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  • Emprisonné au Maroc, un Suisse crie à l’injustice

    Valérie de Graffenried

    La famille de Labbas Sbaï, citoyen marocain et suisse, dénonce sa détention arbitraire. Le chirurgien a accusé des notables de sa région de protéger des trafiquants. Le DFAE suit l’affaire. Mais le fait qu’il soit binational corse le dossier
    La vie du docteur Labbas Sbaï ne ressemble pas vraiment à un long fleuve tranquille. Ce binational marocain et suisse a travaillé durant plusieurs années comme chirurgien en Suisse romande, puis est parti en 1996 développer une structure hôtelière à M’hamid Lghizlane, une oasis du Sahara marocain. Il se trouve aujourd’hui en prison à Ouarzazate pour avoir pointé du doigt une connivence entre des autorités de la région et des trafiquants. Sa famille dénonce une détention arbitraire. Et le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) assure suivre l’affaire de près.
    Labbas Sbaï est en prison depuis le 13 juin dernier. Mais ses difficultés remontent à 2006. En février de cette année, il est condamné à six mois de prison ferme pour outrage à magistrat et désordre dans un lieu public. Au procès d’un de ses employés accusé par un nomade de la mort d’un âne, l’homme avait dénoncé des notables de la région, dont le procureur de la province de Zagora, pour avoir fermé les yeux sur les activités de la pègre du coin qui s’adonne à des trafics de chameaux, de cigarettes et de drogue à la frontière algéro-marocaine.
    Une bande de nomades installée aux alentours de son bivouac importunait depuis plusieurs années les touristes et le personnel de son campement écologique. Fâché par l’inaction des autorités, Labbas Sbaï, décrit par les siens comme quelqu’un doté d’un tempérament de feu, a attiré l’attention du président du tribunal sur les «comportements mafieux» de ces «responsables corrompus».
    «Digne des années de plomb»
    Sa condamnation a provoqué une forte mobilisation dans la région. En Suisse aussi, des pétitions ont circulé. Son frère, Ali Sbaï, un physicien travaillant à Genève pour l’Union internationale des télécommunications (UIT), est outré. «Mon frère a été traité comme un criminel; il a été menotté et escorté par plusieurs voitures de police à Ouarzazate. On croyait être revenu à des scénarios dignes des années de plomb», dénonce-t-il. Après appel, la peine de Labbas Sbaï a été réduite de moitié. Finalement, la forte mobilisation aurait permis la libération du chirurgien le 10 mars 2006, dans des circonstances peu claires.
    Aujourd’hui, Labbas Sbaï, marié à une Suissesse et père de deux enfants, est à nouveau en prison. «Pour purger le solde de peine», précise son frère, qui ne décolère pas. Il a été arrêté le 11 juin dans un hôtel de Casablanca. Le procureur de Zagora justifie cette arrestation par le fait qu’il n’a pas signé une demande de grâce au roi qui lui aurait été présentée le 10 mars 2006. Or Labbas Sbaï estime que c’est au procureur de s’excuser et pas à lui de signer un document qui, dans les faits, reviendrait à admettre son tort. Retour à la case prison donc.
    «Il devrait théoriquement rester en prison jusqu’au 2 août. Mais, à en juger son arrestation arbitraire, nous craignons que sa détention se prolonge», commente Ali Sbaï. Il ajoute: «Même si mon frère, qui n’est rien d’autre qu’un prisonnier d’opinion, est libéré, il est important pour nous que les doléances de M’hamid soient prises au sérieux. Des villageois ont rassemblé les preuves à charge du procureur. Je transmettrai bientôt une lettre avec ces faits au roi.» Deux amies suisses du chirurgien ont, elles, adressé, le 25 juin, un «appel urgent» à Micheline Calmy-Rey. Elles se disent très inquiètes de l’état de santé de Labbas Sbaï, qu’elles décrivent comme quelqu’un dont l’«esprit critique et le franc-parler, ajoutés au fait qu’il est l’un des derniers descendants d’une importante tribu nomade, et donc considéré comme une forme d’autorité par les gens du désert, le rendent menaçant pour certaines personnes installées au pouvoir».
    Pierre-Michel Quendoz, le chef suppléant de la Section de la protection consulaire du DFAE, leur a répondu le 2 juillet dernier. «C’est avec beaucoup d’engagement et de détermination que les différents intervenants suivent cette affaire de près», leur a-t-il écrit. Il ajoute toutefois que les représentations à l’étranger ne peuvent ni exercer des activités d’avocats, ni se prononcer sur l’innocence ou la culpabilité d’une personne. Et pas non plus s’immiscer dans des affaires juridiques courantes de leur pays hôte. «La protection consulaire est d’autant plus difficile à octroyer quand les intéressés sont des binationaux et que la nationalité du pays de détention est considérée prépondérante, comme cela est le cas dans l’affaire présente», ajoute-t-il.
    Malgré cet obstacle, l’ambassade de Suisse à Rabat reste en contact téléphonique régulier avec les autorités compétentes sur place, Labbas Sbaï et ses proches. Vendredi, dans un mail adressé à une amie de Labbas Sbaï, la vice-consule de la mission suisse assure que «son état nous préoccupe effectivement beaucoup». Et fait savoir qu’un représentant de l’ambassade se déplacera «prochainement» à Ouarzazate pour lui rendre visite. Un village où la mobilisation est toujours importante: selon le journal Assabah, 250 policiers y ont été déployés la semaine dernière pour contenir les manifestants.
    Arrêter de boire
    Labbas Sbaï, lui, vient d’écrire à l’ambassadeur de Suisse. Il ne va pas bien. Ali Sbaï: «Il est à l’hôpital et mène toujours une grève de la faim. Il a fait savoir que s’il était à nouveau transféré en prison, où il partage une cellule avec une vingtaine de prisonniers de droit commun, il arrêterait de boire.»
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4894aa80-92ac-11df-9d68-96ffae1b7a54|0

    Cat

  • Vingt missionnaires chrétiens expulsés du Maroc

    Village de l’Espérance
    L’expulsion de vingt missionnaires chrétiens du Maroc inquiète la communauté chrétienne. Le gouvernement marocain les accuse de prosélytisme, une pratique interdite au Maroc. Les missionnaires affirment de leur côté qu’ils ont strictement respecté les lois marocaines en ouvrant un centre qui recueillait des enfants abandonnée.
    Une vingtaine de missionnaires évangéliques ont été expulsés du Maroc pour prosélytisme. La Constitution garantit la liberté de culte au Maroc, mais le prosélytisme est interdit.
    Les minorités juives et chrétiennes du Maroc sont officiellement autorisées à pratiquer leur foi sans restriction, à condition qu’elles n’encouragent pas les Marocains issus de la majorité musulmane à abandonner leur confession de naissance.
    Les missionnaires évangéliques de l’orphelinat chrétien « Village of Hope » (ou « Village de l’Espérance »), un centre qui accueillait 30 enfants, ont été sommés de mettre un terme à leurs activités et de quitter le pays.
    Le gouvernement marocain les accuse d’avoir tenté de convertir au christianisme les enfants dont ils avaient la charge. Ces accusations fausses montrent que les autorités marocaines sont déterminées à restreindre les activités des chrétiens dans le pays.
    Le roi Mohammed VI bénéficie du soutien de 7. 000 oulémas qui saluent « une décision historiques pertinente prise par les pouvoirs publics pour faire échec au projet sournois d’un groupe de prosélytes chrétiens ».
    Les islamistes qualifient les efforts d’évangélisation au Maroc , d’où cette question posée à juste titre : « Les chrétiens sont-ils indésirables au Maroc ?« 

  • Le Représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara occidental en visite aux camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed, 20/07/2010 (SPS) L’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, M. Hany Abdelaziz, est arrivé lundi dans les camps de réfugiés sahraouis pour présenter ses condoléances au peuple sahraoui, suite au décès de l’ancien président du Conseil national sahraoui (CNS), Mahfoudh Ali Beiba. M. Hany Abdelaziz et la délégation onusienne qui l’accompagne ont été reçus au siège du Conseil national sahraoui par le nouveau président du CNS, Khatri Aduh, en présence des membres du CNS. La réunion a porté sur la lutte du défunt dans la défense des droits légitimes de son peuple et ses efforts de négociations avec le Maroc sous les auspices de l’ONU pour la solution du conflit du Sahara occidental. L’Envoyé spécial des Nations unies a déclaré à la presse nationale que le but de sa visite « est de présenter ses condoléances et sa sympathie au peuple sahraoui, au Front Polisario et à la famille du défunt », exprimant sa confiance que « le peuple sahraoui a la volonté et la détermination à poursuivre le chemin de la paix et la sécurité ». Il a en outre estimé que « la mort du défunt n’est pas seulement une perte pour le peuple sahraoui, sinon pour le monde entier ». M. Hani Abdelaziz a également rendu visite à la famille du défunt au camp du 27 février où il école du camp, où il a consolé les membres de la famille. L’Envoyé spécial a également été reçu à déjeuner par le coordonnateur sahraoui avec la MINURSO, Mhamed Khadad, qui l’a informé des derniers développements de la question du Sahara occidental. (SPS)

  • La RASD prend part à Kampala aux travaux du Comité des représentants permanents de l’UA

    Kampala, 19/07/2010 (SPS) Une délégation de la RASD, composée des ambassadeurs auprès de l’UA et en Ouganda, respectivement : Dr. Sidi Mohamed Oumar et Habib Boukhreiss a pris part lundi à Kampala, aux travaux de la 20èmé session ordinaire du Comité des représentants permanents de l’Union africaine(COREP). L’ouverture de la session a été annoncée par le ministre ougandais des Affaires étrangères M. Sam Kutesa et une allocution du Dr Jean Ping, président de la Commission de l’UA en présence des huit commissaires de l’Union, en plus de plusieurs observateurs africains et internationaux. Cette session de trois jours, aura à étudier et élaborer les rapports, y compris ceux des organes et institutions de l’Union africaine pour la préparation de la session ordinaire de la septième session du Conseil exécutif de l’Union africaine qui aura lieur à Kampala les 23 et 24 Juillet courant. La capitale ougandaise, Kampala, abritera la quinzième session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, du 25 au 27 du même mois, selon l’ordre du jour de la session. (SPS)
  • L’Algérie sur les autoroutes du progrès

    Mission accomplie pour le secteur des travaux publics
    Par Kh. Z
    « Réalisons bien et vite», telle est la devise du ministère des Travaux publics. Concise, précise, voire martiale, elle est surtout éminemment éloquente. En effet, elle exprime tout à fait les orientations de son Excellence le président de la République. Non pas seulement parce que sa stratégie économique s’articule essentiellement, depuis sa première élection en 1999, sur le développement des infrastructures de base, et particulièrement du réseau routier, mais également parce que Abdelaziz Bouteflika ne manque jamais d’insister sur des questions primordiales qui lui tiennent très à cœur. Parmi ces questions figurent en bonne place le respect des délais de réalisation et la nécessité de conjuguer les efforts pour rattraper le temps perdu. Cet engagement présidentiel, fortifié heureusement par l’embellie financière dont jouit actuellement le pays, se trouve parfaitement honoré par le secteur des travaux publics. Quels autres secteurs en effet, excepté ceux de l’hydraulique et de l’habitat, autre chantier d’envergure du président de la République, peuvent aussi bien que lui dresser un bilan aussi élogieux fait de prouesses et de performances multiples et indéniables ? Les appréciations très favorables des citoyens, connus pourtant pour être traditionnellement très critiques vis-à-vis des pouvoirs publics, en sont visiblement le meilleur indicateur pour attester de sa mission accomplie. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, continuellement en inspection sur les chantiers qui préfigurent à court terme l’Algérie de demain, symbolise de ce fait à leurs yeux le technocrate qui mène à bon port, grâce à ses compétences et à sa rigueur, la part titanesque qui lui est dévolue du programme présidentiel. Respect des délais, rattrapage des retards, mission sans conteste effectivement accomplie. Les exemples pour l’illustrer sont légion à commencer par celui-là, capital et qui fait déjà la fierté des Algériens et retient aussi l’attention des investisseurs étrangers jusque-là découragés, il faut le reconnaître, par des lenteurs si prégnantes qu’elles sont devenues comme un fâcheux vice rédhibitoire : l’autoroute Est-Ouest d’un linéaire de 1720 km est en voie d’être totalement achevée dans les délais prescrits. Et sa réalisation ne gomme pas seulement des retards simplement infrastructurels, son impact attendu sur l’aménagement équilibré du territoire et consécutivement sur son développement socioéconomique est incontestablement d’envergure et hors de prix. Autre exemple : au titre du programme quinquennal 2005-2009, plus de 51 252 km de travaux de route ont été réceptionnés en 5 ans, totalisant l’équivalent des routes créées durant la période 1962-1999, soit en 37 ans ! Durant la même période, et dans le cadre de l’amélioration de l’état général du réseau routier national, 92% du linéaire du patrimoine routier estimé à plus de 110 000 km de routes a été revêtu contre 56% en 1999. A cette date, 40% seulement des routes nationales étaient en bon état contre plus de 89% actuellement ! Le progrès est plus significatif encore pour les routes départementales et communales puisque ce taux est passé respectivement de 30 à 75% et de 20 à 63%. Comparativement, le revêtement du réseau routier en Afrique du Nord est de 50% ; sur l’ensemble du continent africain, il n’est que de 30%. L’envolée de notre pays en ce domaine est de fait indiscutable. En vrai pays émergent, l’Algérie est ainsi plus proche des ratios des pays développés tant en termes de patrimoine qu’en termes désormais de son entretien. Les temps des chantiers fréquemment interminables qui s’enlisaient souvent en vœux pieux pour ne pas dire aux calendes grecques semblent de plus en plus révolus. A l’évocation des réalisations du secteur des travaux publics, on ne manque pas de viser en premier lieu les acquis portant d’abord sur le réseau routier. C’est que la route, première voie de communication de l’homme pour ainsi dire innée et donc la plus universelle, focalise davantage les fantasmes des voyageurs et des usagers de façon générale. Elle reste la voie royale pour les échanges commerciaux et les déplacements humains en dépit de l’essor continu des autres moyens de transport. De là son caractère stratégique comme l’étaient jadis les routes du sel, de la soie, des épices… grâce auxquelles des populations ont survécu et des empires prospéré. Si ces derniers avaient assis leur hégémonie sur les routes et autant que faire se peut sur les voies maritimes très convoitées et disputées, aujourd’hui les nations modernes fondent aussi leur prospérité sur le développement de tous les réseaux, routier, maritime et aéroportuaire. Et là aussi le secteur des travaux publics peut s’enorgueillir d’acquis fondamentaux. Des exemples probants : 18 ports de pêche ont été réalisés entre 1999 et 2009 contre seulement 5 durant toute la période antérieure. En outre, 50 infrastructures portuaires ont été confortées… Avec son littoral qui s’étire sur 1280 km, et avec la prédilection du transport maritime pour le commerce extérieur, 95% des marchandises y transitent, les infrastructures maritimes qu’elles soient commerciales, halieutiques ou de plaisance sont appelées à croître pour résorber les déficits et répondre aux besoins futurs. Il en va de même pour les infrastructures aéroportuaires : 5 nouvelles infrastructures ont été réalisées dont 2 dans le Grand Sud alors que 25 projets inscrits sont en voie de livraison. Ce bilan exceptionnel du secteur des travaux publics, moteur de l’économie nationale qui connaît un développement sans précédent depuis sa renaissance en l’an 2000 bénéficie d’un budget conséquent en pleine évolution. Pour prendre en charge tous ses projets, l’enveloppe qui lui est allouée a été multipliée par 50 : de 1999 à 2001, il était de 10 milliards de dinars. Passant par la suite à 70 milliards de dinars, il a atteint le seuil record de 500 milliards de dinars à partir de 2005 ! Au total, quelque 2 000 milliards de dinars lui sont consacrés au titre du programma quinquennal 2005-2009. La croissance du secteur avoisinant les 9%, voici deux retombées primordiales de premier plan qui tiennent tout autant à cœur le président de la République : la création de 823 947 postes d’emploi et le désenclavement d’une population estimée à 5,89 millions d’habitants. Un bilan édifiant, un bouleversement pour tout dire qui va induire une meilleure intégration et de l’économie et des populations de l’Algérie profonde qui rompront ainsi avec le sentiment d’être restées, des décennies après l’indépendance, des laissés-pour-compte. Un objectif cher au président de la République a ainsi été honoré. Ne soulignait-il pas qu’il est attendu que les grands projets structurants du secteur des transports « impulsent une dynamique décisive au développement économique et social du pays en raison des multiples retombées positives et à grande échelle » ? Ce résultat, loin d’être exhaustif, sera sans nul doute encore amélioré compte tenu de la mobilisation du secteur des travaux publics dont le ministre Amar Ghoul, mettant un point d’honneur à achever les 1 700 projets en cours, au titre du programme quinquennal 2005-2009. Alors, ici un round-up des acquis et des projets prévus à l’horizon 2025 dans le secteur névralgique des travaux publics, en somme du pari tenu et gagné par le président de la République dans sa vision d’avenir ■
    Un investissement colossal pour des résultats probants
    Les résultats enregistrés, en sus des travaux engagés, sont le fruit d’un financement colossal en nette progression depuis 1999 à la hauteur des ambitions du secteur. Le président de la République tient à souligner ces efforts sans pareil pour obtenir les résultats escomptés, à savoir répondre aux besoins futurs des transports et contribuer à un développement équilibré et rationnel du territoire. « Les efforts engagés dans le secteur des travaux publics représentent à eux seuls près de 20% du financement mobilisé pour l’ensemble des équipements au titre du programme quinquennal en cours » (2000-2009, NDLR).
    Le secteur des travaux publics a bénéficié de deux programmes : le premier appelé « programme de soutien à la relance économique 2001-2004 (PSRE) » et le deuxième, « programme complémentaire de soutien à la croissance économique 2005-2009 » (PCSCE). L’enveloppe globale de ce dernier, très conséquente, est de l’ordre de 2 000 milliards de dinars. Ces efforts étaient renouvelés dans le cadre de la dernière loi de finances qui lui a octroyé une enveloppe de 3 100 milliards de dinars. Les dividendes de cet engagement financier colossal dévolue aux travaux publics doivent permettre non seulement de rattraper les retards, de promouvoir un développement intégré et durable mais encore d’atteindre les rythmes de croisière des premières nations émergentes. La politique engagée par le secteur des travaux publics qui a entamé sa modernisation à travers notamment l’introduction de nouveaux systèmes de gestion, politique basée sur les recommandations du Schéma Directeur Routier et autoroutier (SDRA) 2005-2025, est basée sur des projets grandioses et structurants tels ceux de l’autoroute Est-Ouest, la transsaharienne, la rocade des Hauts-Plateaux, l’essor des infrastructures maritimes et aéroportuaires. Cet objectif économique, social et commercial est en passe d’être concrétisé : les dividendes d’étape sont engrangés et le reste, c’est certain, suivra sans faute. L’évaluation globale de l’état d’exécution du programme quinquennal 2005-2009 du secteur fait ressortir une contribution significative à la croissance économique. Comme indiqué plus haut, il a généré 688 947 emplois, assuré le désenclavement, l’amélioration de l’accessibilité et des conditions de circulation à une frange importante de la population estimée à 7,29 millions d’habitants.
    A moyen terme donc, le nouveau programme quinquennal 2009-2013 permettra de se rapprocher encore plus du réseau routier et autoroutier attendu à l’horizon 2025 tel que défini par le SDRA.
    Autoroute Est-Ouest : une œuvre grandiose
    Moderne, construite selon les standards internationaux attestés par les bureaux d’études internationaux spécialisés dans le contrôle et la surveillance des grands ouvrages, 2 fois 3 voies, traversant directement 24 wilayas et desservant d’autres, longue de 1720 km et devant relier en premier lieu la frontière est à celle de l’ouest, elle comportera les infrastructures suivantes : 80 échangeurs, 450 ouvrages d’art, 30 viaducs, 12 tunnels, 60 aires de service, 12 centres d’entretien et d’exploitation et 70 gares de péage.
    Elle traversera les principales wilayas que sont El-Tarf, Annaba, Guelma, Skikda, Constantine, Mila, Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Bouira, Boumerdès, Alger, Blida, Ain Defla, Chlef, Relizane, Oran, Mostaganem, Mascara, Sidi Bel Abbes et Tlemcen.
    Appelée à régler les sérieux problèmes de congestion que connaissent les routes nationales, elle sera livrée totalement dans les délais prescrits. Il est attendu de cet ouvrage titanesque des retombées multiples : désenclavement de nombreuses zones, fixation par conséquent des populations dans leurs régions, promotion des richesses et potentialités régionales générant, grâce à un nouvel espace socio-économique rentable et attractif, afflux des investissements, confort et gain de temps inespéré dans les transports… Comme nous le notions dans notre papier d’annonce, il est de 4 heures par exemple pour Alger-Oran et Alger-Constantine. Le temps de parcours actuel du trajet Constantine-Oran (800 km) est d’environ 12 heures. Bientôt, il ne sera que de 8h et, sans cet ouvrage, il aurait atteint 20 heures en 2025 ! Et aussi cet acquis précieux : la réduction d’un tiers au moins du nombre d’accidents. Et aussi celui-là : répondre aux besoins des usagers et du transport des marchandises. En Algérie, plus de 90 % du transport, aussi bien des voyageurs que des marchandises – les poids lourds représentant au moins 30% du trafic–, s’effectuent par route, une donnée lourde inscrite dans la durée. Et encore celle-là particulièrement : la création d’emplois. 100 000 emplois directs ont été créés sans compter les emplois indirects qui se chiffrent en dizaines de milliers. Et pour finir, ce mégaprojet a permis également de profiter de l’expérience des entreprises étrangères contribuant à sa réalisation. C’est un cadre propice à la requalification des entreprises algériennes, de leurs cadres et de leurs administrations. Ainsi, dans cet élan, 4 000 nouvelles entreprises et 450 bureaux d’études ont été créés et viennent renforcer l’outil national de réalisation et d’ingénierie.
    Projet rentable, il est aussi politique puisqu’il s’intègre dans un autre projet, régional, d’une autoroute maghrébine devant desservir la Maroc, l’Algérie et la Tunisie décidé par l’Union maghrébine arabe (UMA). Cette structure transmaghrébine aura un linéaire de 7 000 km. L’autoroute Est-Ouest et la transsaharienne constitueront la colonne vertébrale des échanges commerciaux interrégionaux.
    L’autoroute sera verte ou ne le sera pas !
    Parmi les autres questions qui tiennent à cœur le président de la République figurent, outre la qualité et l’esthétique des ouvrages, le respect de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie. Dans cet objectif de faire de ses infrastructures une valeur ajoutée, le ministère des Travaux publics veille à la prise en charge des aspects architecturaux et paysagers. Aussi, l’autoroute Est-Ouest au même titre que les autres réalisations des travaux publics (trémies, rocades…) sera-t-elle verte ou ne le sera pas ! Elle le sera : de nombreux espaces verts d’une superficie de 25 millions de m2 seront aménagés sur son parcours. La plantation de millions d’arbres d’essence différentes, oliviers, orangers, lauriers est prévue. L’entreprise a commencé au grand bonheur des usagers et c’est le ministre des Travaux publics lui-même qui veille sur le terrain sur cette entreprise.
    Deuxième, troisième et quatrième rocades autoroutières
    La configuration du réseau routier s’articule, en sus de l’autoroute Est-Ouest, autour des éléments structurants que sont les rocades devenues une nécessité incontournable au vu de l’extension faramineuse du trafic routier. La deuxième rocade autoroutière d’Alger d’un linéaire de 65 km, élargie à 2 fois 3 voies, comportant 15 échangeurs, 61 ouvrages d’art dont 3 viaducs et devant relier Zéralda à Boudouaou sera livrée incessamment. Les deux autres, celle d’un linéaire de 150 km élargie à 2 fois 3 voies et devant relier les wilayas de Tipaza (Nador) à Boumerdès (Bordj Ménaïel), et cette autre, plus au sud, d’un linéaire de 300 km, élargie à 2 fois 3 voies et devant traverser 5 wilayas du centre (Ain Defla, Médéa, Bouira, M’sila et Bordj Bou Arréridj) et reliant également Khemis Meliana à Bordj Bou Arréridj, sont en cours de réalisation.
    Assurant une meilleure diffusion du trafic dans les sens est-ouest et nord-sud, elles concourront à désengorger de façon appréciable la capitale et ses proches et lointaines périphéries. Alger, qui compte près de 4 millions d’habitants, dispose d’un réseau routier estimé à 2247 km2 prise d’assaut par plus d’un million de véhicules-jour et qui a bénéficié de nombreuses trémies, n’en sera que plus soulagée. Et ce d’autant que bientôt le tramway, autre grande réalisation, y sera opérationnel. Les autres grands centres urbains du pays ne sont pas en reste dans cette entreprise d’investissement et de suppression des points noirs de circulation puisque au total 34 trémies ont été réalisées à travers plusieurs wilayas (Oran, Constantine, Tizi Ouzou, Blida, Tiaret, Annaba, Mascara, Tlemcen, Biskra, Sétif, Tébessa, Saida, Chlef et Ain Defla).
    Pour le désenclavement, la rocade des Hauts-Plateaux
    D’un linéaire de 1020 km, elle s’inscrit dans le cadre du SDRA 2002-2020 et du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT). La liaison Est-Ouest, située à quelques centaines de kilomètres au sud de l’autoroute Est-Ouest, desservira les zones de l’arrière-pays jusqu’au désert. Cet axe autoroutier qui joindra El-Aricha dans la région de Tlemcen à Bouchebka près de la frontière est, reliera plusieurs villes entre elles : Tebessa, Bir El-Ater, Saida, Tiaret, El-Bayadh, Laghouat, Djelfa, M’sila, Biskra, Batna, Oum El-Bouaghi et Khenchela. Des pénétrantes la relieront à l’autoroute Est-Ouest. Elle sera aussi raccordée à la transsaharienne. Sa valeur économique et touristique est indéniable.
    La transsaharienne, une route mythique
    Longue de 7 000 km, elle traversera six pays : la Tunisie, le Niger, le Mali, le Tchad et l’Algérie. Elle reliera Alger à la Tunisie sur 2 400 km et sera complétée par un tronçon de 480 km vers Tit-Timiaouine à la frontière malienne et un autre tronçon de 512 km depuis Ghardaïa vers la frontière tunisienne. La transsaharienne, c’est la concrétisation d’une idée lancée en 1860. Ce n’est qu’en 1962 cependant, au mois de mars à l’occasion de la réunion de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) que le projet adopté et baptisé « Route de l’Unité africaine ». Son premier tronçon fut lancé en 1971 par feu le président Houari Boumediene. Sa réalisation avait été confiée aux jeunes du Service national. Projet cher aux peuples riverains, préoccupation majeure des dirigeants africains et algériens, la transsaharienne figure sur la liste des projets prioritaires établis par le Nepad. C’est qu’elle est stratégique à plus d’un titre : à terme, elle peut constituer la voie principale du trafic entre les pays riverains et pourrait même devenir une liaison incontournable des échanges transméditerranéens. Dans l’esprit de ses promoteurs, elle est appelée à restituer au Sahara sa vocation de centres d’échanges comme il le fut du temps des caravanes qui le sillonnaient sur les routes du « Soudan ». Elle renforcera les liens entre les pays voisins. Stratégique aussi puisque l’oléoduc reliant Kano (Nigéria) à Beni-Saf passe sur sa trajectoire. Sa partie algérienne avec la livraison du dernier tronçon Tamanrasset-frontière algéro-nigérienne d’une longueur de 415 km est parachevée. Une enveloppe financière de plus de 30 milliards de DA lui est allouée.
    Les pénétrantes
    Conçue en 2 fois 2 voies conformément au standard international, la pénétrante autoroutière de Jijel, longue de 100 km, raccordera le port de Djendjen à l’autoroute Est-Ouest. Elle est considérée comme un axe stratégique appelé à réduire les disparités régionales. Elle permettra notablement l’ouverture des infrastructures portuaires de Djendjen vers les régions sub-sahariennes grâce à l’aménagement sur un linéaire de 140 km de la RN 77 en voie express.
    Celle de Béjaïa, longue de 100 km, reliera le pôle économique (port, aéroport…) à l’autoroute Est-Ouest. Par ailleurs, les axes structurants que sont les pénétrantes Nord-Sud (RN1, RN3, RN6, et RN50) et les routes côtières ont été consolidés et modernisés.
    Les infrastructures maritimes
    La aussi c’est le boom. Normal, puisque l’Algérie dispose de 1280 km de côte, 14 wilayas sont maritimes, un patrimoine inestimable qui doit être mis en valeur pour rattraper un retard réel. C’est un vrai défi pour le secteur des travaux publics de restituer notre pays à la Méditerranée. L’importance stratégique des infrastructures maritimes n’est plus à démontrer : elles assurent plus de 95% des échanges économiques extérieurs de l’Algérie. Royale donc, cette voie de communication est aussi vouée à être préservée, développée et modernisée. Les objectifs visés escomptent des retombées sur de nombreux secteurs économiques. A l’horizon 2025, son développement devrait assurer l’équilibre des flux marchands, parvenir à l’autosuffisance alimentaire en poissons et produits halieutiques et à la mise en valeur des sites touristiques (ports de plaisance…) ainsi qu’à une meilleure protection du littoral et de l’environnement. Dix- huit ports de pêche ont été construits durant la dernière décennie, contre 5 pour la période 1962-1999. L’accent mis sur les ports de pêche tendra à améliorer la production de la pêche maritime jusque-là très en deçà des besoins de la population. En 2001, elle avait atteint 133 000 tonnes, soit un niveau très faible de consommation de 4 kg de poissons par habitant et par an. C’est sans doute pour cette raison que le président de la République entend que « le gouvernement doit veiller à exploiter toute opportunité de création de nouveaux ports ou abris de pêche ». Car le retard en ce domaine est problématique : les ports sont inadaptés au nouveau mode de transport et représentent encore un faible potentiel pour une exploitation moderne et optimale des ressources halieutiques.
    Le bilan de la décennie avance le confortement de 50 infrastructures portuaires. Outre les réalisations entrant dans le cadre du PSRE, consistant notamment en la construction de trois nouvelles infrastructures de pêche (la Salamandre, El Marsa et Tigzirt), l’aménagement du port de pêche et de plaisance d’El-Djamila et la protection de onze sites rivages, le PCSC 2005-2009 totalise 41 projets dont 4 relèvent du programme complémentaire duprésident de la République. Parmi eux, figurent principalement 12 projets pour la protection de 11 sites de rivage notamment à Ziama-Mansouriah, Ténès, Rocher noir, Bou Ismail… Au total, 179 opérations d’infrastructures maritimes ont été menées durant la période 1999-2009.
    Pour l’heure, les principales caractéristiques des infrastructures portuaires sont : plus de 53 000 ml de jetées ; plus de 59 000 ml de quais et appontements ; plus de 1 500 ha de surfaces de plans d’eau ; plus de 790 ha de terre-plein ; 31 appontements pétroliers et gazier.
    Les infrastructures aéroportuaires
    Le patrimoine aéroportuaire actuel est composé de 55 aérodromes dont 36, ouverts à la CAF, disposent d’une piste de 3 000 m et peuvent recevoir des aéronefs de grande capacité. De manière générale, les capacités intrinsèques de ces aérodromes et notamment des pistes d’envol répondent aux besoins actuels du trafic aérien alors que certains autres nécessitent des adaptations au niveau des aires de circulation (voies de roulement et bretelles) et de stationnement. Les 19 autres sont à usage restreint : évacuation sanitaire, lutte antiacridienne, aéropostal et aéro-club. Le bilan physique des réalisations établit 5 nouvelles infrastructures aéroportuaires : Chlef, El Bayadh, Bordj Badji Mokhtar, In Guezzam et la deuxième piste de l’aérodrome d’Oran.
    Les travaux de réhabilitation, de renforcement et de développement des infrastructures aéroportuaires qui représentent un enjeu hautement stratégique notamment dans le désenclavement et l’intégration socioéconomique du pays ont bénéficié des programmes PSRE et PCSCE. Ils ont particulièrement consisté en le renforcement et l’extension d’aérodromes (Touggourt, Biskra, Bejaia, Tlemcen, Mascara, Bou Saâda), ou de 27 pistes principales et secondaires de nombreux autres. Dans le cadre du PCSCE (2005-2009), une enveloppe conséquente de 19 320 000 milliers de dinars a été dégagée pour le développement et la sauvegarde des infrastructures aéroportuaires dont la réalisation avait débuté à la fin de l’année 2008. A titre d’indication, cette enveloppe n’était que de 5 155 000 milliers de DA pour le PSRE (2001-2004). Le schéma directeur des infrastructures aéroportuaires, issu de la définition d’une nouvelle approche sectorielle à la mesure des ambitions dont est investi ce secteur, prône que le réseau aéroportuaire nécessite encore un fort développement dans les régions des Hauts-Plateaux et de l’extrême sud du pays. Un défi et un pari que ne manquera certainement pas de relever avec brio le ministère des Travaux publics tant il nous a habitués à multiplier les performances.
    Le patrimoine routier national, une richesse en pleine expansion
    Alors que l’Algérie disposait à l’indépendance d’un réseau routier de 73 000 km dont seulement 35 000 étaient revêtus, le patrimoine routier national est aujourd’hui estimé à 180 039 km avec un taux de recouvrement de 85%. Les ouvrages d’art sont au nombre de 5 000. Cette ressource se répartit comme suit :
    ► routes nationales, 26% : 29 107 km dont 24 708 revêtues de 2556 ouvrages d’art;
    ► chemins de wilayas, 22% : 23 888 km, 1 253 ouvrages d’art ;
    ► chemins communaux, 52% : 59 044 km, 1006 ouvrages d’art ;
    ► voirie urbaine : 68 000 km.
    80% de ce réseau a une largeur de 7 m alors que ce taux n’est que de 30% en Afrique du nord et de seulement 10% sur le reste du continent africain. Durant le programme quinquennal 2005-2009, 89 308 km de travaux routiers répartis sur tout le territoire national (nord, Hauts-Plateaux et sud) ont été au total réceptionnés. Ils se répartissent comme suit :
    ► 34 630 en actions de développement (modernisation, constructions neuves, développement…) ;
    ► 54 678 en actions d’entretien (RN, CW et CC).
    Le bilan physique des réalisations comporte aussi les performances suivantes :
    ► La réalisation de 1 722 ouvrages d’art (nouvelles constructions, réhabilitation et entretien) ;
    ► La mise en place de 212 169 unités de signalisation verticale ;
    ► La mise en place de 96 886 km de signalisation horizontale ;
    ► Le balisage de 2 000 km de pistes du grand Sud ;
    ► Le marquage routier de 36 458 km ;
    ► La pose de 597 de glissière de sécurité.
    L’ensemble des projets inscrits, au nombre de 1 439, ont été engagés. A court terme, le programme proposé à l’horizon 2025, d’un itinéraire de l’ordre de 13 428 km, consiste en l’aménagement et l’augmentation du réseau routier par des opérations de modernisation du réseau existant et la construction de nouvelles autoroutes, rocades et routes express.
    Voici les principaux axes de développement à court et moyen termes fixés par le schéma directeur routier et autoroutier 2005-2025 adopté par le Conseil du gouvernement le 24 avril 2007:
    ► Réalisation de l’autoroute Est-Ouest d’un linéaire de 1720 km, projet structurant et hautement stratégique doté de liaisons autoroutières principales au nombre de 23, totalisant un linéaire de 2 763 km et desservant 34 wilayas ;
    ► La réalisation des 2e, 3e et 4e rocades autoroutières d’un linéaire global de 700 km ;
    ► La réalisation de la rocade des Hauts-Plateaux d’un linéaire global de 1 300 km ;
    ► La modernisation et l’adaptation du réseau existant ;
    ► La réalisation d’aménagements urbains pour la décongestion de la circulation ;
    ► Le parachèvement de la route transsaharienne ;
    ► L’aménagement des pénétrantes Nord-Sud reliant les routes côtières, l’autoroute Est-Ouest, la rocade des Hauts-Plateaux, mes rocades au sud du pays ;
    ► L’aménagement des routes côtières à travers la modernisation des axes existants (RN 11, RN 24, RN 9, RN 43) pour la promotion du tourisme et la valorisation du littoral ;
    ► Le désenclavement du Sud et des Hauts-Plateaux.
    ► Les pénétrantes autoroutières de Jijel et Béjaïa devant raccorder respectivement le port de Djendjen et le pôle économique de Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest.
    L’entretien, une activité essentielle
    Il ne suffit pas de construire des routes à des coûts onéreux, encore faut-il les entretenir. Voilà un atout majeur. Or, cette ressource était sérieusement érodée par un maillon faible, celui d’un entretien déficient, voire quasi inexistant particulièrement dans les zones à faible fréquentation ou se trouvant loin des feux de la rampe des responsables hiérarchiques des élus locaux. Cet état de fait expliqué notamment par la faiblesse des allocations allouées à la réfection mais aussi par un clientélisme tous azimuts, avait sérieusement porté préjudice au patrimoine routier qui s’en était trouvé malencontreusement affecté. Il semble que ce n’est qu’à partir de 2001 que les autorités publiques aient pris pleinement conscience que son développement et son extension ne peuvent être pérennes que s’ils sont accompagnés d’une politique d’entretien et de sauvegarde. Depuis cette date, l’entretien routier n’a cessé d’enregistrer des progrès permanents et remarquables. Cette évolution bénéfique dont l’autre objectif est la sauvegarde d’investissements lourds est visible pour tout contribuable puisqu’elle est portée là où dans un passé proche encore il n’attendait pas ce service public, soit y compris au cœur de modestes quartiers qui semblaient oubliés à leur sort. Au total, en 10 ans, soit de 1999 à 2009, 54 678 km de routes tous statuts confondus (nationales, départementales et communales) ont été entretenues. Pour le seul programme 2005-2009, 31 277 km ont été réfectionnés. L’amélioration du réseau routier national est nettement explicitée par son taux appréciable de revêtement qui a atteint, en 2009, 85%. L’ensemble des actions engagées lors de cette décennie en vue d’améliorer la qualité de service rendu aux usagers de la route ont permis les résultats suivants :
    ► 95% des routes nationales sont dans un état acceptable en 2009 contre 55% en 1999 ;
    ► 75% des chemins de wilaya sont dans un état acceptable en 2009 contre 45% en 1999 ;
    ► 71% des chemins communaux sont dans un état acceptable en 2009 contre 40% en 1999.
    Le taux de renforcement, de réhabilitation et de modernisation du patrimoine routier et ce conformément aux normes internationales, en progression continue, couplé à son expansion, elle aussi continue, permettra sans nul doute à l’Algérie de rejoindre le concert des nations développées qui bâtissent en partie leurs richesses sur la qualité et la densité de leurs voies de communication. Le président de la République y accorde une attention toute particulière. Lors de l’audition annuelle sur les activités du ministère des Travaux publics, et tout en insistant sur la part, 20%, du financement qui lui est accordé au titre du programme quinquennal en cours, il a mis l’accent sur le rôle du gouvernement qui « doit également veiller à réunir les conditions d’entretien des infrastructures des travaux publics dont la réalisation coûte au pays des sommes importantes ». « Le reste de nos efforts, a-t-il poursuivi, devra aller au renforcement et à l’entretien du réseau de routes nationales, de wilaya et de chemins communaux, pour que l’amélioration du réseau routier profite aux citoyens à travers tout le territoire ». Pour ce faire, le ministère des Travaux publics s’est doté de trois instruments : les maisons cantonnières, les parcs régionaux et de wilaya destinés à l’installation d’un service public d’entretien de proximité.
    Sur les routes d’Algérie, il y a les cantonniers
    Complètement, ou presque, disparues, voilà la résurrection des maisons cantonnières qui retrouvent leur droit de cité. Destinées à l’entretien courant du réseau routier, 500 maisons réparties au niveau national ont été construites et équipées durant le plan quinquennal 2005-2009. Les maisons cantonnières appuient une meilleure prestation de service au profit des usagers de la route. Elles viennent renforcer les tâches de première urgence réalisées en « régie » par les propres moyens des directions départementales des travaux publics. C’est la Direction de l’exploitation et de l’entretien des routes (DEER) qui détient l’importante prérogative de réhabiliter ces structures ainsi que le métier de cantonnier.
    Le service public de proximité comprend aussi les parcs régionaux à matériel au nombre de 15 et comptabilisant 554 unités situées dans les wilayas les plus exposées et les parcs de wilaya dédiés à l’entretien et aux interventions lors des intempéries. A cet effet, le secteur des travaux publics s’emploie à mettre en place un plan d’intervention de la viabilité des infrastructures routières, basé sur le recensement des points d’enneigement, d’ensablement, d’éboulement et de glissement de terrain potentiellement problématiques en situation de crise. Ces parcs ont été dotés de plus de 6 000 unités de matériel pour l’entretien courant. Des équipes en astreinte sont prêtes à intervenir à tout moment, sur tout le réseau. En cas d’intempéries, les routes sont rouvertes en des temps record : moins de 4 heures contre plus de trois jours auparavant ■
    El Djazaïr, Juillet 2010
    Commentaire de Diaspora Saharaui :
    Les routes sont les voies du progrès. Le Maroc, conscient de cette grande oeuvre algérienne et ses répercussions, essaie depuis l’avènement du roi Mohamed VI de combler le vide politique à l’échelle de l’Afrique. Pour dissimuler son isolement sur le continent africain, le gouvernement marocain présente la route qui relie le Sahara Occidental avec la Mauritanie et Nouadhibou à Nouakchott comme une transaharienne sachant que plus de la moitié avait été construite par les espagnols avant 1975.
    Rabar essaie de contrecarrer l’axe routier Algerie-Mali-Niger-Mauritanie-Tunisie avec l’investissement  au Sénégal et en Mauritanie. Celle-ci se montre de plus en plus réticente devant le capital marocain qui est en train d’investir toute l’infrastructure économique mauritanienne. Pour cela, il compte sur le soutien du Sénégal,  qui ne cache pas, depuis les sanglants évènements raciaux, sa sympathie pour le Maroc qui avait exprimé à l’époque toute sa solidarité avec Dakar. logique, en fin de compte. Dakar et Paris comptent parmi les derniers piliers de la Françafrique.

  • La 14 juillet et l’indigénat: Quand le maître invite, l’esclave ne peut refuser

    par M.Boukherissa Kheiredine *
    La France de Sarkozy redécouvre en cette fête du 14 juillet les sauveurs de la république. Ils sont maghrébins, noirs et colonisés, des «indigènes» sujets à l’incorporation obligatoire. Ce sont eux qui ont servi de chair à canon, de boucliers, de pare-feux et gilets pare-balles, pour que se libère la France du joug nazisme.
    Un vent de négationnisme s’est emparé de la mémoire française depuis 1945, date des massacres qui ont fait plus de 45.000 victimes, pour faire disparaitre toutes traces de participation des maghrébins à la libération de la France vichyste. Ils étaient plus de 40 000 sacrifiés sur l’autel des inégalités raciales pour servir la cause qui à introniser De gaulle. Sans leur contribution la France n’existait pas. Elle était déjà annexée à l’Allemagne hitlérienne.
    Ces oubliés de la république, du moins ce qu’ils en restent, viennent juste de recevoir un signe de reconnaissance.
    Après 65 ans d’amnésie volontaire, les voir peut-être tous mourir comme le prédit Kouchner, pour qu’un semblant de justice soit rendu. La «décristallisation», forme de l’égalisation des droits à la retraite, votée en 2006, devient totale. Les Maghrébins, et particulièrement, les Sénégalais, sont enfin considérés comme combattants à part entière.
    Est-ce un hommage ou un dédommagement ?
    Si la fête nationale du 14 juillet 1790 consacre la naissance de la république et l’abolition de la monarchie, elle n’exclut en aucune manière l’anarchie mentale qui continue à coller aux tripes des pseudo-communards. De nombreux chefs d’état sont traditionnellement invités à la fête. Et en 1994, en signe de réconciliation, des soldats allemands sont invités à défiler sir les champs Elysées.
    Le remake théâtral d’aujourd’hui est révélateur d’un sentiment de réanimation de la françafrique et de l’empire «fictif» réinstauré par Sarkozy. Douze chefs d’état africains sont conviés à la cérémonie. Pire encore, leurs armées défilent pour la circonstance. La France a besoin, dans sa déchéance actuelle, d’affirmer sa suprématie et son hégémonie. Sa politique est tachée de scandales et son économie agonise. Et c’est sur le dos de ses ex-colonies, francophonisés, qu’elle souhaite rebondir.
    Serait-il possible qu’un jour, comme le précise un auteur avec qui je partage entièrement cette vue de l’esprit, que la France fasse défiler ses soldats à l’occasion de la fête de l’indépendance d’un pays africain. «A Rome, dira-t-il, on faisait défiler sous l’Arc de Triomphe les rois et reines vaincus pour affirmer l’autorité et la gloire de Rome. Ce n’est pas un acte simple, un défilé, cette marche au pas cadencé qui témoigne de la soumission intégrale aux directives du pouvoir et ceci n’a pas changé depuis Rome qui survit dans ses filles latines».
    Peut-on rêver qu’un certain 5 juillet par exemple, en Algérie, un président français daignera-t-il assister à la célébration de notre fête nationale et conviera-t-il ses soldats à honorer de leurs présences les allées de l’avenue Zighout Yousef ou ailleurs, en signe de réconciliation. J’en doute !
    La France aime cajoler les pays africains pour leurs soumissions et leurs abnégations à reconnaitre, indirectement, le rôle positif de la colonisation. Et c’est dans cet état d’esprit qu’évoluent actuellement nos politiques africaines.
    * Président de la Fondation du 8 mai 45
  • Les forces marocaines en démonstration à El Ayoun : Des militants sahraouis violemment agressés


    De nombreux citoyens sahraouis ont été « violemment » agressés, hier à l’aube, par les forces d’occupation marocaines dans la ville d’El Aaiun occupée (capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, ndlr), a indiqué un communiqué de l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

    L’agression a fait des dizaines de blessés dont deux Espagnols et des membres d’une délégation de militants des droits de l’homme en visite aux camps des réfugiés sahraouis, a précisé le communiqué ajoutant que « des militants et citoyens sahraouis qui s’apprêtaient à accueillir la 7e délégation des militants des droits de l’homme et des observateurs espagnols ont été grièvement blessés ». La délégation des militants des droits de l’homme est arrivée, dimanche soir (20h30, heure locale), dans la ville d’El Ayoun qui subit un étau sécuritaire drastique, a ajouté le communiqué qui rappelle que « les autorités d’occupation ont procédé à des fouilles individuelles provocantes ». Les militants sahraouis, qui attendaient les membres de la délégation, ont été empêchés manu militari d’accéder à l’aéroport par les autorités marocaines.
    El Watan, 20/7/2010

  • Sourire : Diversion

    Cycliquement, le RCD tente de faire parler de lui en versant dans la provoc. Après son drapeau noir de pirate, sa déformation de l’histoire de libération nationale, voilà qu’il vient d’appeler à la réouverture des frontières algériennes avec le Maroc. Le parti de Sadi, en agissant de la sorte, ne fait pas exception à sa doctrine originelle : continuer d’agir à l’encontre des intérêts du pays.
    Le peuple, Dieu merci, n’est plus dupe depuis très longtemps. Le fait même d’en parler dans ces quelques lignes c’est accorder plus d’importance à un  » parti  » qui n’en mérite pas du tout !
    A. O.



  • Le Maroc renouvelle l’alliance avec l’usage excessif de la force

    El Aaiun/ Sahara Occidental:
    Le 20/O7/2010:
    C’était une nuit pas comme les autres, une nuit de terreur, de peur, et d’angoisse a réclamé une vielle femme, voisine de la famille Ahl Ndour. Pourquoi les marocains nous traitent comme des non-humains? Comme des bêtes? Combien durera cela? Jusqu’à quand? Encore une question sans réponse????
    La scène a eu lieu dans l’avenue Boukraa dans la ville de El-Aiaun / Sahara Occidental, dés l’arrivé d’un groupe de militants Sahraouis qui ont étaient dans une visite humanitaire a leurs proches dans les camps de réfugiés Sahraouis à Tindouf / Sud Algérie. Tout était normal le jour d’avant, les préparations pour une cérémonie d’accueil dont tous le monde étaie heureux de voir leurs proches, et de pouvoir savoir les nouvelles de leurs familles que le conflit sur le Sahara Occidental les a déchirés en morceaux, une séparation qui a duré plus de 36 ans sous un extrême silence international.
    Le 18 /07 /2010 un jour pas comme les autres, la maison de la famille Ahl Ndour est mise sous un haut siége sécuritaire marocain dés la matinée, les citoyens Sahraouis ne peuvent pas accédés à leur domicile, que puis-je dire?! Un embargo peut être que c’est le terme qui pourra exprimer la situation, même si un nombre pas mal de citoyens et d’activistes des droits de l’homme Sahraouis ont réussis à atteindre ce lieu d’une façon ou d’une autre (environ 200 personnes), parmi eux selon les témoins: Sidi Mohamed Dadach, Hmad Hamad, Dailal Mohamed Saleh du Codapso. Yahdih Etarrouzi, Ahmed Sbai du l’ODS, Mme Mbarka Alina Baali membre du forum de l’avenir de la femme Sahraouie, Jouda Oum Lfadl, Hassana Alaya, Mohamed Ali sidzayn, Khada Bachir de l’ASVDH, Lemjayed Sidi Ahmed du Cspron, et d’autre en plus des citoyens Sahraouis ainsi que les proches du groupe d’activiste nommé le groupe du martyre Mahfoud Ali Baiba. Avec l’assistance d’un groupe d’observateurs étrangers dont cinq Espagnol:
    Mlle Lorena lopez (étudiante des droits), Cecilia Alvarado (membre de l’association canarienne de solidarité avec le peuple Sahraoui), Laura Gallego (journaliste), José Vicente febles (instituteur), et Javier Supina du Bdajaoz.
    Comme nous signalons que plusieurs militants Sahraouis ont étaient interdit d’accéder a ce lieu tel le cas du:
    Mme Fatimatou Lhairach, Zainaha Abdelhadi. Mlles: Izana Amidane et Layla Lilli qui ont étaient brutalement intérdit et torturés dans la rue et devant tous le monde, en plus des Mrs: Mohamed Mayra de l’asvdh, Abdelhay toubali du Cspron, et Mohamed hamiya….
    Et dés l’arrivée du groupe les membres des services de sécurité marocains (plus de 40 véhicules, et environs 500 agents des différents corps sécuritaires marocains) ont commencé directement et d’une façon barbare a torturer les activistes sahraouis vers 23H45 GMT, et jusqu’au moment on n’a pas pus savoir pourquoi? Selon le témoignage de certains membres du groupe.
    Cette brutale attaque a fait un grand nombre de victimes sahraouies, ainsi que des dégâts matérielles, et voila la liste des victimes qu’ont a pu recopiler:
    -Mme: khadijato mawloud, membre du groupe gravement blessé, et jusqu’au moment elles en coma.
    – Bourhim mariam: membre du groupe, elle a reçu des coups de matraque au niveau de l’ensemble de son corps.
    – Gajmola Ismaili: citoyenne sahraouie, des coups au niveau de son oeil gauche a cause d’un pierre que l’un des policier a jeté sur elle.
    -Hassan Dah: membre du groupe (CIM: carte d’identité marocaine: SH 133404) brutalement torturer.
    – Othman Tanakha:(CIM: SJ 19836) même situation que hassan dah.
    – Mohamed Manolo: membre du groupe, (CIM: DO 12481) il a reçu des coups au niveau de sa bouche.
    – Lghalia Hayouh: citoyenne sahraouie (CIM: SH 96468), des coups de matraque au niveau de tous son corps surtout son œil gauche.
    Les dégâts ne sont pas seulement humains mais aussi matérielles, car le domicile de la famille Ahl Ndour a été endommagé lui aussi, ainsi que la voiture de l’activiste Hmad Hamad (Mercedes 240), qui a été extrêmement cassé comme titre de vengeance et du règlement de compte contre cet activiste.
    Vers 4H07 mns AM, un nouveau visage de la barbarie marocaine a commencé, le visage des arrestations arbitraires, qui a commençait par le militant Hassan Dah, enlevé vers 4H du matin, ensuite Othman Tanakha, Sidi Sbai, et Bahia Moussawi ( CIM: 154966), ont étaient tous arrêtés puis enlevés les yeux bondés, les mains menottés, avec un usage excessif de la force vers la préfecture de la police marocaine dans la ville de El-Aiun vers 10HGmt, dans laquelle ils ont étaient soumis a la torture, et au mauvais traitement selon leurs témoignage au Codapso, avant qu’ils ne seront relâchés vers 22H Gmt. Et vers 11H30 un autre groupe de jeunes sahraouis a été arrêté luis aussi tous prés du lieu de la scène, tel Mrs: Bachir Khada, Mohamed Salem bouamod, Abdallah dwayhi, Mohamed Ali sidzayn, et Mustapha labras, qui nous dis qu’ils les ont filmés dans la rues, puis enregistrés leurs information sous une torture physique et psychique pour plus d’une heure sans mentionner la terreur que ces services -sécuritaire- ont semés dans les mémoires des femmes, des vieillards, et surtout dans les mémoires des enfants, mais malgré la terreur, malgré la souffrance, malgré les arrestations, et malgré le génocide, JAMAIS, JAMAIS nous allons perdre espoir, comme jamais nous baisserons nos bras, dit la vielle femme, la voisine de la famille Ahl Ndour.
    La lutte se poursuivras toujours.

    Source: CODAPSO

  • Mohamed VI – Kadhafi, l’amour impossible

    Les dirigeants marocains ont beau essayer de vendre au peuple marocain le mensonge du soutien libyen à leur politique sanguinaire d’occupation et d’agression contre le peuple du Sahara Occidental. La MAP et consorts n’avait cessé de répéter que Kadhafi est un ami du Maroc. Plus grotesque encore, que la présence du président sahraoui dans les festivités de commémoration du Fateh Septembre était une erreur de protocole., alors qu’il avait été condécoré par le Colonel en personne. Je me demande comment certains marocains peuvent avaler cela et s’en servir pour faire des bilans imaginaires des conquêtes politiques marocaines. On a dit aussi que l’absence du roi Mohamed VI était due à des problèmes de santé, alors qu’on voulait juste éviter une mauvaise surprise au roi. Celui qui aura droit à l’humiliation est Abbas El Fassi, la mule qui porte les fardeaux de la honte et le mesquinement. Un proverbe sahraoui dit que « celui qui s’habille avec le temps est nu ». En d’autres termes, la vérité finit toujours par s’imposer. Quel que soit le temps qui coulera après.
    En effet, quelques mois après ce syndrome de mythomanie, le voilà le Zaïm libyen qui sort de son silence et parle en temps que président en exercice de l’UA et de l’UMA.
    Dans son entretien avec une haute délégation des partis algériens de l’alliance gouvernementale, le leader libyen, Mouamar Kadhafi avait exprimé clairement son point de vue. « La seule solution au problème du Sahara Occidental est un référendum d’autodétermination ». Aujourd’hui, dans un entretien avec la chaîne France 24, il est très loin de mâcher ses mots.  » Le dirigeant libyen a de nouveau réclamé l’organisation d’un référendum sur le futur statut du Sahara occidental, cette région dans laquelle est déployée une mission de maintien de la paix des Nations unies (Minurso) depuis 1991. « Il n’y pas d’autre solution que le référendum, ceux qui s’y opposent en paieront le prix », précisant au passage que le défunt roi Hassan II du Maroc était d’accord avec cette position », écrit France 24 sur son site Internet.
    Les faits ont fini par dévoiler les mensonges du gouvernement marocain et de ses moyens de propagande. Quoi qu’on dise de Kadhafi, c’est un homme de principes. Son soutien à la cause palestinienne est inquébrantable, alors que Mohamed VI est un allié d’Israël et du lobby sioniste dans le monde et il vient d’être dénoncé par un haut dignitaire religieux égyptien qui trouve le souverain marocain ne fait rien en tant que président du Comité Al Qods. Pire encore, il déclare que Mohamed VI soutient la judéïsation d’Al Qods (Jérusalem). Kadhafi protège les richesses libyennes et les garde contre le pillage des multinationales étrangères. Mohamed VI leur offre tout le Maroc en échange d’un soutien à son annexion sauvage du territoire sahraoui. Kadhafi n’a pas de misère ni de pauvreté dans son pays. Mohamed VI a fait que le Maroc recule chaque année dans les statistiques internationales. Grâce à la politique de Kadhafi, les libyens préfèrent rester chez eux. La politique de Mohamed VI provoque de plus en plus de drames dans les tentatives de quitter le Maroc et regagner l’Europe. Etc. Etc.
    Conclusion : Mohamed VI et Kadhafi sont deux personnages très différents et ne pourront jamais être sur la même longueur d’onde.