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  • 17 juin 1970 : Premier cri de liberté sahraoui

    «La révolution à Saguia El Hamra et Rio de Oro s’est déclenchée parce qu’il existe un peuple. Ce peuple possède sa propre identité nationale, sa propre civilisation, ses propres principes, ses propres valeurs, sa propre organisation. Ce peuple existe et survivra à la trahison du colonialisme, à l’agression des régimes réactionnaires et à leurs manoeuvres.» (El Ouali Mustapha Sayed, premier secrétaire général du Polisario).
    La cession de Sidi Ifni en 1969 a provoqué la méfiance des sahraouis envers les propos de la métropole et ses intentions à l’égard du territoire sahraoui compris entre Saguia El Hamra et Rio de Oro. Méfiance qui donnera naissance à un nationalisme sahraoui qui a eu son berceau non à l’intérieur du Sahara Espagnol, mais dans la zone cédée au Maroc en 1958, et plus concrètement dans la ville de Tan-Tan.

    Déniant aux sahraouis leur droit à l’autodétermination, l’Espagne avait élaboré un document faisant état de l’intégration des populations sahraouies dans la métropole espagnole en déclarant le Sahara Occidental une « province espagnole ». L’annonce de la décision espagnole avait été accompagnée d’une fête solennelle le 17 juin 1970. Cette mesure avait suscité des réactions spontanées de la part de la population sahraouie. Des manifestants conduits par Mohammed Sidi Brahim Lebsir amènent une pétition au gouverneur général du Sahara espagnol, à El Aaiun. Alors que la manifestation se disperse, la police tente d’arrêter les meneurs;  les manifestants résistent, le gouvernement fait intervenir la légion étrangère espagnole qui tire sur la foule, faisant 11 morts. Des centaines de personnes sont arrêtées dans les jours suivants, dont Bassiri, qui disparaît en prison, vraisemblablement assassiné ou torturé à mort. Mohamed Sidi Brahim Bassiri payera de sa vie à l’image d’autres militants sahraouis, le tribut de la liberté et de l’indépendance.

    L’Intifada de Zemla en 1970 sera la dernière tentative pacifique pour le recouvrement des droits du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance et le prélude, trois années plus tard, au déclenchement de la lutte armée sous la conduite du Front Polisario.

    Diego Aguirre, chef des services de renseignement espagnols à l’époque, avait précisé dans son livre que « les objectifs n’étaient pas, bien sûr, la lutte armée ni l’indépendance immédiate, mais étaient dirigés vers une autonomie interne, pas très bien définie, mais qui contenait un projet d’indépendance dans le futur, ils cherchaient un protagonisme populaire avec la suppression des dirigeants traditionnels, la création d’une entité nationale capable de s’affirmer devant le manque de clarté de l’Espagne et les ambitions extérieures ».

    Le peuple sahraoui qui célèbre ce 17 juin l’anniversaire du soulèvement populaire de Zemla contre le colonialisme espagnol aura accompli ce jour 40 ans de lutte pour recouvrer sa liberté et son indépendance. D’abord contre le colonialisme espagnol, puis cotre le colonialisme marocain, ce peuple aura sacrifié toute une génération et continué  à donner davantage de sacrifices sur l’autel de la liberté.

  • La France et l’Espagne ont-elles lâché leur ami le roi ?

    L’UE alignée sur l’Algérie dans le dossier sahraoui
    Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a affirmé lundi dernier que l’Union européenne s’est désormais alignée «de façon très claire» sur la position algérienne concernant la question du Sahara occidental.
    «L’Union européenne a déclaré aujourd’hui (lundi) de façon très claire qu’en ce qui concerne la question du Sahara occidental, elle avait la même position que l’Algérie», a-t-il dit dans une déclaration à l’APS, à l’issue de la 5e réunion du Conseil d’association Algérie-UE, tenue au Luxembourg. Cette déclaration a été faite en présence de son homologue espagnol, M. Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE. «Il y a encore des diaphonies, mais nous étions en face de l’UE, et son président en exercice, M. Miguel Moratinos, sous le contrôle de ses pairs européens qui étaient présents, a dit clairement, après que j’ai eu l’occasion d’expliciter la position algérienne, que l’UE et l’Algérie ont la même position, c’est-à-dire une position qui est fondée sur l’autodétermination et sur le règlement du conflit à travers les Nations unies», a-t-il encore assuré. Une sortie plus que surprenante compte tenu de l’écart criant entre le discours plus ou moins ambigu de l’UE et la réalité du terrain faite d’un soutien sans réserve au royaume du Maroc, singulièrement par la France et l’Espagne qui ne veulent plus parler d’autodétermination. Ces deux pays ont même réussi en plusieurs occasions à subordonner à leur position les autres pays membres de l’UE, en les gavant d’accords commerciaux conclus à l’insu du Sahara occidental. Le dernier pas franchi dans ce soutien européen au Maroc est l’accord d’un statut avancé à ce dernier. D’où la précision, toute diplomatique, d’un Medelci au fait des jeux et des enjeux: «Ceci étant, l’UE aujourd’hui est composée de 27 pays, mais c’est vrai également qu’elle est en train d’avancer dans le sens d’une plus grande cohérence de sa politique étrangère et, à la faveur de la mise en place du traité de Lisbonne, les choses avancent dans cette direction». Il se veut rassurant en estimant qu’on est encore loin de la situation où l’Union européenne a une position partagée par l’ensemble es pays membres.
    Mais entre le discours politique et la réalité économique, l’UE semble se pencher sur le deuxième choix. Bien qu’ayant une position qui soutient les efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel, en vue de «trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU» ; l’Union européenne demeure encore loin des aspirations des dirigeants sahraouis à leur tête Mohamed Abdelaziz qui n’a pas manqué dernièrement d’accuser cette dernière d’être responsable du statu quo qui perdure.
    Y.M.
  • Les territoires sahraouis occupés assiégés par la police marocaine (rapport)

    Madrid, 16/06/2010 (SPS) Un rapport publié par des observateurs internationaux ayant accompagné des militants sahraouis des droits de l’homme à leu retour d’une visite aux camps des réfugiés sahraouis et aux territoires libérés révèle que la ville d’El Aaiun était assiégée en permanence par la police marocaine. Selon des citoyens sahraouis, la ville occupée d’El Aaiun « est assiégée par la police marocaine en permanence de manière à contrôler chaque mouvement », a précisé le rapport publié la semaine dernière. « Nous avons l’impression d’être dans un poste de police », a indiqué un observateur international décrivant le déploiement des agents de la police et de la gendarmerie tout au long des rues et ruelles des villes sahraouies occupées. Le rapport fait état de la souffrance du peuple sahraoui en raison des pratiques répressives marocaines précisant que « nous avons eu l’occasion de rencontrer des femmes et des hommes victimes de la répression systématique que subit le peuple sahraoui dans son pays. Il s’agit de dizaines de personnes qui nous ont raconté la torture dont ils étaient victimes pendant la période de leur incarcération qui varie de 5 à 18 ans dans des conditions inhumaines ». « On est frappé de stupéfaction lorsqu’on écoute ces témoignages et qu’on voit ces victimes lutter pour le recouvrement de leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance, un droit légitime consacré par le Droit international et les décisions des Nations unies », ajoute le rapport. Le document signé par un groupe d’observateurs internationaux composé de personnalités d’Espagne et d’autres pays européens a mis en avant les intimidations qu’ont subi les membres du groupe qui étaient surveillés en permanence en vue de les éloigner des habitations des sahraouis. Le rapport précise également que la police marocaine opérait des « incursion » dans les maisons où logeaient les observateurs pour les contraindre à rejoindre l’hôtel ou quitter le Sahara occidental et même le Maroc. Le rapport révèle que les militants sahraouis des droits de l’homme ont subi une « fouille » à l’aéroport d’El Aaiun. Il évoque également la visite du quartier Maatallah, noyau de l’intifadha sahraouie, qui a suscité une « descente massive » des agents de la police contre les citoyens sahraouis qui attendaient les militants et les tentatives d’isoler les observateurs internationaux des citoyens sahraouis. (SPS)
  • Un bureau de l’UNICEF verra le jour dans les camps de réfugiés sahraouis

    Alger, 16/06/2010 (SPS) Un bureau du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) sera prochainement ouvert dans les camps de réfugiés sahraouis, a-t-on appris mercredi à Alger auprès de cette agence onusienne.
    « Nous allons ouvrir un bureau de l’UNICEF au niveau des camps de réfugiés sahraouis au cours du dernier trimestre de l’année 2010, afin de travailler au quotidien aux côtés des réfugiés et se rapprocher d’eux », a indiqué le représentant de l’UNICEF à Alger, M. Manuel Fontaine, en marge d’une rencontre organisée à l’occasion de la journée de l’enfant africain.
    Il a expliqué que cette initiative vise à avoir une « présence » de l’UNICEF dans la région et renforcer les efforts, en coordination avec l’Algérie, dans la prise en charge des enfants sahraouis, notamment en matière de vaccination, de santé de la mère et de l’enfant et d’éducation.
    Il a précisé que le bureau qui sera ouvert dans les camps de réfugiés sahraouis dépendra du bureau de l’UNICEF à Alger et « travaillera dans la continuité des programmes engagés » et oeuvrera à « adapter ces programmes aux besoins ». (SPS)
  • Des observateurs internationaux appellent au respect des droits de l’homme au Sahara occidental

    Chahid El Hafed, 16/06/2010 (SPS) Des observateurs internationaux qui accompagnaient la cinquième délégation des militants sahraouis des droits humains à leur retour d’une visite des camps de réfugies sahraouis, ont appelé le Maroc à respecter ses engagements internationaux appelant à traiter la population du Sahara occidental conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme, selon un communiqué parvenu à SPS. « Nous appelons la communauté internationale, et ceux qui croient en la justice et la résolution pacifique des conflits internationaux, à rendre visite aux territoires occupés du Sahara occidental, afin d’être témoins en personne de la grave situation que connaît le peuple du Sahara occidental et demander de leurs gouvernements à soutenir la légalité internationale à travers la tenue du référendum d’autodétermination signé entre le Front Polisario et le Maroc en 1991 et le respect de l’Etat marocain de nombreux accords qui l’obligent à traiter avec la dignité de la population sahraouie ». Ils ont en outre appelé au démantèlement du mur de la honte qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties, réaffirmant que « les Sahraoui s sont aujourd’hui unis plus que jamais là où ils se trouvent, dans les territoires libérés ou occupés du Sahara occidental et dans les camps de réfugiés sahraouis ». (SPS)
  • Rencontres émouvantes entre les enfants sahraouis et les familles d’accueil

    Par Taoufa Labrasse
    L’histoire du peuple sahraoui et son union et liens avec les familles andalouses et malaguènes ne datent pas d’aujourd’hui. Ca fait plus de 15 ans que les plus petits de la saga arrivent en Andalousie pour passer quelques semaines de repos, de bonne alimentation, de plage et de loisir, ce qui répercute directement sur leur état de santé. Hier, ont atterri à l’Aéroport de Malaga les deux premiers avions d’une nouvelle édition du Programme Vacances en Paix. Ils transportaient 300 enfants. La plupart d’eux passeront la saison estivale avec des familles gaditaines.
    L’histoire de ce peuple est complexe et ses conditions de vie, bien qu’elles aient connu une sensible amélioration dans les dernières années, elles sont dures et spécialement en été où la température peut atteindre les 50 degrés. Pour comprendre ses circonstances, il est nécessaire de remémorer son histoire la plus récente. Après l’évacuation du Sahara Occidental par l’armée espagnole en novembre 1975 et l’invasion simultanée par les armées marocaine et mauritanienne, des milliers de sahraouis ont dû quitter leurs foyers pour se réfugier dans la Hamada de Tindouf, en Algérie ou dans les territoires libérés du Sahara Occidental où ils ont été bombardés par l’aviation marocaine avec des bombes interdites par la communauté internationale : napalm, phosphore et des bombes à fragmentation. Le Maroc avait planifié un véritable génocide au Sahara occidental, mais la volonté et la capacité de résistance de ce peuple n’a d’égal que son aspiration à la liberté et à l’indépendance.

    Depuis lors, les réfugiés sahraouis se trouvent dans ce lieu, secourus par l’aide internationale.

    Le Programme « Vacances en Paix » se poursuit depuis 15 ans et a permis le transit de 30.000 enfants par l’Andalousie. Il s’agit d’un programme culturel, solidaire, d’échange entre les peuples andalou et sahraoui. Nos enfants sont les petits ambassadeurs, le « visage aimable » d’un conflit latent.

    Après un long et épuisant voyage de plus de 24 heures depuis qu’ils ont quitté leurs familles dans les camps de réfugiés en Algérie, hier, à midi, les premiers enfants sont arrivés en Andalousie grâce à l’action solidaire d’un grand nombre de familles de Chiclana et d’autres villages de la province gaditaine. Une arrivée qui, comme il est devenu habituel et malgré la fatigue accumulée par le long voyage, fut marquée par une grande dose d’émotion et de bonheur de la part de ces enfants et des familles .
    Il faut souligner que dans les jours suivants, concrètement jusqu’à lundi prochain, la Fédération Provinciale Gaditaine d’Association solidaire avec le Sahara va mettre en place un grand déploiement humain destiné à s’occuper des garçons et des petites filles sahraouis qui vont arriver à cette province.

  • L’UE à la même position que l’Algérie sur la question du Sahara occidental

    LUXEMBOURG – L’Union européenne a déclaré « de façon très claire » l’alignement de sa position sur le Sahara occidental sur celle de l’Algérie, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. « L’Union européenne à déclaré aujourd’hui (mardi) de façon très claire qu’en ce qui concerne la question du Sahara occidental, elle avait la même position que l’Algérie », a déclaré M. Medelci à l’APS, mardi à Luxembourg, à l’issue de la 5e réunion du Conseil d’association Algérie-UE qu’il a présidée avec son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE. « Ceci étant, l’UE aujourd’hui est composée de 27 pays, mais c’est vrai également qu’elle est en train d’avancer dans le sens d’une plus grande cohérence de sa politique étrangère et à la faveur de la mise en place du traité de Lisbonne les choses ! avancent dans cette direction », a souligné le ministre pour qui « on est encore loin de la situation où l’Union européenne a une position est que chacun des pays membres a la même ».   
  • Des caravanes algériennes de solidarité avec le peuple sahraoui s’ébranlent d’Adrar et El-Bayadh

    Ouargla, 15/06/2010 (SPS) Deux caravanes algériennes de solidarité avec le peuple sahraoui se sont ébranlées mardi d’Adrar et d’El-Bayadh à destination des camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf, via la wilaya de Bechar.
    Ces caravanes acheminent des tonnes de denrées alimentaires de base, des effets vestimentaires, des couvertures et autres articles, représentant des contributions d’institutions et d’instances locales, du mouvement associatif, en association avec l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA) des deux wilayas.

    Le bureau d’Adrar du Croissant-Rouge algérien (CRA) envisage, selon son responsable, l’organisation d’une caravane similaire de solidarité avec le peuple sahraoui, qui acheminera des produits alimentaires, des articles et jouets pour enfants et autres produits de différentes natures.

    La caravane qui a pris le départ de la wilaya d’El-Bayadh, à l’initiative du CRA, est accompagnée d’une équipe médicale composée de bénévoles. Une action similaire a été organisée dimanche à partir de la wilaya de Tébessa, à l’initiative du bureau local de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA).

    Une autre caravane de solidarité avec les réfugiés sahraouis avait démarré, la veille, de Boumerdes en direction des Camps des réfugiés du Sahara Occidental, avec à son bord plus de 60 tonnes d’aides en nature diverses. 
    Le Sahara Occidental est une ancienne colonie espagnole annexée par la force par le Maroc. (SPS)
  • Les « Vacances en Paix » démarrent avec l’arrivée de 26 enfants sahraouis

    Un total de 39 enfants sahraouis passeront l’été au sein des familles d’Amiraui
    Vingt-six enfants sahraouis âgés entre 7 et 12 ans sont arrivés hier au Xérès pour passer deux mois de colonie de vacances dans le cadre du programme « Vacances en paix », organisé par l’Association d’Amitié avec le Peuple Sahraoui de Xérès (Amiraui), permettant à ces petits soient accueillis par des familles de Xérès pendant les mois d’été. La rotonde Biarritz, près de l’avenue Lola Flores, a été le point de rencontre où les familles attendaient avec impatience et beaucoup d’émotion l’arrivée des enfants.
    Lola Villagrán, présidente d’Amiraui et coordinatrice du projet, a expliqué à leur arrivée que les familles qui accueillent les enfants « on les conseille de comment ils doivent les traiter, bien que tous soient répétiteurs, il est important de les orienter et de leur livrer toute la documentation du petit ».
    Demain arrivera le prochain groupe composé de 13 enfants sahraouis, d’un total 39. Cette année quelques familles ont décidé d’accueillir deux enfants, en tenant compte qu’avec la crise quelques ménages n’ont pas pu couvrir les frais. « Ma femme a voulu accueillir deux petits parce que cela lui donnait beaucoup de peine que certains ne pouvaient pas venir par manque de familles accueillantes », a déclaré Raphaël Arellano, un des parents d’Amiraui. En outre, Arellano a souligné que « c’est la troisième année que nous accueillons Fatimetou. Au début, le problème était la langue mais maintenant tout va à merveille. Eux, ils le prennent comme des vacances, mais après ils veulent rentrer chez eux parce que leurs parents leur manquent, malgré le fait que les conditions dans de vie dans les camps de réfugiés sont difficiles »
    Verónica Peña, a aussi expliqué son expérience; « depuis quatre ans nous accueillons le même enfant et à chaque fois c’est plus émouvant parce que l’affection est de plus en plus grande; de plus, pendant toute l’année nous gardons contact par téléphone toutes les deux semaines ». En ce qui concerne les impressions des petits quand ils arrivent à ses foyers d’été, Verónica Peña a affirmé que « il est incroyable de voir comme ceux-ci valorisent des choses si essentielles et si habituelles pour nous comme l’eau, la lumière ou la télécommande de la télévision. Ils font la fête pour n’importe quel petit détail, c’est pour cela que nous apprenons aussi beaucoup avec eux « .
    Diario de Jerez, 16/6/2010
  • L’UE et l’Algérie se disent prêtes à travailler avec davantage d’ambition et d’engagement pour renforcer leurs relations

    L’UE et l’Algérie ont tenu ce mardi à Luxembourg leur Ve réunion de dialogue politique depuis l’entrée en vigueur de l’Accord d’association en 2005.
    La réunion a été présidée par le ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération, Miguel Ángel Moratinos, et par son homologue algérien Mourad Medelci.

    Au terme de la réunion, le ministre espagnol a indiqué que les deux parties ont procédé à l’évaluation de leurs relations, ces cinq dernières années, dans les domaines politique, économique et humain. Puis ils se sont engagés à « travailler avec davantage d’ambition et d’engagement » en vue de renforcer cette relation.

    Concernant l’évolution du dialogue politique, l’UE et l’Algérie en ont dressé un constat très positif et ont souligné la profusion des réunions de différents niveaux tenues régulièrement à Bruxelles, à Alger et au sein des instances internationales. Dans ce contexte, ils ont convenu de la création d’un sous-comité de dialogue consacré à la sécurité et aux droits de l’homme.

    Concernant la dimension économique, commerciale et financière, la Présidence espagnole de l’UE a mis en avant les efforts réalisés vis-à-vis de la diversification des échanges. L’Algérie a, quant à elle, souligné le travail effectué dans le domaine du démantèlement tarifaire avant de faire référence à la nécessité de l’augmentation d’un investissement européen stable dans le pays. Il convient de préciser que l’Accord d’association UE-Algérie envisage la création d’une zone de libre-échange en 2017.

    Les deux parties ont décidé d’analyser conjointement la manière d’améliorer les relations économiques et financières. À cet égard, deux séminaires seront organisés avant la fin de l’année, avec pour objectif l’identification des problèmes et la recherche de solutions.

    Au sujet de la dimension humaine, les deux régions ont abordé la façon de parvenir au meilleur développement possible dans une communauté d’intérêts, à travers la libre circulation des personnes, la politique des visas et les accords de réadmission des personnes en situation irrégulière. 

    D’autres sujets d’intérêt commun étaient également à l’ordre du jour, parmi lesquels la crise économique ou les changements institutionnels au sein de l’UE suite à la mise en place du Traité de Lisbonne. Les défis à l’échelle régionale et internationale que doivent relever les deux parties ont également été évoqués, tels que la lutte contre le terrorisme et l’établissement d’une zone de sécurité dans le Sahel, la préparation des sommets euro-méditerranéen et UE-Afrique prévus en novembre ; sans oublier le processus de paix au Moyen-Orient et d’autres questions relatives au Maghreb et au Sahara occidental.