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  • Moroccoleaks : Ngaido Ba, un autre mercenaire sénégalais à la solde du Maroc

    Apparemment, le Sénégal est le seul pays où le Maroc peut recruter des mercenaires en vue d’atténuer son isolement dans le continent africain à cause de son invasion du Sahara Occidental.
    Le Maroc rêve d’expulser la RASD de l’Union Africaine. Dans ce but, il a créé un comité appelé Comité Africain d’Initiative pour le Retour du Maroc à l’Union Africaine dont le président et la majorité des membres étaient des sénégalais. Il fournira l’alibi á Ngaido Ba pour conspirer en Afrique contre les sahraouis.
    Evidemment, tous ses plans sont tombés à l’eau. 
    Pour les africains, le Sahara Occidental est une colonie espagnole qui a été envahie par le Maroc en 1975 lorsque l’Espagne s’apprêtait à octroyer l’indépendance aux sahraouis.
    Les emails reçus et envoyés par Ngaido Ba prouvent que ceux qui commanditaient ses activités étaient Mourad El Ghoul, directeur du Cabinet du Directeur de la DGED, le service d’espionnage du Maroc et Mohamed El Khabbachi, un de ses adjoints.
    COMPOSITION DU COMITE AFRICAIN D’INITIATIVES DE L’APPEL 
    MEMBRES SENEGALAIS 
    1°Alioune Badara BEYE, Président de l’Association des Ecrivains du Sénégal 
    2° Cheikh Ngaïdo BA, Président de l’Association des Cinéastes sénégalais associés 
    3° Abdoulaye Racine SENGHOR, Professeur,Vice-Président de l’A.E.S. chargé des affaires académiques 
    4° Mamadou Traoré DIOP, Ecrivain, Conseiller Culturel de Monsieur le Président de la République du Sénégal 
    5° Kalidou KASSE, Artiste-Peintre, Président de l’Association des Artistes-plasticiens du Sénégal 
    6° l’Ambassadeur Silcarneyni GUEYE, Ecricain, Vice-Président de l’Association des Ecrivains chargé de la coopération internationale 
    MEMBRES AFRICAINS FRANCOPHONES 
    7°Jacques BEHANZIN, du Bénin 
    Président RIDC-Afrique 
    8°Madame Koumanthio Zeinab DIALLO , de Guinée-Conakry 
    Poète, Chercheur, 
    Présidente du Musée du Fouta Djallon 
    9° Tschibuanda BONDO, de la République Démocratique du Congo Artiste sculpteur 
    10° Aïcha KONE, du Camerouon 
    Artiste ollo@mtn.ci
    11°Charles MENSAH, du Gabon 
    Président FEPACI Libreville Gabon 
    12° Bâtonnier TITINGA Fréderick PACERE, du Burkina Faso 
    Avocat ,Ecrivain, 
    Avocat Conseil Principal au Tribunal Pénal Internationale pour le Rwanda 
    Arusha, Tanzanie 
    13°Isidore NDAYWEL E NZIEM, du ………….. 
    Professeur, Historien 
    isidorendaywel@yahoo 
    MEMBRES AFRCAINS LUSOPHONES 
    14°Agostinho Lopes, du Cap Vert, 
    Ancien Vice-Président de l’Assemblée Nationale 
    MEMBRES ANGLOPHONES ; 
    15°Femi OSOFISAN, du Nigeria 
    Partner of Theater and Arts University of Ibadan NIGERIA 
    16°Atukué OKAY, du Ghana 
    Ecrivain, Secrétaire Général de l’Association Panafricaine des Ecrivains du Ghana (PAWA) 
    17°Chief Segun OLUSOLA, du Nigeria 
    Président de la Fondation des Réfugiés Africains 
    18°Dr. Mohamed Abou ElNaga, d’Egypte 
    El Nafeza for Arts and Development Foundation 
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    COMPTE RENDU DE LA MISSION EN EGYPTE
    (du 28 juin au 3 juillet 2008)
    A l’occasion de la tenue à Sharm El Sheikh, en Eypte, du …….Sommet de l’Union Africaine les 1er et 2 juillet 2008, le Comité Africain d’Initiative pour le Retour du Maroc à l’Union Africaine y a envoyé une délégation restreinte composée de l’Ambassadeur Silcarneyni GUEYE, Conseiller diplomatique, et de Cheikh Ngaido BA, Secrétaire chargé de la Logistique. Cette délégation devait être complétée par Dr Mohamed Abu El Naga, membre égyptien du Comité.
    La délégation est arrivée à Sharm El Sheikh le 29 juin 2008 à 18 H par avion, via Tripoli et le Caire. Elle a aussitôt accordé une interview à deux journalistes représentant la Radio CONVERGENCES POUR LA RENAISSANCE AFRICAINE basée à Dakar et le Journal LE TEMPS DU CONTINENT lié à cette même chaîne.
    Cette interview, qui revient sur l’historique et les objectifs du Comité, devait être diffusée le lendemain à travers le Sénégal.
    Durant toute la journée du 30 juin 2008, 103 copies de l’Appel, ont été distribuées aux différents délégués des Etats membres, accompagnées de la composition actuelle du Comité. Pour des raisons d’ordre stratégique évidentes, cette diffusion a été effectuée dans les coulisses et auprès de la presse présente, dans la discrétion, avec tact et en dehors de tout contact avec l’Ambassade du Sénégal.
    C’est ce même jour que le Chef de la diplomatie marocaine a annoncé, à partir du Caire, que le Maroc est prêt à participer à la mise sur pied des Etats-Unis d’Afrique. Cette déclaration a conforté et encouragé la délégation dans son action de sensibilisation pour le retour de ce pays à l’Union Africaine.
    Le 1er juillet 2008, la délégation est arrivée au Caire dans la matinée et a tenu une séance de travail avec son troisième membre, Dr Mohamed Abou El Naga, Directeur d’une Fondation qui s’active dans la réhabilitation et la réinsertion sociale et économique de handicapés.
    A 18 H, les trois membres de la délégation se sont rendus au Palais des Arts du Caire où ils ont reçu une trentaine d’écrivains, d’artistes et de journalistes égyptiens invités à les rencontrer.
    Pendant plus de deux heures d’horloge, ces membres de la société civile égyptienne ont débattu de fond en comble avec la délégation sur les tenants et les aboutissants du retour –souhaité par tous- du Maroc à l’Union Africaine.
    Avant et après ces discussions enrichissantes à plus d’un titre, 113 copies de l’Appel ont été distribuées, avec la composition du Comité Africain d’Initiative pour le Retour du Maroc à l’Union Africaine.
    Avant de quitter le Caire le lendemain et après avoir naturellement rendu visite aux Pyramides de Gizeh et au Musée du Caire, les deux membres sénégalais de la délégation ont rencontré et discuté avec deux députés égyptiens : Dr Farkhonda Hassan, Secrétaire Générale du Conseil National pour les Femmes Egyptiennes, nommée au Parlement par le Président Hosni Moubarak, et Madame Eblisan Mikayel, également Députée à l’Assemblée Nationale, élue.
    Ces deux grandes dames ont marqué leur adhésion à l’Appel pour le retour du Maroc à l’Union Africaine.
    La délégation est rentrée à Dakar le 3 juillet à 22 H 30 via Tunis, avec une cassette vidéo, des photos et un VCD contenant le reportage en images de la rencontre avec la société civile égyptienne au Palais des Arts.
    A l’issue de cette mission en Egypte, trois recommandations sont à faire : 
    1- il est indispensable de disposer suffisamment de temps pour bien préparer les prochaines missions, notamment celles en Afrique du Sud et en Ethiopie, 
    2- un membre provenant du Maghreb devrait participer à toutes les missions, ce qui mettrait en évidence la dimension panafricaine du Comité , 
    L’Appel devrait être traduit en arabe pour permettre à la société civile maghrébine qui ne lit ni le français ni l’anglais de pouvoir y adhérer. 
    Fait à Dakar le 4 juillet 2008.
    par L’Ambassadeur Silcarneyni GUEYE
    Conseiller diplomatique du Comité.
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    COMITE AFICAIN D’INITIATIVE 
    POUR LE RETOUR DU ROYAUME
    DU MAROC A L’UNION AFRICAINE
    COMPTE RENDU DE LA MISSION A LIBREVILLE (GABON)
    Du 02 au 06 juin 2008
    Au mois de mai dernier, plus précisément du 09 au 12, une première mission exploratoire s’est rendue au Gabon, afin de préparer une deuxième mission plus complète, dans le cadre de l’Appel pour le retour du Maroc à l’Union Africaine (UA). Cette période coincidait avec l’organisation, à Libreville, de la 9ème édition de la Fête des Cultures qui regroupe des artistes et des intellectuels du Gabon et d’ailleurs, pour des échanges fraternelles qui valorisent l’Homme.
    La délégation du Comité était composée du Président Alioune Badara BEYE et du Rapporteur A. Racine SENGHOR. Ils ont profité des nombreuses manifestations, mais surtout de l’importante conférence inaugurale pour lancer le message du Comité. Ils ont rencontré Monsieur le Vice Premier Ministre, Ministre de la Culture, Monsieur Paul MBA ABESSOLE et Madame Sylvie NTAME, Président de l’Union des EcRivains Gabonais, pour des échanges préliminaires préparatoires de la mission du mois de juin 2008.
    Ainsi donc, du 02 au 06 juin 2008, empruntant les lignes de la Royal Air Maroc, une délégation conduite par Le Vice Président et Rapporteur M. A. Racine SENGHOR, a séjourné à Libreville. Elle comptait en outre deux membres du Comité :
    Mme Aïcha KONE, Diva de la Chanson Africaine, Chargée de l’Animation 
    M. Cheikh Ngaîdo BA, Cinéaste, chargé de la Logistique 
    Mme Justine MINTSA, Ecrivain, Directrice générale de la Culture, et représentante du Comité au Gabon, chargée de l’organisation de la mission en terre Gabonaise. 
    AUDIENCES ET REUNIONS
    Audiences et réunions ont ponctué la visite de la délégation. A chaque fois, le chef de délégation, après avoir remercié les personnalités hôtes pour leur disponibilité et présenté ses compagnons, a transmis les hommages du Président Alioune Badara BEYE, fait l’économie de la mission et laissé la parole aux autres membres de la délégation pour des compléments. Puis l’autorité a pris la parole, avant que ne suive un échange ouvert sur les questions soulevées.
    Audience de Monsieur le Vice Premier Ministre Paul MBA ABESSOLE
    C’est la première activité de la délégation, le 04 juin à 10H. Dans son bureau, Monsieur le Vice Premier Ministre nous a reçus, entouré de son Directeur de Cabinet, de la Directrice générale des Arts, de l’Ambassadeur, Directeur de la Coopération culturelle et scientifique. Monsieur le Vice Premier Ministre, se fondant sur les travaux de Cheikh Anta DIOP et de grands Africanistes, a mis en relief l’opportunité de notre démarche et ajouté au plaidoyer du Comité. Il a accordé son soutien total à l’Appel en faveur du retour du Maroc au sein de l’Union Africaine.
    Audience de Monsieur Dieudonné PAMBO, Ministre de l’Enseignement Supérieur
    Jeudi 05 juin à 10H en son Cabinet, Monsieur le Ministre est entouré de ses plus proches collaborateurs, de Monsieur Jules DJEKI, Doyen de la faculté des Lettres et Sciences Humaines et du Sociologue Anaclé BISSIELO. L’université, haut lieu de l’Esprit et du Savoir, constitue un espace idéal pour inculquer les valeurs du panafricanisme et de l’Union des pays d’Afrique. Aussi l’appel sera-t-il largement diffusé auprès de enseignants et étudiants gabonais.
    Audience de Monsieur Noël Nelson MESSONE Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères
    Madame Laure Olga GONJOUT, Ministre des Affaires étrangères participant à un voyage officielle du Chef de l’Etat, la délégation a été reçue le jeudi 05 juin à 11H par Monsieur MESSONE, Ministre Délégué. Il est entouré des membres de son cabinet et de Monsieur Patrick Arthur MOUKALA, Directeur de la Coopération Culturelle, Scientifique, Technique et Institutionnelle. Comme dans les autres Ministères, le mouvement a été salué et fortement encouragé, et la délégation assurée d’un soutien sans faille.
    Rencontre avec les Ecrivains du Gabon
    Une importante rencontre a réuni la délégation et une dizaine de membres de l’Union des Ecrivains Gabonais conduits par la Présidente, la romancière Sylvie NTSAME. Mme MINTSA, Présidente d’honneur des Ecrivains a introduit les débats en faisant les présentations et en indiquant le sens de cette visite ; Elle a été complétée par Racine SENGHOR qui a insisté sur la part importante qui est celle des écrivains dans le mouvement de diffusion et de suivi de l’Appel. La parole a ensuite circulé, permettant ainsi à tous de saluer l’initiative, de l’encourager et de s’engager à le signer et à le propager.
    LECONS DE LA MISSION 
    Le sens de l’Appel a été bien entendu et bien compris par tous les interlocuteurs. La constitution d’un Union Africaine encore plus solide est un souci largement partagé. Et le Maroc, de l’avis de tous, doit reprendre son siège au sein de l’organisation continentale africaine. C’est un pays qui compte, qui continue d’entretenir les meilleures relations avec les pays d’Afrique, et qui, à tous points de vue, a sa place dans l’Union. Toutes les autorités rencontrées se sont engagées à soutenir l’Appel 
    Le Maroc, qui a déjà reçu la visite du Comité, encourage les démarches de cette dernière. Cette attitude est fortement appréciée par les hôtes gabonais, qui se définissent comme des amis du Maroc auquel ils sont liés par des liens très anciens et très solides. 
    La délégation n’a pas manqué de souligner la nécessité d’un soutien agissant propre à permettre au Comité de poursuivre son périple à travers le continent. Un appel dans ce sens a été lancé à Son Excellence le Président El hadji Omar BONGO ONDIMBA, Sage parmi les sages et grand ami du Maroc. 
    La mission a bénéficié d’une mobilisation exceptionnelle de la presse, organisée par Mme MINTSA et par les autorités gabonaises. La délégation a également rencontré certains journalistes pour mieux informer. Ainsi, toutes les audiences et rencontres ont été largement diffusées dans les trois chaînes de télévision que sont La RTG 1, la RTG 2 et Télé Africa, et dans le quotidien national, L’UNION 
    Les éléments tirés de cette mission seront rapidement disponibles sur le site : http://www.marocafrique.com
    REMERCIEMENTS
    Aux Autorités Gabonaises : Son Excellence, Monsieur le Président El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, Sage guide Africain, et grand bâtisseur de l’Union Africaine ; Monsieur le Vice Premier Ministre Paul MBA ABESSOLE, Intellectuel clairvoyant, dont la sagesse nous a éclairés tout au long de notre séjour ; Monsieur Dieudonné PAMBO, Ministre de l’Enseignement Supérieur et Monsieur, Noël Nelson MESSONE, Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères qui nous ont reçus, écoutés et encouragés 
    Aux Ecrivains du Gabon, qui comptent en leur sein beaucoup de femmes et qui jouent, avec finesse et élégance, leur rôle d’éveilleurs des consciences ; 
    A Monsieur Ndiougha NDIAYE, Ambassadeur du Sénégal au Gabon, pour son appui de tous les instants, son attention soigneuse et sa Téranga 
    A la presse gabonaise, professionnelle jusqu’au bout des doigts et engagée pour la cause du Comité et de l’Afrique 
    Fait à Dakar le 08 juin 2008
    Le Porte parole
    A. Racine SENGHOR
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    Lettre envoyée par l’ambassadeur sahraoui à Addis Abeba au Comité (Lettre qui, selon Ngaido Ba, traduit un état de panique)
    En date de : Lun 11.8.08, sahrawi a écrit :
    De: sahrawi
    Objet: Lettre
    À: bangaido@yahoo.fr
    Date: Lundi 11 Août 2008, 13h20
    Addis Abéba, le 11 Août 2008
    Boite Postale 3008 Tel. +251(0)113 71 86 66
    M. Cheikh Ngaido BA, 
    Président de l’Association 
    des Cinéastes Sénégalais Associes
    Cher Monsieur
    L’Agence officielle marocaine d’information, Maghreb Arabe Presse (MAP), a rapporté dans une dépêche datée du 1er juillet 2008, qu’une délégation de ce pays avait procédé, en marge des travaux du 11eme Sommet de l ‘Union africaine (UA), tenu à Charm Sheikh, Egypte, du 24 juin au 1er juillet 2008, à la distribution d’un document contenant une liste d’intellectuels africains’. Selon elle, ces intellectuels appelés ‘‘Comité africain d’initiative pour le retour du Maroc à l´Union africaine’’, s’engageraient à oeuvrer pour le ‘retour’ du Maroc au sein de l’Union africaine. 
    La MAP indique que les auteurs de ladite initiative dont vous même, considérant ‘l´absence’ du Maroc de l’Union africaine comme ‘injuste, s’engageraient à œuvrer pour son ‘retour’ au sein de la ‘Grande famille de l’Union africaine’. A cette fin, ils ‘comptent beaucoup’ sur ‘les décideurs politiques du Continent pour ‘trouver la solution idoine permettant au Maroc de retrouver son siège à l’Union africaine et d’apporter son indispensable contribution à l’édification des Etats-Unis d’Afrique’.
    Le but d’une telle ‘ initiative’, se basant sur de bonnes intentions, semble clair. Cependant, il n’est pas conforme avec les dispositions de l’Acte constitutif de l’Union africaine, ce qui entraîne, du coup, la difficulté sinon l’impossibilité de sa réalisation. « La question du ‘retour’ du Maroc à l’Union africaine dont votre comité a fixé comme objectif et présenté comme une question qui nécessite une ‘solution idoine », est mal posé. En effet, le Maroc n’a jamais fait partie de l’Union africaine. 
    Pour rappel, l’on doit savoir que l’UA qui regroupe 53 Etats africains souverains a été établie en Libye en Septembre (1999) et créé officiellement à Durban, en Afrique du Sud, en Juillet (2002), en remplacement de la défunte Organisation de l’Unité africaine (OUA) qui avait été créée en 1963. Le Maroc, en toute souveraineté, n’a pas voulu faire partie de l’Union africaine lors de sa création. Il n’a pas, non plus, adhéré à l’UA pour s’en retirer ultérieurement pour qu’on puisse parler de ‘retour’. Si aujourd’hui, le Maroc décide de se joindre à l’UA, on pourrait parler alors d’adhésion. 
    A notre avis, une adhésion à l’UA ne nécessiterait pas une ‘mobilisation’ des ‘décideurs politiques, des bonnes volontés ’ ou des Chefs d’Etats et des Gouvernements. A ce sujet, L’Acte constitutif de l’UA stipule à son article 29 que “ tout Etat Africain peut, à tout moment, après l’entrée en vigueur du présent Acte, notifier au Président de la Commission son intention d’adhérer au présent Acte et d’être admis comme membre de l’Union (…).L’admission est décidée à la majorité simple des Etats membres”. Il convient de rappeler que l’Acte constitutif est entré en vigueur en Mai (2001). 
    Il y a lieu également de rappeler qu’en ce qui concerne l ‘absence’ du Maroc de l’Union africaine, considéré comme ‘injuste’ par votre Comité, l’article ci-dessus mentionné a bien pris le soin de faire en sorte qu’aucun pays africain ne soit laissé sur le bord de la route sauf si tel est sa souveraine volonté. Il n’est pas besoin de souligner que les adhésions aux organisations internationales, continentales et aux autres organismes ainsi que ‘le retour ’ à ces institutions, sont prises en toute souveraineté par les Etats. 
    En tout état de cause, nous demeurons convaincus que les Etats-Unis d’Afrique dont les pays africains se fixent comme objectif et auquel le Maroc voudrait ‘ apporter son indispensable contribution’ se réaliserait plus facilement avec la participation de tous les peuples et pays africains, unis au sein de la ‘grande famille africaine’.
    Je vous prie d’agréer l’expression de ma respectueuse considération
    Lehbib Breica
    Ambassadeur de la République Arabe Sahraouie Démocratique  en Ethiopie et auprès de l’Union Africaine

  • Menace terroriste : un détail gênant pour le Maroc

    L’agence espagnole EFE vient d’attirer l’attention sur un détail d’une extrême importance qui dévoile le jeu du gouvernement marocain avec la menace terroriste.
    Dans la question des menaces proférées contre la mission de l’ONU au Sahara Occidental (MINURSO), « il est interpellant la diffusion dont a fait objet cette menace, alors qu’une vidéo d’Al Qaida publiée sur la toile en septembre 2013, qui appellait les marocains au djihad a amené le gouvernement à poursuivre en justice deux journalistes pour avoir diffusé cette vidéo, un marocain (détenu et libéré ensuite) et un espagnol », souligne EFE dans une dépêche du 6 mai.
    Le journaliste marocain dont parle l’agence espagnole n’a pas encore été lâché par le gouvernement marocain. Il s’agit d’Ali Anouzla, le directeur du site Lakome et il est accusé d’«aide matérielle», «apologie» et «incitation au terrorisme». Pour la même raison, Ignacio Cembrero a subi une féroce attaque du Maroc qui lui a coûté son poste de correspondant d’El Pais au Maroc
    Par contre, aujourd’hui, Rabat ne s’est pas exprimé sur cette vidéo qu’Aljazeera dit avoir reçu. Si on ajoute au silence radio de la part des autorités marocaines le fait que le timing de cette menace coîncide avec la volonté du Conseil de Sécurité d’imposer au Maroc le retour de la composante civile de la MINURSO nous avons les ingrédients pour soupçonner une collusion entre le Makhzen et l’organization Daech.

  • Un nouveau chalutier impliqué dans des rejets massifs au Sahara occupé

    Encore une fois au Sahara Occidental occupé, un navire de pêche géré par un ex-général marocain rejette à la mer des tonnes de poisson. Une nouvelle vidéo révèle la mauvaise gestion de l’environnement.

    Western Sahara Resource Watch a reçu des vidéos du navire Buland, impliqué dans une opération qui serait le rejet à la mer de « tonnes de poissons » au large des côtes du Sahara Occidental occupé.
    La pratique de la pêche est controversée en soi, puisque le chalutier pêche dans les territoires occupés du Sahara Occidental sous licence et pavillon marocain, alors même qu’aucun État au monde ne reconnaît le territoire comme faisant partie du Maroc. En plus des aspects politiques, éthiques et juridiques de ces pêches marocaines au large du territoire que le Maroc maintient sous occupation militaire, il y a des aspects environnementaux graves relatifs à la gestion des stocks.
    Le navire filmé dans la vidéo, le Buland, a une licence pour pêcher la sardine. Et qu’arrive-t’il quand les espèces de poissons pêchées ne font pas partie du quota ? Eh bien, elles sont rejetée par-dessus bord. Selon les sources qui ont envoyé les vidéos à WSRW, le navire a déversé des « dizaines de tonnes » de poissons ce jour, y compris des daurades. La vidéo a été tournée il y a environ cinq mois, dans les eaux au large de la ville de Dakhla.
    Le chalutier appartient à Atuneros del Sur SARL qui est contrôlée par la société marocaine Ylara Holding. Ylara estprésidé par l’ancien général marocain Hassan Oualit. Voir l’organigramme de l’entreprise maintenant indisponible sur le site de Ylara.
    Ce n’est pas la première fois que les vidéos amateurs témoignent de la sévère mauvaise gestion des stocks de pêche au large des territoires occupés, commise par un navire appartenant à un ex-général. En 2013, WSRW a publié des photos du navire Adrar, appartenant à un autre général marocain, qui avait cette année-là déversé 1000 tonnes de poisson par-dessus bord. Le rôle des forces armées marocaines dans le secteur de la pêche est détaillé dans ce document de l’ambassade des États-Unis en 2008.
    Les poissons sont aussi parfois jetés comme des ordures sur la terre, voir ici les images de 2013 et de l’an dernier. WSRW a également publié sur des rejets de poissons en 2012. La moitié du peuple du Sahara Occidental vit réfugiés dans le désert algérien, suite à l’occupation marocaine, et dépend de l’aide humanitaire. 
    Le navire Buland était à l’origine propriété norvégienne (nommé Røttingøy à l’époque), mais a été vendu à Dales Rederi AS au Sahara Occidental en 2011. Il a le numéro OMI 7713010 et se trouve actuellement dans le port de Dakhla. En 2012-2013, il était géré par la société islandaise Neptune. Greenpeace a publié un rapport « Exportation exploitation » en 2013 documentant la circulation des navires d’Europe du Nord vers le Sahara Occidental.
    http://www.wsrw.org/a111x3488

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=vZi11QFPKBE]

  • Le RND réitère son soutien au peuple sahraoui

    Alger, 7 mai 2016 .- Le parti algérien Rassemblement national démocratique (RND) a réitéré samedi son soutien à la lutte des peuples palestinien et sahraoui.
    Dans la déclaration politique qui a sanctionné les travaux de son congrès extraordinaire, le RND a réaffirmé ses positions de soutien au peuples sahraoui et palestinien
    Les travaux du congrès extraordinaire du RND ont pris fin samedi à Alger. Au cours de ce congrès, M. Ahmed Ouyahia a été reconduit comme Secrétaire général du parti 
  • Sahara Occidental: L’accord commercial Maroc-UE annulé par les Sahraouis

    Maurice Barbier, spécialiste du Sahara occidental,
    décrit les principales tribus peuplant ce
    territoire et leur classification ( origine berbère
    ou arabe, sahadja ou arabe maaquil, etc.. [1] .

    Le Sahara occidental est un territoire du sud-ouest de l’ensemble nord-africain. C’est un territoire quasi-desertique et sa superficie est de 266 000 km2. Sa population, d’essence arabo-berbère, est quasiment nomade. Il est bordé au nord par le maroc, à l’Est sur une petite longueur (45 kms) par l’algérie et par L’est et le sud la Mauritanie.
    Les sahraouis appartiennent à L’espace Maure comme le sont les habitants de la région de Tindouf, les bidanes mauritaniens et les habitants du nord-ouest malien. Les Maures, comme on dirait des touargues, sont des nomades à la base et parlent une langue commune El Hassanya. Comme son nom l’indique elle dérive de la langue arabe des Bani-Hassan qui est une tribu des Banou Hilal. Néamoins, les tributs constituant le peuple sahraoui, sont soit d’origine arabe (Oueld Délim) ou d’origine amazigh (Rguibat).
    Ce territoire fut occupé par l’Espagne en 1884 qui l’annexa à l’Espagne en 1966. A l’instar du sud-ouest algérien, de la Mauritanie et du Nord-malien, le Sahara dit espagnol faisait partie du ‘Grand Maroc’ de Allal El Fassi en 1956.
    L’ère du consensus maghébin
    Cependant après une période trouble qui a suivi l’indépendance de la Mauritanie en 1960 et surtout celle de l’Algérie et la guerre des sables qui s’en est suivie en 1963, les relations inter-maghrébines connaissent une amélioration sensible à la fin des années 1960 et le début des années 1970. Le Maroc reconnaissait la Mauritanie en 1969, les algériens et les marocains signent le protocole d’accord de rabat du mois de juin 1972 mettant fin au litige frontalier.
    Il faut dire que, contrairement à Ben Bella qui s’ingérait dans les affaires intérieures marocaines en particulier en soutenant l’opposant Mahdi Benberka, Boumediène eut l’intelligence de ne pas se mêler dans les affaires marocaines que ce soit durant le coup d’état de Skhirat de 1971, durant le complot de Oufkir de 1972 ou durant le soulèvement de l’Atlas en 1973.
    La position inter-maghrebine sur le sahara espagnol n’est pas en reste. Les trois pays réussissent à constituer un front commun anti-espagnol destinée à hâter la décolonisation du territoire. De plus le processus de décolonisation se fera par la consultation de la population autochtone.
    Cette position commune est réaffirmée lors des rencontres de Tlemcen (27 mai 1970), de Casablanca (8 juin 1970) et surtout celle de Nouadibou (9 sept 1970) qui a suivi les événements de Zemla (17 juin 1970) [2] [3]. Cette unité de vue sur le sahara espagnol est encore renforcée par la rencontre d’Alger le 7 janvier 1972 réunissant les ministres des affaires maghrébins [4].
    Cette cohésion maghrébine concernant le sahara espagnol commence à s’effriter en 1973 même si durant le sommet du mois de mai 1973 à Nouakchott et celui du mois de d’août 1973 à Agadir le principe de l’autodétermination des populations du territoire est réaffirmée [5].
    Le déchirement maghrébin
    Sous la pression des états maghrébins et des nations-unis, L’Espagne décida en 1974 d’organiser le référendum d’autodétermination de la population du territoire et procéda au recensement de ses habitants [6]. Les revendications Mauritaniennes et Marocaines sur le territoire se faisaient plus croissantes.
    Afin d’apaiser la tension dit-il, le roi du Maroc propose l’arbitrage de la cour internationale de la justice de la Haye sur le sahara occidental [7]. Il s’engage à respecter strictement le verdict de cette cour. L’Espagne, pendant ce temps attendra le verdict. Elle engagera des discutions avec le Maroc ou la Mauritanie dans l’hypothèse où la CJH constatera une souveraineté marocaine et organisera le referendum d’autodétermination dans le cas contraire.
    L’assemblée générale des nations-unis, sur recommandation de la commission de décolonisation, demande l’arbitrage de la cour de la haye le 13 décembre 1974 [8]. En réalité le comportement du roi du Maroc passé ou futur laisse à penser qu’il n’acceptera tout arbitrage ou tout négociation que s’il lui permet d’annexer le sahara occidental. Il sait que tout referendum d’autodétermination de la population du territoire aboutirait inexorablement à son indépendance [9].
    La cour de la Haye et la commission onusienne se prononcent
    Deux événements majeurs viennent contredire la thèse marocaine et mauritanienne. Le premier vient de la commission des nations-unis venue visiter le territoire aux mois de mai-juin 1975 qui déposa son rapport le 14 octobre 1975. Le deuxième vient justement de la Cour internationale de justice de la Haye qui publie son arrêt le jour suivant.
    Le premier texte qui reflète la situation du territoire durant sa visite, conclut que les habitants qu’elle a interrogé sont tous favorables à l’indépendance et rejettent les revendications marocaines et mauritaniennes. il dit aussi que les organisations qu’elle a rencontrées sont le front POLISARIO et le PUNS. Ces organisations estiment que l’option de l’autodétermination est dépassée car les habitants sont tous favorables à l’indépendance [10] .
    Le deuxième de la CJH est tout aussi défavorable aux thèses marocaines et mauritaniennes puisqu’il dit que « qu’elle n’avait pas constaté l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale de l’ONU, du 14 décembre 1960, sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (voir point 2 ci-dessus) quant à la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire. » [11]
    Les autorités marocaines sont satisfaits du travail des deux entités alors que leur rapport et arrêt leur ait absolument défavorables. Alors que le recours à la cour de la Haye était justement la solution, et qu’elle devait s’imposer à tous, le roi du Maroc décidât la marche verte et l’invasion du territoire.
    Statut actuel du territoire et perspective d’avenir
    La présence marocaine au Sahara occidental est totalement et juridiquement illégale en vertu de l’arrêt de la cour internationale de la Haye combien même il n’est que consultatif. La commission onusienne mandatée par l’ONU et ayant visité le territoire entre mai-juin 1975 qui déclare dans son rapport que les sahraouis interrogés sont tous favorables à l’indépendance, renforce l’illégalité de cette occupation et qui devient en même temps contraire à la volonté du peuple sahraoui.
    Cette même commission constatant que le Front Polisario est largement le mouvement le plus représentatif de la population, celui-ci devient le représentant légitime du peuple sahraoui.
    Le royaume du Maroc n’est présent au Sahara occidental que grâce aux forces des baïonnettes. Il a bien signé un accord de cessez-le-feu avec le Front Polisario au mois de septembre 1991 dont la finalité est de permettre l’autodétermination du peuple sahraoui. La MINURSO (Mission des Nations Unis pour un Refendum au Sahara Occidental) est toujours présente au sahara occidental conformément au cessez-le-feu conclu mais le Royaume du Maroc ne veut plus du referendum et le déclare unilatéralement caduc.
    L’annulation de l’accord commercial conclu entre le Maroc et l’UE permet de clarifier la situation que le Royaume du Maroc voulait floue et incompréhensible. Le statut du sahara occidental se trouve réconforté par cette annulation: Le Maroc occupe illégalement le sahara occidental et contre la volonté de son peuple.
    Par Amirouche Méhidi.
    [4] Annuaire de l’Afrique du nord 6 novembre 1972.  Université d’Aix-en-provence. (Lire l’analyse). 
    5] Annuaire de l’Afrique du Nord du mois septembre 1973. Université d’Aix-en-provence. (Position trois pays maghrébins sur le sahara occidental ). 

    [6] Journal le monde du 23 août 1974. (Annonce par L’Espagne du referendum ). 

    [7] Le monde du 25/09/1974. (Le roi popose l’arbitrage de la CJH)

    [8] Journal le monde du 16 décembre 1974. (Les nations-unis saisissent la cour de justice de la Haye.)
     [9] Journal le monde du 24 juin 1974. (Les partis politiques veulent récupérer le sahara occidental ). 
    [11] L’arrêt complet de la cour international de la Haye oct 1975. (Lire l’intégralité de l’arrêt.).

  • Maaluma, su libertad y la del Pueblo Saharaui

    Ante el dolor y el sufrimiento por el que están atravesando, tanto Maaluma, como su familia saharaui y las personas que la acogieron aquí siendo una niña, en primer lugar, queremos apoyar -sin ningún género de dudas ni matices- el derecho de Maaluma a viajar donde quiera, a optar por la vida que desee.
    Por ello, hemos hecho, hacemos y haremos todas las gestiones que estén a nuestro alcance para conseguir que su libertad no sea coartada por nada ni nadie, mediando ante las Autoridades e Instituciones de la República Saharaui.
    No podemos olvidar, en este sentido, que en el Estado Español conviven con nosotros niños y niñas saharauis, jóvenes y adolescentes que, por diferentes motivos, se han quedado aquí después de pasar unos meses con familias solidarias españolas en nuestro programa de asistencia y cooperación “Vacaciones en Paz”. Algunos, muy pocos, tras la estancia estival se quedan arropados por sus familias de acogida por problemas médicos o en el marco de un nuevo programa denominado “Madrasa” (Escuela en castellano), que les permite seguir estudiando y formándose.
    En la práctica totalidad de estos casos, los niños y niñas saharauis acogidas temporalmente por familias de nuestro país mantienen una comunicación fluida con sus familias en los campamentos que acogen –también desde hace ya demasiados años- a las familias saharauis refugiadas, y estas niñas y niños viajan regularmente a visitarlas. De esta forma, mantienen un contacto permanente y ordinario con sus familias, con su idioma, con su cultura, y también, con las terribles condiciones impuestas a un pueblo pacífico que lleva 40 años esperando que la Comunidad Internacional, y sobre todo España –responsable legal y político de esta tragedia– impongan una solución a la potencia ocupante.
    Una familia saharaui nunca da su hijo o su hija en “adopción“. Esa palabra ni siquiera está en su vocabulario. Con enorme sufrimiento y sacrificio, buscan la “acogida temporal. La madre de Maaluma, la que la ha parido y criado hasta los ocho años, como cualquier otra madre en el mundo, no quiere ni debe perder a su hija para siempre, después de pasar años sin verla. Su madre y sus hermanos, por más duro que pueda parecer, quieren también reencontrarse con ella, reconocerla, recuperar el tiempo que ha estado ausente y, lo que es aún más entendible, disfrutar de un cariño y un amor que nunca han perdido. A las familias saharauis les cuesta lo indecible separarse de sus seres queridos. Durante la acogida, las familias saharauis ven la oportunidad de que sus hijos e hijas puedan formarse y vivir en mejores condiciones en el seno de familias españolas que cuidan de ellos como si fueran sus hijos e hijas.
    Por todo ello, conscientes del dolor y sufrimiento –aquí, pero también allí en los campamentos-, tratamos de hacer ver a la madre de Maaluma y a toda su familia, el hecho innegable de que debe prevalecer siempre su libertad y su derecho legítimo a vivir donde ella decida.
    Somos personas con dignidad, con decisión y conciencia para luchar por la libertad y la justicia para Maaluma, para el Pueblo Saharaui, y para todas las personas, hombres y mujeres, despojadas de sus derechos en el mundo entero.
    ¿Pueden decir lo mismo todas esas personas y medios de comunicación que ahora se rompen las vestiduras ante este doloroso caso, pero callan cuando nuestras hermanas y hermanos saharauis son torturados, desaparecen o son condenados a cadena perpetua por el mero hecho de defender pacíficamente su derecho a la autodeterminación?
    ¿Puede decir lo mismo un Gobierno Español que acaba de posicionarse una vez más en Naciones Unidas a favor del ocupante, amparando de esta forma las desapariciones, los juicios injustos bajo corte militar, los hostigamientos, etc.?
    ¿Quién puede ahora alzar la voz en defensa de los derechos humanos y la libertad? ¿Los que durante años y años callaron ante la ocupación, las torturas, el despojo, el exilio y el expolio? ¿Los que llenaron sus bocas de declaraciones y promesas incumplidas para un pueblo hermano del que somos directamente responsables?
    ¿Pueden alzar la voz los mártires saharauis muertos en defensa de sus derechos o los presos que están pudriéndose en las cárceles de un régimen feudal amigo íntimo de la monarquía española y de muchos de los medios que ahora se alzan en libertadores de Maaluma?
    ¿Han dado esos medios alguna vez la palabra a las decenas y decenas de defensores saharauis de los derechos humanos? ¿Les han preguntado por su libertad, por la democracia, por la justicia? ¿Les han preguntado dónde quieren vivir y con quién? Nosotros y nosotras, desde CEAS Sáhara, sí lo hemos hecho y lo seguiremos haciendo. TODOS LOS DERECHOS PARA TODAS LAS PERSONAS Y LOS PUEBLOS.
  • Guerre d’usure

    Par 
    Le diplomate Lakhdar Brahimi a déclaré à l’issue de l’entretien que lui a accordé le président de la République que les deux hommes avaient abordé les questions d’ordre national et régional. Habituellement plus précis, l’ancien chef de la diplomatie n’est pas allé, cette fois dans le détail, signe que la discussion a été certainement bien plus précise qu’il n’y paraît. 
    Ainsi, contrairement à ce que peuvent penser certains, quant à la récurrence des tête-à-tête Bouteflika-Brahimi, il y a dans le dernier en date, un air qui va au-delà du simple échange de points de vue sur la situation qui prévaut au plan national et régional. Il faut dire que la multiplication des signes créditant une fragilisation du flan ouest du pays ne manquent pas. En effet, outre ce tête-à-tête où le diplomate n’a certainement pas donné son point de vue seulement, mais a été, disons-le, chargé de mission par le chef de l’Etat, il y a la demande algérienne de revoir l’organisation des instances de l’UMA, le forcing marocain auprès des alliés traditionnels du Makhzen sur la question du Sahara occidental et le flottement entretenu par quelques grandes puissances sur le dossier, qui obligent l’Algérie à un maximum de vigilance. 
    Ce n’est certes pas un précédent dans la région, mais le niveau de tension atteint dans le dossier sahraoui et l’entêtement de Rabat à vouloir aller coûte que coûte au pourrissement a de quoi inquiéter.
    L’absence de la mission onusienne, la Minurso, dans la gestion de la question du Sahara occidental n’est pas un facteur d’apaisement, loin de là. La région restera sans supervision trois longs mois. Durant ce laps de temps, que se passera-t-il au Sahara occidental? On peut imaginer tous les scénarii et il n’y a pas de doute que Rabat en a un. Dans ce registre, le Maroc n’est pas novice. De la guerre des sables aux insultes adressées au secrétaire général de l’ONU, en passant par la marche verte et l’expulsion manu militari de dizaines de milliers d’Algériens, ainsi que d’autres trouvailles «originales», l’un des principaux soucis du royaume est de mettre l’Algérie sur la défensive.
    Il se trouve, cette fois, que la situation régionale est des plus délicates. Les foyers de violence entourent l’Algérie à ses frontières est et sud. L’ANP s’y déploie déjà fortement. Et l’agitation du Maroc ajoute un souci supplémentaire à l’Etat. En d’autres termes, Rabat joue un jeu dangereux. En semant le trouble dans le dossier sahraoui, tout en finançant indirectement le terrorisme en fermant les yeux sur le trafic de drogue, le Makhzen mène une sorte de guerre d’usure contre l’Algérie, à l’effet d’imposer une sorte de chantage sordide: l’annexion du Sahara occidental ou la guerre éternelle. Une stratégie irréfléchie, mais qui a vraisemblablement le soutien d’une grande capitale, Paris.
    Il reste que tout n’est pas encore dit dans le conflit larvé que Rabat cherche à imposer à l’Algérie. Le dernier mot reviendra certainement au pays qui saura faire montre d’un sens élevé de sagesse et de résistance. En cela, l’Algérie n’est pas une novice.
  • Moroccoleaks : Lorsque la DGED fait la promotion du CNDH

    L’ONU désire installer un mécanisme indépendant pour la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental. Le Maroc propose que cette surveillance soit effectuée par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).
    Lors de sa création par le roi Mohammed VI, la DGED lui a assuré une ample diffusion. Mourad El Ghoul, le chef de cabinet de Yassine Mansouri, en personne s’en est occupé. Veuillez trouver ici un de ses mails envoyés à ce propos accompagné de plusieurs documents dont vous trouverez ici le contenu.
    DAHIR ROYAL PORTANT CREATION DU CONSEIL NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME
    Le nouveau Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), devant se substituer au Conseil Consultatif des Droits de l’Homme et dont l’annonce a été faite le 3 mars 2011, par le Roi Mohammed VI, se distingue par les mécanismes régionaux de défense et de protection des droits de l’Homme, qu’il adopte tant dans son organisation que dans l’exercice de ses compétences.
    Il vise à consolider l’indépendance de l’organe en charge du monitoring de la situation des Droits de l’Homme dans le Royaume, en s’appuyant sur une composition pluraliste et rationalisée, à élargir ses prérogatives dans les domaines de la protection et de la promotion des droits de l’Homme et à renforcer son efficacité en conformité avec les standards internationaux en la matière, plus particulièrement les «principes de Paris».
    La mission du nouvel organe consiste à surveiller et évaluer la situation des droits de l’Homme, procéder à une alerte précoce, et enrichir le débat y afférent. Pour mener à bien ses actions, le CNDH est habilité à entreprendre les démarches ci-après:
    Examiner toute situation d’atteinte ou d’allégation de violations de droits de l’Homme et mener des enquêtes à cet égard en s’appuyant sur des témoignages éventuels afin d’établir la réalité. 
    Alerter prématurément sur toute situation de tension pouvant engendrer des atteintes aux droits de l’Homme. 
    Contrôler les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires. 
    Veiller à la conformité du règlement et de la législation en vigueur avec les traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire. 
    Contribuer au monitoring des échéances électorales. 
    Servir d’interlocuteur avec les associations nationales, les organisations internationales non gouvernementales, ainsi qu’avec les organes onusiens. 
    La composition du CNDH, prend, quant à elle, en considération, le pluralisme, la compétence, le savoir-faire, ainsi que les représentativités féminine et régionale. 
    Le Conseil est appelé à présenter un rapport annuel à Sa majesté le Roi, sur l’état des droits de l’Homme, ainsi que le bilan et les perspectives d’action du Conseil. Sont également avisées de la teneur des rapports, les deux chambres du parlement lors d’une séance plénière.
    Après leur soumission à la Haute Connaissance de Sa Majesté le Roi, les rapports, les avis, les recommandations et les propositions du Conseil sont publiés et diffusés à grande échelle (Bulletin Officiel).
    La particularité du nouveau Conseil réside dans :
    Primo, le renforcement de sa crédibilité (le système international des Droits de l’Homme et les « Principes de Paris » en tant que cadre référentiel), dans l’élargissement de ses attributions (auto saisine, conduite d’enquêtes en cas de violations des Droits de l’Homme, possibilité de visite des lieux de détention, immunité pour ses membres), 
    Secundo, la consolidation du lien avec la question nationale : institutionnalisation d’une protection de proximité à un niveau décisionnel adéquat et optimal, encouragement de l’établissement d’Observatoires Régionaux des Droits de l’Homme, une interaction plus effective avec les ONG nationales et internationales et une capacité d’intervention rapide en cas de circonstances particulières liées aux violations des droits de l’homme dans l’ensemble des régions du Royaume. 
    Tertio, le développement de la visibilité internationale (mise en place de relations institutionnelles et de partenariats avec des instances similaires et attribution du « Prix National des Droits de l’homme) 
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    SM le Roi nomme MM. Driss El Yazami et Mohammed Sebbar Président et SG du CNDH
    Marrakech, 3 mars -(MAP)- Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu jeudi, au Palais Royal de Marrakech, M. Driss El Yazami, que le Souverain a nommé Président du Conseil National des droits de l’Homme (CNDH) et M. Mohammed Sebbar, que Sa Majesté a nommé Secrétaire général du Conseil.
    Un communiqué du Cabinet royal a indiqué que ces nominations interviennent suite à la promulgation du nouveau Dahir érigeant le Conseil – jusqu’ici institution consultative – en Conseil national des droits de l’Homme, conformément aux standards internationaux en la matière.
    Le CNDH se distingue notamment par les mécanismes régionaux de défense et de protection des droits de l’Homme, qu’il adopte tant dans son organisation que dans l’exercice de ses compétences. A cet égard, SM le Roi a souligné l’extrême importance que revêtent ces mécanismes régionaux en tant que dispositifs de proximité dédiés à la protection et à la promotion des droits des citoyens dans toutes les régions du royaume, ainsi que le rôle fondamental qu’ils auront à jouer pour permettre au nouveau conseil d’assumer pleinement ses missions. 
    Le nouveau Dahir vise par ailleurs à consolider l’autonomie du Conseil et à élargir ses prérogatives dans les domaines de la protection et de la promotion des droits de l’Homme dans leur globalité. Il tend aussi à renforcer son pluralisme, tout en adoptant, pour le choix des membres du CNDH, les principes de l’expertise et de la spécialisation dans les domaines ayant trait aux droits de l’Homme.
    Après avoir rendu hommage aux efforts sincères que les anciens Président et Secrétaire général du Conseil, ainsi que l’ensemble de ses composantes, avaient déployés avec dévouement et abnégation tout au long de leurs mandats, dans l’accomplissement des missions assignées au Conseil, Sa Majesté le Roi a salué le parcours militant, notoirement connu, tant au plan national qu’international, des nouveaux Président et Secrétaire général, ainsi que leur ferme engagement en faveur des droits de l’Homme, de la citoyenneté agissante et des justes causes de la nation. 
    Sa Majesté le Roi a également invité MM. Driss El Yazami et Mohammed Sebbar à prendre les mesures nécessaires pour l’installation du Conseil dans sa nouvelle composition, afin de lui permettre de mener à bien les missions qui lui sont assignées aux niveaux national et régional.
    Le CNDH concrétisera ainsi la Volonté Royale de continuer à consolider les acquis que le Maroc a réalisés en vue de raffermir l’Etat de droit et le progrès démocratique, et de conforter la position pionnière du Royaume au niveau régional, ainsi que le rôle qui est le sien dans ce domaine, à l’échelle internationale. -(MAP)- 
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    Maroc: le roi crée un nouvel organisme chargé des droits de l’homme
    RABAT, 3 mars 2011 (AFP) – Le roi Mohammed VI du Maroc a mis en place jeudi un nouvel organisme public chargé de la défense des droits de l’homme, en remplacement d’un précédent conseil au rôle uniquement consultatif, a-t-on appris de source officielle. La création du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) met fin au mandat du Conseil consultatif des droits de l’homme (CCDH), un organisme créé en 1990 par le roi Hassan II. Cette annonce intervient après les manifestations du 20 février au Maroc, dont les participants réclamaient notamment des progrès en matière de droits de l’homme. Le nouveau conseil sera composé de personnalités représentant les pouvoirs publics, les ONG, les partis politiques ainsi que de personnalités indépendantes, selon une source gouvernementale. Le CNDH jouira d’une « autonomie vis-à-vis des pouvoirs publics » et sera doté de « larges prérogatives dans les domaines de la protection et de la promotion des droits de l’homme », a déclaré à l’AFP Mohammed Sebbar, le nouveau secrétaire général du conseil nommé jeudi par le roi. Cette instance aura pour compétences la « protection et la promotion des droits humains, y compris la mise en oeuvre des recommandations de l’Instance équité et réconciliation » (IER), a-t-il ajouté. L’IER est une commission issue du CCDH, créée en 2003 par Mohammed VI afin d’aider à établir la vérité sur la répression menée durant les années de plomb (1960-1999) du règne de son père Hassan II. Cette commission, dissoute en 2005 après avoir remis son rapport, avait notamment recommandé l’abolition de la peine de mort. Le CCDH a traité des milliers de dossiers et débloqué des sommes substantielles pour l’indemnisation des victimes.
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    Biographie de M. Mohamed Essabar
    Rabat, 3 mars (MAP)- M. Mohammed Essabbar que SM le Roi a nommé jeudi secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) est né le 22 octobre 1955 à Rabat.
    Apres avoir effectué ses études primaires et secondaires à Rabat, il a été recruté, en novembre 1978, par le ministère de l’éducation nationale pour exercer en qualité d’instituteur. 
    Ayant obtenu, en 1979, le baccalauréat en tant que candidat libre, il démissionne de ses fonctions pour effectuer ses études supérieures à la faculté des lettres de Rabat, où il a obtenu la licence ès sociologie.
    Il intègre ensuite la direction de l’institut d’enseignement privé « Imam Ghazali à Salé, où il a exercé en tant que directeur. Parallèlement à ses fonctions, M. Essabbar s’est inscrit à la faculté de droit de Rabat, où il a obtenu la licence en droit public. 
    Depuis 1993, il exerce en qualité d’avocat au barreau de Rabat. 
    Ancien activiste de la jeunesse de l’USFP, ayant rallié les rangs de l’ex-aile radicale de ce parti, il a évolué au sein de la corporation de la faculté des lettres de Rabat, où il figurait parmi les principaux étudiants agitateurs et instigateurs de grèves. 
    Il avait procédé, en 1980, à la diffusion dans cette faculté, d’un poème à caractère séditieux, traitant des conditions de détention des prisonniers dits « politiques » et réclamant un « sacrifice pour venger les martyrs ».
    M. Essabar est aussi ancien membre du comité central du PADS et du SG de cette formation politique à Rabat. Il est également militant de l’AMDH et ex-président du « forum marocain pour la vérité et la justice » (FMJV) dont il est actuellement membre de son conseil national.
    Ayant échappé aux arrestations opérées parmi les activistes de la jeunesse de l’USFP lors des troubles à l’ordre public de juin 1981, il a été arrêté par les services de police de Rabat pour son implication dans les événements de janvier 1984 et condamné, le 7 juin 19984, par la cour d’appel de cette ville, à six mois de prison ferme et 1000 dh d’amende. 
    Il a été libéré, le 2 décembre 1984, de l’ancienne prison civile « Laâlou » de Rabat, à l’expiration de sa peine. (MAP). 
  • El grito de auxilio del Sáhara

    Asped organiza unas jornadas sobre la situación del pueblo saharaui, del que han llegado más de 2.300 niños con el programa ‘Vacaciones en paz’

    Desde hace cerca de 25 años cada verano llegan decenas de niños saharauis dentro del programa ‘Vacaciones en paz’. Pero pocos conocen la situación real que vive este pueblo apátrida y en eterno conflicto con Marruecos en los campos de refugiados de Argelia. Por eso la Asociación Saharaui para el Desarrollo (Asped) organizó este viernes unas jornadas en las que dos testigos de excepción explicaron en el Ayuntamiento de San Marcelo tanto los antecedentes históricos como el contexto internacional de este conflicto demasiado olvidado. 
    « En los últimos 25 años se ha evolucionado muchísimo », resaltó Mohamed Salem, cuya conferencia versó sobre los ‘40 años de espera’ de su pueblo. « Hemos logrado tener soberanía sobre nuestro pueblo, sobre nuestras instituciones, aunque no sobre la tierra », detalló, no sin recordar que los cinco campos de refugiados reciben el nombre « de las ciudades ocupadas por Marruecos ». 
    El otro conferenciante fue Salek Moalud, que se centró en las relaciones diplomáticas. Por eso especificó que « Argelia siempre ha sido un aliado del Sáhara », mientras que «Francia y EEUU siempre han estado del lado de Marruecos, y Rusia y China con la ONU, más imparciales ». »España juega a dos bandas, pero a ojos de la ley internacional tiene la administración legal del Sáhara », de ahí que reclamara que debería « jugar un papel más importante », algo que ya hace la sociedad española y también la leonesa. Y es que desde los años 90, cuando se inició el programa ‘Vacaciones en paz’, en torno a 2.300 niños han llegado a provincia, según las estimaciones que hace la presidenta de Asped, Lourdes Magaz. 
    « En los años 90 llegaban cada verano unos 150 niños, pero en los últimos años ha descendido por la falta de ayudas para pagar los billetes », resalta Magaz, de ahí que la cifra haya descendido a unos 25 en la época estival. Este año se espera llegar a esa cifra, pero para ello se necesita « que haya dos o tres familias de acogida nuevas » antes del mes de junio. Para asegurar la financiación, este sábado se escenifica ‘Maribel y la extraña familia’ a cargo de la compañía Ave Fénix de Valcabado, a las 19 horas en el Centro Cívico del Crucero, al precio de cinco euros.
  • Consejo Económico y Social de la ONU – Observaciones sobre los refugiados saharauis

    Naciones Unidas                                                                                E/2016/49
    Consejo Económico y Social  
    Período de sesiones de 2016
    24 de julio de 2015 a 27 de julio de 2016
    Tema 14 del programa
    Aplicación de la Declaración sobre la Concesión de la Independencia a los Países y Pueblos Coloniales por los organismos especializados y las instituciones internacionales relacionadas con las Naciones Unidas
    Informe del Presidente del Consejo sobre las consultas celebradas con el Comité Especial Encargado de Examinar la Situación con respecto a la Aplicación de la Declaración sobre la Concesión de la Independencia a losPaíses y Pueblos Coloniales
    Información presentada por los organismos especializados y otras organizaciones del sistema de las Naciones Unidas sobre sus actividades en relación con la aplicación de la Declaración  
    3. Los 17 Territorios siguientes están bajo el ámbito de competencia del Comité Especial: Anguila, Bermudas, Gibraltar, Guam, Islas Caimán, Islas Malvinas (Falkland Islands)1, Islas Turcas y Caicos, Islas Vírgenes Británicas, Islas Vírgenes de los Estados Unidos, Montserrat, Nueva Caledonia, Pitcairn, Polinesia Francesa, Sáhara Occidental, Samoa Americana, Santa Elena y Tokelau. La información presentada en respuesta a una solicitud dirigida a los organismos especializados y las organizaciones internacionales asociadas con las Naciones Unidas para que proporcionaran una reseña de sus actividades en relación con estos Territorios se expone a continuación. 
    10. La asistencia prestada por las Naciones Unidas a los refugiados del Sáhara Occidental es un componente clave de un esfuerzo de socorro multifacético, en el que participan múltiples donantes. Los refugiados del Sáhara Occidental enfrentan condiciones de vida muy duras y dependen por completo de la asistencia humanitaria. En 2015, el Fondo de las Naciones Unidas para la Infancia (UNICEF) mantuvo un programa de apoyo en cinco campamentos de refugiados, el cual giró en torno a dos ejes principales, a saber, la educación y la atención de la salud maternoinfantil. El UNICEF siguió siendo el principal proveedor de vacunas para los niños saharauis y logró la plena cobertura vacunal de todos los niños menores de 5 años y las mujeres embarazadas. Para avanzar en la esfera de la maternidad y los partos sin riesgo, se llevó a cabo un conjunto integral de actividades de capacitación, que incluyó sesiones de capacitación teóricas y sobre el terreno para las parteras profesionales y tradicionales, y se adquirieron medicamentos y equipo esenciales para los servicios de maternidad de los hospitales y los centros de salud. El UNICEF proporcionó material escolar a 32.000 niños de la escuela primaria y 7.000 niños en edad preescolar. Además, en apoyo de las iniciativas educativas, contribuyó a elaborar y poner a prueba un sistema de gestión de la información sobre la enseñanza para mejorar la distribución de los materiales y la planificación general de la educación. 
    11. Tras las inundaciones de octubre de 2015, que afectaron gravemente el acceso a los servicios básicos para los niños y las mujeres, el UNICEF, en coordinación con los representantes saharauis, los organismos asociados de las Naciones Unidas y las organizaciones no gubernamentales, respondió con prontitud y envió un avión cargado con 50 toneladas de suministros de emergencia, como tiendas de campaña, materiales escolares y equipo sanitario de emergencia. Tres semanas después de que se había producido el desastre, 6.500 niños habían vuelto a las aulas utilizando los espacios de aprendizaje temporales establecidos y equipados por el UNICEF y más de 30.000 personas habían vuelto a tener acceso a los servicios de atención primaria de la salud. Como parte del plan de recuperación, el UNICEF también ayudó a rehabilitar algunos de los centros educativos y sanitarios que habían sufrido más daños y un centro para niños con discapacidad. 
    12. La respuesta de emergencia brindada por el UNICEF hasta la fecha ha sido respaldada por contribuciones de los Gobiernos de los Estados Unidos de América e Italia, que han complementado los propios fondos de emergencia del UNICEF y los proporcionados por el Fondo Central para la Acción en Casos de Emergencia de la Oficina de Coordinación de Asuntos Humanitarios. Las inundaciones afectaron gravemente las condiciones generales de vida de la población de refugiados saharauis y, en algunos casos, anularon los logros alcanzados en el marco de iniciativas anteriores. Esto es especialmente cierto en el caso de la infraestructura educativa y sanitaria. Aunque este desastre natural imprevisto volvió a concitar la atención a la penosa situación de los refugiados del Sáhara Occidental, una vez que decaiga el interés inicial es probable que la fatiga de los donantes y la reducción de los presupuestos para fines humanitarios sigan constituyendo un grave problema a la hora de prestar asistencia humanitaria. 
    56. Desde 1986, el Programa Mundial de Alimentos (PMA) ha venido prestando asistencia alimentaria básica a los refugiados saharauis en cinco campamentos, situados en el sudoeste de Argelia. La operación prolongada de socorro y recuperación que está en marcha (1 de enero de 2013 a 31 de diciembre de 2016) tiene un presupuesto total de 92 millones de dólares. 
    57. El PMA proporciona 90.000 raciones alimentarias generales, de hasta nueve productos básicos alimenticios (17 kg por persona) al mes, y 35.000 raciones complementarias a los refugiados más vulnerables que viven en los cinco campamentos, siempre que hay fondos para ello. El valor nutricional de la ración alimentaria general equivale a 2.166 kilocalorías por persona al día. Las necesidades mensuales ascienden a unas 2.125 toneladas de productos básicos mixtos, valorados en 2,2 millones de dólares. 
    58. El PMA lleva a cabo tres tipos de actividades en el marco de su operación: distribución general de alimentos, actividades de nutrición en relación con la salud maternoinfantil, y un programa de alimentación en las escuelas. Esas actividades se ejecutan en estrecha colaboración con el Gobierno de Argelia, la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados, la Media Luna Roja de Argelia, la Media Luna Roja del Sáhara Occidental, el Comité Internacional para el Desarrollo de los Pueblos, Médicos del Mundo, Solidaridad Internacional Andalucía, la Cruz Roja española y Oxfam. 
    59. Gracias a la canasta de alimentos que, como parte de la distribución general de alimentos, es proporcionada mensualmente por el PMA, e incluye cereales, legumbres, aceite, azúcar y supercereales, la puntuación relativa al consumo de alimentos del 91% de los hogares de refugiados es aceptable, y la dieta, diversificada. El PMA es el principal proveedor de productos básicos, y aporta el 52% de la puntuación relativa al consumo de alimentos; el resto proviene de alimentos frescos facilitados por asociados de organizaciones no gubernamentales (10%), otro apoyo bilateral, y compras y préstamos intrafamiliares y entre familias. 
    60. El PMA está considerando la posibilidad de aumentar el acceso a alimentos frescos de las mujeres embarazadas y lactantes, en respuesta a sus mayores necesidades de kilocalorías. La actividad a este fin aún no se ha podido llevar a cabo, y está a la espera de que se disponga de fondos. Si no se dispone de financiación adicional, no se seguirán suministrando suplementos nutricionales (harinas de micronutrientes, PlumpySup y Nutributter), de manera que se detendrá una actividad que ha demostrado tener éxito para solucionar problemas nutricionales graves. 
    61. La producción local prevista de galletas enriquecidas para escolares se ha suspendido. En 2015, el PMA proporcionaba una merienda a media mañana, por ejemplo leche reconstituida y pan de producción local, este último durante los últimos cuatro meses del curso escolar 2014/15. 
    62. Las proyecciones de financiación para 2016, que tienen en cuenta las contribuciones previstas y las confirmadas de los donantes habituales, son nefastas, y cubren poco más del 50% de las necesidades. 
    63. En los últimos años, el apoyo a la asistencia humanitaria para los refugiados del Sáhara Occidental ha disminuido drásticamente, debido a la recesión económica mundial y al aumento de la demanda para otras emergencias en el mundo. Además, el cambio drástico en los tipos de cambio entre el dólar de los Estados Unidos y el euro ha tenido efectos negativos en la cadena de abastecimiento de alimentos del PMA. 
    64. Ante estas difíciles perspectivas de financiación, el PMA, en coordinación con la Media Luna Roja del Sáhara Occidental, ha tomado medidas que harán posible prolongar la disponibilidad de alimentos con una menor financiación. Por esta razón, la variedad de productos básicos de la canasta de alimentos se ha reducido, a pesar de que esa variedad es fundamental para que las personas que llevan mucho tiempo refugiadas tengan una dieta suficientemente diversificada, y de que esa reducción afecta sobre todo a los más vulnerables de ese grupo. El PMA ha dejado de comprar frijoles y garbanzos, y ha pasado a dar prioridad a las lentejas y los guisantes amarillos, que son menos costosos. Desde enero de 2015, la canasta de alimentos no es tan diversa, e incluye menos arroz y cebada, que han sido sustituidos por harina de trigo, menos costosa, y también hay menos variedad de legumbres. Entre agosto y octubre, la ración alimentaria se redujo en un 20%, lo que dio lugar a una ingesta de menos de las 2.100 kilocalorías recomendadas por persona y día. 
    65. Si bien la composición de la canasta de alimentos secos ha cambiado y el número de productos básicos ha disminuido de nueve a seis, se está manteniendo el valor nutricional de unas 2.100 kilocalorías por persona y día, con un mínimo de alteraciones en la ingesta de micronutrientes, salvo entre agosto y octubre de 2015, cuando el valor nutricional se redujo por debajo de esa necesidad mínima. 
    66. Debido a las devastadoras inundaciones que afectaron a los campamentos en octubre de 2015 fue posible obtener fondos, lo que a su vez permitió detener por algunos meses la tendencia decreciente de la financiación. Sin embargo, todavía no hay fondos suficientes para satisfacer las necesidades de distribución general de alimentos en 2016, y los suministros de productos especializados para las actividades de nutrición y alimentación escolar tampoco son suficientes. 
    67. En 2016, el PMA se enfrentará a un déficit de unos 10 millones de dólares para su programa actual. Esa cantidad no incluye la formulación de actividades complementarias, cuya aplicación se está evaluando y requeriría financiación adicional. Un déficit de financiación prolongado tendría graves repercusiones en la seguridad alimentaria, habida cuenta de que las estrategias de los refugiados para afrontar la escasez de alimentos son limitadas. 
    68. En el actual contexto de financiación inestable, es importante fomentar los medios de vida, en la medida de lo posible, en las condiciones actuales. El PMA y sus asociados crearán una estrategia conjunta para aumentar la resiliencia de los refugiados y estudiarán otras modalidades de transferencia (efectivo y vales). Aunque a largo plazo se espera reducir las necesidades generales de socorro humanitario, los gastos iniciales inmediatos son considerable