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  • 33e anniversaire de la disparition du Président Houari Boumediène : Un révolutionnaire, et un homme d’Etat

    33e anniversaire de la disparition du Président Houari Boumediène : Un révolutionnaire, et un homme d’Etat 

    L’autodétermination des peuples, un principe sacré chez le défunt Président Boumediène
    Recueillement, souvenir, évocation de l’itinéraire exceptionnel d’un révolutionnaire et homme d’Etat qui a marqué de sa personnalité et de son engagement pour la cause des opprimés la décennie 1970. C’est tout cela qui a caractérisé, jeudi dernier, la commémoration au Centre de presse d’El Moudjahid, du 30e anniversaire de la disparition du défunt Président de la République, Houari Boumediène. Cette commémoration a été mise sur pied par l’association Machaâl Chahid en coordination avec El Moudjahid. La manifestation a été rehaussée par la présence de la veuve du défunt, Mme Anissa Boumediène, par l’ambassadeur du Niger et des représentants du corps diplomatique, par la présence de personnalités nationales, des moudjahidine et la presse. M. Djelloul Melaïka, ancien vice-président de l’APN, et Abderrezak Bouhara, ancien ministre, sont intervenus au cours de cette rencontre qui a vu aussi Mme Anissa Boumediène évoquer la mémoire du défunt Président en défendant le bilan de l’action de celui-ci.
    M. Djelloul Melaïka et Abderrezak Bouhara ont été les compagnons du Président Boumediène. M. Bouhara a cité Jean Lacouture, écrivain et journaliste bien connu, qui notait que 1962 a constitué l’acte de naissance d’un nouvel Etat et l’acte de décès de l’empire colonial français.
    M. Djelloul Melaïka a présenté le défunt Président comme un homme qui avait une profonde conviction sur le bien-fondé et la légitimité du principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Mme Anissa Boumediène a rappelé le combat du défunt Président pour l’édification d’un Etat fort et moderne, la construction d’une économie indépendante.
    Tous trois ont patiemment évoqué combien l’homme d’Etat a marqué sa décennie dans son propre pays, mais aussi à l’extérieur de celui-ci et notamment dans le milieu si influent à l’époque constituée par les pays du tiers-monde. L’action du défunt Chef d’Etat a été souligné en tant que promoteur d’une action interrompue en faveur de la paix et de la coopération internationale, d’un engagement en faveur de toutes les causes justes et de la liberté des peuples.
    Cette position défendue âprement par le Président Boumediène rejoignait, selon les commentateurs de l’époque, les aspirations de la plus grande partie de l’humanité, dont l’évolution normale a été arrêtée par la main-mise coloniale et son expansion.
    Tous ces principes ont été aussi présents dans les interventions des deux anciens compagnons du défunt, témoins privilégiés d’une époque où sonnait la libération des chaînes du colonialisme et de l’impérialisme, imposé aux peuples par les multinationales et leur volonté d’exploiter des richesses dont regorgaient les pays du tiers-monde. La politique étrangère de l’époque, dirigée par l’actuel Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, trouvait une expression sans réserve dans l’adhésion de notre pays aux principes du non-alignement et sa capacité à défendre la paix et la sécurité dans le monde. L’Algérie a été d’une grande influence à travers sa diplomatie dans le soutien des mouvements de libération nationale ou de réponse aux dictatures qui maintenaient sous leur étau les peuples d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine. Dans le cadre des Nations-unies, l’OUA (aujourd’hui Union africaine) au sein de la Ligue arabe, comme du Mouvement des non-alignés, l’Algérie à travers sa diplomatie a été très active dans la défense des intérêts des opprimés. Alger était appelée à l’époque la «Mecque des mouvements de libération», en référence à l’accueil sur le sol algérien des représentants de mouvements de libération nationale à travers le monde, où de réfugiés politiques fuyant la dictature dans leurs pays respectifs.
    Justice et liberté des peuples étaient les actions fortes que défendait l’Algérie à travers toutes les tribunes internationales.
    L’Algérie sous la présidence Boumediène était aussi, comme l’ont rappelé les trois intervenants, celle qui a très tôt revendiqué pour le compte de la communauté internationale un nouvel ordre économique mondial. Alger a été l’inspiratrice de la conférence internationale tenue sous l’égide des Nations unies sur la nécessité d’un nouvel ordre économique international, étendu au social en 1974 et qui a vu l’intervention historique du Président Boumediène à travers un discours retenu comme document de travail.
    Jeudi dernier, la Palestine et le Sahara occidental ont été au cœur des préoccupations. Les représentants de ces pays sont intervenus à la tribune pour rappeler combien l’engagement de l’Algérie était grand pour l’émancipation de ces peuples. «Nous sommes avec la Palestine, accusée ou accusatrice», cette réplique du défunt Président Boumediène en évoquant la lutte du peuple palestinien et pour marquer l’engagement de l’Algérie aux côtés de celui-ci, a été rappelée à l’assistance non sans une grande émotion dans le propos. A l’égard de la cause du Sahara occidental, même engagement et même détermination faisant référence au principe sacro-saint de la libre auto-détermination des peuples que défend depuis toujours l’Algérie.
    L’évocation de ces deux causes sacrées par les représentants palestinien et saharoui a permis à ces derniers de rappeler la fidélité de la diplomatie algérienne, jusqu’à nos jours, à ce principe fondateur de la lutte de libération des peuples.
    La manifestation a été clôturée par la remise par le directeur général d’El Moudjahid, M. Abdelmadjid Cherbal, d’une plaque commémorative à la veuve du défunt Président Houari Boumediène.
    La manifestation avait démarré par la projection d’un court métrage éclairé par des extraits du discours prononcé par le défunt Président Boumediène, lors de la tenue de la conférence des non-alignés d’Alger en 1973.
    Tahar Mohamed Al Anouar

    L’autodétermination des peuples, un principe sacré chez le défunt Président Boumediène
    Le soutien constant et « sans réserve » apporté par le défunt Président Houari Boumediène à l’autodétermination des peuples en lutte pour le recouvrement de leur liberté avait fait qu’Alger était qualifiée de « la Mecque des révolutionnaires », ont souligné jeudi d’anciens proches de Boumediene.
    Lors d’une conférence sur le thème « Boumediene et l’autodétermination des peuples », organisée au centre de presse d’El-Moudjahid, par l’association Machaâl Chahid, l’ancien haut responsable du FLN, M. Djelloul Melaïka, a apporté une somme de témoignages sur le soutien « sans réserve » apporté par Boumediene aux mouvements de libération à travers le monde.
    « La défense des causes justes des peuples en lutte pour leur autodétermination et leur indépendance, notamment en Afrique, qui était un principe sacré du président Boumediene, avait fait dire à l’ancien militant indépendantiste bissau-guinéen, feu Amical Cabral, que « si les musulmans font leur prière dans les Lieux saints, les chrétiens au Vatican, les révolutions la font en Algérie ».
    D’où le qualificatif « Alger, Mecque des révolutionnaires », donnée par Cabral dans les années 1960, alors en déplacement en Algérie, a expliqué M. Melaïka.
    Il a, d’autre part, évoqué des faits relatifs à l’engagement du président Boumediene pour les causes des peuples colonisés, surtout en Afrique, en citant le cas du Mozambique, de la Guinée-Bissau, du Cap vert, alors sous-occupation portugaise, rappelant que Boumediene avait refusé de nouer des relations diplomatiques avec le Portugal du dictateur Salazar.
    Le soutien aux militants anti-Apartheid avait conduit Boumediene, selon M. Melaïka, à recevoir Nelson Mandela et ses compagnons à la frontière algéro-marocaine avant l’indépendance de l’Algérie, ce qui avait été la cause de l’arrestation du leader de l’ANC à son retour en Afrique du Sud. « Non seulement, Boumediene soutenait les mouvements de libération dans le continent noir, le monde arabe et l’Amérique latine, mais il accueillait les leaders indépendantistes, en Algérie, où ils étaient formés politiquement et militairement », a-t-il ajouté.
    S’agissant de la lutte du peuple palestinien, le président Boumediene avait laissé sa fameuses expression, « l’Algérie est avec la Palestine à tort ou à raison », a-t-il encore rappelé.
    Boumediene a également fait du soutien à l’indépendance du peuple sahraoui sous domination marocaine, un principe puisé de l’expérience de l’Algérie en tant qu’ancien pays colonisé, a dit M. Melaïka, ajoutant qu’il a même convaincu le général Franco de reconnaître que la question sahraouie est un problème de décolonisation.
    Sur le même sujet, M. Abderrazak Bouhara, vice-président du Conseil de la nation, a apporté son témoignage notamment sur le cas du Vietnam, où il était ambassadeur, en soulignant que Boumediene soutenait « sans réserve » la lutte du peuple vietnamien pour son indépendance dans les années 1960 et 1970.
    « La position de l’Algérie vis-à-vis de la lutte du peuple vietnamien avait amené les leaders vietnamiens à demander à Boumediene de nouer des relations diplomatiques avec les Viet-minhs formant le gouvernement du Laos pour, selon eux, aider la cause du Vietnam, en étant en contact avec les ambassades occidentales sur place », a-t-il dit.
    M. Bouhara a expliqué que la défense du droit des peuples colonisés à l’autodétermination a été héritée par Boumediene du mouvement national, mais aussi de sa formation politique en Egypte auprès des étudiants qui militaient pour l’indépendance des pays du Maghreb. L’engagement de Boumediene aux côtés des causes justes de par le monde a été également réaffirmé par les représentants de l’Autorité palestinienne et du Front Polisario, qui ont souligné l’aide apportée par l’Algérie à ces causes encore aujourd’hui, sans issue.
    Mme Anissa Boumediene, l’épouse du défunt, a quant à elle a affirmé que le président était « pragmatique » dans ses positions de soutien aux peuples en lutte pour leur liberté, « privilégiant les faits aux paroles ».
    Mme Boumediene a appelé, à cette occasion, les anciens collaborateurs ayant côtoyé le Président défunt de transmettre aux générations actuelles et à venir leurs témoignages. (APS)

     

  • Analyse macro économique comparée : Algérie, Maroc, Tunisie

    L’essai s’est avéré bon pour le moral. Bien évidemment, nous ne devons pas réduire l’analyse des économies observées à ces quelque statistiques, ni y voir une sorte de satisfecit accordé à la gouvernance économique du pays. Beaucoup reste à faire et tous les algériens en sont convaincus. Mais ces données méritaient d’être réunies car elles peuvent contribuer à une plus juste appréciation de ce qui « se passe chez nous » dans le domaine économique.
    Nous nous sommes intéressés en premier lieu aux niveaux des richesses nationales des trois pays mesurés par le PIB. En dollars courants, la banque mondiale évalue pour l’année 2008 les PIB de chacun des pays, selon le tableau qui suit:
    L’économie algérienne est la plus riche, c’est un fait.
    Nous avons par la suite construit un tableau qui retrace le solde du compte courant et le solde budgétaire (moyenne des quatre années 2005/2008.

    Financièrement, l’économie algérienne est la mieux lotie aussi bien du point de vue du solde extérieur que de la position budgétaire. C’est un autre fait.
    Les moteurs de la croissance économique
    Dans chacune des trois économies, la croissance économique est tirée par la consommation et l’investissement essentiellement et beaucoup moins par la productivité globale des facteurs qui reste faible dans les trois économies. Mais les trois économies présentent des différences intéressantes à relever quant à la place de la consommation de l’investissement dans cette croissance économique.

    Sur la période 2005-2008, la croissance économique en Algérie a été tirée plus par l’investissement que par la consommation tant privée que publique. Les algériens investissent plus qu’ils ne consomment. Ils prépareraient donc mieux l’avenir que leurs deux voisins Maroc et Tunisie. Mais dans le même temps…. « Il ne faut pas trop tirer sur la corde ».
    La consommation privée en Algérie semble la plus faible de la région mesurée par sa contribution à la croissance du PIB. L’Algérie sort pourtant, d’une décennie dramatique sur tous les plans et les algériens ont besoin d’améliorer leur niveau de consommation. Quand on sait en plus que la loi de finances complémentaire 2009 supprime les crédits à la consommation…?!
    Le Maroc a fait des efforts d’investissement appréciables compte tenu du niveau de ses ressources. La croissance économique en Tunisie par contre, semble être plus le fait de la consommation des ménages, probablement celle des couches moyennes alimentée par les revenus des salariés des secteurs exportateurs largement dominés par les IDE (à 100% ou en partenariat). Ces observations sont confirmées par d’autres données chiffrées que fournit la banque mondiale et notamment celles relatives à la consommation et à l’investissement dans chacun des pays, mesurés par leurs parts respectives du PIB.

    Rapportée au PIB, la consommation privée est la plus faible en Algérie et la plus élevée en Tunisie. Le Maroc semble mieux équilibrer consommation et investissement même si ici,en termes absolus, les niveaux de ces deux agrégats sont bien plus faibles qu’en Algérie.
    Dans le domaine de l’investissement, les efforts de l’Algérie sont incontestables : 26,9% PIB en investissements nets et investissements de remplacements (amortissements) mais il faut surtout souligner les 5,9 % PIB en stocks, c’est-à-dire tous ces biens autres que le capital fixe et qui sont détenus par les unités de production. Cette rubrique (variation des stocks) inclue aussi les travaux en cours. Bien évidemment, on retrouve ici les efforts consentis dans le cadre des Plans de relance pour l’équipement du pays.
    S’agissant du volet commerce extérieur, aussi paradoxal que cela puisse paraître, les importations de l’Algérie mesurées en termes de PIB sont les plus faibles de la région et les exportations moins élevées que celles de la Tunisie (encore une fois mesurée en termes de PIB, c’est-à-dire rapportées aux richesses de la Nation .

    Bien évidemment, en valeur absolue,les importations de l’Algérie sont nettement plus importantes que celles de chacun des deux voisins mais rapportées aux richesses de chacune des nations, l’Algérie est le pays qui consacre le moins de ressources aux importations. S’agissant des exportations, nous savons que nous exportons des hydrocarbures quasi exclusivement au moment où le Maroc mais surtout la Tunisie exportent des produits manufacturés (mais usinés en bout de chaîne).
    Que retenir ?
    Comparée à la situation économique du Maroc et de la Tunisie,celle de l’Algérie apparaît ,si l’on en croit les chiffres de la Banque mondiale, plus « consistante ».
    L’Algérie consacre plus de ressources que ses voisins à l’investissement et l’investisseur principal ici est l’Etat contrairement à la Tunisie et au Maroc où l’investissement privé, national mais aussi étranger, constitue l’essentiel de l’accumulation. Il est important que l’investissement privé en Algérie « bouge » plus qu’il ne le fait actuellement, mais il est à souligner aussi que la rente pétrolière est en bonne partie investie en Algérie même si le taux d’épargne reste excessivement élevé (52%) et qu’une partie de cette épargne devrait être consacrée à préparer les conditions qui aident et soutiennent l’investissement privé et à financer les nécessaires réformes dont à besoin l’économie pour engager l’ère de l’après pétrole.
    S’agissant des équilibres financiers, l’économie algérienne est là aussi en meilleure situation que ses voisins ; c’est une économie désendettée, disposant de réserves importantes et d’un potentiel d’attrait des IDE intéressant que développent actuellement les importants plans d’équipement du pays. L’Algérie dispose aussi d’un fonds de régulation des recettes qui lui garantit une importante marge de manœuvre financière. Mais ces comparaisons étant faites, il faut insister sur les défis auxquels continue de faire face notre pays et dont le plus sérieux est celui de la gestion des recettes des hydrocarbures qui doivent être consacrées à un seul objectif: réduire la vulnérabilité de l’économie nationale en la diversifiant. Le choix des secteurs à développer reste, dans le cas de l’Algérie, un exercice complexe qui mérite une très grande attention.
    Le second défi est bien sûr celui du chômage des jeunes. Les solutions d’attente actuellement mises en œuvre relèvent quoique puissent en dire leurs promoteurs d’un traitement social de ce fléau et la réflexion dans ce domaine est très en retard.
    Le troisième défi est celui de la bataille des exportations hors hydrocarbures,domaine dans lequel nous en sommes encore à la litanie.
    Par Abdelmadjid Bouzidi
    Source : El Djazair.com

  • Maroc – Mauritanie : La RAM maltraite ses passagers

    La compagnie Royal Air Maroc qui jusqu’ici était quasiment la seule compagnie du sud à survivre à la grande récession des compagnies aériennes des années 80 et 90 commencerait-elle, elle aussi, à battre de l’aile ? C’est en tout cas ce que l’on pourrait penser en voyant le peu d’attention dont elle fait preuve à l’égard de ses clients notamment mauritaniens. Pendant de longues années cette compagnie avait contrebalancé le mépris légendaire d’Air France pour ses clients africains.
    C’étaient les deux seules compagnies qu’on pouvait emprunter pour rallier le monde extérieur. Et cette situation de quasi monopole a fait que les prix pratiqués étaient prohibitifs par rapport à ce qui se fait par les mêmes compagnies ailleurs. La plus part des participants à la table ronde de Bruxelles ont dû emprunter des vols de la RAM qui après une escale à Casablanca devaient les acheminer soit directement sur la capitale belge soit à Paris où ils devront emprunter le Thalys pour rejoindre le lieu de la réunion. Et à chaque fois le retour par la capitale marocaine s’est révélé un véritable calvaire pour les passagers à destination de Nouakchott. Outre que les bagages sont souvent cassés et volés dans l’escale casablancaise, les passagers subissent désormais l’indifférence de la compagnie de transport face aux vexations et au mépris par lequel ils sont traités. Quasiment tous les vols et en particulier celui prévu au départ de Paris ce Dimanche 27 Juin qui au lieu d’amener ses passagers à Nouakchott vers 23 heures ne les y amènera qu’à cinq heures du matin et sans la moindre excuse. Dans la salle d’embarquement de l’aéroport Mohamed V, pas le moindre employé de la RAM en vue. Le départ est reporté à l’affichage de deux heures en deux heurs et sans aucune explication. Il y a là des malades, des ministres, des hommes d’affaires, éprouvés par cette longue attente et des étudiants qui finiront sous la conduite d’un passager marocain offusqué par le comportement de ses compatriotes par mener une véritable révolte qui fera venir des policiers qui calmèrent tout ce petit monde. Un passager qui essayait de filmer la scène a été obligé par un policier à effacer manu militari les images prises de cette mini révolte. Pendant ce temps les passagers à destination de l’Europe, embarquaient sans aucun problème et à l’heure dite. Alors pourquoi ce traitement de « faveur » réservé aux passagers mauritaniens. L’explication en est simple, la compagnie bénéficiant d’un monopole rassemble dans le HUB de Casablanca des passagers venus de divers horizons et pour bien les remplir elle attend parfois un passager en provenance de Dubai Djeddah ou Madrid et comme le font nos taxis de transport l’heure de départ c’est l’heure à laquelle toutes les places sont occupées. Ajoutez à cela les tarifs prohibitifs, et la rigueur extrême lors des pesées de bagages. Le traitement de faveur qu’a cette compagnie par la desserte très avantageuse et très rentable de la destination Mauritanie devrait être compensé au moins par un service de qualité. En dehors des heures auxquelles qu’aucun autres pays n’aurait accepté il ya pas moins de Neuf vols par semaine sans aucune contrepartie. Les autorités mauritaniennes concernées et en premier l’ANAC, qui renouvelle périodiquement l’autorisation accordée à la RAM devraient exiger de celle-ci le respect d’un cahier de charge en tête duquel une qualité de service irréprochable et un service d’accueil à la hauteur de ce privilège.
    MSS
    Source : Le Quotidien de Nouackchot, 1/7/2010
  • Un petit détail de l’échec de la politique d’assimilation marocaine au Sahara Occidental

    Voici un article du journal marocain Le Soir qui essaie de donner des vaines explications aux conséquences pitoyables de la politique marocaine au Sahara Occidental basée sur l’assistanat avec un salaire misérable qui suffit à peine pour survivre. Cet assistanat qu’il veulent attribuer aux sahraouis.
    Le soir, 30/06/2010
    Sahara : première manifestation des ralliés. Une quarantaine de nouveaux ralliés observent un sit-in.
    Ils exigent des logements et une assistance à vie 
    Le PAM avait tiré l’alarme. Son SG, Mohamed Cheïkh Biadillah avait lancé un avertissement sur les colonnes de la presse sur «une éventuelle intrusion des éléments subversifs» parmi les groupes de Sahraouis qui continuent de rallier le pays depuis mars dernier. Depuis la fin de la semaine dernière, une quarantaine de personnes, toutes de récents ralliés, observent un sit-in «tapageur», pour reprendre les termes d’une source locale, à Laâyoune. Selon Réda Taoujni, président de l’ASM, «les nouveaux ralliés se disent porte-parole d’un groupe de plus 400 autres ralliés. Ils réclament pour chacun, une maison, la gratuité de l’eau et l’électricité à vie, un salaire de fonctionnaire et exigent des provisions et des produits alimentaires tous les
    quinze jours». Mohamed Taleb, acteur associatif et membre du CORCAS, minimise les revendications de ce groupe. L’acteur associatif local confirme la tenue du sit-in. Ces derniers, assure-t-il, «exigent de bénéficier, à l’instar des autres familles des ralliés d’un logement offert par l’Etat». Or, il se trouve, explique la même source, que «étant encore célibataires, ces jeunes ne peuvent se prévaloir d’un tel droit. Les autorités locales leur ont néanmoins offert de mettre à leur disposition un logement à partager entre groupes constitués chacun de quatre colocataires. Cela en plus d’une carte de l’entraide nationale leur permettant de bénéficier d’une aide de 1.600 DH par mois». Et explique la même source, «une fois rejoints par le reste de leur famille ou quand ils se seront mariés, il pourront bénéficier d’un logement». Pour ce membre du CORCAS, «tout ce tapage a été causé par une minorité d’une demi-douzaine de personnes qui auraient déjà perçu un acompte sur le logement dont ils prévoyaient de prendre possession». Selon la même source, «cela est déjà arrivé dans le passé. Un groupe de 11 ralliés ont cédé leur logement offert par l’Etat contre des voitures 4×4 à bord desquels ils se sont empressés de quitter le Maroc en direction de la Mauritanie. Et cela ne doit plus se reproduire».
    Pour l’heure, la situation est toujours dans l’impasse, les jeunes sit-inneurs «refusent toujours d’entendre raison», affirme cet acteur associatif. Et cela malgré une intervention des chioukhs des tribus et autres responsables associatifs pour tenter de les raisonner. La situation est d’autant plus délicate, confie notre source, qu’ils «refusent toute autre solution. Nous leurs avons même offert de participer à un programme de formation en vue de leur intégration dans le tissu économique local. Sans résultat. Ils ont l’habitude de l’assistanat», soutient notre interlocuteur. Une chose est sûre, tient à préciser ce membre du CORCAS, «la
    patrie est clémente, certes, mais pour ceux mus par de bonnes intentions».

  • Des ONG sahraouies et espagnoles introduisent un recours devant un tribunal espagnol concernant la vente d’armes au Maroc

    Madrid, 30/06/2010 (SPS) Des organisations sahraouies et espagnoles des droits de l’Homme ont introduit, mercredi, un recours devant le tribunal national espagnol au sujet de la réponse du secrétariat d’Etat espagnol au commerce datée du 29 avril dernier, concernant la vente de matériel militaire espagnol au Maroc.
    Parmi les organisations qui ont fait ce recours figurent l’Association des familles des détenus et disparus sahraouis (AFAPREDESA), l’Association espagnole des droits de l’Homme, l’Association internationale des juristes pour le Sahara Occidental, l’Observatoire des Asturies pour les droits de l’Homme et l’Observatoire d’Aragon pour le Sahara occidental.
    Ont également participé à cette initiative, l’Association canarienne des juristes pour la paix et les droits de l’homme et des avocats espagnols, ainsi que des victimes sahraouies, dont les membres ont été amputés lors de l’explosion de mines à proximité du mur marocain.
    Dans une déclaration à la presse, l’avocat espagnol, Luis Magrani, a indiqué que « le gouvernement espagnol a permis durant les trois dernières années la vente de matériel militaire d’une valeur de 300 millions d’euros, ce qui constitue, a-t-il dit, une violation de l’article 8 de la loi espagnole de 2007 ».
    « Il est clair, tant en Espagne qu’ailleurs, que le Maroc viole les droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, comme l’attestent Amnesty international et Human Rights Watch (HRW) (…) », a-t-il précisé, déplorant « le fait que le gouvernement espagnol continue d’ignorer délibérément les preuves qui lui sont fournies à ce propos ». (SPS)
  • L’ambassadeur sahraoui au Nicaragua participe aux réunions du PARLACEN

    Managua, 30/06/2010 (SPS) L’ambassadeur de la République sahraouie au Nicaragua, Suleiman Teyeb, a participé aux assises du Parlement d’Amérique centrale (Parlacen) qui se sont ouvertes mardi à Managua, à l’invitation de son président , Jacinto Suarez, a-t-on appris de source proche de l’ambassade sahraouie au Nicaragua.
    La cérémonie d’ouverture a été annoncée par le vice-président du Nicaragua, Jaime Morales Carazo, en présence du président du Parlement centraméricain, Jacinto Suarez, l’ancien ministre nicaraguayen des Affaires étrangères Miguel D’Escoto, et d’un membre du Comité consultatif auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (ONU ) à Genève.
    Ont pris part également à cet acte des représentants des États membres du PARLACEN et des anciens présidents, notamment du Panama, Nicaragua, Honduras, Guatemala, Salvador et la République dominicaine.
    Pour rappel, les pays de l’Amérique Latine sont unanimes sur la nécessité d’entamer la décolonisation du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975.

  • Le Front Polisario appelle l’ONU à assumer ses responsabilités au Sahara Occidental

    Chahid El Hafed, 29/06/2010 (SPS) Le Front Polisario a appelé, mardi, l’ONU à « assumer ses responsabilités au Sahara Occidental », après l’expulsion, récemment, par les autorités marocaines d’une citoyenne espagnole, qualifiant la présence marocaine dans la région d’ »occupation illégale ».
    « Le Royaume du Maroc n’a aucune autorité sur le Sahara Occidental et de là il n’a pas le droit d’appliquer sa loi dans les territoires sahraouis occupés », a précisé le Front Polisario, dans une déclaration du ministre de l’Information, M. Mohamed Almamy Tamek, a SPS.
    Les autorités marocaines d’occupation ont expulsé une citoyenne espagnole, Mme Sara Domene qui enseignait la langue espagnole depuis 2007 à El Aaiun. A cet effet, le Front Polisario demande à l’ONU d »assumer sa responsabilité pour mettre fin aux graves pratiques marocaines qui violent le droit international et portent atteinte aux droits fondamentaux dans cette région ».
    Il a également exhorté l’instance onusienne à intensifier le contrôle au niveau des postes frontaliers, en vue de mettre un terme aux expulsions arbitraires des citoyens et activistes sahraouis par les autorités marocaines ».
    M. Tamek a affirmé que le Sahara Occidental est « une région qui relève de l’ONU, en attendant le parachèvement du processus de décolonisation et l’autodétermination du peuple sahraoui, mettant en garde contre la poursuite des violations marocaines flagrantes du droit international et les persécutions des citoyens et activistes sahraouis au Sahara occidental ». (SPS)
  • Des prisonniers politiques sahraouis privés de liberté provisoire par la justice marocaine



    Salé (Maroc), 29/06/2010 (SPS) La Cour marocaine d’appel de Salé a refusé samedi d’accorder la liberté provisoire pour les militants sahraouis des droits de l’homme arrêtés depuis le 16 octobre 2009, pour avoir effectué une visite aux camps de réfugiés sahraouis, a-t-on indiqué de sources judiciaires sahraouis.

    C’est la deuxième fois que le conseil d’administration de cette cour rejette la demande de mise en liberté provisoire déposée par la défense des trois prisonniers sahraouis de conscience, Brahim Dahan, Ali Salem Tamek et Ahmed Nasiri.

    La même cour avait accordé le 18 mai dernier la liberté provisoire pour les prisonniers politiques sahraouis, Yahdih Etterouzi, Saleh Labaihi et Rashid Sghair et en janvier, pour la seule femme qui se trouvait parmi le groupe dans cette prison, Degja Lachgar, en raison de la détérioration de son état de santé.
    Ces trois prisonniers politiques sahraouis ont été mis en liberté provisoire après avoir entamé, avec leur compatriotes une grève illimitée de la faim de 41 jours pour réclamer leur droit à un procès équitable ou la libération immédiate et sans conditions.
    À cet égard, le collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme a appelé l’Etat marocain de libérer immédiatement ces prisonniers politiques sahraouis et tous les autres prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.
    Le groupe des 7 activistes sahraouis a été arrêté le 8 octobre dernier à Rabat, à leur retour d’une visite familiale dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés du Sahara Occidental, rappelle-t-on. (SPS)
  • Parution du n°136 des Nouvelles sahraouies- Notre espoir : de la guerre à la paix

    Le numéro 136 des Nouvelles sahraouies, publication éditée par le Comité suisse de soutien au peuple du Sahara occidental, vient de paraître. La présente édition de la publication est parue sous le titre générique “Notre espoir : de la guerre à la paix”. Elle contient un certain nombre d’articles et de contributions sur le combat du peuple sahraoui pour son autodétermination. On y trouve notamment des articles sur “La France revendique son soutien au Maroc et musèle le Conseil de sécurité”, “Les juristes du Parlement européen déclarent illégale la pêche au Sahara occidental”, ainsi qu’une contribution sur la grève de la faim de 6 militants sahraouis, défenseurs des droits de l’homme, pour protester contre leurs conditions de détention et la répression qui sévit de plus en plus au Sahara occidental occupé par le Maroc.
  • Le Maroc expulse un professeur d’Espagnol du Sahara Occidental occupé

    El Aaiun (Sahara Occidental occupé), 29/06/2010 (SPS) Les autorités marocaines ont expulsé lundi une jeune espagnole, Sara Domene qui enseignait la langue espagnole à la ville occupée d’El Aaiun (Sahara occidental) sous prétexte qu’ »elle menace l’ordre public », a-t-on appris de sources sur place. Sara Domene, 31 ans, avait reçu vendredi dernier dans la mi journée l’ordre de quitter El Aaiun, en raison qu’elle « constitue une menace grave pour l’ordre public et doit être expulsé en urgence pour la sauvegarde de la sécurité publique ». Par ailleurs, le professeur de droit constitutionnel, Carlos Ruiz Miguel a dénoncé l’expulsion de cette jeune espagnole, estimant que c’est une « nouvelle action hostile contre l’Espagne et contre ses chrétiens ». (SPS)