Catégorie : Uncategorized

  • Ban Ki-moon agradece el apoyo del Polisario frente a los recientes desafíos

    Agencia EFE
    12 de mayo de 2016
    Argel, 12 may (EFE).- El secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, expresó su apoyo a la misión de Naciones Unidas en el Sáhara Occidental (MINURSO) y agradeció al Frente Polisario su colaboración « pese a los significantes desafíos a los que ha tenido que hacer frente durante las últimas semanas ».
    En una carta dirigida a la presidencia de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), el diplomático surcoreano expresó que se quedó muy impresionado con las duras condiciones en las que desde hace 40 años viven los saharauis en los campos de refugiados del desierto en el sur de Argelia.
    « Quiero agradecer la cálida hospitalidad que me dieron durante mi visita el 5 de marzo. Esa visita me permitió ser testigo en primera persona de la terrible y urgente situación que existe en los campos de refugiados. Fue una experiencia que me conmovió mucho », explicó Ban en la carta.
    « Estoy convencido de que las discusiones en profundidad que mantuvimos me han permitido entender mejor las cuestiones que se negocian en el proceso del Sahara Occidental. Quedé muy impresionado en mis conversaciones con los jóvenes saharauis », agregó.
    Ban concluyó la misiva con un párrafo en el que agradeció « al Frente Polisario su apoyo a la MINURSO pese a los significantes desafíos a los que ha tenido que hacer frente durante las últimas semanas ».
    « Mantengo la firme convicción de que podremos superarlos », subrayó.
    La visita de Ban desató la ira de Marruecos, potencia que administra los territorios que reclaman los saharauis, precisamente por la iniciativa del diplomático surcoreano de utilizar la palabra ocupación para referirse a los territorios que Rabat se apropió tras la salida de las tropas españolas en 1975 del territorio.
    En respuesta, Marruecos retiró a su personal en contacto con la MINURSO y exigió a la misión que cesara su coordinación con el Frente Polisario.
    En este contexto, la jefa de la MINURSO, Kim Buldock, viajó este miércoles a los campos saharauis en el sur de Argelia donde se reunió con el coordinador saharaui, el ministro saharaui de Defensa, Abdalahi Lehbib, y otros responsables del Polisario.
    Sobre la mesa se trataron asuntos como la seguridad regional, así como la incorporación de personal civil y político a sus tareas de vigilancia del alto el fuego firmado entre Marruecos y el Polisario en 1990.
    Este grupo independentista volvió a pedir a Buldock que la ONU presione a Rabat y adopte medidas « clara y contundentes » para que la MINURSO pueda reanudar de forma inmediata todas sus funciones, explicaron a Efe fuentes saharauis.

  • L’ambiguïté des relations

    Zahra Kefane
    L’Algérie et la France, sont deux pays liés par un passé lourd, 132 ans de colonialisme. 65 ans après l’indépendance, les deux parties ont essayé tant bien que mal de hausser leurs relations, leur donner un nouvel élan.
    Sur le plan économique, la coopération semble aller de l’avant, mais n’est-il pas difficile de réussir cette phase de partenariat si les relations politiques restent toujours sous tension ? Des déclarations, ici et là, parfois même des gestes paraissent-ils moins importants mais qui touchent la sensibilité d’une partie par rapport à l’autre, notamment depuis la sortie du Premier ministre, Manuell Valls, après sa réception par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, publiant un tweet où il montrait le Président dans un état critique.
    Un geste, une photo, un tweet, qui a beaucoup touché les pouvoirs publics et suscité des critiques de part, les ministres, les partis politiques, qualifiant d’ «indélicat », le geste de Valls.
    A voir les points sensibles qui touchent les deux pays, il s’agit d’une relation qui fait un pas en avant, et puis deux pas en arrière. L’ambiguïté du rapport qui lie les deux pays ne cesse de s’accentuer.
    Le haut responsable français chargé de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet a décrit, dans un entretien au bimestriel AlgerParis, les relations algéro-françaises, indiquant que la dernière session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), tenue en avril dernier à Alger, constitue une nouvelle étape dans « la montée en puissance » des relations entre les deux pays.
    A noter que ces derniers vivent d’énormes tensions depuis cette rencontre qui a été conclue par le « dérapage» de Manuel Valls, publiant la photo du Président. Les partis politiques algériens ont mené une guerre médiatique contre ce geste, même l’ambassadeur de France en Algérie a été convoqué par le chef de diplomatie, Ramtane Lamamra. Dans ce sens, lors de sa sortie dernière sortie médiatique, le SG du RND, Ahmed Ouyahia, fraîchement élu par la majorité de son parti, a souligné que «ce tweet ne va pas affecter les relations stratégiques entre les deux pays». Deux jours après, l’Algérie se retrouve une nouvelle fois attaquée.
    Mardi 10 mai, l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, dans un discours prononcé sur le thème de la Défense a fustigé l’Algérie, allant jusqu’à la comparer avec le Maroc. «Aux portes de l’Europe, nous avons une déstabilisation quasi-complète de tout le sud de la Méditerranée, mis à part le Maroc où nous pouvons nous appuyer sur un grand roi – et souhaitons-lui longue vie», a-t-il signifié. Sur le volet sécuritaire, Nicolas Sarkozy a évoqué la Tunisie. «Ce pays si proche de nous est dans une situation qui devrait nécessiter un effort sans précédent de notre part.
    Parce que la sécurité de la Tunisie, c’est la sécurité de la France», a-t-il souligné. A entendre son discours, on aurait dit que cet homme politique dont certains le décrivent comme «hanté par l’Algérie», et «inquiet», selon ses dires par la situation en Tunisie, n’est pas au courant que ces deux pays collaborent ensemble et ont consenti énormément d’efforts dans la stabilisation de la sécurité dans la région du Maghreb.
    Algérie et Tunisie, deux voisins qui se sont concertés sur la nécessité d’un dialogue politique basé sur la paix pour résoudre les conflits, et contre toute sorte d’intervention militaire. Au moment où Nicolas Sarkozy semble préoccupé par la situation en Tunisie, il glorifie le roi du Maroc dans son discours, et en même temps la France ne cesse de prêter main forte au Maroc dans le conflit du Sahara Occidental. Ce dernier dont la situation est «alarmante», selon les déclarations du haut responsable des Nations unies Ban Ki-moon lors de sa visite en mars dernier au Sahara Occidental.
    Le président du parti des Républicains ne s’est pas arrêté ici, «je ne dirai rien de nos amis Algériens parce que je sais que le sujet est sensible, mais c’est un sujet», ajoutant «j’opposerai un démenti formel à tous ceux qui viendraient me dire qu’il n’y pas de question qui se pose, surtout avec l’effondrement des prix des matières premières et la dépendance de ce grand pays aux énergies fossiles», a-t-il précisé.
    Le président d’une instance politique influente dans le pouvoir français critique la situation économique en Algérie, et qu’en même temps, rien ne va dans son pays. Effectivement, le Premier ministre, Manuel Valls, a engagé, mardi dernier, la responsabilité de son gouvernement via l’alinéa 3 de l’article 49 de la Constitution afin de faire adopter sans vote le projet de loi de travail. Une décision qui a fait des milliers de mécontents en France. Par la suite, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer ce «passage en force». Des slogans tels que «libérez le Parlement» ou «Hollande démission» ont été entendus.
  • Marruecos e Israel hermanos en la ocupación y el engaño

    Mayo es un mes muy significativo para dos pueblos hermanos que sufren de manera similar una ocupación extranjera ilegal, una política de exterminio físico y político por parte de potencia ocupante, el engaño sistemático de los mal llamados mediadores y lo peor, la indiferencia y la complicidad de la comunidad internacional, que a pesar de las sistemáticas y permanentes violaciones a todos los derechos humanos y las innumerables condenas, declaraciones y resoluciones de Naciones Unidas llamando a respetar el derecho a la autodeterminación de los pueblos, mantienen un manto de impunidad para la Monarquía de Marruecos y para el Estado de Israel.
    La tierra de ambos pueblos fue entregada por países coloniales europeos a extranjeros, en desmedro de sus legítimos y milenarios habitantes.
    El 15 de mayo se conmemora 68 años de la Nakbah o catástrofe palestina que significó la destrucción de más de 500 aldeas palestinas, el asesinato de cientos de miles y la expulsión de más de 800.000 palestinos lejos de su tierra. El 10 de Mayo se conmemora el nacimiento del frente Polisario Para la Liberación Nacional, durante 1973 y el 20 de Mayo la primera acción de resistencia armada contra España, en la búsqueda de la liberación del yugo colonial del Sahara Occidental. Años más tarde, en 1976, El Frente Polisario proclama la independencia y el Reino de Marruecos invade el Sahara Occidental para evitar el surgimiento de la ya proclamada Republica Árabe Saharaui.
    Ambas potencias ocupantes mantienen hace más de dos décadas, procesos de paz en los cuales declaran a menudo con una hipocresía sin fin, que son partidarios, uno de un Estado Palestino Independiente y el otro, de la Autodeterminación del Pueblo Saharaui pero cada día que pasa, el primero construye mas asentamientos ilegales en los territorios palestinos ocupados ilegalmente y aniquila mediante el terror cualquier atisbo de resistencia pacífica mientras el segundo consolida la ocupación y profundiza la segregación y las condiciones de vida infrahumanas en las que viven los saharauis en los campamentos de refugiados, en pleno desierto.
    Ambas potencias ocupantes tienen una diplomacia tremendamente activa y con recursos suficientes para ir por el mundo comprando conciencias de políticos, periodistas y grandes empresarios, que son invitados a menudo, para ver por sus propios ojos las “bondades” de ambas ocupaciones y del estatus quo imperante. De hecho, si uno analiza cuales son los dos países que más invitaciones cursan a delegaciones chilenas de las características mencionadas, sin riesgo a equivocarnos podemos estar seguros que son el Reino de Marruecos y el Estado de Israel.
    Ambos países explotan de manera adecuada el surgimiento del radicalismo en los pueblos ocupados, sobre todo en las generaciones más jóvenes que sufren desde su nacimiento el flagelo de las violaciones a sus derechos y el pisoteo constante de su dignidad, para utilizarlos luego como la excusa perfecta para mantener la ocupación y profundizar el genocidio por lo que en ambos países, vivir, educar a los hijos, formar una familia, trabajar y muchas otras cosas que para el resto del mundo parecen normales, se han convertido en actos fundamentales de la resistencia, porque ambas potencias ocupantes se han propuesto hacer de la vida de palestinos y saharauis, simplemente algo insoportable.
    Quizá la única gran diferencia que podemos observar en ambas resistencias, es que afortunadamente la Palestina posee mucho mas visibilidad que la Saharaui y que por lo mismo, Israel esta cada día mas aislado, sólo con EEUU y Canadá como sus únicos e incondicionales aliados y casi la totalidad de la comunidad internacional ha dado el paso fundamental de reconocer al Estado Palestino bajo ocupación, solo quedando pendiente una presión mas seria hacia Israel para que ponga fin el genocidio y termine con la ocupación.
    En el caso de la República Árabe Saharaui, el Reino de Marruecos aun logra engañar a muchos más países de la comunidad internacional, entre los que lamentablemente, se encuentra el nuestro, que hasta el día de hoy y a pesar de haberse comprometido por escrito a reconocer a la Republica Árabe Saharaui, mantiene una decisión tan urgente como justa y necesaria, en suspenso.
    De más está decir que ambos pueblos, el palestino y el saharaui fueron tremendamente solidarios con nosotros en tiempos de dictadura y que nobleza obliga a retribuir en justicia, dicha solidaridad. 
    Es de esperar que nuestro gobierno, no cometa el error que cometió la Concertación de Partidos por la Democracia durante tantos años, con el reconocimiento a Palestina, que se materializó luego de 20 años de gobiernos democráticos que no fueron capaces de dar el paso, durante el primer gobierno de derecha, pos dictadura. 
    Por lo mismo, hago votos por que la República Árabe Saharaui no deba esperar al próximo gobierno de derecha en nuestro país para recibir el reconocimiento oficial. Podría pasar demasiado tiempo y tanto los palestinos como los saharauis, ya no pueden esperar.
  • Washington, Londres, Paris et Kiev défendent publiquement Al-Qaïda

    Comme prévu, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Ukraine ont tenté tout ce qui était possible (et impossible) de faire pour saboter la tentative russe d’inscrire les organisations de Jeich Al-Islam (Armée de l’Islam) et Ahrar Al-Sham (les hommes libres du Levant) sur la liste des organisations terroristes de l’ONU.
    En fait, Jeich Al-Islam et Ahrar Al-Sham, deux puissantes organisations armées ultra-radicales dérivées d’Al-Qaïda et semant mort et désolation en Syrie, bénéficient officiellement de la protection de Washington, Londres, Paris et Kiev. Inimaginable?
    Si les motivations des ukrainiens sont connues et par ailleurs bien puériles, celles animant américains, britanniques et français demeurent fort obscures. Elles contredisent même toute la rhétorique de ces pays concernant la lutte contre le terrorisme et prouve par la même occasion la faillite totale des stratégies suivies jusque là en matière de politique étrangère. « Moi ou le déluge! » On y est.
    Désormais, on se moque ouvertement de l’opinion du pauvre citoyen américain ou européen moyen. Lutte contre Al-Qaïda et Daech. Puis protection de ces derniers par tous les moyens possibles.
    Qui sont les vraies terroristes en fin de compte?
  • Sarkozy: «L’Algérie est une menace pour l’Europe»

    Après un relatif silence, l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, est revenu à son sport favori, s’attaquer à l’Algérie !
    En effet, cette fois-ci, sa sortie anti-algérienne en remet une couche sur l’instabilité de sa situation sécuritaire et économique qu’il décrit comme menaçante pour le continent européen de par sa proximité géographique.
    Mais à quoi doit-on s’attendre d’un homme qui a fait assassiner Mouammar Kadhafi et transformé la Libye en un terrain de guerre livré aux hordes terroristes… sûrement pas du bien !
    Les sorties médiatiques contre l’Algérie de Sarkozy sont faites pour épater la galerie d’une certaine France revancharde en prévision de la présidentielle de 2017, dont l’éventuel retour aux affaires mettrait probablement toute la région de la Méditerranée en danger.
    Surtout qu’il n’a eu de cesse d’encenser le Maroc et son roi, à qui il souhaite une longue vie, en affirmant que c’est le seul pays stable de la rive sud de la Méditerranée et qu’il «était» et «est toujours pour la marocanité du Sahara».
    Ses attaques récurrentes contre l’Algérie et son penchant avoué pour le régime monarchique de Rabat, qui permet à la France d’avoir un pied au Maghreb, font qu’il s’est fait l’avocat du Makhzen lors d’une conférence animée en janvier 2016 au Centre émirati des études et recherches stratégiques en reprochant à l’Algérie de maintenir sa frontière terrestre fermée avec son voisin de l’Ouest.
    Mais il oublie de dire que c’est le Maroc qui a commencé les hostilités en imposant un visa d’entrée aux Algériens et en expulsant manu militari, en août 1994, les touristes et les résidents algériens et ce après un attentat à Marrakech, dont il s’avère, après enquête, que l’Algérie n’y est pour rien.
  • Colectivos de Jóvenes Comunistas con el Pueblo Saharaui

    Desde el IX Congreso de los Colectivos de Jóvenes Comunistas queremos mandar un caluroso saludo a todo el pueblo saharaui en su 40 Aniversario de la República Árabe Saharaui Democrática.
    Mandamos un especial saludo a toda la juventud organizada en la UJSARIO y la reconocemos como un ejemplo de firmeza y lucha frente a la barbarie del imperialismo. Denunciamos la hipocresía mostrada por los distintos gobiernos españoles que niega la realización del referéndum que reclama vuestro pueblo. Igualmente, denunciamos la alianza de España con Marruecos contra el pueblo saharaui en base a sus acuerdos comerciales y posicionamientos políticos internacionales, que lo convierte en cómplice de todas las atrocidades llevadas a cabo por Marruecos contra el pueblo saharaui.
    También queremos denunciar la complicidad de los supuestos gobiernos « progresistas » que, como es el caso de Suecia, únicamente practican la solidaridad de boquilla y se retractan en el momento en el que esta solidaridad entra en contradicción con los intereses de los monopolios.
    Este mes de marzo, realizaremos nuestra II Brigada de Solidaridad con el Sáhara, en la que tendremos ocasión de presenciar toda la barbarie del imperialismo y aprender de vuestra heroica lucha.
    ¡Viva el Internacionalismo Proletario!
    ¡Viva la lucha del Pueblo Saharaui!
  • L’Arabie saoudite change… d’ennemi !

    Du jamais vu! au début, l’Arabie saoudite combattait les rebelles Houthis, soutenus selon elle par son ennemi juré l’Iran, et qui constituait pour elle une grave menace. Aujourd’hui, l’ennemi est devenu ami. Mardi, le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel El-Joubeir, a déclaré au Figaro que les premiers ennemis de son pays étaient al-Qaïda et Daech, et non les rebelles pro-iraniens.
    « Nos premiers ennemis sont al-Qaida et Daech » – et non plus les rebelles pro-iraniens -, confie le chef de la diplomatie de Riyad.
    Riyad considérait jusqu’à-là les rebelles houthis, soutenus selon elle par l’iran, comme la principale menace pour la monarchie. Mais des avions de la coalition militaire conduite par Riyad avaient épargné les positions d’el-Qaida et de Daech dans leurs bastions yéménites.
    Ce changement de position donne une très mauvaise image des dirigeants de cette monarchie du pétrodollar qui manquent de compétence, de lucidité et encore moins de sagesse.
    Ces même dirigeants qui, irrités par la politique de non-ingérence de l’Algérie, ont promis récemment à leurs frères du Makhzen d’investir au Sahara occidental.
    Hier les Houthis étaient des terroristes, aujourd’hui : «Al-Qaida et Daech sont des terroristes, les houthis sont des Yéménites, explique Adel al-Joubeir.
  • Le Premier Ministre tunisien esquive, pour la deuxième fois, un piège marocain

    Le Chef du Gouvernement tunisien, Habib Essid, avait été invité pour une visite officielle au Maroc du 9 au 11 février 2016. Mais il a dû reporter sa visite lorsqu’il s’est aperçu que le roi du Maroc lui avait tendu un piège. Il voulait l’accueillir dans la ville de El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc dans une tentative claire de perturber les relations de la Tunisie avec l’Algérie. 
    Mohammed VI, fâché, a éludé la rencontre avec le Premier tunisien en visitant la Chine. D’ailleurs, selon la presse marocaine, Habib Essid n’a rencontré que son homologue marocain, Abdelilah Benkirane.
    M. Essid, dans une interview avec la une télévision officielle, a dû esquiver un autre piège qui a relation avec le Sahara Occidental. « Quelle est votre opinion sur la question de l’intégrité territoriale du Maroc et les grands investissements annoncés par sa Majesté le roi dans nos provinces du sud et quelle est votre opinion sur la dernière résolution du Conseil de Sécurité sur notre Sahara? ». Telle était la question de la journaliste marocaine qui soit, elle a l’intention de provoquer le resposnable tunisien, soit elle est bête au plus haut point.
    Etonné par la question, après une petite pause, il a résumé sa réponse en quelques mots. « La Tunisie soutient les efforts des Nations Unies au Sahara Occidental ». 
    Pour rappel, le SG de l’ONU Ban Ki-moon a aussi refusé la proposition du roi Mohammed VI de le recevoir à El Aaiun. Raison pour laquelle, le Maroc n’a pas authorisé l’aterrisage du Chef de l’ONU dans la capitale sahraouie. En réponse au défi marocain, Ban Ki-moon a décidé de visiter le siège de la MINURSO qui se trouve dans la localité de Bir Lehlou, au coeur des territoires libérés sahraouis et où le Front Polisario a proclamé, le 27 février 1976, la République Arabe Sahraouie Démocratique.
  • Moroccoleaks: Nadia Jalfi craint les méthodes de la journaliste française Michaelle Gagnet

    « Il semblerait que les méthodes de travail de Michaelle Gagnet soient très éloignées de l’éthique journalistique », a écrit Nadia Jalfi dans un email envoyée le 11 mai 2008. Le Maroc a-t-il quelque chose à cacher concernant le terroriste Abdelkrim El Mejjati trois ans après sa mort?
    Pour rappel, celui-ci est le fondateur du Groupe islamique combattant marocain, qui fut une filiale directe d’Al-Qaïda en Europe. Un homme considéré par les services de renseignement comme le cerveau des attentats dans les gares de Madrid en mars 2004 (191 morts) et l’organisateur du carnage de Casablanca en mai 2003 (45 victimes). Selon certaines information, il est mort à l’âge de 38 ans, en avril 2005, avec un autre de ses fils, Adam, tué par l’armée en Arabie saoudite.
    Texte de l’email: 
    11/05/2008
    Bonjour,
    Les journalistes françaises, Michaelle Gagnet et son assistante Marion, devraient arriver incessemment au Maroc afin de tourner un reportage qui sera diffusé sur M6 dans le cadre de l’emission « 66 minutes » du 20 Mai 2008, consacrée à la « Femme dans l’Islam ». Michaelle Gagnet prévoit de rencontrer certains membres de la famille El Mejjati dans le but de retracer le parcours du terroriste franco marocain Karim El Mejjati.
    Par ailleurs, il semblerait que les méthodes de travail de Michaelle Gagnet soient très éloignées de l’éthique journalistique.
    Coordonnées téléphoniques:
    Michaelle Gagnet: 06 86 26 73 42
    Marion: 06 62 77 54 06
    Cordialement
    Nadia Jalfi
  • La sécurité de la MINURSO débattue au Comité d’Etat Major du Conseil de Sécurité

    Selon des informations relayées par plusieurs sources médiatiques, le Comité d’Etat Major du Conseil de Sécurité s’est réuni vendredi 6 mai pour étudier la situation sécuritaire au Sahara Occidental suite aux dernières menaces proférées par l’organisation terroriste Daech contre la MINURSO. 
    A ce sujet, le porte-parole officiel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a renvoyé aux parties béligérantes, le Maroc et le Polisario, la responsabilité de protéger la MINURSO.
    Les menaces reçues par la mission onusienne du Sahara Occidental coincident avec la décision du Maroc d’expulser la composante civile de la MINURSO pour entraver la détermination du SG de l’ONU à sortir le conflit sahraoui du statu quo.
    Les autorités du Maroc, soutenues par la France, ont cru tout permis dans la question sahraouie y compris l’expulsion des fonctionnaires de l’ONU.
    Le Maroc n’en est pas à son premier accroc avec les Nations Unies. En 2012 déjà, le royaume avait retiré sa confiance á l’Envoyé Personnel du SG pour le Sahara Occidental, l’ambassadeur Christopher Ross, l’accusant de « partialité » suite à son refus de se plier au diktat marocain. 
    Le Maroc est en froid aussi avec l’organisation panafricaine et de nombreux pays, entités et ONG qui défendent le principe que le conflit au Sahara occidental est une question de décolonisation, ce que Rabat a du mal à accepter. 
    Pour rappel, le Sahara occidental est recensé parmi les 17 territoires non autonomes (TNA) sur la liste établie par les Nations unies.