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  • Le Maroc et le vent du changement

    Par Abdellatif Berrada
    Il est quelque chose, une façon de penser, de voir les choses, de les analyser que je n’arrive toujours pas à comprendre et que je retrouve très souvent lorsqu’on traite de certaines situations au Maroc, de certaines dénonciations des maux du Maroc…. Il est des choses qui peuvent choquer, il est des réalités qu’on a du mal à accepter, un amour pour ce pays qui sent la pointe de la critique comme une blessure à son inconditionnalité …. Des choses somme toute que je peux admettre mais tout de même que je ne comprends toujours pas.
    Je parle de ceux qui se déchaînent sur vous quand vous pointer un défaut, qui vous insulte quand vous dites une réalité, qui essayent de vous taxer dès que vous parlez de défaillance, de situations choquantes, de tares, de choses indécente … des réalités qui existent bel et bien dans ce pays que nous chérissons bien sur comme tout citoyen digne de ce titre et considérons comme pays privilégié par nombre d’atouts .Mais la question est de comprendre pourquoi la critique gène t’elle ! Ces mecs ne comprennent ils encore que c’est par la critique qu’on répare l’irréparable et qu’on avance ! Et que la flatterie et la génuflexion devant des réalités criantes n’est qu’une instrumentalisation diabolique du machiavélisme par la caste des profiteurs du statut quo pour mieux faire empirer une situation et en profiter au maximum jusqu’à ce que la fin s’en suive quitte alors a changer alors de cap via outre mer en cas de besoin ou de veste pour s’adapter a la nouvelle donne. C’est une situation classique gagnant-gagnant de la caste des profiteurs ou les perdants sont souvent les dirigeants bernés par la horde de flatteurs les aït béni oui oui qui leur dressent souvent des portraits de cette réalité qu’ils veulent tel quel dans la mesure ou ceci sert leurs intérêts ! Et une question qui se pose, ces personnes qui réagissent de façon si agressive des qu’il est question de critiquer le pays se sentent-ils comme les dignes gardiens d’une réputation à garder même avec le mensonge? Se sentent-ils investis d’une mission divine de sauvegarde des apparences? Pensent-ils sincèrement que lorsqu’on ne critique pas une situation, dès lors cette réalité cesse d’exister? Ou encore leur ouïe chaste ne peut, ne veut, entendre ce que leur raison à depuis longtemps refoulé à la fin fond de leur psyché ?
    Je les entends ça et là, à corps défendant, portant des jugements et distribuant les blâmes: à les entendre n’est vrai marocain qu’eux, n’est soucieux du Maroc qu’eux, n’est amoureux de sa terre qu’eux …n’est citoyen authentique qu’eux etc….
    A les entendre et a les observer agir je les comprends toutefois, ils sont les mêmes représentants héritiers du statut quo auparavant et a présent, ce qu’ils veulent c’est s’ériger en gardiens et protecteurs de l’ordre et ce en façade mais en réalité ils ne sont défendeurs que de leurs propres intérêts de classe, mais au fait ce rôle de protecteur n’est qu’un prétexte et un gros mensonge ; ce qu’ils veulent au fait c’est le maintien du statut quo et le maintien de leurs privilèges au détriment de la stabilité du pouvoir et de la prospérité du pays et s’ils sont allergiques a toute critique c’est qu’ils pressentent bien que la critique est la porte royale vers le changement !
    Et à la fin un dernier mot ; la critique bien sur requiert le respect de certaines règles déontologiques d’information ; critiquer n’est pas insulter, critiquer n’est pas déformer des réalités pour mieux flatter le lectorat friand de ce genre de billets brulants, critiquer n’est pas dévoiler des intimités de gens quels qu’ils soient !et enfin il ne faut pas oublier que critique bien faite commence par soi même ! je connais par exemple des magnats de presse privée ou partisane qui incitent des rédacteurs a publier des papiers brulants contre l’injustice et la fraude et des cas de malversation des deniers publics alors qu’ils oublient de redresser les torts et la situation de gabegie qui règnent dans leur propre fief !
    Think tank.net, 10/10/2010
  • Un célèbre chroniqueur du New York Times a critiqué le Maroc qu’il a accuse de piller les ressources naturelles du Sahara Occidental.

    Dans une tribune consacrée à la colonisation juive des terres palestiniennes, le chroniqueur américain Nicholas D. Kristof du quotidien américain « The New York Times » a estimé que le Maroc occupe illégalement le Sahara Occidental et pille ses ressources naturelles. Dans sa chronique, Nicholas D. Kristof compare l’occupation marocaine du Sahara Occidentale à l’occupation israélienne des terres palestiniennes.
    En réaction à cette chronique, l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Aziz Mekouar, a prétendu que le Sahara Occidental est un territoire historiquement marocain et que le Maroc n’a pas tiré profit de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental. Ce qui est bien entendu faux. L’office chérifien des phosphates, un puissant groupe détenu par le roi du Maroc, exploite et exporte les phosphates du Sahara Occidental.
    Par la rédaction, www.algerie-dz.comA
  • Editorial : Nostalgie colonialiste

    Par Mohamed Abdoun
    Il est des hommes dont le destin semble être de ne sortir d’un travers, un œil du cyclone, que pour en chercher un autre, plus prenant encore. Tel semble être le cas du président français. Alors même qu’il n’en a même pas fini avec ses scandales à répétition, ses ministres démissionnaires, sa réforme de la retraite et la protesta sociale qui va avec, sa crise interne ainsi que celle de l’euro, voilà qu’il vient de se mettre dans un pétrin encore plus aventureux que tous les autres.

    Quelle mouche a bien pu piquer le locataire de l’Elysée pour inviter pas moins de 13 chefs d’Etats africains, tous à la tête d’anciennes colonies françaises, allant jusqu’à faire défiler leurs troupes dans les champs-Elysées, tout cela le jour de la fête nationale de son pays.
    Une pareille maladresse diplomatique, qui n’a absolument pas pu lui échapper, même s’il a dû se séparer de certains de ses conseillers à cause de son plan d’austérité, représente la preuve formelle que Sarkozy veut faire plus fort encore que tous les autres chefs d’Etat qui l’ont précédé à la tête de la Cinquième République.
    La France, en agissant avec ses anciennes colonies comme s’il ne s’agissait que de petits Etats vassaux, veut faire renaître de ses cendres le vieux concept de  » France-afrique « , afin de reprendre le contrôle d’un continent qui n’aspire qu’à son émancipation et un développement plus harmonieux.
    Or, il est évident que ces quêtes ne peuvent en aucune manière être trouvées chez les Français. Non plus chez les Européens. Pendant de trop nombreuses années, les richesses naturelles de l’Afrique ont systématiquement été pillées par l’Occident. Aucun développement ne lui a été permis, simplement parce que c’est l’Occident qui  » choisissait  » les chefs d’Etat, fomentant les complots et les putschs au gré des choix des rois du moment. Famines, épidémies, guerres civiles, génocides, ont été le lot d’un continent pourtant riche de ses hommes, de sa terre et de son sous-sol.
    Aujourd’hui, le continent noir se démocratise. Ses dirigeants, de plus en plus, se préoccupent des besoins urgents de ses populations. Des coopérations, jusque-là impensables, se développent avec des pays qui ont beaucoup à donner, comme la Chine, la Russie, et même l’Iran.
    En clair, le geste de Sarkozy, qui a eu le chic de déclencher une autre salve de critiques et de réprobations en France et en Afrique même, ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau.
    La France a attendu bien trop longtemps pour essayer de se racheter. Or, le train de l’histoire n’attend personne…

    La Tribune des Lecteurs, 14/7/2010
  • Le Maroc et le statut avancé

    Dans le charivari qui caractérise les relations euro-méditerranéennes, la démarche du Maroc mérite que l’on y prête attention. A l’heure même où l’Union pour la Méditerranée (UPM) semble durablement enlisée alors qu’elle s’apprête à fêter son deuxième anniversaire le 13 juillet prochain, le Royaume continue de jouer sa propre partition européenne. Un rapide examen des relations entre Rabat et l’Union européenne (UE) met ainsi en relief l’omniprésence d’une expression à savoir le «partenariat avancé». Le Maroc est d’ailleurs le seul pays de la rive sud de la Méditerranée à bénéficier de ce statut.
    Un avantage politique et économique
    On s’en doute, cette exception est une source de fierté pour les officiels marocains. Dans le jeu politique régional marqué par la rivalité algéro-marocaine mais aussi par la compétition économique entre la Tunisie et le Maroc, le statut avancé est un argument destiné à démontrer que le Royaume chérifien est en avance sur ses principaux voisins. Cela explique d’ailleurs la position plutôt mesurée pour ne pas dire ambiguë de Rabat vis-à-vis de l’Union pour la Méditerranée. D’accord pour y participer mais pas question d’abandonner le statut avancé ou de le voir banalisé par l’UPM : tel pourrait être le message marocain à l’égard des (rares) défenseurs de ce processus euro-méditerranéen voulu par Nicolas Sarkozy. Le paradoxe dans l’affaire, c’est qu’il est très difficile de définir ce qu’est le statut avancé ni même d’en saisir les contours. «C’est être dans l’Europe sans faire partie des institutions européennes» clame-t-on au Maroc comme à Bruxelles. En clair, le Maroc n’est pas la Serbie ou l’Albanie et encore moins la Turquie. Pas question donc d’évoquer une possible adhésion à l’UE. Dans le même temps, il est difficile de faire la différence entre l’accord d’association signé entre le Maroc et l’UE en 1996 et le statut avancé. Du coup, c’est vers les patrons marocains qu’il faut se tourner pour essayer de comprendre les avantages d’un lien que d’aucuns qualifient d’ores et déjà d’élément de propagande destiné à améliorer l’image du Maroc en Europe – et donc à faire en sorte de lui attirer encore plus de soutiens dans le dossier du Sahara.
    Prudents, pas dupes de l’aspect de politique extérieure qui caractérise ce statut, nombre de patrons marocains sont toutefois satisfaits de cette amarre avec l’Europe. Selon eux, il s’agit d’un canevas utile qui va tirer l’économie marocaine vers le haut. De fait, sans évoquer la question de l’adhésion à l’UE, ce statut offre la possibilité au Maroc d’accéder à l’acquis communautaire. A titre d’exemple, cela signifie qu’à terme, les normes industrielles marocaines seront identiques aux normes européennes et un produit fabriqué à Tanger ou à Casablanca pourrait même être exporté avec le label «made in EU», ce qui est un avantage compétitif certain. Le statut avancé est donc une porte ouverte à la convergence entre le Maroc et l’Union européenne ne serait-ce que sur le plan réglementaire et normatif. Cela ne garantit pas le décollage économique du royaume ni la disparition des inégalités qui minent sa société mais c’est déjà un atout qui ne demande qu’à être valorisé.
    Pas d’exigence démocratique
    A l’inverse, rien ne garantit que le statut avancé soit le catalyseur qui permettra au Maroc d’améliorer sa gouvernance et de faire des progrès en matière de respect des droits de la personne humaine. Contrairement au processus d’adhésion à l’UE qui oblige à respecter les critères de Copenhague – et la Turquie en sait quelque chose – l’obtention du statut avancé n’en est guère dépendante. C’est la volonté manifeste des Européens. C’est la preuve que l’Europe estime que le décollage économique du Maroc, et de façon plus générale du Maghreb, n’a rien à voir avec la démocratie et la pratique de meilleures gouvernances.

    Djazair avant tout

  • Démantèlement d’un réseau international de trafic de haschisch

    Par Nouara Bachouche/Zineb A.
    Les services de sécurité espagnols sont parvenus avant-hier à démanteler un réseau international spécialisé dans la vente de haschisch en Algérie et d’autres pays européens. 65 personnes ont été arrêtées et 20 tonnes de cette drogue ont été saisies dans le cadre de cette opération.
    La direction générale de la police et de la garde civile a indiqué que les possessions du réseau s’élèvent à 250 millions d’euros et consistent en 175 locaux, 100 voitures et 5 bateaux, rapporte l’agence de presse espagnole. Les biens en question, acquis par le réseau à travers l’escroquerie et la contrebande, ont été mis sous scellés.
    que la drogue était acheminée du Maroc par des cargos, puis transbordée en haute mer sur de petites embarcations pour être transportée vers la côte espagnole. De là, le haschich passait vers d’autres pays européens comme l’Italie, la Hollande et la Grande-Bretagne, ainsi que vers l’Algérie et les Emirats arabes unis. Les mêmes sources révèlent
    L’enquête a commencé au mois d’août 2009 pour aboutir près d’une année après au démantèlement de ce réseau de trafic international basé à Mlilia qui, sur place, regroupait également un nombre de sociétés impliquées vraisemblablement dans les opérations de blanchiment de l’argent qui émane de la commercialisation du haschich.
    Des ressortissants espagnols, algériens, colombiens et marocains notamment, figurent parmi les personnes appréhendées.
  • Ouverture de la première séance du Parlement après la mort de feu, Mahfoudh Ali Beiba

    Chahid El Hafed, 15/07/2010 (SPS) Le Bureau du conseil national sahraoui (Parlement) a tenu mercredi au siège du Parlement, sa première séance sous la présidence de son nouveau président, Khatri Adouh, après la disparition de son ex-président Mahfoudh Ali Beiba.
    La réunion du Conseil a été ouverte par l’exercice d’une minute de silence et la lecture de la Fatiha à la mémoire des martyrs et du défunt, Mahfoudh Ali Beiba, implorant Dieu le Tout-Puissant d’accorder sa miséricorde et de l’accueillir en son vaste Paradis.
    La séance a examiné un certain nombre de questions, notamment, la célébration du trente-cinquième anniversaire de la constitution du Conseil national sahraoui, ainsi que la ratification du document juridique relatif à la loi, du Code pénal et du Code d’avocat et les débats autour des questions relatives à l’action du Conseil national.
    Par ailleurs, le CNS reprendra dimanche prochain ses assises de la session de printemps à l’École nationale de Février 27, selon un communiqué publié par le Conseil. (SPS)
  • Jealsa et la spoliation du Sahara Occidental

    Malgré que la légalité internationale interdit un pays occupant de profiter des ressources naturelles de la nation occupée, le Maroc exporte des produits du Sahara Occidental, les produits qu’il pille au peuple sahraoui. Cette spoliation dure déjà 35 ans, période durant laquelle le peuple sahraoui est resté divisé entre les camps de l’exil et les territoires occupés par le Maroc.
    Mais le Maroc n’est pas le seul coupable de cette occupation et spoliation. Des transnationales comme JEALSA, composé par plus de 21 entreprises et qui commercialise des marques de conserves comme Rianxeira et Escuris, et qui est associé à l’entreprise marocaine Dr Lhoucine DERHEM, en constituant la transnationale DAMSA qui possède à El Aaiún, capitale occupée du Sahara Occidental, une fabrique spécialisée en conserves de poisson, avec une production de plus de 33 millions en conserves; mais qui fabrique aussi de la farine de poisson fabrique et fait l’extraction e l’Oméga 3 à partir du poisson. Jealsa transnational devient ainsi un agent spoliateur et colonisateur du Sahara Occidental.
    Il y a lieu de souligner les relations de travail de la transnationale Damsa qui emploie plus de 200 travailleurs, avec des horaires hebdomadaires qui tounent des 56 heures et des salaires de 230 euros mensuels pour les travailleurs de la stérilisation ou de 150 euros pour un responsable de Contrôle de Qualité.
    En tant que consommateurs responsables, nous pouvons nous impliquer dans la liberté du peuple sahraoui non seulement en boycottant tous les intérêts commerciaux de Damsa mais aussi de Jealsa, ou continuer à consommer les produits commercialisés par ces deux transnationales en devenant des complices de la spoliation et colonisation du Sahara Occidental. À nous de choisir!
    Ne soyons pas complices!
    Pour la liberté du peuple sahraoui, boicottons Jealsa et Damsa!
    Source : Tribuna de Europa, la voz del pueblo español
  • Tamazgha : Mohammed 6 : un bilan catastrophique

    Avertissement : Tout ce qui suivra est formellement contre indiqué aux âmes sensibles, personnalités fragiles et adorateurs du régime. Si vous êtes dans l’un de cas, ne lisez pas ce qui suit. Merci.
    Pour résumer le retard cumulé :
    IDH : En 1999 nous étions à la 112ème place avec un IDH de 0,596 lien, aujourd’hui, nous en sommes à la 131ème.
    Corruption : En 1999 nous étions à la 45 ème position avec note 4,1. Il faut noter qu’au début de son règne, les corrompus s’étaient bien retenus ce qui nous avait valu la 37ème place en 2000 avec une note de 4,7. Une fois qu’ils se sont rendus compte de la réalité du bonhomme, ils se sont lâchés de plus belle ce qui nous amène au classement actuel : 80ème place avec une note de 3,5.
    Un petit retour en arrière :
    Nous savons que Hassan 2 avait hérité d’un pays prospère, premier pays de la région MENA pour en faire un jardin de jeu personnel à lui et à une minorité. Tous es chantiers indispensables au développement humain (éducation, santé et justice) ont été ignorés en faveur de l’assise de sa toute puissance. En dehors de l‘élimination de la résistance, de sa collaboration avec les français et les espagnols dans la destruction de l’ALN Sud décidée à libérer le Sahara et ce qui deviendra par la suite la Mauritanie, de l’abandon des frontières authentiques de l’est à l’Algérie, il s’est auto proclamé « sacré ». Dans les années 70 où la monarchie craignait pour sa disparition, il lui avait fallu créer une adhésion de tous avec l’affaire du Sahara alors qu’elle était acquise s’il n’avait pas trahi la résistance. Le commandeur des croyants premier producteur et importateur d’alcools dans le pays. Notre pays a connu sa période la plus noire. Il a fallu créer une nouvelle identité basée sur la reconnaissance aveugle de la monarchie en tant que seule représentation du dynamisme, de la modernité et autres qualificatifs flatteurs en flagrante contradiction avec les reculs enregistrés de jour en jour. Pour ce faire, toutes les exactions étaient permises et l’impunité totale garantie pour les suppôts du régime. L’enrichissement était devenu la seule ambition pour une bonne partie de l’élite à défaut de pouvoir réaliser les véritables chantiers de développement.
    Rectifions certains points :
    Beaucoup croient que c’est Mohammed 6 qui a ouvert le champ des droits humains. La réalité est que cela a commencé par Hassan 2 en début des années 90. Le catalyseur a été le livre de Gilles Perrault qui a montré la réalité de ce potentat sous son vrai jour. Certes, il avait continué à mentir, mais cela n’avait pas pris et il avait été obligé à l’ouverture. Ainsi, ont vu le jour, le CCDH (conseil consultatif des droits de l’homme) en 1990 avec une amnistie générale après quelques amnisties partielles, 2 révisions constitutionnelles en 92 et 96 (sans remise en cause de ses pouvoirs absolus), une amélioration des consultations électorales (les découpages sont devenus la règle), l’accès au gouvernement à l’opposition de gauche en 1998 et la création d’une commission « indépendante » d’indemnisations des victimes des violations des droits de l‘homme (avant l’IER).
    Le roi, ses prérogatives et fonctions :
    Le roi est mort, vive le roi. Un nouveau monarque que les quadras et quinquas connaissent depuis leur enfance. Un prince effacé, assez renfermé sur lui-même en comparaison à son petit frère très extraverti. Les équipes de communication ont tôt fait de profiter de cette image pour le désigner comme un roi sympathique avec le titre de « roi des pauvres » inondant le pays d’images (voitures de luxe et Jet Ski comme l’écrasante majorité du peuple marocain) pour casser l’image du père sévère et intraitable préoccupé uniquement par l’enrichissement personnel et son narcissisme sans limite. Force est de constater aujourd’hui qu’il a largement dépassé le père en matière de pompage de deniers publics et d’enrichissement personnel, mais nous reviendrons sur l’ensemble de son œuvre en détail. Il est ainsi le premier agriculteur, premier industriel, premier banquier, premier assureur…etc. A l’instar du père, il s’est exonéré des impôts lui et cette minorité de propriétaires terriens ce qui est une traitrise de contribuable et ce qui continue à conforter tous les fortunés à ne pas payer ce qu’il doivent à la nation, étant tous au-dessus de la loi.
    Ses prérogatives constitutionnelles sont totalement délaissées. Tout ce que dit la constitution (dont il est le garant de l’application) n’est respecté que pour ce qui est de la personne du roi et de ses pouvoirs. Je donne 3 exemples :
    – En tant que président du conseil supérieur de la magistrature, il n’a pas sanctionné les magistrats, pourtant bien connus, qui ont défrayer la chronique en matière d’injustices. Il a même été jusqu’à gracier certaines personnes mais sans revenir sur les exactions dont elles ont fait l’objet ce qui exclue de facto le fait qu’il n’en soit pas au courant.
    – En tant que chef de l’exécutif, il se doit de présider le conseil des ministres. Je n’ose même pas rappeler le nombre de fois où il l’a fait ce qui prouve que le gouvernement affiché en devanture est loin de représenter réellement la gouvernance du pays. Tout se décide au palais et les moutons se doivent de suivre.
    – En tant que garant du respect de la constitution, nous avons vu sa propre famille (oncle puis tante) commettre l’innommable en toute impunité alors que notre constitution stipule que « la loi est l’expression suprême de la nation. Nul ne peut s’y soustraire ».
    L’œuvre royale :
    Dès les premières années de son règne il a communiqué sur le potentiel humain comme vecteur de véritable développement (ce que même les plus ignares savent) pourtant les chantiers majeurs que sont la justice, l’enseignement et la santé sont les abonnés absent dus 10 ans de règne. Ainsi nous avons assisté à différentes annonces extraordinaires pour le Maroc qui n’ont rien amené de tangible sur le développement humain. Pire encore, depuis 1999, le recul est manifeste puisque nous sommes passés de la 112ème à la 126ème place mondiale. Ainsi nous avons vu émerger :
    – Le nouveau concept de l‘autorité qui n’a rien changé à la réalité puisque le mode de gouvernance n’a pas changé
    – La création de la fondation Mohammed 5 pour a solidarité (du vol manifeste d’argent et de compétences qui auraient dues être dévolue aux ministères concerné) pour se démarquer du gouvernement et montrer qu’il n’y a que la monarchie qui travaille.
    – L’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM) alors que les prénoms amazighs continuent à être interdit, encore moins la réalisation des véritables revendications des amazighs
    – Le Diwan Al Madalim auquel il donné des compétences pouvant aller à l’encontre de jugements rendus par les tribunaux prouvant ainsi que la justice ne vaut rien alors qu’il est président du conseil supérieur de la magistrature, seul à pouvoir sanctionner les magistrats et moraliser cette noble mission qu’est a justice
    – L’instance équité et réconciliation qui ne devait surtout pas mettre en évidence les noms des coupables ce qui exclut définitivement le sens même de l’équité et encore moins un quelconque réconciliation. Par ailleurs, il s’était engagé à mettre en œuvre les recommandations de cette instance restées lettres mortes à ce jour. Pire, le CCDH n’arrête pas d’essayer de nous faire comprendre que le dossier est clos. Heureusement que la société civile et les ONG de droits de l‘homme veillent au grain. Plus catastrophique que cela, comment peut-on dire qu’il y a eu équité, réconciliation ou même prétendre vouloir tourner la page tout en gardant les mêmes bourreaux sécuritaires dans des postes clés du royaume. Du coup, nous constatons aujourd’hui comment les mauvaises habitudes perdurent.
    -L’INDH, travail colossal qui, même timidement, a mis l’accent sur la mauvaise gouvernance comme première cause des retards cumulés. Là encore, nous constatons qu’il n’y a rien de fait concernant le partage des pouvoir et la bonne gouvernance
    – La fameuse moudawwana totalement sclérosée par l’injustice et la corruption. Corruption qui gangrène le pays tout entier et que rien n’est fait pou encourager et défendre les victimes contre les corrompus. Plus grave que cela, la création de l’instance de prévention de cette ignominie démontrant que le véritable but est loin de l’éradiquer mais comme d’habitude de la poudre aux yeux. 2 raisons à cela, cette instance n’a aucun pouvoir et puis on ne prévient pas une maladie dont on souffre, on la traite pour guérir. La prévention vient après la guérison pour veiller à ce que ladite maladie ne refasse surface.
    – Les infrastructures de communication dont les axes routiers ont été largement améliorées et de nouvelles autoroutes ont vu le jour mais des régions entières sont restées dans l’oubli. J’aurais souhaité que l’on élargisse l’existant, que l’on le sécurise et que l’on s’attèle plus tôt au désenclavement. Gardons que c’est un bon point pour le monarque.
    – Le tourisme qui aurait pu, justement grâce au désenclavement, épargner le littoral et donc de superbes écosystèmes pour se concentrer sur l’écologie tout en apportant la valeur ajoutée nécessaire et permettre du même coup le développement de plusieurs régions, a été catastrophique à plus d’un titre. D’abord, c’est une industrie éphémère. Ensuite, l’impact sur la société.
    – Les parcours de golf qui fleurissent comme des champignons et qui nous coûtent en eau potable, l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 170 000 habitants est une des plus graves erreurs et un massacre sans nom de ce dont dépend la vie. Inutile de mettre l’accent sur la contamination de la nappe phréatique issue des produits chimiques assurant cette belle verdure.
    – Le vieux tissu industriel marocain ne doit plus la valeur ajoutée industrielle qu’aux entreprises étrangères qui, si elles décidaient de partir suite aux difficultés inhérentes à l’actuelle crise économique mondiale, laisseraient un désert derrière elles. Notre propre économie ne tient que par la rente (tourisme, MRE, agriculture, phosphates)
    – Laissons de côté le vote des MRE qu’il avait annoncé sans tenir ses promesses ainsi que les diverses annonces mirobolantes sans lendemains telles que les réserves de pétrole de Talsint supérieures à celles du Qatar ou la plus folle de toutes faite au quotidien français Le Figaro du 4 septembre 2001 : « J’ai réglé la question du Sahara qui nous empoisonnait depuis vingt-cinq ans »
    Nous verrons par la suite où en sommes-nous comparés à nos voisins et sociétés similaires à la notre et dès maintenant, je peux dire que cela fait très mal.
    Auteur : El FE…
  • Le président du Parlement cubain entame vendredi une visite de travail à la RASD

    Chahid El Hafed, 15/07/2010 (SPS) Le président de l’Assemblée national du pouvoir populaire de Cuba (ANPP), Ricardo Alarcon de Quesada, entamera à partir de vendredi une visite de travail de deux jours, à l’invitation du nouveau président du Conseil national sahraoui (CNS) Khatri Adouh, a indiqué un communiqué du CNS parvenu à SPS.
    « Cette visite s’inscrit dans le cadre du développement des relations parlementaires et le renforcement du dialogue et de coopération entre les deux pays », a précisé le communiqué.

    Le président du Parlement cubain et la délégation qui l’accompagne aura des entretiens avec le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, et le président du CNS, Khatri Addouh, a souligné la même source.

    La délégation cubaine aura également des réunions avec les hauts responsables du Gouvernement de la RASD et du Front Polisario, et visitera des établissements sociaux.

    La République arabe sahraouie démocratique (le Sahara Occidental occupé pa le Maroc depuis 1975, ndlr) et la République de Cuba ont établi des relations au plus haut niveau depuis janvier 1980. (SPS)
  • L’Italie maintient une position « équilibrée » par rapport à la question du Sahara occidental (MAE)

    Alger, 14/07/2010 (SPS) Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini a affirmé dans une déclaration au quotidien algérien, Liberté, à la veille de sa visite en Algérie, que son pays a toujours maintenu une position « équilibrée » du conflit au Sahara occidental qui oppose le Front Polisario au Maroc depuis plus de trois décennies. « L’Italie a toujours maintenu par rapport à la question du Sahara occidental une position équilibrée », a-t-il dit, « réitérant à chaque occasion qu’il faille retenir que c’est uniquement dans le cadre d’un dialogue direct entre le Maroc et le Front Polisario, sous les auspices des Nations unies, que pourra été trouvée une solution juste et durable au contentieux sur le Sahara occidental pouvant garantir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, en conformité avec les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ». Dans cette optique et à plusieurs reprises, l’Italie a invité le Maroc et le Polisario à « maintenir un dialogue franc, ouvert et sans pré conditions, qui permette d’obtenir des progrès concrets dans le cadre du processus de négociation mené sous l’égide des Nations unies », a ajouté M. Frattini. « L’Italie est préoccupée par la persistance d’une situation qui a de graves conséquences de dimension humanitaire et est intervenue de façon relevante en soutenant les populations sahraouies », a précisé le MAE. Entre 2005 et 2009, la coopération italienne a alloué plus de 7 millions d’euros d’aide humanitaire au bénéfice des populations sahraouies et même en 2010, en dépit des réductions budgétaires qui nous ont été imposées par la situation des finances publiques, nous avons décidé de maintenir une nouvelle contribution au PAM pour un montant égal à 300 000 euros sur le canal multilatéral de l’aide humanitaire, a-t-il conclut. (SPS)