays et de nos armées dans une véritable œuvre de mise en synergie de nos volontés, de nos expériences respectives et de nos capacités militaires, permettez-moi de dire que le constat est que chacun de nous continue à faire face à ce mal avec ses méthodes et ses moyens propres faute de vision commune de lutte, alors que nous serions, à l’évidence, plus forts si nous le faisons ensemble, sur la base d’une étroite coopération militaire active servant la cause de la paix et de la stabilité, gages de bien-être et de prospérité pour nos peuples, unis par les liens de l’histoire et de la géographie», a relevé Ahmed Gaïd Salah avant de rappeler l’exemple algérien où le terrorisme a été «fortement réduit grâce à l’application déterminée d’une stratégie multidimensionnelle conjuguant une lutte sans merci de l’ANP et des services de sécurité, avec l’appui actif et résolu de notre peuple et, au plus haut niveau politique, par des dispositions favorisant la réconciliation nationale».
    C’est donc une véritable feuille de route que propose l’Algérie à ses partenaires régionaux. De ce fait, Alger apparaît comme une coordinatrice des efforts des pays du Sahel, dans un esprit d’appropriation des initiatives et des moyens selon la philosophie de l’africanité des réponses aux problèmes africains. Une démarche qui ne semble pas être du goût de certaines parties et de leurs relais dans la région.
    Pour les Américains, le Sahel revêt une importance capitale. Cette région est riche en uranium et fait la jonction entre les champs pétrolifères d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest. De plus, elle est devenue le théâtre où activent des groupes terroristes devenus des groupes de criminels organisés spécialisés dans le trafic de drogue (entre l’Amérique latine et l’Europe), le trafic d’armes, les prises d’otages et la traite d’êtres humains. Pour l’Europe, la sous-région est à la fois tout cela mais le plus important est qu’elle se trouve à ses portes.
    Pour l’Algérie, par contre, le Sahel est son extension naturelle vers le Sud, sa porte vers l’Afrique et son espace vital au sens géopolitique du terme. Un espace où se jouent à la fois sa sécurité et celle de ses voisins. La stratégie que propose Alger n’est pas un outil de puissance qui reflète une volonté d’impérialisme. C’est une stratégie multidimensionnelle qui conjugue la lutte militaire au développement économique et à la stabilité politique, une expérience vécue par l’Algérie, qui veut la partager avec ses voisins. Chose
    que Washington, Paris et Rabat n’ont pas compris.
    M’hamed Khodja
  • N’autre vision : La libre expression du… gourdin

    A écouter les mensonges du Makhzen, les populations sous occupation vivraient le paradis depuis qu’elles ont la chance d’être soumises par le Maroc.
    M. Z. ( mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Les forces de l’ordre de l’occupant marocain continuent de sévir contre les populations civiles sahraouies, sans tenir compte de la volonté européenne, exprimée à la rencontre UE – Maroc de Grenade, de voir Rabat s’améliorer sur les droits humains. Des droits régulièrement violés dans les territoires occupés du Sahara occidental, où se poursuit une intifadha déclenchée en mai 2005. El-Aaiun, la capitale du Sahara Occidental, est l’une des villes sahraouies où s’exprime le plus la repression marocaine. Pas plus tard que jeudi dernier, les forces d’occupation ont violemment réprimé une manifestation tout à fait pacifique et sans coloration politique. Les manifestants, tous des chômeurs sahraouis, revendiquaient du travail, privilège qui profite globalement aux colons ramenés du royaume, au détriment des autochtones. La charge brutale des forces d’occupation a fait sept blessés parmi les manifestants, rapporte l’agence sahraouie de presse. En plus de l’usage abusif des gourdins et des obscénités humiliantes, les chômeurs sahraouis ont été délestés de leurs téléphones portables et autres appareils photographiques. Les Sahraouis n’auraient-ils donc pas le droit de prétendre à un emploi et de vivre dans la dignité ? A écouter les mensonges du Makhzen, les populations sous occupation vivraient le paradis depuis qu’elles ont la chance d’être soumises par le Maroc, le seul pays du monde arabo-musulman à avoir su accéder au club fermé des colonisateurs, réservé jusqu’alors aux seuls Occidentaux, outre le «peuple élu», son modèle. Ainsi, pour Rabat, le Sahara occidental c’est sa «terre promise» mais, contrairement à l’Etat hébreux qui se montre prêt à abandonner la Cisjordanie et la bande de Gaza aux Palestiniens, le Maroc se montre plus cupide et ne veut accorder pour sa part qu’une «large autonomie» aux Sahraouis. Sans même préciser si, à part d’être large, cette autonomie sera longue ou courte, alors que James Baker lui prévoyait une durée de vie de cinq ans environ. Alors qu’on ne sait toujours pas le temps que nécessite l’incubation de l’esprit républicain. Cet esprit qui nous est aussi cher ici qu’aux Marocains de la trempe de la grande Nadia Yacine. 
  • une caravane de solidarité avec le peuple sahraoui s’ébranle de Tébessa

    TEBESSA– Une caravane de solidarité avec le peuple sahraoui, initiée par le bureau local de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA) de Tébessa, s’est ébranlée, dimanche, en direction du Sahara Occidental. Le coup d’envoi de la caravane a été donné par le wali, en présence du président de l’Assemblée populaire de la wilaya et des cadres locaux. Décorée de posters du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de drapeaux algériens et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et de banderoles rappelant le soutien de la femme algérienne à sa sœur sahraouie, la caravane est composée de deux camions transportant ensemble plus de 40 tonnes de divers produits alimentaires, des couvertures et des matelas. (APS)
  • La participation de la RASD à la Coupe du monde reflète « la place qui lui revient au sein de l’Afrique » (MAE)

    Pretoria (Afrique du Sud), 12,/06/2010 (SPS) Le ministre des affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a déclaré samedi, que la participation de la République arabe sahraouie démocratique à la Coupe du Monde en ‘Afrique du Sud, « témoigne de l’intérêt qu’accorde la République d’Afrique du Sud et les dirigeants africains à la RASD et aussi une expression de solidarité du peuple sud-africain avec la lutte du peuple sahraoui ».
    « Cette visite a permis au chef de l’Etat, Mohamed Abdelaziz de tenir plusieurs réunions et entretiens bilatéraux avec les chefs d’État et de Gouvernement participant à cet événement, notamment avec le président de la République d’Afrique du sud, Jacob Zuma, qui a réitéré la position de soutien indéfectible de son pays à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance », a indiqué Ould Salek.
    Le chef de l’Etat a eu des réunions avec ses homologues du Nigeria, du Ghana, du Mozambique, du Zimbabwe, de la Namibie, du Mexique, du Malawi et du président en exercice de l’Union africaine, a-t-on ajouté.
    Le président de la République s’est entretenu également avec le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, le président du conseil de la nation algérienne, représentant le président algérien, Abdelaziz Bouteflika et le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping.
    Il a également rencontré les anciens présidents africains, particulièrement : du Mozambique Chissano, de la Namibie, Nujoma et de la Zambie, Kawanda.
    Au cours de ses entretiens le président, Mohamed Abdelaziz a discuté avec ses homologues africains les voies et moyens pour renforcer les relations bilatérales entre la RASD et ses partenaires en Afrique.
    Il a en outre informé ses interlocuteurs des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les efforts de l’ONU pour la décolonisation de ce territoire et les violations graves commises par l’Etat marocain contre les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires sous occupation marocaines et au sud du Maroc.
    Le président de la République est accompagne par une importante délégation comprenant Mohamed Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères, Mohamed Mouloud Mohamed Fadel, secrétaire d’État à la Jeunesse et du Sports, Abdati Breika, Conseiller à la Présidence de la République et Salhai Al Abd, Ambassadeur de la RASD en Afrique du Sud (SPS)
  • Des régions espagnoles s’apprêtent à accueillir les enfants sahraouis en vacances d’été

    Madrid 12/06/2010 (SPS) Des milliers de familles espagnoles dans différentes provinces espagnoles se préparent à accueillir des enfants sahraouis, dans le cadre du programme « Vacances en Paix » pour l’année 2010, pour une période de deux mois, selon un communiqué du Comité des familles d’accueil en Espagne. « Les premiers groupes commenceront à arriver en Andalousie, à partir de mardi prochain et continueront pendant une semaine dans cette région, avant l’arrivée des enfants d’autres régions d’Espagne qui se poursuivra jusqu’à la première semaine de juillet », a ajouté la même source. Plus de sept mille enfants sahraouis passeront les vacances d’été auprès de leurs familles d’accueil espagnoles et des associations de solidarité avec le peuple sahraoui. D’autres enfants sahraouis passeront également eurs vacances d’été dans d’autres pays comme l’Italie, les États-Unis, Belgique, France, Allemagne et la Suède. En plus d’un millier d’enfants qui seront repartis début Juillet dans 14 régions côtières en Algérie. D’autre part, plusieurs étudiants sahraouis à l’étranger passeront leurs vacances d’été dans les camps de réfugiés sahraouis aux cotés de leurs familles. (SPS)

  • Le président de la République présente ses condoléances à la famille de Mandela après la disparition de leur arrière petite-fille

    Soweto, Johannesburg (Afrique du Sud) 12/06/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a exprimé samedi , au nom du peuple et du Gouvernement de la République sahraouie ses condoléances à la famille de Mandela après la disparition tragique de leur arrière petite-fille, victime d’un accident de la route mortel, vendredi dernier.
    Dans la maison familiale de Mandela, dans la banlieue célèbre de Soweto, près de la ville sud-africaine de Johannesburg, le président de la République a transmis au symbole de la lutte pour la liberté, Nelson Mandela, et la grande militante, actuelle parlementaire et membre de la direction de l’ANC, Winnie Mandela, les sincères condoléances au nom du peuple sahraoui, exprimant sa solidarité avec la famille de Mandela dans cette grande tragédie.
    Le Président de la République a affirmé que le nom de Mandela et l’Afrique du Sud en général, demeurera éternel dans la mémoire de tous les peuples du monde, qui luttent pour la liberté et la justice, et que cette famille forte saura surmonter ce tragique incident.
    L’arrière petite-fille Mandela, Zenani, a été morte dans un accident de la route, alors qu’elle revenait d’un concert pour le lancement de la Coupe du Monde à Johannesburg tôt vendredi.
    Le Président de la République est arrivé à Johannesburg sur invitation officielle de son homologue sud-africain, Jacob Zuma, pour prendre part à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football 2010, qui a eu lieu vendredi matin, dans le Soccer City Stadium, à Johannesburg. (SPS)
  • Départ de Boumerdes d’une caravane de solidarité avec les réfugiés sahraouis

    Boumerdes (Algérie), 12/06/2010 (SPS) Une caravane de solidarité avec les réfugiés sahraouis a démarré, samedi matin de Boumerdes en direction des Camps des réfugiés sahraouis, avec à son bord plus de 60 tonnes d’aides en nature diverses.
    Selon le secrétaire général de la wilaya, cette action, initiée en collaboration avec le bureau local du Croissant rouge algérien (CRA), est inscrite au titre de la  »solidarité permanente’ exprimée par le peuple algérien envers ses frères sahraouis réfugiés dans les camps à Tindouf, dans l’objectif de renforcer les liens de fraternité avec ce peuple et de soutenir son combat pour son autodétermination ».
    Des denrées alimentaires, notamment du sucre, café, semoule, aliments pour enfants, effets vestimentaires et de literie, constituent le gros des dons transportés par cette caravane, dont la collecte s’est faite auprès de bienfaiteurs et différents organismes publics et opérateurs économiques de la wilaya, outre des associations caritatives, apprend-on auprès du président du comité du CRA à Boumerdes. (SPS)

  • Autodétermination du Sahara occidental : Des députés autrichiens appellent à l’accélération du processus

    Par : Sadek Belhocine
    Des députés autrichiens ont appelé à l’accélération du processus de décolonisation au Sahara occidental, soulignant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué jeudi l’Agence de presse sahraouie.
    Par la voix de Mme Petra Bayer, porte-parole du parti socialiste d’Autriche et membre de la commission des droits de l’Homme au Parlement autrichien, les députés autrichiens ont appelé le gouvernement de leur pays à tenir compte des principes du Droit international et de la Charte des Nations unies concernant la question du Sahara occidental, plaidant pour l’élargissement du mandat de la mission de la Minurso pour englober le contrôle et la protection des droits de l’Homme dans les régions occupées du Sahara occidental. Venant après les nombreuses prises de position de députés européens, l’appel des députés autrichiens vient à s’inscrire dans la ligne appelant leurs gouvernements respectifs à envisager des actions pour contraindre le Maroc à respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Les députés autrichiens ont également dénoncé l’exploitation, par le Maroc, des richesses naturelles du Sahara occidental, qui est, relèvent-ils «contraire aux exigences de la Légalité internationale». Conséquence de ce fait, ils ont appelé «l’Union européenne à retirer toutes les compagnies européennes activant dans le domaine de la pêche au Sahara occidental». La situation critique des droits de l’Homme, qui sévit au Sahara occidental, comme en ont témoigné plusieurs ONG et organisations onusiennes, a aussi retenu l’attention des députés qui ont appelé à intensifier le soutien matériel au profit des Sahraouis dans les camps de réfugiés, notamment en ce qui concerne les aides alimentaires. 
    Le Midi Libre, 12/6/2010
  • DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL : Le Maroc sous surveillance

    C’est à travers une correspondance adressée au président de la République sahraouie que le Haut Commissariat de l’Organisation des Nations unies a fait part de cette décision.
    La bataille diplomatique que le Front Polisario mène depuis des mois pour que soit instauré un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, commence à porter ses fruits. Dans une lettre adressée à Mohamed Abdelaziz, la haut-commissaire onusienne aux droits de l’homme a affiché sa détermination à prendre en charge le dossier concernant le Sahara occidental. Une mission y sera dépêchée pour évaluer la situation des droits de l’homme: «Cette mission n’est pas d’actualité mais le Haut Commissariat onusien aux droits de l’homme est décidé à suivre la situation à partir de Genève», a indiqué Navy Pillay dans une dépêche répercutée par l’agence de presse officielle sahraouie SPS.
    Les responsables sahraouis viennent sans conteste de marquer un point. «Je tiens à vous remercier de votre lettre datée du 10 avril 2010, concernant la situation des droits humains au Sahara occidental. Je suis également préoccupée par la situation actuelle dans le territoire», a déclaré la haute fonctionnaire de l’ONU par le biais d’une lettre adressée au président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz. Dans une missive adressée à l’Organisation des Nations unies suite à l’agression dont ont été victimes 12 militants sahraouis des droits de l’homme à l’aéroport de Laâyoune après leur retour des camps de réfugiés de Tindouf, Mohamed Abdelaziz avait dénoncé la politique de répression des autorités marocaines qui vise «à instaurer un climat de racisme haineux et à encourager le chauvinisme aveugle» à travers «la mobilisation de milices de services de sécurité marocains en tenue de colons marocains pour perpé-trer des actes de terreur mettant en danger la vie des citoyens sahraouis». Navethem Pillay a été très sensible aux inquiétudes exprimées par le secrétaire général du Front Polisario.
    La responsable onusienne a assuré que les informations sur la situation des prisonniers politiques sahraouis, et les cas de disparitions signalés par le leader sahraoui ont été transmises aux structures des Nations unies chargées de la question des droits de l’homme.
    Le secrétaire général de l’ONU serait-il en train de se rattraper après avoir omis de signaler dans son rapport au Conseil de sécurité les préoccupations sans cesse répétées par les responsables sahraouis concernant la question des droits de l’homme? Les forces d’occupation marocaines qui se sont opposées à ce que la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), soit dotée de prérogatives qui permettraient de les faire respecter, avaient intensifié leur politique de répression à l’approche du renouvellement du mandat de la Minurso sans que Ban Ki-moon n’en face cas dans son document. Un oubli «extrêmement malheureux», a jugé l’Observatoire international des ressources naturelles du Sahara occidental. Le Front Polisario qui a fait de la question des droits de l’homme une de ses préoccupations majeures, menace, de guerre lasse, de reprendre les armes. «L’enlisement du conflit est en train de conduire les Sahraouis à la limite de leur patience. Nous sommes aujourd’hui, dans une phase où la révision de notre vision et de nos relations avec la Minurso nous paraît inévitable», a fait savoir à la presse Abdelkader Taleb Omar. «Par conséquent, commence pour nous la transition vers une nouvelle étape où il ne peut y avoir que deux solutions: la paix ou l’escalade militaire», a ajouté en guise de conclusion le chef de l’Exécutif sahraoui, le 29 mai 2010, dans son intervention de clôture des 4es Journées des Universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental.
    Un message clair en direction des instances internationales pour faire respecter la légalité internationale et laisser au peuple sahraoui le choix de s’exprimer librement sur son indépendance… sans recourir au cliquetis des armes. Navy Pillay semble en tous les cas y avoir prêté une oreille attentive.
    Mohamed TOUATI