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  • Aminetou Haidar :  »le monde entier est plus pauvre sans Jose Samarago »

    El Aaiun (Sahara Occidental occupé), 24/06/2010 (SPS) La présidente du Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis (CODESA), Aminetou Haidar, a estimé lundi que « le monde entier est devenu plus pauvre avec la disparition de le prix Nobel de littérature, l’écrivain portugais, José Saramago », qui a trouvé la mort vendredi dernier dans son domicile à Lanzarote (Espagne)à l’âge de 87 ans. « La dispartion de José Saramago n’est pas seulement une perte pour l’humanité, mais également une perte pour ceux qui luttent chaque jour pour la survie, l’égalité et le respect des droits de l’homme. Il sera toujours parmi nous », a écrit l’activiste sahraouie, Aminetou Haidar dans une lettre de condoléances à Mme Pilar del Rio y Violante Samarago. Je me souviens bien de ses conseils lorsqu’il m’a visité à Lanzarote durant ma grève de la faim, dans ces moments difficiles « il faut tenir vous avez beaucoup à faire », a-t-elle ajouté dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS. « Le legs de Saramago, vivra éternellement dans l’esprit des milliers de générations, il est un recueil de l’amour pour les valeurs humaines, le respect de la vie humaine et la dignité », a souligné Mme Haidar. « Le peuple sahraoui se souvient et se souviendra pour toujours du soutien inconditionnel de José Saramago à sa lutte pour l’autodétermination et les droits de l’homme », avait indiqué le président , Mohamed Abdelaziz, rappelant l’appui de Saramago à l’activiste sahraouie, Aminetou Haidar, durant la grève la faim à Lanzarote et les efforts qu’il a déployés personnellement pour cette activiste « puisse rentrer chez elle à El Aaiun en toute dignité », rappelle-t-on. (SPS)
  • Dicours de Patrice Lumumba du 30 juin 1960

    LE DISCOURS DE LUMUMBA LE 30 JUIN 1960:
    LA JOURNÉE DU 30 JUIN DISCOURS DE PATRICE LUMUMBA, PREMIER MINISTRE Congolais et Congolaises, Combattants de l’indépendance aujourd’hui victorieux, Je vous salue au nom du gouvernement congolais, A vous tous, mes amis, qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l’histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté. 
    Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise (applaudissements), une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. Cette lutte, qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage qui nous était imposé par la force.
    Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire. Nous avons connu le travail harassant, exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers. Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres. Qui oubliera qu’à un noir on disait « tu », non certes comme à un ami, mais parce que le « vous » honorable était réservé aux seuls blancs? Nous avons connu que nos terres furent spoliées au nom de textes prétendument légaux qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort.
    Nous avons connu que la loi n’était jamais la même selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir: accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou croyances religieuses; exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort elle-même. Nous avons connu qu’il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les blancs et des paillotes croulantes pour les noirs, qu’un noir n’était admis ni dans les cinémas, ni dans les restaurants, ni dans les magasins dit européens; qu’un noir voyageait à même la coque des péniches, aux pieds du blanc dans sa cabine de luxe.
    Qui oubliera enfin les fusillades où périrent tant de nos frères, les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d’une justice d’oppression et d’exploitation (applaudissements) (1).
    Tout cela, mes frères, nous en avons profondément souffert. Mais tout cela aussi, nous que le vote de vos représentants élus a agréés pour diriger notre cher pays, nous qui avons souffert dans notre corps et dans notre cœur de l’oppression colonialiste, nous vous le disons tout haut, tout cela est désormais fini. La République du Congo a été proclamée et notre pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants. Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur. Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste rémunération de son travail (applaudissements).
    Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir quand il travaille dans la liberté et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique tout entière. Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants. Nous allons revoir toutes les lois d’autrefois et en faire de nouvelles qui seront justes et nobles. Nous allons mettre fin à l’oppression de la pensée libre et faire en sorte que tous les citoyens jouissent pleinement des libertés fondamentales prévues dans la déclaration des Droits de l’Homme (applaudissements). Nous allons supprimer efficacement toute discrimination quelle qu’elle soit et donner à chacun la juste place que lui vaudra sa dignité humaine, son travail et son dévouement au pays. Nous allons faire régner non pas la paix des fusils et des baïonnettes, mais la paix des cœurs et des bonnes volontés (applaudissements).
    Et pour tout cela, chers compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter non seulement sur nos forces énormes et nos richesses immenses, mais sur l’assistance de nombreux pays étrangers dont nous accepterons la collaboration chaque fois qu’elle sera loyale et ne cherchera pas à nous imposer une politique quelle qu’elle soit (applaudissements). Dans ce domaine, la Belgique qui, comprenant enfin le sens de l’histoire, n’a pas essayé de s’opposer à notre indépendance, est prête à nous accorder son aide et son amitié, et un traité vient d’être signé dans ce sens entre nos deux pays égaux et indépendants. Cette coopération, j’en suis sûr, sera profitable aux deux pays.
    De notre côté, tout en restant vigilants, nous saurons respecter les engagements librement consentis. Ainsi, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, le Congo nouveau, notre chère République que mon gouvernement va créer, sera un pays riche, libre et prospère. Mais pour que nous arrivions sans retard à ce but, vous tous, législateurs et citoyens congolais, je vous demande de m’aider de toutes vos forces. Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger. Je demande à la minorité parlementaire d’aider mon gouvernement par une opposition constructive et de rester strictement dans les voies légales et démocratiques. Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise. Je vous demande enfin de respecter inconditionnellement la vie et les biens de vos concitoyens et des étrangers établis dans notre pays. Si la conduite de ces étrangers laisse à désirer, notre justice sera prompte à les expulser du territoire de la République; si par contre leur conduite est bonne, il faut les laisser en paix, car eux aussi travaillent à la prospérité de notre pays. L’indépendance du Congo marque un pas décisif vers la libération de tout le continent africain (applaudissements).
    Voilà, Sire, Excellences, Mesdames, Messieurs, mes chers compatriotes, mes frères de race, mes frères de lutte, ce que j’ai voulu vous dire au nom du gouvernement en ce jour magnifique de notre indépendance complète et souveraine (applaudissements). Notre gouvernement fort, national, populaire, sera le salut de ce pays. J’invite tous les citoyens congolais, hommes, femmes et enfants, à se mettre résolument au travail en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique.
    Hommage aux combattants de la liberté nationale ! Vice l’indépendance de l’Unité africaine! Vive le Congo indépendant et souverain! (Applaudissements prolongés).
    Après ce discours, l’acte déclarant l’accession du Congo à l’indépendance fut signé par MM. Eyskens et Lumumba, premiers ministres, et ensuite par MM. Wigny et Bomboko, ministres des Affaires étrangères de la Belgique et du Congo: DECLARA TION CONJOINTE DES GOUVERNEMENTS CONGOLAIS ET BELGE Le Congo accède, ce jour, en plein accord et amitié avec la Belgique, à l’indépendance et à la souveraineté internationale.
    Léopoldville, le 30 juin 1960. Le Premier ministre de Belgique, Le Premier ministre du Congo, G. EYSKENS. P. LUMUMBA.
    Source : Batoto
  • Des diplomates arabes évoquent les conditions de l’Algérie à une relance de l’UPM

    Le porte-parole du ministère français des AE refuse de répondre à une question à ce sujet
    Des diplomates arabes évoquent les conditions de l’Algérie à une relance de l’UPM

    Des diplomates arabes ont déclaré avant-hier que le refus de certains pays dont l’Algérie à s’assoir à la même table qu’Israël menaçait de compromettre la relance de l’union pour la méditerranée.

    L’état de paralysie dans le quel se trouve l’UPM, reporte une nouvelle fois le sommet présidentiel prévu, il y’a quelques semaines et empêche la tenue d’autres réunions à caractère économique et technique prévues ce mois-ci au Caire. Si le porte-parole du ministère français des affaires étrangères explique que ces réunions ont été annulées pour une question de calendriers, des diplomates arabes soutiennent eux que l’annulation de ces réunions réservées aux dossiers de l’agriculture et de l’énergie, reflète les dissensions qui règnent au sein de l’UPM.
    Le porte-parole du ministère a par ailleurs indiqué avant-hier lors d’une conférence que la France et l’Egypte qui rappelons le co-président l’union depuis sa création en 2008, étudient de nouvelles dates pour la tenue des réunions. Les dissensions concernant les postes, l’emplacement du siège et la présence d’Israël ont cependant affaibli les engagements des pays dans la participation aux démarches programmées.
    Le porte-parole a refusé de commenter le refus de l’Algérie et d’autres pays à utiliser de ce projet un moyen de normaliser leurs relations avec Israël, se contentant de déclaré que la France « appelle les pays membres à contribuer au succès de l’UPM qui doit constituer une région de solidarité et de coopération pour une exécution de projets précis ».
    Par : Abdenour Boukhamkham/Alger
    El KHABAR, 25/6/2010

    

  • Un militant sahraoui dénonce à Toscane les violations marocaines des droits humains au Sahara occidental

    Toscane (Italie), 24/06/2010 (SPS) Le président de l’organisation d’action contre la torture sahraoui, El Mami Amar Salem a dénoncé mercredi à Toscane les violations systématiques des droits de l’Homme perpétrées par le Maroc contre la population civile dans les territoires occupés du Sahara Occidental, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario dans cette région italienne. Le défenseur sahraoui des droits humains, El Mami Amar Salem, accompagné par le représentant du Front Polisario en Toscane, Abdallahi Mohamed Salem, a été reçu mardi dans la commune de Campi Bisencizio par le conseiller à la coopération et au développement, Nadia Conte et le curé Don Andrea Pucci. Au cours de la réunion, le militant sahraoui a informé ses interlocuteurs des violations continues des droits de l’homme dans les zones occupées du Sahara occidental de la part des autorités marocaines, appelant à la levée de l’état de siège médiatique et militaire imposé au territoire depuis son occupation illégale par le Maroc en 1975. El Mami Amar Salem a souligné que le peuple sahraoui est un peuple pacifique qui aspire à la paix à travers sa coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour parvenir à une paix juste et durable prévoyant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Auparavant, El Mami a tenu une réunion similaire à la communauté de Saint Egidio province de Firense, les discutions ont porté sur la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. (SPS)

  • Message de félicitations du président la République au premier ministre éthiopien, Meles Zenawi

    Bir Lehlou (territoires libérés), 24/06/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a adressé un message de félicitations au premier ministre de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, Meles Zenawi, à la suite de la victoire remportée par le Front populaire démocratique révolutionnaire éthiopien (FPDRE) lors des élections générales organisée en mai dernier dans ce pays. « A l’occasion de la victoire du Front populaire démocratique révolutionnaire éthiopien (FPDRE) lors des élections générales tenues en mai dernier dans la République sœur, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, permettez-moi cher frère, de vous adresser au nom du peuple, du Gouvernement de la RASD et en mon nom personnel, nos meilleurs vœux et nos sincères félicitations, à vous, ainsi qu’à la direction du FPDRE et aux autorités de la République fédérale démocratique d’Éthiopie », a écrit le président, Mohamed Abdelaziz dans une lettre dont une copie est parvenue à SPS. « L’Ethiopie a toujours été un ardent défenseur du peuple sahraoui et de sa cause légitime. Nous serons toujours reconnaissants de la solidarité et du soutien de votre pays frère à notre peuple dans sa lutte pour l’autodétermination et l’indépendance », a-t-il ajouté. Le président de la République a réitéré la ferme volonté de consolider et diversifier les liens solides d’amitié, de solidarité et de coopération existants entre les deux pays, la RASD et l’Ethiopie au profit de nos peuples frères et des peuples du continent. Le Front populaire démocratique révolutionnaire éthiopien (FPDRE) avait remporté l’élection avec un résultat de 499 sur 547 sièges du Parlement fédéral, lors des élections parlementaires organisée à l’Ethiopie le 23 mai 2010, rappelle-t-on. (SPS)
  • Le Sahara à la fête de la ville de Givors 

    Sous la pluie et dans le vent, les Amis du Peuple du Sahara Occidental (APSO) étaient présents à la fête de la ville de Givors, les 19 et 20 juin 2010.
    Avec le partenariat généreux de l’APCA et le soutien de la Mairie de Givors, l’association a proposé pendant ces deux jours de partager les informations sur la situation des Sahraouis, autour de la chaleureuse cérémonie des trois thés.
    Les témoignages de Mustapha Hmatou, Sahraoui venant des Territoires Occupés du Sahara Occidental, ou ceux d’amis – pour certains élus à la ville – ayant partagé quelques jours de la vie des réfugiés Sahraouis des campements (à proximité de Tindouf, sud ouest algérien) ont complété les informations données sur ce pays coupé en deux par le mur de 2400 km, et son immense champs de mines, qui sépare les familles en deux.
    Le constat de la malnutrition des enfants réfugiés était au centre des échanges de la Journée Mondiale des Réfugiés, le 20 juin, ainsi que la responsabilité Européenne dans l’accord de pêche illégale UE/Maroc, qui prive les Sahraouis de leurs poissons. Les visiteurs ont tous adhéré à la campagne contre cet accord qui, dans son état actuel, mené contre la volonté des Sahraouis et sans aucun bénéfice pour eux, fait des Européens des voleurs de poissons, complices de l’occupation illégale et brutale d’une partie du Sahara Occidental par le Maroc.
    L’actualité de l’association APSO, c’est aussi l’action « écrire à un prisonnier politique Sahraoui », dénoncer les violations quotidienne des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé, c’est le soutien au projet d’accueil d’enfants réfugiés pour l’été 2011 par des familles givordines, la constitution d’un dossier d’information sur le mur et les mines en partenariat avec l’association Sahraouie murominassahara.org, mais aussi les projets autour du sport Sahraoui et de l’objectif olympique.
    APSO, le 23 juin 2010.

  • Un parti espagnol soutient la campagne internationale contre le pillage des richesses naturelles au Sahara occidental

    Madrid 23/06/2010 (SPS) Le parti espagnol, l’Union du progrès et la démocratie (UPyD) a exprimé son soutien à la campagne internationale menée l’Observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara occidental (Western Sahara Ressource Watch), sous le titre ‘pêcher ailleurs’ (Fish Elsewhere en anglais) pour stopper la pêche illégale de l’Union européenne dans les eaux territoriales du Sahara occidental, selon un communiqué publié sur son site internet.
    « Cette initiative vise à dénoncer la position immorale de l’Union européenne (UE) qui paie le Maroc pour l’obtention des licences de pêche dans les eaux côtières du Sahara occidental. Selon l’ONU, les ressources naturelles sahraouies ne doivent pas être exploitées sans le consentement des Sahraouis », a précisé le communiqué.
    La campagne menée par WSRW exhorte la Commission européenne à « stopper immédiatement l’accord des licences de pêche dans les eaux sahraouies », appelant l’UE « à arrêter ses opérations de pêche au Sahara occidental dans l’attente d’une solution au conflit ».
    Le texte de la lettre est disponible sur le site internet http://www.fishelsewhere, traduit en plusieurs langues. Presque 600 organisations, 16.400 entreprises et 129 parlementaires des différentes parties du monde ont déjà soutenu la campagne à travers la signature de cette missive.
    Il convient de rappeler qu’en avril dernier, le député du parti, UPD, Franciso Sosa Wagner et sept autres eurodéputés ont appelé la Commission européenne quant à la nécessité de tenir compte des aspirations du peuple sahraoui dans tout accord de pêche au Sahara occidental. (SPS)



  • Décolonisation : Examen de la question du Sahara Occidental

    Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (Comité spécial des 24) a examiné, mardi, les questions du Sahara occidental, de la Nouvelle-Calédonie, de Guam, des îles Turques et Caïques, et des Îles Vierges américaines.
    La plupart des délégations qui ont pris la parole, notamment celles du Venezuela, de la Bolivie et de Cuba, ont estimé qu’il est devenu urgent et important pour l’Assemblée générale des Nations Unies de convenir de la célébration d’une troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme.
    QUESTION DU SAHARA OCCIDENTAL
    Audition de pétitionnaires et déclarations de représentants
    M. PEDRO NUÑEZ MOSQUERA (Cuba) a estimé que la question du Sahara occidental devait être examinée et débattue uniquement dans le contexte de la résolution 1514 (XV), adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 14 décembre 1960 et intitulée « Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux ». Le peuple sahraoui doit aujourd’hui décider lui-même de son avenir, comme cela est clairement stipulé dans plusieurs résolutions des Nations Unies, a dit le représentant, en rappelant que le Sahara occidental est inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes. Les négociations en faveur de l’indépendance doivent se poursuivre, a-t-il dit. Il a évoqué le soutien apporté par Cuba à la cause sahraouie et au peuple de ce territoire. Comme il l’a toujours fait et conformément aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies, Cuba continuera à soutenir l’autodétermination de ce territoire, a-t-il conclu.
    M. JORGE VALERO BRICEÑO (Venezuela) a insisté qu’il est important de soutenir l’autodétermination du Sahara occidental. Depuis trois décennies, le peuple sahraoui se bat pour son indépendance, et le Comité spécial a toujours été à ses côtés, a noté le représentant. Il a ensuite réitéré le vœu de voir le peuple sahraoui exercer rapidement son droit à l’autodétermination. Depuis l’inclusion du Sahara occidental sur la liste des territoires non autonomes, la lutte que mène les Sahraouis pour l’exercice de ce droit progresse lentement, a-t-il indiqué. Aussi les négociations qui se tiennent dans le Comté de Westchester, dans l’État de New York, aux États-Unis d’Amérique, doivent-t-elles être soutenues, a-t-il souhaité. La résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies du 10 novembre 2009, qui réaffirme la nécessité de mettre fin au colonialisme est un texte important qui doit être mis en œuvre, notamment au Sahara occidental, a poursuivi le représentant, en appelant la communauté internationale à faire en sorte que la volonté du peuple sahraoui soit respectée de manière pacifique.
    M. AHMED BOUKHARI, Front POLISARIO, a fait un rappel historique de la colonisation de l’État du Maroc sur le territoire sahraoui, et souligné les violations des lois et textes internationaux commises par la puissance occupante. Jusqu’à ce jour, le Conseil de sécurité n’a pas véritablement exercé ses pouvoirs de contraintes envers l’État marocain, a regretté le pétitionnaire. En 1992, 1998 et 2000, le Conseil de sécurité, garant des arrangements entérinés entre les deux parties, n’a pris aucune initiative en vue de favoriser la tenue du référendum d’autodétermination prévu au Sahara occidental, et le Conseil n’a pas non plus manifesté son soutien à la souveraineté sahraouie, a regretté M. Boukhari. Il a par ailleurs dénoncé le Maroc en l’accusant de s’être livré à des manipulations concernant les listes électorales qui auraient dû servir à l’organisation du référendum. Ce référendum lui-même se fait attendre depuis 18 années, a déploré Ahmed Boukhari. Aujourd’hui, le Maroc use du prétexte du combat contre le terrorisme pour faire perpétuer l’immobilisme sur la question du Sahara occidental et empêcher l’indépendance du territoire, a-t-il noté, en estimant que le Sahara occidental, qui est la dernière colonie d’Afrique, est un cas oublié par la communauté internationale. Le pétitionnaire du Front POLISARIO a par ailleurs estimé que le Comité spécial peut jouer un rôle encore plus grand, à la fois pour mettre fin aux violences faites contre les populations sahraouies et pour l’aider à parvenir à son indépendance. Il a donc invité le Comité spécial à effectuer des visites de terrain pour voir la réalité au Sahara occidental.
    M. JAVIER LOAYZA BAREA (Bolivie) a demandé à M. Boukhari quelle démarche devrait être suivie pour assurer la pleine application des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale pour que l’on parvienne à assurer l’indépendance totale du Sahara occidental, à travers son droit à l’autodétermination et la reconnaissance des droits du peuple sahraoui.
    Mme REBECA HERNANDEZ TOLEDANO (Cuba) a souhaité avoir des détails sur les négociations menées actuellement par M. Christopher Ross, l’Envoyé spécial du Secrétaire général.
    M. JAIME HERMIDA CASTILLO (Nicaragua) a demandé ce que le Comité spécial pourrait faire pour aider le Représentant spécial du Secrétaire général à assurer le bon déroulement du processus de décolonisation au Sahara occidental.
    Mme MARIAELENA MARGARITA ANZOLA PADRON (Venezuela) a souhaité qu’on lui donne des éléments d’information et des précisions sur le rôle joué par la MINURSO au Sahara occidental ces dernières années.
    Répondant à ces questions, M. AHMED BOUKHARI, Front POLISARIO, a rappelé que les principes de la résolution de la question du Sahara occidental avaient été adoptés il y a de cela longtemps, avec la décision d’organiser un référendum au cours duquel le peuple sahraoui déciderait de son avenir. Il a regretté que la communauté internationale se soit détournée de ce projet initial. Toute solution autre que la tenue d’un référendum ne respecterait pas le principe d’autodétermination, a-t-il dit. Je ne vois pas comment on peut s’opposer à une visite sur le terrain du Comité spécial, qui pourrait ainsi recevoir des informations de première main sur place, a estimé M. Boukhari. Empêcher le Comité spécial de se rendre au Sahara occidental ne va pas aider à rendre plus crédible ce Comité, a dit M. Boukhari. S’agissant de la MINURSO, il a estimé que cette mission de maintien de la paix était un échec. Il a dit qu’il craignait que cette mission ne se contente de maintenir un statu quo sans fin, un état de ni paix, ni guerre, ni référendum.
    M. DONATUS KEITH ST-AIMÉE (Sainte-Lucie), Président du Comité spécial, a rappelé que la question du Sahara Occidental était depuis trop longtemps inscrite à l’ordre du jour du Comité. Il est important que le Comité spécial établisse un lien de travail effectif avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et procède à des échanges d’information avec le Conseil de sécurité, dans le souci d’avancer. Il faut non seulement amener les parties à la table des négociations, mais aussi s’assurer qu’elles tombent d’accord sur les moyens par lesquels des progrès pourraient être accomplis, a-t-il dit. Il pourrait être nécessaire d’essayer une approche différente de celle qui a prévalu jusqu’à maintenant, a-t-il estimé. Il a formé le vœu que l’on arrive à un cadre mutuellement agréé concernant la démarche à suivre. Il a indiqué qu’il aura des discussions avec toutes les parties intéressées de manière à s’assurer que les recommandations que fournira la Quatrième Commission à l’Assemblée générale reflètent le plus fidèlement possible les positions des uns et des autres.
    M. COUSIÑO (Chili) a noté qu’un seul pays, le Timor-Leste, était sorti de la liste des pays à décoloniser au cours des deux premières Décennies contre le colonialisme. Il a souhaité que l’on ouvre, au plus tôt, une troisième Décennie de ce genre.
    M. HERMIDA CASTILLO (Nicaragua) a jugé nécessaire que tout soit mis en œuvre pour que soit déclarée la troisième Décennie des Nations Unies contre le colonialisme.
    Source : Assemblée générale AG/COL/3210 (Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux).
    Document non officiel
    Source : Canalrim, 23/6/2010
  •  » Pour la paix ! Non à l’OTAN »

    Appel en vue du sommet de l’OTAN à Lisbonne en novembre et signé par 62 partis communistes et ouvrier
    jeudi 24 juin 2010, par Comité Valmy
    Les 13 partis participants à la réunion du groupe de travail des Rencontres internationales des partis communistes et ouvriers sont les premiers signataires de la Résolution proposée par le PCP sous le titre « Pour la paix ! Non à l’OTAN ! ». Le document, adopté par la réunion du groupe de travail, est désormais proposé à la signature de tous les partis qui participent au processus des rencontres internationales des partis communistes et ouvriers avec l’objectif de se transformer en un appel mondial large et représentatif de lutte pour la paix, contre le militarisme et l’OTAN.

    Pour la paix ! Non à l’OTAN !

     « Dans un contexte marqué par l’approfondissement de la crise structurelle du capitalisme, par l’approfondissement de l’exploitation des travailleurs et des peuples, par les rivalités inter-impérialistes et par des processus complexes de réagencement des forces à l’échelle internationale, l’impérialisme se lance dans de nouvelles dérives anti-démocratiques et des interventions militaristes et avance avec des solutions de force pour tenter de se perpétuer et de défendre ses intérêts de classe. »
    « L’offensive militarisée menée par les puissances impérialistes et par l’OTAN a un caractère global et multiforme.
    « La guerre impérialiste s’intensifie à l’échelle mondiale sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Les blocs impérialistes, comme l’OTAN, se renforcent. La militarisation de l’Union Européenne s’accélère avec l’adoption frauduleuse du Traité de Lisbonne dans lequel est inscrit la conception de l’Union comme pilier européen de l’OTAN. La course aux armements se poursuit ainsi que l’investissement dans de nouvelles armes encore plus meurtrières. Les dépenses militaires atteignent des chiffres record, notamment aux Etats-Unis et dans l’Union Européenne. L’élargissement des zones d’influence et des alliances militaro-stratégiques impérialistes progresse, notamment à travers ce qu’on appelle ’les partenariats pour la paix’, en Asie, dans les territoires d’ex-URSS, tout comme en Afrique.
    Le maillage mondial des bases militaires des Etats-Unis et des pays de l’OTAN se densifie et leurs forces militaires se déploient de l’Amérique Latine à l’Afrique ; du Moyen-Orient, de l’Océan Indien et de l’Asie Centrale à l’Europe de l’Est, au Caucase et à la Mer Noire.
    « Les occupations de l’Afghanistan et de l’Irak se poursuivent et on se lance dans des agressions militaires contre plusieurs pays. Les conspirations et les manœuvres d’ingérence se succèdent en Amérique Latine et dans plusieurs pays du continent Africain et les provocations se multiplient, comme au Liban. La question palestinienne n’est toujours pas réglée, comme celle du Sahara Occidental, alors que les crimes impérialistes continuent à rester impunis. Les provocations s’intensifient contre la République Populaire de Chine, dont la vente d’armes à Taiwan par les Etats-Unis constitue un exemple particulièrement grave, ainsi que les menaces proférées contre des pays comme l’Iran et la Syrie.
    « Les attaques contre la souveraineté des Etats s’intensifient, notamment à travers des modifications de frontières, dont l’indépendance auto-proclamée de la province serbe du Kosovo est un grave exemple. Le Droit International, produit du rapport de force résultant de la défaite du nazisme et du fascisme lors de la Seconde guerre mondiale, est sérieusement remis en cause et la cible d’un processus qui vise à sa destruction.
    « Au nom de la ’sécurité’ et du ’combat contre le terrorisme’, on relance des dérives sécuritaires, on attise le nationalisme xénophobe et l’intolérance religieuse et culturelle, des crimes se commettent contre les droits de l’Homme, comme contre les droits économiques, sociaux, démocratiques et de participation et d’organisation politique et sociale ; des campagnes anti-communistes se développent et on persécute les forces qui résistent à l’offensive de l’impérialisme et défendent les droits sociaux et nationaux des peuples.
    « La réalité mondiale de ce début de XXIème siècle dément les campagnes de réhabilitation de l’image de l’impérialisme nord-américain déclenchées autour de l’élection de Barack Obama. La nature et les objectifs de la politique des Etats-Unis et de l’OTAN sont clairs désormais : la domination sur les ressources natures et énergétiques, le contrôle des technologies, l’expansion des marchés, la domination militaire et géo-stratégique. Autrement dit, une réponse par la force à l’affaiblissement relatif de la position des Etats-Unis au niveau international.
    « La rhétorique du ’multilatéralisme’ et du ’dialogue’ est démasquée par la politique belliciste et interventionniste des Etats-Unis, l’Union Européenne et l’OTAN, par l’offensive impérialiste en cours et par le risque réel de nouveaux conflits militaires du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale à l’Amérique Latine. En dépit des antagonismes entre les Etats-Unis et l’Union Européenne, les deux convergent dans l’offensive contre les droits sociaux et nationaux des peuples.
    « La guerre et l’agression sont l’autre visage de la mondialisation économique impérialiste et l’OTAN est une pièce maitresse de sa stratégie de domination hégémonique et de persécution des forces et des pays qui s’y opposent. L’OTAN joue un rôle central dans la militarisation des relations internationales et dans la course aux armements, en étant le principal fauteur des conflits et de la tension qui rythment l’actualité. Sous l’allusion aux ’nouvelles menaces globales’ – doctrine qui se substitue au vieux prétexte de ’menace communiste’ – l’OTAN impose une escalade belliciste et militariste à grande échelle – dont la guerre en Afghanistan est un élément clé.
    « L’OTAN organisera, en Novembre, au Portugal, un Sommet dans lequel elle cherchera à rénover sa doctrine stratégique et qui représentera un nouveau et extrêmement dangereux saut qualitatif dans le rôle, la mission et les objectifs de l’Organisation.
    « Avec sa nouvelle doctrine stratégique, l’OTAN envisage de changer sa doctrine pour y inscrire ce qu’elle fait déjà en pratique : étendre son champ d’intervention et la projection de ces forces sur l’ensemble du globe ; élargir le cadre de ses missions à des questions comme l’énergie, l’environnement, les migrations et les questions de sécurité interne des Etats ; se réaffirmer comme un bloc militaire nucléaire malgré la rhétorique du désarmement militaire, en prévoyant l’usage de l’arme nucléaire dans des attaques militaires ; développer davantage le complexe militaro-industriel et la recherche militaire et exiger de tous leurs membres une augmentation des dépenses militaires ; inclure dans ses missions des actions d’ingérence directe et d’occupation sous couvert de missions d’interposition et de maintien de la paix ; aller plus loin dans l’instrumentalisation de l’ONU pour poursuivre ses objectifs et approfondir son rôle de bras armé de l’impérialisme.
    « L’impérialisme paraît être tout-puissant, mais il ne l’est pas. Comme la réalité nous le montre, aux grands dangers résultant de la réponse par la force de l’impérialisme à la crise du capitalisme s’opposent à la lutte progressiste et révolutionnaire des peuples. Dans de nombreuses régions du monde, les peuples prennent entre leurs mains la défense de leurs droits et de la souveraineté et de l’indépendance de leurs pays, résistent sous les formes les plus variées et imposent des revers importants à la stratégie de domination impérialiste.
    « En ce sens, et en exprimant notre profonde conviction que, par la lutte, il est possible de mettre en échec l’OTAN et ses objectifs bellicistes et militaristes, il est possible de construire un avenir de paix, de progrès et de justice sociale, où chaque peuple peut décider librement de son destin, inséparable de la lutte pour le socialisme, nous, Partis Communistes et Ouvriers signataires de cette déclaration :
    ● « Exigeons la fin de la course aux armements, le désarmement nucléaire en commençant par les plus grandes puissances nucléaires du Monde, comme les Etats-Unis, la destruction complète des armes chimiques et biologiques, la fin des bases militaires étrangères.
    ● « Lançons un appel aux travailleurs et aux peuples du monde entier, aux forces progressistes et de gauche, au mouvement ouvrier et aux autres organisations sociales qui se mobilisent et renforcent la lutte pour la paix, contre la guerre et l’OTAN. Nous réaffirmons notre soutien de toujours au mouvement pour la paix. Nous félicitons le Conseil Mondial de la Paix pour son 60ème anniversaire et pour sa campagne contre l’OTAN.
    ● « Déclarons notre intention de marquer les 65 ans de la victoire sur le nazisme et le fascisme comme une importante journée de lutte pour la paix et contre la distorsion monumentale de l’Histoire qui tente d’effacer le rôle central des communistes dans la libération des peuples du joug nazi et fasciste et mettre sur le même plan nazisme et communisme.
    ● « Réaffirmons notre solidarité avec les peuples qui résistent aux occupations, agressions et ingérences de l’impérialisme et qui mènent de rudes batailles pour leur auto-détermination et leur indépendance, notamment avec les peuples du Moyen-Orient, les peuples palestiniens, libanais et syrien, et d’Asie Centrale. Nous exigeons le retrait immédiat de toutes les troupes engagées en Irak et en Afghanistan et dans toutes les autres interventions impérialistes dans le monde.
    ● « Exigeons la dissolution de l’OTAN et soutenons le droit souverain des peuples à décider de la sortie de leurs pays de cette alliance agressive. Nous réaffirmons notre opposition frontale à la militarisation de l’Union Européenne et à sa politique militariste et impérialiste, à l’élargissement de l’OTAN et à la mise en place du nouveau ’système anti-missile’ des Etats-Unis et de l’OTAN en Roumanie et en Bulgarie. Nous exprimons notre solidarité avec le peuple de Chypre (Greco-Chypriotes et Turco-Chypriotes) et à sa lutte contre l’occupation turque et pour la réunification de leur patrie, pour une solution juste au problème chypriote.
    ● « Exigeons la fin des provocations et des ingérences en Amérique Latine et dans les Caraibes. Nous exprimons notre solidarité avec Cuba Socialiste et avec les peuples, les forces politiques et les gouvernements nationaux de nature démocratique, progressiste, populaire et anti-impérialiste de la région comme ceux du Vénézuela Bolivarien, de la Bolivie, de l’Équateur et du Nicaragua. Nous exigeons la libération des cinq patriotes cubains injustement prisonniers aux Etats-Unis. Nous réitérons notre soutien à la lutte du peuple hondurien pour la démocratie et contre le régime putschiste et pour son droit à décider de son avenir. Nous exigeons le retrait de la IV ème Flotte Nord-Américaine dirigée contre l’Amérique Centrale et du Sud, la fermeture des bases militaires des Etats-Unis dans la région, notamment celle de Guantanamo et les bases en Colombie. Nous dénonçons l’intervention militaire des Etats-Unis à Haïti et réclamons que les Nations Unies interviennent, dans le cadre d’une mission civile, dans ce Pays. Nous revendiquons que les actions de solidarité et de coopération avec le peuple haïtien contribuent au renforcement de l’État national indépendant et au développement économique et social du pays.
    ● « Exprimons notre solidarité avec les peuples d’Afrique dans leur lutte pour le droit au développement et avec le peuple du Sahara Occidental pour le droit à son auto-détermination. Nous exigeons la fin de la militarisation et de l’ingérence impérialiste sur le continent, notamment sur les côtes de Somalie, dans toutes la région de la corne de l’Afrique, en République Démocratique du Congo et au Soudan. Nous réaffirmons notre engagement à poursuivre la lutte contre le commandement militaire nord-américain sur le continent (AFRICOM)
    ● « Exprimons notre soutien au mouvement de la paix, au mouvement syndical de classe, de jeunesse, des femmes et à d’autres organisations qui au Portugal ont animé la Campagne pour la Paix et contre l’OTAN. Nous prenons l’engagement de faire tout ce qui est à notre pouvoir pour soutenir et mobiliser pour des actions de lutte contre l’OTAN et sa nouvelle doctrine stratégique prévues pour Novembre de cette année au Portugal.
    Les partis signataires :
    1.
    Parti Communiste Portugais 2.
    Parti Communiste Sud-Africain 3.
    Parti du Travail de Belgique 4.
    Parti Communiste du Brésil 5.
    Parti Communiste de Bohême et Moravie 6.
    Parti Progressiste des Travailleurs de Chypre (AKEL) 7.
    Parti Communiste de Cuba 8.
    Parti Communiste d’Espagne 9.
    Parti Communiste de Grèce 10.
    Parti Communiste d’Inde (Marxiste) 11.
    Parti Communiste d’Inde 12.
    Parti Communiste Libanais 13.
    Parti Communiste de la Fédération Russe 14.
    Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme (PADS) 15.
    Parti Communiste Allemand 16.
    Parti Communiste d’Argentine 17.
    Parti Communiste d’Arménie 18.
    Parti Communiste d’Azerbaidjan 19.
    Parti Communiste d’Australie 20.
    Parti Communiste du Bangladesh 21.
    Parti des Travailleurs du Bangladesh 22.
    Parti Communiste de Biélorussie 23.
    Parti Communiste de Bolivie 24.
    Parti Communiste Brésilien 25.
    Parti Communiste du Canada 26.
    Parti des Communistes de Catalogne 27.
    Parti Communiste du Chili 28.
    Parti ouvrier socialiste de Croatie 29.
    Parti Communiste au Danemark 30.
    Parti Communiste des Etats-Unis d’Amérique 31.
    Parti Communiste de Finlande 32.
    Parti Communiste Français 33.
    Nouveau Parti Communiste de Grande-Bretagne 34.
    Parti Communiste de Grande-Bretagne 35.
    Parti Communiste Unifié de Georgie 36.
    Nouveau Parti Communiste des Pays-Bas 37.
    Parti Communiste Ouvrier Hongrois 38.
    Parti Tudeh d’Iran 39.
    Parti Communiste Irakien 40.
    Parti Communiste d’Irlande 41.
    Parti des Travailleurs d’Irlande 42.
    Parti des Communistes Italiens 43.
    Parti de la Refondation Communiste (Italie) 44.
    Parti Communiste du Kazakhstan 45.
    Nouveau Parti Communiste de Yougoslavie 46.
    Parti Communiste du Luxembourg 47.
    Parti Communiste de Macédoine 48.
    Parti Communiste de Malte 49.
    Parti des Communistes, Mexique 50.
    Parti Populaire Socialiste, Mexique 51.
    Parti Communiste de Norvège 52.
    Parti Communiste du Pakistan 53.
    Parti Communiste Péruvien 54.
    Parti Communiste des Philippines PKP-1930 55.
    Parti Socialiste Participatif Roumain 56.
    Parti Communiste de Suède 57.
    Parti Communiste des Peuples d’Espagne 58.
    Parti Communiste de Suède 59.
    Parti Communiste de Turquie 60.
    Parti Communiste d’Ukraine 61.
    Union des Partis Communistes – PCUS 62.
    Parti Communiste du Vénézuela
    Signent également les partis suivants :
    Union du Peuple Galicien
    Parti Suisse du Travail
    Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net
  • Le Comité chargé de la décolonisation recommande à l’AG d’engager les puissances administrantes à mettre fin au colonialisme

    LE COMITÉ CHARGÉ DE LA DÉCOLONISATION RECOMMANDE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE D’ENGAGER LES PUISSANCES ADMINISTRANTES À METTRE FIN AU COLONIALISME
    Il adopte par consensus des textes, dont l’un met en garde contre les activités économiques préjudiciables aux intérêts des peuples des territoires non autonomes
    Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, poursuivant ses travaux, a adopté ce matin, par consensus,un projet de résolution omnibus (1) relatif à 11 territoires non autonomes.  Il a en outre adopté, également par consensus, trois autres projets de textes ayant respectivement trait à l’application par les institutions spécialisées et autres organismes associés à l’ONU (2); aux activités économiques et autres préjudiciables aux intérêts des peuples des territoires non autonomes (3); et au cinquantième anniversaire de la Déclaration (4).
    Le projet de texte omnibus adopté aujourd’hui avait trait aux questions des territoires non autonomes d’Anguilla, de Guam, des Îles Caïmanes, des Îles Turques et Caïques, des Île Vierges américaines, des Îles Vierges britanniques, de Montserrat, de Pitcairn, de Sainte-Hélène et des Samoa américaines.
    Aux termes du texte omnibus, scindé en une partie (A), relative à la situation générale dans ces territoires non autonomes; et une partie (B), relative à la situation dans chacun d’entre eux, le Comité recommande à l’Assemblée générale, d’« exhorterles États Membres à participer aux efforts déployés par l’Organisation des Nations Unies pour que le monde soit libéré du colonialisme dans le cadre des décennies internationales de l’élimination du colonialisme ».  Concernant tous les territoires concernés, le Comité invite l’Assemblée à réaffirmer la position selon laquelle « il incombe aux puissances administrantes de promouvoir le développement économique et social et de préserver l’identité culturelle des territoires.  L’Assemblée est également invitée à engager les mêmes puissances à aider les gouvernements des différents territoires à diversifier et viabiliser leurs économies, à résoudre les problèmes liés à l’emploi, et à protéger leur environnement pour le préserver de toute dégradation.
    (1)  A/AC.109/2010/L.10
    (2)  A/AC.109/2010/L.12
    (3)  A/AC.109/2010/L.13
    (4)  A/AC.109/2010/L.17
    En adoptant ensuite le texte relatif à l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux par les institutions spécialisées et les organismes internationaux associés aux Nations Unies, le Comité a également recommandé à l’Assemblée générale de demander aux puissances administrantes concernées de « faciliter, selon les besoins, la participation de représentants nommés ou élus des territoires non autonomes aux réunions et conférences des institutions spécialisées et autres organismes de l’ONU portant sur des questions qui les concernent ».  En outre, l’Assemblée devra inviter tous les gouvernements à redoubler d’efforts, au sein des institutions spécialisées et des autres organismes dont ils sont membres, pour que la priorité soit accordée à la question de l’aide aux peuples des territoires non autonomes.
    Concernant le projet de résolution relatif aux activités économiques et autres préjudiciables aux intérêts des peuples des territoires non autonomes, l’Assemblée générale, indique le Comité, devra « inviter les gouvernements et tous les organismes des Nations Unies à prendre toutes les mesures possibles pour que la souveraineté permanente des peuples des territoires non autonomes sur leurs ressources naturelles soit pleinement respectée et sauvegardée conformément aux résolutions pertinentes de l’Organisation relatives à la décolonisation ».
    Avant l’adoption de ce texte, le Conseiller indépendant sur la gouvernance du Comité spécial, a rappelé que la participation de ces territoires aux conférences internationales et sessions spéciales de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les questions économiques et sociales était une des préoccupations principales des première et deuxième Décennies internationales de l’élimination du colonialisme.  À l’issue de l’adoption de ce texte, le représentant de la Fédération de Russie a estimé que le Conseil économique et social des Nations Unies se concentrait trop à la question des territoires non autonomes au détriment d’autres préoccupations majeures.
    La prochaine séance plénière du Comité spécial des 24 aura lieu demain, jeudi 24 juin, à 10 heures.  Il devrait à cette occasion adopter le projet de résolution relatif à l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, dont il a repoussé l’examen aujourd’hui.  Le Président du Comité a également tenu à préciser que la réunion de demain serait consacrée à la question des Îles Falkland (Malvinas), qui sera examinée avec la participation aux travaux du Ministre des affaires étrangères de l’Argentine et en présence de nombreux représentants permanents de pays d’Amérique latine.
    Questions des territoires non autonomes d’Anguilla, des Bermudes, de Guam, des Îles Caïmans, des Îles Turques et Caïques, des Îles Vierges américaines, des Îles Vierges britanniques, de Montserrat, de Pitcairn, de Sainte-Hélène et des Samoa américaines ( A/AC.109/2010/L.10)
    Par ce texte, le Comité spécial recommande à l’Assemblée générale de demanderaux puissances administrantes de coopérer sans réserve aux travaux du Comité spécial afin d’assurer l’application des dispositions de l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte ainsi que de la Déclaration, et afin de donner au Comité des avis au sujet de l’application des dispositions de l’alinéa b de l’Article 73 de la Charte relatives au développement de la capacité des territoires à s’administrer eux-mêmes; et encourage les puissances administrantes à faciliter l’envoi de missions de visite et de missions spéciales dans les territoires.
    Par ce texte, l’Assemblée générale est également invitée à exhorterles États Membres à participer aux efforts déployés par l’ONU pour que le monde soit libéré du colonialisme dans le cadre des décennies internationales de l’élimination du colonialisme, et les engage à continuer d’appuyer sans réserve l’action entreprise par le Comité spécial pour atteindre ce noble objectif.  L’Assemblée générale est également invitée a demanderànouveauau Comité des droits de l’homme de collaborer avec le Comité spécial dans le cadre de son mandat relatif au droit à l’autodétermination, tel qu’il est consacré dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).
    Ce texte fait aussi des recommandations relatives aux 11 territoires non autonomes que sont: Anguilla, les Bermudes, Guam, les Îles Caïmans, les Îles Turques et Caïques, les Îles Vierges américaines, les Îles Vierges britanniques,  Montserrat, Pitcairn, Sainte-Hélène et les Samoa américaines.  S’agissant tout particulièrement du chapitre VI consacré à Guam, le texte adopté ce matin priela puissance administrante de continuer à transférer des terres aux propriétaires initiaux du territoire, de continuer à reconnaître et respecter les droits politiques et l’identité culturelle et ethnique du peuple chamorro de Guam, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour répondre aux préoccupations du Gouvernement du territoire concernant la question de l’immigration.  Le Comité invite une fois de plusla puissance administrante à tenir compte de la volonté exprimée par le peuple chamorro, soutenue par les électeurs guamiens lors du référendum de 1987 et ultérieurement inscrite dans le droit guamien au sujet des efforts d’autodétermination des Chamorros.
    Application du projet de résolution sur la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux ( A/AC.109/2010/L.11)
    Aux termes de ce texte, dont il a repoussé l’examen et l’adoption à demain, le Comité spécial invite l’Assemblée générale à demanderaux puissances administrantes de collaborer sans réserve avec lui en vue d’achever, aussi rapidement que possible, un programme de travail constructif répondant au cas particulier de chaque territoire non autonome et visant à faciliter l’exécution du mandat du Comité spécial et l’application des résolutions relatives à la décolonisation, notamment celles portant sur des territoires précis.
    Application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux par les institutions spécialisées et les organismes internationaux associés à l’Organisation des Nations Unies ( A/AC.109/2010/L.12)
    Par ce texte, adopté sans vote par les membres du Comité spécial des 24, l’Assemblée générale est invitée à prierles institutions spécialisées et les autres organismes des Nations Unies intéressés de fournir des informations sur  les problèmes environnementaux auxquels se heurtent les territoires non autonomes.  Aux termes de ce texte, les institutions spécialisées sont invitées par l’Assemblée générale à fournir des informations sur les effets qu’ont sur ces territoires les catastrophes naturelles, telles que les ouragans et les éruptions volcaniques, et d’autres problèmes environnementaux, tels que l’érosion des plages et des côtes et la sécheresse.  Les institutions sont aussi appelées à fournir des informations sur les moyens d’aider les territoires non autonomes à lutter contre le trafic de stupéfiants, le blanchiment d’argent et d’autres activités illégales et criminelles, ainsi que sur l’exploitation illégale des ressources marines et autres ressources naturelles des territoires et la nécessité d’utiliser ces ressources au profit de la population de ces territoires.
    En adoptant ce projet de résolution, le Comité spécial recommande aussi à l’Assemblée générale de demanderaux puissances administrantes concernées de faciliter, selon les besoins, la participation de représentants nommés ou élus des territoires non autonomes aux réunions et conférences des institutions spécialisées et autres organismes des Nations Unies portant sur des questions qui les concernent, conformément aux résolutions et décisions pertinentes adoptées par l’Organisation, notamment celles de l’Assemblée générale et du Comité spécial relatives à certains territoires, afin que ces territoires puissent bénéficier des activités connexes de ces institutions et organismes.
    Déclaration avant l’adoption du projet de résolution A/AC.109/2010/L.12
    Présentant un exposé sur l’état de la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux par les organismes des Nations Unies, M. CARLYLE CORBIN, Conseiller indépendant sur la gouvernance, du Comité spécial, a fait quelques remarques sur les séminaires régionaux et la participation des territoires non autonomes au système des Nations Unies.
    Il a rappelé que l’Assemblée générale a réaffirmé l’appel qu’elle a lancé de longue date pour que soit examiné et assuré le respect des droits inaliénables de populations non autonomes à profiter des ressources naturelles de leurs territoires et à les exploiter comme elles le souhaitent.  Il a cité le cas des Îles Vierges américaines et de Guam concernant la difficulté, pour ces peuples, d’exploiter leurs ressources sous-marines.  Il a rappelé le modèle de coopération qui existe entre les Tokélaou et la Nouvelle-Zélande.  Il est tout à l’honneur du Royaume-Uni d’avoir fait preuve d’une grande souplesse dans le contexte des visites de missions organisées à Anguilla en 2003, aux Bermudes en 2005 et sur les Îles Turques et Caïques en 2006, a cependant indiqué M. Corbin.  Il a salué aussi la coopération de la France en ce qui concerne la situation de la Nouvelle-Calédonie.  Il a regretté que les États-Unis n’aient pas répondu favorablement à la demande de visite et d’organisation de séminaires régionaux à Guam ou aux Îles Vierges.  Il a précisé que les États-Unis ont estimé que la situation de ces territoires correspondait à une question de politique interne et ne relevait pas d’une question de politique internationale.
    Il a rappelé que la participation de ces territoires aux conférences internationales et sessions spéciales de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les questions économiques et sociales était une des préoccupations principales des première et deuxième Décennies internationales de l’élimination du colonialisme.
    Dans ses remarques de clôture, M. Corbin a rappelé qu’une étude du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) publié en 2007 sur les appuis fournis par les organismes de l’ONU au programme de décolonisation avait conclu que le mandat de décolonisation ne pourra être mis en œuvre et achevé dans un temps raisonnable.  Cette étude, a-t-il noté, a également montré que l’élaboration des documents de travail représentait 73% du temps investi par le personnel dans la préparation des réunions du Comité.
    Déclaration après l ’ adoption du texte
    La représentante de la Fédération de Russie a confirmé l’attachement de son pays au principe du droit des peuples à l’autodétermination et à l’indépendance. Elle a ensuite estimé que le Conseil économique et social des Nations Unies accordait trop de temps et de ressources à l’examen de la seule question des territoires non autonomes, au détriment d’autres questions majeures.
    Activités économiques et autres préjudiciables aux intérêts des peuples des territoires non autonomes ( A/AC.109/2010/L.13)
    Aux termes de ce texte, que le Comité a adopté sans vote, l’Assemblée générale soulignel’utilité des investissements économiques étrangers réalisés en collaboration avec les peuples des territoires non autonomes et conformément à leurs vœux afin d’apporter une contribution valable au développement socioéconomique desdits territoires, particulièrement en période de crise économique et financière.  Elle demande par ailleurs de nouveauà tous les gouvernements qui ne l’ont pas encore fait de prendre, conformément aux dispositions pertinentes de sa résolution 2621 (XXV) du 12 octobre 1970, des mesures législatives, administratives ou autres à l’égard de ceux de leurs ressortissants et des personnes morales relevant de leur juridiction qui possèdent ou exploitent dans les territoires non autonomes des entreprises préjudiciables aux intérêts des habitants de ces territoires, afin de mettre fin aux activités de ces entreprises.  Enfin, l’Assemblée générale demande aux puissances administrantes de veiller à ce que l’exploitation des ressources marines et autres ressources naturelles des territoires non autonomes qu’elles administrent n’enfreigne pas les résolutions pertinentes de l’Organisation et n’aille pas à l’encontre des intérêts des peuples de ces territoires.
    Cinquantième anniversaire de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux ( A/AC.109/2010/L.17)
    En vertu de ce texte adopté sans vote par les membres du Comité spécial, l’Assemblée générale déclareque la persistance du colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations est incompatible avec la Charte des Nations Unies, la Déclaration et les principes du droit international.  Elle inviteles organisations non gouvernementales qui s’intéressent particulièrement au domaine de la décolonisation à intensifier leur action en coopération avec l’Organisation des Nations Unies.  Par ce texte, l’Assemblée invite en outretous les États à coopérer pleinement avec le Comité spécial pour qu’il puisse s’acquitter de l’intégralité de son mandat.