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  • Gentille et généreuse Amérique

    Que cherche l’Amérique en Afrique du Nord ? En Algerie dois-je dire !
    C’est quoi dans la hiérarchie du gouvernement Américain le poste de Directeur de l’engagement Mondial à la Maison Blanche? S’il n’est pas un moyen dans l’arsenal de pression contre les pays que l’Amérique veut soumettre à sa volonté, il ne saurait en être qu’un leurre. Car affirmer :  » On fait partie aujourd’hui d’un monde globalisé. Ce qui peut arriver à un pays peut affecter l’autre. C’est important de prendre de prendre cela en considération « , est une conclusion pesant son poids dans le pragmatisme Américain et sa théorie des dominos.

    Arrivé à Alger, Jeudi 22 Juillet 2010 pour une visite de quatre jours, Mr PRADEEP Ramamurthy, directeur principal de l’engagement mondial à la maison Blanche a déclaré dans la conférence de presse qu’il a animé au siège de l’ambassade Américaine à Alger, qu’il est venu mettre les jalons pour un partenariat renforcé avec l’Algérie et le Maghreb. C’est important d’après lui de relancer ce partenariat. Le 29 et 30 septembre se tiendra une conférence Maghrebine sur l’Entrepreunariat.

    A quelle généreuse idée se sont subitement reconvertis les Amerloques quand on sait tout l’armada politique déployée pour désintégrer et diviser les Maghrebins. Tout les mobiles étaient bons. Ils ont incité l’Algerie à négocier avec les terroristes pour ensuite nous inscrire sur la liste noire des pays à risques. Le Sahara occidental ne trouvera pas de solution, car le l’Algerie et le Maroc ne doivent jamais fraterniser d’après leur plans. Un partenariat avec le Maghreb ? Bouffer un pays du Maghreb ne satisfait plus leur appétit, il leur faut tous les pays. Les richesses s’entend.  » J’étais en Tunisie et j’ai discuté avec des entrepreneurs. Ils ont émis le voeu d’élargir le partenariat au Maghreb. On est en train de voir comment renforcer ces liens. »

    Il n’y a pas mille chemins pour aboutir à leurs fins.  » Les questions économiques sont le pilier de la coopération Algéro-Américaine et l’entrepreunariat constitue à nos yeux une stratégie à long terme qui sera bénéfique sur le plan de la stabilité et de la sécurité « . Comme si, ils nous avaient sécurisé ou aidé quand l’Algérie était dans l’impasse de la décennie noire. Sous embargo des ventes d’armes, l’effondrement de l’Algerie était espéré pour accueillir à bras ouverts la République Algérienne Intégriste et coopérer avec elle.

    Il est rapporté dans la presse que c’est l’Amérique qui a fait pression sur Moscou pour que les avions achetés et payés par l’Algerie ne lui soient pas livrés dans les délais, car il fallait que l’Amérique, histoire de maintenir la psychose entre Maghrebins, livre d’abord ses avions au Maroc. Avions payés avec la cotisation des émirs et rois arabes ainsi que la France qui a payé sa quote-part.

    Qui fait courrir autant l’Amérique ? Pourvoyeurs du terrorisme mondial, les USA ne dérogent pas à la règle : Piller et tuer les nations tel est son crédo aujourd’hui. Sous les apparats de la démocratie et de la liberté s’agitent les desseins les plus funestes de la planète pour acquérir richesse et puissance en affamant les peuples après les avoir dresser les uns contre les autres.

    NOMADIUS, 25/7/2010
  • La Commune de Zafra souhaite la bienvenue aux enfants sahraouis

    L’association d’Amis du Peuple sahraoui de Zafra (Badajoz) et la Mairie ont souhaité la bienvenue aux enfants sahraouis du programme « Vacances en paix » qui permet qu’ils puissent passer les mois d’été avec des familles d’accueil.
    Le président de l’association, Juan Rubiano, a souligné que l’arrivée de ces enfants rappelle le conflit su Sahara Occidental.
    Rubiano a rappelé que ce collectif continuera à travailler pour aider ce peuple à résoudre sa situation et retourner à sa terre.
    Le Maire de Zafra, Manuel Garcia Pizarro, a considéré que c’est un jour très particulier, puisque l’on rend hommage à des enfants qui se trouvent dans des circonstances difficiles.
    Garcia Pizarro n’a pas oublié le conflit et il a plaidé pour qu’il soit résolu et que la paix soit instaurée.
    La Conseillère de Jeunesse et Sports, Yolanda Carmona, a invité à tous à profiter de l’été et pour cela la Mairie offre gtatuitement un bon pour la Piscine Municipale.
    Profiter de la piscine c’est quelque chose que très précieux étant donnéque l’eau a une grande valeur pour eux.
    En plus de partager l’été avec les familles d’accueil, ils apprendront l’espagnol, ils seront soumis à un check-up médical et participeront à des activités de loisir organisées.
    ABC, 25/7/2010
  • La France a-elle trompé la Mauritanie ?

    Selon le ministre mauritanien de la Communication, Hamdi Ould Mahjoub, la France a bien fourni à la Mauritanie des renseignements sur une imminente attaque le 28 juillet prochain de la base militaire de Bassiknou par un groupe affilié à l’AQMI.
    La France parle, elle, seulement de soutien technique et logistique.

    Toujours est-il qu’après avoir nié tout lien avec une quelconque tentative de libération de l’otage français Michel Germaneau, les langues commencent à se délier.

    Ainsi, la France reconnaît désormais la participation d’une trentaine de ses soldats au raid du jeudi dernier contre un camp de l’AQMI en territoire malien. Vraisemblablement, les français pensaient y trouver leur compatriote retenu depuis plusieurs mois par l’AQMI et dont l’ultimatum d’exécution expire lundi prochain.

    Pour leur part et sur la base des fameux renseignements dont parle le ministre de la Communication, les militaires mauritaniens pensaient avoir à faire à 150 combattants islamistes armés jusqu’aux dents. Désillusion : dans le camp, il n’y avait que 10 hommes dont six seront tués et quatre prendront la fuite.

    Pour un coup de poker, la France aura-t-elle entraîné la Mauritanie dans un engrenage aux conséquences imprévisibles? Pas amical, quand même !

    Ahmed Ould Soueidi
    Mauritanie 24, 24/7/2010 
  • La présence étrangère va-t-elle embraser la poudrière au Sahel?

    Selon des sources concordantes, la Mauritanie a mis Alger au parfum de son raid militaire contre l’Aqmi en territoire malien 48 heures avant le début des opérations.

    Mais à Alger, on s’inquiète surtout de la présence de plus en plus active de forces militaires étrangères dans la sous-région. Une présence qui risque d’une part de durcir la concurrence entre américains et français pour le contrôle de la situation et d’autre part à susciter les représailles en chaîne d’Al-Qaïda.

    D’ailleurs, la presse algérienne se demande ce matin si la France ne serait pas en train de mettre le feu à la poudrière du Sahel.

    Les algériens pensent que le but de ce « coup tordu viserait à chahuter le rapprochement algéro-américain ». Sinon, à détourner l’opinion publique française des scandales politico-financiers qui acculent le pouvoir en France.

    RIM 24 , 25/7/2010
  • Sahara Occidental : le Polisario veut l’élargissement des missions de la Minurso

    Le Polisario demande l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) aux droits de l’Homme et à la protection des ressources naturelles, rapporte TSA-Algérie. Au cours d’unE rencontre mardi avec le chef de la Minurso, Hany Abdelaziz, le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz a exprimé « l’insistance du Front Polisario sur la nécessité d’élargir les prérogatives de la Minurso pour englober le contrôle des droits de l’homme, l’établissement de rapports à ce sujet et la protection des ressources naturelles de la région contre le pillage permanent », rapporte la même source.
    Le Maroc occupe le Sahara Occidental depuis 1975 et refuse les revendications du Polisario.
  • Le président Bouteflika fait part de la satisfaction de l’Algérie

    Mise en oeuvre du NEPAD : Le président Bouteflika fait part de la satisfaction de l’Algérie
    Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, fait part, hier à Kampala (Ouganda), de la satisfaction de l’Algérie pour les progrès réalisés dans la mise en place d’une agence de planification et de coordination du NEPAD. Il s’agit de la mise en place d’une agence opérationnelle disposant des outils et capacités nécessaires pour faciliter la mise en œuvre et le suivi de projets d’intégration régional et continental, a indiqué le président de la République lors du 23e sommet du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de la mise en oeuvre du NEPAD.
    Le chef de l’Etat a souligné l’importance qui s’attache au renforcement des relations étroites de coordination entre l’agence du NEPAD et les communautés économiques régionales qui constituent le moteur d’intégration. Pour ce qui est de l’évaluation du partenariat, le président Bouteflika a indiqué que cette question devait demeurer une « préoccupation prioritaire » pour les instances africaines et, en particulier, pour l’agence du NEPAD, relevant que cela permettra de réunir les éléments à même de nourrir un dialogue substantiel avec les pays développés sur l’évolution nécessaire des mécanismes et du contenu de la coopération internationale dans une économie globalisée. 
    « Nous devons continuer à défendre en tous lieux et moments la vision que nous avons de l’aide au développement que nous voulons non seulement accrue en volume, mais également repensée de manière à la rendre plus visible, plus efficace et surtout orientée effectivement vers les priorités définies par le Nepad », a souligné le chef de l’Etat. Il a également réitéré l’importance qui s’attache à la poursuite des efforts pour assurer une participation équitable de l’Afrique à la gouvernance mondiale, y compris une plus grande représentation dans la composante du G20. L’option de création d’une agence avec la vocation d’une agence de développement du continent africain a été retenue lors du sommet de réflexion sur le NEPAD tenu à Alger, en mars 2007, rappelle-t-on. C’est à cette même occasion que les contours de cette institution et les grandes lignes de son mandat ont été définis, ouvrant la voie à la décision finale de création de l’agence par l’assemblée des chefs d’Etat de l’Union africaine le mois de janvier 2010. Les travaux de cette 23e session du NEPAD ont également porté sur l’évaluation des résultats acquis dans le cadre de la participation africaine aux travaux du segment Afrique du G8 de Muskoka (Canada) ainsi qu’aux délibérations du G8, les 25 et 26 juin dernier au Canada. A cet égard, il a été relevé l’importance du processus d’évaluation de part et d’autre des engagements souscrits dans le cadre du partenariat, liant ces ensembles. 
    En ce sens, une telle évaluation a été effectuée à Muskoka et a décidé de procéder, à l’avenir, une fois par an, à une telle évaluation en vue d’engager un dialogue tourné vers des résultats sur la base des conclusions des évaluations respectives. 
    Au sujet des infrastructures régionales et continentales, le Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de l’orientation du NEPAD a désigné l’Algérie, en tant que membre du Programme d’action africain 2010-2015, de donner une impulsion à la réalisation et au suivi des grands projets d’infrastructures de portée régionale et continentale. Ainsi, sous la supervision des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de ce comité, les ministres respectifs seront chargés de cette mission, apportant à la fois une impulsion politique et l’expertise requise pour combler le retard accusé par le continent dans le domaine des infrastructures qui représentent une « nécessité vitale » pour que l’Afrique puisse connaître un rythme de croissance élevé et continu. A ce propos, le président Bouteflika a présenté, dans son intervention, les grandes lignes du programme massif d’investissement lancé, il y a dix ans, et les objectifs recherchés à travers ce programme. Le chef de l’Etat a, de ce fait, souligné la dimension d’intégration régionale des projets nationaux d’infrastructures, lancés dans les domaines des transports de l’énergie et des technologies de l’information et de la communication. « Au-delà de leur mission nationale, les grands projets engagés par mon pays dans le cadre de ses divers plans de développement sont, de par leur envergure, des facteurs favorisant l’intégration régionale et continentale », a souligné le président de la République. Il a ajouté que ces projets sont « de nature à traduire pleinement la vocation de l’Algérie en tant que trait d’union et carrefour de rencontres et d’échanges entre l’Afrique, la Méditerranée, le monde arabe et le vaste espace musulman ». 
    Ces projets, a souligné le chef de l’Etat, prennent en compte le souci de « contribuer substantiellement à l’édification d’un grand pôle de croissance à la mesure de l’ambition légitime de l’Afrique à surmonter la marginalisation dans laquelle elle est depuis trop longtemps confinée dans l’économie mondiale ». Le président Bouteflika a cité, dans ce cadre, certains grands projets « intégrationnistes », notamment l’autoroute Est-Ouest, les interconnexions du réseau électrique avec la Tunisie et le Maroc, la route transsaharienne Alger-Lagos ainsi que le projet de gazoduc Nigeria-Algérie qui sera doublé d’une liaison par fibre optique.
    L’Echo d’Oran, 25/7/2010

  • L’Algérie à l’avant-garde pour promouvoir l’intégration et la croissance au niveau régional

    La problématique de l’intégration économique et les efforts des pays africains pour impulser la relance économique dans le contexte des dures réalités de la mondialisation ont été au centre de l’intervention du Président de la République au sommet de Kampala consacré au Nepad.
    Le Chef de l’Etat a souligné que l’approche de l’Algérie en matière de politique économique prend en considération l’option visant à promouvoir l’intégration et la croissance au niveau régional notant à cet égard la dimension d’intégration régionale des projets nationaux d’infrastructures lancés par l’Algérie dans les domaines des transports, de l’énergie et des technologies de l’information et de la communication. “Au-delà de leur mission nationale, les grands projets engagés par mon pays dans le cadre de ses divers plans de développement sont de par leur envergure, des facteurs favorisant l’intégration régionale et continentale”, a souligné le Chef de l’Etat.
    A l’évidence, la problématique de l’intégration économique et l’édification d’espaces  économiques régionaux fondés sur la complémentarité sont vues comme des choix incontournables à l’heure où les grands ensembles régionaux (Union européenne, ALENA…) sont une réalité dont l’impact ne peut être ignoré. C’est en renforçant l’intégration et la complémentarité économique que les pays africains feront des progrès rapides dans la lutte contre la pauvreté, les maladies et l’ignorance. Si les spécialistes et les responsables politiques ne cessent de préconiser, de renforcer l’intégration, force est de constater que les réalisations en termes de projets concrets restent modestes pour de multiples raisons. Volonté politique,  vision solidaire et abstraction des calculs étroits sont des préalables. La question du financement peut constituer un obstacle, compte tenu de la situation financière de la plupart des pays africains durement touchés par la crise et éprouvés par le fardeau de la dette.
    La possibilité d’obtenir des crédits à des taux avantageux auprès de la BAD (Banque africaine de développement) pour le financement de projets renforçant l’intégration constitue sans aucun doute un atout non négligeable dont il y a lieu de tirer profit. Les projets initiés par l’Algérie en collaboration avec les pays voisins ou dans le cadre de son programme national de développement, prenant en compte l’optique d’intégration, traduisent la volonté de parvenir à une prospérité partagée. Le Chef de l’Etat devait évoquer les projets de l’autoroute Est-Ouest, les interconnexions du réseau électrique avec la Tunisie et le Maroc, la route transsaharienne Alger-Lagos, le gazoduc Nigeria-Algérie doublé d’une autoroute de fibres optiques.
    “Ces projets prennent en compte le souci de contribuer substantiellement à l’édification d’un grand pôle de croissance à la mesure de l’ambition légitime de l’Afrique à surmonter la marginalisation dans laquelle elle est depuis trop longtemps confinée dans l’économie mondiale”, a souligné le Président Bouteflika.
    Comme on peut le constater, l’Algérie demeure à l’avant-garde pour concrétiser les aspirations des peuples africains à la paix et au progrès économique. 
    Une Algérie qui répond toujours présent pour défendre les intérêts de l’Afrique dans les grands forums internationaux.
    El Moudjahid, 25/7/2010
  • Les liens très étroits soulignés

    Le recueillement hier d’une délégation sahraouie à la mémoire des martyrs de la manifestation du 11 Décembre 1960 dénote l’étroitesse des relations entre l’Algérie et la République arabe sahraouie démocratique, a indiqué hier à Alger M. Brahim Ghali, ambassadeur de la RASD à Alger. «A la faveur de ce geste, nous voulons montrer toute la solidité des liens existant entre les Algériens et les Sahraouis», a fait savoir M. Ghali qui faisait partie de la délégation, composée de militants membres de la résistance populaire des territoires occupés du Sahara occidental ainsi que de jeunes et étudiants participants à la 2e université d’été de la RASD.
    Pour l’ambassadeur de la RASD, le message que lui et la délégation qui l’accompagne voudraient lancer à l’adresse des gens épris de justice de par le monde est que la résistance et la lutte finiront par payer et que les Sahraouis recouvreront leur indépendance à l’instar des peuples de la terre.
    Pour sa part, M. Taoubari Amar, porte-parole de la jeunesse sahraouie, après qu’il eut qualifié l’Algérie de «la Mecque» des révolutionnaires à travers le monde, a mis l’accent sur la nécessité, pour les Sahraouis, de s’inspirer de la Révolution algérienne.
    «Vos glorieux moudjahidine qui combattaient l’une des plus grandes puissances de l’époque n’ont pas baissé les bras, se surpassant jusqu’à la victoire finale. Nous devons nous en inspirer», a-t-il dit en substance. De son côté, M. Raïh Moussa, membre de l’association du 11 Décembre, également membre du conseil national des moudjahidine, a exprimé son souhait de voir le peuple sahraoui recouvrer son indépendance. «En tant qu’anciens moudjahidine, nous ne pouvons que leur souhaiter pleine réussite dans les actions qu’ils mènent dans le cadre d’une très noble mission», a-t-il dit, ajoutant qu’il a hâte de rendre visite aux territoires sahraouis libérés du joug du colonialisme.
    Lors de son intervention, M. Tayeb Houari, SG de l’Organisation nationale des enfants de chouhada, a exhorté les combattants sahraouis à s’inspirer de l’exemple de leurs frères algériens dont le sang des martyrs n’a pas été vain. «De même que nous avons pu chasser le colonisateur de nos terres spoliées durant des décennies, vous recouvrerez votre indépendance», a lancé M. Houari sous un tonnerre d’applaudissements.
    La délégation sahraouie s’est, par la suite, rendue à La Casbah d’Alger, bastion de la résistance populaire algérienne contre les colonisateurs français, saisissant cette occasion pour visiter les lieux de la bataille historique d’Alger. Les jeunes Sahraouis se sont particulièrement attardés sur le monument réalisé à la mémoire de nombreux chouhada dont Hassiba Ben Bouali et Ali la Pointe. Ils ont appris, à la lumière des explications qui leur ont été données, que l’endroit en question a vu la mise en place de la plateforme du congrès de la Soummam sous la présidence d’Abane Ramdane et avec la participation de cadres de la révolution.

    Le Jeune Indépendant, 18/7/2010
  • Commentaire d’un lecteur d’El Watan

    La CPI se fiche comme d’une guigne de l’avenir de l’Afrique. La stabilisation du continent, l’apaisement de ses conflits, la résolution de ses problèmes et le renforcement des relations entre l’Afrique et l’Asie constitueront certainement de grands risques pour le capitalisme pillard occidental parce qu’il aboutira, à terme, au tarissement des ressources desquels il s’est abreuvé pendant les deux derniers siècles. On les connaît ces hypocrites de l’Union européenne. Ils ont, avec leurs acolytes d’Amérique du nord et d’Australie porté les régimes d’apartheid jusqu’à ses derniers jours en Afrique du sud, et continuent à le faire en Palestine, et leur nouvelle trouvaille est la fragmentation des pays qui leur résistent sous couvert de « droits de l’homme ». Qu’ils répondent donc, n’y a-t-il pas des hommes qui eux aussi ont des droits en Palestine, au Saharaoccidental, en Nouvelle Calédonie et dans les réserves où sont parqués les populations indigènes d’Amérique du nord et d’Australasie ?
    El Watan, 25/7/2010
  • «L’Algérie, carrefour de rencontres et d’échanges entre l’Afrique, la Méditerranée et le monde arabe»

    Abdelaziz Bouteflika à la 23ème session du NEPAD :

    «L’Algérie, carrefour de rencontres et d’échanges entre l’Afrique, la Méditerranée et le monde arabe»

    De notre envoyé spécial en Ouganda 
    Abderrahmane Semmar

    L’Afrique ne doit plus être ce pion que chacun veut placer comme il veut sur son échiquier. C’est ce message clair et fort que le Président de la République a voulu transmettre hier aux grands partenaires du continent africain lors de la 23ème session du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de l’organisation du Nepad. A l’occasion de ce rendez-vous capital qui s’est tenu à Kampala en marge des activités du 15ème sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, Abdelaziz Bouteflika a beaucoup insisté sur les nouvelles dimensions que doivent prendre aujourd’hui les relations de l’Afrique avec ses principaux partenaires. Selon Abdelaziz Bouteflika, il est temps aujourd’hui d’engager un dialogue substantiel avec les pays développés sur l’évolution nécessaire des mécanismes et du contenu de la coopération internationale dans une économie globalisée. En clair, l’Afrique n’a pas à rester le dindon de la farce en acceptant tout le temps de faire les frais des diktats des grandes puissances. Au contraire, l’Afrique doit peser de tout son poids pour imposer une réelle représentativité dans les instances internationales. Des instances qui, souvent, négligent carrément les intérêts des Africains en leur imposant des orientations contraires aux besoins de développement de leur pays. Dans ce sens, Abdelaziz Bouteflika a appelé l’ensemble des Africains à «défendre en tout lieu et moment la vision que nous avons de l’aide au développement que nous voulons non seulement accrue en volume, mais également repensée de manière à la rendre plus visible et plus efficace», affirme-t-il dans son discours en présence de Jacob Zuma, Sessou Nguessou, Abdoulaye Wade et d’autres dirigeants africains venus en force pour discuter de l’actualité et de l’avenir du Nepad. Celui-ci vient d’ailleurs de s’intégrer entièrement aux structures de la commission de l’Union africaine. Cela veut dire ainsi que le Nepad est devenu une agence de développement africaine. Cet aboutissement est, rappelons-le, le fruit d’un processus entamé à Alger en mars 2007 sous l’impulsion d’Abdelaziz Bouteflika qui fut l’un des initiateurs du projet du Nepad.Sur un autre registre, le Président de la République n’a pas ménagé ses efforts ni son verbe pour appeler à une forte représentativité africaine au sein du G20. Pour lui, c’est cette seule option qui lui garantira une participation équitable à la gouvernance mondiale. Une gouvernance qui exige également un niveau de développement dont l’Afrique ne peut rêver
    qu’à travers un véritable programme de développement de ces infrastructures.  Et à ce sujet, Abdelaziz Bouteflika n’a pas manqué de parler de l’expérience algérienne en matière de grands projets de éveloppement qui «de par leur envergure vont être des facteurs favorisant l’intégration régionale et continentale», relève-t-il en précisant que l’Algérie a avant tout la vocation d’être «un trait d’union et carrefour d’échanges et de rencontres entre l’Afrique, la Méditerranée et le monde arabe».   En se dévouant à des grands projets intégrationnistes, la transsaharienne, l’autoroute Est-Ouest, le gazoduc Nigeria-Algérie, etc. l’Algérie a réussi ainsi à prouver à l’Afrique que seule l’ambition du développement peut l’aider à surmonter «la marginalisation dans laquelle elle est depuis longtemps confinée», souligne enfin le président de la République. 
    La Tribune Online, 25/7/2010