Catégorie : Uncategorized

  • Le président du Conseil national cubain  » L’Algérie nous a appris beaucoup de choses « 

    Le président du Conseil national du pouvoir populaire de la République de Cuba, M. Ricardo Alarcon de Quesada, a affirmé hier à Alger que les liens de solidarité et d’amitié entre l’Algérie et Cuba évoluent d’une façon « très satisfaisante ». « J’ai constaté comment les liens de solidarité et d’amitié entre les deux gouvernements et les deux peuples, algérien et cubain, évoluent d’une façon très satisfaisante et nous sommes sûrs que nous réussirons à les développer (davantage) à l’avenir », a indiqué le président du Conseil national cubain à la presse, au terme d’une visite officielle de six jours en Algérie. « Ma visite en Algérie était excellente et nous avons profité de la possibilité de s’entretenir avec le président, Bouteflika, et les principaux responsables du gouvernement algérien », a-t-il souligné.
    M. Ricardo Alarcon de Quesada a ajouté : « Nous avons appris beaucoup et constaté comment l’Algérie continue de se développer en paix et d’être plus que jamais une source de fierté pour tous les peuples du tiers-monde ».
    Au sujet de sa visite dans les camps de réfugiés du Sahara Occidental occupé par le Maroc , où il a rencontré le président Mohamed Abdelaziz et les dirigeants sahraouis, le responsable cubain a déclaré que « c’était pour moi et toute la délégation cubaine, une expérience que nous n’oublierons jamais ».
    La visite de M. Alarcon de Quesada en Algérie, à la tête d’une importante délégation, à l’invitation du président de l’APN, Abdelaziz Ziari, s’inscrit dans le cadre du « développement des relations parlementaires et le renforcement du dialogue et de la concertation entre les deux pays ».
    Le responsable cubain a été reçu, à l’occasion de sa visite par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a qui il a rendu un hommage, affirmant que « c’est un devoir (pour moi) de rendre hommage au président Bouteflika et de le remercier pour les excellentes relations qui existent entre nos deux pays ».
    M. De Quesada a été également reçu par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.
    Les rencontres ont été « une occasion pour passer en revue les relations algéro-cubaines séculaires, qui se caractérisent par une convergence de vues et des positions, lors des foras internationaux sur des questions importantes internationales et régionales ».
    Il a été convenu, par la même occasion, de « tout mettre en oeuvre », pour que cette coopération bilatérale soit « à la hauteur » des relations historiques qui lient l’Algérie et Cuba et des relations fraternelles et d’amitié qu’entretiennent les présidents des deux pays.
    Sur le plan parlementaire, les discussions entre les délégations des deux institutions législatives ont porté sur « les moyens de développer la coopération parlementaire, à travers la redynamisation du rôle des deux groupes parlementaires d’amitié ».
    L’Algérie et Cuba, qui entretiennent des « relations très fortes » depuis plus d’un demi siècle, sont liés par plusieurs conventions et accords, dont la plupart concernent le domaine de la santé, inhérents notamment à l’industrie pharmaceutique.
    Le président de l’Assemblée populaire, du pouvoir public de le République de Cuba, a été salué hier à son départ d’Alger par le président de l’APN, M. Ziari.
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010
  • J’avoue que je mens : K.O. ou OK

    « Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé « . André Guillois
    Par Wassim Benrabah
    Vous savez quoi ? Ce serait vraiment trop facile, là, de parler de la Tunisie ou du Maroc, nos voisins, qui ont encore pas mal d’efforts à faire avant d’atteindre les standards requis de par le monde. Des journalistes, pas spécialement  » au-dessus de tous soupçons  » comme l’on dit chez nous, y connaissent quelques soucis. Mais n’oublions pas que leur indépendance ne remonte quand même pas à l’avènement des démocraties et des Républiques du monde occidental. Commençons, donc, par le « modèle  » que l’Occident propose de nous imposer chez nous. Je parle ici de l’entité sioniste. Une députée représentant ce que l’on appelle les  » Arabes de 48 « , jouissant d’une totale immunité, a été agressée physiquement au siège de leur hémicycle, la Knesset si mes souvenirs sont bons (et pourquoi ne le seraient-ils pas d’ailleurs?), avant d’être privée de son immunité pour pouvoir être traînée devant les tribunaux et jetée en prison. Tout ça parce qu’elle a osé soutenir la flottille de la liberté et appelé à lever l’embargo criminel imposé à Ghaza. Des modèles comme ça, moi je m’en tape, je m’en balance ! Allez, et les USA ! Deux journalistes, dont une vedette du JT (dialhoume, chez nous y a plus de vedettes depuis le départ de Zahia Benarous), et la doyenne des professionnels accrédités auprès de la Maison Blanche ont toutes deux été mises à la porte sans ménagement ni autre forme de procès pour (à peu près) la même raison. Elles se sont toutes deux estimées heureuses d’avoir échappé à la prison.
    Un soldat risque la perpétuité, quant à lui, parce qu’il a eu l’outrecuidance de rendre public un film accablant, filmé à partir d’un hélicoptère Apache, à partir duquel on voit les amères loques tirer des Irakiens désarmés comme des lapins, s’en marrer comme des bossus, puis commencer à éliminer les blessés et leurs secouristes à l’artillerie lourde. Un modèle comme ça, franchement, je vous en fais cadeau bien volontiers.
    Au Liban, l’ambassadrice britanouille a été forcée de se confondre en excuses, et a vu son article retiré de son site officiel, rien que parce qu’elle a osé dire le vrai : témoigner à partir de sa propre expérience sur les hautes qualités morales du regretté et défunt guide spirituel des chiites de ce pays et, donc, du Hezbollah. Des royaumes aussi tordus, aussi craintifs devant le lobby sioniste et devant la vérité, moi je n’en veux pas. Pour sûr, je n’en veux pas. En Italie, le Berluscoco contrôle tous les journalistes. Même ceux qui ne travaillent pas chez lui craignent de devoir le faire un jour. De plus, il gagne tous ses procès. L’on sait trop pourquoi. L’Italie
    de Franco, revisitée par Berluscoco, c’est beaucoup plus de maux que de mots.
    La France, je n’en parlerai pas, simplement parce que le défilé des chefs  » des tas  » africains chez Sarko le jour de sa fête nationale me reste encore en travers de la gorge, pire qu’une  » arrête  » de poisson pourri ! La France, cette caricature de l’image sélecte qu’elle essaie de refléter envers le monde ! Reuzement, me restent les miroirs réfléchissants et le principe inverse du retour de la lumière !
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010

  • Rabat veut “ empoisonner ” l’Algérie

    65,5 kilos de kif traité saisis à la frontière algéro-marocaine 
    Une quantité de pas moins de 65,5 kg de kif traité a été saisie ce samedi à la frontière algéromarocaine, a annoncé hier de la gendarmerie nationale. Les gardes-frontières de Chaïb-Rassou ont découvert samedi 3 sacs en plastique contenant 65,5 kg de kif traité à Bin Ladjref, commune de Marsa Ben M’hidi, dans la
    wilaya de Tlemcen, a précisé la même source. Celle-ci ajoute que les sacs étaient dissimulés à Oued Kiss, longeant le tracé frontalier algéro-marocain, par un narcotrafiquant qui a regagné pédestrement le territoire marocain. Les derniers bilans établis par les mêmes services indiquent qu’ » au total, 11.407,399 kg de résine de cannabis et 2.133 plants de cannabis ont été saisis durant le premier trimestre de l’année par les services de lutte contre la drogue  « . En outre,  » 157.750 comprimés de substances psychotropes de différentes
    marques  » ont été également été saisis durant la même période. Dans le même temps, les services de lutte contre le trafic ont arrêté 2.531 individus, soit 618 trafiquants et 1.627consommateurs de cannabis et
    d’opium, 142 trafiquants et 123 usagers de substances psychotropes, quatre usagers de cocaïne, cinq usagers
    d’héroïne et 12 cultivateurs de cannabis et d’opium, selon M. Sayeh. Parmi  ces personnes interpellées, figurent 18 étrangers dont cinq Maliens, deux Nigériens, un Nigérian, un Marocain, un Tunisien et un Espagnol. La nationalité des sept autres personnes n’a pas été précisée. Pour avoir un aperçu sur l’ampleur de ce phénomène, signalons que plus de 74 tonnes de cannabis ont été saisies en 2009 contre seulement 38 l’année précédente. La drogue, qui vient du Maroc, entre très certainement dans le cadre du complot ourdi par nos voisins de l’Ouest, après l’échec de leur tentative de nous jeter dans les bras de l’intégrisme sanglant lorsque le GIA jouissait au Maroc de la protection, l’aide financière et militaire ainsi que le pouvoir de s’y replier lorsqu’il était poursuivi par les services de sécurité algériens. C’est là une des raisons, car l’autre a trait au règlement pacifique et légal de la question de la colonisation du Sahara Occidental, qui a fait dire à l’Algérie que la demande marocaine de réouverture des frontières terrestres doit être traitée dans un cadre global.
    A. O.
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010
  • COOPÉRATION : Messahel poursuit son périple africain

    Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a été reçu samedi à Dar Essalam par le président de la République de Tanzanie, M. Jakaya Kikwete,auquel il a remis un message écrit du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Ce message a trait au renforcement des relations de coopération entre les deux pays et à l’approfondissement de la concertation sur les questions politiques africaines et internationales d’intérêt commun, a-t-on appris auprès de la délégation algérienne.
    L’entretien, qui s’est déroulé en présence du ministre tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Bernard Kamilius Membe, a donné lieu à un échange de vues sur les questions inscrites à l’ordre du jour du prochain sommet de l’Union africaine, les derniers développements qu’a connus la question du Sahara occidental, la situation au Soudan, la Somalie et la lutte antiterroriste, ainsi que les prochaines échéances africaines et internationales. « Une large convergence de vues s’est dégagée sur l’ensemble des questions évoquées », a-t-on indiqué de même source. Les deux ministres ont, par ailleurs, exposé au président tanzanien l’ordre du jour de la réunion de la commission mixte de coopération dont les travaux s’ouvriront lundi à Dar Essalam et qui, indique-t-on, « doit redonner un souffle nouveau à la coopération bilatérale traduisant ainsi la volonté des présidents Bouteflika et Kikwete. Le ministre délégué dirige une
    importante délégation composée de représentants notamment les secteurs de l’Economie, des Finances, de la Défense, de l’Education et de l’Agriculture. M. Messahel, qui a entamé lundi un périple africain, s’est rendu mardi au Lesotho et jeudi au Botswana pour des visites de travail. Au cours de ces visites, rappelle-t-on, le ministre délégué a remis des messages écrits du président Bouteflika aux chefs d’Etat de ces pays et a fait le point avec les responsables sur l’état de la coopération bilatérale et sur les perspectives de son  développement et de son élargissement afin de « valoriser au mieux les potentialités respectives de partenariat
    mutuellement bénéfique ». Il s’est également entretenu avec les responsables des pays visités sur les questions politiques régionales et internationales d’intérêt commun et ce à la veille de la tenue de la 15e conférence
    ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui aura lieu à Kampala (Ouganda) du 25 au 27 juillet 2010. Le périple du ministre délégué intervient après les visites de travail qu’il a effectuées récemment au Zimbabwe, en Namibie, au Burundi, au Rwanda et en Ouganda.
    R. N.
    La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010
  • Le roi Mohamed VI sera de nouveau orphélin en 2012

    On le sait, le clan Sarkozy et avec lui le lobby pro-marocain de l’UMP sont finis. Les scandales qui secouent le premier gigolo de la France et plus grand ami du roi de la corruption au Maroc, Mohamed VI, annoncent du mauvais temps pour le soutien dont bénéficie Rabat depuis plus de 20 ans. L’an 2010 connaîtra la plus grand défaite de la droite franmaçonne française et par conséquent les voyous qui gouvernent le royaume corrompu du Maroc se verront orphélins d’un soutien décisif au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Rappelos que l’ambassadeur de la France a empêché le CS de voter une résolution en faveur de l’élargissement des prérrogatives de la MINURSO pour contrôler la situation des droits de l’homme au Sahara occidental.
    Le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, qui a passé 36 heures en garde à vue jeudi et vendredi avec trois autres proches de l’héritière de L’Oréal, leur a ainsi affirmé qu’Eric Woerth lui avait « demandé de recevoir sa femme pour la conseiller sur sa carrière », selon des extraits du procès-verbal publié par le site du quotidien.
    Les quatre hommes étaient auditionnés dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de conflit d’intérêt entre les fonctions occupées par Florence Woerth auprès de lui et celles de son mari au ministère du Budget (2007-2010).
    Mention sibylline sur le CV de Florence Woerth

    Au cours de sa garde à vue, le gestionnaire a notamment été interrogé sur le contenu d’une note datée du 31 août 2007, saisie lors d’une perquisition dans les bureaux du gestionnaire de fortune, qui comporte un curriculum vitae de Florence Woerth avec une mention sibylline en bas de page : « rémunération environ 200.000 euros (…) Je suis obligé d’en parler à LB (Liliane Bettencourt, ndlr) vu le mari 120.000 euros », rapporte pour sa part le journal Le Monde. Patrice de Maistre a expliqué aux policiers qu’il « s’agissait d’une note (qu’il a) dû amener à M. et Mme Bettencourt pour évoquer le recrutement de Florence Woerth dans (son) équipe », selon un extrait de PV d’audition. « Cette démarche était due au fait que son mari était ministre, et que c’était donc sensible », a-t-il précisé, assurant que « Mme Woerth ne représentait pas un risque majeur ». Il a encore précisé avoir vu l’actuel ministre du Travail « deux ou trois fois en 2007 (…) parce qu’il m’a demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière alors, me disait-il, qu’elle n’était pas entièrement satisfaite ». Florence Woerth, embauchée le 12 novembre 2007, a quitté en juin ses fonctions chez Clymène, le « family office » chargé de faire fructifier la fortune de Liliane Bettencourt. Eric Woerth avait assuré le 21 juin qu’il n’était pas intervenu pour faire embaucher sa femme.
    Patrice de Maistre innocent, selon son avocat

    L’avocat de Patrice de Maistre, Me Pascal Wilhelm, a assuré ce samedi à Europe 1 que son client n’avait pas organisé de fraude fiscale. Le gestionnaire est « très serein et très fatigué », selon son conseil, mais « cette garde à vue lui a permis de s’expliquer longuement sur les nombreuses questions que se posent les enquêteurs ». Concernant les comptes à l’étranger dont dispose la milliardaire, Me Wilhelm a décrit Patrice de Maistre comme un « homme qui arrive très tard » dans l’entourage de Liliane Bettencourt et « prend connaissance de comptes gérés depuis des années par des professionnels à l’étranger ». Il « a essayé de vérifier ce qui se passait en accord avec Mme Bettencourt, en aucun cas on ne peut lui reprocher un blanchiment

  • 65,5 kg de kif traité et 3 245 litres de carburant saisis

    Trois sacs en plastique contenant 65,5 kg de kif traité ont été saisis avant-hier par les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen. L’affaire a été traitée, selon la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, par les gardes-frontières de Chaib-Rassou, qui ont agi sur renseignements indiquant une tentative d’écouler des quantités de cannabis marocain sur le territoire national. Un travail d’investigation et de surveillance intense au niveau des frontières a permis de repérer le narcotrafiquant censé acheminer la  marchandise. En sentant la présence des services de sécurité, le malfaiteur a préféré dissimuler les sacs de kif à Oued Kiss et regagner pedestrement le territoire marocain.
    Les gardes-frontières investissent les lieux et découvrent les trois sacs en plastique renfermant la drogue au lieudit Bin Ladjeraf, dans la commune de Mersa Ben-M’Hidi. Le produit saisi a été remis au poste de police judiciaire de la Gendarmerie Nationale de Bab-El-Assa. Par ailleurs, les gardes-frontières de Sidi Boudjenane, Boukanoune, Bab-El-Assa, El-Djorf, Abdallah et Chaib-Rassou (Tlemcen), effectuant des patrouilles le long du tracé frontalier, ont découvert et saisi 3 245 litres de carburant, abandonnés par des contrebandiers et ce, entre vendredi et samedi derniers. Toujours dans le cadre de la lutte contre la contrebande, les gendarmes de la section de sécurité et d’intervention du groupement de wilaya de Khenchela, effectuant une patrouille à la résidence, ont interpellé, avant-hier, deux personnes, transportant à bord d’un véhicule de marque Renault, 732 kg de harissa et 120 kg de pâtes alimentaires. En ordonnant la remise de la marchandise à la recette des Douanes d’Oum El-Bouaghi, le procureur de la République près le tribunal de Khenchela a mis en liberté les deux mis en cause alors que l’enquête poursuit son cours.
    La veille de cette affaire, c’est aux frontières algéro-tunisiennes au niveau de la wilaya de Tébessa que les gardes-frontières d’El-Ouenza et les gendarmes de la brigade de Hammamet, effectuant des patrouilles à travers leurs secteurs de compétence respectifs, ont découvert et saisi un véhicule léger, 588 kg de pâtes alimentaires, 470 kg de concentré de tomates et 288 litres de carburant. Deux contrebandiers ont été, par la même occasion, arrêtés. A noter que l’activité de la contrebande des produits alimentaires bat son plein à l’approche du mois de Ramadhan et lors de la pénurie de certains produits sur le marché national et dans les pays voisins et ce, selon la demande. Dans quelques jours, il devrait être question de saisie d’effets vestimentaires trop demandés à l’approche de l’Aïd.
    Radia Zerrouki
    La Nouvelle République, 19/7/2010
    Voilà pourquoi le roi du Maroc ne cesse de demander à son « ennemi éternel », l’Algérie, de rouvrir les frontières. Le Maroc, gouverné par des voyous applaudis par ceux qui sucent le sang des marocains, est en train de s’étouffer et dans quelques années ne pourra plus tenir les frais de l’occupation du Sahara Occidental par la force. 
    Comme le dit le célèbre proverbe arabe : « Qui tue par le fer, mourra par le fer ». Et même les lobbies juifs et autres ne pourront le sauver. Son unique salut est laisser le peuple sahraoui s’exprimer librement sur son avenir.
  • Victimes de torture, séquestrations et viols : Les militants sahraouis témoignent

    Farida Belkhiri. 
    Hayet, Khadija, Afaf, Brahim,…ils ont à peine 20 ans. Et pourtant, ils portent déjà, sur le corps et sur le cœur, les traces d’une violence inouïe ! Des jeunes sahraouis, militants à fleur de l’âge, torturés et violés parce qu’ils ont osé prononcé le mot «indépendance».
    «C’est la première fois que je porte en public l’emblème de mon pays autour de mon cou sans être attaqué et traîné en prison», confie Brahim, jeune sahraoui en visite en Algérie avec tant d’autres, pour apporter son témoignage, jeudi dernier, au forum el-Moudjahid. Une rencontre organisée à l’occasion de la célébration de la semaine culturelle en solidarité avec le peuple du Sahara Occidental à l’initiative de l’APC d’Alger et de l’association Mechaal Echahid.
    «On dit que nous sommes d’origine magrébine. C’est faux ! Nous sommes des sahraouis de pure souche et nous continuerons de l’être», affirme Khadija, une «habituée» des prisons du Maroc. «La police marocaine m’a arrêté, sauvagement torturé et jeté, presque morte, dans une décharge publique. C’est cela la démocratie ? Les droits de l’homme ?», dit-elle. Idem pour les autres militantes, qui ont subi tout sortes de sévices sexuels alors qu’elles étaient encore mineures. «Les sévices et violences sexuels sont également pratiqués sur nous. Les policiers marocains cherchent à nous rendre stériles pour ne pas avoir d’enfants», confie l’un des jeunes militants. «Quand on m’a violé, j’ai dénoncé au niveau de différentes institutions. Suite à cela, les services marocains ont obligé mon père à démentir mes affirmations à la radio et à la télévision marocaine. Ensuite j’ai été interdite d’écoles. Je ne suis pas la seule dans ce cas. On nous dit que nous n’avons qu’à aller en Algérie pour étudier ! D’ailleurs, les écoles sont bourrées d’espions qui travaillent pour le compte du Maroc», assurent une militante tandis qu’un autre confie qu’on le traitait «d’espion algérien» !
    Ces jeunes résistants qui font partie d’une délégation de 11 personnes en visite en Algérie, représentant la résistance sahraouie, se disent toutefois, malgré ce qu’ils ont et continuent de subir, déterminés à poursuivre leurs actions. «Le colonisateur ne pourra pas prendre notre dignité, ni affaiblir notre détermination. Au contraire, il ne fait que la renforcer», soutiennent les militants tandis que le chef de leur délégation fait savoir qu’environ 160 sahraouis sont détenus dans les prisons marocaines.
    Du côté algérien, par la voix notamment de Mahrez Al Amari,  président du comité de solidarité avec le peuple sahraoui, on réaffirme que l’Algérie est une terre d’accueil pour tous les peuples africains ou autres qui aspirent à la paix et à l’indépendance. «Nos écoles et nos universités sont ouvertes à tous ceux qui sont interdis d’école», souligne M. Al Amari. 
    HORIZONS, 9/7/2010
  • La journée internationale Nelson Mandela célébrée à Alger : Un homme exceptionnel

    Proclamée par une résolution onusienne en décembre dernier, la journée internationale Nelson Mandela, qui coïncide avec la date de la naissance du leader sud-africain le 18 juillet 1918, a été célébré hier dans plusieurs pays dont l’Algérie, le premier qu’il a visité à sa sortie de prison.
    Le symbole de la lutte contre le régime d’apartheid a fait ce geste parce qu’il est resté toujours attaché au premier pays qui lui a fourni un entraînement militaire. Les Algériens éprouvent pour lui un sentiment réciproque. Le moudjahid Abdelkrim Hassani a évoqué la venue du leader de l’ANC à Alger au lendemain de l’indépendance. «C’était une rencontre entre deux révolutions qui ont secoué l’humanité», a-t-il dit lors de la cérémonie organisée par l’association «Machaâl Echahid» en collaboration avec le centre d’information des Nations unies à Alger et le centre de presse El Moudjahid.
     Pour sa part, la sénatrice Leila Tayeb qui entendait parler de Mandela pendant la guerre de libération nationale a affirmé que les personnes de sa génération ne croyaient pas qu’ils allaient un jour rencontrer ce héro à la dimension extraordinaire. «C’est un symbole pour le monde entier», a-t-elle attesté.
    Présent lui aussi à la cérémonie qui s’est déroulée sous le haut patronage du président de la République, l’ancien Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelhamid Mehri, a indiqué que dans la ligne fondamentale de notre politique étrangère, «il est impératif d’aider les mouvements de libération et de parier sur ces derniers parce que nous avons subi les conséquences du colonialisme». Ainsi, il rappelle que les Algériens luttaient contre ce régime et non pas contre le peuple français. Selon lui, la disparition totale du régime colonial comme cela a été le cas pour l’apartheid en Afrique du Sud nous permettra de normaliser nos relations avec le pays qui nous a colonisés.
    «On est toujours décidé à combattre toutes les séquelles de la pensée coloniale parce que c’est ce qui empêche d’établir des relations solides et fondés entre les deux pays», a ajouté M. Mehri. En ce sens, il a estimé que «la réconciliation (avec la France) ne peut être possible et effective» tant que de l’autre côté «on continue encore à glorifier le colonialisme».
    Lors de cette journée internationale, le Coordonnateur résident du système des Nations unies et directeur du centre d’information à Alger, Mamadou Mbye, a lu la lettre de SG de l’ONU, Ban Ki-moon dans laquelle il a remercié le leader sud-africain pour tout ce qu’il a fait pendant de longues années pour la liberté, la justice et la démocratie tout en restant modeste. «Il a  préféré parler de l’action des autres personnes engagées dans la lutte pour les droits de l’Homme et de la dignité». 
    Concernant le Sahara Occidental, Mandela et l’Afrique du Sud sont classés par le Maroc comme ennemi juré du Maroc à cause de leur position en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental et la liberté du peuple sahraoui à choisir son destin.
    Rappelons que lorsque Mandela était en prison, le roi Hassan II achetait des armes au régime raciste de Pretoria. Ces armes, récupérées par les combattants du Front Polisario en grande quantité étaient rendues à l’ANC pour une utilisation plus convenable.
  • Le fils du Glaoui peintre apprécié de Mohammed VI : paradoxal ?

    Dernier pacha de Marrakech, soit l’équivalent du vice-roi du Sud du pays, Thami El Glaoui (à gauche) a l’image du traître absolu. « Collabo » sous le Protectorat, prince berbère ayant « pacifié » c’est-à-dire réduit les tribus du Sud, il est voué aux gémonies et son ancien palais de Taliouine se meurt, ainsi que je l’ai déploré dans mon message Il n’y a de safran de toute première qualité que de Taliouine… Lorsque, en 1955, le sultan alaouite retrouva son rang à son retrour d’exil, le pacha de Marrakech se prosterna devant le futur Mohammed V qu’il avait trahi (photo du centre), regrettant ses choix passés. Il mourut peu après, comme pour symboliser la fin d’une époque.

    L’un des fils de Thami El Glaoui, Hassan, qu’on voit à gauche de la photo de droite aux côtés de Farid Belkahia, est artiste-peintre. Il doit sa bonne fortune actuelle et l’envolée du prix de ses tableaux entre autres… au roi Mohammed VI lui-même. Sa Majesté en a fait l’un de ses peintres préférés, se portant acquéreur de ses toiles. Les courtisans de la cour – le Makhzen si controversé – ont bien entendu suivi. Personne ne s’étonnera qu’il se trouve de distingués critiques d’art pour décerner les lauriers les plus glorieux à Hassan El Glaoui. Lire par exemple cet hommage dithyrambique, si toutefois on a la patience d’attendre le téléchargement exaspérément lent de ces pages : http://www.maghrebarts.ma/artsplastiques/expo/glaoui.html
    Le sujet de prédilection de Hassan El Glaoui ? Des chevauchées et des fantasias (à gauche et au centre). Le trait est épuré, un bel élan est donné, mais tout cela vaut-il de s’extasier devant ces gouaches ? Personnellement, elles ne m’émeuvent guère et je distingue mal la qualité de la lumière qu’on nous vante ! Quand je regarde le tableau de droite, j’ai même plutôt l’impression d’avoir devant moi le travail d’un honnête peintre du dimanche…


    Je veux bien qu’on célèbre la « marocanité » et qu’au surplus en matière d’art il y ait des goûts et des couleurs. Mais pour ma part, je ne suis pas le mouvement… Il existe nombre d’artistes marocains, figuratifs ou abstraits, tout aussi intéressants, voire bien davantage, ainsi qu’on peut s’en rendre compte sous http://www.art-maroc.co.ma/Peintres%20par%20nom/Peintres.htm Personnellement, j’ai un faible pour les créations amazighs d’Omar Mourabih (Coup de coeur pour l’oeuvre d’un artiste amazigh d’Agadir) ainsi que la recherche menée par Amina Harrak sur le dédale des rues, l’architecture, les gens (www.tetouanweb.org/index.php?file=News&op=index_comment&news_id=1329. Voilà qui, pour moi, est plus authentique et plus actuel que les relents du passé glaoua même réévalué à la bourse de l’art officiel marocain.

    De prime abord, on peut s’étonner que le roi actuel soit l’un des bienfaiteurs du « fils du traître ». Mais est-ci si paradoxal que cela ? En fait, la famille régnante et le clan El Glaoui ont un long parcours historique commun. Le frère du pacha de Marrakech, Madani El Glaoui, fut grand vizir (premier ministre) de Moulay Hafid, arrière-grand-oncle du souverain actuel, qui bénéficia du soutien de Thami El Glaoui lorsqu’il écarta du pouvoir son frère Abd-Aziz. Vous suivez ? C’est ce même Moulay Hafid qui, assiégé en 1912 par les tribus berbères (imazighen), dut se résoudre à solliciter le secours de l’armée française, d’où l’instauration du Protectorat et l’avènement de Moulay Youssef, arrière-grand-père de Mohammed VI. Je suis certain que vous suivez toujours… On voit à gauche et au centre Moulay Youssef en compagnie du marchéal Liauthey. A constater la connivence qui ressort de ces illustrations, on ne peut pas dire que Moulay Youssef fut l’ennemi du maréchal, et de loin pas…
    Plus tard, Thami El Glaoui fut désigné pacha par le fils de Moulay Youssef, le sultan Mohammed V, avant de contribuer en toute première ligne à l’exil de celui-ci. Le clan Glaoui avait amassé une fortune considérable qui, à sa chute, passa entre les mains de la famille royale, ce qui explique en partie la puissance de l’ONA (consulter www.ona.ma/historique.phpProjet touristique écologique sur le sauvage site maritime de Tifnit).
    Un autre fils du pacha de Marrakech, Abdessadeq, fut ambassadeur du Maroc à Wahington, à Paris et en Allemagne, ainsi que président de la Cour des comptes. Comme disgrâce, on peut redouter pire… Abdessadeq El Glaoui vient d’ailleurs de sortir, en toute liberté, un livre intitulé « Le Ralliement – El Glaoui était un héros », dans lequel il tente de redorer le blason familial. A lire l’interview qui suit, on s’aperçoit que, dans cette affaire comme dans d’autres, le sens des nuances est utile pour appréhender l’histoire. A lire sous http://images.google.ch/imgresimgurl=http://www.ouarzazate.com/fr2/glaoui_fils_clip_image001.jpg&imgrefurl=http://www.ouarzazate.com/fr2/glaoui_fils.html&usg=__fJw8byTNWOONls64KjYItEJVzNg=&h=170&w=143&sz=6&hl=fr&start=12&tbnid=g9dwRPHg0RPSYM:&tbnh=99&tbnw=83&prev=/images%3Fq%3DHassan%2BEl%2BGlaoui%26gbv%3D2%26hl%3Dfr et
    Revenons à l’art pictural pour signaler qu’il apparaît que la composition de gauche n’est pas une oeuvre de Majorelle (voir L’amour du Maroc, du militaire Hubert Lyautey au peintre Jacques Majorelle), mais une simple illustration, très réussie au demeurant, destinée à un ouvrage d’histoire. Quoi qu’il en soit, le pinceau du Nancéen surpasse très nettement celui du fils du Glaoui. Du moins à mes yeux… Abdellah Amennou (Abdellah Amennou, artiste amazigh s’exprimant dans une dimension moderne) vient d’ailleurs de me faire observer la qualité de la verdure qu’on voit à droite se découper sur la casbah d’Ameniter signée Majorelle (voir Un ouvrage qui rend hommage à l’orientaliste Jacques Majorelle).
    Voir aussi le message Ai-je été trop sévère envers le peintre Hassan El Glaoui ?
    Le Jardin aux Etoiles, 19/7/2010

  • Le roi Mohammed VI, septième fortune des souverains du monde

    Selon le magazine américain Forbes, qui vient de publier son classement des souverains les plus fortunés de la planète, le roi Mohammed VI, 46 ans, possède la septième plus importante fortune des têtes couronnées. Forbes lui attribue près de deux milliards d’euros.
    Le premier de la liste des rois milliardaires est Bhumibol Adulyadej de Thaïlande, 82 ans, crédité d’un patrimoine de 23,2 milliards d’euros, dont la valeur reposerait essentiellement sur des biens immobiliers. Arrive en deuxième position le sultan de Brunei, 63 ans, autrefois l’homme le plus riche du monde, avec ses 15,5 milliards d’euros. Voici au centre le sultan aux côté du roi de Thaïlande, qui pèsent donc à eux deux près de 40 milliards d’euros… Le sultan de Brunei est talonné par le roi d’Arabie saoudite, âgé de 86 ans, à la tête d’un trésor de près de 14 milliards d’euros. Viennent ensuite l’émir d’Abu Dhabi, sheikh des Emirats arabes unis (11,6 milliards d’euros), puis le sheikh de Dubai, dont la fortune (3,5 milliards d’euros) aurait considérablement pâti des récentes difficultés économiques de son pays.

    Les monarques européens sont à la tête de fortunes plus modestes. Il est vrai que ce ne sont que des souverains ayant survécu dans un cadre démocratique. Le plus riche est le prince Hans-Adam II de Liechtenstein (2,7 milliards d’euros). Le magazine prête au prince Albert II de Monaco, 52 ans, un patrimoine de 700 millions d’euros. La reine Elisabeth II (à droite avec le prince Philip), qui fait actuellement face à une crise de ses revenus sans précédent, se positionne quant à elle loin derrière, après l’Aga Khan et le sultan d’Oman; son patrimoine n’est évalué qu’à 349 millions d’euros. Beatrix des Pays-Bas, 72 ans, termine quant à elle avant-dernière du classement (155 millions d’euros). Reste à savoir comment ces montants ont été calculés. Par exemple si les bâtiments utilisés par les familles royales sont ou non pris en compte.
    (Source : le blog « Jardin aux Etoiles)
    Cependant, le seul souverain dont les scandales sont relayés par la presse internationale est Mohamed VI. Rappelons les 400 millions de dollars perdus dans les jeux de casino et l’affaire Madoff dans laquelle le roi du Maroc a été arnaqué.

    Ainsi l’argent du roi est malversé partout par les caprices du petit fils de Leglaoui, alors que le Maroc n’arrête de s’endetter pourn financer les projets publics. Le TGV, on le sait, est financé par les porcs de l’Arabie Saoudite par affinité politique. En contrepartie, il laisse les émirs saoudiens vivre le rêve des mille et une nuits sur terre marocains et avec les plus jeunes filles marocains souvent mineurs et pauvres. Cela se passe en toute sécurité et en toute impunité. Non sans raison, on a dit que le roi Mohamed VI est le plus grand proxénète du monde, puisqu’il prostitue tout un pays pour faire plaisir aux émirs d’Orient et d’Occident.

    Aujourd’hui, plusieurs mandataires bruxellois, invités par le Maroc, visitent actuellement le Sahara occidental. C’est à leur tour de goûter la perversité de l’Etat marocain.