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  • La filière marocaine piégée à Tlemcen

    L’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), instance des Nations unies, a indiqué dans son rapport annuel que le cannabis continuait d’être «cultivé illicitement à grande échelle au Maroc».
    Le trafic de stupéfiants prend de l’ampleur aux frontalières de l’Algérie, à l’exemple de la région de Tlemcen, à l’extrême ouest, au carrefour des routes menant du Maroc vers l’Algérie. Depuis janvier dernier, plus de 11 quintaux de drogue ont été saisis par les services de la Gendarmerie nationale des frontières. Pour la seule journée d’hier, plus de 4 kg de kif traité ont été saisis le long de la bande frontalière d’El-Djorf (Maghnia).Cette région est devenue, au fil des temps, une véritable plaque tournante du trafic en tout genre, dont notamment la drogue. Plus de 40réseaux composés d’au moins 250 personnes impliquées dans ce trafic ont été arrêtées parles services de la Gendarmerie nationale durant ces deux dernières années. Ils ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs, de trafic et de commercialisation et consommation de drogue. Bien que la lutte contre ce phénomène se soit renforcée chez les forces de sécurité, ce trafic continue de prendre de l’ampleur et s’est installé dangereusement au sein de notre société. Les spécialistesen la matière s’accordent à dire que lalutte devrait aujourd’hui se faire à la source,c’est-à-dire dans les zones de culture de stupéfiants.Cette option reste opportune, puisque des centainesde périmètres de culture de drogue ontété découverts et éradiqués par les forces degendarmerie au niveau des régions du Sud.Cependant, le gros du trafic provient desautres pays limitrophes, à l’exemple duMaroc, gros pourvoyeur de stupéfiants versl’Algérie.En effet, selon plusieurs études internationales,le Maroc serait le premier pays exportateurde drogue. Ces mêmes études disponiblesauprès des instances internationales révèlentque le cannabis rapporterait aux trafiquantsprès de deux milliards de dollars et que unmillion de Marocains vivraient des revenus dela drogue.Les rapports qui se multiplient sur ce phénomènede culture et de trafic de drogue révèlentaussi que le Maroc est considéré commele premier producteur africain ! A ce propos,l’instance des Nations unies, l’OICS, Organeinternational de contrôle des stupéfiants, apublié son rapport annuel, en date du 26février dernier, dans lequel il est mentionnéque le cannabis continue d’être «cultivé illicitementà grande échelle au Maroc».Les données des Nations unies confirment lesanalyses effectuées par l’Observatoire internationalde la criminalité de l’université belgede Louvain qui, lui aussi, assure que le Marocest devenu le premier producteur.A. Timizar
  • Le Jeune Indépendant : « Abbas El Fassi, opposant algérien ? »

    Aujourd’hui, le tandem Maroc-France veut obtenir par le verbe ce qu’il n’a pas obtenuc hier par la force des armes.

    Abbas El-Fassi, le Premier ministre du Maroc, reproche à l’Algérie ses décisions prises souverainement en conformité avec nos valeurs. L’homme n’est pas d’accord sur la manière dont les autorités algériennes dépenseraient les sous du pays. Ainsi, il leur reproche de consacrer les revenus du pétrole et du gaz algériens à la propagande et au soutien du Front Polisario au détriment du développement du pays et des besoins du peuple algérien. Abbas El-Fassi ferait-il de la concurrence déloyale à nos partis d’opposition, moins loquaces? Et puis, il est immanquablement revenu tel un ancien «45 tours» rayé sur l’histoire de la frontière qu’il reproche à l’Algérie de garder fermée alors que le résultat d’un récent sondage du journal marocain Al-Alam démontrait que la majorité des sujets marocains sondés étaient pour le maintien de sa fermeture. Un autre sondage démontrerait peut-être qu’ils seraient plus intéressés par des facilités espagnoles à Ceuta et Melilla. Abbas El-Fassi, comme d’ailleurs son hôte français François Fillon, ont tenu à réaffirmer que la proposition d’autonomie était un passage obligé pour la solution du conflit du Sahara occidental, que tout
    le monde devait s’y conformer et que le Polisario n’a qu’une possibilité : choisir à quelle sauce il sera bouffé. Des propos refusés lorsqu’ils étaient appuyés par le napalm il y a 35 ans. Aujourd’hui, le tandem Maroc-France veut obtenir par le verbe ce qu’il n’a pas obtenu hier par la force des armes. De «mauvais élèves», dirait Giap. Le Premier ministre français fait aussi de la surenchère, mais, lui, c’est plutôt en direction de son homologue marocain. Un accord est, dit-il, «absolument indispensable pour le développement et la sécurité de la région». «Parole juste pour des visées injustes», comme dirait l’imam Ali, gendre du prophète (QSSSL). Aujourd’hui, la RASD se trouve être membre fondateur de l’UA, l’organisation de cette Afrique que la France prétend respecter. Mohamed Abdelaziz, son président, figurait en tant qu’invité d’honneur au Mondial
    en Afrique du Sud. L’UA appuie la solution référendaire qu’elle avait parrainée en tant qu’OUA. L’UE «a la même position que l’Algérie» sur le Sahara occidental, nous dit Mourad Medelci, notre ministre des Affaires étrangères. Cela encourage-t-il à un recul sahraoui ? 

    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 03/7/2010
  • La diplomatie pastilla

    Encore une preuve, s’il y a des nihilistes qui doutent encore, de l’efficacité et grandeur de la diplomatie marocaine:
     »[…]La deuxième fois, c’est quand nous avions demandé une entrevue au roi du Maroc Mohamed VI pour la centième émission d’Infoman. La demande d’entrevue avait été bien sûr refusée, mais l’ambassadeur du Maroc à Ottawa nous avait par la suite invité à une réception des amis du Maroc.
    J’ai reçu l’invitation deux ans de suite, j’y suis allé deux fois manger de la bouffe incroyable et puis… plus rien. Je n’y suis plus invité. Dommage… J’aimais bien la diplomatie marocaine! […]
  • vendredi 2 juillet 2010 Amnesty International Maroc. Le harcèlement de journalistes critiques à l’égard de la politique du gouvernement doit cesser

    Déclaration publique
    Par AMNESTY INTERNATIONAL, 29/6/2010
    Amnesty International lance un appel au gouvernement marocain pour qu’il cesse de harceler les journalistes qui critiquent les autorités ou commentent des sujets considérés « tabous », comme le statut du Sahara occidental et la question de l’autodétermination de ses habitants ou la monarchie, et pour qu’il respecte le droit à la liberté d’expression.
    L’organisation lance cet appel peu après la condamnation d’un journaliste à une peine d’emprisonnement de six mois et alors qu’un autre journaliste doit être jugé sur la base d’accusations manifestement motivées par des considérations politiques.
    Taoufik Bouachrine, journaliste et rédacteur en chef du quotidien Akhbar al Youm al Maghribyaa été condamné à une peine de six mois d’emprisonnement et à une amende le 10 juin après avoir été reconnu coupable d’escroquerie par le tribunal de première instance de Rabat. Il avait précédemment été acquitté en 2009 mais l’affaire a ensuite été rouverte par les autorités judiciaires, peut-être pour des raisons à caractère politique du fait de ses écrits critiques à l’égard du gouvernement. Il a interjeté appel et se trouve actuellement en liberté. Il avait été auparavant condamné à une peine de quatre ans de prison avec sursis en 2009 pour outrage au drapeau national et manque de respect dû à un membre de la famille royale

    Ali Amar, autre journaliste à s’être montré critique de la monarchie, doit comparaître pour escroquerie et vol au titre de l’article 505 du Code pénal. Son arrestation et l’interrogatoire mené par la police ont été entachés d’irrégularités. Il a été arrêté le 4 juin 2010 en même temps que Zineb El Rhazoui, par des policiers venus perquisitionner le domicile de celle-ci à Casablanca, sans produire de mandat comme l’exige pourtant la loi marocaine. Ali Amar et Zineb El Rhazoui ont été conduits au poste de police et interrogés pendant 12 heures, notamment sur leurs écrits, avant d’être libérés. Cependant, trois jours plus tard, Ali Amar a été arrêté à Rabat, ramené à Casablanca et placé en détention pendant 24 heures avant d’être inculpé dans le cadre d’une affaire de vol d’ordinateur. Lors de cette détention, il a été interrogé par la police et les forces de sécurité sur ses voyages à l’étranger, en Espagne et en France, ses liens avec des organisations de défense des droits humains et ses écrits en tant que journaliste. Il a comparu devant le tribunal de première instance de Rabat le 15 juin. Quelques jours auparavant, le 10 juin, Mohamed Naciri, ministre de la Justice, avait déclaré: « Le procès d’Ali Amar n’a rien à voir avec la liberté d’expression ou la liberté de la presse, il est poursuivi pour des infractions pénales, pour vol… Ali Amar essaie de donner une connotation politique à son procès… »

    Zineb El Rhazoui, journaliste et co-fondatrice du Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (MALI), a également fait l’objet de harcèlement de la part des autorités dans le passé en raison de ses activités pacifiques.

    Un autre journaliste, Omar Radi, qui écrit pour l’hebdomadaire Le Temps, aurait été frappé et insulté par des policiers à Rabat le 20 juin 2010, au cours d’une manifestation pacifique qu’il couvrait pour son journal. Au moins neuf autres personnes qui participaient à la manifestation auraient été agressées physiquement par des policiers.
    L’Association marocaine pour les droits humains (AMDH) qui soutient depuis le début Taoufik Bouachrine et les autres journalistes cités précédemment, a subi récemment des pressions de la part du gouvernement et de certains médias. Après son 9èmeCongrès en mai 2010, l’AMDH a été publiquement critiquée par une partie des médias et des membres influents de la classe politique, notamment le Premier ministre Abbas El Fassi, qui l’ont accusée de soutenir le Front Polisario – une accusation que l’AMDH réfute avec vigueur et qualifie de calomnie visant à la discréditer vis-à-vis de l’opinion publique. En fait, l’AMDH est l’une des premières organisations à avoir fait campagne en faveur des droits humains au Maroc ; elle dénonce depuis de nombreuses années les atteintes aux droits humains perpétrées par les autorités marocaines au Sahara occidental et s’est toujours prononcée clairement en faveur de la laïcité au Maroc.
    Complément d’information
    Défenseurs des droits humains, journalistes, avocats et autres sont toujours confrontés à des actes d’intimidation et risquent même des poursuites lorsqu’ils franchissent certaines « lignes rouges ». Amnesty International lance un appel en faveur de l’abrogation ou de l’amendement des dispositions du Code pénal et du Code de la presse qui font de l’exercice pacifique du droit à la liberté d’expression un acte passible de poursuites pénales.
    Amnesty International salue la remise en liberté d’Idriss Chahtane le 11 juin 2010 après une grâce royale accordée par le roi Mohamed VI. Prisonnier d’opinion, Idriss Chahtane était détenu uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression. Le 15 octobre 2009, Idriss Chahtane avait été reconnu coupable au titre de l’article 42 du Code de la presse marocain de diffusion de fausses informations « dans le but de nuire », en lien avec un article publié dans l’édition de septembre 2009 de l’hebdomadaire Almichaal sur la santé du roi Mohamed VI. Le tribunal l’avait condamné à un an de prison et à une amende.

    Ali Amar et Zineb El Rhazoui travaillaient tous deux pour Le Journal hebdomadaire, un magazine d’actualités, avant sa fermeture en janvier 2010, consécutive à l’imposition de plusieurs amendes infligées par les tribunaux dans le cadre de poursuites à caractère politique. Ali Amar a écrit un livre intitulé « Mohamed VI : le grand malentendu, » publié en France en 2009 mais interdit au Maroc, dans lequel il critique la façon de gouverner de Mohamed VI. Zineb El Rhazoui avait été arrêtée en septembre 2009 à l’issue d’un sit-in organisé par le MALI pour protester contre la loi interdisant de manger en public pendant le mois du Ramadan ; elle est interdite de voyages à l’étranger.
    L’ancien journal de Taoufik Bouachrine, Akhbar Al Youm, a été fermé par les autorités au moment de sa condamnation le 30 octobre 2009 – en même temps que Khader Gueddar, caricaturiste – pour outrage au drapeau national et non-respect dû à un membre de la famille royale ; les deux hommes ont été condamnés à quatre ans de prison avec sursis.
    Dans une autre affaire, Chekib El Khiari, journaliste et défenseur des droits humains, purge une peine de trois ans d’emprisonnement dans la prison d’Oukacha à Casablanca. Amnesty International le considère comme un prisonnier d’opinion, incarcéré uniquement pour son action pacifique et légitime en faveur des droits humains et pour avoir critiqué ouvertement les autorités et responsables marocains. Il a été reconnu coupable d’insulte à une institution publique et pour avoir fait des dépôts non autorisés sur un compte bancaire ouvert à l’étranger et transféré de l’argent sans avoir obtenu les autorisations nécessaires.

    بتاريخ: 29يونيو/حزيران 2010
    المغرب: ينبغي الكف عن مضايقة الصحفيين بسبب انتقاداتهم
    دعت منظمة العفو الدولية الحكومة المغربية إلى الكف عن مضايقة الصحفيين الذين ينتقدون السلطات أو يعلقون على قضايا تعتبر منالمحرمات« ، ومن بينها وضع الصحراء الغربية وحق تقرير المصير لسكانها والملَكية، وإلى احترام الحق في حرية التعبير. « 
    وقد وجهت المنظمة هذا النداء بعد مرور فترة قصيرة على صدور حكم على أحد الصحفيين بالسجن ستة أشهر، ومواجهة صحفي آخر للمحاكمة بتهم، يبدو أنها ذات دوافع سياسة.
    ففي 10 يونيو/حزيران، حُكم على توفيق بوعشرين ، وهو صحفي وناشر جريدة أخبار اليومالمغربية، بالسجن ستة أشهر ودفع غرامة بعد إدانته بتهمة النصب والاحتيال من قبل المحكمة الابتدائية بالرباط. وكان قد بُرأت ساحته في عام 2009، ولكن سلطات الادعاء العام أعادت فتح القضية، ربما لأسباب تنطوي على دوافع سياسية، وذلك بسبب كتاباته التي تتضمن انتقادات للحكومة. وقد رفع دعوى استئناف، وهو الآن مُطْلق السراح. وكان قد حُكم عليه في السابق بالسجن أربع سنوات مع وقف التنفيذ، بعد إدانته من قبل إحدى المحاكم في 30أكتوبر/تشرين الأول 2009، بإظهار عدم الاحترام للعلم الوطني، والإخلال بالاحترام الواجب لأحد أفراد العائلة المالكة.
    ويواجه علي عمار، وهو صحفي آخر انتقد الملكية، المحاكمة بتهم النصب والاحتيال والسرقة بموجب المادة 505من القانون الجنائي. وكانت عملية اعتقاله واستجوابه من قبل الشرطة مشوبة بالتجاوزات. فقد قُبض عليه مع زينب الغزوي، في 4يونيو/حزيران،عندما اقتحمت الشرطة منـزل الأخيرة في الدار البيضاء وقامت بتفتيشه من دون إبراز مذكرة تفتيش كما يقضي القانون المغربي. واقتيد علي عمار وزينب الغزوي إلى مركز الشرطة، وتم التحقيق معهما لمدة 12ساعة حول كتاباتهما، ثم أُطلق سراحهما. ولكن بعد مرور ثلاثة أيام قُبض على علي عمار في الرباط، وأُعيد إلى الدار البيضاء، حيث احتُجز لمدة 24ساعة، ثم وُجهت إليه تهمة سرقة حاسوب شخصي. وأثناء فترة احتجازه هذه المرة، استجوبته الشرطة وقوات الأمن بشأن سفره إلى أسبانيا وفرنسا، وبشأن علاقاته بمنظمات حقوق الإنسان، وكتاباته الصحفية. وفي 15يونيو/حزيران مثُل أمام المحكمة الابتدائية في الرباط. وقبل ذلك ببضعة أيام، وتحديداً في 10يونيو/حزيران، صرح وزير العدل محمد الناصري علناً بأن « محاكمة علي عمار بعيدة عن أن تكون بسبب حرية التعبير وحرية الصحافة، فهو مطلوب على قضية تتعلق بالحق العام، منها السرقةوإن علي عمار حاول أن يعطي طابعاً سياسياً لمحاكمته… » 2010
    وكانت زينبالغزوي، وهي صحفية وعضو مؤسس في « الحركة البديلة للدفاع عن الحريات الفردية » (مالي)، قد تعرضت فيما مضى للمضايقة على أيدي السلطات بسبب أنشطتها السلمية.
    و تعرض صحفي آخر، وهو عمر الراضي الذي يكتب لصحيفة « Le Temps« ، للضرب والإهانة من قبل الشرطة فييونيو/حزيران 2010أثناء تغطيته أخبار مظاهرة احتجاج سلمية في الرباط. وذكر أنه تعرض ما لا يقل عن تسعة أشخاص آخرين كانوا يشاركون في المظاهرة لاعتداءات جسدية على أيدي الشرطة. 20
    كما أن الجمعية المغربية لحقوق الإنسان، التي ما فتئت تقف في مقدمة الداعمين لتوفيق بوعشرين وغيره من الصحفيين المذكورين آنفا،ً تعرضت مؤخراً لضغوط من جانب الحكومة وبعض وسائل الإعلام نتيجة لذلك. وعقب عقد مؤتمرها التاسع في مايو/أيار 2010، تعرضت الجمعية لانتقادات علنية من قبل بعض وسائل الإعلام وكبار السياسيين، ومن بينهم رئيس الوزراء عباس الفاسي وآخرون، ممن يتهمونها بدعم « جبهة البوليساريو« – وهو اتهام ترفضه الجمعية المغربية لحقوق الإنسان بشدة، وتعتبره تشويهاً لموقفها بهدف نزع مصداقيتها في نظر الرأي العام. لقد ظلت الجمعية المغربية لحقوق الإنسان، في الحقيقة، في طليعة المنظمات المناضلة من أجل حقوق الإنسان في المغرب على مدى سنوات عدة، أدانت خلالها، مراراً وتكراراً، انتهاكات حقوق الإنسان التي ارتكبتها السلطات المغربية في الصحراء الغربية، وأعلنت التزامها الواضح بالعلمانية في المغرب.
    خلفية
    لا يزال المدافعون عن حقوق الإنسان والصحفيون والمحامون و غيرهم يواجهون الترهيب، وحتى الملاحقة القضائية، عندما يتجاوزونخطوطاً حمراء » معينة. وتدعو منظمة العفو الدولية إلى إلغاء أو تعديل أحكام القانون الجنائي وقانون الصحافة اللذين يجرمان الممارسة السلمية لحرية التعبير. « 
    وترحب منظمة العفو الدولية بإطلاق سراحإدريس شحتان، في 11يونيو/حزيران 2010،بموجب عفو ملكي أصدره الملك محمد السادس. وكان إدريس شحتان سجين رأي احتُجز بسبب ممارسته السلمية لحقه في حرية التعبير ليس إلا. ففي 15أكتوبر/تشرين الأول 2009، وُجد إدريس شحتان مذنباً بموجب المادة 42من قانون الصحافة المغربي بتهمة نشر معلومات كاذبة « بسوء نية » تتعلق بمقالة نشرها في عدد سبتمبر/أيلول 2009من جريدة المشعلحول صحة الملك محمد السادس. وقد حكمت عليه المحكمة بالسجن لمدة سنة واحدة مع دفع غرامة.
    وعمل كل من علي عمار وزينب الغزوي مع الصحيفة الأسبوعية المغربية « Le Journal Hebdomadaire » قبل إغلاقها في يناير/كانون الثاني 2010في أعقاب فرض غرامات عديدة عليها من قبل المحاكم نتيجة لمحاكمات ذات دوافع سياسية. وكتب علي عمار كتاباً بعنوان: محمد السادس: سوء الفهم الكبير، نُشر في فرنسا، ولكنه محظور في المغرب بسبب انتقاده لحكم الملك محمد السادس. وفي سبتمبر/أيلول 2009،قُبض على زينب الغزوي إثر اعتصام دعت إليه الحركة البديلة للدفاع عن الحريات الفردية احتجاجاً على قانون يحظر الإفطار علناً في رمضان ومُنعت من السفر إلى الخارج.
    وقررت السلطات إغلاق جريدة توفيق بوعشرين السابقة أخبار اليوم، عندما أُدين في 30أكتوبر/تشرين الأول 2009- مع خالد كدار، وهو رسام كاريكاتيربتهمة عدم الاحترام الواجب للعلم الوطني وأحد أفراد العائلة المالكة. وقد حُكم على الرجلين بالسجن أربع سنوات مع وقف التنفيذ.
    وفي حالة أخرى، يقضي الصحفي والمدافع عن حقوق الإنسان شكيب الخياري حكماً بالسجن ثلاث سنوات في سجن عكاشة في الدار البيضاء. وتعتبره منظمة العفو الدولية سجين رأي احتُجز بسبب عمله المشروع والسلمي في مجال حقوق الإنسان، وبالذات بسبب جهره بانتقاد السلطات المغربية والمسؤولين المغاربة. وقد اُدين بتهمة تجاهل المؤسسة العامة أو إهانتها، وفتح حساب مصرفي في الخارج وتحويل أموال من دون ترخيص.
    Source : SOLIDMAR

     

     

  • Emancipation, libération, panafricanisme – La longue marche

    Par Malek-Mokrane Bellil
    Dans les conditions globales qui furent celles du continent, ce serait un lieu commun que de dire que les premiers balbutiements qui devaient mener à un éveil de la conscience africaine furent d’abord et avant tout d’ordre culturel.
    L’ordre colonial qui régnait en maître absolu sur la quasi-totalité du continent laissait, en effet, peu de place à une ou des revendications à caractère politique. C’est pourquoi les premières voix qui se firent entendre en ce début du vingtième siècle vinrent non pas du continent lui-même mais des lointaines Antilles, Caraïbes, voire des Etats-Unis.
    On y abordait alors des concepts qui, quoique passés d’usage aujourd’hui, n’en contribuèrent pas moins à secouer les consciences des quelques rares élites émergées à la faveur de ce que les empires en place appelaient sournoisement leur œuvre civilisatrice.
    Bien entendu, les peuples n’étaient en rien concernés par ces timides et calculées ouvertures à l’assimilation par l’école, essentiellement de citadins, ou encore d’enfants choisis parmi les membres des grandes chefferies traditionnelles.
    A bien y regarder, avec plus d’un siècle de distance, ce n’est absolument pas un hasard si un pays comme le nôtre a pu, difficilement et douloureusement, parvenir à jouer le rôle qui continue malgré tout d’être le sien dans le double cadre d’une solidarité agissante aux côtés des autres peuples africains, mais aussi dans sa ferme et inébranlable inscription dans l’africanité.
    C’est que des stratégies aussi pernicieuses que celles qui ont fait s’installer comme des vérités absolues et allant de soi des idées comme celle d’une Afrique noire et d’une autre blanche celle-là, dans une volonté évidente de « couper » le continent en deux parties bien distinctes et n’ayant rien à voir l’une avec l’autre, ces stratégies là, avaient largement eu le temps de peaufiner et de travailler en profondeur dans le sens de la perversion des réalités autant historiques que culturelles.
    Première puis Deuxième Guerres mondiales
    C’est par la violence et la guerre que le continent fut soumis à l’ordre colonial, c’est par la guerre, la Première Guerre mondiale en l’occurrence, que commencèrent à s’affirmer contacts et idées novatrices, à la faveur de l’enrôlement forcé de contingents entiers de soldats d’Afrique, puisés comme du bétail, et appelés à servir de chair à canon dans le conflit opposant les grandes puissances européennes d’alors.
    En regroupant des Africains issus de régions différentes et qui, dans les conditions de l’époque pouvaient difficilement trouver la possibilité de se rencontrer, les Européens, Britanniques, Français et autres ne purent s’opposer à ces brassages d’idées nouvelles qui, certes encore confuses, allaient devenir le vivier que l’on a connu deux décennies plus tard, lorsqu’au moment du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, l’expérience fut renouvelée de façon nettement plus large et massive.
    Déjà, d’un pays à l’autre, la revendication, même formelle, non structurée et encore moins organisée, pour une prise de distance, à défaut d’une indépendance réelle et bien concrète, avait pris forme. Prises en étau entre d’une part la misère révoltante de leurs populations, et d’autre part la violence et la dureté de l’emprise coloniale, les rares élites d’alors ne purent guère trouver d’autre possibilité à l’expression de leurs revendications que dans le cadre de ce même ordre colonial qui, au reste n’en tolérait aucun autre.
    C’est ce que l’on appellera un peu plus tard la politique d’assimilation. Et que devait profondément bouleverser l’appel des Américains pour l’application du principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Etant entendu que cet appel, qui date de la Seconde Guerre mondiale, n’avait rien de généreux et encore moins de philanthrope, mais consistait d’abord et avant tout, à leurs yeux, de profiter de l’état de guerre pour mettre en place les conditions d’une redistribution de la domination et, partant un nouveau partage des ressources et richesses.
    L’exemple le plus frappant d’une telle évolution des idées se trouve dans notre pays même. C’est, en effet, à la faveur de l’accueil reçu par cet appel au sein des élites algériennes d’alors que s’opéra la première grande remise en question de l‘idée d’une émancipation par l’assimilation. L’échec avéré de cette dernière allait rapidement pousser vers des revendications de plus en plus radicales qui débouchèrent sur l’évidence que la seule issue pour se libérer de l’ordre colonial était de le combattre par la violence.
    Parallèlement, et progrès remarqués des moyens de communication à l’appui, l’idée panafricaine était en marche, notamment au niveau des milieux émigrés qui se côtoyaient et se rencontraient autant à Paris, Bruxelles ou encore Londres, pour ce qui est des anglophones.
    A cette différence considérable que cette idée panafricaniste, tout en conservant son fermant culturel voire même culturaliste, n’en affirmait pas moins et de façon de plus en plus nette son caractère politique.
    Le combat libérateur
    C’est durant le combat libérateur que s’affirmeront définitivement et avec la plus grande fermeté les liens dits alors de solidarité révolutionnaire entre notre pays et la plupart des pays africains, pour nombre d’entre eux également engagés sur la même voie. Un peu partout des représentations politiques algériennes vont voir le jour à travers les pays déjà libérés de la tutelle coloniale, mais aussi de façon clandestine mais constante et régulière dans les autres.
    Des leaders vont s’affirmer qui favoriseront l’émergence de regroupements régionaux, facilitant ainsi les échanges d’information et le cadre d’un dialogue global autour de la nécessité de la prise en charge du destin de l’Afrique par les Africains eux-mêmes. Le mythique slogan remontant à l’époque de Massinissa renaissait et avec lui une conscience africaine nouvelle qui n’avait déjà plus rien à voir avec celle née aux Antilles et aux Etats-Unis.
    La fin des ordres coloniaux n’était plus qu’une affaire de temps, c’est ce qui amena autant la France que la Grande-Bretagne, incapables d’ouvrir plusieurs fronts à la fois, à commencer à rechercher le consensus par la négociation et le dialogue. Nombre de pays africains devinrent ainsi indépendants sans qu’un seul coup de feu n’ait été tiré.
    On ne voulait plus réitérer ces véritables massacres opérés par les différentes armées coloniales durant les différentes manifestations populaires qui ont eu lieu dans des villes comme Accra dans l’entre deux guerres. D’autres, comme le nôtre, n’arrachèrent leur indépendance qu’au prix de sacrifices en vies humaines et de l’une des guerres les plus violentes du vingtième siècle.
    L’Algérie allait devenir, pour des générations d’Africains engagés sur la même voie, l’exemple à suivre. Cette aura s’affirmera avec encore plus de netteté après l’indépendance et le rôle de médiateur régulièrement joué par notre pays pour la résolution de nombreux conflits interafricains ou encore intervenus à l’intérieur d’un même pays comme ce fut le cas encore récemment en République démocratique du Congo.
    Parallèlement, le soutien et la solidarité sans faille accordés par notre pays à la quasi-totalité des mouvements de libération africains durant les décennies soixante et soixante-dix du siècle passé, l’avaient même amené à être qualifié de « Mecque des Révolutions » autant par les Africains eux-mêmes que par les Latino américains.
    C’est cela le fondement de la réussite du premier festival panafricain d’Alger en 1969, considéré alors par tous comme la concrétisation éclatante des idéaux panafricains émergés plus de soixante-dix ans plus tôt. Ce second nous dit-on, est celui de l’affirmation des cultures africaines et de leur juste place aux côtés de toutes les autres. Qui pour s’en plaindre ?
    M-M. B. 
    La Tribune des Lecteurs, 2/7/2010
    COMMENTAIRE DE DIASPORA SAHARAUI :
    Il convient de demander le rôle du Maroc sur la sphère africaine.  Nombreuses sont les occasions dans lesquelles les forces armées marocaines ont activé sur le continent noire, seulement c’était à côté des forces colonialistes françaises au Congo, en Côte d’Ivoire, et à côté des américains en Somalie. 
    Au moment où tous les pays africains et du monde entier boycottaient le régime raciste de l’Afrique du Sud, le Maroc lui achetait des armes pour combattre les forces du Polisario au Sahara Occidental. Les blindés sudafricains récupérés dans les batailles du Sahara avaient été offerts à l’ANC.
    Donc, le Maroc, depuis son indépendance s’est toujours positionné du mauvais côté et c’est le cas jusqu’à présent.
    Contrairement à ce que la MAP puisse prétendre, les africains sont unanimes dans leur soutien au droit d’autodétermination du peuple sahraoui. Ceux qui sont avec Rabat se comptent avec les doigts d’une seule main : Les deux Guinées, équatoriale et Conakry, le Gabon, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. En d’autres mots, les antennes de la Françafrique qui veulent que le colonialisme revienne en Afrique.
  • L’ONU renouvelle le mandat de sa force sur le plateau du Golan pour six mois

    NEW YORK– Le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé mercredi de six mois le mandat de la force des Nations unies qui, depuis 36 ans, est chargée de veiller au respect du cessez-le-feu sur les hauteurs du Golan, entre la Syrie et Israël. Le Conseil a pris cette décision dans une résolution adoptée à l’unanimité de ses quinze membres. Le mandat de la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (Fnuod) sur le plateau du Golan, qui expirait mercredi soir, est renouvelé jusqu’au 31 décembre. 
    Les deux conflits du Proche Orient et du Sahara Occidental constituent les deux conflits les plus vieux de la planète. La MINURSO, la force de paix onusienne au Sahara Occidental, se trouve surplace depuis 1991, année de la signature du cessez-le-feu entre le Front Polisario et le Maroc. Le royaume chérifien continue de vouloir jouer le rôle d’Israël dans la région du Maghreb en échange d’un soutien à son agression contre les sahraouis.
      
  • David Pearce : « La bataille contre le terrorisme en Algérie est importante pour le monde entier »

    L’ambassadeur américain évoque les priorités de la coopération bilatérales et déclare :
    « La bataille contre le terrorisme en Algérie est importante pour le monde entier »
    L’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, David Pearce, qui prononçait, avant-hier, un discours à l’ambassade, à l’occasion du 234ème anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis, a exposé certains points de la coopération bilatérale entre son pays et l’Algérie, dans divers domaines, essentiellement le domaine sécuritaire, déclarant à ce sujet que la lutte de  l’Algérie, qu’il a décrite comme partenaire essentiel, « est importante pour l’Afrique, l’Europe, le Moyen Orient, et pour le monde entier », et d’ajouter qu’ « à travers une coopération élargie dans le cadre de la lutte anti terroriste et par l’application des lois, nous travaillons main dans main pour mettre fin aux activités terroristes et criminels qui menacent nos deux nations et la régions ».
    L’ambassadeur américain s’est par ailleurs félicité de la visite, pour la première fois à Alger, du ministre américain de la justice, pour la signature d’un traité mutuel d’assistance juridique, qui selon l’ambassadeur, renforcera les efforts des deux parties dans la lutte antiterroriste.
    Concernant l’aspect économique des relations bilatérales, M Pearce a précisé que l’Algérie et les USA avaient instauré des règles pour des relations économiques plus profondes et diversifiées. 
    Commentaire de Diaspora Saharaui:
     Voilà une déclaration qui va susciter la jalousie des voyous qui gouvernent le Maroc. Ce qu’ils aimeraient entendre c’est que l’Algérie a été effacée de la carte géographique pour qu’ils puissent s’accaparer des richesses naturelles du Sahara Occidental et ainsi devenir la première puissance militaire et économique de la région. C’était le but de l’appelée Marche Noire que le défunt sanguinaire, Hassan II avait organisée. Seulement, malgré qu’il était un grand visionnaire, il n’avait pas vu qu’un peuple comme les sahraouis allait  ses rêves des cauchemars.

  • «l’Algérie : sur la voie des dragons»

    Le mensuel Afrique-Asie publie, dans sa livraison du mois de juillet, un dossier de 24 pages intitulé «Algérie : sur la voie des dragons» qui coïncide avec le 48e anniversaire du recouvrement de l’indépendance nationale.
    Le directeur de la rédaction, Madjed Nehmé, dans son éditorial «les raisons de la colère», revient sur les relations algéro-françaises et souligne qu’«entre l’Algérie et la France, ce ne sont ni les sautes d’humeur ni les petites phrases qui forment la trame des relations conflictuelles (à) Des problèmes de fond touchant au passé, au présent et à l’avenir demeurent non résolus qui ne cessent de ressurgir», ajoute-t-il. 
    Le dossier consacre une grande place au plan quinquennal 2010-2014 initié par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
    L’auteur de l’article, «Sur la voie des dragons», a considéré qu’«avec le lancement d’un programme d’investissements massifs de 286 milliards de dollars sur cinq ans, le président Bouteflika entend faire de l’Algérie une puissance économique solide, à l’image des nouveaux pays industrialisés d’Asie».  «Le plan quinquennal 2010-2014, annoncé par le chef de l’Etat, est marqué par son ampleur : 286 milliards de dollars. Aucun pays en développement n’a jamais atteint un tel niveau d’investissements. L’Algérie n’a jamais affiché un chiffre aussi colossal depuis son indépendance», écrit l’auteur qui ajoute que ce plan se distingue également par sa finalité. 
    «Après une décennie de rattrapage économique à marche forcée (300 milliards de dollars investis), l’Etat, à sa manière volontariste, veut parachever ses infrastructures routières, ferroviaires, hydrauliques, énergétiques, portuaires et aéroportuaires», souligne-t-il, en rappelant que «depuis son accession au pouvoir, il y a dix ans, le Président aura ainsi consacré quelque 600 milliards de dollars à la modernisation de son pays pour le préparer à l’après-pétrole.
    S’il est encore lointain, ce dernier ne manquera pas d’arriver un jour. Sa croissance consolidée et pérennisée, l’Algérie sera prête à faire ses premiers pas de +dragon de la Méditerranée+ qu’elle ambitionne de devenir».
    L’action diplomatique de l’Algérie a été également abordée dans ce dossier qui souligne que «l’Algérie, acteur clé de la scène arabe, s’est bien adaptée au monde changeant du 21e siècle, sans renier les principes qui fondent sa politique étrangère depuis la guerre d’indépendance ni renoncer à la défense des causes justes». 
    Commentaire de Diaspora Saharaui :
    L’Algérie n’a pas changé sa politique extérieure d’un iota depuis les années 1960 concernant la défense de la liberté et l’indépendance des pays du Tiers Monde, si convoités par les puissances occidentales. Le Maroc, dans le but de rendre son occupation du Sahara Occidental définitive, n’a pas hésité à vendre son âme au diable. Une des phrases les répétées par le roi Mohamed VI et ses courtisans est : « Donnez-moi le Sahara et prenez ce que vous voulez, les phosphates, les poissons, et même si vous voulez installer l’AFRICOM, vous êtes les bienvenus ». 

     
  • Une délégation du Front Polisario participe à un séminaire du parti socialiste et démocratique suédois

    Stockholm (SPS) Une délégation du Front Polisario a assisté à des journées d’étude organisées par le parti socialiste démocratique (PSD) suédois en collaboration avec l’institut Olof Palme, qui se tiennent à Stockholm du 28 juin au 02 juillet prochain, en présence des représentant des partis et organisations de 16 pays à travers le monde, a-t-on appris de sources proches de la délégation sahraouie. Parmi ces délégations, l’Afrique du Sud, Birmanie, Inde, République de Moldovie, le Brésil, la Macédoine, Belarus, Zimbabwe, Paraguay, Chili, Colombie, Congo, la Serbie, Philippine, la Russie et la Palestine. Ces journées se déroulent sous la supervision des experts internationaux et des personnalités éminentes dans le domaine de la communication et des relations internationales, avec la participation de l’Institut suédois des Relations internationales, lauréat du prix de la meilleure institution mondiale dans ce domaine de l’année dernière. A cette occasion pour la délégation sahraouie a présenté devant les participants un exposé détaillé des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés, la situation humanitaire dans les camps de réfugiés et le processus de paix parrainé par les Nations Unies. Elle a également passé en revue les aspects politiques et juridiques du conflit et le pillage de la richesse naturelles du Sahara occidental par le Maroc et certains pays occidentaux. D’autre part, la délégation a eu plusieurs contacts avec la plus part des délégations participantes, au cours desquels elle a souligné la nécessité de la contribution de ces parties dans la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, afin de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, a conclut la même source. (SPS)
  • Le PARLACEN exhorte les deux parties à reprendre les négociations pour parvenir à une solution juste au conflit du Sahara occidental

    Managua, 01/07/2010 (SPS) Le président du Parlement centraméricain (Parlacen), Jacinto Espinoza Suarez a exhorté mercredi à Managua, les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, « à faire des efforts pour la reprise des négociations pour parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui respecte l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-on appris de source proche de l’ambassade de la RASD à Mangua. M. Suarez qui recevait mercredi l’ambassadeur sahraoui au Nicaragua, Teyeb Suleiman, en marge des réunions du Parlement d’Amérique centrale, tenues mardi et mercredi derniers, s’est exprimé en faveur « d’une solution dans le cadre des résolutions des Nations Unies et s’est dit vivement préoccupé par la situation des droits de l’homme qui prévaut au Sahara occidental ». Il a également passé les différentes résolutions de son institution en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et son indépendance. Pour sa part, le diplomate sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental, exprimant la gratitude du peuple sahraoui au Parlement d’Amérique centrale pour le soutien à la lutte du peuple du Sahara occidental. (SPS)