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  • Université d’été de l’UGEA : Le RND donne le coup d’envoi

    La treizième édition de l’Université d’été de l’Union générale des étudiants algériens (UGEA) s’est ouverte officiellement jeudi dernier à Jijel, en présence du porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), M. Miloud Chorfi.
    Cette manifestation a regroupant les délégués venus de 35 bureaux de wilayas. Plusieurs thèmes seront débattus au cours de cette Université d’été, tournant essentiellement au sujet de la pédagogie, de certains problèmes sociaux au sein des campus universitaires, en plus de certaines questions d’actualité, ayant trait au conflit au Sahara Occidental et en Palestine. Le porte-parole du RND a profité de sa présence aux côtés des étudiants pour les inciter davantage à s’inscrire en droite ligne de la dynamique de développement enclenchée par l’Etat depuis 1999, ainsi que de relever les défis qui les attendent au futur. Il n’omettra pas de louer les efforts consentis jusqu’ici et dans les jours à venir par les pouvoirs publics pour la mise à niveau de l’Université algérienne. Cette Université d’été a été une occasion pour Miloud Chorfi d’évoquer les 250 milliards de dinars dégagés, pour les prochaines quatre années, au profit de la recherche scientifique, l’enseignement supérieur et le développement technologique. Il indiquera, dans la même foulée, l’engagement de l’Etat de réaliser au cours du prochain quinquennat de nouvelles infrastructures pédagogiques d’une capacité de 600 mille places. 
    Le Midi Libre, 17/7/2010
  • Au-delà de la drogue (2ème partie)

    par Mazouzi Mohammed *
    2ème partie 
     Hélas, cet effet papillon en vaet-vient que M Da Costa essaye de mettre en exergue semble s’auto régénérer quel que soit le bout qu’on essaye de sectionner. Cette fatalité risque de ressurgir chaque fois sous des formes différentes. Il est difficile d’appliquer des schémas économiques sur d’insondables pulsions humaines. Toutefois, faisons preuve d’optimisme et espérons que la méthodologie préconisée par ce haut responsable n’est pas qu’un palliatif supplémentaire

    Si le besoin crée l’organe ,et si la nature a horreur du vide, alors dans un futur indéterminé, combien même réussira-t-on à éradiquer par tous les moyens imaginables la culture du pavot, de la coca et celle du cannabis et par la même occasion éviter tous les autres drames corrélatifs, l’humanité s’arrangera toujours pour concocter de nouvelles mixtures en réponse à ses pulsions. Les Drogues de synthèse avec d’autres amuse-gueule addictogènes menacent déjà nos postérités, ce seront des enjeux futurs qui reconfigureront la planète avec les mêmes disparités meurtrières, à moins que…

    Le spleen et l’envie de s’encanailler, le chaos politique et l’appat du gain rapide, seront les ingrédients pour le lancement de ces laboratoires postmodernes d’un plaisir revu et corrigé.

    Soyons vigilants aux humeurs du peuple, nous éviterons l’émergence et la dissémination de ces matrices à malheur. Pour ce qui est de ces semences de la discorde que le Rif essaime, il est certain que même si le Maroc n’a guère ménagé ses efforts dans la lutte antidrogue, l’enchevêtrement des causes et des enjeux a grandement amenuisé ses chances de pouvoir éradiquer à court terme ce fléau à sa source.(7)

    En dépit de toutes les tentatives de Développement Humain initiées par Le Royaume chérifien ainsi que les différentes conventions ratifiées dans le cadre de la lutte contre la drogue, selon certaines sources et jusqu’à un passé récent, l’économie du cannabis constituait la principale source de revenus au Rif, susceptible de constituer même l’une des premières sources de devises du Maroc et de contribuer de façon massive à l’économie du pays. (8)

    Dans la lutte contre la drogue, Le Maroc est actuellement membre du centre de coordination pour la lutte anti-drogue en Méditerranée (CeCLAD-M), participe également en qualité d’observateur avec Le Maritime Analysis and Operations Center for Narcotics (MAOC-N) –Centre opérationnel d’analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants.

    Le gouvernement marocain se targue d’avoir accompli des progrès considérables en matière de lutte contre la drogue, en réduisant de manière importante la culture du cannabis.

    Le département d’Etat US et l’ONDUC semblent relativement satisfaits de cette bonne volonté du royaume chérifien. Mais à voir autour de nous un monde qui continue à se disloquer sous l’effet du Cannabis, quel crédit peut-on aveuglément accorder à ces quitus ?

    Le pavot des provinces afghanes contre les plus grandes puissances du monde

    Le cas de l’Afghanistan est encore plus édifiant. Certaines similitudes avec le Maroc mais une situation sociale et politique truffée de tant de paradoxes à vous refiler des névroses. Des milliers de tonnes d’opium sont ponctuellement produites chaque année (entre 6 330 et 9308 tonnes) en 2009, soit plus de 90% de la production mondiale. La culture du pavot, dont le rapport est, en fonction des conjonctures, dix fois supérieur à celui du blé. Cette manne représente parfois plus de la moitié du produit national brut. La drogue est en Afghanistan un vecteur de développement et de reconstruction tant au niveau du secteur rural qui regroupe 70% de la population qu’à celui de l’économie globale. Néanmoins les ravages qu’elle sème à travers l’Asie et l’Union européenne sont incalculables. Ce ne sont pas les misérables cultivateurs de pavot qui en tirent les plus gros bénéfices mais une autre maffia composée de génies du crime.

     Selon Viktor Ivanov, directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN). «L’année dernière, l’héroïne afghane a tué plus de 100.000 personnes dans le monde, ce qui dépasse le nombre des victimes de la bombe atomique larguée sur Hiroshima». Toutes les tentatives de la communauté internationale ( aides financières – Programmes de cultures alternatives, interventions militaires) pour mettre fin à la culture du Pavot restent infructueuses.

     Interrompre brutalement ce cycle vital de la narco économie afghane sans aucune transition économique viable à moyen terme, aurait des répercussions désastreuses sur l’économie rurale, le processus de reconstruction et le développement du pays, et cela bien que tout le monde soit conscient que cette prodigieuse manne financière repousse à jamais l’échéance de mettre en place une véritable politique de développement économique saine et durable. Ces narcodollars constituent également pour tous les partis belligérants du pays une source de financement à leur interminable guerre, alimentent la corruption et empêchent la pacification du pays.

     Un véritable labyrinthe, tout le monde tourne en rond, impliqué dans cet immense bourbier de la drogue : seigneurs de guerre, talibans, milices pro-occidentales. Tout le monde utilise tout le monde et tout le monde utilise la drogue, qui pour financer sa guérilla, qui pour sa fortune personnelle ou sa carrière politique, ou tout simplement comme moyen de subsistance. Partout dans le monde, faiblesses des pouvoirs locaux, corruption, dissidences internes, et l’absence de clairvoyance dans les choix stratégiques dont a fait preuve jusqu’à maintenant la communauté internationale en tentant de neutraliser ces crises par la manipulation des uns et des autres n’a fait qu’accentuer d’avantage les divisions et alimenter les inimitiés. En dressant des unités ethniques ou politiques les unes contre les autres dans l’espoir de résoudre d’éventuels conflits ou pérenniser une chasse gardée, on n’a réussi à instaurer que des trêves éphémères. Ces méthodes ont à chaque fois prouvé leur inefficience, pire encore, c’est l’état de pourrissement qui s’y est développé à l’issue de ces expériences de pacification ou de vassalisation qui a entretenu les dictatures, les gouvernances chaotiques, l’extrême corruption des pouvoirs et un inéluctable sous-développement. Pouvait-on imaginer un jour que l’un des intégrismes les plus irréductibles de la planète se résigne à inclure une dose de pragmatisme dans sa dogmatique pétrifiée. Même les Talibans qui par le passé manifestaient une intransigeance impitoyable à l’égard de la drogue ont consenti à légaliser exceptionnellement la culture du pavot. Cette compromission stratégique visait à transformer en véritables jacqueries ces provinces afghanes dépendantes du commerce de l’Opium. Les Talibans y gagneraient de la sorte de précieux alliés dans leur guerre contre les forces occidentales. Mais une fois l’interdit consommé, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout : Les subsides conséquents prélevés sur cette narco économie du diable allait permettre de financer la guerre sainte. Drôle d’époque ! Nécessité fait Loi «Likouli –Dharourati- Ahkam»

     L’Occident qui n’est pas habitué aux dilemmes de l’Orient aura des difficultés à s’extirper sans trop de dommages de ce cloaque, ballotant entre Charybde et Scylla : Lutter contre l’Intégrisme Afghan ou contre la Drogue Afghane au risque d’accentuer le paupérisme endémique des provinces et alimenter la chaîne de ressentiments et d’inimitiés. Lutter contre la misère ou contre la corruption. Par quoi commencer ? Faire en sorte que les G.I ne soient pas tués par les troupes afghanes ou empêcher ses propres chérubins de mourir par overdose chez soi. Comme type d’arme biologique, on ne peut pas inventer mieux. C’est ce qui se passe lorsqu’on décide de mettre au pas un Etat qui est composé de tribus dont la seule arme et richesse est d’être lunatique. Tel un effet boomerang, le fait d’avoir tantôt exploité, manipulé et asservi ces peuples, tantôt les avoir abandonnés à leur sous-développement, se retourne aujourd’hui contre tout le monde.

     L’Afghanistan essaye aujourd’hui de diversifier ses activités avec le seul matériau dont il dispose, il vient de supplanter le Maroc dans la production de Cannabis. La nature étant très généreuse, elle permet aux Afghans d’obtenir un rendement de 145kg/ha de haschich contre 40kg/ha au Maroc. L’Afghanistan devient ainsi le premier leader mondial du Haschich.

    Et on reproche aux Arabes de n’exporter que les hydrocarbures. A ce rythme là on verra bientôt la création d’une nouvelle OPEC : L’Organisation des Pays Exportateurs de Cannabis.

    Et comme la Drogue ne fait pas bon ménage avec le Terrorisme et toute forme d’instabilité politique, les répercussions de ces connivences meurtrières à grande échelle s’internationalisent et déambulent à travers toute l’Asie et en Europe de l’Est, entraînant sur leur sillage d’autres calamités ; Affrontements armés, prostitution, exploitation d’êtres humains, immigration clandestine, trafic d’armes, contrebande, blanchiment d’argent… Ce qui s’est passé en Amérique Latine, ce qui se passe au Maroc et ce qui vient de resurgir récemment en Afrique ne sont que des remakes pour lesquels nous sommes restés de marbre.

    La boîte à Pandore du Sahel : Terrorisme et drogue latino africaine

    La grande misère sociale qui lamine cette région du Sahel, corrélative à l’extrême instabilité politique chronique ont hélas tendance à reproduire en Afrique comme partout ailleurs les mêmes dérèglements sociaux et politiques constatés en Afghanistan. Ce magma d’aberrations sociales et politiques constitue en l’occurrence une très grande menace pour la sécurité du Maghreb et de l’Europe. Coincés dans notre misérable vie, affairée, pleutres et égoïstes, on n’est guère disposé à apercevoir et encore moins à s’émouvoir ou à se sentir interpellé par ce qui se passe autour de nous, par ce qui s’est passé ailleurs. Chaque fois qu’un drame, qu’une tragédie prend d’assaut une tranche de l’humanité, on a l’impression que c’est pour la première fois et probablement pour la dernière.

    Il y a d’abord les mêmes événements qui se reproduisent dans le monde, en des époques différentes, des aires différentes et qui illustrent la puissance de ce mal, de ce type de cancer qui se métastase sans que personne n’y prenne garde et en face duquel nous sommes totalement impuissants. Il y a ensuite les litanies et le désarroi rébarbatif des pseudos thaumaturges en charge de l’éradiquer qui confirme pathétiquement nos faiblesses et notre étourderie impardonnables.

    En 2001, un rapport de la Commission Européenne, mettait déjà l’accent sur l’impact cataclysmique généré par cette activité criminelle internationale. «Ce trafic passe par des pays déstabilisés par la guerre civile, le terrorisme ou les régimes totalitaires. Les trafiquants exploitent cette fragilité pour développer des tracés le long desquels ils sont rarement inquiétés. Par ailleurs, leurs activités aident certains gouvernements ou mouvements (nationalistes, religieux, etc.), qui utilisent les revenus de ce trafic pour financer tel ou tel conflit ou mouvement. Au-delà des drogues, ces routes sont, en outre, utilisées pour d’autres activités criminelles, comme le trafic d’êtres humains».(9)

     Il faut noter que ce rapport à valeur constamment prémonitoire ne concernait pas la poudrière du Sahel (collusion Drogue-Terrorisme), car à cette époque les filières latino-américaines n’y avaient pas encore pignon sur rue. Néanmoins ces constats nous permettent quand même de relever les étonnantes analogies entre ces aires géographiques pourtant si éloignées les unes des autres(Asie –Amérique-latine – Afrique) mais qui sont le théâtre des narco économies les plus dangereuses.

     En novembre 2005, lors d’un séminaire de formation encadré par des experts de L’ONDUC(Office des Nations Unies pour la Lutte contre la Drogue et le Crime) qui s’est tenu à Alger au profit du corps judiciaire, le représentant de l’ONDUC Bernard Leroy réaffirma que « Le pouvoir acquis ainsi par les trafiquants et le crime organisé ne cesse de croître dans de nombreuses régions de la planète, et des liens très inquiétants s’établissent entre drogue et terrorisme. Nous sommes donc en présence d’une menace contre la démocratie, une menace contre la jeunesse et la famille, une menace contre la société et une menace contre notre civilisation».(10)

     Il est encore une fois inutile de préciser qu’en cette période, le danger du Sahel n’avait pas encore pointé son nez, seuls nos semblables d’ailleurs luttaient en silence et dans l’intimité contre ces calamités, en Amérique latine, en Afghanistan, en Asie… A suivre

    * Enseignant -Mostaganem

    Notes :

    (7) En matière de développement humain : Déjà en 1961 un premier projet , fut lancé sous l’égide de l’ONU et de la FAO – Le Projet de Développement Economique et Rural du Rif Occidental (DERRO)- ce projet à objectifs multiples comme tous ceux qui lui succédèrent eurent des résultats mitigés. De nombreux projets de développement alternatifs ont été menés toujours dans le Rif . En 1980, par le FNULAD (prédécesseur de l’UNODC) et le PNUD. En 1994, par l’UE. La fatalité s’acharnant toujours sur les mêmes, à la suite du séisme qui toucha Al-Hoceima , le Monarque actuel promet d’intégrer dans le tissu économique national la Région du Nord en faisant d’elle un pôle de développement urbain et rural. En 2005, dans l’espoir de réaliser les objectifs du Millénaire pour Le développement selon les vœux des Nations Unies, le Roi lance l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). Une énième tentative pour éradiquer ces disparités économiques et sociales entre régions. En matière de législation : Il faut citer les conventions des Nations unies sur les stupéfiants et les substances psychotropes ( 1961,1971,1988) ainsi que celle contre la Criminalité Transnationale organisée(2000.

    -Le Rapport International sur la Stratégie de Contrôle des Stupéfiants au Maroc en 2008-Département US fait état de l’engagement du Maroc dans sa lutte contre la Drogue et ses corolaires

    (8) Labrousse et Romero « Maroc : La production de cannabis dans le Rif » (2002) Drogues, trafic international, Observatoire français des Drogues et Toxicomanies (OFDT)N°13 février 2002

     (9)Dans son Rapport en 2001, La Commission Européenne-Office de coopération europeaid, évoquait les deux principaux marchés que sont les Etats-Unis et l’Europe touchés par un trafic de drogue qui s’effectuait par différentes voies de pénétration. L’Union européenne qui est alimentée via la route de l’héroïne (Afghanistan, Iran, Asie centrale, Europe centrale et orientale, Caucase, Turquie, Balkans) et la route de la cocaïne, qui part d’Amérique latine et passe par les Caraïbes pour infester les Etats Unis.

    * Le rôle du trafic de drogue comme facteur d’instabilité est souligné par la Commission dans sa Communication sur la Prévention des conflits (COM (2001) 211 finals. (10) El-Watan- 15 novembre 2005 Salima Tlémcani- criminalité et drogue


  • Le président de l’Assemblée populaire cubaine à Alger:  » Nos relations avec l’Algérie sont très importantes « 

    Le président de l’Assemblée populaire du pouvoir public de la République de Cuba, Ricardo Alarcom De Queseda, a qualifié, à l’occasion de sa visite à Alger les relations entre l’Algérie et Cuba de « très importantes ». « J’espère que ma visite en Algérie contribuera modestement à la continuation des relations entre les deux pays qui sont très importantes pour les deux peuples », a affirmé M. Ricardo Alarcom De Queseda dans une déclaration à la presse à son arrivée à l’aéroport Houari-Boumediene.
    Le président de l’Assemblée populaire du pouvoir public de Cuba a ajouté dans ce sens que l’Algérie et Cuba ont des rapports et des relations « amicales » dans tous les domaines, notamment sur le plan politique sur lequel les deux pays « ont toujours coopéré ». « Sur le plan bilatéral, nous avons réussi à établir des programmes de coopération dans les domaines de la santé, de l’éducation et du sport », a-t-il précisé, estimant que la coopération est « avancée » dans ces domaines.
    Il a également relevé les rapports « très amicaux » entre les deux pays sur le plan parlementaire, soulignant que sa visite en Algérie « nous donnera l’opportunité d’échanger les points de vue dans diverses questions d’intérêt commun pour raffermir les liens bilatéraux ».
    M. Ricardo Alarcom De Queseda a déclaré enfin qu’il visitera la République arabe sahraouie démocratique (la nation proclamée par le Front Polisario sur le sol du Sahara Occidental envahie par le Maroc) afin de « présenter personnellement, a-t-il dit, notre message de solidarité, d’amitié et de soutien à sa cause très juste pour le recouvrement de son indépendance ».
    Le président de l’Assemblée populaire du pouvoir public de le République de Cuba a été accueilli à son arrivée à Alger par le président de l’APN, Abdelaziz Ziari. Une rencontre entre les deux responsables s’est déroulée hier.
    La Tribune des Lecteurs, 14/7/2010
  • Ils sont les rois les plus riches du monde

    Le magazine américain Forbes vient de publier son classement des souverains les plus fortunés de la planète. Chez les têtes couronnées, c’est l’un des palmarès les plus attendus de l’année.

    Number one: le roi Bhumibol Adulyadej de Thaïlande, 82 ans, crédité d’un patrimoine de 23,2 milliards d’euros dont la valeur reposerait essentiellement sur des biens immobiliers. En deuxième position, le sultan de Brunei, 63 ans, autrefois l’homme le plus riche du monde, avec ses 15,5 milliards d’euros, talonné par le roi d’Arabie Saoudite, âgé de 86 ans, à la tête d’un trésor de près de 14 milliards d’euros. 
    Viennent ensuite l’émir d’Abu Dhabi, sheikh des Emirats arabes unis (11,6 milliards d’euros), le sheikh de Dubai, dont la fortune (3,5 milliards d’euros) aurait considérablement pâti des récentes difficultés économiques de son pays, et le prince Hans-Adam II de Liechtenstein, le plus riche de tous les monarques d’Europe avec 2,7 milliards d’euros. En septième position: le roi Mohammed VI du Maroc, 46 ans, avec près de 2 milliards d’euros.  
    A cinquante-deux ans, le plus jeune souverain à avoir gagné sa place dans le cercle élitiste et prestigieux des souverains en or n’est autre que le prince Albert II de Monaco, auquel le magazine prête un patrimoine de 700 millions d’euros.
    La reine Elisabeth II, qui fait actuellement face à une crise de ses revenus sans précédent, se positionne quant à elle loin derrière, après l’Aga Khan et le sultan d’Oman, avec un patrimoine évalué à 349 millions d’euros. Beatrix des Pays-Bas, 72 ans, termine quant à elle avant-dernière du classement. Avec (ce n’est tout de même pas rien) quelque 155 millions d’euros…
    Source : Gala.fr, Vendredi 16 juillet 2010
  • Crise en Espagne Impact politique sur le Maroc

    Le gouvernement de Zapatero se fragilise, de jour en jour. La récente décision du Tribunal constitutionnel d’invalider certaines clauses du statut d’autonomie de la Catalogne augure la fin du pouvoir des socialistes à Madrid.

    Le gouvernement de  José-Luis Zapatero se fragilise de jour en jour. La récente décision du Tribunal constitutionnel d’invalider certaines clauses du statut d’autonomie en Catalogne, adoptée par le parlement catalan en 2006, a sonné le compte à rebours de la fin du pouvoir des socialistes à Madrid. Les Catalans n’entendent pas abdiquer. La pilule est trop amère à avaler. Certains partis locaux brandissent même la menace d’organiser un référendum populaire en Catalogne afin de donner à leur statut  une envergure pouvant entraîner  à une indépendance pleine et entière. En attendant la Catalogne cherche d’abord à s’imposer face aux tribunaux qui voudraient porter  attenter à leurs privilèges politiques.
    Si la tension monte avec le camp catalan, le gouvernement de Zapatero, qui gouverne en minorité, perdra alors un soutien essentiel. En effet, les Catalans garantissent à certains projets de lois socialistes de passer le cap du Parlement. Conscient des conséquences de l’acuité  de la crise catalane sur le maintien de son parti au pouvoir, Zapatero est obligé de chercher une alliance plus stable en sollicitant  les Basques du PNV (Parti nationaliste basque). Mercredi dernier à la Chambre basse du Parlement espagnol, le chef du gouvernement, Zapatero, a tendu la main aux Basques pour négocier un accord dit de «stabilité parlementaire» et l’ouverture d’un dialogue pour «le développement de l’auto-gouvernement» en Euskadi. A la fin de son allocution, Zapatero a réitéré que son «offre est proposée directement au PNV pour le dialogue et, si possible, des accords politiques». Des expressions et des souhaits on ne peut plus francs. Le chef du gouvernement  de notre voisin du Nord sait qu’il ne peut plus compter sur le soutien des Catalans.Sébile à la main, il quémande l’appui des Basques. Aux Catalans, fervents autonomistes, il a fait la promesse de négocier avec eux les moyens à même d’amoindrir les effets de décision de justice de la plus haute instance juridique espagnole.
    Après une période de «relative  accalmie», c’est le retour à la case départ, c’est à dire aux années Aznar, qui se profile.

    Le Soir, 16/7/2010

  • « Nous avons un voisin qui a des frontières mobiles » (Bouteflika, 1975)

     » Nous avons un voisin qui a des frontières mobiles. » C’était l’expression utilisée par le Ministre des Affaires Etrangères algérien, Abdelaziz Bouteflika pour qualifier les ambitions expansionistes du Maroc. L’occasion est un face-à-face avec le Chancelier américain, Henry Kissinger tenu le 17/12/1975, un peu plus d’un mois après l’agression marocaine contre le peuple du Sahara Occidental.
    Les propos se trouvent dans un document déclassé par le Département d’Etat américain dont voici l’extrait concernant le problème du Sahara occidental.
     
    K : Let’s talk about the Sahara. You should know we put no pressure on Spain for any particular solution. In fact, we attempted to dissuade the King Hassan II for marching in. Did you hear what Moynihan said? He said if the russian took over the Sahara, there would soon be a shortage of sand (laughter) We frankly want to stay out of the Sahara question. It is not a heroic posture.

    B: I Think if we want to adresse the problem correctly we are obliged to speak frankly, and directly. The problem of the Sahara is a precedent for the world ans is a problem whiwh is important also for the Middle East.

    K : Why for the ME?

    B: If there is an accord between Egypt, Syria, Jordan and Israel, do you think also that the Arab world would abandon the Palestinians? It is the same problem; You can’t abandon the people of Sahara, or anymore the people of Namibia. We have Morocco and Mauritania involved, and they try to settle it. Now there is a decision of the International Court of Justice.

    K: It was ambiguous.

    B: No, it considered each side’s brief in detail and came out for the one peaceful solution.

    K: I don’t know what self-determination means for the Sahara. I can understand it for the Palestinians, but it is a alightly different problem.

    B: The population of Qatar is no more important.

    K : But they had a sheikh. They had an independent state.

    B : But they can be independent also. Have you been to Dubai?

    K : No. Because our security people think my reception would be too enthusiastic. They won’t let me (laughter)

    B : I don’t think either side – those who encouraged ou or thoe who discouraged you – have any right to do so. They are countries that are worthy of being seen.

    K : What will happen in the Sahara?

    B : I would want to see if you could give your consideration to proposing a solution, because it i important.

    K : What solution?

    B : There is only one kind of solution. It is a problem of principle. There could be a referendum, and Algeria would accept the results of the referendum. If they want to be with Morocco or with Mauritania, Algeria would have no problem. Or to be independent.

    K: Can the referendum take place while the Moroccans are there?

    B : There would have to be guarantees. There can’t be a referendum under a bayonet. They could have done it under the Spanish, because they were leaving.

    K : The mauritanians are there too. Did they split it half and half?

    B: Maybe half and half, but there are many aspects of the problem. Fishing; there is the political problem and the economic problem and the sovereignity problem. It is absolutely excluded that Morocco follow neither the ICJ pr the UNO. The Ivory Coast can’t judge right. One of the judges on the ICJ said it was a question of monarchical solidarity. He told me. In the Hague.

    K : One of the few international bodies which you don’t dominate.

    B: It’s the same for the U.S.!

    K : I repeat, we have no interest in the problem, as such.

    B : But you, yourself, should look at it.

    K : Why?

    B: Because you work with great subtetly. I have to tell you frankly – perhaps it was not by you.

    K : It was done by you.

    B : Your position was one of principle, it was very clear. Your presse – Newsweek, The New York Times – were very objective on the problem. And we find that the U.S. could have stopped the Green March. The U.S. could have stopped it, or favored it.

    K : That’s not true.

    B : We think on the contrary that France played a crude role. There was no delicacy, no subtlety. Bourguiba, Senghor – they tried to use what influence remained in France/ bongo. No finesse, no research. I don’t know if thi corresponds to our situation; but there are sentiments, an we were very affected because we thought it was an anti-algerian position.

    K : we don’t have an anti-algerian position. The only question was how much to invest. To prevent the Green March would have meant hurting our relations completely with Morocco, in effect an embargo.

    B : You could have done it. You could stop economic aid and military aid.

    K : But that would have meant ruining our relations with Morocco completely.

    B : No. The king of Morocco would not have gone to the Soviets.

    K : But we don’t have that interest in the Sahara.

    B : But you have interests in Spain, ans in Morocco.

    K : And in Algeria.

    B : An you favored one.

    K : I don’t think we favored ne side. We tried to stay out of it.

    B : Your role could never be marginal or devoid of interest because obviously there was military cooperation with Morocco. So, given that, you could not be neutral between Morocco and Algeria. So, I understand you had to be, or appear to be, favoring Morocco, because of that.

    K : (To Sabbagh, who is interpreting) But what the Foreing Minister complains about is that we didn’t favor Algeria. To take his position, we would have had to reverse positions completely.

    B : Maybe it would have been easy to take the principle of self-determination as a starting point. Now we have a neighbor which has mobile frontiers –with Mauritania, with Niger, and with Algeria. Moving frontiers; if Morocco occupies it with a minimum of legality, it’s a significant precedent. If in the region there is the precedent of broken frontiers, there is the risk of conflict. It’s not too late for you to aid a path to a solution. It would have to have the maximum of guarantees of the UN for a referendum, and Algeria would accept it. Neither the ICJ not the UN recognized the rights of Morocco or Mauritania.

    K : Let me think about this ans I’ll contact you through our ambassador.  When you will send us an ambassador to Washington?

    B : Effectively, your remark is pertinent. At the beginning of the year we will designate someone. I think sincerely that it is in out interest to pick someone appropriate. I will solve the problem very, very rapidly.

    K : It would be helpful if we had someone in Washington.

    B : I wan to find someone of enough stature to fit into that position.

    K : He will be well received in Washington.

    B : This is the way we think about it, Dr Kissinger, and we have established such a wonderful rapport based on cooperation, and in the economic field we have established a tremendous cooperation that we will never forget. In the political field, the Middle East, Dr Kissinger can have no complaints.
     

    K : No, you have been very helpful.

    B : If you had a problem with Cuba or Vietnam or Cambodia, we would be very glad, discreetly…

    K : Our UN people don’t always understand our relationship. But I agree we have had a very positive relationship, which I have valued.

    K : I repeat and emphasize we are true friends. We have nothing to hide; we don’t maneuver. Just this gesture that we are here at the table as your guests indicates it. You could have said, « Let’s go off into a corner somewhere. »

    K : Exactly. Let me into the question of a referendum.

    B : Yes, you said provided withdrawal is not a factor. But it must be also provided there are enough strong guarantees that the people can decide freely. You know assassinations can be rife. We don’t want remaining problem. Genocide.

    K : in the Sahara?

    B : I’m completely positive. It is a problem of ingterests. I don’t know why Mauritania wants frontiers like that or why Algeria has to be frightened. It is not healthy. If Morocco and Mauritania partition it, it is not politics.

    K : We have not played a very acive role. Because we have enough problems wigthout taking on new ones. But I will look into it and I will be in touch.

    B : Think about it.

    K : I will think about it.

    B : I don’t think you want a new state in the region.

    K : If it had developed, we would have accepted it. Guinea Bissau, Cape Verde, we have accepted.

    B : There is great wealth there. In 10 or 12 years, it will be the Kuwait of the region.

    K : But we didn’t oppose it. We had no particular interest.

    B : The equilibrium that we worked fot in the region, it is important that it be maintained. I don’t have the feeling that in the region your interests coincide with disorder.

    K : I agree with you.

    B : I was astonished to see France and Tunisia working together as « Mediterranean powers ». With the problems in the Middle East and Cyprus, with the problems existing in Maghreb, to speak of the Mediterranean is to be optimistic.

    K : We were basicalle inactive. We were not doing a great deal on either side. We didn’t help you, but not Morocco either.

    B : In the Middle East you have seen the situation of occupation of territory, and fait accomplis, and everyone speaks of negotiations. If you speak with the Mauritanians, there is no reason to defy the decision of the ICJ. It was the Ivory Coast and the others. I woud add this whatever elements favored Morocco were disintoxicated after the decision of the ICJ. It was a kind of mystification.

    K : Let me think about what if anything can be done. I’ll think about it. I never like to promise anything I cannot do.

    B : If you can.

  • « Nous avons un voisin qui a des frontières mobiles » (Bouteflika, 1975)

     » Nous avons un voisin qui a des frontières mobiles. » C’était l’expression utilisée par le Ministre des Affaires Etrangères algérien, Abdelaziz Bouteflika pour qualifier les ambitions expansionistes du Maroc. L’occasion est un face-à-face avec le Chancelier américain, Henry Kissinger tenu le 17/12/1975, un peu plus d’un mois après l’agression marocaine contre le peuple du Sahara Occidental.
    Les propos se trouvent dans un document déclassé par le Département d’Etat américain dont voici l’extrait concernant le problème du Sahara occidental.
     
    K : Let’s talk about the Sahara. You should know we put no pressure on Spain for any particular solution. In fact, we attempted to dissuade the King Hassan II for marching in. Did you hear what Moynihan said? He said if the russian took over the Sahara, there would soon be a shortage of sand (laughter) We frankly want to stay out of the Sahara question. It is not a heroic posture.

    B: I Think if we want to adresse the problem correctly we are obliged to speak frankly, and directly. The problem of the Sahara is a precedent for the world ans is a problem whiwh is important also for the Middle East.

    K : Why for the ME?

    B: If there is an accord between Egypt, Syria, Jordan and Israel, do you think also that the Arab world would abandon the Palestinians? It is the same problem; You can’t abandon the people of Sahara, or anymore the people of Namibia. We have Morocco and Mauritania involved, and they try to settle it. Now there is a decision of the International Court of Justice.

    K: It was ambiguous.

    B: No, it considered each side’s brief in detail and came out for the one peaceful solution.

    K: I don’t know what self-determination means for the Sahara. I can understand it for the Palestinians, but it is a alightly different problem.

    B: The population of Qatar is no more important.

    K : But they had a sheikh. They had an independent state.

    B : But they can be independent also. Have you been to Dubai?

    K : No. Because our security people think my reception would be too enthusiastic. They won’t let me (laughter)

    B : I don’t think either side – those who encouraged ou or thoe who discouraged you – have any right to do so. They are countries that are worthy of being seen.

    K : What will happen in the Sahara?

    B : I would want to see if you could give your consideration to proposing a solution, because it i important.

    K : What solution?

    B : There is only one kind of solution. It is a problem of principle. There could be a referendum, and Algeria would accept the results of the referendum. If they want to be with Morocco or with Mauritania, Algeria would have no problem. Or to be independent.

    K: Can the referendum take place while the Moroccans are there?

    B : There would have to be guarantees. There can’t be a referendum under a bayonet. They could have done it under the Spanish, because they were leaving.

    K : The mauritanians are there too. Did they split it half and half?

    B: Maybe half and half, but there are many aspects of the problem. Fishing; there is the political problem and the economic problem and the sovereignity problem. It is absolutely excluded that Morocco follow neither the ICJ pr the UNO. The Ivory Coast can’t judge right. One of the judges on the ICJ said it was a question of monarchical solidarity. He told me. In the Hague.

    K : One of the few international bodies which you don’t dominate.

    B: It’s the same for the U.S.!

    K : I repeat, we have no interest in the problem, as such.

    B : But you, yourself, should look at it.

    K : Why?

    B: Because you work with great subtetly. I have to tell you frankly – perhaps it was not by you.

    K : It was done by you.

    B : Your position was one of principle, it was very clear. Your presse – Newsweek, The New York Times – were very objective on the problem. And we find that the U.S. could have stopped the Green March. The U.S. could have stopped it, or favored it.

    K : That’s not true.

    B : We think on the contrary that France played a crude role. There was no delicacy, no subtlety. Bourguiba, Senghor – they tried to use what influence remained in France/ bongo. No finesse, no research. I don’t know if thi corresponds to our situation; but there are sentiments, an we were very affected because we thought it was an anti-algerian position.

    K : we don’t have an anti-algerian position. The only question was how much to invest. To prevent the Green March would have meant hurting our relations completely with Morocco, in effect an embargo.

    B : You could have done it. You could stop economic aid and military aid.

    K : But that would have meant ruining our relations with Morocco completely.

    B : No. The king of Morocco would not have gone to the Soviets.

    K : But we don’t have that interest in the Sahara.

    B : But you have interests in Spain, ans in Morocco.

    K : And in Algeria.

    B : An you favored one.

    K : I don’t think we favored ne side. We tried to stay out of it.

    B : Your role could never be marginal or devoid of interest because obviously there was military cooperation with Morocco. So, given that, you could not be neutral between Morocco and Algeria. So, I understand you had to be, or appear to be, favoring Morocco, because of that.

    K : (To Sabbagh, who is interpreting) But what the Foreing Minister complains about is that we didn’t favor Algeria. To take his position, we would have had to reverse positions completely.

    B : Maybe it would have been easy to take the principle of self-determination as a starting point. Now we have a neighbor which has mobile frontiers –with Mauritania, with Niger, and with Algeria. Moving frontiers; if Morocco occupies it with a minimum of legality, it’s a significant precedent. If in the region there is the precedent of broken frontiers, there is the risk of conflict. It’s not too late for you to aid a path to a solution. It would have to have the maximum of guarantees of the UN for a referendum, and Algeria would accept it. Neither the ICJ not the UN recognized the rights of Morocco or Mauritania.

    K : Let me think about this ans I’ll contact you through our ambassador.  When you will send us an ambassador to Washington?

    B : Effectively, your remark is pertinent. At the beginning of the year we will designate someone. I think sincerely that it is in out interest to pick someone appropriate. I will solve the problem very, very rapidly.

    K : It would be helpful if we had someone in Washington.

    B : I wan to find someone of enough stature to fit into that position.

    K : He will be well received in Washington.

    B : This is the way we think about it, Dr Kissinger, and we have established such a wonderful rapport based on cooperation, and in the economic field we have established a tremendous cooperation that we will never forget. In the political field, the Middle East, Dr Kissinger can have no complaints.
     

    K : No, you have been very helpful.

    B : If you had a problem with Cuba or Vietnam or Cambodia, we would be very glad, discreetly…

    K : Our UN people don’t always understand our relationship. But I agree we have had a very positive relationship, which I have valued.

    K : I repeat and emphasize we are true friends. We have nothing to hide; we don’t maneuver. Just this gesture that we are here at the table as your guests indicates it. You could have said, « Let’s go off into a corner somewhere. »

    K : Exactly. Let me into the question of a referendum.

    B : Yes, you said provided withdrawal is not a factor. But it must be also provided there are enough strong guarantees that the people can decide freely. You know assassinations can be rife. We don’t want remaining problem. Genocide.

    K : in the Sahara?

    B : I’m completely positive. It is a problem of ingterests. I don’t know why Mauritania wants frontiers like that or why Algeria has to be frightened. It is not healthy. If Morocco and Mauritania partition it, it is not politics.

    K : We have not played a very acive role. Because we have enough problems wigthout taking on new ones. But I will look into it and I will be in touch.

    B : Think about it.

    K : I will think about it.

    B : I don’t think you want a new state in the region.

    K : If it had developed, we would have accepted it. Guinea Bissau, Cape Verde, we have accepted.

    B : There is great wealth there. In 10 or 12 years, it will be the Kuwait of the region.

    K : But we didn’t oppose it. We had no particular interest.

    B : The equilibrium that we worked fot in the region, it is important that it be maintained. I don’t have the feeling that in the region your interests coincide with disorder.

    K : I agree with you.

    B : I was astonished to see France and Tunisia working together as « Mediterranean powers ». With the problems in the Middle East and Cyprus, with the problems existing in Maghreb, to speak of the Mediterranean is to be optimistic.

    K : We were basicalle inactive. We were not doing a great deal on either side. We didn’t help you, but not Morocco either.

    B : In the Middle East you have seen the situation of occupation of territory, and fait accomplis, and everyone speaks of negotiations. If you speak with the Mauritanians, there is no reason to defy the decision of the ICJ. It was the Ivory Coast and the others. I woud add this whatever elements favored Morocco were disintoxicated after the decision of the ICJ. It was a kind of mystification.

    K : Let me think about what if anything can be done. I’ll think about it. I never like to promise anything I cannot do.

    B : If you can.

  • Encore une preuve de la nature terroriste de l’Etat marocain

    Dans ses éphémérides, le journal digital cubain 5 de Septiembre revient sur l’émouvante inhumation, le 16 juillet 1980, du corps de José Manuel Ventura Ventura, mort lors de l’attaque qui a subi son bateau de réapprovisionnement, le « Moroboro », près des côtes sahraouies.
    Le 12 juillet 1980, le Moroboro avait été attaqué par deux avions à réaction militaires dans les eaux internationales en face de la partie du Sahara Occidental occupée par le Maroc où il fournissait du combustible aux bateaux pêcheurs de thon qui opéraient dans cette région.
    L’agression a causé aussi des blessures à d’autres membres de l’équipage. Ce jour-là, Cuba dénonçait devant le Secrétaire général de l’ONU l’agression contre les vaisseaux cubains, dans laquelle le gouvernement marocain a une responsabilité directe, incité par la Maison Blanche.
    Le gouvernement marocain est responsable aussi de l’agression perpétrée contre El Junquito. Son équipage est, jusqu’à présent, porté disparu. Le lendemain, le 21 septembre 1985, un autre navire de l’Armada espagnole était attaqué depuis la côte sahraouie, lorsqu’il essayait de porter secours aux pêcheurs canariens qui était à bord du Junquito.
    Aujourd’hui, les seigneurs de Rabat essaient d’imputer la responsabilité de cette lâche agression au Front Polisario et cacher la nature terroriste du régime de Rabat.
  • Les droits de l’homme au Maroc: L’AMDH PLUS FORTE QUE JAMAIS

    L’ETAT MAROCAIN EN FLAGRANT DELIT
    Une association marocaine avait invité Tzipi Livni en grandes pompes au Maroc, juste après le « crime contre l’humanité » sur Gaza, sans que l’Etat marocain ne réagisse et condamne, ni verbalement ni par la mobilisation des forces impressionnantes pour encercler le lieu de son atterrissage, comme il le fait aujourd’hui (25 juin), concernant l’arrivée de Amira Al-Qaram à l’aéroport Mohammed V. Amira est une jeune fille palestinienne de 16 ans rescapée des crimes horribles devant les yeux de l’humanité entière, perpétrés contre les habitants de Gaza la martyre.
    L’AMDH a invité Amira Al-Qaram au Maroc pour un suivi médical et pour la célébrer en tant que symbole hautement percutant de la cause palestinienne, marquant ainsi la solidarité indéfectible du peuple marocain avec le peuple palestinien.
    Selon les informations à disposition, l’Etat marocain se révèle un piètre stratège en se mettant au devant de la scène pour s’approprier l’honorable activité citoyenne que l’AMDH a réservée à Amira Al-Qaram, dont le sort reste méconnu à ce jour. Et cela ne peut être qualifié que par un geste terroriste de l’Etat marocain, à la mesure de la déliquescence des décideurs, ridicules stratèges de l’Etat de Non-Droit.
    Car depuis quand un Etat responsable d’une myriade de disparitions, de torture et d’assassinats durant quatre décennies et plus, peut se convertir du jour au lendemain au combat des Droits Humains, tout en dénigrant l’AMDH – (l’offensive actuelle qu’on connaît de la part des intello de service, de certains journaux et de la part du fameux et scandaleusement inutile Parlement avec sa protestation grotesque contre une association à utilité publique en interrompant une séance pendant 10 mn)?
    Comme tout est possible dans le pays du Couchant, l’Etat marocain se veut soudainement le chantre coq de la philosophie des Droits Humains en créant une lourde et coûteuse structure pour la complaisance et le blocage de l’Etat de Droit, qu’on a nommé : le « Conseil Consultatif des Droits de l’Homme » (CCDH).
    C’est pourquoi, l’« Affaire Amira », la jeune palestinienne, s’inscrit dans cette continuité d’appropriation, par l’élite et ses conseillers au pouvoir, de nos valeurs, de nos combats pour la dignité humaine, et pour l’Etat de Droit. Mais cet Etat ne peut le faire sans se trouver en plein dans un flagrant délit, un pétrin digne de l’aveuglement ! Car tout en violant les libertés fondamentales, en emprisonnant les citoyens (Khouribga ; Missour ; Figuig ; Oujda ; Marrakech ; Agadir…), voilà l’Etat, en train, aujourd’hui de rivaliser avec l’AMDH sur le plan de la défense des droits humains. ‘Tbark allah’, nos élites au pouvoir s’occupent de nos causes et de notre bien-être sur ce plan !! Bientôt ils iront libérer tous les prisonniers d’opinion (militants, journalistes, ouvriers, paysans, étudiants…) et abolir la censure et les interdictions de l’opinion… , rivalisant ainsi valablement avec l’AMDH ! On peut rêver !!
    Mais on peut aussi s’interroger sur ces conversions frauduleuses et sur la manipulation de l’opinion, ainsi que sur les démarches aussi farfelues l’une que les autres pour redorer le blason d’un Etat « démocrature » qui refuse à la société civile de sortir notre pays de sa torpeur et de son immobilisme.
     Nul doute que l’AMDH s’en sort avec excellence et honorabilité de ce face-à-face inédit. L’Etat qui croie la dénigrer et la décrédibiliser, lui donne, au effet, le statut d’une association vivante, dynamique et pleinement ancrée dans le tissu populaire.
     Si l’Etat marocain ne dévoile pas le sort de Amira Al-Qaram (qui est probablement prises en charge par l’Etat et livrée aux soins…( ?!!)), il serait embourbé dans une « Affaire » sans précédent qui ferait de lui la risée du monde. S’il revient à la raison, se rend à l’évidence et cède devant les revendications légitimes de l’AMDH d’organiser ses festivités programmées il y a bien longtemps avec Amira Al-Qaram, ce serait une grande victoire de l’AMDH et des principes de Droit pour lesquels nous luttons.
      Dans les deux cas de figure, cette « Affaire Amira » restera comme une écharde dans l’épine dorsale de l’Etat marocain qui falsifie et bricole avec les principes qui devront tôt ou tard édifier l’Etat de Droit dans notre pays.
     Cordialement,
    Belmaïzi 
     
    Enlevement d’Amira Al Quaram par les autorités Marocains
    L’Association Marocaine des Droits humains condamne son empêchement d’accueillir la citoyenne palestinienne Amira Al-Qaram à l’aéroport Mohammed V à Casablanca et revendique aux autorités de dévoiler son sort et permettre à l’Association de la rencontrer d’emblée.
     Dans le cadre de son soutien à la lutte du peuple palestinien pour ses droits légitimes, et conformément à ses positions qui s’opposent à l’impunité et qui prônent le jugement des criminels de guerre israélien, l’Association Marocaine des Droits humains a adressé, depuis deux mois environ à la jeune palestinienne de la bande de Gaza Amira al-Qaram (16 ans) et à sa mère une invitation pour les accueillir au Maroc et s’est chargée des frais du voyage et de l’hébergement afin qu’Amira puisse suivre les soins au Maroc et d’organiser une réception en son honneur à l’occasion de son séjour au Maroc.
    Comme il a été décidé et convenu avec Amira al-Qaram et sa mère le vendredi 25 juin à leur entrée à l’aéroport du Caire pour la destination du Maroc, un groupe de militantEs de l’Association dont la Présidente et des membres du Bureau central s’est dirigé vers l’aéroport Mohammed V à l’heure d’arrivée enregistrée dans le ticket du voyage envoyé par l’Association à Amira et sa mère. A la surprise de tout le monde, l’aéroport était encerclé par la police qui interdisait à quiconque de s’approcher des portails de l’édifice sous prétexte qu’elle a reçu des ordres strictes à ce sujet.
    Les membres de l’Association, dont la plupart sont des jeunes tenant les drapeaux de la Palestine et des banderoles pour l’accueil de leurs deux invitées, ont attendu jusqu’à ce que tous les passagers de l’avion qui est supposé avoir embarqué Amira et sa mère et qui a atterri à l’aéroport à deux heures 45 minutes du matin selon les passagers sans qu’apparaisse aucune trace des deux invitées.
    Après que les responsables de l’Association ont été empêchés de contacter les responsables de l’aéroport, le secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur a été contacté par téléphone aujourd’hui à quatre du matin pour revendiquer que le ministère dévoile le sort d’Amira et sa mère. Mais en vain.
    Exprimant son immense préoccupation et son inquiétude concernant le sort inconnu jusqu’à l’instant réservé à ses deux invitées dans l’absence de tout renseignement à propos du lieu où elles se trouvent en dépit des contacts ayant eu lieu, le Bureau central :
    1. Condamne le comportement irresponsable des autorités marocaines vis-à-vis de cet événement du fait qu’elles devaient au contraire faciliter les tâches de l’Association et lui permettre d’accueillir ses deux invitées et de diffuser l’information concernant l’arrivée de cette citoyenne palestinienne au Maroc sans dissimuler les vérités à travers ce communiqué de désinformation émis par l’Agence Maghreb Arabe Presse
    2. Revendique de dévoiler le sort de la citoyenne palestinienne Amira al-Qaram et sa mère que l’Association n’arrive pas à contacter et lui permettre de les rencontrer d’emblée.
    3. Rappelle qu’à l’occasion de l’arrivée de la jeune Amira al-Qaram au Maroc en provenance de Gaza pour des soins, l’Association Marocaine des Droits Humains, en guise de soutien à son initiative de porter plainte contre l’Armée israélienne près la Cour pénale internationale, a programmé une cérémonie en son honneur à la Bibliothèque Nationale de Rabat, le mardi 29 juin 2010 à laquelle sont invités les organismes marocains intéressés par la cause palestinienne, l’Ambassadeur de l’État palestinien au Maroc et la famille du martyr al-Qzabri.
    Le Bureau central 
  • Fin de la visite du président de la République en Angola

    Luanda, 15/07/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a achevé jeudi une visite de travail et d’amitié de deus jours à la République sœur d’Angola, à l’invitation de son homologue angolais, Eduardo dos Santos, a-t-on appris de source proche de la délégation présidentielle. Au cours de cette visite, le président de la République a eu des entretien, avec le Président de l’Angola, Eduardo dos Santos, le président de l’Assemblée nationale, Antonio Paulo et avec le président du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA). Les discussions ont eu trait à la coopération et à la consolidation de cette coopération dans divers domaines, les relations bilatérales et les derniers développements de la question du Sahara occidental envahi par le Maroc il y a 36 ans . En marge de cette visite, les membres de la délégation sahraouie a tenu des réunions avec leurs homologues angolais. La visite a été l’occasion pour la République d’Angola d’affirmer son plein soutien au peuple sahraoui et à sa juste lutte pour la liberté et l’indépendance, ainsi que la volonté de contribuer au développement et à l’échange d’expériences entre les deux pays dans divers domaines et la coordination des positions au niveau des instances internationales. La visite a permis également d’améliorer la coopération entre les deux pays frères au service des intérêts de leurs peuples et contribuer au renforcement des liens d’amitié et de fraternité existants entre les deux peuples frères. Le Président de la République est accompagné dans cette visite par une importante délégation comprenant, les ministres, des AE et de la défense, respectivement : Mohamed Salem Ould Salek et Mohamed lamine Bouhali, du ministre délégué auprès du MAE chargé des affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, Mahfoudha Mohamed Rahal, secrétaire d’Etat à la prévention sociale et la promotion de la femme, Bachir Sghair et Abdati Breika, Conseillers à la présidence de la République, des ambassadeurs en Angola et aux iles Comores, MM. Louchaa Ahmed et Hammad Ahmed Yahya et de Mohamed Doueihi, chargé de mission au MAE. (SPS)