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  • Sahara occidental : Des militants sahraouis des droits de l’homme expriment leur crainte d’une répression marocaine

    Onze militants sahraouis des droits de l’homme des territoires occupés ont exprimé, hier à Alger, leur crainte de subir des représailles de la part des services de sécurité de l’occupation marocaine, dès leur retour chez eux. Cette délégation de militants sahraouis des villes occupées d’El-Ayoun, Smara et Dakhla, qui sont en Algérie pour prendre part à l’université d’été de la jeunesse et des étudiants de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), ont affirmé à l’APS, en marge de leur visite au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), que les autorités marocaines utilisent « tous les moyens » pour maintenir le black-out sur la situation des droits de l’homme dans les villes sahraouies occupées. C’est ainsi que la militante Nguia Haouci (20 ans) a affirmé qu’elle a été exclue de son lycée à El-Ayoun, dès que l’administration avait pris connaissance de l’objet de son déplacement en Algérie. De son côté, Hayat Reguibi (19 ans), qui a connu le même sort que sa compatriote Nguia, a indiqué que les responsables des établissements scolaires « utilisent tous le moyens pour faire pression sur les collégiens et les lycéens sahraouis ». « Ils sont allés jusqu’à nous imposer des épreuves d’examen sur le thème de l’histoire du Maroc, en nous obligeant à apprendre par cœur l’hymne national marocain », a-t-elle encore révélé. Elle a affirmé, par ailleurs, que « les autorités marocaines orientent les élèves sahraouis vers les CFPA d’Agadir et d’autres villes marocaines pour vider les villes sahraouies des habitants autochtones ». Hayat Reguibi a indiqué, en outre, qu’elle avait subi du chantage de la part du wali d’El-Ayoun, pour arrêter ses activités politiques. « 
    Des actes d’intimidation, allant jusqu’aux menaces de viol », ont été aussi dénoncés par cette militante sahraouie. Ces appréhensions quant à une réaction violente des autorités de l’occupation contre les onze membres de la délégation de militants sahraouis des droits de l’homme, dont 5 femmes et 6 hommes, ont été également exprimées par Abdallah Khenaoui (36 ans), qui fait figure, déjà, de vétéran parmi cette délégation. Ce militant sahraoui des droits de l’homme qui a purgé une peine de sept ans d’emprisonnement et qui a connu les centres de torture marocains, dont les célèbres PCCMI, gérés par les services de renseignements des forces militaires d’occupation, a estimé que « les autorités colonialistes sont capables d’aller vers le pire pour casser l’insurrection des Sahraouis des villes occupées ».
    « Ils peuvent bien recourir aux milices civiles des colons encadrées par des membres de services de sécurité pour agresser la délégation, comme ils l’avaient fait au début de l’année avec la sixième délégation de militants sahraouis des territoires occupés qui s’était rendue aux camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés », a-t-il encore relevé.

     

  • “Il faut se battre pour que la résolution de l’ONU soit une réalité”

    La question sahraouie lors de la, conférence du Centre des études stratégiques d’Echaâb : “Il faut se battre pour que la résolution de l’ONU soit une réalité”
    “Notre amitié avec le peuple sahraoui est de longue date et nous avons toujours été au rendez-vous pour soutenir le peuple sahraoui, afin de parvenir à sa décolonisation.” C’est ce qu’a déclaré, hier, le président de la jeunesse du parti malien pour la renaissance nationale (Parena), Djimdé Seydou, lors de la rencontre au Centre des études stratégiques d’Echaâb.
    Conduisant une délégation de sa formation à la semaine de la fraternité et de la solidarité avec le peuple du Sahara occidental, qui se tient actuellement, à Alger et, qui s’étendra jusqu’au 11 juillet prochain, M. Seydou a observé qu’il est inconcevable de défendre la démocratie, mais aussi la paix et la liberté pour tous les peuples, “sans attacher de l’importance à la situation du peuple sahraoui”.
    Le jeune leader malien a, en outre, précisé que le soutien du Parena aux Sahraouis s’inscrit dans le cadre des résolutions des Nations unies, visant la tenue d’un référendum. Il a également révélé que la semaine de solidarité avec le peuple sahraoui leur a permis, à lui et aux autres membres de la délégation, de comprendre “l’essentiel du vécu” de ce peuple.
    À l’adresse des journalistes présents, il a indiqué que son parti politique est bien décidé à “apporter (sa) pierre pour l’indépendance totale du peuple sahraoui”.
    La conférence d’hier, consacrée initialement à la “réflexion autour de la coopération et du développement au Sahel”, a surtout débordé sur la question du Sahara occidental, “la dernière colonie en Afrique”.
    Ainsi, elle a permis au représentant du Front Polisario de présenter les membres d’une nouvelle délégation de Sahraouis venus des territoires occupés du Sahara occidental, dont trois adolescentes, qui vont se rendre prochainement dans les camps de réfugiés, à Tindouf, au sud-ouest algérien.
    Elle a également donné l’occasion à la délégation malienne d’exprimer sa position par rapport à la problématique d’autodétermination du peuple sahraoui, qui s’inscrit en droite ligne avec la légalité internationale, ainsi que sur le poids du Parena au Mali. D’après M. Seydou, le parti pour la renaissance nationale a notamment 5 députés à l’Assemblée nationale et 500 élus locaux dont une vingtaine de maires.
    “Nous sommes le 5e parti politique au Mali, sur la centaine de partis existants, depuis l’entrée du multipartisme, en 1991”, a-t-il souligné, non sans ajouter que “le Parena est assez bien implanté” au Mali et qu’il s’inscrit dans “l’opposition constructive”. “Nous continuerons à promouvoir le réseau de solidarité avec le peuple sahraoui, appuyer et aider le peuple sahraoui pour parvenir à son indépendance”, s’est engagé le responsable malien, en plaidant pour la poursuite de “la résistance pacifique” en Afrique, car “il faut se battre pour que la résolution de l’ONU soit une réalité”.
    Concernant la question de la coopération et du développement, M. Seydou a tenu à rappeler qu’“aucun pays (vivant) en autarcie ne peut s’épanouir”. “La coopération et la fraternité sont essentielles pour l’Afrique”, a-t-il déclaré, en relevant que le développement est  “collé à la croissance et l’épanouissement des peuples”.
    Liberté, 7/7/2010
  • Le Chef de l’Etat reçoit un message de condoléances de M. Christopher Ross suite au décès de Mahfoudh Ali beiba

    Chahid El Hafed, 06/07/2010 (SPS) Le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz a reçu mardi une lettre de condoléances de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. Christopher Ross, suite à la mort du chef des négociateurs sahraouis, Mahfoudh Ali Beiba. « Nous avons appris avec une profonde tristesse la mort du chef de la délégation sahraouie aux négociations directes avec le Maroc sous l’égide de l’ONU sur l’avenir du Sahara occidental », a écrit l’envoyé personnel du SG au Sahara occidental, Christopher Ross dans une lettre au président, Mohamed Abdelaziz. « Avec la disparition de Mahfoudh Ali Beiba, nous avons perdu un négociateur sincère et sage », dont une copie est parvenue à SPS. « A cette douloureuse occasion, je tiens à vous présenter ainsi qu’à la famille du défunt, mes sincères condoléances et compassion, implorant Dieu le tout puissant d’accueillir Mahfoudh Ali Beiba dans son vaste paradis ». (SPS)
  • Le président de la République reçoit un message de condoléances de son homologue mauritanien

    Chahid El Hafed, 06/07/2010 (SPS) Le chef de l’Etat, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a reçu mardi une lettre de condoléances du président de la République isalmique de Mauritanie (RIM), Mohamed Ould Abdel Aziz, suite au décès tragique de Mahfoudh Ali Beiba, survenu vendredi dernier en raison d’une crise cardiaque. « Nous avons appris avec un profond regret la mort du président du Conseil national sahraoui, Mahfoudh Ali Beiba », a écrit le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz , dans une lettre à son homologue sahraoui, Mohamed Abdelaziz, dont une copie est parvenue à SPS. « A cette triste occasion, je tiens à vous présenter et à travers vous le peuple frère du Sahara occidental et à la famille du défunt, nos sincères condoléances et sympathie, implorant Dieu , le Tout-puissant d’accorder sa miséricorde et d’accueillir le regretté dans son vaste Paradis », a ajouté le texte. (SPS)

  • Le président de l’APN présente les condoléances à l’ambassade sahraouie à Alger après le décès de Mahfoudh Ali Beiba

    Alger, 06/07/2010 (SPS) Le président de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN), M. Abdelaziz Ziari a présenté mardi au siège de l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, les condoléances suite au décès vendredi dernier du président du Conseil national sahraoui (CNS), Mahfoud Ali Beiba. M. Ziari a exprimé à l’ambassadeur sahraoui la sympathie et la compassion de tous les membres du parlement algérien suite à cette douloureuse épreuve, avant de signer le registre de condoléances et lire la Fatiha du Coran, indique un communiqué de l’APN. M. Ziari avait dépêché, dimanche, une délégation conduite par le vice président de l’APN, M. Mohamed Bourayou pour assister aux funérailles de Mahfoud Ali Beiba. M. Bourayou a transmis un message de condoléances au président de la RASD, secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz. (SPS)

  • Threat of Al-Qa’idah in Maghreb states said « exaggerated »; US seeks « foothold »

    Threat of Al-Qa’idah in Maghreb states said « exaggerated »; US seeks « foothold » 
    Dr Muhammad Darif, writer and researcher in the affairs of Islamic groups, has revealed that a segment of the security and political leaders, which he described as « influential » in the Arab Maghreb states and which tends to reject political and democratic openness, is exaggerating the danger of Al-Qa’idah, which already exists in the Arab Maghreb states, to justify their security grip. He said that this objective agrees with the wish of the United States to look for a political cover to have control over Africa in order to face the growing Chinese threat in the black continent. In exclusive statements to Quds Press, Darif said that there is no doubt about the existence of Al-Qa’idah organization in the Arab Maghreb states. He said: « Al-Qa’idah in the Land of the Islamic Maghreb [AQLIM] is an existing organization. This organization emanated from the civil war experienced by Algeria in the 1990s when the armed Islamic Group emerged. Then, there were some deviations in the group. Thus, the Salafi Group for Call and Combat was formed in 1998. Since its establishment, this group had ties with Al-Qa’idah organization. In 2006, it pledged allegiance to Usamah Bin-Ladin and Ayman al-Zawahiri. In 2007, it turned into a representative of Al-Qa’idah organization. » Darif added: « Practically, we are before an organization whose actual core is made up of the elements of the Salafi Group for Call and Combat. This organization defined its goal as toppling the regime in Algeria. Within this group, a dispute emerged between two trends. The first wants to limit the battle to Algeria while the second wants to expand the conflict to benefit from the logistical support of the Salafis of the Arab Maghreb states. The second team has won. »

    Darif said that the question now is not whether Al-Qa’idah exists or not in the Arab Maghreb states and the African coast countries, but concerns its size. He said: « I think that the question that should be as! ked concerning AQLIM is not whether it exists or not. Rather, it concerns its size and whether it presents a threat to the existing regimes in the Arab Maghreb states or not. Does the presence of Al-Qa’idah require this militarization by the US and the EU? Al-Qa’idah exists because its scattered operations are continuing, the last of which is the one yesterday, Thursday, 1 July, which claimed the lives of several Algerian security members. There are people who downplay the threat of Al-Qa’idah. However, no matter what the size of Al-Qa’idah organization, the talk about its expansion and that it managed to build camps in a number of African regions is exaggerated. The hardcore of Al-Qa’idah organization exists in Algeria. In view of the large area of Algeria, the security authorities are finding it difficult to face it. Of course, this does not belittle the capability of the Algerian security, especially after 11 September in America and its cooperation with the US Administration, specifically on the killing of Antar Zouabri. » The Moroccan researcher added: « The pressure of the Algerian security forces has made the elements of Al-Qa’idah escape and look for shelters in the countries of the southern Sahara. Everybody knows the story of Ammar Sayfi, nicknamed Abderezzak El Para, who was arrested by militias in Chad and handed over to Libya in 2004, which, in turn, handed him over to Algeria. But this presence is not evidence of the strength of the organization. It is a forced presence, and Al-Qa’idah benefited from « the existing tribal contradictions. Many cases of kidnapping of foreign nationals happened through tribal militias, which handed them over to Al-Qa’idah in return for huge amounts of money. » Darif said that rumours about AQLIM contain a lot of exaggerations for specific purposes. He said: « There is a big exaggeration in magnifying the size of Al-Qa’idah because its threats cannot change the balances of power in the Arab Maghreb states. We know that many influential sec! urity and political agencies in the Arab Maghreb states utilize the card of terrorism, represented by Al-Qa’idah, for their own purposes. We know that the Arab Maghreb states had seen a kind of political openness. They were forced to do this amid calls for democratizing the world. However, some security and political officials who control matters in the Arab Maghreb states did not relish democracy. Therefore, they employed the 11 September incidents in the United States and the scattered terrorist operations in a number of countries and raised a slogan that it is not possible to have political openness and to go far with democracy unless there is stability. Once there is stability, we can talk about human rights. He added: « The US Administration had been looking for a foothold in the African continent, which it had abandoned for many decades. But it returned to it after China strongly entered it. Thus, it utilized terrorism and the dangers of Al-Qa’idah. I think that it wishes to rebuild rationalized military bases in Africa. Therefore, when we talk about the threat of Al-Qa’idah, we cannot cancel the political utilization, which has a dual dimension. On the one hand, this is meant to legitimize the US presence in the region. On the other hand, it is linked to the wish of a team of Maghreb security and political officials not to have political openness, » as he put it.
    Al Quds, 3/7/2010

  • Droits de l’Homme au Sahara occidental : 526 sahraouis portés disparus

    Dans un rapport de 17 pages, publié à l’occasion de la journée mondiale contre la torture, le Bureau exécutif du Collectif des Défenseurs Sahraouis des droits de l’homme (CODESA) demande au Maroc une enquête indépendante sur la torture qu’auraient subie des détenus civils et d’opinions sahraouis dans ses prisons. Le Maroc est appelé à réactiver les plaintes déposées par ces derniers devant ses tribunaux. Enfin, d’après le rapport, il est question d’indemniser ces victimes, juger et arrêter les tortionnaires, selon les critères internationaux.
    Des Nations unies, ledit Bureau attend qu’elles diligentent une enquête sur les pratiques tortionnaires qu’auraient subies des sahraouis dans des lieux marocains de détentions sécrètes. Il souhaite, en plus, une autre visite du Haut commissariat de l’ONU des droits de l’Homme au Sahara occidental, afin de constater les violations marocaines de ces droits à l’encontre de civils sahraouis. L’ONU, selon toujours le rapport, est sollicitée à mettre en place un dispositif dans la région qui protégerait les civils sahraouis. Elle est, aussi, invitée à faire pression pour que la torture soit criminalisée dans la procédure pénale marocaine.
    Le 26 juin 2010, c’était la date marquant la commémoration de la Journée mondiale contre la torture et la solidarité envers ses victimes. Une journée où les organismes et ONG humanitaires, ainsi que la société civile se profitent pour condamner, encore, la pratique tortionnaire dans la plupart des pays. Lesquels devraient, pourtant, redoubler d’efforts pour punir les responsables de violations de la dignité humaine, quelle que soit leur fonction, conformément aux résolutions de l’ONU, relatives à la lutte contre la torture.
    Cependant, constate le rapport, malgré la mobilisation des acteurs contre la torture, cela n’aurait pas empêché le Maroc, sa police et son armée de maltraiter des civils du Sahara occidental, annexé par le Maroc, depuis le 31 octobre 1975.
    Par contre, le Maroc, à partir de cette date, mène une vaste campagne d’enlèvements de civils dans des villes du Sahara occidental et du sud du Maroc. Conséquences, 526 citoyens sahraouis seraient, aujourd’hui, portés disparus et 50 autres devenus martyres.
    En plus, des centaines de sahraouis seraient victimes de tortures, autant sur le plan psychologique que corporel, dans des commissariats de police marocains. Des sahraouis seraient aussi séquestrés, par le Maroc, dans des lieux de détention secrète. Des pratiques qui auraient, aujourd’hui, engendré de pertes de fécondité, de privations de droits, de liberté de circulation et d’enseignement chez le sahraouis, d’après le rapport.
    Étalant d’exemples plus précis, le rapport rappelle le cas de Hammadi Lembarky. Un jeune sahraoui qui aurait été publiquement torturé à mort, le 30 octobre 2005, par les autorités marocaines. Un assassinat, dont les auteurs verraient leur peine réduite par la cour d’appel marocaine, de dix(10) à deux (2) ans de prison ferme, malgré le flux de témoins.
    Il y a, aussi, le cas de Sidi Mohamed Daddache, qui aurait été interpellé, puis condamné à mort devant un tribunal militaire de Rabat. Il serait, ensuite, transféré dans la prison centrale de Khouneïtira, où il aurait subi 14 ans de tortures. Sidi Mohamed Daddache, condamné donc à mort en 1994, aurait, après, eu sa peine remise en perpétuité avant d’être libéré en novembre 2001. Depuis lors, le jeune Sidi porterait les séquelles de 23 années de tortures.
    Un autre exemple, celui de 17 jeunes sahraouis qui auraient été interpellés en mai 2005, à El Aioune, au Sahara occidental. Ces jeunes, auraient vécu 72 heures de supplices dans un commissariat marocain, avant d’être jugés, puis infligés des peines allant de 4 à 20 ans de prison ferme.
    Encore, des jeunes universitaires, des enfants et des femmes, tous sahraouis, auraient été torturés pendant 15 jours à 6 mois par le Maroc avant d’être arbitrairement jugés et emprisonnés à des peines allant jusqu’à 5 ans de prison ferme.
    Par cette terreur, le rapport indique, le Maroc voudrait obliger les civils sahraouis à se démarquer des organisations secrètes du Front Polisario, qui luttent pour l’indépendance du Sahara occidental.
    Quant aux sahraouis, rescapés de ces dites tortures, imputent la responsabilité aux services secrets, à la police, à la gendarmerie, à l’armée, et aux paramilitaires du Royaume. Ces tortionnaires, recevraient d’ailleurs d’ordres directs du ministre marocain de l’Intérieur. Celui-ci, d’après le rapport, contribuerait, dans la terreur et de menaces de mort, aux opérations d’enlèvements et d’humiliation de citoyens sahraouis, depuis des années.
    Pire encore, ces violations, le Maroc les commettrait sous l’œil de l’ONU, présente dans le Sahara occidental, depuis 1991, dans le cadre de l’organisation du référendum d’autodétermination de la région.
    Ces violations seraient, aussi commises, en dépit des manifestations pacifiques, enclenchées au Sahara occidental, depuis mai 2005, en faveur de l’autodétermination
    D’ailleurs, elles (les manifestations) auraient radicalisé les autorités marocaines. Ainsi, des policiers marocains en uniforme ou en tenue civile perquisitionneraient les domiciles de sahraouis. Lesquels continueraient à subir arrestations et enlèvements, même dans des services d’urgence de l’hôpital Hassan Ben Mehdi d’Aïoune.
    En plus, le Maroc poursuivrait la confiscation de documents civiques de militants sahraouis de Droits de l’Homme. Il aurait même expulsé El Mamy Ammar Salem, un sahraoui, vers la Mauritanie.
    Outre, le rapport dresse une liste de plus de 25 formes de tortures que les autorités marocaines pratiqueraient contre des détenus sahraouis. On a en note le fait d’éteindre la cigarette sur des parties sensibles du corps, défigurer le visage par d’objets tranchants, dresser des chiens contre les détenus, parfois nus, tremper leur tête dans de l’eau, et entre autres.
    Le rapport déballe une autre liste exhaustive de personnalités marocaines, civiles et militaires qui seraient derrière ces pratiques tortionnaires.
    Malheureusement, le rapport déplore, que seul un nombre infime, parmi les centaines de plaintes déposées par les victimes, aurait atterri sur la table du Parquet général marocain. Et même ce nombre insignifiant n’aurait que peut de chance pour aboutir. Car, souligne-il, la justice marocaine prétend douter de l’existence de tortures en garde à vue dans les commissariat marocain et n’aurait pas reconnu que les services secrets marocains  commanditeraient d’enlèvements de sahraouis.
    A noter, le rapport , publié en Arabe, illustre, en images parfois choquantes, des personnes présentées comme sahraouies, exposant des traces de tortures sur différentes parties de leur corps.
    Synthèse par Mohamed Diop pour Taqadoumy
    Source : Taqadoumy , 3/7/2010
  • Huit morts dans la collision entre deux camions à El Aaiun

    Huit personnes ont été tuées et une autre « grièvement » blessée dans la nuit de lundi et mardi suite à la collision entre deux camions à 25 km de El Aaiun (chef-lieu du Sahara occidental occupé par le Maroc), selon une source officielle.
    Les deux camions « transportaient des produits alimentaires ». Ils ont pris feu tous les deux suite à la collision, ont indiqué les services de la protection civile de Laâyoune.
    L’accident s’est produit aux environs de 21H00 GMT et « la collision, frontale, a été particulièrement violente », a précisé pour sa part un témoin joint par téléphone.
    « Le blessé et les corps des victimes ont été évacués » dans un hôpital à Lâayoune, a ajouté la Protection civile.
    Ennaharonline, 7/7/2010

  • Des militants sahraouis des droits de l’homme expriment leur crainte d’une répression marocaine

    Alger, 06/07/2010 (SPS) Onze militants sahraouis des droits de l’homme des territoires occupés ont exprimé, mardi à Alger, leur crainte de subir des représailles de la part des services de sécurité de l’occupation marocaine, dès leur retour chez eux. Cette délégation de militants sahraouis des villes occupées d’El-Aaiun, Smara et Dajla (Sahara Occidental occupé par le Maroc), qui sont en Algérie pour prendre part à l’université d’été de la jeunesse et des étudiants de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), ont affirmé en marge de leur visite au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), que les autorités marocaines utilisent « tous les moyens » pour maintenir le black-out sur la situation des droits de l’homme dans les villes sahraouies occupées.
    C’est ainsi que la militante Nguia Haouaci (20 ans) a affirmé qu’elle a été exclue de son lycée à El-Aaiun, dès que l’administration avait pris connaissance de l’objet de son déplacement en Algérie.
    De son côté, Hayat Reguibi (19 ans), qui a connue le même sort que sa compatriote Nguia, a indiqué que les responsables des établissements scolaires « utilisent tous le moyens pour faire pression sur les collégiens et les lycéens sahraouis ».
    « Ils sont allés jusqu’à nous imposer des épreuves d’examen sur le thème de l’histoire du Maroc, en nous obligeant à apprendre par cœur l’hymne national marocain », a-t-elle encore révélé.
    Elle a affirmé, par ailleurs, que « les autorités marocaines orientent les élèves sahraouis vers les CFPA d’Agadir et d’autres villes marocaines pour vider les villes sahraouies des habitants autochtones ». Hayat Rgueibi a indiqué, en outre, qu’elle avait subi du chantage de la part du wali d’El-Aaiun, pour arrêter ses activités politiques.
    « Des actes d’intimidation, allant jusqu’aux menaces de viol », ont été aussi dénoncés par cette militante sahraouie. Ces appréhensions quant à une réaction violente des autorités de l’occupation contre les onze membres de la délégation de militants sahraouis des droits de l’homme, dont 5 femmes et 6 hommes, ont été également exprimées par Abdallah Khenaoui (36 ans), qui fait figure, déjà, de vétéran parmi cette délégation.
    Ce militant sahraoui des droits de l’homme qui a purgé une peine de sept ans d’emprisonnement et qui a connu les centres de torture marocains, dont les célèbres PCCMI, gérés par les services de renseignements des forces militaires d’occupation, a estimé que « les autorités colonialistes sont capables d’aller vers le pire pour casser l’insurrection des Sahraouis des villes occupées ».
    « Ils peuvent bien recourir aux milices civiles des colons encadrées par des membres de services de sécurité pour agresser la délégation, comme ils l’avaient fait au début de l’année avec la sixième délégation de militants sahraouis des territoires occupés qui s’était rendue aux camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés », a-t-il encore relevé.(SPS)
  • L’Assemblée cubaine présente ses condoléances au président de la République suite au décès de Mahfoud Ali Beiba

    La Havane, 06/07/2010 (SPS) Le président de l’Assemblée du Pouvoir populaire de Cuba (Parlement) , Ricardo Alarcon de Quesada, a présenté mardi ses condoléances les plus sincères au président de la République, Mohamed Abdelaziz, à la suite de la mort tragique du président du Parlement sahraoui, Mahfoud Ali Beiba, survenue vendredi dernier en raison d’une crise cardiaque. « Nous avons appris avec une profonde préoccupation la mort tragique de notre cher collègue et ami, Mahfoud Ali Beiba, président du Parlement de la République arabe sahraouie démocratique », a écrit le président de l’Assemblée du Pouvoir populaire de Cuba dans une lettre de condoléances au président de la République, Mohamed Abdelaziz. « Nous estimons que la mort de ce combattant fort et inspirant pour l’indépendance du Sahara occidental et au développement et la consolidation de la République arabe sahraouie démocratique, est une grande perte pour le Front POLISARIO et le peuple sahraoui », a-t-il ajouté. M. Alarcón de Quesada a également présenté ses condoléances à la direction du Front POLISARIO, au Parlement sahraoui et à la famille et amis de Mahfoud Ali Beiba, a conclut la lettre dont une copie est parvenue à SPS. (SPS)