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Espagne-Maroc : Tension dans l’air
Djamel B.Des Marocains ont bloqué hier, pour la seconde fois en une semaine, l’entrée de camions de marchandises à Melilla, une enclave espagnole que le Maroc considère comme « ville occupée».Jusqu’à dimanche prochain, les véhicules transportant des produits frais ne passeront pas. Les Marocaines employées comme femmes de ménage à Melilla non plus. Raison évoquée : protester contre les abus de la police espagnole. Selon Rabat, 17 Marocains ont subi de mauvais traitements pendant trois semaines de la part de policiers espagnols à Melilla et 8 clandestins originaires de l’Afrique subsaharienne qui tentaient de gagner l’Espagne. Interceptés par la police espagnole, ces derniers auraient été abandonnés au large du Maroc. Raison réelle : ce sont le Comité national pour la libération de Ceuta et Melilla et l’Association le Grand Rif des Droits de l’homme, deux ONG proches du Palais royal, qui auraient décidé de mettre la zone espagnole sous blocus et d’étendre leur protesta prochainement à Ceuta, sur « pression » de Rabat. La capitale marocaine aurait mal pris le « silence » affiché par Madrid aux cinq notes envoyées par le ministère des Affaires étrangères à Madrid pour dénoncer le comportement « raciste » de la police espagnole. Les appels du roi Juan Carlos à Mohammed VI sur les « malentendus et les petits problèmes » qui « ne doivent pas perturber l’excellent climat entre les deux pays » et ceux du président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, aux autorités marocaines pour leur expliquer les « règles » observées par les agents à la frontière, ne semblent pas suffire. Le ministre de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba qui a pris rendez-vous pour lundi prochain à Rabat avec son homologue marocain, Taieb Cherkaoui, pour discuter de coopération policière, era-t-il plus convaincant ? Le Maroc a décidé de profiter de cette crise inattendue pour mettre la pression sur Madrid. Objectif : amener celle-ci à revoir sa position sur le Sahara Occidental. La solution au conflit du Sahara occidental serait-elle en Espagne, comme le disait le défunt Driss Basri, ancien ministre de l’Intérieur ? A la différence de la France qui soutient pleinement le projet d’autonomie sous souveraineté marocaine du Sahara Occidental, l’Espagne a opté pour la « neutralité ».Mieux, le gouvernement de Zapatero a émis des réserves à la nomination Ahmedou Ould Souilem, un ancien du Polisario, comme ambassadeur du Maroc. Une question s’impose. Pourquoi le Roi ne fait-il pas de pressions constantes sur l’Espagne pour libérer Ceuta et Melilla et s’entête à occuper le Sahara Occidental ?HORIZONS, 18/8/2010 -
Festival de solidarité avec la cause sahraouie à Boumerdes
Boumerdes, 18/08/2010 (SPS) Un festival populaire de solidarité avec le peuple sahraoui s’est déroulé, mercredi, dans la ville de Boumerdes en présence d’une délégation de juristes sahraouis.Organisé dans le cadre de l’université d’été des cadres sahraouis qu’abrite depuis début août cette ville, ce festival a drainé de nombreux participants, notamment de cadres de l’Etat sahraoui et du Front Polisario, ainsi que des personnalités et des représentants d’organisations nationales algériennes.Dans une allocution inaugurale de cette manifestation, le militant de la cause sahraouie Ibrahim Essabah a présenté un état des lieux de la résistance sahraouie à l’intérieur des territoires occupés, rendant hommage aux combattants sahraouis pour leur détermination à poursuivre la lutte jusqu‘à l’aboutissement de la cause du peuple sahraoui.Il a également dénoncé les exactions et atteintes aux droits de l’homme dont se rend coupable l’occupant.Pour sa part, le président du comité algérien de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Mahraz Lamari, a salué la résistance sahraouie à l’intérieur des territoires occupés « en ce qu’elle confirme la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat pour la libération de sa patrie ».Dans son intervention, le commissaire politique de l’Armée de Libération Sahraouie, M. Sidi Ougal, a mis en avant « la disponibilité complète et permanente des combattants sahraouis à poursuivre la lutte armée », assurant que « l’armée sahraouie est prête à se sacrifier pour le recouvrement de la souveraineté de son pays. »Il a également dénoncé les « atteintes aux droits de l’homme et autres pratiques sauvages et répressives auxquelles est exposé le peuple sahraoui ».Le festival de solidarité de Boumerdes, a-t-il dit dans ce sens, est « une opportunité pour soutenir la résistance ».Le chef du groupe parlementaire pour l’amitié algéro-sahraouie, M.Tayeb L’houari, a affirmé, pour sa part, que « le message de Novembre ne sera jamais accompli tant qu’il y aura un peuple opprimé et n’ayant pas accédé à son indépendance ».Il a rappelé, à cette occasion, le soutien historique du peuple algérien, « qui n’a jamais perdu l’espoir d’accéder à sa liberté », au combat du peuple sahraoui.Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), M. Mohamed Alioui, lui a succédé à la tribune pour saluer, à son tour, « le combat du peuple sahraoui pour ses droits légitimes », affirmant que « ce juste combat ne peut, au final, que déboucher sur la victoire ».Il a aussi réaffirmé « l’unicité de la position de toutes les institutions et organisations de masse et professionnelles algériennes avec la juste cause sahraouie. »La ministre de l’Education du Gouvernement de la RASD, Mme Mariam Salek, quant à elle, a rendu hommage, au nom de la femme sahraouie, les symboles de la résistance populaire dans les territoires occupés du Sahara Occidental, à l’image de l’activiste Soultana Khaya, invitée de cette université d’été et de ce festival, arrivée en compagnie d’une délégation de femmes sahraouies.Elle a, en outre, mis l’accent sur le « rôle de la femme sahraouie et sa grande détermination dans le combat de son peuple », ainsi que sa « disponibilité à se sacrifier pour ce noble idéal », avant de saluer « le soutien indéfectible du peuple algérien au peuple sahraoui ». (SPS) -
Meeting de solidarité algéro-sahraouie à l’université des cadres sahraouis à Boumerdes
(Envoyés spéciaux)Boumerdes (Algérie), 18/08/2010 (SPS) Un meeting de solidarité algéro-sahraouie a été organisé mercredi à l’université d’été des cadres sahraouis qui se tient à la wilaya de Boumerdes du 01 au 28 aout 2010, avec la participation de la délégation des activistes sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés du Sahara occidental.Organisé à l’initiative du mouvement algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, le meeting a compté la présence des représentants de la société civile algérienne, des membres du secrétariat national du Front Polisario, Khalil Sidi Mhamed et Brahim Ghali, respectivement : ministre des territoires occupés et de la communauté et ambassadeur de la RASD à Alger.Les intervenants ont exprimé leur soutien à l’intifada de l’indépendance que la population sahraouie dans les territoires occupés du Sahara occidental sous la répression marocaine, au sud du Maroc et les étudiants sahraouis dans les universités marocaines.Ils ont également réaffirmé le droit du peuple sahraoui à défendre par tous les moyens en sa disposition y compris la lutte armée pour recouvrer ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance à l’instar des pays du monde.Les participants ont dénoncé les graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les civils sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines, ainsi que le pillage illicite des ressources naturelles sahraouies.Ils ont également appelé au démantèlement du mur de la honte marocain, qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties depuis plus de deux décennies.A cet égard, ils ont réitéré l’appel à l’ouverture du territoire sahraoui aux observateurs internationaux, la presse étrangère et aux organisations internationales souhaitant rendre visite dans les territoires occupés sahraouis, afin de s’enquérir de la situation des droits de l’homme qui prévaut au Sahara occidental.Ils ont lancé un appel en direction de la communauté internationale afin d’assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental à travers le respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, un droit reconnu par le Droit et la légalité internationale. (SPS) -
Le candidat de l’Alliance socialiste au Sénat australien demande au Gouvernement à reconnaitre la RASD
Sydney (Australie) 17/08/2010 (SPS) Le candidat de l’Alliance au sénat australien, M. Ron Guy a appelé lundi, dans un communiqué de presse, le Gouvernement de son pays à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à l’instar de plus de 80 pays dans le monde.M. Ron Guy, qui avait représenté le Conseil australien des syndicats (ACTU) lors d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis en 2008, a estimé que « c’est maintenant l’occasion pour l’Australie de mettre fin à son silence au sujet de la dernière colonie d’Afrique et de donner l’espoir aux réfugiés du Sahara occidental ».Il a rappelé qu’en 2004, « l’Afrique du Sud a reconnu la RASD comme le cas de quelques 80 autres pays du monde, dont des pays du pacifique, comme le Timor oriental, qui ont également reconnu la RASD », dans l’attente d’un référendum d’autodétermination devant permettre au peuple sahraoui de se prononcer sur le statut final du Sahara occidental.« L’Australie doit soutenir l’indépendance du Sahara occidental, comme se fut le cas au Timor oriental », a-t-il ajouté.M. Ron Guy, est membre de la campagne menée par l’association australienne pour le Sahara occidental, appelant à arrêter l’exportation du phosphate sahraoui en l’Australie, rappelle-t-on. (SPS) -
Maroc – Espagne : La crise ne vient pas de Melilla
Les cartes dans la manche de Mohamed VI sont nombreuses et il ne manque pas d’imagination pour cacher ses véritables intentions. Depuis l’invasion par le Maroc du Sahara Occidental, le régime marocain n’a pas changé de tactique ni de culture politique. Les astuces de Hassan II ont été transmises aux conseillers de Mohamed VI qui les suivent à la lettre.Les raisons inventées pour justifier l’agression contre l’Espagne sont un tissu de mensonges préfabriquées et télédirgées par le palais royal. Au Maroc, aucune action politique d’envergure, légale ou consentie, ne peut être réalisée sans la permission préalable du roi. Par conséquent, les derniers évènements de la frontière hispano-marocaine ne sont que le signe d’une demande pressante dirigée au gouvernement espagnole, liée au conflit du Sahara Occidental.Le Maroc essaie d’imposer le fait accompli de l’occupation et propose une autonomie que les sahraouis refusent en bloc. Le désir des autorités marocaines est que l’Espagne assume cette proposition, mais Madrid, pour l’instant, s’en tient au processus de paix onusien et au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. L’opinion publique espagnole y compte beaucoup.Et si ce n’est pas le Sahara, alors c’est que Mohamed VI a de graves problèmes internes ou bien il a besoin d’un peu de notoriété politique parce que dans une oligarchie comme la marocaine, ce type d’incidents ne peut se produire sans l’aval de Rabat, parce que dans ce régime personne ne peut créer des probloèmes, ni à l’intérieur ni à l’extérieur du pays, si ce n’est pas avec le consentement du Makhzen. Idem pour les médias et les partis politiques dans les libertés d’action sont limitées par le pouvoir central. Par conséquent, la crise de Melilla ne vient pas de Melilla mais de Rabat ou de Fès ou de Marrakeche, ça dépend de l’endroit où se trouve le roi Mohamed VI. -
Quand Rabat torturait pour la CIA !
Des documents accablants, découverts chez un agent secret US, le confirment
Quand Rabat torturait pour la CIA !Par Mohamed AbdounDécidément, il y a une justice en ce bas monde. Probablement divine en ce mois sacré. Le Maroc, qui a toujours nié avoir abrité ces fameuses et tristement célèbres » prisons secrètes » américaines, où des détenus étaient torturés, voire éliminés et enterrés dans des fosses communes, dans l’anonymat absolu, vient d’être confondu par des documents absolument imparables. Ces derniers, en outre, ont le mérite de remettre en cause le jugement futur de celui que les Américains tentaient de faire passer pour le dangereux, et vingtième kamikaze, des fameux attentats du 11 septembre. Cela remet en cause de facto le plan d’Obama de fermeture de la base, ou prison hors-la-loi, de Guantanamo.
Mais, venons en aux faits. Des enregistrements découverts par hasard, montrant des interrogatoires menés sur Ramzi Binalshibh, pourraient bien jouer en faveur de ce » comploteur » avoué dans les attentats du 11 septembre.
Découverts en 2007 dans une boîte placée sous un bureau d’un agent de la CIA, ces enregistrements, deux bandes vidéo et une bande audio, pourraient surtout révéler comment certains pays, le Maroc et certains Etats de l’Europe de l’Est en tête, ont aidé les États-Unis à détenir, interroger, et même torturer, voire éliminer physiquement, des suspects.
Mais ils pourraient également nuire aux efforts des autorités américaines, pour poursuivre Ramzi Binalshibh, décrit comme l’un des principaux complices dans les attaques du 11 septembre 2001.
Ces bandes montrent en effet les interrogatoires menés, en 2002, auprès de Binalshibh dans une prison marocaine qui était utilisée par la CIA, ont révélé, sous le couvert de l’anonymat, plusieurs représentants et ex-représentants américains à l’Associated Press.
S’ils étaient présentés durant un éventuel procès du comploteur, ces enregistrements pourraient éclaircir le rôle du Maroc dans un programme de contre-terrorisme, connu sous le nom de Greystone. Ce programme a permis à la CIA de détenir des terroristes dans des prisons secrètes et de les transférer vers des prisons d’autres pays où les droits de l’Homme ne sont pas le premier souci de leurs dirigeants. Ce qui choque le plus, s’agissant du Maroc précisément, c’est que son roi a toujours prétendu être un descendant de la lignée du Prophète Mohamed (que le salut soit sur Lui), se drapant même du statut insigne de » Commandeur des croyant « , alors qu’il a toujours été le fidèle serviteur, bras assassin et tâché de sang, des criminels sionistes et de leurs alliés occidentaux.
Ces bandes pourraient également permettre de connaître l’état de la santé mentale de Ramzi Binalshibh, durant les premiers mois de son emprisonnement.
Dans des documents soumis à la Cour, des avocats de la défense ont demandé les dossiers médicaux de Binalshibh, pour vérifier si la santé mentale de leur client s’était altérée pendant qu’il était sous la garde de la CIA, ou plutôt des sbires de Mohamed VI.
Arrêté en 2002, à Karachi, au Pakistan, Binalshibh, a été détenu en Afghanistan, au Maroc et en Pologne, avant d’être retourné au Maroc, en juin 2003. Quelques mois plus tard, il était emprisonné à Guantanamo Bay, avant d’être envoyé au Maroc, puis en Roumanie, durant l’automne de 2004. En septembre 2006, Ramzi Binalshibh retournait à Guantanamo Bay.
Depuis, l’homme affiche un comportement jugé erratique. Il est traité contre la schizophrénie à l’aide d’un puissant mélange de médicaments antipsychotiques, ce qui confirme qu’il a bel et bien subi les pires tortures qui se puissent concevoir.
Binalshibh, âgé de 38 ans, souffre d’illusions sensorielles, se plaint que la CIA secoue son lit et sa cellule et se gratte de façon compulsive, indiquent des documents soumis à la Cour.
Jusqu’à l’heure où nous mettions sous presse, ni Washington, ni Rabat, sans doute gênés par des révélations aussi graves parues sur le désormais célèbre site spécialisé dans la divulgation de documents secrets, n’avaient encore réagi…La Tribune des Lecteurs, 19/8/2010 -
Appel urgent pour l’octroi d’aides alimentaires au profit des réfugiés sahraouis
Par Hasna YacoubLe Croissant-Rouge sahraoui (CRS) a lancé un appel aux pays donateurs et aux organisations internationales spécialisées pour l’octroi d’aides alimentaires au profit des camps des réfugiés sahraouis. Le CRS a affirmé que «plus de 3 000 familles ont grand besoin de ces aides», a indiqué hier l’agence de presse sahraouie (SPS). Le président du CRS, M. Bouhabini Yahia, a évoqué, dans une déclaration rendue publique par la radio algérienne, «la situation humanitaire précaire» enregistrée dans les camps des réfugiés sahraouis durant ce mois de Ramadhan, qui intervient cette année en plein été. Il a mis l’accent sur les souffrances endurées par les réfugiés sahraouis dans les camps, en raison d’une «forte pénurie» de certains produits alimentaires de base, notamment le lait, une denrée rare. «Plus de 30 000 familles ont grand besoin d’aides alimentaires urgentes et des milliers d’enfants et de femmes souffrent d’anémie et demalnutrition en raison du manque de produits alimentaires», a-t-il précisé. Il faut rappeler qu’il ne s’agit pas là du premier SOS lancé par le CRS. Le 31 juillet dernier, en dépit de la contribution de plusieurs pays donateurs au Programme alimentaire mondial (PAM), le CRS avait également affirmé que l’aide alimentaire acheminée vers les réfugiés sahraouis reste insuffisante. Les responsables sahraouis ont d’ailleurs, à maintes reprises, appelé les Nations unies à prendre au sérieux la question du déficit d’aide humanitaire destinée à la population de réfugiés. Le fait que l’aide internationale n’arrive plus en quantité suffisante a conduit le Croissant-Rouge sahraoui à tirer la sonnette d’alarme à plusieurs reprises. Plusieurs pays solidaires avec le peuple sahraoui continuent de contribuer, un tant soit peu, à l’acheminement des produits alimentaires de première nécessité. Le dernier en liste est le Brésil, qui a fait un don de 300 000 dollars américains au profit des réfugiés. Cette contribution financière a été remise au PAM par le biais de l’ambassade brésilienne à Alger. Ces fonds alloués aux Sahraouis seront utilisés pour l’achat de produits depremière nécessité. Pour rappel, l’Algérie et le PAM ont signé, en juin dernier à Alger, une lettre d’entente régissant une assistance alimentaire de plus de 31 millions de dollars destinée aux réfugiés sahraouis. La signature de cette lettre d’entente intervient dans le cadre de la poursuite de l’assistancealimentaire accordée par cette organisation onusienne aux réfugiés sahraouis et en application du «Programme d’interventionprolongée de secours et de redressement» adopté en mai dernier par la directrice exécutive du PAM. A préciser, enfin, que les camps regroupent plus de 160 000 réfugiés sahraouis ayant fui, en octobre 1975, l’invasion militaire marocaine du Sahara occidental et subsistant des aides accordées par des pays donateurs, à travers des organisations internationales spécialisées à l’instar du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondial (PAM) et certaines organisations européennes.La Tribune Online, 18/8/2010 -
Une ONG sahraouie appelle à libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis
El Aaiun (territoires occupés), 17/08/2010 (SPS) Le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains (CODESA), basé à El Aaiun a appelé les organisations des droits de l’homme et des associations dans le monde à faire pression sur l’Etat marocain pour la libération de tous les défenseurs des droits humains et des prisonniers sahraouis de conscience qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.Le CODESA a également exprimé sa « profonde préoccupation » à la suite du report du procès des trois défenseurs sahraouis des droits humains, arrêtés depuis octobre dernier à la prison de Salé (Maroc) pour avoir effectué une visite familiales à leurs proches dans les camps de réfugiés sahraouis en compagnie de quatre autres qui ont été mis en liberté provisoire.A cet égard, le CODESA a appelé à libération immédiate de défenseurs sahraouis des droits humains, Ali Salem Tamek, Ahmed Nassiri et Brahim Dahane ou leur jugement, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques qui croupissent encore dans les prisons marocaines.Il a en outre appelé l’Etat marocain à respecter les droits de l’homme des Sahraouis, afin de mettre fin aux arrestations et la libérer les militants des droits humains et tous les prisonniers d’opinion sahraouis dans les prisons marocaines. (SPS) -
La 1ère édition de la semaine africaine au Chili s’est déroulée avec « succès » (diplomate)
Santiago de Chili, 16/08/2010 (SPS) L’ambassadeur en mission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au Chili, Mohamed Zroug a qualifié de « succès » la célébration de la première édition de la Semaine africaine, tenue du 9 au 14 août en Chili, avec la participation de la RASD, en tant qu’invité d’honneur à cette édition.
« Toutes les activités programmées au menu de cette édition ont été effectuées avec un taux de participation élevé, suscitant l’intérêt du dialogue et la compréhension mutuelle entre nos peuples », a indique le diplomate sahraoui dans une déclaration à la SPS.Il a également dénoncé les violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental et la « passivité » de la communauté internationale en face de la situation qui prévaut dans ces territoires.
L’ambassadeur sahraoui a en outre rappelé que « le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique », soulignant que le Maroc jouit malheureusement de la « protection » de la France, qui a servi de parrain de la politique d’occupation Maroc et ses violations des droits humains au Sahara occidental.
À cet égard, il a appelé la communauté internationale à assume ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental, afin de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination par la voie d’un référendum juste et transparent.
D’autre part, les organisateurs de cette première édition ont réaffirmé l’engagement de préparer la deuxième édition en 2011 avec une large participation à travers plusieurs activités tout au long de la République du Chili. (SPS)
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Chef de la MINURSO se dit compréhensif de la position du Front POLISARIO par rapport à la mission onusienne
Chahid El Hafed (camps de réfugiés), 17/08/2010 (SPS) Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Chef de la Mission des Nations Unies au Sahara occidental (MINURSO), M. Hany Abdelaziz, a exprimé sa compréhension de la position Front POLISARIO à l’égard de la Mission des Nations unies pour l’Organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) mise en place depuis 1991, dans une lettre adressée au Secrétaire Général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, dont une copie est parvenue à SPS.
Le Représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara occidental a indiqué que « la voie aux hostilités est court et facile, alors que celle de la paix est longue et difficile », regrettant « l’échec de l’ONU à faire aboutir ses efforts devant parvenir à une solution pacifique au conflit du Sahara occidental qui a trop duré ».
M. Hany Abdelaziz a exprimé son engagement à œuvrer au sérieux « dans les limites de ses prérogatives » le plus que possible en consultation avec les hauts responsables de l’ONU chargés des négociations.
Le chef de la Mission des Nations Unies a exprimé sa gratitude au président de la République, Mohamed Abdelaziz et les responsables dans la direction du Front pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et sa délégation qui l’accompagnait durant sa dernière visite dans les camps de réfugiés sahraouis .
Le chef de la MINURSO, Hany Abdelaziz est arrivé en juillet dernier dans le cadre d’une visite durant laquelle, il a présenté ses condoléances au président de la République, à la suite de la disparition de l’ex président du conseil national sahraoui, Mahfoud Ali Beiba. (SPS)