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  • Campagne de dénigrement contre les imams algériens exerçant en France





     Le Maroc n’a pas assez avec la campagne médiatique orchestrée contre le gouvernement algérien et le Polisario. L’État voyou de Rabat veut contrôler les mosquées en Europe dans le cadre de l’expansion de la mainmise du palais sur ses ressortissants résidents en Europe.


    LE JEUNE INDÉPENDANT, 14/6/2010

    Campagne de dénigrement contre les imams algériens exerçant en France
    Ghlamallah accuse des parties marocaines

    Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, a vivement critiqué, hier à Alger, les campagnes de dénigrement auxquelles font face les imams algériens exerçant en France. Il a accusé un parti, sans le citer.

    Le ministre des Affaires religieuses, qui intervenait à l’ouverture d’une réunion de travail avec les directeurs des affaires religieuses des 48 wilayas, a fait savoir que cette formation, apparentée à une organisation islamique internationale, vise, selon ses dires, à vider les mosquées en France des professionnels algériens afin d’accaparer les lieux. «Nous n’accepterons jamais cela», a averti le ministre ajoutant que «ce genre de pratique est inadmissible». Le ministre a expliqué que cette formation est dirigée par «des Marocains que soutiennent un bon nombre d’Algériens» qui ne cessent de critiquer le travail des imams algériens en France. M. Ghlamallah a exprimé ses regrets face à cette situation. Reconnaissant que les imams algériens ne maîtrisent pas l’usage de la langue française, le ministre des Affaires religieuses les invite à se perfectionner. «La compétence de nos imams, soit à l’intérieur où à l’extérieur du pays, dérange beaucoup de personnes», a-t-il avancé.
    A propos de la prochaine saison du hadj, le ministre a indiqué que des mesures sont prises afin de garantir le déplacement des pèlerins. Pour ce faire, dit-il, l’organisation de cette année a vu «l’implication de tous les acteurs», et ce afin d’éliminer les désagréments enregistrés lors des précédentes opérations. Les responsables sont instruits afin de dresser la liste définitive de chaque wilaya dans laquelle figureront trois à quatre imams qui devront accompagner les pèlerins aux lieux saints.
    Concernant le mois de ramadan, Ghlamallah a demandé aux responsables de fixer des programmes spéciaux. S’agissant du projet de la grande mosquée d’Alger, le ministre a fait savoir que les différentes «études sont terminées et que les travaux seront entamés incessamment».
    Kahina Benarab, Le Jeune Indépendant, 14/6/2010

  • Élan de solidarité des autorités et du peuple algériens : Des caravanes et un don de 31 millions de dollars au profit du peuple sahraoui

    Un vaste mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui s’est manifesté à travers plusieurs wilayas d’Algérie, d’où se sont ébranlées des caravanes de solidarité en direction des camps de réfugiés du Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975, ndlr) à Tindouf. Ces caravanes acheminent des tonnes de denrées alimentaires de base, des effets vestimentaires, des couvertures et autres articles, représentant des contributions d’institutions et d’instances locales du mouvement associatif. De Tébessa, Adrar, et El Bayadh , ainsi  que  de Boumerdès, pour ne citer que ces wilayas, des caravanes initiées par les bureaux locaux de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA) et du Croissant-Rouge algérien (CRA) de Tébessa, se sont ébranlées depuis samedi dernier, acheminant, outre les produits de première nécessité, des jouets pour les enfants et autres produits de différente nature,  et sont accompagnées d’équipes médicales composées de bénévoles. Cet élan de solidarité du peuple algérien avec le peuple sahraoui se conjugue désormais avec la position officielle de l’Algérie qui vient d’accorder une aide de plus de 31 millions de dollars aux Sahraouis. Une lettre d’entente régissant cette assistance alimentaire de plus de 31 millions de dollars destinée aux réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf a été signée hier entre l’Algérie et le Programme alimentaire mondial (PAM).
    L e s d o c u m e n t s o n t é t é paraphés par le directeur général des affaires politiques et de
    sécurité internationale au ministère des Affaires étrangères, M. Dani Benchaa, et le directeur régional des pays du Moyen-Orient, de l’Asie centrale et de l’Europe de l ’ E s t a u p r è s d e l a P A M, M. Daly Belgacemi.
    La g e s t i o n de c e t t e a i d e s’étalera sur une période de 1 8 m o i s a u p r o f i t d e 
    125 000 Sahraouis. La signature de cette lettre d’entente intervient dans le cadre de la poursuite de l’assistance alimentaire accordée par cette organisation onusienne aux réfugiés sahraouis et en application du«Programme d’intervention prolongée de secours et de
    redressement» adopté en mai dernier par la directrice exécutive du PAM, Mme Josette Sheeran.
    La signature de cette lettre d’entente a été suivie de celle d’un accord entre le Croissant-Rouge algérien (CRA), la Croix-Rouge espagnole (CRE) et le PAM, portant sur la gestion du stock de sécurité de produits alimentaires qui sera établi à Rabouni près de Tindouf. Ce mécanisme de régulation permettra de «faire face à d’éventuelles perturbations dans la distribution de l’aide alimentaire pour des raisons de logistique ou de financement», a expliqué M. Belgacemi.
    La lettre d’entente portant sur un montant de plus de 31 millions d e d o l l a r s é m o i g n a it de «l’engagement des institutions internationales en faveur des réfugiés sahraouis auxquels elles ne cessent d’apporter leur assistance », a indiqué M. Benchaa. Il a estimé à ce titre que le PAM accomplit «un acte très important» et une mission qui constitue «un réconfort pour les populations en quête de soutien et d’assistance».
    L’Algérie était devenue le premier pays africain donateur du PAM en contribuant, ces dernières années, aux opérations de cette organisation onusienne dans les Etats du Sahel et en Afrique australe. L’Algérie, qui a accordé au PAM des dons de riz de plusieurs millions de dollars notamment durant les années 2001, 2005 et 2006, a octroyé un don d’une valeur de 10 millions de dollars en nature (riz) à six pays africains, en novembre 2009. Une position que
    salue le PAM, dont le représentant a exprimé la «profonde gratitude et reconnaissance» de son oganisation à l’égard du gouvernement et du peuple algériens pour le «soutien précieux» qu’ils lui apportent dans sa mission d’ aide aux réfugiés dans le monde. 
  • Rabat et l’espoir fondé sur le dénigrement

    La monarchie alaouite n’a plus connu, depuis 1975, le goût de la stabilité et la quiétude psychique à cause de la mésaventure du Sahara Occidental. Hassan II l’avait reconnu lors de la rencontre de Marrakech en 1989 avec une délégation des responsables du Front Polisario : « On a conquis la terre mais on n’a pas pu conquérir les cœurs des sahraouis ».
    Les dirigeants marocains actuels n’ont pas le courage de Hassan II pour en finir avec le problème d’une fois pour toutes. Alors ils vont de bourde en bourde. Actuellement, leur plus grosse erreur se trouve dans le fait qu’ils font trop confiance à la propagande et à l’intoxication. Dans cela, ils bénéficient du soutien de Paris et de certains milieux sionistes. Si vous voulez lire les plus méchantes choses sur le président Bouteflika et l’Algérie, allez sur le sioniste « JSSNEWS« .
    Avec cela, Rabat garde l’espoir d’affaiblir le soutien accordé par l’Algérie à la juste cause du peuple sahraoui qui se bat depuis plus de 35 ans contre l’occupant marocain.
    Dans la guerre comme dans la bataille diplomatique, les adversaires ne peuvent pas afficher de faiblesse ou flexion dans leurs positions respectives. C’est la raison pour laquelle, Rabat continue à jouer la chanson de l’autonomie, même s’ils savent que cette proposition est morte depuis la démission du M. Peter Van Walsum.
    En état de désespoir, le Makhzen a sorti ses dernières armes : Le dénigrement de l’Algérie et du Polisario et l’alliance avec le diable, s’il le faut, pour garder sa mainmise sur les ressources naturelles sahraouies. A titre d’exemple, jamais un responsable marocain ferait des déclarations contre l’UMP, le projet aussi cher à Sarkozy, comme l’a fait le secrétaire Général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem dernièrement. Mohamed VI, en tant que président du Comité Al-Qods, pourrait faire quelque chose en faveur de la ville de Jérusalem ou des palestiniens, mais ceux-ci savent bien qu’ils ne peuvent compter sur lui.
    Belkhadem nargue Sarkozy et les partis de droite en France :
    HORIZONS, 18/6/2010
    « L’Algérie n’est pas concernée par l’UPM »
    « L’Algérie ne se considère pas concernée par l’Union pour la Méditerranée (UPM), si ceux qui l’ont lancé souhaitent la normalisation des relations avec l’occupant sioniste », a déclaré le secrétaire général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem. Une position qui traduit les réserves émises par l’Algérie à l’encontre du projet de Nicolas Sarkozy, et démontre à quel point les relations algéro-françaises sont détériorées.
    Dans une allocution prononcée au siège de son parti à Alger, M. Belkhadem a indiqué que les intérêts de son parti et ceux de l’Algérie « ne doivent pas être tributaires de la détérioration des relations avec un parti bien précis ; et vous savez à qui je fais référence », faisant allusion au parti du président Sarkozy (UMP), dont ils sont issus les députés qui ont proposé le concept portant sur « les bienfaits de la présence de la France outre-mer, notamment en Afrique du nord », contenu dans la loi du 23 février 2005, qui a, pour rappel, provoqué un tollé général en Algérie.
    Répondant à une question s’il existe une possibilité d’établir des relations avec le parti de la droite, présidé par Sarkozy, le même interlocuteur a souligné que « nous ne sommes pas contre l’établissement des relations avec l’UMP, mais nous devons d’abord déterminer le cadre de telles relations ».
    Par ailleurs, M. Belkhadem a appelé ses cadres du FLN à suivre les évènements de caractère international et focaliser sur les dossiers essentiels, ajoutant qu’il voulait entendre les opinions de ses cadres concernant la problématique de la paix dans le bassin méditerranéen et les valeurs sur lesquelles sont basées les relations entre les pays du sud et du nord, notamment après le 11 septembre 2001.

  • Sahara Occidental : L’UE et l’Algérie ont la même position

    « L’Union européenne a la même position que l’Algérie sur  la question du Sahara occidental. C’est-à-dire une position  fondée sur l’autodétermination et sur le règlement du conflit à travers les Nations unies Elle l’a  déclaré aujourd’hui  de façon très claire » affirme Mourad Medelci le ministre des Affaires étrangères, à Luxembourg, à l’issue de la 5e réunion du Conseil d’association Algérie-UE, qu’il a présidée lundi dernier avec son homologue espagnol, M. Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.  « Nous étions en face de l’UE, et son président en exercice, M. Miguel Moratinos, sous le contrôle de ses pairs européens qui étaient présents, a dit clairement, après que j’ai eu l’occasion d’expliciter la position algérienne, que l’UE et l’Algérie ont la même position »  précise t-il. Selon le chef de la diplomatie algérienne l’UE, avance  dans le sens d’une plus grande cohérence de sa politique étrangère. Notamment grâce au traité de Lisbonne. Précision  du ministre : l’UE et les 27 pays qui la composent n’ont pas toujours la même position. « Il y a encore des diaphonies » dit-il. Constatant l’absence de progrès en ce qui concerne le conflit du Sahara occidental, l’UE qui a pris note de la résolution 1920 du Conseil de sécurité, prolongeant d’un an le mandat de la Minurso,  « encourage les deux parties à avancer vers une solution » et soutient les efforts du secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel, Christopher Ross, pour « trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».L’UE estime  que les deux parties doivent « faire preuve de volonté politique et d’esprit de compromis afin d’engager résolument des négociations de fond pour garantir l’application des résolutions des Nations unies ». « Préoccupée par les aspects humanitaires du conflit, l’UE,  qui continuera à apporter son soutien aux réfugiés des camps de la région de Tindouf pour améliorer leurs conditions de vie difficile »   appelle tous les pays qui peuvent soutenir le processus à jouer “pleinement” de leur influence.
    HORIZONS, 16/6/2010
  • Droits de l’homme : Les territoires sahraouis occupés assiégés par la police marocaine

    Nous avons eu l’occasion de rencontrer des femmes et des hommes victimes de la répression systématique que subit le peuple sahraoui dans son pays. Un rapport publié par des observateurs internationaux ayant accompagné des militants sahraouis des droits de l’homme à leur retour d’une visite aux camps des réfugiés sahraouis et aux territoires libérés révèle que la ville d’El Ayoune était assiégée en permanence par la police marocaine « de manière à contrôler chaque mouvement”, a rapporté mercredi l’Agence de presse sahraouie citant le rapport publié la semaine dernière.”Nous avons l’impression d’être dans un poste de police”, a indiqué un observateur international décrivant le déploiement des agents de la police et de la gendarmerie tout au long des rues et ruelles des villes sahraouies occupées.
    Le rapport fait état de la souffrance du peuple sahraoui en raison des pratiques répressives marocaines et précise que “nous avons eu l’occasion de rencontrer des femmes et des hommes victimes de la répression systématique que subit le peuple sahraoui dans son pays. Il s’agit de dizaines de personnes qui nous ont raconté la torture dont ils étaient victimes pendant la période de leur incarcération qui varie de 5 à 18 ans dans des conditions inhumaines”.”On est frappé de stupéfaction lorsqu’on écoute ces témoignages et qu’on voit ces victimes lutter pour le recouvrement de leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance, un droit légitime consacré par le Droit international et les décisions des Nations unies”, ajoute le rapport.
    Le document signé par un groupe d’observateurs internationaux composé de personnalités d’Espagne et d’autres pays européens a mis en avant les intimidations qu’ont subi les membres du groupe qui étaient surveillés en permanence en vue de les éloigner des habitations des sahraouis. Le rapport précise également que la police marocaine opérait des “incursion” dans les maisons où logeaient les observateurs pour les contraindre à rejoindre l’hôtel ou quitter le Sahara occidental et même le Maroc.
    Le rapport révèle que les militants sahraouis des droits de l’homme ont subi une “fouille” à l’aéroport d’El Ayoune. Il évoque également la visite du quartier Maatallah, noyau de l’intifadha sahraouie, qui a suscité une “descente massive” des agents de la police contre les citoyens sahraouis qui attendaient les militants et les tentatives d’isoler les observateurs internationaux des citoyens sahraouis.
    A rappeler qu’aujourd’hui, la Rasd fêtera le 40e anniversaire du soulèvement du 17 juin 1970 de Zemla. 
    HORIZONS, 16/6/2010
  • Remise d’une caravane d’aides humanitaires du peuple algérien au peuple sahraoui

    Smara (camps de réfugiés sahraouis), 17/06/2010 (SPS) Le premier quota d’aides humanitaires du peuple algérien, en solidarité avec son homologue sahraoui, a été livré jeudi aux réfugiés sahraouis à la wilaya de Smara.
    La cérémonie de remise de ces aides humanitaires s’est déroulée en présence du président de la République, M. Mohamed Abdelaziz, et de membres du gouvernement sahraoui. Elle s’est déroulée également en présence de M.Mahrez Lamari, président du Comité National Algérien de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, de Mme Nouria Hafsi, présidente de l’Union Nationale des Femmes Algériennes et de M. El Hadj Hammou Ben Zeguir, président du Croissant-Rouge Algérien (CRA).

    Cette caravane d’aides humanitaires est composée de 38 camions, qui ont acheminé des tonnes de denrées alimentaires de base, des couvertures, des effets vestimentaires, des articles scolaires de donations de plusieurs associations, institutions locales et de l’UNFA, issues de 12 wilayas d’Algérie.

    A cette occasion, le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz, a situé cette initiative de solidarité envers le peuple sahraoui dans le prolongement des positions historiques de l’Algérie, prenant source dans les principes de la Révolution du premier novembre 1954.

    Pour M. Mohamed Abdelaziz, l’Algérie réaffirme, à travers cette initiative, son attachement à ses positions de principes aux côtés des causes de libération dans le monde, traduisant une attitude favorable aux exigences de la légitimité internationale pour la décolonisation, au droit à l’autodétermination et au respect des frontières héritées du colonialisme. (SPS)
  • L’Algérie réitère sa position constante vis-à-vis de la question du Sahara occidental

    Smara (camps de réfugiés sahraouis), 17/06/2010 (SPS) Le président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mehrez Lamari a réitéré jeudi à la wilaya de Smara la position constante de l’Algérie de soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
    « Nous sommes venus non seulement pour apporter l’aide humanitaire au peuple sahraoui, sinon nous sommes venus également pour exprimer le soutien indéfectible de société civile algérienne à la juste cause du peuple sahraoui », a indiqué M. Lamari qui s’exprimait à l’occasion de la célébration du 40ème anniversaire du soulèvement du 17 juin 1970.
    « Le peuple algérien continuera à soutenir le peuple sahraoui jusqu’à ce qu’il recouvre son droit à l’autodétermination et à l’indépendance », a-t-il ajouté, estimant que la question du Sahara occidental demeure une question de décolonisation inachevée.
    M. Lamari qui est arrivé ce matin à la tête d’une caravane algérienne d’aide humanitaire au peuple sahraoui en compagnie du président du Croissant rouge algérien, Elhaj Hamou Benzegri et de la SG de l’union des femmes algériennes, Nouria Bouhafsi et des représentants de la société civile algérienne, a rendu un vibrant hommage au leader du soulèvement du 17 juin 1970, Mohamed Sidi Brahim Bassiri, enlevé depuis cette date par le colonialisme espagnol.
    Cette caravane d’aides humanitaires est composée de 38 camions, qui ont acheminé des tonnes de denrées alimentaires de base, des couvertures, des effets vestimentaires, des articles scolaires de donations de plusieurs associations, institutions locales et de l’UNFA, issues de 12 wilayas de l’Algérie. (SPS)
  • 40 ans de disparition de Bassiri: convocation de manifestations devant les consulats français et marocain à Las Palmas

    Las Palmas (Espagne), 17/06/2010 (SPS) L’Association de solidarité avec le peuple sahraoui des îles Canaries a convoqué des manifestations pour le jeudi Juin 17, jour du 40e anniversaire de la disparition du leader du soulèvement de Zemla, Mohamed Sid Brahim Bassiri, a annoncé l’association dans un communiqué. « Aujourd’hui, 40 ans plus tard, le peuple sahraoui n’a toujours pas réalisé son indépendance souhaitée, parce que le Maroc, la puissance occupante du territoire viole les résolutions des Nations Unies et empêche les Sahraouis de choisir librement leur avenir et les force à vivre dans un climat de terreur et de répression continue, d’emprisonnement et de disparitions forcées, comme on en témoignent les rapports du Parlement européen, Human Rights Watch et Amnesty International, « a indiqué le communiqué. En organisant sa manifestation devant le consulat dans la rue Nestor de la Torre, n ° 12, l’association veut ainsi dénoncer le veto de ce pays contre l’inclusion de la défense des droits de l’homme parmi les tâches de la Minurso. Lles participants seront ensuite dirigés vers le consulat du Maroc dans la rue Pelayo, n º 14, a-t-on précisé de même source. L’association a enfin appelé à « élucider le sort de 526 disparus sahraouis au Maroc, de libérer tous les prisonniers politiques sahraouis et de respecter des résolutions de l’ONU », conclut la note. (SPS)

  • Abdelaziz : L’Intifada sahraouie de l’indépendance est une extension naturelle de l’insurrection de Zemla

    Smara, 17/06/2010 (SPS)  Le Président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a déclaré jeudi à la wilaya de Smara, que l’actuelle Intifada de l’indépendance dans les territoires occupés du Sahara occidental est une extension naturelle du soulèvement de « Zemla » le 17 Juin 1970 contre le colonialisme espagnol. « L’actuel Intifada de l’indépendance » au Sahara occidental occupés par le Maroc, représente une extension naturelle de l’esprit créatif et novateur de la révolte contre l’injustice et l’oppression coloniale de Zemla », a affirmé le Président Mohamed Abdelaziz, lors de son discours à l’occasion du 40e anniversaire du soulèvement de 1970 au cours duquel des dizaines de Sahraouis sont tombés criblés de balles, tirés à bout portant par la légion étrangères espagnole. « Comme dans le soulèvement héroïque de Zemla, la brave Intifada de l’Indépendance a refusé toujours la propagande, la désinformation et la politique coloniale marocaine visant à réduire et à assimiler les Sahraouis et leur identité nationale », a-t-il ajouté. « L’Etat sahraoui indépendant découlant de la volonté du peuple sahraoui de liberté, de démocratie et de transparence, soutiendra son voisin, le Royaume du Maroc, et tous les pays de la région, dans un cadre de respect mutuel des principes de la légitimité internationale, de bon voisinage, de stabilité, de paix, de bien-être et de prospérité pour tous les peuples de la région », a-t-il soutenu. M. Abdelaziz a en outre a renouvelé l’engagement du peuple sahraoui avec les martyrs pour « continuer la lutte sur le chemin de liberté quelle que soient les sacrifices ». Toutefois, le peuple sahraoui est prêts toujours à « coopérer pour parvenir à une paix juste et durable du conflit au Sahara occidental et construire un avenir commun avec le peuple frère du Maroc ». En direction de l’Espagne, Il a réaffirmé que le peuple sahraoui ne renoncerait pas à sa demande au gouvernement espagnol pour « élucider le sort de feu Mohamed Sidi Brahim Bassiri, le leader de l’Intifada de Zemla, arrêté et disparu depuis lors . Le président Mohamed Abdelaziz a réitéré son appel pour la libération de Yahya Mohamed Al-Hafiz Iza et tous les prisonniers politiques sahraouis, y compris les trois prisonniers du groupe des sept, Ali Salem Tamek, Brahim Dahane et Hammadi Nassiri, que les autorités marocaines détiennent encore à la prison de Salé, malgré l’absence de toute accusation portée contre eux pour justifier leur détention. Enfin, il a condamné l’arrestation injuste à Mhamid El Gozlan (Maroc) du Dr sahraoui, Cheikh Mohammed Abbas Sibai. (SPS)
  • Un bureau de l’UNICEF prochainement dans les camps de réfugiés sahraouis

    ALGER– Un bureau du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) sera prochainement ouvert dans les camps de réfugiés sahraouis, a-t-on appris mercredi à Alger auprès de cette agence onusienne. « Nous allons ouvrir un bureau de l’UNICEF au niveau des camps de réfugiés sahraouis au cours du dernier trimestre de l’année 2010, afin de travailler au quotidien aux côtés des réfugiés et se rapprocher d’eux », a indiqué à l’APS le représentant de l’UNICEF à Alger, Manuel Fontaine, en marge d’une rencontre organisée à l’occasion de la journée de l’enfant africain. Il a expliqué que cette initiative vise à avoir une « présence » de l’UNICEF dans la région et renforcer les efforts, en coordination avec l’Algérie, dans la prise en charge des enfants sahraouis, notamment en matière de vaccination, de santé de la mère et de l’enfant et d’éducation. 
    Les réfugiés du Sahara Occidental se trouvent dans la région de Tindouf depuis 1975, année de l’invasion de cette ancienne colonie espagnole par le Maroc.